Mémoire à long terme Flashcards
(40 cards)
Problèmes d’exercices mnésiques répétitifs ?
Peu de généralisation aux activités mnésiques de la vie quotidienne
ex : tu apprends une liste cest tout.
3 types de stratégies de compensation MLT ?
Faciliter l’encodage ou la récupération (lieux)
Apprendre au patient des connaissances spécifiques à un domaine (systèmes mnésiques demeurés intactes)
Aménager l’environnement et confier une partie des fonctions mnésiques déficitaires à un support physique (post-it ou neuropage)
Problème de l’imagerie mentale ? Important à dire aux autres acteurs (famille intervenants etc)
Mots abstraits comme “courage” sont difficile à représenter
En gros, les méthodes de revalidation MLT sont ?
Efficace pour beaucoup de profils différents, mais peu généralisable à bcp une amélioration de la vie quotidienne (très limité)
Selon moi, les techniques de revalidation MLT doivent être accompagné de ?
Support psychologique à la famille et patient, puisqu’il peut être très difficile d’avoir une personne à charge avec une amnésie sévère et au final cela peut être préjudiciable pour tout le monde, même si la personne réussit à apprendre ‘VICTOR’
Approche moderne individualisé de la revalidation de la MLT ? (6)
- L’identification de buts mnésiques pertinents pour la personne, déterminés par elle et ses proches et décrits en des termes comportementaux clairs
- La détermination du niveau de base de la performance pour ces différents buts
- La détermination, en termes mesurables, du niveau de performance qui indiquera que les buts ont été partiellement ou entièrement atteints 4. La mise en place personnalisée de différents types d’intervention permettant d’atteindre les buts, en adoptant les techniques et méthodes appropriées
- Des exercices pratiques à domicile afin de favoriser le transfert dans la vie quotidienne
- L’implication directe d’une personne proche dans le processus de revalidation
Les stratégies de facilitation - 2 types de facilitation
- La facilitation temporaire du fonctionnement mnésique – Aide ponctuelle du patient à effectuer une opération mnésique efficace (simple, non généralisable à d’autres situations)
- L’amélioration de la mémoire – Adoption permanente et spontanée d’un procédé facilitateur chaque fois que la situation l’impose (exige un entraînement intensif, l’acquisition d’un système de croyances approprié permettant d’appuyer l’utilisation du procédé et de modifier les attitudes mnésiques inadéquates, et enfin la capacité d’identifier les situations de la vie quotidienne dans lesquelles le procédé facilitateur est utile, de se souvenir du procédé et de l’utiliser, et de le maintenir en mémoire pendant qu’il est appliqué)
Les stratégies de facilitation à base d’imagerie mentale visuelle
La méthode de la table de rappel
La méthode des lieux
La méthode « visage-nom »
La méthode du mot-clé
La méthode de la table de rappel
– Le sujet doit associer dans une image mentale les informations à mémoriser avec des items-pivots numérotés qu’il a préalablement appris – Lors de l’apprentissage d’une liste d’informations, la personne crée une image interactive entre le premier item-pivot de la table de rappel et la première information à mémoriser
– Au moment du rappel, elle évoque d’abord le numéro d’ordre, ce numéro indice le rappel de l’item-pivot, celui-ci indice le rappel de l’image interactive ; enfin, elle décompose l’image interactive afin d’accéder à l’information-cible
Se fonde sur
– l’utilisation d’indices préalablement appris (les lieux ou les items-pivots) afin de permettre une localisation en mémoire de l’information à apprendre
– et l’utilisation de l’imagerie afin de renforcer l’association entre les indices préalablement appris et l’information à apprendre
La méthode des lieux
– Création des images mentales qui associent les informations à mémoriser à des localisations précises dans un espace connu (ex: son appartement)
– Une image mentale de la première information à mémoriser est associée à la première caractéristique distinctive de son appartement (l’entrée) et ainsi de suite
– Pour récupérer les informations, parcourir mentalement son appartement et examiner chaque endroit et identifier les images qui ont été formées
Trajet dans les lieux familier
Se fonde sur
– l’utilisation d’indices préalablement appris (les lieux ou les items-pivots) afin de permettre une localisation en mémoire de l’information à apprendre
– et l’utilisation de l’imagerie afin de renforcer l’association entre les indices préalablement appris et l’information à apprendre
La méthode « visage-nom »
– Destinée à améliorer la capacité d’associer un nom à un visage. Cette méthode consiste à associer une caractéristique du visage d’une personne à un mot phonologiquement proche de son nom.
– Elle se compose de 3 étapes :
* Il s’agit d’abord de trouver un substitut concret et imageable au nom qui doit être mémorisé
* Il faut ensuite repérer une caractéristique distinctive du visage puis créer une image interactive entre ces deux éléments
* En voyant le visage de la personne, le sujet repérera le trait distinctif, ce trait activera à son tour l’image mentale qui y a été associée, celle-ci permettra de récupérer le mot concret qui servira d’indice de rappel pour le nom propre
Imagerie dans le but de relier les informations à mémoriser.
La méthode du mot-clé
– C’est une technique qui peut notamment être appliquée à l’apprentissage d’une langue étrangère ou d’un vocabulaire complexe et peu familier.
– Le principe de base de cette technique consiste à réaliser une association imagée du mot étranger avec deux mots familiers et concrets, l’un servant à retenir la prononciation du mot étranger, l’autre sa signification.
– La décomposition de l’image ainsi créée permet un accès tant à la signification qu’à la prononciation.
– Par exemple, le mot « HÖCKER » en allemand signifie « bosse » et a une prononciation proche de « hockey » : l’image mentale créée est celle d’un joueur de hockey avec une bosse sur le crâne.
Imagerie dans le but de relier les informations à mémoriser.
But des stratégies de facilitation à base d’imagerie mentale ?
Ces procédés mnémotechniques à base d’imagerie mentale visuelle ont pour but de favoriser un bon encodage du matériel et de mettre en place des indices de récupération.
Cas ou des stratégies de facilitation à base d’imagerie mentale se une mauvaise idée ?
Encodage irrécupérable et/ou mauvaise imagerie mentale
Pourquoi les stratégies de facilitation à base d’imagerie mentale sont efficaces?
hypothèses
– la création d’images mentales interactives, dans lesquelles les composantes de l’information à mémoriser sont combinées en une image unique.
– le fait qu’ils fournissent un indice de récupération supplémentaire (Quand une information verbale à mémoriser est également encodée sous la forme d’une image mentale visuelle, elle peut être récupérée via un indice de récupération verbal ou imagé)
– le fait qu’ils facilitent la mise en place d’un traitement distinctif, en fournissant une information spécifique à l’item à mémoriser.
Comment augmenter ENCORE PLUS l’efficacité de techniques d’imagerie ?
Caractère émotif, ou weird des images
SI ON VEUT FAIRE DE L’IMAGERIE MENTALE, QUE FAIRE AVANT ?
Préparer le patient à l’utilisation de stratégies
- Un entraînement à l’utilisation de l’imagerie mentale (sans mémorisation)
- Entraînement à la création d’images mentales lors d’une tâche de mémorisation de paires de mots
Les stratégies de facilitation verbales et motrices (3)
Une stratégie d’association verbale
Méthode PQRST
Une stratégie de facilitation motrice
Association verbale ?
Créer des liens verbaux entre les informations à retenir (le mot et sa définition), liens qui seront utilisables au moment de la recherche en mémoire en tant qu’indices de récupération.
Permet de faciliter la récupération de termes techniques professionnels et de leur définition ainsi que l’apprentissage de termes nouveaux chez un patient
Ex : Associé Mitomycine à Moto et sa définition avec une analogie de la moto
Stratégie motrice
Une stratégie de facilitation motrice visant à susciter un encodage moteur du matériel à mémoriser (Miotto, 2007, adaptée d’une procédure élaborée par Wilson,1987).
* Un patient devenu amnésique à la suite d’une encéphalite virale, une stratégie consistant à penser à un geste ou à un mouvement associé aux noms de personnes à mémoriser(p. ex., le geste de prier en tenant ses mains jointes, pour un nom qui était similaire au mot « prier »).
* Les résultats ont montré que le patient a mémorisé davantage de noms avec la stratégie d’imagerie motrice qu’avec la stratégie d’imagerie visuelle visage-nom.
Méthode PQRST
- Preview : survoler le texte afin d’en extraire le sens général
- Question : poser des questions-clés concernant le contenu
- Read : lire le texte de façon active dans le but de répondre aux questions
- State : répéter l’information qui a été lue
- Test : se tester en répondant aux questions qui ont été élaborées, les réponses constituant un résumé du texte
Les stratégies de facilitation L’apprentissage distribué et l’effet de référence à soi (2)
L’apprentissage distribué
L’effet de « référence à soi »
L’apprentissage distribué
L’apprentissage distribué donne de meilleurs résultats que l’apprentissage massé dans des tâches de laboratoire par contre, cet effet n’a pas encore été démontré dans les activités de la vie quotidienne…
L’effet de « référence à soi »
L’effet de « référence à soi » (p. ex., ce mot me décrit-il ?) donne de meilleurs résultats que par exemple un encodage sémantique (p. ex., ce mot a-t-il la même signification que tel autre mot ?).
Cet effet résulterait du fait que la représentation que l’on a de soi est (en général) bien établie et qu’elle faciliterait ainsi la mise en place d’un encodage élaboré et d’une meilleure organisation de l’information encodée