Particularités du traitement ostéoporotique Flashcards
________% des patients corticodépendants ont une diminution de la DMO à travers le temps
40%
Décris la perte osseuse associée à la prise de corticostéroides
Le taux de perte osseuse se situe à environ 12% pendant la première année, puis 2 à 3% par année. Ceci est du à une augmentation de la résorption osseuse et la diminution de la formation osseuse au long cours. La perte osseuse est rapide (3-6 mois de traitement) et proportionnelle à la dose.
Une dose de _______________ de corticostéroides augmente 5X le risque de fractures
Dose de > 7.5 mg/jour
Comment varie la prise en charge de l’ostéoporose en fonction de l’âge pour un patient sous corticostéroides
Pour un patient de moins de 65 ans, sans facteurs de risque et sans ATCD de fractures on ne traite pas, mais chez un patient de plus de 65 ans il faut absolument une DMO pour voir si le traitement est indiqué
Donc quelles sont les recommandations quant au traitement lié à l’ostéoporose chez les patients corticodépendants par Ostéoporose Canada
Pour un patient avec une DMO supérieure à -2.5, le traitement n’est pas recommandé (SAUF si risque à 10 ans de fracture majeure > 15%). Pour une dose de < 5 mg prednisone par jour, c’est non discutée, puis il n’y a pas d’ajustement du score FRAX recommandé si haute dose de corticostéroides
Pourquoi la DMO n’est pas un indicateur parfait pour les patients corticodépendants
Les problèmes d’architecture de l’os sont non détectés par DMO et le risque de chute est souvent augmenté via myopathie secondaire à la corticothérapie
Quelles sont les recommandations clés de l’American College of rhumatology quant aux corticodépendants
Dès l’initiation d’une dose de ≥ prednisone 2.5 mg pour plus de
3 mois, stratifier le risque de fracture via score FRAX, DMO et
recherche de fracture vertébrales
Assurer d’un apport adéquat en calcium et vitamine D, de la
mise en place d’exercices de mise en charge, d’un arrêt tabagique et d’un apport d’alcool limité
Introduire un traitement pharmacologique pour les patients à
risque modéré, élevé ou très élevé de fracture (recommandation plus forte pour haut et très haut risque)
Est-ce que le score FRAX est ajusté en fonction de la corticothérapie
Oui donc il est important de le mesurer quant on initie une corticothérapie à long terme
En cas d’initiation de traitement ostéoporotique en corticothérapie, quand devrait-elle commencer et quand devrait-elle se finir
Idéalement débuter traitement antirésorptif dans les 3 mois suivant le début de la corticothérapie (meilleur prévention)
Lorsque la corticothérapie se termine, réévaluer le risque du patient selon l’échelle FRAX : si n’est plus dans haut ou très haut risque, possibilité de le cesser (réversibilité rapide)
Est-ce que la prise d’un traitement antirésorptif élimine le risque de fracture en corticothérapie
Pas totalement car l’inflammation de la pathologie augmente le risque indépendamment de la prise de corticostéroides
Quelle sont les premières lignes de traitement ostéoporotique chez les corticodépendants
Il est mieux de favoriser les bisphosphonates mais le dénosumab peut être utilisé malgré l’augmentation rebond de l’incidence de fracture après le traitement. On peut utiliser le tériparatide en première intention seulement en très haut risque de fracture
Peut-on utiliser le romosozumab chez les corticodépendants
Il n’y a pas de données chez cette population, donc peut-être si les toutes les autres options sont contre-indiquées
Quelle est la première étape de la prise en charge d’une fracture chez une femme pré-ménopausée
D’abord exclure cause d’ostéoporose secondaire comme :
- Médicaments à risque de fracture
- Malabsorption
- Ostéomalacie
À quoi ressemble la perte de DMO pendant la grossesse et l’allaitement
Généralement retour à la normale après mais :
- Perte DMO de 3 à 5% pendant grossesse
- Perte DMO de 3 à 10% après 6 mois d’allaitement
Après l’exclusion d’une ostéoporose secondaire chez les femmes pré-ménopausées, un traitement peut être considérer si ___________________
Fracture liée à un traumatisme léger (mais aucun consensus)
Quel est le traitement ostéoporotique de première ligne chez les femmes pré-ménopausées
Les bisphosphonates sont en première ligne malgré leur catégorie C en grossesse (mais les données proviennent du rat)
Est-ce que le raloxifène, le dénosumab et le tériparatide sont des bonnes options chez les femmes pré-ménopausées
Raloxifène
- Contre-indiqué car aggravation possible de la perte osseuse
Dénosumab
- Contre-indiqué en grossesse
- Pas étudié spécifiquement chez cette population, mais avantage possible puisque effet réversible et femmes en âge de procréer
Tériparatide :
- Seulement si fracture à répétition ou très haut risque
Plusieurs maladies osseuses fréquentes chez les patients IRC sont liées à _____________ basse
DMO
Quelle est la première étape de la prise en charge des patients en insuffisance rénale
Essentiel d’exclure une anomalie de l’axe phosphocalcique avant de débuter un traitement. Notamment doser vit D 25(OH), calcium, phosphore, parathormone et phosphate alcaline
Certains cas complexes de patients insuffisants rénaux nécessitent _________________
Un médecin spécialiste, en cas de doute référer une biopsie osseuse peut parfois être nécessaire
Pourquoi les insuffisants rénaux sont plus à risque d’une perte de DMO
La diminution du taux de filtration glomérulaire est responsable (par plusieurs sous-étapes) d’un remodelage osseux et d’une perte de DMO
Nomme deux raisons pouvant expliquer la baisse de DMO chez les patients ayant reçu une chirurgie malabsorptive
Diminution de l’absorption du calcium et de la vitamine D
Perte de poids importante causée par la chirurgie