Pneumologie Flashcards
(338 cards)
Difference entre transudat et exsudat
la biochimie du liquide pleural permet de faire la distinction entre transsudat et exsudat (protides et LDH)
Biochimie pleurale Protides (g/L)
LDH pleuraux (UI/L)
Transsudat < 25
< 200
Exsudat > 35
> 200
Près de 20% des liquides transsudatifs sont classés exsudatifs. C’est le cas par exemple des patients insuffisants cardiaques qui reçoivent des diurétiques. En cas de doute, il est intéressant de compléter ces critères par le gradient d’albumine entre plèvre et sang. Une différence entre
albumine sérique et pleurale < à 12 g/l indique un exsudat.
Le diagnostic différentiel de pleurésie avec une atélectasie pulmonaire se fait sur
les signes de déviation médiastinale :
-vers l’opacité en cas d’atélectasie,
-vers le côté sain en cas de pleurésie
pleurésie ‘asbestosique’
Pleurésie bénigne liée à l’amiante
Types de liquide pleurale
-liquide citrin,
-séro-hématique,
-chyleux
-purulent
Étiologies pleurésie
TRANSSUDATS
*PLUTÔT BILATERAL: IC,Sd néphrotique
*PLUTÔT UNILATERAL: Cirrhose EP
EXSUDATS
*CELLULES TUMORALES
-Pleurésie métastatique
-Mésothéliome
*Pleurésie des collagénoses (PR, lupus)
*NEUTROPHILES
-Épanchement para pneumonique
*LYMPHOCYTES
-Tuberculose Cancer
EOSINOPHILES
-EP
*ATCD d’hémothorax
Parasitaire Cancer
Qui fait un PNO spontané primaire ?
adulte de - de 35 ans, souvent de sexe masculin, morphotype longiligne et de grande taille, Fumeur 3 fois sur 4.
*lien de causalité avec le tabagisme est démontré et justifie sa prévention primaire
3 Types PNO
-PNO spontané primaire
– PNO spontané secondaire
– PNO traumatique
Signes de gravité PNO
- Hypotension : PAS ≤ 90 mmHg
- Bradycardie
- Désaturation
- Déplacement médiastinal (pointe du coeur) controlatéral au PNO (compressif)
tamponnade gazeuse
en cas de pression pleurale positive, il y a gène au retour veineux avec chute tensionnelle et signes d’insuffisance ventriculaire droite (turgescence des veines jugulaires)
Un PNO de « grande abondance » est défini arbitrairement par
un décollement sur toute la hauteur de la ligne axillaire, d’une largeur ≥ 2 cm mesurée au niveau du hile afin d’introduire un cathéter d’exsufflation ou un drain pleural, sans risque d’embrocher le
poumon.
Pleurodèse
La symphyse du feuillet pariétal et viscéral de la plèvre (pleurodèse) permet la prévention des récidives.
Hypersensibilité
symptômes objectifs, reproductibles, initiés par une exposition à un stimulus défini, à des doses tolérées par des individus sains.
Deux types:
-hypersensibilités allergiques (mécanisme immunologique prouvé) -hypersensibilités non allergiques
Atopie
aptitude épi-génétiquement déterminée à fabriquer des anticorps d’isotype IgE, contre les allergènes de l’environnement (acariens, pollens,…)
Sensibilisation
avoir un test cutané positif et/ou une IgE spécifique positive à un allergène connu sans préjuger de l’existence d’une réaction clinique allergique.
Allergie
Manifestation clinique à l’exposition à un allergène auquel le sujet est sensibilisé.
La confirmation de l’allergie passe par
-la présence d’une clinique évocatrice,
-la constatation d’une sensibilisation immunologique IgE médiée aux pneumallergènes
-mise en évidence d’une relation de cause à effet entre l’exposition au pneumallergène sensibilisant et la réaction clinique.
Trophallergènes
allergènes alimentaires impliqués dans des réactions d’allergie alimentaire.
Hypersensibilité de type 1
= hypersensibilité immédiate
Réaction le plus souvent en cause dans l’allergie médiée par les IgE spécifiques d’allergènes qui se fixent sur des récepteurs à la surface des mastocytes et des PNB, puis activent ces cellules après l’introduction des allergènes dans l’organisme.
Exemple : rhinite allergique, anaphylaxie alimentaire.
Hypersensibilité de type 2
= réaction de cytotoxicité liée aux anticorps
Réaction médiée par des IgG ou IgM, qui reconnaissent un allergène et se fixent ensuite sur une cellule cible. L’activation du complément et une phagocytose conduisent ensuite à la destruction de la cellule cible.
Exemple : cytopénie médicamenteuse.
Hypersensibilité de type 3
= réaction à complexes immuns
Formation de complexes antigènes/anticorps solubles circulants, qui se déposent dans certains tissus et y provoquent des lésions liées à l’inflammation et l’activation du système du complément qu’ils génèrent.
Exemple : pneumopathies d’hypersensibilité, maladie sérique.
Hypersensibilité de type 4
= hypersensibilité retardée
Réaction médiée par les lymphocytes T qui reconnaissent un allergène, et qui contribuent ensuite à une réaction de type cytotoxique 48-72 heures après ;
La lésion anatomique est en général un granulome épithélioïde et giganto-cellulaire (ex : les granulomatoses pulmonaires).
Exemple : eczéma de contact, certaines allergies médicamenteuses, ou certaines pneumopathies d’hypersensibilité.
Facteurs environnementaux allergies/asthme
Deux principaux facteurs favorisants :
- infections virales ;
- sensibilisation aux pneumallergènes.
Deux autres facteurs clairement identifiés :
- exposition au tabac dès la conception ;
- pollution de l’air intérieur.
L’altération du microbiote du nouveau-né pourrait augmenter le risque de développer des pathologies allergiques.
- Interaction gène-environnement
Prévalence Atopie
En France, 30 à 40 % de la population est sensibilisé à au moins un allergène.
Définitions Asthme
maladie inflammatoire chronique des voies aériennes définie par
- la présence de symptômes respiratoires (dyspnée, sifflements, oppression thoracique et/ou toux)
- variables dans le temps et en intensité
- ET d’une obstruction des voies aériennes variable dans le temps
également.