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Abus > Partie sur les victimes > Flashcards

Partie sur les victimes Flashcards

1
Q

V-F Pour que l’on puisse parler d’agression sexuelle, il doit y avoir trois éléments : un contact physique, de nature sexuelle, sans le consentement de la personne

A

vrai

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2
Q

V-F La majorité des victimes sont agressées par un inconnu

A

Faux, par quelqu’un qu’ils connaissent

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3
Q

V-F Au Québec, on estime qu’un homme sur dix a vécu une agression sexuelle au cours de sa vie

A

Faux 1/6 homme … 1/10 homme avant 18ans

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4
Q

V-F Au Québec, on estime qu’une femme sur cinq a vécu une agression sexuelle au cours de sa vie

A

Faux, 1/3 femme … 1/5 femme avant 18ans

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5
Q

V-F La moitié des enfants agressés sexuellement dévoilent les faits 6 mois ou moins après l’agression

A

Faux, c’est 5 ans après l’agression sexuelle que la moitié des enfants dévoilent

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6
Q

V-F Le harcèlement sexuel constitue un crime selon le Code criminel canadien pouvant entraîner jusqu’à 2 ans de prison

A

Faux, le harcèlement sexuel n’est pas un article du Code criminel canadien

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7
Q

V-F Au Québec, seul les professionnels ont l’obligation légale de signaler à la DPJ un cas d’agression sexuelle

A

Faux, tous majeurs à l’obligation de signaler s’il pense qu’un enfant est victime d’agression sexuelle

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8
Q

V-F À l’UQAM, la politique numéro 16 contre le harcèlement sexuel ne permet pas à un étudiant et un enseignant d’avoir une relation sexuelle

A

Faux, ils le peuvent si les deux le consentent.

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9
Q

V-F Un enfant qui se masturbe est un indice qu’il pourrait avoir vécu une agression sexuelle

A

Faux, la masturbation est un comportement faisant parti du développement sexuel de l’enfant

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10
Q

V-F Les allégations d’agression sexuelle faites par les enfants se révèlent plus souvent qu’autrement fausses

A

Faux, elles sont rarement fausses peu importe l’âge

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11
Q

V-F Les enfants qui modifient leur version des faits de l’agression sexuelle ont probablement menti la première fois, ce qui entraîne de fausses allégations

A

Faux

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12
Q

V-F Les enquêtes actuelles indiquent qu’environ 10% des agressions sexuelles sont dénoncées annuellement aux services de police

A

Vrai

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13
Q

V-F Les séquelles des agressions sexuelles sont différentes d’une personne à l’autre, mais le stress post-traumatique est présent chez presque toutes les victimes

A

Faux, le stress post-traumatique n’est pas présent chez toutes les victimes, mais les séquelles sont différentes pour chacuns

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14
Q

V-F Les enfants vivant avec un handicap physique ou une déficience intellectuelle sont plus à risque d’être victimes d’agression sexuelle que les autres enfants

A

Vrai, 2-6% ont plus de risque

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15
Q

V-F Le fait qu’un enfant a été agressé sexuellement augmente les risques qu’il soit de nouveau victime d’agression sexuelle au cours de sa vie

A

Vrai, c’est un facteur de risque

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16
Q

V-F L’examen médical permet rarement de détecter une preuve physique qui confirmerait que la personne ait réellement subi une agression sexuelle

A

Vrai

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17
Q

V-F La majorité des agressions sexuelles sont commises sur des personnes qui ont moins de 18 ans

A

Vrai, 1/3 avant 12 ans, 1/3 à l’adolescence, 1/3 à l’âge adulte

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18
Q

V-F Les personnes LGBT sont plus susceptibles de subir de la violence conjugale

A

Vrai

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19
Q

V-F Il a été démontré que les interventions de groupe pour les victimes d’agression sexuelle sont plus efficaces que les interventions individuelles, car elles permettent de briser l’isolement

A

Faux, pas nécessairement

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20
Q

Quelles sont les 4 types de définition de violences sexuelles ?

A

Politique, légale, clinique et recherche.

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21
Q

Quelle est la définition politique de l’agression sexuelle politique ?

A

Geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, sans consentement.

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22
Q

Quelle est la définition de l’agression sexuelle clinique ?

A

Toute geste posé par une personne donnant ou recherchant une stimulation sexuelle non appropriée quant à l’âge et au développement de l’enfant ou l’adolescent, portant ainsi atteinte à son intégrité corporelle ou psychique, alors que l’abuseur a un lien de consanguinité avec la victime ou qu’il est en position de responsabilité, d’autorité ou de domination avec elle

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23
Q

Quelle est la définition du harcèlement sexuel ?

A

Un comportement à caractère sexuel non désiré, qui se manifeste de façon répétée et qui a des conséquences néfastes sur la victime

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24
Q

Quelle est la définition de la coercition sexuelle ?

A

Recours à la force afin d’avoir des relations sexuelles non-désirées

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25
Q

Quelle est la définition légale de l’exploitation sexuelle ?

A

Toute personne qui commet des infractions de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels lorsqu’elle est en situation d’autorité ou de confiance vav un adolescent de 16-17 ans ou lorsque l’adolescent est en situation de dépendance.

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26
Q

Selon le Code criminel quels sont les types d’infraction sexuelle sur les mineurs ?

A

Exhibitionnisme, contact sexuel, incitation à des contacts sexuels, exploitation sexuelle, inceste

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27
Q

Quels sont les 3 niveaux d’agression sexuelle selon le Code criminel ?

A

Simple, armée et grave

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28
Q

Quels sont les 3 changements majeurs légaux arrivé en 1983 ?

A

On ne parle plus de viol mais d’agression sexuelle, reconnaissance de l’agression sexuelle entre conjoint, les femmes et les hommes peuvent perpétrer une agression sexuelle

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29
Q

Quels sont les autres changements légaux en lien avec l’agression sexuelle ayant eu lieu après 1983 ?

A

Le passé sexuel des victimes est inadmissible comme preuve et la corroboration et la plainte spontanée ne sont plus nécessaire

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30
Q

Que signifie consentement sexuel ?

A

C’est l’accord qu’une personne donne lors du moment de participer à une activité sexuelle. Il faut que ce soit donné de façon volontaire par les paroles, les comportements ou les deux

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31
Q

Consentement est invalide dans quels cas ?

A

l’âge, la situation d’autorité ou de confiance, la situation de dépendance, les facultés affaiblies et les ITSS non dévoilées

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32
Q

V-F à partir de 16 ans, il est possible de donner son consentement en situation d’autorité, de dépendance ou d’exploitation

A

Faux, c’est à partir de 18 ans

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33
Q

Quelles sont les âges de consentement ?

A

12-13 ans -2 ans, 14-15 ans -5ans et 16 ans

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34
Q

Qu’est ce que fait un facteur de risque en ag ?

A

Elle augmente la probabilité d’être une victime sans en être la cause

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35
Q

Quel est le seul et unique facteur qui explique la victimisation sexuelle ?

A

La présence/contact d’une personne commettant des agressions sexuelles

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36
Q

Quels sont les facteurs de risque individuels chez les -18 ans ?

A

Fille, 6-11 ans intrafamiliale, 12-17 ans extrafamiliale, avoir vécu d’autres mauvais traitements dans le passé, besoins particuliers, isolement/vulnérabilité

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37
Q

Quels sont les facteurs de risque individuels chez les adultes ?

A

Femme, jeune adulte, avoir déjà vécu une agression sexuelle, avoir vécu d’autres mauvais traitements durant l’enfance, drogue et alcool

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38
Q

Quels sont les facteurs de risque relationnels chez les -18 ans ?

A

Faible supervision parentale, drogue et alcool des parents, santé mentale des parents, conflits familiaux importants, présence d’un beau-père, histoire d’agression sexuelle durant l’enfance chez la mère

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39
Q

Quels sont les facteurs de risque relationnels chez les adultes ?

A

Travailler dans l’industrie du sexe, avoir de nombreux partenaires sexuels, avoir un partenaire de même genre pour la violence conjugale

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40
Q

Quels sont les facteurs de risque communautaires et sociaux ?

A

Tolérance face à l’agression sexuelle, faible sanction légale, hypersexualisation des jeune, normes traditionnelles en rôle de genre, idéologie des droits sexuels dominants de l’homme sur ceux de la femme.

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41
Q

V-F 10% des enfants victimes d’agression sexuelle auraient une mère qui a également été victime

A

Faux, 50%

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42
Q

Quelles sont les conséquences de l’agression sexuelle à l’âge adulte au plan psychosocial ?

A

faible estime de soi, symptômes de dépression et idéations suicidaires, consommation abusive d’alcool et de drogue, anxiété, trouble somatiques, troubles alimentaires, troubles de conduites, consultation accrue des services de santé, difficultés au plan social, troubles de la personnalité, symptômes de stress post-traumatique, symptômes de dissociation, revictimisation

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43
Q

Quels sont les conséquences de l’agression sexuelle à l’âge adulte au plan sexuel ?

A

Comportements sexuels à risque, échanges de rapports sexuels contre alcool/drogue, dysfonctions sexuelles, évitement de la sexualité et compulsion sexuelle

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44
Q

Quels sont les symptômes du stress post-traumatique selon le DSM-V ?

A

exposition ou menace, symptômes intrusifs, évitement, altération négatives des cognitions et de l’humeur, vigilance et réactivité, depuis au moins 1 mois, détresse et dysfonctionnement.

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45
Q

V-F le critère exposition ou menace inclut exposition directe, être témoin, apprendre qu’un membre de la famille ou un proche a vécu, être exposé de manière répétée ou extrême aux détails aversifs d’un événement traumatique

A

Vrai

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46
Q

Qu’est-ce que le trauma vicariant ?

A

burnout des cliniciens travaillant avec les personnes traumatisées

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47
Q

Quels sont les symptômes possibles du trauma vicatiant ?

A

pensée intrusive, cauchemars, émotions négatives liées au trauma, vigilance

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48
Q

Quelles sont les conséquences possibles du trauma vicariant ?

A

diminution de l’estime de soi, cauchemars, abus d’alcool, comportements autodestructeurs, remise en question existentielle, perte de buts, isolement, diminution de l’intérêt sexuel, surprotection des proches

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49
Q

Quelles sont les conséquences de l’agression sexuelle à l’enfance et l’adolescence au plan psychosocial ?

A

atteinte au plan de l’estime de soi, problèmes intériorisés (anxiété, dépression), problèmes extériorisés (agressivité, crises de colère), problèmes scolaires, symptômes de stress post-traumatique, dissociation, difficultés liées à la régulation émotionnelle, fugue et acte de délinquance

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50
Q

Quelles sont les conséquences de l’agression sexuelle à l’enfance et à l’adolescence au plan sexuel ?

A

comportements sexualisés, inappropriés, activités sexuelles précoces et plus de partenaires sexuels, grossesse à l’adolescence

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51
Q

Quelles sont les 4 dynamiques traumgéniques de Finkelhor et Browne ?

A

Stigmatisation, trahison, impuissance et sexualisation traumtisante

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52
Q

Qu’est-ce que les 4 dynamiques traumagéniques peuvent modifier ?

A

La perception cognitive ou émotive du monde de la victime et cela cause un traumatisme en faussant son concept de soi, sa vision du monde et ses capacités affectives

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53
Q

Qu’est-ce que la stigmatisation ?

A

les connotations négatives associées à l’agression sexuelle sont incorporées à l’image de soi de la victime

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54
Q

Quelles sont les dynamiques de la stigmatisation

A

blâme, dénigrement, imposition du silence, forte réaction suite au dévoilement de la victime, victime étiquetée

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55
Q

Quelles sont les conséquences psychologiques de la stigmatisation ?

A

honte, culpabilité, perte d’estime de soi, impression d’être différente

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56
Q

Quelles sont les manifestations comportementales de la stigmatisation ?

A

isolement, abus de substance, activités criminelles, comportements d’automutilation ou suicidaires

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57
Q

Quelle est la définition de la dynamique trahison

A

Se rend compte que quelqu’un sur qui elle était dépendante et en qui elle avait confiance lui à causé du mal

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58
Q

Quelles sont les dynamiques de la trahison ?

A

manipulation de la confiance et de la vulnérabilité, manque de soutien et de protection, bien-être de la victime négligé

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59
Q

Quelles sont les conséquences psychologiques de la trahison ?

A

deuil, dépression, dépendance excessive, capacité de jugement altérée, méfiance, colère, hostilité

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60
Q

Quelles sont les manifestations comportementales de la trahison ?

A

Vulnérabilité à la revictimisation, surdépendance, inconfort dans les relations interpersonnelles, isolation, dépression, comportements agressifs, délinquance

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61
Q

Quelle est la définition de la dynamique l’impuissance ?

A

Processus à travers duquel la volonté et les désirs de la victimes ne sont pas respectés

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62
Q

Quelles sont les dynamiques de l’impuissance ?

A

perte de contrôle sur son corps, présence d’abus physique ou de menace de violence, incapacité de faire cesser les agressions, réactions non-soutenante de l’entourage

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63
Q

Quelles sont les conséquences psychologiques de l’impuissance ?

A

Anxiété, peur, diminution du sentiment d’efficacité, perception de soi comme une victime, besoin de contrôle

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64
Q

Quelles sont les manifestations comportementales de l’impuissance ?

A

Cauchemars, phobies, hypervigilance, plaintes somatiques, dépression, dissociation, comportements suicidaires, incapacité de faire face aux situations difficiles, comportements agressifs, délinquance, comportements abusifs envers les autres

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65
Q

Quelle est la définition de la dynamique sexualisation traumatisante ?

A

Les sentiments et attitudes sexuels de la victime se développent de façon inappropriée dans le cadre d’une agression sexuelle

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66
Q

Quelles sont les dynamiques de la sexualisation traumatisante ?

A

Récompensé ou puni pour des comportements sexuels, transmission d’idées fausses

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67
Q

Quelles sont les conséquences psychologiques de la sexualisation traumatisante ?

A

peur, dégoût, culpabilité, confusion au sujet des normes et des fonctions associées aux relations sexuelles

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68
Q

Quelles sont les manifestations comportementales de la sexualisation traumatisante ?

A

Conduites sexuelles inadaptées pour l’âge, comportements sexuels compulsifs, aversion ou évitement de la sexualité

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69
Q

Quels facteurs liés à l’agression sexuelle peuvent influencer les symptômes ?

A

durée et sévérité de l’agression, relation avec l’agresseur, utilisation de la force - de menace, mauvais traitements concomitants

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70
Q

Quels facteurs familiaux et relationnels peuvent influencer les symptômes après l’agression sexuelle ?

A

Le contexte familiam, le soutien de la famille, le soutien de membres extérieurs à la famille

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71
Q

Quels sont les facteurs personnels pouvant influencer les symptômes suite à l’agression sexuelle ?

A

Sexe, âge, stratégies d’adaptation, attribution du blâme, perception de contrôle, capacité d’être résilient

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72
Q

Quels sont les différents facteurs pouvant influencer les symptômes suite à l’agression sexuelle ?

A

facteurs liés à l’agression sexuelle, facteurs familiaux et relationnels, facteurs personnels, événements suivant le dévoilement, contexte social

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73
Q

Quels sont les 2 particularités des agressions sexuelles chez les garçons ?

A

Il y a plus de gestes sévères et c’est plus souvent par des personnes mineures

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74
Q

V-F Tous les facteurs liés aux agressions sexuelles sont modifiables

A

Faux, ils le sont tous sauf les facteurs liés à l’agression sexuelle

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75
Q

Quelles sont les différences des conséquences des agressions sexuelles chez les garçons ?

A

Moins de symptômes de stress post-traumatique, plus de problème extériorisés

76
Q

Qu’est-ce que la polyvictimisation et quel pourcentage des victimes cela touche ?

A

Avoir vécu plusieurs types différents de victimisation et 50%

77
Q

V-F la polyvictimisation est associé à davantage de symptômes ?

A

Vrai

78
Q

Quelle est la définition de la violence conjugale selon la prise de contrôle ?

A

c’est une série d’actes répétitifs se produisant en courbe ascendante. Cela comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi qu’économique. C’est un moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle.

79
Q

Qu’est-ce que la violence conjugale situationnelle ?

A

ça survient lors de conflits ou de différends ponctuels entre deux partenaires et résulterait d’une réponse inadaptée au stress, à l’exaspération et à la colère issus de conflits dans le couple Elle peut être mineure ou sévère, isolée ou fréquente.

80
Q

Quelles sont les exemples de violence psychologique conjugale que tu peux me donner ?

A

Dévaloriser, rabaisser, insulter, dénigrer, humilier, faire du chantage, faire des menaces (suicide), isolement social, contrôle relationnel, contrôle excessif, violence envers les objets ou les animaux

81
Q

Quelle est la forme de violence conjugale la plus répandue et quelle est sa particularité ?

A

La psychologique, mais c’est aussi la moins reconnue

82
Q

Quelles sont les exemples de la violence conjugale physique que tu peux me donner ?

A

Coups, gifles, tirer les cheveux, bousculades, brûlures, morsures, étranglement, exercer une contrainte physique, lancer un objet vers l’autre, utiliser une arme, homicide

83
Q

Quelle est la particularité de la violence physique en violence conjugale ?

A

Les blessures peuvent être déguisées en accidents

84
Q

V-F La violence est un comportement verbal seulement

A

Faux, cela peut être verbal ou non verbal par exemple ignorer

85
Q

Quelles sont les exemples de violence sexuelle de la violence conjugale que tu peux me donner ?

A

Attouchement sexuels, agressions sexuelles, imposition d’actes dégradants, pratiques sexuelles non désirées, visionnement ou diffusion de matériel pornographique contre son gré, prostitution contre son gré, dénigrement sexuel, transmission volontaire ou négligence d’ITSS, coercition reproductive

86
Q

Quelle est la forme de violence conjugale la moins dénoncée ?

A

La violence sexuelle qui s’accompagne d’ailleurs souvent d’autres formes

87
Q

Quelles sont les exemples de violence conjugale économique que tu peux me donner ?

A

Contrôle et surveillance des activités économiques, privation ou contrôle des ressources financières et matérielles, création d’une dépendance financière, dépense excessive qui met en péril le budget familiale

88
Q

Quelle est la particularité de la violence économique ?

A

Elle est peu connu et peut être exercée même si la victime a un emploi

89
Q

Quelles sont les tactiques utilisées afin d’exercer de la violence sexuelle ?

A

La force, la manipulation, la pression, l’alcool, la drogue

90
Q

V-F Les femmes rapportent plus d’actes de violence conjugale que les hommes

A

Faux, c’est autant, mais les femmes rapportent en vivre de manière plus chronique et sévère

91
Q

Selon des chercheurs québécois quel est le pourcentage de couple adulte ayant subi au moins un acte de violence psychologique dans l’année précédente ?

A

80%

92
Q

Selon l’ESG, quel est le pourcentage de Canadien disant avoir vécu de la violence physique et/ou sexuelle par un conjoint ou ex-conjoint dans les 5 dernières années ?

A

4%

93
Q

Quels sont les 4 étaptes du cycle de la violence ?

A

La tension, l’agression, la justification et le reconciliation

94
Q

Pour ce qui est de l’étape de la tension dans le cycle de la violence qu’est-ce que l’agresseur et la victime vivent ?

A

L’agresseur a des excès de colère, menace l’autre du regard, fait peser de lourd silence. La victime se sent inquiète, tente d’améliorer le climat et fait attention à ses gestes et paroles

95
Q

Pour ce qui est de l’étape agression du cycle de la violence qu’est-ce que l’agresseur et la victime vivent ?

A

L’agresseur violence l’autre sur les plan psychologiques, physiques, sexuel ou économique. La victime se sent humiliée, triste, dans une situation injuste

96
Q

Pour ce qui est de l’étape de la justification dans le cycle de la violence qu’est-ce que l’agresseur et la victime vivent ?

A

l’agresseur trouve des excuses et peut mettre la faute sur la victime.
la victime tente de comprendre les explications, l’aide à changer, doute de ses propres perceptions et se sent responsable de la situation

97
Q

Pour ce qui est de l’étape de la reconciliation du cycle de la violence qu’est-ce que l’agresseur et la victime vivent ?

A

L’agresseur demande pardon, parle de thérapie ou de suicide. La victime lui donne une chance, apporte son aide, constate ses efforts, change ses propres habitudes.

98
Q

Pourquoi les personnes qui subissent de la violence reste avec leur partenaire ?

A

peur des représailles : manque de confiance envers le système judiciaire, isolement social : manque de connaissance quant aux ressources d’aide, peur du jugement, espoir constant que l’autre va changer

99
Q

V-F Il est impossible que des personnes ayant des chicanes impliquant des comportements violents ne soient pas dans une dynamique de violence

A

Faux

100
Q

V-F les femmes sont plus susceptible de vivre de la violence comme une prise de contrôle

A

Vrai

101
Q

Qu’est-ce que les sexologues peuvent faire pour contrer la violence conjugale ?

A

valoriser les relations amoureuses saines et égalitaires, promouvoir de saines habiletés de communication et de gestion de conflits, contrer l’isolement, diffuser les ressources d’aide

102
Q

Pour ce qui est de l’adolescence, quel est le pourcentage des jeunes ayant vécu de la violence dans une relation amoureuse dans la dernière année ?

A

58%

103
Q

Quelles sont les sources de conflits les plus fréquemment rapportées par les jeunes ?

A

Contrôle et jalousie, contacts et activités, besoins et attentes, habitudes de consommation

104
Q

Quelles sont les étapes de la pyramide de résolution de conflit de bas en haut ?

A

Compromis, évitement, réactivité, séparation, domination, soumission

105
Q

V-F les lesbiennes sont autant a risque que la population en générale pour ce qui est la violence conjugale

A

Vrai

106
Q

V-F les gais et bisexuels sont autant a risque que la population en générale pour ce qui est la violence conjugale

A

Faux, ils sont plus à risque

107
Q

V-F en milieu universitaire les LGBT seraient plus à risque de violence conjugale

A

Vrai

108
Q

Quels sont les facteurs pouvant expliquer que les personnes LGBT sont plus vulnérables à la violence dans les relations intimes ?

A

Isolement social (partenaire souvent la principale source de soutien), pressions sociales (désir de bien faire paraître la communauté), homonégativité intériorisée (honte par rapport à l’orientation), contrôle hétérosexiste plus ado (menace de révéler l’orientation sexuelle), présence VIH plus adulte, manque de modèle LGBT, ressources insuffisantes

109
Q

V-F la trajectoire typique de services pour les enfants est moins linéaire que pour les adultes

A

Faux, c’est le contraire

110
Q

Quelle est la trajectoire typique de services lors de dévoilement d’une agression sexuelle ?

A

le dévoilement, l’investigation policière, évaluation DPJ, intervention médicale, services psychosociaux, parcours socio-judiciaire

111
Q

Dans le dévoilement quelles sont les 2 facteurs influençants ?

A

Barrières et déclencheurs

112
Q

Dans l’investigation policière quelle est l’élément spécifique aux mineurs ?

A

Guide NICHD

113
Q

Qu’est-ce qui est spécifique à l’évaluation DPJ ?

A

Entente multi-sectorielle

114
Q

Que comprend l’intervention médicale ?

A

l’examen médico-social et la trousse médico-légale

115
Q

Quels sont les services psychosociaux lors d’un dévoilement ?

A

Traitement, organisme, aide financière (IVAC)

116
Q

Quel organisme est lié au parcours socio-judiciaire ?

A

CAVAC

117
Q

V-F Le dévoilement est la responsabilité de la victime

A

Faux, c’est un devoir collectif de créer une société qui favorise le dévoilement des AS

118
Q

Pourquoi il est important de dévoiler l’agression sexuelle ?

A

pour mettre fin à la situation abusive et recevoir du soutien et des services

119
Q

Quelles sont les pourcentages des femmes et des hommes n’ayant jamais dévoilée l’agression sexuelle ?

A

femme 15% et homme 34%

120
Q

Quelles sont les barrières individuelles liées au dévoilement ?

A

Internalisation du blâme envers la victime (honte, culpabilité, impression d’être différente, être brisée), mécanismes de protection (souvenir refoulé, consommation, dissociation, perte de confiance en autrui), immaturité du développement au moment de l’agression sexuelle (manque de connaissances liées à la sexualité, confusion, difficulté de langage)

121
Q

Quelles sont les barrières relationnelles liées au dévoilement ?

A

Violence et dysfonctionnement dans la famille, dynamiques de pouvoir, conscience de l’impact de dévoiler, réseau social pauvre

122
Q

Quels sont les exemples de violence et dysfonctionnement familiale

A

sentiment de ne pas être en sécurité, protection des autres, blâme envers la victime

123
Q

Quels sont les exemples de la dynamique de pouvoir

A

manipulation et menaces de l’agresseur, loi du silence dans la famille, complexité de la relation avec l’agresseur

124
Q

Quels sont les exemples de conscience de l’impact de dévoiler ?

A

peur de la réaction des autres, peur des conséquences, peur de l’implication des autorités

125
Q

Quels sont les exemples de réseau social pauvre ?

A

Personne à qui dévoiler, personne n’ayant les capacités d’offrir de l’aide et le soutien nécessaire

126
Q

Quels sont les barrières socio-culturelles liées au dévoilement ?

A

Stigmatisation, sexualité=tabou, manque de services disponibles, culture/période historique

127
Q

Quels sont les exemples de la stigmatisation en lien avec les barrières socio-culturelles ?

A

Peur d’être étiqueté comme une victime, crainte des réponses homophobes, enjeux entourant l’homosexualité pour les garçons agressés par un homme

128
Q

Quels sont les exemples de sexualité=tabou en lien avec les barrières socio-culturelles ?

A

manque de connaissances sur la sexualité en général, n’est pas un sujet de discussion

129
Q

Quels sont les exemples de manque de services disponibles dans les barrières socio-culturelles ?

A

pas assez d’éducation populaire, de campagnes de sensibilisation et de ressources d’aide

130
Q

Quels sont les exemples de culture/période historique des barrières socio-économique ?

A

invisibilité des agressions sexuelles dans la société au moment de l’agression sexuelle

131
Q

Quels sont les éléments déclencheurs du dévoilement ?

A

Motivations intérieures (ressentir le besoin de dévoiler, prendre conscience de la situation d’AS, vouloir mettre fin à, besoin d’aide), initié par un proche ou un contexte propice (question posée directement, confidences mutuelles, après un programme ou un émission de télévision, sentiment de sécurité) et influencé par l’extérieur (dévoilement d’une autre victime, témoignage de l’agresseur, indice physique)

132
Q

Comment réagir à un dévoilement de mineur ?

A

écouter (ne pas questionner trop précisément), respecter, encourager,, confidentialité (ne pas promettre de garder le secret, garder l’information dévoilée entre professionnels), prendre en note (noter ce que l’enfant dit dés que possible) et signaler (à la DPJ de la région où l’enfant vit)

133
Q

Comment réagir au dévoilement d’adulte ?

A

écouter, respecter, encourager, confidentialité (lui promettre de garder l’information confidentielle, sauf si la sécurité de certaines personnes est compromise), besoins (amener à identifier besoins immédiats), ressources

134
Q

Quels sont les 2 objectifs des interventions offerts aux victimes ?

A

Réduire les symptômes associés à la violence sexuelle et favoriser un état fonctionnel

135
Q

Donne moi un exemple de ce que la thérapie cognitivo-comportementale pour les victimes peut faire

A

Diminuer les symptômes via l’enseignement de stratégies d’adaptation efficace

136
Q

Donne moi un exemple de ce que la thérapie axée sur les émotions peut faire

A

Amener la victime à approfondir sa compréhension de son expérience émotionnelle et des actions qui en découlent

137
Q

Donne moi un exemple de thérapie psychodynamique

A

rendre conscient ce qui était inconscient à la victime en explorant la signification donnée au trauma

138
Q

Donne moi un exemple d’intervention basée sur le modèle féministe

A

accompagner les femmes survivantes d’AS à reprendre le pouvoir sur leur vie en mettant l’accent sur l’action et la conscience

139
Q

V-F Il n’est as important de procéder à l’évaluation des besoins de la victime avant de débuter l’intervention

A

faux

140
Q

Qu’est-ce que l’évaluation des besoins de la victime inclus ?

A

Parcours de vie, description de la violence sexuelle subie, autres traumas interpersonnels vécus par la personne, symptômes associés à la situation de violence sexuelle, facteurs pouvant moduler les symptômes

141
Q

Quels sont les méthodes d’évaluation de besoin des victimes ?

A

Outils standardisés, entrevue, observation

142
Q

Quelles sont les particularités de la thérapie cognitivo-comportementale axée sur le trauma ?

A

modèle structuré selon des composantes spécifiques tout en offrant une flexibilité, accent sur les compétences et les forces de l’enfant, parent non-agresseur positionné comme agent actif du changement

143
Q

Quelles sont les composantes de la TF-CBT ?

A

(PRACTICE) Psychoéducation et pratiques parentales, habiletés de relaxation, gestions des émotions, reconnaissances et restructurations des pensées, expositions graduelles au souvenir du trauma, désensibilisation relative aux souvenirs liés au trauma, session dyadique, éducation sexuelle et élaboration de stratégies d’adaptation et d’habiletés de protection

144
Q

Qu’est-ce que veut dire TC-CBT ?

A

thérapie cognitivo-comportementale axée sur le trauma

145
Q

Que veut dire CALACS ?

A

Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel

146
Q

Quel est le but et l’approche des CALACS ?

A

Soutenir les femmes et les adolescentes victimes d’agression sexuelle et approche féministe

147
Q

Quels sont les 3 volets d’action des CALACS ?

A

Aide directe, prévention et sensibilisation, lutte et défense des droits

148
Q

Qu’est-ce que le CRIPHASE ?

A

centre de ressources et d’intervention pour hommes abusés sexuellement dans leur enfance

149
Q

Qu’est-ce que le CRIPHASE offre ?

A

intervention individuelle, groupe de soutien

150
Q

Qu’est-ce que l’IVAC ?

A

Indemnisation des victimes d’actes criminels

151
Q

V-F L’IVAC est dépendant du système judiciaire

A

Faux

152
Q

Qu’elles est le parcours socio-judiciaire possible lorsque l’accusé est déclaré coupable ?

A

plainte à la police, enquête policière, dénonciation, comparution de l’accusé, plaidoyer de culpabilité, peine

153
Q

Qu’est-ce qui se passe si un plaidoyer est non-coupable ?

A

enquête préliminaire, procès, verdict et il y a acquittement ou culpabilité avec peine

154
Q

Lors d’investigation policière qui dirige les entrevues ?

A

Police et intervenant de la DPJ

155
Q

Quel est le but de l’investigation policière ?

A

Évaluer si l’agression sexuelle est fondée ou non

156
Q

Quels sont les défis auxquels les services policiers font face ?

A

La mémoire, la suggestibilité, le développement

157
Q

Qu’est-ce que la mémoire ?

A

Un processus reconstructif plutôt qu’une reproduction de la réalité

158
Q

V-F Les enfants ont de la difficulté à gérer les informations, les souvenirs à retenir

A

Vrai

159
Q

Quelles sont les notions liées à la mémoire ?

A

Encodage (enregistrement au moment de l’événement), entreposage (conservation de l’information dans la mémoire), rappel (façon d’accéder aux souvenirs de manière spontanée)

160
Q

Qu’est-ce que la suggestibilité ?

A

C’est le degré auquel les individus reçoivent, acceptent et incorporent dans leur mémoire des informations données après l’événement vécu

161
Q

V-F Les enfants ne sont pas vulnérables à la suggestibilité

A

Faux, ils le sont particulièrement

162
Q

Quels sont les facteurs influençant la suggestibilité ?

A

le type de questions posées et le style de l’interviewer

163
Q

V-F les questions posées lors d’investigation policière devraient être plus ouvertes que possible

A

vrai

164
Q

Quels sont les défis lié au développement lors d’investigation policière ?

A

devoir adapter son style en entrevue et l’interprétation des réponses, stade de développement lié au taux de dévoilement et quantité de détail complexité et cohérence, habiletés cognitive langagière et socio-affective, compréhension des questions posées

165
Q

V-F les interventions médicales après une agression sexuelle est un champ d’expertise de plus en plus reconnu en médecine ?

A

vrai

166
Q

V-F les interventions médicales se font dans des centres désignés

A

Vrai

167
Q

V-F Le rôle d’un médecin est de confirmer s’il y a eu ou non une agression sexuelle

A

faux

168
Q

V-F la majorité des examens médicaux des victimes révèle des signes physiques d’agression sexuelle

A

faux

169
Q

Pourquoi faire une intervention médicolégale ?

A

temps écoulé depuis le dernier épisode d’agression sexuelle (5j- intervention médicolégale, 6j+ intervention médicale habituelle), symptômes de la victime (ex.: perte vaginale), désir de porter plainte

170
Q

V-F il est utile de faire la trousse médicolégale 6j après l’agression sexuelle

A

faux, 5jours ou moins

171
Q

Qu’est-ce que la trousse médicolégale contient-elle ?

A

des formulaires pour recueillir les informations pertinentes liées au récit de l’AS, à l’examen médical, aux tests et prélèvements effectués

172
Q

Où sont analysés les prélèvements des trousses médicolégales ?

A

au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale du Québec

173
Q

V-F la trousse médicolégale est fait sur toutes les victimes

A

faux, seulement sur celle voulant porter plainte

174
Q

V-F La victime à 14 jours après les prélèvements de la trousse médicolégale pour décider de porter plainte ou non

A

vrai

175
Q

V-F la trousse médicolégale se fait à l’urgence

A

vrai

176
Q

À quoi ressemble l’examen médicale pour les adolescentes et adultes victimes d’agression sexuelle ?

A

Examen des organes génitaux externes et internes, utilisation du speculum si nécessaire, test de grossesse, dépistage d’ITSS

177
Q

V-F La perforation de l’hymen est un signe spécifique d’un contact sexuel

A

faux

178
Q

Quels sont les 2 signes réellement spécifiques à un contact sexuel ?

A

Grossesse et spermatozoïdes dans les prélèvements effectués sur le corps de la victime

179
Q

V-F dans moins de 5% des cas enfants victimes d’agression sexuelle des signes spécifiques servent de preuves corroborant les verbalisations

A

Vrai

180
Q

V-F L’examen médical est important pour rassurer l’intégrité physique et identifier ses besoins d’interventions

A

Vrai

181
Q

Selon les critères du DSM-V, de quelle manière une personne peut être exposée à un événement traumatique?

A

Être soi-même victime, apprendre qu’un proche a vécu un évènement, être témoin, être exposé à des récits traumatiques dans le cadre de son travail

182
Q

Quels ont été les changements lors de la réforme sur les infractions sexuelles dans les années 1980?

A

AS possibles en contexte de conjugalité, plus besoin de corroborations (ex. témoin ou preuves physique), plainte plus besoin d’être spontanée, en cours on ne peut pas questionner la victime sur son passé sexuel, avant on parlait de viol ou attentat à la pudeur et maintenant AS (3 niveaux), les hommes et les femmes peuvent être victimes ou commettre des AS

183
Q

Quelles sont les dynamiques traumagéniques du modèle de Finkelhor et Browne?

A

Stigmatisation, trahison, sexualisation traumatisante, impuissance

184
Q

Quels sont les critères pour qu’un consentement sexuel soit valide au Canada?

A

Âge, état de conscience, pas dans un contexte rel. de pouvoir (mineurs et certains professionnels quand adultes), donné au moment des RS de façon enthousiaste, ne peut pas être donné à l’avance ou par un tiers

185
Q

Quelles sont les 4 étapes du cycle de la violence conjugale?

A

Tension, agression, justification, lune de miel

186
Q

Qu’est-ce que la théorie de la symétrie de la violence?

A

La violence n’aurait pas de genre.

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