Psychopatho cours 3 ( pas qcm, explique notions) Flashcards

1
Q

Discours du maitre

A

donne un ordre au sujet aliéné produisant une marchandise et la vérité du maitre = ê humain divisé marqué par la castration du langage.

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2
Q

Discours hystériques : Lacan logifie la parole de Freud.

A

Symptôme divisé du patient s’adresse à un maître (le médecin sachant). Aboutit qu’à la prod d’un savoir du sujet lui-même qui ne satisfait pas le sujet comme tel. Ce dont il est question = du pulsionnel, du corps souffrant (la vérité du discours hystérique) vers du « c’est plus fort que moi » qui répond à la castration non résorbable ds les arcades du savoir.

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3
Q

Discours du capitaliste : échange les 2 places des interlocuteurs.

A

Particularité de cette écriture est que court-circuit d’une logique d’impossible, moment où sa s’arrête impossible : en échange continu.
Les nouveaux symptômes témoignent de la difficulté pr le sujet de la possibilité à s’arrêter : témoignent du « trop » (trop de pression, de conso) => particulièrement pr les ados.

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4
Q

Juste lis
discours du capitaliste..

Discours ds lequel ns sommes depuis le 17e s. Organisation de valeur de la marchandise autour du travail. Marx : « la plus-value » = ce qui reste qd le patron a payé l’employé.
Lacan : « plus de jouir » = ce qui reste qd ça a été consommé. Qq ch d’une satisf emporté ds la conso elle-même.
Sujet tente de récup qq ch de sa conso au travers de l’objet de sa conso, de son plus de jouir (« encore 1 »).
Ce discours ne s’arrête pas, sans pt d’arrêt : discours recomble ce manque.
Discours qui évacuerait qq ch du manque qui ferait pt d’arrêt.

En même tps que le discours du capitaliste arrive pr la 1e fois la Q d’une addiction aux jeux.
1e traité d’addiction aux jeux.

A
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5
Q

Ce que produit le discours du capitaliste qui évacue cette Q du manque évacue les choses de l’amour pr Freud

A

car l’amour = ce qui n’a pas de valeur. Pr vivre avec de l’amour il faut manquer de qq ch et au contraire, ça essaie de combler le sujet.
De plus, épuisement : sujet sans arrêt condamné à s’épuiser de ses propres ressources.
L’objet de conso en vérité = le sujet lui-même qui se consomme.
Lacan : « ça se consomme si bien que ça se consume » BURN-OUT : se qui se consume.
Sujet devient son propre maître vampirisé car fait l’objet de sa conso, de sa jouissance, il devient esclave de l’objet de sa conso. Écho de cette logique ds les signifiants-maîtres de l’autonomie où sujet vécu comme se faisant tt seul et pouvant se passer de l’autre.

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6
Q

« Adolescence comme baromètre du lien social » - Winnicott

A

Mesure de la pression = baromètre
. oppose les sociétés traditionnelles qui au moyen de rites et d’épreuves faisait passer le sujet enfant à adulte vs. société contemp du monde occidental.
« N’est-ce pas un signe de santé que la puberté se signale physiologiquement, par des processus naturels. Adulte d’aujd jouissent de force, de maturité et de stabilité vs. sociétés d’av qui passait par les rites. »
Non compromis de notre société pr W. OR nos sociétés logent au sein de l’adol pls pbs qu’elle rencontre + allonge l’adol = pb qui s’allonge.
Le processus adol –> crises ds les sociétés… Clinique de l’adol montre que l’ado =cherche ds l’autre des identifications.

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7
Q

Pr W. ce qui a créé cette niche écologique de l’adol : 3 éléments =

A
  1. La prévention des infections sexuellement transmissible :IST, maladies vénériennes car sujet peut s’engager ds relations sexuelles sans voir son espérance de vie ↘, multiplier ses expés sans pb par la découverte de la pénicilline et des antibio.
    • Q de la régulation de la naissance par les méthodes contraceptives + Interruption volontaire de grossesse : Rend possible cette liberté nouvelle d’explorer la sexualité et la sensualité sans désir d’ê parent. Pas de peur de conception accidentelle.
    • La bombe atomique : Produit des modifs + profonde que les traits caract de notre société car a impliqué l’arrêt des conflits armés en maintenant forme de paix subit. « Peur de la bombe » donc Absence de guerre a conduit à l’arrêt de défense nationale : arrêt de service militaire, importance de se marier etc…
      –> plus de sens de traiter ado difficile à préparer à combattre pr servir la patrie
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8
Q

Donc fin du 20e siècle en ce qui concerne les ados:

A

Fin 20e s, création catég de l’adol car les enfants survivent ! Pas de maladies vitales car soignées par antibio, ne se reproduisent pas trop vite par contraception et on les envoie plus en guerre

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9
Q

Limites des paroles de W. :

A

Adol est plutôt symptomatique.

  • Guerres à l’étranger : engagement pr des causes éloignées d’eux (a bcp étonné)
  • Eco anxiété
    Pr W. : la jalousie des parents qui n’ont pas eu d’adol par rapport aux enfants qui vont vivre.
    Mnt, au contraire, enf qui reproche à leurs parents d’avoir eu une adol et d’avoir fait n’importe quoi à la planète
     Effet inverse produit !
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10
Q

Les adol

A

Adol = enveloppe culturellement déterminée qui recouvre un fait physio qui est la puberté.
Puberté souvent évoquée en termes d’effraction.
Ap Freud, les psycha d’enfants évoquent sentim de tension particulière au caract extrêmement pressant.
W. parle d’une « poussée du ça ».

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11
Q

Dernier des txt ds Les 3 essais sur les théories sexuelles consacré à la puberté et ses métamorphoses de Freud :
Puberté =

A

période où les penchants infantiles sont renforcés par la pression du somatique.
Rien de plaisant !
⚠ Réveil de la libido, excitation ≠ plaisir, libidineux.

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12
Q

Freud : « malgré opinion général, attaché à idée que tel sentim de tension apporte déplaisir. Tel sentim implique poussée à la modif de la situation psychique avec effet pulsant et étranger à l’essence du plaisir ressenti. »

A

Pulsion provoquée par la puberté ne peut être agréable. Ce qui est déplaisant va être du coup modifié : modif psychique pr faire face à cet état de tension déplaisant.

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13
Q

Thèse de Freud ds txt des métamorphoses

A

crise de la puberté répond à une autre passée, celle de la sexualité infantile, seuil précoce de 2 à 5 ans.
Enf dispose des outils du moment pr expliquer comment faire enfant, qu’est-ce que diff fille/garçon etc…
Ensuite se réduit (pudeur, honte…) puis se réactive à la puberté par la poussée.
 Adolescent se rappelle expé passées qd enf : pas même explication, vision.

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14
Q

Lacan fait même de la floraison de la sexualité infantile : « puberté bis ».

A

: puberté Ψque prématurée par rapport à la puberté physiologique.
Enf entre 2 et 5 ans explore Qs dont il aura rép que plus tard lors de la puberté.

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15
Q

Freud explique que : « surprenant acquis est que cette floraison précoce de la vie sexuelle infantile est un précurseur significatif de la vie sexuelle définitive ultérieure ». ;

A

La découverte de l’objet du désir à l’adol est en fait une redécouverte !

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16
Q

Jacques Alain Demeure : qualifie l’immixtion de l’adulte ds l’enfant :

A

Assume progressivement la responsabilité qq ch du désir de l’adulte se présentant à lui. Il va reconnaitre ça comme étant de l’adulte.

17
Q

Pb : comment parler de processus et de quête à l’adol si ce que Lacan appelle la puberté Ψque et l’org sexuelle définitive (Freud) s’est déterminée en amont au – en partie de la puberté physiologique comme telle.
Trouver un destin à cette libido nouvelle, les adols n’y songeraient pas. Effraction de jouissance que constitue cette sexualité physiologique : règles de la nuit des temps infantiles. Puberté marque un av/ap radical de processus d’institution statutaire s’organisant par et ds le social. Du pdv Ψque, pas réellement de quête.

A
18
Q

La coupure physiologique de la puberté va ou peut engendrer une succession de remaniements symboliques :

A

Symbolique = place
Càd : ce qu’on peut attraper comme des séparations du sujet, de la place qu’il occupait
- Ds le désir de l’autre,
- Au sein d’une structure sociale
- Par les façons dont il est appelé par l’autre (on le vouvoie puis on lui dire M. ou Mme)

19
Q

La séparation à l’adolescence =

A

1 mécanisme dynamique inhérent à l’exercice du sujet, pr qu’il y ait du sujet.
Qd y a du sujet, c’est que y a qq ch qui se manifeste (pas de sujet passif, n’existe pas ou cette passivité serait un choix du sujet lui-même).
Pr qu’il y ait du sujet, il faut qu’il soit séparé. Le mécanisme de séparation s’oppose à celui de séparation. Pr ê séparé, d’abord il a fallu ê aliéné. La séparation procède d’une aliénation ( dépossédé de ce qui constitue son être essentiel, sa raison d’être, de vivre) , initiale et découle d’un choix subjectif.

Pr la Ψ qui prend au sérieux l’idée de la pulsion, choix pas forcément de l’ordre du libre arbitre, volontaires et cs. Peuvent ê exclus, forcés, subis, impossibles.
Ex : Interdit de l’inceste où sujet devient adolescent donc va voir ailleurs
 Puberté pourrait s’envisager comme une poussée à la séparation. Qq ch qui pousse vers la séparation.

20
Q
  1. Séparation du corps
A

Séparation d’avec le corps au travers des transformations de la puberté (les métamorphoses de la puberté, d’avec les corps d’avant, de l’enf qu’est devenu adolescent).
Met en av :
- Une perte réelle des limites du corps (premières règles, éjac, …) met en av que le corps fout le camp par des épisodes d’accident d’énurésie.
- Une modif imaginaire de ce corps : changement de l’image du corps.

21
Q

Une modif imaginaire de ce corps : changement de l’image du corps :

A

⚠ Image de notre corps, mots mis sur notre corps (qu’une partie de l’org) ≠ corps symbolique lieu d’inscription du symbolique) ≠ l’organisme, corps réel
Modif d’image (look), à accommoder cette nouveauté par des tentatives

22
Q

Reconfigs symboliques de ces nouvelles limites du corps

A

: sanction symbolique de ces news limites. Vouvoiement et insertion au milieu pro et aux 1e stages : marque que le sujet advient comme citoyen adulte reconnu comme corps adulte.
Corps symbolique ≠ image du corps

23
Q
  1. Séparation avec la ȼ familiale
A

L’adol trouve une issue favorable qd le jeune trouve un modèle adulte hors de la ȼ familiale sur laquelle se brancher.
 Substitut maternel ou paternel pr qu’il puisse se dvt : adol est celui qui quitte ses parents pr trainer ds d’autres familles, se trouver des modèles ailleurs.

24
Q
  1. Séparation sociale :
A

Avec la famille d’enfance et les amis d’enfance avec qui il va renouer de news relations avec les pairs. Freud : « le je de vie »
Adolescent sommé d’entrer ds la cours des grands, d’abandonner ses habitudes d’enfants avec parfois des difficultés.
Adol recouvre une demande de la part de l‘ê social de séparation. L’adolescent s’entend dire : « sépare toi ».

25
Q

La séparation est un moment fécond pr le sujet en psychopatho ;

A

traditionnellement aliéné au discours, au langage, à ses parents. On parle de sujet car sujet du langage, condamné à servir la structure du langage. En se séparant de cette aliénation (càd reconnaissance : reconnu à une place du discours qu’il sert) ce sera l’affirmation d’une énonciation singulière se joue dès les 1e mois de la vie.
Un enf dit très tôt : « NON ».
Le non ≠ sur ce que dit l’adulte car finit par suivre les ordres mais continue à dire que non, il n’est pas totalement aliéné à son parent et a sa propre existence, vie, choix.

26
Q

La séparation génère une perte :

A

(renoncer à qq ch, fait le choix et renonce aux autres choix possibles) qui implique un saut, c’est un acte.
Renonce à l’objet qui se sépare : renonce à la jouissance (droit d’utiliser telle ou telle objet).
Adol = moment où sujet délaisse relations intra-familiale pr investir celles de ses pairs

27
Q

Freud note que ces parents news ont de nbreux pts communs avec ses propres parents
stratégie pr supporter l’affront que l’enf a connu tt en pouvant continuent de les aimer au travers d’autres modèles (revient à la raison en général).

Selon Freud, on se méfie des choses qu’on annonce disparu mais pense qu’elles se sont déplacées ou refoulées voir qu’elle demeure en puissance ds la structure.

A
28
Q

Freud défend nécessité sociale de la séparation

A

nécessaire du sujet adolescent avec la famille : pr la survie de l’espèce (côté scientiste). Cette séparation et ces new liens se font avec des substituts des parents : figures susceptibles pr le sujet d’un certain transfert (y loge qq ch qui l’affecte).