Plans Flashcards
(14 cards)
Le péril numérique (Léa)
I. L’ambivalence du numérique, entre promesse de libération, de l’homme par le progrès et source de péril
A. La transcendance des frontières par le numérique : un danger dans un monde en manque de repères
B. Le numérique demeure pour le signe d’un progrès de l’humanité
II. Les excès contemporains du numérique met en danger les individus à plan, ainsi un meilleur encadrement
A. Les dangers de l’omniprésence du numérique entre surveillance de masse et société du divertissement sans fin
B. La nécessiare intervention des pouvoirs publics afin de responsabiliser les utilisateurs et les plates-formes du numérique
Le péril numérique (Flauriane)
I. Si le numérique a engendré une véritable révolution copernicienne, il n’en demeure pas moins qu’il met aujourd’hui en péril nos sociétés en proie à l’individualisme
A. Le numérique : une véritable révolution copernicienne, source de progrès
B. Le numérique : une source de danger, mettant en péril une société en proie à l’individualisme
II. Par ailleurs, le numérique justifie l’intervention des pouvoirs publics, ainsi qu’une prise de conscience collective sur ces dangers.
A. Le numérique : une source de danger, mettant en péril nos sociétés démocratiques
B. Le numérique : un encadrement souhaitable et souhaité par les pouvoirs publics
Être citoyenne et citoyen aujourd’hui
I. Être citoyenne et citoyens : fondement démocratique en déclin
A. Le citoyen, acteur de la vie démocratique
B. Le déclin de la nationalité révélateur de maux profond
II. Être citoyenne et citoyen : un plébiscite, recherché
A. Une participation citoyenne active mais détournée
B. La citoyenneté repensée
L’identité française
La nation est une communauté humaine qui partage un sentiment d’appartenance commune fondé sur des éléments culturels, historiques, linguistiques, voire politiques. Elle se caractérise par la conscience d’une identité collective qui unit ses membres, souvent autour d’un territoire, d’une langue, d’une histoire partagée et de valeurs communes.
- Appartenance objective à la nation :
Elle repose sur des critères tangibles et mesurables, comme la naissance sur un territoire, la possession de la nationalité, la langue parlée ou la culture héritée. Par exemple, une personne née en France et ayant la nationalité française fait partie de la nation française de façon objective.
- Appartenance subjective à la nation :
Elle correspond au sentiment personnel d’appartenance à une nation, à l’identité que quelqu’un se reconnaît ou revendique. C’est une dimension affective et psychologique : se sentir français, être fier de partager une culture, une histoire, des valeurs. Une personne peut avoir une appartenance subjective forte même si, objectivement, elle ne possède pas encore la nationalité.
Comment l’identité française, à la fois riche de son histoire et de sa diversité, peut-elle se définir et se réinventer face aux défis contemporains de fragmentation sociale, de crise économique et de montée des nationalismes ?
I) L’ID française, une notion composite difficile à définir
Le particularisme français résulte d’une combinaison d’un État centralisé, d’une identité républicaine universaliste, d’une forte valorisation de la langue et de la culture, d’une laïcité rigoureuse, et d’une histoire riche en ruptures et débats. Cette spécificité façonne les attitudes françaises face aux questions de nation, d’immigration, de souveraineté et d’intégration.
+ Mona Ozouf, Compositions françaises
+ Colette Beaune, Naissance de la nation france
+ Paul Valéry
II) L’ID française, entre sentiment de déclin de fragmentation
+ En 2025, la France emprunte à un taux supérieur à celui de la Grèce
+ Retour du nationalisme, sentiment de crispation
+ La conception républicaine est en crise : Robert Casteln La discrimination négative : citoyen ou indigène
+ Facteurs exogènes : sentimnet d’une perte de souveraineté par l’Europe + réfractaire à la mondialisation
III) Plurielle, l’ID a des atout pour se réinventer
+ Sentiment d’appartenance multuple
+ Mauvaises pistes : les infractions outrage au drapeau, à l’hymne, loi sur l’immigration
+ Meilleures pistes : Soft power de la francophonie, diplomatie française, défense de l’exception culturelle française, notre passeport est le + protecteur au monde
= Cérémonies d’ouverture JO = France multiculturelle
La place des femmes dans les politiques publiques
I. Après avoir longtemps ignorée et exclue, les politiques publiques appréhendent désormais la place de la femme dans la société contemporaine
A. Leur prise en compte par les politiques publiques a logntemps visé le maintien de la femme à la maison et dans son statut de mère
B. La MEO progressive des politiques publiques visant à l’égalité
II. Des politiques publiques volontaristes sont encore nécessaires pour assurer la place des femmes dans la société contemporaine et faire société
A. Malgré l’égalité texteuelle parfaite entre H et F ajr, les politiques ne sont pas parvenues à mettre en place une égalité réelle
B. Politiques publiques
Lutte VSS, réforme prescription 2018, création infraction sexiste, #MeeToo, 2021 = 75 000 plaintes victimes VS, 86% sont des femmes et 99% des condmanés sont des H.
Loi 24 décembre 2021 visant à accélérer l’égalité économique et profesionnelle : quota de 40% de F au sein de direction des grandes entreprises.
Magistrature = 60% de femmes.
Faire la guerre de 45 à nos jours
I) Le changement de nature de la guerre depuis 45
A. La guerre technologique
B. La guerre psychologique
II) Le changement d’échelle de la guerre depuis 45
A. Des conflits interétatiques aux conflits intra-étatqiues
B. “Faire la guerre” pour un nouvel ordre mondial
Sommes nous en guerre aujourd’hui ?
I. État étrange : ni guerre ni paix
II. Somnambule, nous refusons de voir venir la guerre
III. En cas de choc frontal, le réveil permettant la préparation à la guerre risque d’être brutal
Qui veut la paix prépare la guerre
Cette phrase signifie qu’une paix solide se fonde souvent sur la force et la préparation, non sur la seule volonté de paix. Elle soulève néanmoins un débat : faut-il armer pour prévenir, ou désarmer pour apaiser ?
En latin « Si vis pacem, para bellum », signifie qu’un pays (ou une personne) qui souhaite préserver la paix doit être prêt à se défendre, voire à faire la guerre si nécessaire.
Cette maxime est attribuée à Végèce, un écrivain romain du IVe siècle. Dans son traité sur l’art militaire, il insistait sur l’idée que la force militaire est un moyen de prévenir les conflits.
Dans la politique internationale, cela justifie les budgets militaires élevés ou l’adhésion à des alliances comme l’OTAN.
I. La préparation à la guerre, une logique préventive
II. La préparation à la guerre, le prisme d’une guerre perpétuelle
III. La préparation à la guerre, un défi pour les démocraties libérales
La place de l’enfant dans la société contemporaine / L’enfance
I. L’enfance, une période décisive de la construction de l’individu
Les parents, premiers éducateurs, transmettent des normes, des valeurs, et assurent un socle affectif essentiel. L’école, quant à elle, joue un rôle fondamental dans la socialisation et l’émancipation intellectuelle de l’enfant. Enfin, la présence d’adultes référents (enseignants, éducateurs, entraîneurs, etc.) permet de sécuriser l’enfant et de soutenir son développement global. C’est à travers ces figures que l’enfant apprend à devenir sujet, citoyen et acteur de sa propre trajectoire.
II. L’enfance, un miroir des inégalités sociales et des fractures de la société contemporaine
Mais toutes les enfances ne se valent pas. Aujourd’hui, l’enfant peut être soit surprotégé, élevé comme un enfant-roi dans un univers de surconsommation, soit livré à lui-même, tel un gueux moderne, exposé à la précarité, à la violence ou à l’abandon institutionnel.
L’effondrement ou le dysfonctionnement de structures majeures — famille éclatée, école en crise, État providence fragilisé — rend la promesse républicaine d’égalité des chances de plus en plus illusoire. Le phénomène des “Sephora girls”, jeunes adolescentes exposées très tôt à l’hypersexualisation et aux normes consuméristes sur les réseaux sociaux, illustre l’impact des inégalités culturelles et numériques dès le plus jeune âge.
III. Miser sur l’enfance, un investissement essentiel pour son avenir
Face à ces défis, il devient crucial de repenser notre rapport à l’enfance comme un investissement collectif. Certains prônent un réarmement démographique, non seulement nataliste, mais aussi qualitatif, par des politiques ambitieuses en matière de petite enfance, d’éducation et de santé.
Il est également impératif de sanctuariser les enfants victimes, en garantissant leur sécurité, leur prise en charge psychologique et une justice adaptée.
Enfin, même lorsqu’ils sont auteurs d’infractions, les mineurs doivent être considérés avant tout comme des sujets en devenir. Miser sur leur réinsertion plutôt que sur la seule répression, c’est croire en la force éducative de la société, et préserver les conditions d’un avenir commun.
Histoire et mémoire
I. La confrontation entre histoire et mémoire : la difficulté de produire un discours unifié sur le passé
A. L’histoire se construit contre la mémoire
B. Les concurrences mémorielles
II. L’importance de se prémunir d’une manipulation de l’histoire : le devoir d’histoire
A. Les manipulations de l’histoire et de la mémoire
B. Le devoir d’histoire
Le sport
I. Le sport, épanouissement individuel et cohésion collective
A. Culture de soi
Le sport est un espace où se jouent à la fois des dynamiques personnelles et collectives.
Sur le plan individuel, il contribue à la culture de soi, à l’entretien du corps et à la santé publique — l’importance de manger sainement et de bouger étant au cœur des politiques modernes.
Le sport incarne aussi un culte de la performance, reflet d’une société compétitive où l’effort, le mérite et la réussite sont valorisés. En ce sens, il constitue une métaphore du capitalisme : « sur les stades, il n’y a ni rentier, ni héritier », la réussite reposant sur la seule compétence et la détermination.
De grands penseurs ont abordé ce phénomène. Ainsi, Léon Bloy voit dans le sport un lieu où peuvent naître des « malfaisants », tandis qu’Albert Camus confie : « Tout ce que j’ai appris, je l’ai appris du football », témoignant de la dimension formatrice et humaine du sport.
B. Facteur de cohésion
Au-delà de l’individu, le sport joue un rôle essentiel de facteur de cohésion sociale et nationale. Il forge une forme d’union sacrée autour d’événements majeurs, contribuant à créer un sentiment d’appartenance collective, parfois au risque de chauvinisme.
Sur le plan international, le sport remplit aussi une fonction diplomatique, depuis les cités grecques antiques jusqu’aux compétitions mondiales actuelles, où il devient un langage commun entre États.
II. Le sport, miroir des dérives contemporaines se cherche des assises pour une refondation
A. Les crises contemporaines du sport
L’argent fou, notamment avec l’essor du e-sport, bouleverse les modèles traditionnels et soulève des questions d’éthique et d’accessibilité. La tricherie, incarnée par le dopage, continue d’entacher la crédibilité de nombreuses compétitions. Par ailleurs, le sport est souvent le théâtre d’ultra-violence, avec la montée du racisme et des comportements agressifs qui se déchaînent dans les stades et sur les réseaux.
B. Les bases incertaines d’une refondation
Face à ces défis, les bases d’une refondation restent fragiles. Par exemple, l’absence d’un plafond salarial mondial crée des disparités énormes entre joueurs, ce qui appelle à une régulation internationale. Le sport devient aussi un lieu de revendications identitaires, qu’il s’agisse de combats pour l’inclusion, la diversité ou la reconnaissance culturelle.
= Les Jeux Olympiques de Paris 2024, avec leurs cérémonies d’ouverture mettant en avant la multiculturalité et l’inclusion, illustrent cette volonté de réinventer un sport plus ouvert et rassembleur.
La victime dans la société contemporaine
I. De l’héroïsme bélliqueux à la commémoration des victimes
II. La mémoire des victimes, un terrain polémique
III. Une reconnaissance exponentielle des souffrances au service d’une concurrence victimaire
L’école
I. Si le sous-bassement premier de notre système soclaire est républicain, l’école a connnu tardivement une forte démocratisation
A. Une école méritocratique, élitiste et patriotique
B. L’école démocratique est une réalité tardive fondée sur l’égalité et l’uniformisation
II. L’école fait l’objet d’une critique à la fois radicale et paradoxale, imposant l’intervention renouvelée de la puissance publique afin de retrouver un rapport apaisé entre les citoyens et le système scolaire
A. L’école fait l’objet de critique exacerbées et paradoxales
B. La refondation de l’école impose de réconcilier l’héirtage républicain et la visée démocratique de l’école
L’éducation dans la société contemporaine
I. L’éducation, un idéal progressivement remis en cause
A. L’éducation, un idéal au service d’un esprit critique
B. La remise en cause de l’éducaiton par la dilution de l’autorité
II. Confrontée à de multiples défis, l’éducation doit être revigorée
A. La crise postmoderne de l’éducation
B. Revigorer le système éducatif français
