NRBC Flashcards

(45 cards)

1
Q

formation NRBC

A

RAD 1 & RCH 1 : militaire du rang équipier des VIRB & VRCH ;
- RAD 2 & RCH 2 : militaire du rang équipier, sous-officier chef d’agrès des VIRB & VRCH ;
- RAD 3 & RCH 3 : chef de groupe NRBC ;
- RAD 4 & RCH 4 : Officier NRBC opératif (astreinte), conseiller technique NRBC du COS

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2
Q

Les groupes d’intervention chimique ou radiologiques :

A

Deux chefs de groupe NRBC (RAD3 + RCH3, VLR NRBC GAS et VLR NBRC GIS TC),
- Un VRCH (sous-officier, chef d’agrès, RAD2 + RCH2),
- Un VRCH ou VIRB (sous-officier, chef d’agrès, RAD2 + RCH2).

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3
Q

groupe interventions biologiques

A

Forment l’élément d’intervention :
o Un VRCH
o Un VIRB
o Deux chefs de groupe NRBC (RAD3 + RCH3, VLR NRBC GAS et VLR NBRC GIS TC),
L’élément d’évaluation et d’expertise (3E), alerté systématiquement peut se rendre sur
intervention :
o Officier NRBC opératif (VLR NRBC EM)
o Directeur des secours médicaux (VLR DSM)
o Vétérinaire de garde (VLR VETO).

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4
Q

Un groupe chaîne de décontamination (GCD) est un détachement composé de :

A
  • Une berce unité mobile de décontamination (BUMD), à 3 personnels,
  • 2 EP,
  • Un chef de garde.
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5
Q

Les moyens sont principalement répartis en trois centres de secours, dépendant d’une compagnie :

A

38e Cie dite Cie NRBC :
o CS NBCP (Pouchet), PC de Cie ;
o CS NBCL (Livry-Gargan)
o CS NBCR (Rungis), co-localisé avec la 22ème Cie Rungis ;

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6
Q

D’autres moyens d’intervention NRBC sont affectés à la BSPP, mais ne figurent pas sur la liste de déploiement des moyens opérationnels :

A

5ème VRCH : au GFIS (CFRT), à usage d’instruction et engin de réserve opérationnelle,

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7
Q

Quels sont les deux éléments indissociables sur lesquels reposent une intervention NOVI NRBC chimique ?

A
  • La décontamination d’urgence qui sauve les personnes individuellement
  • La décontamination de masse ou approfondie, sur le terrain, qui protège les hopitaux
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8
Q

Quels sont les principes du plan jaune

A
  • Extraction immédiate et rapide de toutes les personnes présentes dans la zone où un danger à caractère NRBC est suspecté
  • Évaluation rapide, même sommaire, du risque NRBC, notamment quant à son caractère contaminant
  • Création d’un zonage (intégré dans le périmètre de sécurité général) qui empêche ou limite la propagation ou le transfert de la contamination
  • Prise en charge différenciée des personnes :
    • Après un tri visuel permettant de distinguer les victimes (blessées, blastées, brûlées, intoxiquées ou surtout contaminées) des impliqués, qui peuvent cependant être aussi contaminés
    • Prise en charge prioritaire des victimes par une décontamination d’urgence, puis une médicalisation de l’avant et une décontamination approfondie
    • Prise en charge particulière des impliqués, qui doivent être préalablement contrôlés avant toute sortie de zone
    • Prise en charge spécifique des intervenants dans un sas à vocation interservices, en deux temps
      - un pré-sas: auto-déshabillage + position d’attente (ARI + APRF)
      - un sas interservice dédié à tous les intervenants
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9
Q

MGO NRBC

A
  • recherche du renseignement
  • protection du personnel intervenant
  • sauvetage, évacuation, mise en sécurité de la population
  • périmètre de sécurité réflexe
  • Détection d’alerte
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10
Q

La MGO face aux risques NRBC se divise en 2 phases :

A

► une phase réflexe, du ressort des premiers intervenants non spécialistes, constituée de plusieurs étapes
► une phase dite réfléchie, dévolue aux intervenants spécialisés

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11
Q

Si l’intervention n’a pas d’emblée un caractère
technologique mais que ce caractère se manifeste au fur et à mesure du déroulement de l’intervention ou que le doute subsiste quant à ce caractère technologique, le premier COS doit demander :

A

► 1 groupe RAD/CHIM/BIO si l’intervention met en
évidence un risque NRBC
► les moyens des différents plans s’il est confronté
à de nombreuses victimes en ambiance NRBC avérée

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12
Q

2 risques en fonction de l’état et de la nature du radioélément :

A

risque d’irradiation (exposition externe à
distance, source scellée) : la source radioactive est à
distance et on est exposé aux rayonnements qu’elle
émet, le personnel est exposé aux rayonnements
émis par la source radioactive
► risque de contamination (exposition externe
par contact et/ou exposition interne, source non scéllée)
: présence indésirable de substances radioactives
à la surface ou à l’intérieur d’un milieu quelconque,
le personnel présent sur intervention est susceptible
d’être contaminé par dépôt de matière sur la peau, et
par inhalation de particules ou de vapeurs

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13
Q

Se protéger du risque radiologique

A

Temps, écran, distance

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14
Q

Sources radioactives

A

fontaine au radium
détecteurs de fumées ioniques
colis
paratonnerre
objets radioactifs divers
gammagraphe et détecteur de plomb

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15
Q

PRISE EN CHARGE D’UNE
VICTIME EN ENVIRONNEMENT
RADIOLOGIQUE

A

► dans tous les cas, l’urgence médicochirurgicale prime sur le risque radiologique
► en cas de contamination, protéger immédiatement les voies aériennes de la victime avec un masque protégeant des poussières (de type FFP2 ou FFP3), ou par oxygénothérapie en cas de de détresse ventilatoire.
► tout doit être mis en oeuvre pour empêcher qu’une victime ne reste inutilement à proximité d’une source radioactive. Elle doit être soustraite rapidement en respectant les règles du secours à victimes. Si son état le nécessite, elle peut être médicalisée avant d’être extraite (cas d’une victime incarcérée, par exemple)

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16
Q

SORTIE DE LA ZONE d’exclusion

A

Le COS a la responsabilité de ne pas laisser sortir les victimes, les impliqués, les intervenants et le matériel engagés en zone d’exclusion tant que le personnel spécialisé n’a pas mis en place un sas pour le contrôle de non contamination.

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17
Q

risques produits chimiques

A

► accélérer et propager un incendie
► faire naître un danger d’explosion
► provoquer de graves brûlures
► produire des émanations de gaz toxiques ou
asphyxiants

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18
Q

classification produit chimique code du travail

A

► explosible : TNT, etc.
► comburant : oxygène peroxydes, etc.
► inflammable : éther, acétylène, etc.
► toxique : sarin, chlore, etc.
► corrosif (acides ou bases provoquant des brûlures
chimiques graves
► cancérigène, mutagène, toxique pour la
reproduction (bromure d’éthidium)

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19
Q

La signalisation des véhicules transportants des matières dangereuses comprend 2 éléments distincts :

A
  • des plaques en forme de losange représentant symboliquement les classes dangers
  • des plaques rectangulaires de couleur orange, sur lesquelles figurent le code de danger, ainsi que le code
    de la matière transportée (dit code ONU).
20
Q

Classe matière dangereuse

A

MAtière explosive
GAz inflammabe
LIquide inflammable
SOlide inflammable
COmburant (matière)
TOxique (matière)
RAdiologique (matière)
CORrosive (matière)
DIVers (matières et objets dangereux divers)

21
Q

codes sur les plaques rectangulaires de transport

A

Code danger
Code matière (Code ONU)

22
Q

PRISE EN CHARGE D’UNE VICTIME EN ENVIRONNEMENT CHIMIQUE

A

soustraire le plus rapidement possible les personnes à une exposition aux risques chimiques.
Exposition à un gaz toxique
► mettre à l’air libre (oxygénothérapie
éventuellement).

Exposition à un agent chimique par contact
(liquide, solide, aérosols, etc.)
► protection des voies respiratoires (oxygénothérapie éventuellement)
► déshabillage
► rinçage des parties exposées au toxique avec de l’eau ou un produit adapté après contact avec
responsable sécurité du site ou coordination médicale
(en cas d’exposition au visage, décontaminer avant de poser une protection respiratoire)
► pour les produits sous forme de poudre, épousseter et n’utiliser de l’eau qu’après avis de la coordination médicale

Exposition à un agent type toxique de guerre
(procédure du plan jaune)
► utilisation des gants de décontamination chimique d’urgence
► protection des voies respiratoires (oxygénothérapie)
► déshabillage
3.3. SORTI

23
Q

SORTIE DE LA ZONE exclusion risque CHIM

A

Le COS a la responsabilité de ne pas laisser sortir les victimes, les impliqués, les intervenants et le matériel engagés en zone d’exclusion et potentiellement contaminé tant que le personnel spécialisé n’a pas mis en place un sas de contrôle.

24
Q

Outre l’impact psychologique majeur, le danger
biologique peut se manifester sous des formes
diverses qui dépendent :

A

► de la nature de l’agent ou des agents biologiques
► des modes de dispersions
► des voies de pénétration dans l’organisme

25
CONDUITE À TENIR SPÉCIFIQUE EN CAS DE SAV EN LABORATOIRE CONFINÉ
► empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au niveau de sécurité biologique (NSB) maximal ► ne pas sortir les victimes immédiatement de la zone confinée sans garantir la non-propagation de contamination/infection (sauf en cas de risque avéré pour la victime, menace directe par un animal de laboratoire dangereux, par exemple) ► pré-médicaliser la victime à l’endroit où elle se trouve, en attendant le GIB et l’AR ► suivre, a priori, les recommandations des personnes compétentes du laboratoire, si présentes, notamment en matière de port de tenue et de maintien du confinement
26
CONDUITE À TENIR SPÉCIFIQUE EN CAS DE FEU EN LABORATOIRE CONFINE
► en cas de feu dans une zone confinée avec présence d’agents biologiques pathogènes : * empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au NSB maximal ► ne pas ordonner intempestivement et systématiquement la coupure des fluides (électricité notamment), car le maintien du confinement est assuré par des dispositifs asservis à l’énergie électrique (sauf en cas d’absolue nécessité à cause d’un risque avéré d’atteinte aux personnes) ► attaque du foyer : limiter et maîtriser la quantité d’eau dispersée, source de propagation d’agents biologiques ; maîtriser les écoulements ► ne pas ventiler l’atmosphère de l’espace clos vers l’air libre
27
Que protège l'APRF
► les voies respiratoires ► la peau du visage ► les yeux
28
Obligatoirement associé à une cartouche filtrante, il est utilisé par :
► les non spécialistes : * dans le cadre du plan jaune ou du plan jaune alpha * après avis des spécialistes, pour toute autre intervention ► les spécialistes NRBC : * sous la responsabilité du chef de groupe ou du chef d’équipe NRBC En espace confiné, c'est l'ARI qu'il faut porter.
29
La cartouche assure la protection des voies respiratoires en arrêtant :
► les poussières radioactives et les agents biologiques (filtre papier) ► les toxiques de guerre ► certains produits chimiques industriels (acides, bases, solvants...) ► les vapeurs d’hydrocarbures
30
restriction emploi cartouche
Ne pas l’utiliser : ► en présence de : * monoxyde et dioxyde de carbone, donc sur feu * produit inconnu * mélange de produits * présence d’iode ► si la cartouche présente des signes extérieurs de détérioration (déformations, fissures) Il est interdit de l’utiliser lors d’une concentration en oxygène dans l’air inférieure à 19 %.
31
CIRCONSTANCES JUSTIFIANT LA SORTIE IMMÉDIATE DES ZONES D'EXCLUSION OU CONTRÔLÉE
► perception d'une odeur ► difficultés pour respirer ► apparition de symptômes (intoxication, irritation des muqueuses) ► sudation importante par la cartouche
32
gants butyle
Les gants butyle complètent l'EPI NRBC (COMAT* + APRF ou ARI). Ils offrent une résistance chimique supérieure aux gants d'attaque ou de déblai par rapport aux liquides corrosifs. Durée de vie : 5 ans la date de péremption est indiquée sur les gants ainsi que sur l’emballage.
33
TENUES DE PROTECTION RISQUE BIOLOGIQUE RENFORCÉE
charlotte paire de lunettes de protection masque FFP3 casaque blanche paire de gants vinyle non stérile paire de surchaussures à semelle antidérapante Pour : * Pour victime porteuse d’ectoparasites (gale, poux). * Pathologies avec risque de contamination par voie respiratoire : tuberculose, méningite, grippe (aviaire ou humaine), SRAS, MersCoV...
34
TENUE DE PROTECTION RISQUE BIOLOGIQUE EXCEPTIONNEL
Elle est revêtue systématiquement lors de toute intervention mettant en cause des agents biologiques sous forme de poudre. En présence de liquide, les personnels s’équipent de la tenue de protection chimique (COMAT + APRF). Elle est portée : ► soit au départ de l'intervention conformément à l'ordre de départ (risque biologique confirmé par la coordination médicale) ► soit sur les lieux de l'intervention sur ordre du médecin présent Elle comprend : paire de lunettes de protection masque FFP3 combinaison avec cagoule 2 paires de gants nitrile à manchette paire de surchaussures
35
TENUE D'INTERVENTION NRBC (COMAT©)*
Vêtement de protection contre les risques technologiques, elle est déclinée sous la forme « opérationnelle » ou « instruction ». La COMAT est une combinaison intégrale avec cagoule. Elle se ferme par une glissière horizontale dans le dos. Elle se porte avec les bottes d'intervention (BLR ou BI). L'habillage se fait donc obligatoirement par binôme. EPI de 3e catégorie, elle protège la peau du porteur contre les : ► liquides et aérosols ► brouillards et vapeurs ► particules chimiques solides ► matières radioactives (liquides, solides et particules) Elle permet donc de protéger le sapeurpompier de : ► la contamination par agent chimique (de guerre) contaminant ► la contamination par poussières radioactives ► l'exposition à la plupart des toxiques (gaz) chimiques industriels La tenue opérationnelle est conditionnée sous vide partiel. Sa durée de vie est de 10 ans. L’étiquette apposée sur l’emballage précise les dates de fabrication et de péremption.
36
TENUE D'INTERVENTION NRBC (TYCHEM®)
L'emploi de la TYCHEM® C comme tenue d'intervention NRBC est une solution palliative visant à remplacer temporairement les COMAT défectueuses. Vêtement de protection contre les risques technologiques, elle est déclinée sous la forme « opérationnelle » ou « instruction ». La TYCHEM® C est une combinaison intégrale avec cagoule. Elle se porte avec les bottes d'intervention (BLR ou BI). L'habillage se fait obligatoirement par binôme. EPI de 3e catégorie, elle protège la peau du porteur contre les : ► liquides et aérosols ► brouillards et vapeurs ► particules chimiques solides ► matières radioactives (liquides, solides et particules) Elle permet donc de protéger le sapeurpompier de : ►la contamination par agent chimique (de guerre) contaminant ►la contamination par poussières radioactives ►l'exposition à la plupart des toxiques (gaz) chimiques industriels
37
Qu'est-ce que la PolyCombi
Il existe une autre tenue d'intervention NRBC en dotation à la BSPP. Il s'agit de la PolyCombi (combinaison de couleur bleue) portée exclusivement par le personnel des AR sur intervention.
38
Tenues victimes risque bio renforcé
Masque FFP3 / O2 pour patient présentant des signes infectieux Couverture de survie ou drap à usage unique + Charlotte pour patient porteur de poux ou gale
39
Kit de surhabillage « victime risque exceptionnel »
Victime contact (1er cercle) : ► masque FFP3 ► lunettes de protection matière plastique ► combinaison blanche type Polyclean® ► gants SAV ► surchaussures à usage unique
40
KIT DE DÉCONTAMINATION D'URGENCE ET DE RHABILLAGE (KDUR)
Il met à disposition des primo-intervenants de quoi : ► décontaminer d’urgence plusieurs victimes valides ou invalides ► rhabiller les victimes valides provisoirement avant leur passage en douche de décontamination Il est conditionné dans une boîte d'environ 500 g (20 x 10 x 10 cm) tenue de rhabillage avec cagoule masque FFP3 2 sacs plastiques paire de gants SAV À la BSPP les bracelets et étiquettes SINUS sont utilisés pour l'identification des effets personnels paire de surchaussures couverture de survie paire de gants nitrile gant poudreur (voir page suivante) 2 colliers d'identification
41
GANT DE DÉCONTAMINATION SÈCHE
Le gant de décontamination chimique modèle F1 est destiné à la décontamination d'urgence des parties visibles du corps. Il est efficace contre les contaminations chimiques liquides. Un gant de décontamination doit être utilisé pour décontaminer une seule personne. Respecter le protocole de décontamination : * Utiliser le côté lisse pour disperser la poudre du gant sur les parties de la victime contaminées par un liquide (exemple : les mains) * Puis retourner votre main avec le gant * Essuyer soigneusement avec la face éponge sans frotter, pour évacuer la poudre sous forme de pâte vers le sol (si possible protéger le sol) * une face poudreuse avec 2 compartiments de poudre absorbante et inerte * un tissu éponge en coton. La fermeture du type Velcro® placée sur la face éponge permet le maintien du gant au poignet au cours des opérations de décontamination La poudre contenue dans le gant est de la terre de foulon. Elle possède un pouvoir d'absorption de 90 % des corps gras. Cette poudre ne peut en aucun cas extraire le toxique qui a déjà pénétré dans la peau.
42
PAPIER DE DÉTECTION MODÈLE F1 (PDF1)
Le PDF1 permet la détection colorimétrique des principaux toxiques de guerre présents sous forme liquides : ► vésicants : ypérite ► neurotoxiques de type G : sarin, soman, tabun ► neurotoxiques de type A (ou V) : A4 (ou VX) Présent dans la sacoche opérationnelle et conditionné en emballage hermétique, le carnet est composé de 10 feuilles adhésives détachables. Le PDF1 ne réagit pas aux toxiques sous forme vapeur ou aérosol ; il ne réagit pas non plus avec l’eau, l’essence, les huiles minérales. De plus, il se tâche au contact du gas-oil. Les feuilles du carnet sont imprégnées de colorants qui servent de révélateur au contact des agents chimiques (on dit que le papier « vire »). vésicants (ypérite) : rouge neurotoxiques type G (sarin, soman, tabun) : jaune neurotoxiques type A (VX) : vert solution militaire de décontamination : noir gasoil : rose AGY NOR A : A4 G : produit G Y : Ypérite N : Noir O : Orange R : Rouge
43
MULTI-CONTAMINAMÈTRE BÉTA VERSION 2 (MCB2)
Le MCB 2 sert à détecter la radioactivité et les traces de contamination radioactive éventuellement présentes sur les personnes, les surfaces et les matériels. Il permet : ► la levée de doute initiale, sur la présence de radioactivité sur les lieux de l’intervention (à un niveau anormalement supérieur à la radioactivité naturelle ambiante, appelée « bruit de fond ») ► le contrôle de contamination radioactive surfacique (peau, vêtements, EPI, matériel et surface) Le capot de protection doit être retiré avant utilisation. L’appareil doit être placé au plus proche de la surface à contrôler mais sans la toucher. Le contrôle d'une surface se fait en la balayant sans la toucher. Le résultat de la mesure est affiché en coup par seconde (c/s) sur l’écran de lecture et l’émetteur sonore émet un signal d’intensité proportionnelle au niveau de contamination. Lorsque l’utilisateur approche le MCB2 d’une source radioactive de trop forte énergie, l’appareil « sature » et l’affichage « 9999 » clignote. Dans ce cas, l'utilisateur éloigne le MCB2 de la source.
44
APPAREIL PORTATIF DE CONTRÔLE DE CONTAMINATION (AP2C)
C'est l'appareil principal de la détection des toxiques industriels et des agents chimiques de guerre qui pourraient être utilisés dans un cadre terroriste. D'un point de vue technique, l’AP2C sert à détecter la présence de soufre et de phosphore. D'un point de vue opérationnel, l'AP2C permet de mettre en évidence des toxiques industriels (par exemple hydrogène sulfuré ou H2S) et de supposer la présence d’agents chimiques de guerre contaminants, contenant : ► du soufre : ypérite soufrée ► du phosphore : neurotoxiques organophos-phorés de la famille G : * Sarin * Soman * Tabun ► du soufre et du phosphore : neurotoxiques organophosphorés de la famille V (ou A) : VX (appelé aussi A4) Dans son emploi opérationnel, il sert donc à : ► mettre en évidence un produit dangereux possiblement contaminant ► définir une zone de danger vapeur, c'est-à-dire la zone d'exclusion ► contrôler les personnes ayant été en contact des agents chimiques en détectant une éventuelle contamination sur une surface (vêtements, matériels et EPI) ou directement sur la peau Pour détecter ces agents en phase liquide (n’émettant pas de vapeurs), on utilise un accessoire appelé système portatif de prélèvement des produits persistants par évaporation (S4PE), qui chauffe le produit, lequel émet une vapeur dans le nez de l’AP2C. • Cet appareil sert à détecter et à contrôler la présence de toxiques de guerres et toxiques chimiques industriels sous forme de vapeurs, d’aérosols et sous forme de liquide et solide en utilisation avec le S4PE • Sert à détecter les produits : - phosphorés dont les neurotoxiques (Tabum, Soman, Sarin, VX, A4…) - soufrés tels que ypérite - azotés tels que ypérite azoté et gaz industriels (acide cyanhydrique, ammoniac, chlorure de cyanogène) - arséniés tels que certains toxiques de guerre (lewisite, arsine, adamsite)
45
KIT NRBC
Le kit NRBC offre une capacité d'intervention NRBC aux OGC et aux officiers devant armer des VL NRBC de circonstance en termes de : ► protection (EPI) ► détection radiologique et chimique ► intervention au profit de quelques victimes ► décontamination sèche d'urgence