Maladies cardiovasculaires Flashcards

(65 cards)

1
Q

Infarctus myocardique

A

De caractère analogue à l’angor, mais généralement plus sévère non soulagés par les dérivés nitrés.
Souvent au repos.
Associé parfois à de l’essoufflement, des transpirations, des nausées et des vomissements

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2
Q

Péricardite

A

La douleur thoracique peut être forte ou «brut».
Exacerbée en position couché et à la respiration ample.
Soulagée en se penchant vers l’avant .
Parfois associée à une dyspnée et de la fièvre

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3
Q

Dissection aortique

A

Sévère sensation de «déchirerement», douleur interscapulaire.
Parfois associé à une ischémie dans les autres régions si l’approvisionnement en sang est compromise, par exemple, AVC (ischémie vasculaire cérébral ), douleurs abdominales (ischémie mésentérique), paraplégie ( ischémie de la moelle épinière)

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4
Q

Douleurs thoracique

A
  • infarctus myocardique
  • péricardite
  • dissection aortique
  • douleur pleurale
    reflux gastr-oesophagien
  • spasme oesophagien
  • douleur paroit thoracique
  • zona
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5
Q

Douleur pleurale

A

Douleur aigue /parfois en coup de poignard, exacerbé par l’inspiration profonde., Exacerbée à la toux
Localisation variable en fonction de l’innervation de la plèvre
Douleur rapportée
Les associations dépendent de la cause sous-jacente
–> Dyspnée et hémoptysie dans l’embolie pulmonaire
–> toux productive et la fièvre dans la pneumonie

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6
Q

Reflux gastro-oesophagien

A

Sensation brûlure remontant de l’estomac ou de la partie inférieure du thorax vers le cou.
Exacerbée en se penchant, lors d’effort ou en position couchée
surtout après un repas
Associé au pyrosis

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7
Q

Spasme oesophagien

A

Douleur précordiale qui peut imiter l’angine de poitrine
Parfois même soulagée par les dérivés nitrés (souvent plus lentement, en plus de 5 minutes).
Contrairement à l’angine de poitrine, il est sans rapport avec l’effort et se produit souvent au repos

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8
Q

Douleur de la paroi thoracique (métastases, costochondrite, syndrome de Tietz)

A

Gêne thoracique bien localisée
Peut être d’apparition soudaine (par exemple avec le mouvement ) et durer quelques secondes , ou être plus progressive et chronique (par exemple costochondrite)
Habituellement, exacerbée par le mouvement et la palpation

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9
Q

Sévérité
classification de l’importance de la dyspnée en grade (NYHA)

A

NYHA class
Description
Class I
Pas de limitation de l’activité physique .L’activité physique ordinaire ne provoque pas de fatigue excessive , palpitations , ou de la dyspnée
Class II
Légère limitation de l’activité physique. Confortable au repos, mais une activité physique ordinaires entraîne de la fatigue, des palpitations , ou de la dyspnée
Class III
Limitation marquée de l’ activité physique . Confortable au repos, mais une activité moins qu’ordinaire entraîne fatigue, palpitations ou dyspnée
Class IV
Impossible de mener toute activité physique sans inconfort. Les symptômes de l’insuffisance cardiaque existent au repos. Si une activité physique est entreprise , l’inconfort est augmentée

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10
Q

Dyspnée

A

orthopnée = defaillance cardiaque gauche

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11
Q

fibrilation auriculaire

A

rythme cardiaque accéléré et irrégulier, dyspnée, fatigue

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12
Q

extrasystole

A

le plus souvent isolée, rate un battement, patterne répétitif

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13
Q

Flutter auriculaire

A

rythme régulier rapide, 150bpm

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14
Q

Tachycardie supraventriculaire

A

rythme régulier rapide paroxystique

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15
Q

tachycardie ventriculaire

A

rythme régulier rapide et symptomatique (syncope, lipothymies, dyspnée)

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16
Q

Fibrilation ventriculaire

A

pas de sang qui sort du coeur, état de mort apparente, pas d epouls, pas de respiration , resynchroniser en faisant un choc

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17
Q

Syncope (pré-syncope = lipothymie)

A
  • réflexe
    –> vago-vagal: lors de douleur, streess, miction, toux
    –> hypersensibilité du sinus carotidien: pression sur le sinus carotidien
  • syncope secondaire à l’hypotension orthostatique
    –> liée au changement de position: hypovolémie, dysautonomie, vasodilatateurs
  • syncope cardiaque
    –> arythmies
    –> sténose aortique, cardiopathie hyperthrophique, myxome de l’oreillette
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18
Q

symptomes gastrointestinaux

A

en cas de défaillance cardiaque gauche (infarctus mésentérique) et droite (stase hépatique/ viscérale)

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19
Q

symptomes respiratoires

A

Si augmentation des pressions de remplissage dans le ventriculaire geuche et augmentation de la pression dans l’oreillette gauche –> transsudat dans l’interstitium pulmonaires et les alvéoles –> oedèmes pulmonaires (avec toux, dyspnée, et ptt hémoptysie)

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20
Q

endocardite infectieuse

A
  • hémorragies en flameches en dessous des ongles
  • nodules d’Osler
  • lésions de Janeway
  • Fièvre (cause classique de fièvre d’origine indéterminée), souffle cardiaque, arthralgies, Splénomégalie,
  • Pétéchies muqueuses et cutanées.
  • Taches de Janeway: placards érythémateux (paume des mains, plante des pieds).
  • Lignes hémorragiques sous-unguéales.
  • Taches de Roth: hémorragies rétiniennes à centre pâle.
  • Signes méningés et cérébraux (anévrismes «mycotiques»).
  • Signes rénaux: protéinurie, hématurie
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21
Q

Pouls paradoxal

A
  • tamponnade
  • péricardite contrictive
  • asthme sévère
    = diminution du pouls lors de l’inspiration
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22
Q

turgescence jugulaire

A

un gene au retour veineux du coeur droit (visible derriere le muscle SCM)
- insuffisance cardiaque droite
- épanchement péricardique
- tamponnade
- compresssions de la veine cave supérieur
- thrombose de la veine cave supérieure
- embolie pulmonaire
La turgesence diminue en inspiration et augmente en expiration et lors de manoeuvres de Valsalva
Chez le sujet normal la turgesence est présente en décubitus mais disparait en position assise ou debout

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23
Q

Reflux hepato-jugulaire

A

Teste la capacité du cœur droit à faire face à une augmentation du retour veineux
Il est positif si le cœur droit ne parvient pas à le faire
La pression doit être appliquée sur la zone péri- ombilicale, (pas spécifiquement le foie) , pour provoquer un retour veineux splanchnique (non hépatique).
POSITIF: dans l’insuffisance ventriculaire droite, péricardite constrictive, la tamponnade et les atteintes de la valve tricuspide

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24
Q

Signe de Kussmaul

A

normalment la heuteur du pouls jugulaire diminue en inspiration –> SI le remplissage du ventricule droit est compromis l’inverse peut se produire (infarctus du ventricule droit, péricardite contrictive, tamponnade cardiaque)

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25
Thrill
il s'agit du caractère frémissant d'un souffle perçu comme des vibrations au niveau des doigts de l'examinateur qui sont posés sur l'aire cardiaque du patient. Signification toujours pathologique Systolique ou diastolique - Thrill perçu à la base --> systolique Sténose aortique/ Anévrysme des gros vaisseaux du cou (à droite) Sténose pulmonaire (à gauche) - Thrill plus bas situé --> lésions congénitales cf CIV - A l'apex Thrill systolique dans la régurgitation mitrale. Thrill diastolique dans la sténose mitrale. Thrill systolique et diastolique rare, sauf canal artériel
26
le troisième bruit cardiaque B3
se produit dans protodiastole peu après B2 coïncide avec un remplissage rapide ventriculaire - insuffisance cardiaque - régurgitation aortique ou mitrale
27
Le quatrième bruit cardiaque B4
se produit en fin de diastole juste avant B1. Causé par la contraction auriculaire contre un ventricule gauche peu compliant - l'hypertrophie ventriculaire gauche - la cardiopathie ischémique - l'hypertension - la sténose aortique.
28
Claquement d'ouverture mitral
juste après B2. - sténose mitrale (et rarement sténose tricuspide), en raison de l'ouverture soudaine de la valve, et est suivie par un diastolique
29
Clic d'éjection
juste après B1. - Sténose aortique ou pulmonaire due à l'ouverture soudaine de la valve (si la vanne est encore relativement mobile), et est suivie par un murmure d'éjection systolique.
30
FRottement péricardique
son rèche (cuir neuf) entendu à la fois en systole et en diastole dans la péricardite. Les frottements péricardiques peuvent fluctuer assez rapidement, en fonction de la position et de la respiration Mieux entendu lorsque le patient est en position assise et en fin d'expiration.
31
Souffle systolique éjectionnel
la grossesse l'hyperthyroïdie une anémie importante l'effort.
32
Sténose aortique --> souffle d'éjection systolique
souffle râpeux débutant avec le clic d'éjection aortique losangique, irradié dans les carotides. maximum au foyer aortique
33
Coarctation de l’aorte --> souffle d'éjection systolique
Souffle peu intense, audible dans le dos en parascapulaire gauche. Cause (rare) d’hypertension artérielle chez l’enfant. Pouls artériel bien frappé aux bras, faible aux jambes.
34
Communication interauriculaire --> souffle d'éjection systolique
Souffle non lié directement au passage du sang au travers de la CIA Souffle de haut débit au travers de la valve pulmonaire Dédoublement large et fixe de B2 (prolongement de la systole du VD). Congénitale. Longtemps asymptomatique, puis insuffisance cardiaque globale
35
Insuffisance mitrale --> souffle de régurgitation
Souffle holosystolique, généralement intense, irradiant vers le creux axillaire gauche. Si l’insuffisance mitrale est secondaire à une rupture de cordage, le souffle peut être musical (« cri de mouette »). B1 atténué. Dédoublement large de B2. Galop. Causes Infarctus, Rhumatisme articulaire aigu, endocardite, fonctionnelle par dilatation du ventricule gauche. Complication: Insuffisance cardiaque gauche. Cardiomégalie.
36
Prolapsus mitral --> soufle de régurgitation
Souffle télésystolique, clic mésosystolique. Souvent asymptomatique, arythmies, parfois insuffisance mitrale et emboles périphérique
37
Insuffisance tricuspide --> soufle de régurgitation
Souffle holosystolique, augmenté à l’inspiration (signe de Carvalho, lié à l’augmentation du retour veineux). Rare. Fonctionnelle (dilatation du ventricule droit), séquelle d’une endocardite droite (toxicomanes). Insuffisance cardiaque droite avec pulsatilité veineuse (jugulaires, foie).
38
communication interventriculaire --> soufle de régurgitation
Souffle holosystolique, rude, intense, parasternal gauche parfois thrill (maladie de Roger). Congénitale, infarctus. Insuffisance cardiaque globale.
39
Insuffisance aortique --> soufle diastolique
Souffle decrescendo, doux, aigu Mieux audible patient penché en avant. A2 atténué. Souvent galop B3. Parfois associé à un souffle systolique d’éjection par haut débit aortique. Dans la régurgitation importante, un souffle peut être entendu en fin de diastole au foyer mitral, en relation avec la vibration de cette valve prise entre deux courants sanguins opposés (roulement d’Austin-Flint). Causes: Fièvre rhumatismale, endocardite, dissection aortique, syphilis Signes associés augmentation de la pression jugulaire pulsée pouls carotidien bondissant (de Corrigan), pouls capillaire de Quincke, secousses rythmées de la tête (signe de Musset), souffle fémoral systolo-diastolique (de Duroziez)
40
insuffisance pulmonaire --> souffle diastolique
Plus rare, atteinte organique de la valve secondaire à Hypertension pulmonaire maximum au foyer pulmonaire decrescendo durant la diastole le long du bord gauche du sternum augmentation en inspiration
41
Sténose mitrale --> souffle diastolique
Souffle decrescendo débutant après le claquement d’ouverture, renforcement présystolique correspondant à la contraction auriculaire (donc absent dans la fibrillation auriculaire) tonalité grave (roulement), mieux audible en décubitus latéral gauche. B1 accentué. Claquement d’ouverture. Cause: Fièvre rhumatismale, rarement congénitale. Complication: Insuffisance cardiaque gauche, cyanose faciale (« faciès mitral »), hémoptysies, fibrillation auriculaire, emboles périphériques (notamment cérébraux).
42
Souffle systolique résumé
Ejectionnels --> Aortique - Sténose aortique - Cardiomyopathie hypertrophique - Coarctation aortique - Haut débit --> Pulmonaire - Sténose pulmonaire - Haut débit (communication interauriculaire) Holosystoliques - Insuffisance mitrale - Insuffisance tricuspide - Communication interventriculaire Télésystolique - Prolapsus mitral
43
Soufles diastolique résumé
Protodiastoliques - Insuffisance aortique - Insuffisance pulmonaire Méso, télédiastolique - Sténose mitrale - Sténose tricuspide
44
Souffles continus
-maladies valvulaires - persistance du canal artériel - fistule artérioveineuse coronaire
45
Oedèmes déclives
défaillance cardiaque droite.
46
Détresse respiratoire
défaillance cardiaque gauche
47
Cyanose centrale (généralisée, par désaturation du sang artériel, SaO2 < 85%) :
Maladies pulmonaires : insuffisance respiratoire chronique (bronchite chronique, mucoviscidose) ou aiguë (pneumonie, crise d’asthme, œdème pulmonaire). Maladies cardiaques : cardiopathies congénitales cyanogènes (shunt droit-gauche). Hémoglobines anormales : méthémoglobinémie (héréditaire ou acquise suite à la prise de certains médicaments : dérivés nitrés, sulfamidés), sulfhémoglobinémie (mêmes médicaments, rare). Altitude : réduction de la PiO2.
48
Cyanose périphérique (SaO2 normale, mais augmentation de l’extraction d’O2) 
Généralisée : bas débit cardiaque, choc. Localisée : réduction locale du flux sanguin (exposition au froid, acrocyanose, phénomène de Raynaud, thrombose veineuse profonde).
49
défaillance cardiaque droite signes abdominaux
foie augmenté (avec reflux hépato jugulaire) Ascite signe de Harzer. Ce signe amène cependant un diagnostic différentiel: choc ventriculaire droit pulsatilité aortique normale transmise chez un sujet jeune, anévrysme aorte abdominale pulsatilité hépatique en cas d'insuffisance tricuspide
50
Test de réplétion veineuse
dans l’arthériopathie oblitérante des membres inférieurs : en position couchée, les jambes sont élevées : la plante du (des) pied(s) devient pâle en 30 à 60 secondes. ensuite, le patient s’assied : le(s) pied(s) devient rouge, voire violacé (hyperhémie réactionnelle) en 1 à 2 minutes et les veines superficielles s’emplissent avec retard.
51
thrombose de la veine porte
varices oesophagiennes et hémorroïdes turgescentes.
52
Cardiopathie ischémique
= Déséquilibre entre l’apport et la consommation d’oxygène du myocarde Causes: la plus fréquente est l’insuffisance coronaire par athérosclérose valvulopathie aortique cardiomyopathie hypertrophique spasme coronaire (angor de Prinzmetal)
53
Valvulopathies
Fièvre rhumatismale (rhumatisme articulaire aigu (RAA)) Maladie inflammatoire secondaire à SBA le plus souvent entre 5 et 15 ans. Elle comprend, de façon variable: - Arthrite migrante des grosses articulations. - Cardite - Chorée de Sydenham. - Nodules sous-cutanés. - Erythème marginé. Entraine après guérison de l’inflammation: - une sténose et/ou une insuffisance (mitrale plus fréquemment qu’aortique). - Un risque d’endocardite infectieuse. Endocardites infectieuse
54
Cardiomyopathie
Insuffisance cardiaque et/ou arythmies Formes cliniques Dilatée, congestive : réduction de la contractilité cardiaque associée à une dilatation de toutes les cavités (primitive, alcool, péripartum, myocardite, médicaments, …). Insuffisance cardiaque gauche, arythmies Restrictive : rigidité des parois cardiaques par infiltration et fibrose (amyloïdose, hémochromatose, …). Clinique d’insuffisance cardiaque, généralement droite. Hypertrophique, obstructive : hypertrophie (a)symétrique du ventricule gauche et du septum, éventuellement obstruant la chambre de chasse durant la systole, provoquant un souffle systolique. Dyspnée d’effort, angor, syncopes, mort subite. Formes primitive ou familiale.
55
Myocardite
le plus souvent d’origine virale. Fièvre Palpitations tachycardie souvent galop B3 peut causer une insuffisance cardiaque et/ou être associée à une péricardite.
56
Cardiopathies congénitales
1 % des naissances vivantes. Cyanogènes s’il y a un shunt droit-gauche. Exemple : la tétralogie de Fallot (cyanogène) associe une communication interventriculaire, l’obstruction de la voie d’éjection du ventricule droit une aorte à cheval sur les deux ventricules l’hypertrophie du ventricule droit.
57
Arythmie
58
Pericardite
Idiopathique (bénigne). Infectieuse (virale, tuberculose). Post-infarctus. Néoplasie. Post-radique. Urémie. Auto-immune. Aigue: douleur rétrosternale augmentée à l’inspiration et en position couchée, soulagée en se penchant en avant, parfois irradiée vers le cou, les épaules, les bras et les trapèzes. Frottement péricardique, même en présence d’un épanchement. Tamponnade épanchement péricardique compressif qui fait obstacle au remplissage du ventricule droit. Tableau généralement rapide d’insuffisance cardiaque droite, parfois de choc obstructif, pouls paradoxal, turgescence jugulaire, signe de Kussmaul, disparition du choc de pointe, atténuation des bruits cardiaques. Néoplasie, urémie, infarctus, infection virale, idiopathique, traumatisme (iatrogène). Péricardite constrictive rigidité séquellaire ou idiopathique du péricarde qui fait obstacle au remplissage. Tableau d’insuffisance cardiaque droite progressive. Claquement péricardique lié la décélération soudaine du remplissage ventriculaire.
59
Isuffissance cardiaque
Dyspnée orthopnée dyspnée nocturne paroxystique asthme cardiaque nycturie rythme de galop râles aux bases pulmonaires (expectoration rosée et mousseuse dans l’œdème pulmonaire) épanchement pleural turgescence jugulaire hépatomégalie sensible, reflux hépatojugulaire ascite œdème déclive.
60
Insuffisance cardiaque droite
Le plus souvent secondaire à l’insuffisance gauche. Isolée et chronique : hypertension artérielle pulmonaire (cœur pulmonaire chronique), péricardite constrictive. Isolée et aiguë : embolie pulmonaire, infarctus du ventricule droit, tamponnade péricardique. clinique: hypertrophie ventriculaire droite (choc de pointe parasternal gauche), P2 accentué turgescence jugulaire signe de Kussmaul, hépatomégalie sensible reflux hépatojugulaire, ascite, œdème déclive, signes de la pathologie associée.
61
anévrisme de l'aorte
Dilatation pathologique d’un segment de l’aorte thoracique et/ou abdominale. Souvent asymptomatique et découvert par hasard. Association avec l’hypertension artérielle et le syndrome de Marfan. Thoracique : dysphagie, raucité de la voix, toux, hémoptysie Abdominale: masse pulsatile périombilicale. Complications : fissuration (douleur) rupture (choc hémorragique).
62
dissection aortique
Déchirure généralement circulaire de l’intima créant une fausse lumière. Entreprend le plus souvent l’aorte thoracique. Association avec l’hypertension artérielle et le syndrome de Marfan. Urgence. Douleur intense et aiguë, thoracique antérieure (aorte ascendante) irradiant vers le dos si l’aorte descendante est entreprise, Selon évolution de la dissection : signes neurologiques, insuffisance aortique, épanchement péricardique (tamponnade), infarctus myocardique, épanchement pleural, pouls asymétriques.
63
Artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI)
Claudication intermittente : douleur des mollets (territoire fémoro-poplité), cuisses et fesses (syndrome de Leriche par athérosclérose aorto-iliaque, associé à une dysfonction érectile). Troubles trophiques. Hypothermie locale. Disparition des pouls. Pouls capillaire ralenti. Test de réplétion veineuse ralenti. Occlusion aiguë, par embolisation d’un thrombus ou d’un fragment de plaque. Douleur, pâleur, hypothermie locale, trouble de la sensibilité, absence de pouls. Urgence.
64
Thrombose veineuse profonde (TVP)
Thrombus dans un gros tronc veineux, généralement des membres inférieurs, qui peut entraîner une embolie pulmonaire. Facteurs de risque (triade de Virchow : stase sanguine, lésion vasculaire, modification de la coagulation sanguine) : immobilisation prolongée (syndrome de la classe économique), chirurgie, traumatisme, cancer, grossesse et post-partum, syndromes d’hypercoagulabilité. Douleur du mollet, œdème et cyanose du pied, dilatation veineuse superficielle, signe de Homans. Souvent asymptomatique ou d’emblée embolie pulmonaire
65
Varices
Veines superficielles dilatées et tortueuses. Idiopathique (faiblesse de la paroi veineuse et/ou incompétence des valves), association avec obésité, compression pelvienne (grossesse, tumeur), ancienne thrombose veineuse, âge, hérédité, position debout prolongée. Plainte esthétique, lourdeur, douleur des jambes, prurit. Examen en position debout. Complications : ulcère variqueux, rupture (traumatique), phlébite.