Pathologie du système respiratoire (Guillaume St-Jean) Flashcards
Dr. Guillaume St-Jean (122 cards)
Vrai ou faux: Dans la portion de conduction (cavités nasales, nasopharynx, larynx, trachée, bronches, bronchioles exceptés bronchioles respiratoires), la clairance mucociliaire est le principal mécanisme de défense pour éliminer les particules.
VRAI
Quelle est la région pulmonaire la plus vulnérable aux infections aérogènes?
La jonction bronchiolo-alvéolaire
Décrire les deux types de macrophages pulmonaires.
- Macrophage alvéolaire pulmonaire (MAP): Le # 1 dans la défense des alvéoles, par de la phagocytose des bactéries inhalées sans créer de réaction inflammatoire.
- Macrophage intravasculaire pulmonaire (MIP): Par la phagocytose, protège les poumons contre les pathogènes hématogènes.
Énumérer les facteurs antimicrobiens présents dans les liquides respiratoires ainsi que leur rôle respectif.
IgA: blocage de l’attachement bactérien
IgG, C3b (complément): Opsonisation
B-défensines, complément, lysozyme, lactoferrine (immunité innée): dommages directs aux agents infectieux
Nommer deux types de causes pouvant diminuer l’efficacité des mécanismes de défense du système respiratoire et expliquer en gros comment.
1) Infections virales : prédispose les animaux aux pneumonies bactériennes en diminuant l’efficacité de la clairance mucociliaire et/ou des macrophages alvéolaires pulmonaires.
2) Gaz ( NH3, H2S) et polluants : Déjoue la clairance mucociliaire
L’épithélium cilié tapissant la portion de conduction proximale est fortement sensible aux divers agressuers (virus, gaz) qui causent de la nécrose. Décrire ce qui se produit dépendament de l’atteinte de la membrane basale et de surinfection bactérienne.
1) Érosion (membrane basale préservée) et pas de surinfection bactérienne = réaction inflammatoire légère (neutrophilique) et régénération de l’épithélium.
2) Ulcère ( perte de la membrane basale) et surinfection bactérienne = réaction inflammatoire plus intense (purulente à fibrinonécrotique et/ou hémorragique) et réparation par cicatrisation.
Concernant la bronchiectasie:
- Définition
- Cause
- Conséquence
Déf = Dilatation de façon excessive et irréversible de la bronche lors de dommage à la paroi bronchique
Cause = Processus inflammatoire ; persistance d’un exsudat purulent abondant dans la lumière bronchique.
Conséquence = peut évoluer vers la formation d’abcès (abcès bronchogènes).
Nommer une lésion caractéristique des mycoplasmoses respiratoires.
Hyperplasie du BALT
Quelle est la principale conséquence physiopathologiques de l’inflammation/dommages bronchiques et bronchiolaires ?
Obstruction variable de la lumière
L’épithélium bronchiolaire est lui aussi très sensible aux divers agresseurs (virus, gaz) et possède un processus de réparation semblable à celui de la portion de conduction proximale. Décrire ce qui se produit lorsqu’il y a persistance d’un exsudat fibrineux.
1) Organisation de l’exsudat + formation d’un polype fibro-inflammatoire (cicatriciel)
2) Réépithélialisation + protusion dans la lumière bronchiolaire = Bronchiolite oblitérante = obstruction irréversible…
Vrai ou faux: La bronchiectasie peut impliquer les bronchioles ou même être limitée à celles-ci.
VRAI
Une hyperplasie du BALT dans les bronchioles survient lors de mycoplasmoses respiratoires. Toutefois, l’obstruction causée par celle-ci est réversible. Pourquoi?
Parce que les bronchioles sont compressibles, donc la formation de nodules/follicules lymphoïdes cause un collapsus et obstruction réversible.
Nommer une conséquence physiopathologique possique de l’obstruction bronchiolaire/bronchique.
L’atélectasie, c’est-à-dire le collapsus des alvéoles.
= perte de fonction alvéolaire et prédisposition aux pneumonies
Lors d’attaque aux alvéoles, quels types de pneumocytes sont les plus sensibles aux agresseurs (virus, agents pneumotoxiques) ?
Les pneumocytes de type I
Si la membrane basale reste intacte lors de dommages alvéolaires, que l’agression ne se prolonge pas et qu’il n’y a pas de surinfection bactérienne, la régénération des pneumocytes est possible via les…
pneumocytes de type II
Vrai ou faux: Le passage de fibrine dans la paroi et/ou la lumière alvéolaire est dû à un dommage endothélial seulement.
FAUX: endothélial (vasculaire) OU épithélial (car augmentation de la perméabilité)
Décrire ce qui se produit lorsque les dommages alvéolaires sont légers.
Macrophages alvéolaires éliminent les fluides protéiques, la fibrine et les pneumocytes nécrotiques donc il n’y a pas de réaction inflammatoire.
Décrire ce qui se produit lorsque la fibrine exsude en grande quantité dans la lumière alvéolaire.
Elle se mélange à d’autres protéines, au surfactant et à des débris cellulaires et forme des membranes tapissant les alvéolaires qu’on appelle membrane hyalines.
Quelle est la conséquence physiopathologique de l’inflammation/dommages alvéolaires?
Diminution des échanges gazeux
Le syndrome brachycéphale du chien s’accompagne d’une obstruction mécanique des voies respiratoires supérieures. Quelles sont les causes et les conséquences?
Causes:
- Sténose des narines
- Longueur excessive du palais mou (en fait pharynx trop petit) qui nuit au passage de l’air dans le pharynx.
Conséquences:
- Efforts inspiratoires augmentés = augmentation de la pression négative intra-luminale = éversion = dans les cas les plus marqués, un oedème des saccules/ventricules du larynx
- parfois collapsus du larynx/trachée (lésions secondaires)
Concernant l’hématome progressif de l’ethmoïde, un trouble circulatoire:
- synonyme
- espèce touchée
- Description
Syn = polype nasal hémorragique
Espèce touchée = chevaux adutes (souvent âgés)
Description = présence unilatérale d’une masse hémorragique (+/- marbrée) exophytique dans la sous-muqueuse de la région ethmoïdienne, pouvant s’étendre rostralement jusqu’au vestibule.
Concernant la rhinite :
- Déf
- Causes de rhinites relativement peu marquée
- Causes de rhinites plus marquée
- Espèces touchées par la rhinite allergique
Déf = inflammation de la muqueuse nasale, souvent observée lors de maladies respiratoires plus extensives
Causes de rhinites relativement peu marquée = agents primaires ; virus
Causes de rhinites plus marquée = infections bactériennes qui sont secondaires à infection virale, inhalation de gaz/particules irritants, stress, immunosuppression, trauma ou altération à la flore nasale normale
Rhinite allergique = rare, mais chien et bovin surtout
Vrai ou faux: Les champignons sont des agent primaires ou opportunistes de rhinite.
VRAI
Quelles sont les causes de réaction inflammatoire séreuse?
- Gaz/particules faiblement irritants
- Air froid
- Phase aiguë des infections virales
- Allergies