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(4 cards)
la mise en mouvement du milieu intérieur chez les protostomiens
protostomiens : Les Protostomiens sont un vaste groupe d’animaux bilatériens caractérisés, au cours du développement embryonnaire, par le fait que la bouche se forme à partir du blastopore (d’où leur nom : “proto” = premier, “stome” = bouche). Ils présentent une symétrie bilatérale, un développement généralement spiralé, et une segmentation variable selon les lignées. Ce groupe inclut notamment les arthropodes, les annélides et les mollusques.
I. Organisation générale du milieu intérieur chez les Protostomiens
Définition et rôle du milieu intérieur : liquides internes (hémolymphe, sang), fonctions de transport et d’homéostasie.
Diversité des structures internes selon les groupes : présence ou absence de cavité coelomique, hémocoele (arthropodes, mollusques), coelome segmenté (annélides).
II. Les mécanismes de mise en mouvement du milieu intérieur
Systèmes circulatoires ouverts et fermés : comparaison entre les systèmes chez différents protostomiens (ex : insectes vs annélides).
Organes moteurs et dynamique circulatoire : rôle du cœur(s), des contractions musculaires et des mouvements corporels dans la propulsion des fluides.
III. Fonctions et adaptations physiologiques liées à la circulation
Transport des nutriments, gaz et déchets : adaptation des fluides et des pigments respiratoires (ex : hémocyanine, hémoglobine).
Adaptations au mode de vie et au milieu : exemple d’adaptations chez les animaux fouisseurs, aquatiques ou volants (pression, efficacité, régulation).
la cuticule des arthropodes et sens conséquences
I. La cuticule : une structure spécialisée des arthropodes
Composition et organisation : cuticule formée de chitine, protéines et parfois minéralisée (ex : crustacés), divisée en épicuticule, exocuticule et endocuticule.
Mode de formation et croissance : production par l’épiderme, nécessité de la mue (ecdysis) pour permettre la croissance.
II. Fonctions assurées par la cuticule
Protection mécanique et chimique : barrière contre les agressions physiques, les prédateurs, la dessiccation, et les agents pathogènes.
Soutien et locomotion : rôle de squelette externe (exosquelette) permettant l’ancrage des muscles et la transmission des forces.
Fonctions sensorielles et communication : port de récepteurs sensoriels (poils, soies) et implication dans la coloration et la communication (camouflage, signaux).
III. Les conséquences biologiques et évolutives de la cuticule
Contraintes liées à la croissance : nécessité de mues successives, période de vulnérabilité post-mue, coût énergétique élevé.
Diversification et adaptation : rôle dans la conquête de milieux variés (terrestres, aquatiques, aériens), dans la miniaturisation ou l’armure, et dans l’évolution d’une grande diversité morphologique.
La cuticule des arthropodes est une enveloppe externe rigide et non cellulaire, sécrétée par l’épiderme, composée principalement de chitine et de protéines, parfois durcie par des minéraux. Elle forme un exosquelette qui protège l’animal, soutient son corps, limite les pertes d’eau et sert de point d’attache aux muscles. Parce qu’elle ne peut pas grandir, elle impose des mues régulières au cours du développement.
Un arthropode est un animal appartenant à un vaste groupe caractérisé par un corps segmenté, un squelette externe rigide (cuticule), et des appendices articulés (pattes, antennes, pièces buccales). Leur corps est généralement divisé en régions (tête, thorax, abdomen) et ils possèdent un système nerveux centralisé, un système circulatoire ouvert, et une grande diversité de formes et de modes de vie.
métamérie chez les annélides
II. Organisation segmentaire du corps annélidien
Structure interne segmentée : coelome cloisonné, répétition des organes (néphridies, vaisseaux sanguins, ganglions nerveux).
Structure externe : anneaux visibles, paires de soies (chez les polychètes et oligochètes), parapodes chez certains.
III. Conséquences et intérêts fonctionnels de la métamérie
Coordination des mouvements : action musculaire segmentée facilitant le mouvement par ondulation ou péristaltisme.
Modularité évolutive : spécialisation possible de certains segments (céphalisation, reproduction) et adaptation à divers modes de vie.
distribution des métabolites
I. Origine des métabolites et nécessité de leur distribution
Production des métabolites : issus de la digestion (nutriments), de la respiration (O₂ et CO₂), et du métabolisme cellulaire (déchets, hormones).
Besoin de distribution : assurer l’apport aux cellules, l’élimination des déchets et la communication interne (ex : hormones).
II. Les systèmes assurant la distribution des métabolites
Transport passif ou localisé : diffusion simple dans les organismes simples ou petits (ex : cnidaires, plathelminthes).
Transport actif par systèmes circulatoires : systèmes ouverts (ex : arthropodes) et fermés (ex : annélides, vertébrés), rôle du sang ou de l’hémolymphe.
III. Adaptations et régulations de la distribution
Spécialisation des structures : vaisseaux, pompes, pigments respiratoires (hémoglobine, hémocyanine), capillaires.
Régulation en fonction des besoins : ajustement du débit sanguin, échanges selon l’activité (ex : exercice, digestion), contrôles nerveux et hormonaux.
