Plan selon la Question “ Gestion d’une corticothérapie au long cours Flashcards
(40 cards)
Plan selon la Question “ Gestion d’une corticothérapie au long cours
I/ INTRODUCTION
II/ INTERET DE LA QUESTION
III/ RAPPEL PHYSIOLOGIQUE
IV/ DONNÉES PHARMACOLOGIQUES
V/ DEFINITIONS ET CLASSIFICATION EULAR
VI/ EFFETS THERAPEUTIQUES DES CORTICOIDES ( Effet métabolique)
VII/LES PRINCIPALES MOLECULES ET LES EQUIVALENCES DE DOSES
VIII/ LES PRINCIPALES INDICATIONS
IX/ LES CONTRE INDICATIONS
X/ LES COMPLICATIONS ( Effets indésirables + detaillé)
XI/ CONDUITE DU TRAITEMENT PAR CORTICOIDE
XII/ CONCLUSION
Ctc plan de cour
I/ INTRODUCTION
II/ INTERET DE LA QUESTION
III/ RAPPEL PHYSIOLOGIQUE et EFFET METABOLIQUES
IV/ DONNÉES PHARMACOLOGIQUES
V/ DEFINITIONS ET CLASSIFICATION EULAR
VI/ EFFETS THERAPEUTIQUES DES CORTICOIDES
VII/LES PRINCIPALES MOLECULES ET LES EQUIVALENCES DE DOSES
VIII/ LES PRINCIPALES INDICATIONS
IX/ LES CONTRE INDICATIONS ET INTERRACTION MEDICAMENTEUSES
X/ REPONSE DEL’ORGANISME AUXCORTICOIDES
XI/ CONCLUSION
En cas de corticothérapie prolongée (7,5 mg/jour et > 3 mois) il faut cibler la dose la plus faible et durée la plus courte, dépister et prévenir toutes les complications
Quels sont les complications nutritionnelles?
🌷-Les corticoïdes sont oréxigènes et induisent des anomalies du métabolisme protéique, lipidique et glucidique.
🪻 Régimenormocalorique ou légèrement hypocalorique ;
🪻 Apport protidique important : 2-3mg/kg/j pour les doses élevées de corticoïdes
🪻Exclusion des sucres d’absorption rapide et diminuer les sucres d’absorption lente (Pain, Pomme Deterre, Pate, Semoule, Riz)
🌷Une activité minéralocorticoïde faible exposant à une rétention hydrosodée et à une hypokaliémie => Régime peu salé , aliment riche en K+ , +/- supplémentation potassique et surveillance de la kaliémie
* mesures diététiques dès le début du traitement.
Complications cardiovasculaires de la corticotherapie prolongée
Les corticoïdes, via leur effet inducteur d’hypertension , hyperglycémiant et à la prise pondérale qu’ils peuvent engendrer sont responsables d’une :
augmentation du risque cardiovasculaire globale sous la forme d’un athérome accéléré, avec une relation dose effet.
L’athérome est également favorisé par la maladie inflammatoire sous-jacente.
L’apparition d’un diabète dit « cortico-induit » traduit toujours l’existence d’un diabète inconnu ou d’une intolérance au glucose sous-jacente.
= >RHD:régime + activité physique régulière
Complications digestives de ctc
Épigastralgies
risque d’hémorragie digestive en cas de co-prescription d’antiagrégants plaquettaires, d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), ou d’antécédent d’ulcère gastroduodénal.
La prescription préventive d’un inhibiteur de la pompe à protons :
tabagisme actif,
consommation d’alcool chronique,
âge supérieur à 65 ans,
et prise orale de bisphosphonates
Complications infectieuses des ctc
-Lié aux propriétés immunosuppressives des corticoïdes, sensibilise le patient à de nombreux agents infectieux bactériens, viraux, fongiques et parasitaires (anguillulose). La réactivation de la tuberculose est possible
Pas de prophylaxie anti infectieuse systématique, sauf pour l’anguillulose : si séjour en zone d’endémie, l’hépatite B : si VHB +, la pneumocystose: si forte immunodépression
Les vaccins vivants atténués sont formellement contre indiqués. (fièvre jaune, rougeole, rubéole, oreillon) en cas de corticothérapie supérieure à 10 mg/j d’équivalent de prednisone.
Chez quelle patiente l’ostéodensitométrie est-elle considérée comme inutile ?
Chez la femme ménopausée avec une fracture ostéoporotique.
Complications trophique de la corticotherapie prolongée
- La myopathie cortisonique proximale amyotrophiante => un régime hyperprotidique Les principaux facteurs de risque sont: l’âge, les patients atteints de cancer ou de maladie musculaire, la dénutrition protéino-énergétique préexistante et la sédentarité.
Elle est caractérisée par une faiblesse musculaire sans douleur - La lipodystrophie cortico induite : Modification de la répartition du tissu graisseux « aspect cushingoïde .»,
- Effets secondaires cutanés : acnés, vergetures, purpura, hirsutisme…
Troubles occulaires complication de ctc prolongée
La cataracte cortisonique souvent bilatérale, elle survient pour des doses élevées et prolongées de corticoïdes.
Le glaucome à angle ouvert est plus rare mais grave.
Des atteintes infectieuses sont possibles ( Kératite herpétique,
endophtalmie purulente)
Autres:
oedème papillaire,
ptosis,
choroidite,
décoloration sclérotique
= >examen ophtalmologique + FO à moindre doute .
Complications psychiatriques de ctc prolongée
• Les plus fréquents (banaux) : excitation, logorrhée, sensation de facilitation intellectuelle, insomnie.
• Autres troubles, rares mais graves : troubles de l’humeur (manie, hypomanie, épisodes depressifs) ; troubles cognitifs (amnésie++) ; troubles du rythme circadien ; psychose.
• Décompensation de toutes pathologies psychiatriques préexistantes
• L’évolution est souvent favorable sous neuroleptiques et baisse de la dose des corticoïdes
Complications anaphylactique de ctc prologée
• Rash, urticaire, hyper éosinophilie et choc anaphylactique, surtout chez l’asthmatique
• Susceptibilité individuelle pour un stéroïde donné
Complications de ctc prolongée
- Nutritionnelles
- Cardiovasculaire
- Digestives
- Infections
- Troubles trophiques
6-Troubles oculaires
7- Troubles psychiatriques
8- Anaphylaxie
9- Perturbations ostéo-articulaires
Perturbations ostéo-articulaires secondaires au ctc prolongée
- Ostéoporose Les facteurs de risque d’ostéoporose corticoinduite sont:
- l’âge supérieur à 60 ans, l’index de masse corporelle inférieur à 24,
- une maladie sous-jacente à risque (PR, PPR, MICI , une maladie pulmonaire chronique et une transplantation d’organe solide),
- des antécédents de fractures, des chutes à répétition, un antécédent familial de fracture de hanche
- un tabagisme, une consommation excessive d’alcool,
- une densité minérale osseuse basse
- une dose de corticoïdes cumulée ou actuelle élevée ainsi qu’un traitement prolongé.
Une DMOest indiquée en début de traitement puis annuellement, chez tout patient recevant des corticoïdes à une dose supérieure à 7,5 mg/j pour une durée prévue de plus de trois mois.
Supplémentation vitamino-calcique : Calcium: 1200-1500mg/j; Vitamine D : 800-2000 UI/J Biphosphonate recommandé si ostéoporose confirmée. - Ostéonécrose aseptique (tête fémorale, genou)
Quels sites sont recommandés pour l’ostéodensitométrie dans les cas autres qu’une femme ménopausée avec fracture ostéoporotique ?
Le rachis et l’extrémité supérieure du fémur.
Quel seuil de score T justifie un traitement pour l’ostéoporose ?
T ≤ -1,5 sur au moins 1 site.
Quels sont les deux traitements recommandés pour l’ostéoporose avec un score T ≤ -1,5 ?
- Bisphosphonates.
- Tériparatide (remboursement limité à 18 mois si ostéoporose compliquée d’au moins 2 fractures vertébrales).
Que faire si le score T est > -1,5 sous ctc ?
Pas de traitement anti-ostéoporotique.
Quels bisphosphonates pour ostéoporose sous ctc ?
Risédronate ou acide zolédronique.
Quelle situation spécifique est mentionnée par la HAS en 2019 concernant l’ostéoporose ?
Ostéoporose chez les patients sous corticothérapie en cours.
- Troubles trophiques complications de ctcprolongée
- La myopathie cortisonique proximale amyotrophiante => un régime hyperprotidique
Les principaux facteurs de risque sont:
l’âge,
les patients atteints de cancer ou de maladie musculaire,
la dénutrition protéino-énergétique préexistante
et la sédentarité.
Elle est caractérisée par une faiblesse musculaire sans douleur
- La lipodystrophie cortico induite : Modification de la répartition du tissu graisseux « aspect cushingoïde .»,
- Effets secondaires cutanés :
acnés,
vergetures,
purpura,
hirsutisme…
6-Troubles oculaires complications de ctc prolongée
La cataracte cortisonique souvent bilatérale, elle survient pour des doses élevées et prolongées de corticoïdes.
Le glaucome à angle ouvert est plus rare mais grave.
Des atteintes infectieuses sont possibles ( Kératite herpétique,
endophtalmie purulente)
Autres:
oedème papillaire,
ptosis, choroidite,
décoloration sclérotique
= >examen ophtalmologique + FO à moindre doute .
Complications psychiatriques de ctc prolongée
• Les plus fréquents (banaux) :
excitation,
logorrhée,
sensation de facilitation intellectuelle,
insomnie.
• Autres troubles, rares mais graves :
troubles de l’humeur (manie,
hypomanie,
épisodes depressifs) ;
troubles cognitifs (amnésie++) ;
troubles du rythme circadien ;
psychose.
• Décompensation de toutes pathologies psychiatriques préexistantes
• L’évolution est souvent favorable sous neuroleptiques et baisse de la dose des corticoïdes