PSTO Flashcards
(4 cards)
RECHERCHE DE LIVINGSTON (1969) : CAS DE LA METROPOLITAN LIFE INSURANCE
COMPAGNY
Illustre l’impact des attentes d’un gestionnaire sur la performance de leurs employés.
Selon Livingston (1969), les attentes du superviseur et la façon dont ce superviseur traite ses
employés vont déterminer leur performance et le degré d’avancement de leur carrière.
Dans cette entreprise, les managers sélectionnaient les 6 meilleurs agents qui étaient amenés à
travailler avec les 6 meilleurs gestionnaires de la compagnie. 6 agents jugés moyennement productifs étaient placés sous la responsabilité des 6 moins bons gestionnaires.
On regardait ensuite leur performance au travail.
Résultats : la performance des agents jugés comme étant les + performants a effectivement
augmenté et cette perception est venue confirmer les attentes de leur superviseur.
À l’inverse, la productivité des agents considérés par leurs gestionnaires comme ayant peu de
chance d’atteindre leurs objectifs a chuté.
RECHERCHE DE KING (1971) :
- Cette méthode expérimentale a été mise en œuvre pour démontrer l’existence de l’EP au sein des entreprises
- Le but de King consistait à monter que les attentes des gestionnaires pouvaient favorablement influencer le développement des travailleurs qui n’avaient pas les aptitudes ou le niveau d’éducation requis pour un emploi particulier.
- King (1971) a fait en sorte que les superviseurs qui ne connaissaient pas le véritable potentiel des employés soient avisés des résultats du test d’aptitudes des employés.
On les a informés que la majorité des apprenants avaient obtenu des résultats satisfaisants et qu’ils étaient susceptibles de faire des progrès significatifs dans le futur.
De plus, ils ont été avisés qu’une partie de ces employés (sélectionnés au hasard) avait remarquablement mieux performé que les autres, et qu’on
s’attendait à ce qu’ils réalisent des gains notables en termes d’apprentissage par rapport à la formation qu’ils allaient recevoir. - Résultats : les employés qui avaient été décrits comme ayant très bien performé aux tests d’aptitude ont non seulement
• obtenu de meilleures évaluations de la part des superviseurs,
• mais leurs délais d’apprentissage étaient plus courts
venant ainsi confirmer l’existence de l’EP dans le domaine de la
psychologie du travail. - Effet des attentes des instructeurs sur les performances d’un groupe de personnes présentes comme ayant des « hautes aptitudes »
Groupe des « hautes aptitudes » =
• score + élevé
• meilleure évaluation des supérieurs et collègues,
• délais d’apprentissage plus court
• taux de rejet moins élevé
Ce traitement a produit les résultats attendus - King soulève toutefois l’idée que les évaluations élevées des superviseurs puissent possiblement être attribuée en partie à ce qu’on appelle un effet de halo produit par la manipulation expérimentale en soi.
attribution et psto
Biais d’attribution acteur / observateur :
lorsqu’on est observateur, on va expliquer un événement mobilisant des causes plutôt internes
quand on est acteur on va l’expliquer de manière plutôt externe.
KOUABENAN (1965) : attribution
- Hypothèse :
• les victimes d’accident du travail (acteur) vont avoir tendance à expliquer d’abord cet accident en mobilisant des facteurs externes.
• les témoins (observateur) vont d’abord expliquer cet accident de manière
dispositionnelle (interne). - Kouabenan (1965) demande aux 150 employés de raconter un accident de travail.
Il catégorise les entretiens en fonction de s’ils en était la victime ou le témoin.
Il leur demande ensuite d’attribuer les causes de l’accident qu’ils venaient de raconter sur un ensemble de facteurs possibles sur une échelle de 0 à 100% (somme des réponses = 100%). - Répartir la responsabilité parmi les 5 facteurs d’attribution suivant
• Une faute de votre part (ou de la part de la victime)
• Une faute de la part du chef (chef de chantier, chef d’équipe, conducteur de travaux, etc)
• La malchance
• Un défaut de matériel
• La faute d’un compagnon ou d’une autre personne - Finalement les victimes s’attribuent plus les accidents bénins que graves
• En fonction de la nature de l’accident on va avoir différente position en ce
qui concerne les attributions
-> les victimes ont plus tendance à attribuer l’accident à la malchance que les témoins
-> les témoins vont avoir plus tendance à attribuer l’accident a un défaut de matériel que les victimes.
-> Les victimes vont avoir plus tendance que les témoins a attribué la responsabilité à une tiers personne.
-> les victimes s’attribuent une responsabilité + importante dans l’accident que ne le font les témoins.
• En fonction du degré de gravité de l’accident les victimes s’auto-attribuent + la responsabilité lorsqu’il s’agit d’accidents bénins que d’accidents graves.
- Chef : différence non significative.
- Malchance : différence significative qui amène à penser que les victimes attribuent leur accident
de travail à la malchance + que ne le font les témoins. - Matériel & autres personnes : différences non significatives.