Module 5 Flashcards
(11 cards)
Différencier les trois grands types de roche.
Roches ignées : Formées à partir du magma qui se cristallise.
Roches sédimentaires : Les roches ignées et métamorphiques s’érodent par l’eau, la glace et le vent. Les particules forment un dépôt sédimentaire. Par la diagenèse (cimentation des particules, les particules deviennent des roches sédimentaires.
Roches métamorphiques : Les roches sédimentaires et ignées sont soumises à des changements de température et de pression. Cela les métamorphose. Elles deviennent alors des roches métamorphiques.
Voir le schéma p.88
Décrire le mode de formation des roches ignées.
- Par cristallisation fractionnée (voir suite réactionnelle de Bowen)
- Par fusion partielle : Inverse du processus de cristallisation fractionnée. Si la température augmente, les minéraux fondent (en ordre contraire de cristallisation) et retournent à l’état liquide. Les minéraux peuvent alors se reprécipiter si le magma se sépare, formant des roches différentes.
Différencier les textures aphanitiques et phanéritique.
Aphanitique : Lors d’une cristallisation rapide (extrusive), les cristaux seront très fins.
Phanéritique : Lors d’une cristallisation lente (intrusives), les cristaux seront plus gros.
Décrire la séquence ophiolitique.
Lorsqu’il y a obduction lors de la formation de montagne, les morceaux de lithosphère océanique coincées dans les chaînes de montagne sont des ophiolites.
Différencier les volcans boucliers et les stratovolcans.
Volcans boucliers : Volcans intraplaques, causés par le magmatique de point chaud. (Ex : Hawaii) Crachent des laves très fluides (vitesse de 10 à 300 m/h), pauvres en silice.
Stratovolcans : Volcans de zones de subduction, que ce soit des arcs insulaires ou continentaux. (Ex : Mont St-Helens) Crachent peu de lave, riche en silice. Crachent surtout du gaz (explosifs) et du matériel pyroclastique. Lors des explosions, le matériel est pulvérisé et crée un nuage dense très chaud (jusqu’à 800 degrés C) qui s’écoule sur les flancs du volcan (vitesses de plus de 150 km/h). C’est la nuée ardente. Les cendres sont éjectées dans la haute atmosphère et se dispersent autour de la planète, créant des voiles (la température baisse).
Décrire les 4 processus menant à la formation des roches sédimentaires.
Altération superficielle : (ou météorisation)
- Mécanique : gel, dégel, expansion de l’eau gelé
- Chimique : Silicates attaqués par l’eau et
transformées en boue
- Biologique : Certains organismes cherchent des
éléments chimiques dans les minéraux
(ex : lichens)
Transport : Les particules sont transportés principalement par l’eau, mais aussi par le vent et la glace
Sédimentation : Toutes les particules transportés se regroupent (souvent dans un bassin marin) et forment un dépôt.
Diagenèse : Va de la compaction du sédiment à sa cimentation.
Décrire les fractions sédimentaires.
Terrigène : Lorsque les particules proviennent de l’érosion du continent
Allochimique : Lorsque les particules proviennent du bassin de sédimentation.
Orthochimique : Précipités chimiques dans le bassin de sédimentation ou à l’intérieur d’un sédiment durant la diagenèse.
Expliquer la classification des roches sédimentaires.
- Selon les trois fractions sédimentaires.
2. Selon la taille des particules (pour les terrigènes et les allochimiques).
Différencier les trois tendances de conditions métamorphiques.
De contact : Les variations sont essentiellement contrôlées par des changements de la température ambiante. (intensité faible à élevée) (Ex : Mont-Royal)
De chaînes de montagnes (ou régional) : Il y a des variations de température et de pression. (intensité faible à élevée)
De zones de subduction : Il y a plus de changements de pression que de température. (schiste bleu-éclogite)
Décrire le phénomène de foliation métamorphique.
Les minéraux des roches ignées ou sédimentaires seront transformés en minéraux métamorphiques tout en étant aplatis et/ou étirés sous l’influence de la pression et sous des températures très élevées. (Inexistante lors du métamorphisme de contact)
Décrire le métamorphisme de choc (ou d’impact).
Produit par la chute d’une météorite de taille appréciable à la surface de la planète. Les conditions de température et de pression dépassent largement ce qui est normal.
