Ménopause Flashcards
(39 cards)
définition
définie par une aménorrhée consécutive de 12 mois sans cause évidente, de définition rétrospective, et qui survient en moyenne à 50-51 ans;
• précédée de la préménopause ou climatère. avec activité ovarienne perturbée (dysfonctionnement ovarien occulte);
• suivie de la post-ménopause;
• fait partie du climatère, ou périménopause, qui représente les années de changement hormonal avant et après la ménopause
L’âge de survenue de la ménopause avance
sous l’effet du tabac et de la nulliparité et recule sous l’effet de la multiparité
âge ménopause
50-51 ans
ménopause anticipée
45 - 49 ans
ménopause précoce
40-44
insuffisance ovarienne prématurée
< 40ans
prériménopause = climatère
préménopause (2 à 6 ans savant la ménopause, alternance cycle long/court)
ménopause
1 an après
PEC dysménorrée
Soulagée par l’administration d’un progestatif en deuxième partie de cycle
PEC Syndrome prémenstruel exacerbé, Algies pelviennes, mastodynies
progestatif 2ème partie de cycle
PEC prise de poids
la substitution ostrogénique ne l’aggrave pas mais ne la traite pas non plus
PEC céphalée, maladie migraineuse : aggravée en pré ménopause
favorisée par la prise oestrogénique en particulier discontinue
PEC bouffées de chaleur, et sudation nocturne
peuvent apparaitre plusieurs année avant la ménopause, disparaissent 5 à 10 ans après
La substitution oestrogénique les fait disparaitre
Irritabilité dépression
très partiellement soulagés par les oestrogènes
modifications cutanées
D iminution de l’épaisseur du derme et de l’épiderme, l’élasticité cutanée, la pigmentation. S ignes de virilisation
risques CV femme ménopause
augmentation des évenements coronariens après la ménopause, pour rejoindre le niveau de risque des hommes
troubles cognitifs
pas de lien démontré avec la ménopause, pas d’effet du THM
Le syndrome génito urinaire
Il se définie par une détérioration de la structure ec du fonctionnement des tissus urogénitaux découlant du vieillissement des tissus ec de la carence en œstrogènes (qui n’explique pas cous les symptômes). Source de grand handicap, le SGU concernerait:
5O % des femmes en péri ménopause; ·
> 70 % en post.-ménopause.
3 symptômes cardinaux du syndrome génito urinaire
sècheresse vaginale
symptômes urinaires
symptômes sexuels
Sécheresse vaginale
Le revêtement du vagin s’amincît, s’assèche ec perd de son élasticité; les sécrétions liées aux activités sexuelles diminuent; le vagin rétrécit et diminue de longueur. La flore vaginale (bacilles de Dôderfein) disparaît progressivement secondairement à la disparition des sécrétions du vagin et du col utérin.
Symptômes urinaires
Ils associent des infections urinaires récurrentes et des symptômes comme les urgences mictionnelles, la pollakiurie et la dysurie. Chez la femme posc .. ménopausîque, la vitesse du ftux urinaire diminue, le résidu posc.-miccionnel augmente ainsi que la pression intravésicale de fin de remplissage. La capacité vésicale dimi .. nue. Les œstrogènes locaux et des pro biotiques ont une efficacité sur la prévention des infections urinaires
Les symptômes sexuels
Une perte d’intérêc pour l’accivité sexuelle est fréquente et de plus aggravée par une éventuelle sécheressevagi.nale à rorigine de dyspareunie. la substicution œsnogénique systémique ou locale ne rescaure pas significati.vement cet incérk. mais les œstrogènes locaux et des probiotiques ont une efficacité sur la sécheresse vaginale.
ostéoporose
Dès la période périménopausique, la perte physiologique de masse osseuse s’accélère de manière expo.nentielle pour reprendre après S ans à un rythme plus faible. La carence œscrogénique encratne une accélération du remodelage osseux. Les sécrétions osseuses de cytokines (IL.-1, IL.-6, IL.-11 et TNF) sont habicuellement freinées par les œstrogènes et en leur absence ces cycokines sont responsables d’une acti .. vation des ostéoclastes et d’une augmentacion des surfaces de résorption osseuse. Cependant la perte de masse osseuse post.-ménopau.sique est très variable selon les femmes, de 1 à S %/an. D’autres facteurs de risque d’ostéoporose sont à prendre en compte: une prédisposition génétique, des ancécédents familiaux d’ostéoporose, une ménopause avant SO ans, un phénotype longiligne, une dénutricion, le tabac et l’alcool, la nulliparicé et un faible niveau d’accivité physique. Les œstrogènes sonc capables d’inverser le processus ec peuvent augmenter la masse osseuse de 1 à 7 %/an jusqu’à un plateau.
Examens complémentaires de la femme en période pré ménopausique et péri ménopausique
- Dosages hormonaux : - non recommandés car de peu d’apport diagnostique; - pour affirmer la ménopause : - dosage seul de FSH (élevé) (suffit si suffisamment éloigné des dernières règles), - test à la progestérone (administrer 1 O jours de progestatifs) : affirme la ménopause si aucun saignement ne se produit à l’arrêt.
- Mammographie : - systématique à partir de 50 ans tous les 2-3 ans; - pas de recommandation claire sur l’age à partir duquel on arrête.
- Frottis cervicovaginaux : - tous les 2 ans mais pas de consensus après 65 ans; l’absence de clairance du virus en l’absence de menstruations augmente le risque d’infection chronique à papillomavirus; - raisonnable de pratiquer un examen gynécologique annuel.
- Ostéodensitométrie : peut être indiquée en particulier si ménopause < 50 ans et antécédents familiaux d’ostéoporose post-ménopausique.
Traitement des bouffées vasomotrices
Œstrogènes.
• Alternatives médicamenteuses (hors AMMJ :
- a lpha-adrénergiques centraux (clonidine) : rapport bénéfice/risque non établi;
- inhibiteurs de la recapture de la sérotonine : efficacité variable;
- gabapentine;
- phyto-œstrogènes (activité œstrogénique osseuse) : statut de complément alimentaire. efficac ité comparable au placebo, réserves émises par I’ Ansm.