Pénologie Examen 2 Flashcards
(86 cards)
Dans les années 1960 et 1970, pour quelles raisons les prisons sont critiqués ?
- On critique, car il y a un recours abusif à la prison.
- Il y a encore des récidivismes.
- École du crime.
Maintenant, on veut voir la prison comme sanction de dernier ressort.
La nouvelle théorie de la réhabilitation
Dans les années 1960 et 1970, qu’est-ce-qu’on critique à la réhabilitation carcérale ?
- La prison n’est pas l’endroit pour réhabiliter.
- La meilleur façon de le faire c’est de garder la personne dans son milieu, de garder les liens sociaux.
Remise en question de l’idée d’exclure pour mieux inclure.
La nouvelle théorie de la réhabilitation
On voit deux chemins (deux idées) dans la remise en question de la réhabilitation, lesquels ?
- Retour au rétributivisme, dénonciation, etc. Pour répondre aux abus commis au nom de la réhabilitation, nous avons la rétribution.
- Visée plus positive et individualisme envers la personne coupable. Il est capable de changement. Donc, on met de côté le milieu carcéral et l’idée de la souffrance. Peine comme idée de dernier recours.
La nouvelle théorie de la réhabilitation
Lorsqu’un juge impose une peine en milieu ouvert,
on peut quand même retrouver un vocabulaire de la théorie de la…
- Dénonciation
- Rétribution (souvent dans la justification de la peine)
Argumentaire (réhabilitation)
Justification (dénonciation, dissuastion)
La nouvelle théorie de la réhabilitation
Les critiques à la réhabilitation carcérale engendrent une émergence d’un nouveau discours sur la réhabilitation. Quels sont les 4 points centraux de ce nouveau discours ?
- Traitement en liberté, en dehors de la prison préférable à un traitement en milieu carcéral.
- S’éloigner de la conception traditionnelle de l’emprisonnement.
- (Le principe) Intervention et sanction la moins restrictive.
- Le transgresseur est et reste un sujet de droit.
La justice réparatrice
On veut que la réparation soit intégrée à la procédure judiciaire ! Cette idée n’est pas nouvelle dans l’histoire. C’est d’ailleurs un mode de résolution de conflit qui remonte à loin, mais qu’on a perdu de vue avec la peine afflictive et punitive, etc. Pourquoi ?
Auparavant, la réparation était vue comme pas assez pour punir !
La justice réparatrice
Nommez et expliquez les trois éléments qui contextualise le discours de la justice réparatrice.
1. La criminologie critique
Nouvelle criminologie face à la criminologie traditionnelle du crime axé sur le comportement et de nature. Maintenant, c’est plus que ça, c’est un résultat…
2. La redécouverte de la victime
Le droit pénal vole la propriété du crime à la victime. Aucune théorie jusqu’à présent ne parles/mets de l’importance sur la victime.
3. La remise en question du droit pénal
On dénonce les stimagtisations et les conséquences collatérales de la justice pénale/prison.
La justice réparatrice
Dans l’ouvrage de Howard Zehr “Changing Lenses “, qu’est-ce qu’il critique de la justice pénale traditionnelle et quelle est sa proposition ?
- Il critique le modèle punitif de la justice pénale traditionnelle et propose un changement de perspective.
- Il défend la justice restaurative, qui vise à réparer le tort fait aux victimes, à responsabiliser les auteurs et à les réintégrer dans la société, plutôt que de les punir.
Les principes de la justice réparatrice
Quels sont les 3 principes de la justice réparatrice ?
- Le crime est une violation des rapports humains et interpersonnels.
- La violation crée des obligations et des responsabilités.
- L’objectif de l’intervention est de réparer le tort.
Les principes de la justice réparatrice
Expliquez le principe de la justice réparatrice suivant : le crime est une violation des rapports humains et interpersonnels.
(2)
-
Regard sur les conséquences du crime
Le crime causent des conséquences, donc la peine doit viser ceux-ci. -
Participation des personnes impliquées
Pas juste regarder le passé, il faut aussi viser à attaquer les torts aux personnes impliquées, le crime est relationnel.
Les principes de la justice réparatrice
Expliquez le principe de la justice réparatrice suivant : la violation crée des obligations et des responsabilités.
(3)
- Tenir compte des conséquences engendrées.
-
Symétrie des parties
On reconnait les torts des deux parties et on cherche à résoudre le conflit de manière neutre. - Implication de la société
Les principes de la justice réparatrice
Expliquez le principe de la justice réparatrice suivant : L’objectif de l’intervention est de réparer.
(3)
- Prise en compte des capacités du justiciable et la victime.
-
Concertation avec le justiciable et la victime.
Intervenir SEULEMENT si les deux parties - L’intervention la moins restrictive est favorisée.
Pas obliger de punir, on essaye de l’éviter.
Une réparation, un geste positif, une façon de punir sans faire souffir.
La justice réparatrice
Que veux dire l’explication de la fragmentation de la justice réparatrice ?
C’est une théorie de la peine, que l’on peut retrouver dans différentes choses comme les sphères sociales.
La justice réparatrice
Quel est le rapport paradoxal entre le mouvement des victimes et la justice réparatrice ?
- Les demandes des victimes ≠ juste la justice réparatrice.
- Idée des victimes pas homogène de la théorie.
La justice réparatrice et la RPM : alternative ou complémentarité ?
Dans quoi la justice réparatrice est une alternative à la RPM ?
RPM = rationalité pénale moderne
PMRG = programme de mesure de rechange
Elle est alternative sur plan des idées !
* Image différente du transgresseur.
* Elle n’est pas négative.
* Elle n’est pas abstraire (voit les besoines des personnes impliquées).
Pas alternative au procès traditionnelle. Propose les PMRG
Potentiel de remplacer la RPM.
La justice réparatrice et la RPM : alternative ou complémentarité ?
Dans quoi la justice réparatrice est complémentaire à la RPM ?
RPM = rationalité pénale moderne
- Elle complémentaire lors de situation de crime grave, car par en conflit avec la méthode traditionnelle Dans ce cas précis, on laisse la justice réparatrice de côté en faveur de la RPM.
La détermination de la peine suivi de la peine et au-delà… sont-elle une manières de penser ou de faire ?
Manières de faire
La punition suivi du droit de punir et des théories de la peine sont-elles des manières de penser ou de faire ?
Manières de penser
Rapport Ouimet (1969)
Quel est son mandat ?
Comité canadien de la réforme pénale et correctionnelle
Moments importants (discours et législation)
- Évaluer la justice pénal
- Évaluer les services correctionnels
= pour proposer des recommandations de réformes
Rapport Ouimet (1969)
Elle remet en question quoi ?
Moments importants (discours et législation)
- La rétribution de la peine
- La prison comme endroit pour le projet réhabilitatif
Rapport Ouimet (1969)
Le rapport amène quoi ?
(4)
Moments importants (discours et législation)
-
Nouveau sens à la notion de “protection de la société”
Cela inclu le trangresseur (RPM lui, non) - Critique la prison et à son recours abusif par les tribunaux
- Valorisation du pouvoir discrétionnaire de tous les acteurs de la justice criminelle
-
Diversification de l’éventail des sanctions
Car on voit la peine différemmente, protection de la société sur un différent angle.
-Dédommagement
-La libération absolue, avec ou sans condition.
Commission de réforme du droit du Canada (1971-1993; 1997-2006)
Cette commission permanente est mandatée par le Parlement du Canada pour examiner quoi ?
Moments importants (discours et législation)
Tous les aspects du droit au Canada
environnement, civil, criminel, etc.
Commission de réforme du droit du Canada (1971-1993; 1997-2006)
La commission publie deux rapport très important que l’on voit comme des embryons d’idées très innovatrices, lesquels ?
Moments importants (discours et législation)
- Notre droit pénal
- Principes directeurs : et mesures non sentencielles dans le processus pénal
Commission de réforme du droit du Canada (1971-1993; 1997-2006)
Quel sont les principaux apports ?
Une nouvelle manière de concevoir l’intervention pénale
Moments importants (discours et législation)
-
L’autocontention
« restraint is vital to the health of criminal law »
On reconnait qu’il peut avoir souffrance, mais on doit se retenir dans les peines données. -
Maximisation de la liberté pour tous, dont le contraignant
« the guiding principle of maximization of
freedom for everyone »
L’autocontention :
Parallèle à faire avec Beccaria et la nécessité absolue.
Prison comme dernier recours