Module 3 Flashcards
Le chômage observé (réalisé/affiché) est un indicateur macroéconomique qui reflète l’état du marché de travail.
Il se divise en deux catégories :
Il se divise en deux catégories :
1. Chômage naturel (chômage de long terme ou chômage observé en période de plein-emploi).
La structure de l’économie, selon les secteurs. Un étudiant en ADMIN se cherche un emploi après ses études. Il va être au chômage jusqu’à ce qu’il se trouve un emploi.
2. Chômage cyclique (chômage conjoncturel ou de court terme).
Dépends de la situation actuelle de l’économie. Récession ou d’inflation (sur-emploi).
Les agriculteurs saisonniers c’est un chôme cycle parce que c’est de courte durée.
Définition du chômage naturel
- Le chômage naturel est le chômage normal pour une économie.
- Le qualificatif naturel ne signifie nullement qu’un tel chômage est désirable; il ne signifie pas non plus que son taux est constant ni imperméable aux décisions économiques gouvernementales. Il indique simplement qu’il ne disparaît pas de lui-même, même à long terme. Il existe même lorsque l’économie fonctionne à son niveau potentiel (c’est-à-dire qu’elle utilise toutes ses ressources productives de façon optimale).
Il y a quatre causes (origines ou sources) du chômage naturel :
Il y a quatre causes (origines ou sources) du chômage naturel :
1. La recherche d’emploi.
2. Le salaire minimum.
3. La syndicalisation.
4. Les salaires d’efficience.
Chaque mois, cet organisme publie des données statistiques sur différents sujets relatifs au marché du travail, dont:
- Le chômage.
- Les types d’emplois.
- Les heures hebdomadaires travaillées en moyenne par travailleur.
- La durée des périodes de chômage
D’après les réponses obtenues, Statistique Canada répartit les personnes âgées de 15 ans (l’âge permis de travailler au Canada) et plus en trois catégories
- Personnes occupées (ou en emploi)
- Personnes en chômage
- Personnes inactives
Définition personnes occupées (ou en emploi)
Ce sont les personnes qui ont eu un emploi rémunéré pendant la semaine précédant l’enquête EPA.
Définition personnes en chômage
Ce sont les personnes qui n’ont pas occupé un emploi rémunéré, qu’elles recherchent activement un emploi et disponibles pour travailler, qui ont été mise à pied temporairement ou qui attendent de commencer un nouvel emploi.
Définition Personnes inactives
Ce sont les personnes qui ne satisfont pas aux conditions précédentes telles qu’une étudiante à temps plein, une femme au foyer ou une personne retraitée. (Personne de 15 ans et plus)
Exception des personnes qui ne sont pas considéré comme personnes inactives
Militaire temps plein
CHSLD / hôpital
Pourquoi y a-t-il toujours du chômage ?
- Sur un marché du travail, on trouve toujours des gens sans travail, même en période de prospérité économique : le taux de chômage observé (réalisé/affiché) ne tombe jamais à zéro, mais il fluctue autour du taux de chômage naturel (taux de chômage vers lequel l’économie tend à long terme).
- On ne peut pas déterminer le taux de chômage naturel (tendanciel) avec précision, mais la plupart des économistes s’accordent à penser qu’il se situe actuellement entre 5,5 % et 6,5 % au Canada.
Les types de chômage (x4)
- Le chômage frictionnel
- Le chômage structurel
- Le chômage cyclique (ou conjoncturel) correspond aux fluctuations du chômage observé autour du chômage naturel, résultant des fluctuations de l’activité économique à court terme.
Définition chômage frictionnel
C’est un chômage de courte durée causé par le temps nécessaire aux travailleurs pour rechercher et trouver les emplois correspondant à leurs capacités et à leurs goûts.
Définition chômage structurel
C’est un chômage de longue durée causé par une insuffisance du nombre d’emplois (un manque de postes) disponibles par rapport au nombre de personnes désirant travailler (nombre de candidats).
Définition chômage cyclique (ou conjoncturel)
Cela correspond aux fluctuations du chômage observé autour du chômage naturel, résultant des fluctuations de l’activité économique à court terme.
Raison du chômage naturel
La recherche d’emploi est le processus par lequel les travailleurs cherchent un emploi correspondant à leurs compétences et à leurs formations.
En pratique, les travailleurs ont des aptitudes et des goûts différents, les emplois sont différents les uns des autres et l’information concernant les candidats disponibles et les emplois offerts circule lentement entre les travailleurs et les employeurs.
Pourquoi le chômage frictionnel est inévitable
Le chômage frictionnel est particulièrement sensible aux facteurs suivants :
* Les variations de la demande d’un produit.
* La fluctuation de la production régionale ou les variations sectorielles.
* Les transformations continuelles de l’économie.
Ce type de chômage est un phénomène permanent et sain dans une économie dynamique et en croissance.
Définition les mesures prises pour limiter l’ampleur du chômage frictionnel?
Il est possible de limiter l’ampleur du chômage frictionnel en accélérant la circulation de l’information relative aux postes offerts par les entreprises et à la disponibilité des travailleurs (la mobilité de la main d’œuvre).
Voici deux façons de faciliter la recherche d’emploi :
- L’utilisation croissante d’internet.
- Des mesures gouvernementales.
Définition de l’assurance emploi
L’assurance emploi est un programme dont la responsabilité est assumée par le gouvernement fédéral canadien, qui permet aux travailleurs de bénéficier d’une indemnité pendant un certain temps après la perte de leur emploi.
Ce programme est coûteux et controversé : selon plusieurs économistes, ce programme cause une augmentation du taux de chômage en suscitant une hausse du chômage frictionnel.
Selon les diverses catégories de travailleurs, l’économie comprend généralement deux marchés d’emploi :
- Les personnes très qualifiées et disposant d’une grande expérience ne sont pas touchées, car leurs salaires dépassent nettement le salaire minimum. Le salaire ne constitue pas une contrainte pour cette catégorie de travailleurs.
- Les conséquences du salaire minimum sont plus importantes sur le marché de l’emploi des travailleurs peu qualifiées et qui manquent d’expérience (les jeunes). Des études sur l’impact qu’a eu la législation du salaire minimum sur le marché de l’emploi des jeunes ont conclu qu’une augmentation de 10 % du salaire minimum crée une baisse de l’emploi des jeunes variant de 1 % à 3 % (une chute particulièrement significative).
- Les lois régissant le salaire minimum ne peuvent donc expliquer l’existence du chômage structurel que dans la catégorie des travailleurs les moins qualifiés et les moins expérimentés de la population active, comme les adolescents.
- Le salaire minimum suscite constamment des polémiques.
- Les tenants (défenseurs ou partisans) du salaire minimum considèrent qu’une telle mesure permet de hausser le revenu des travailleurs les plus défavorisés en considérant ses effets pervers comme marginaux.
- Les détracteurs (opposants) du salaire minimum soutiennent qu’il ne constitue pas la meilleure solution pour lutter contre la pauvreté et insistent sur le fait qu’il crée du chômage à long terme, incite les adolescents à abandonner l’école et empêche certains travailleurs non qualifiés de suivre les formations dont ils ont besoin.
Les syndicats (chômage structurel)
- Un syndicat est un groupe de travailleurs chargé de négocier avec l’employeur l’augmentation des salaires, l’amélioration des conditions de travail et des avantages sociaux des employés (les travailleurs syndiqués seulement)
- Le résultat du processus de négociation est appelé négociation collective.
- Quand un syndicat et un employeur ne parviennent pas à un accord à la suite d’une négociation concernant des augmentations de salaires, une amélioration des conditions de travail ou des avantages sociaux, le syndicat peut alors organiser un arrêt de travail appelé grève.
- Lorsqu’un syndicat parvient à faire augmenter les salaires au- dessus de leur niveau d’équilibre, il créé ainsi du chômage structurel.
Les syndicats sont-ils une bonne ou une mauvaise chose pour l’économie ?
Cette question divise les économistes : il y a des opposants et des défenseurs de la syndicalisation.
* Les opposants font valoir que les syndicats agissent comme des cartels en obtenant des salaires qui dépassent le niveau d’équilibre, ce qui réduise la quantité de travail demandée (le nombre de postes demandés par les employeurs), et ainsi provoque le chômage de certains travailleurs et la réduction des salaires dans d’autres secteurs.
L’allocation du travail devient à la fois
Inefficiente parce que les salaires artificiellement gonflés des syndiqués réduisent l’emploi sous le niveau optimal.
Inéquitable parce que la syndicalisation avantage les travailleurs syndiqués au détriment de ceux non syndiqués.
* Les partisans (les défenseurs) répliquent que les syndicats constituent un antidote nécessaire à l’emprise des firmes qui emploient des travailleurs : le syndicat contrebalance le pouvoir de l’employeur et empêche les travailleurs d’être à sa merci. Ils affirment également que les syndicats obligent et aident les firmes à répondre efficacement aux préoccupations des travailleurs et à mieux comprendre leurs préférences à propos des conditions de travail (horaires de travail, heures supplémentaires, vacances, congés de maladie, assurance maladie, possibilités de promotion, sécurité au travail, etc.). Même s’ils créent du chômage en faisant passer les salaires au-dessus du niveau d’équilibre, ils ont le mérite de contribuer à la satisfaction et à la productivité du personnel.
* La réponse à la question est que les économistes ne s’entendent pas au sujet de l’influence positive ou négative des syndicats sur l’économie. Leur influence est probablement bénéfique dans certaines circonstances et néfaste dans d’autres.
Examinons quatre variantes de la théorie des salaires d’efficience, chacune apportant une explication différente pour justifier le choix des entreprises de payer des salaires élevés par rapport au salaire d’équilibre :
- La santé des travailleurs
- Le roulement du personnel
- La qualité des travailleurs
- L’effort des travailleurs
Définition la santé des travailleurs sur la théorie des salaires d’efficience
Des travailleurs bien payés se nourrissent mieux, sont donc en meilleure santé et produisent plus. Cette variante s’applique davantage aux entreprises présentes dans les pays moins développés, où la sous-alimentation (nutrition) constitue un problème courant. Au Canada, les salaires d’équilibre de la plupart des travailleurs sont suffisants pour leurs garantir une alimentation saine.