Questions EPO Flashcards

1
Q

Que doit-on transmettre aux services d’urgence lors d’un message d’alerte ?

A
  • Le numéro de téléphone ou de la borne d’où l’on appelle (si nécessaire, donner son nom) ;
  • la localisation très précise de l’évènement ;
  • la nature du problème, maladie ou accident ;
  • le nombre approximatif de personnes concernées et leur état apparent ;
  • les premières mesures prises et gestes effectuées ;
    les risques éventuels persistants : incendie, exploision, effondrement, produits chimiques et tout autre danger.
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2
Q

Que veut dire SAMU ?

A

Structures d’Aide Médicale Urgente

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3
Q

Que veut dire SMUR ?

A

Structures Mobiles d’Urgence et de Réanimation

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4
Q

Que doit faire le personnel à la prise de garde ?

A
  • vérifier et contrôler la présence, l’état et le fonctionnement du matériel ;
  • vérifier la présence, les dates de péremption et la quantité des consommables ;
  • compléter ou remplacer les matériels et consommables si nécessaire ;
  • vérifier l’état et l’hygiène du véhicule et en assurer le bio-nettoyage.
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5
Q

Lors d’un SAV sur les voies ferrées, quels matériels spécifiques doivent emporter les personnels (y compris hors VSAV) ?

A
  • Plan dur ;
  • Projecteur portatif ;
  • Cours-circuiteurs (métro, sauf VSAV) ;
  • Bleus de travail (sauf VSAV).
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6
Q

Dans quels cas les sapeurs-pompiers peuvent-ils affirmer la réalité d’un décès ?

A
  • la décapitation (tête séparée du tronc) ;
  • la putréfaction (signes de décomposition du cadavre) ;
  • la raideur cadavérique (rigidité de l’ensemble des articulations).
    Les situations d’arrêt cardiaque accompagnées d’importants délabrements crâniens avec perte de matière cérébrale peuvent être assimilées à une décapitation.
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7
Q

Quels sont les 3 systèmes principaux du corps humains ?

A
  • le système neurologique ;
  • le système respiratoire ;
  • le système circulatoire.
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8
Q

Quelles sont les 3 composantes principales du système locomoteur ?

A
  • les os ;
  • les articulations ;
  • les muscles.
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9
Q

Quelles sont les différentes catégories d’os ?

A
  • les os longs ;
  • les os courts ;
  • les os plats ;
  • les os irréguliers ;
  • les os sésamoïdes.
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10
Q

Quelles sont les 3 types d’articulations ?

A
  • les articulations fixes ;
  • les articulations semi-mobiles ;
  • les articulations mobiles.
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11
Q

Quels sont les 3 types de muscles ?

A
  • les muscles squelettiques ;
  • les muscles lisses ;
  • le muscle cardiaque (myocarde).
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12
Q

Citez les 6 parties principales du squelette :

A
  • la tête ;
  • la colonne vertébrale ;
  • la cage thoracique ;
  • le bassin ;
  • les membres supérieurs ;
  • les membres inférieurs.
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13
Q

Citez les 7 os principaux du crâne :

A
  • l’os frontal ;
  • l’os occipital ;
  • les 2 os pariétaux ;
  • les 2 os temporaux ;
  • l’os sphénoïde.
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14
Q

De quoi est composé le rachis ?

A
  • le rachis cervical (7 vertèbres) ;
  • le rachis thoracique ou dorsal (12 vertèbres) ;
  • le rachis lombaire (5 vertèbres) ;
  • le rachis sacré ou sacrum (5 vertèbres soudées) ;
  • le rachis coccygien (ou coccyx) (4 ou 5 vertèbres soudées).
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15
Q

A quoi sert la fonction circulatoire ?

A
  • assurer le transport de l’O2 des poumons vers tout l’organisme ;
  • participer à l’élimination des déchets ;
  • participer au bon fonctionnement de l’organisme.
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16
Q

Quelle est la composition du sang ?

A
  • le plasma (55%) ;
  • les globules rouges (transport de l’O2) ;
  • les globules blancs (système immunitaire) ;
  • les plaquettes (aide à la coagulation du sang et à la cicatrisation).
    Les cellules sanguines représentent au total 45% du sang.
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17
Q

Qu’entraîne un trouble de la conscience, chez une victime allongée sur le dos ?

A
  • une chute de la langue ;
  • une diminution des réflexes (déglutition) ;
  • la diminution de l’oxygènation.
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18
Q

Quelles sont les 3 membranes constituant les méninges ?

A
  • la dure-mère ;
  • l’arachnoïde ;
  • la pie-mère.
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19
Q

Quel est le rôle du liquide céphalo-rachidien ?

A
  • maintenir le système nerveux central dans un environnement à pression constante ;
  • constituer un amortisseur de choc entre les os du crâne et le cerveau.
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20
Q

Quelles sont les 3 couches tissulaire qui forment le coeur ?

A
  • le péricarde (constitué du péricarde fibreux et du péricarde séreux, ce dernier étant constitué de deux feuillets, le feuille pariétal et le feuillet viscéral, séparés par la cavité péricardique virtuelle contenant le fluide péricardique) ;
  • le myocarde ;
  • l’endocarde.
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21
Q

D’où part et où se termine la grande circulation ?

A

La grande circulation (ou circulation systèmique) part du ventricule gauche et finit à l’oreillette droite.

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22
Q

D’où part et se termine la petite circulation ?

A

La petite circulation part du ventricule droit et se termine dans l’oreillette gauche.

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23
Q

Quelles sont les fonctions du foie ?

A
  • le stockage du glucose sous forme de glycogène ;
  • la synthèse des facteurs de coagulation ;
  • la détoxification de l’organisme (alcool, médicaments …) ;
  • la production de chaleur.
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24
Q

Quel organe produit de l’insuline ?

A

Le pancréas.

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25
Q

Comment évalue-t-on l’intensité de la douleur chez l’enfant pas encore en âge de s’exprimer ?

A
  • pleurs, gémissements, cris ;
  • grimaces ;
  • refus d’être touché ;
  • position antalgique ;
  • prostration ;
  • agitation.
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26
Q

Compléter la phrase suivante : Une victime doit être mise en PLS systématiquement à partir d’un score de Glasgow inférieur ou égal à … (sauf arrêt cardiaque ou respiratoire).

A

10

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27
Q

Comment appelle t-on la durée qui sépare la survenue du traumatiste crânien (avec ou sans PCI) de la perte de connaissance secondaire ?

A

L’intervalle libre.

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28
Q

Qu’est ce qu’une parésie ?

A

Une diminution de la force motrice.

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29
Q

Qu’est ce qu’une paralysie ?

A

Une absence de mouvement.

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30
Q

Qu’est ce qu’une aphasie ?

A

Une incapacitée à parler.

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31
Q

L’étude des pupilles peut apporter des informations capitales sur l’état de la victime lorsqu’elle présente :

A
  • un traumatiste crânien ;
  • des troubles neurologiques ;
  • une intoxication ;
  • un traumatiste de l’oeil.
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32
Q

Quels sont les points importants à vérifier lors de l’observation des pupilles ?

A
  • la réactivité à la lumière : on parle de pupilles réactives ou non (aréactives) ;
  • la symétrie : les deux pupilles doivent avoir la même taille et doivent réagir de la même manière. On parle alors de pupilles symétriques ou asymétriques ;
  • le diamètre : les pupilles peuvent être soit de taille intermédiaires, dilatées (mydriase) ou resserrées (myosis).
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33
Q

Qu’est-ce qu’une anisocorie ?

A

Une différence nette de la taille des pupilles.

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34
Q

Une victime, quel que soit son âge (sauf le nouveau né à la naissance), sera considérée en arrêt respiratoire si :

A
  • sa fréquence respiratoire est inférieure ou égale à 6 mouvements par minute ;
  • si elle présente des pauses respiratoires supérieures ou égales à 10 secondes.
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35
Q

Quelles sont les valeurs normales de la fréquence respiratoire pour l’adulte, l’enfant, le nourisson et le nouveau-né ?

A
  • adulte : 12 à 20 ;
  • enfant : 20 à 30 ;
  • nourisson : 30 à 40 ;
  • nouveau-né : 40 à 60.
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36
Q

A partir de combien de seconde de pause respiratoire peut-on considérer une victime comme en arrêt respiratoire ?

A

10 secondes.

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37
Q

Quels sont les signes d’une détresse respiratoire ?

A
  • le battement des ailes du nez ;
  • le tirage ;
  • les bruits anormaux (sifflements, râles, crépitements) ;
  • le balancement thoraco-abdominal ;
  • la cyanose ;
  • les sueurs et la moiteur ;
  • les signes d’épuisement.
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38
Q

Qu’entraîne un emphysème sous-cutané ?

A

L’emphysème sous-cutané entraîne le passage d’air de l’arbre respiratoire (bronche, trachée, poumons) vers le tissu sous-cutané.

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39
Q

Qu’est ce qu’un gasp ?

A

Un gasp est un mouvement réflèxe d’apparence respiratoire, inefficace, que l’on peut parfois observer chez une personne inconsciente, en train d’agoniser (un pouls peut encore être perçu à ce stade).

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40
Q

Un adulte et un nouveau-né seront considérés en arrêt cardiaque si :

A
  • aucun battement n’est perçu sur une durée de 10 secondes lors d’une prise de pouls carotidien ;
  • le rythme est inférieur à 60 battements par minute chez le nouveau-né à la naissance.
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41
Q

Quelles sont les valeurs normales de la fréquence circulatoire pour un adulte, un enfant, un nourisson et un nouveau-né à la naissance ?

A
  • adulte : 60 à 100 bpm ;
  • enfant : 70 à 140 bpm ;
  • nourisson : 100 à 140 bpm ;
  • nouveau-né à la naissance : 120 à 160 bpm.
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42
Q

Quand parle-t-on d’hypertension ou d’hypotension artérielle (hormis chez la femme enceinte) ?

A
  • d’hypertension artérielle lorsque la pression artérielle systolique est supérieure à 160 mmHg au repos ;
  • d’hypotension artérielle lorsqu’elle est inférieure à 100 mmHg.
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43
Q

Que traduit une décoloration de la peau et des muqueuses ?

A

Une décoloration de la peau et des muqueuses traduit souvent une altération importante de la circulation sanguine.

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44
Q

Que veut dire TRC et quand en effectue-t-on un ?

A

Temps de Recoloration Cutané, effectué en cas de :
- détresse circulatoire suspectée ;
- traumatisme de membre.

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45
Q

Que traduisent les marbrures ?

A

Les marbrures traduisent une altération très grave de la fonction circulatoire.

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46
Q

Que traduit la sensation de soif chez une victime ?

A

La sensation de soif traduit une diminution importante du volume sanguin circulant (deshydratation ou hémorragie).

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47
Q

Citer les différentes zones de l’abdomen :

A
  • hypocondre droit ;
  • épigastre ;
  • hypocondre gauche ;
  • flanc droit ;
  • zone ombilicale ;
  • flanc gauche ;
  • fosse iliaque droite ;
  • hypogastre ;
  • fosse iliaque gauche.
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48
Q

Donner les intervalles de température possibles :

A
  • hypothermie sévère : <32° ;
  • hypothermie modérée : 32° - 35° ;
  • température normale : 35° - 37,5° ;
  • hyperthermie modérée : 37,5° - 41° ;
  • hyperthermie sévère : >41°.
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49
Q

Lors de la recherche des signes d’une entorse, que traduit un hématome ?

A

Un hématome traduit une entorse grave.

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50
Q

Qu’est-ce qu’une luxation ?

A

Les luxations correspondent à une lésion traumatique d’une articulation avec perte complète et permanente des rapports articulaires normaux. L’articulation est déboîtée.

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51
Q

Qu’est-ce qu’une fracture ?

A

Les fractures sont une rupture totale ou partielle d’un os.

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52
Q

Quels sont les 3 types de mécanismes qui peuvent être à l’origine d’une fracture ?

A
  • un mécanisme direct ;
  • un mécanisme indirect ;
  • un mécanisme par torsion.
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53
Q

Quels sont les points qui indiquent la présence d’une fracture compliquée ?

A
  • une angulation importante (fracture déplacée) ;
  • une plaie en regard du foyer de fracture ou un délabrement des parties musculaires (fracture ouverte qui peut être causée par l’os lui-même ou par l’objet ayant entraîné la fracture) ;
  • des lésions des structures adjacentes (atteinte des nerfs, des muscles ou des vaisseaux sanguins) ;
  • si l’os est cassé en un ou plusieurs endroits (fractures multiples).
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54
Q

Peut-on réaliser un réalignement de membre lors d’une fracture déplacée ?

A

Le réalignement d’un membre se fait, chaque fois que possible, en présence d’un médecin. En son absence, le réalignement d’une fracture de l’avant-bras ou de la jambe ne sera réalisé qu’après l’accord du médecin coordinateur.

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55
Q

Que peut entraîner une fracture du fémur ?

A
  • une détresse circulatoire par hémorragie de 0,8 à 1L de sang à l’intérieur de la cuisse ;
  • un risque d’embolie graisseuse (par passage de particules graisseuses dans la circulation).
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56
Q

Par quoi se caractérise une fracture du fémur ?

A
  • un raccourcissement du membre inférieur ;
  • une rotation du membre avec le pied tourné vers l’extérieur ;
  • une douleur au pli de l’aine.
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57
Q

A quoi est due la gravite des lésions du rachis ?

A

La gravité des lésions du rachis est due à la possibilité de l’atteinte de la moelle épinière qu’il protège.

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58
Q

Lors d’un trausmatisme, dans quels cas une lésion de la moelle épinière doit être fortement suspectée ?

A
  • une victime de plus de 65 ans ;
  • un accident de la circulation ;
  • une chute d’une hauteur supérieure à la taille de la victime ;
  • des fourmillements des extrémités ;
  • une douleur ou une contracture de la nuque ou du dos ;
  • un déficit sensitif ou moteur du tronc ou des membres ;
  • des troubles de la conscience ou une intoxication ;
  • d’autres douleurs pouvant masquer l’atteinte du rachis ;
  • une atteinte évident de la tête ou de la nuque.
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59
Q

Que permet la conservation par le froid d’un membre arraché ?

A

La conservation par le froid de la section arrachée permet une meilleure préservation des cellules et augment les chances de succés de la réimplantation.

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60
Q

Que note-t-on sur l’emballage contenant un membre sectionné ?

A

Mettre le nom de la victime et l’heure de survenue de la section sur l’emballage contenant la partie de membre sectionné.

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61
Q

Quels sont les matériels d’immobilisation présents dans les VSAV ?

A
  • le collier cervical ;
  • la planche d’immobilisation synthétique normalisée avec immobilisateur de tête (PISN ou plan dur) ;
  • l’attelle cervico-thoracique (ACT) ;
  • le matelas immobilisateur à dépression (MID) ;
  • les écharpes ;
  • les attelles à dépression.
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62
Q

Quels matériels utilise-t-on pour un traumatisme de l’épaule (ou de la ceinture scapulaire = homoplate ou clavicule) ?

A

Une écharpe oblique.

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63
Q

Quels matériels utilise-t-on pour un traumatisme du bras ou du coude ?

A
  • Attelle de bras à dépression associée à une contre écharpe (AZ) ;
  • OU écharpe simple et contre écharpe.
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64
Q

Quels matériel utilise-t-on pour un traumatiste de l’avant-bras, poignet ou main ?

A
  • Attelle de bras à dépression ;
  • OU écharpe simple.
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65
Q

Quels matériels utilise-t-on pour un traumatisme de la cheville, de la jambe ou du genou ?

A
  • Attelle de jambe à dépression.
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66
Q

Quels matériels utilise-t-on pour un traumatisme de la cuisse ?

A
  • Attelle en traction ;
  • MID.
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67
Q

Quels matériels utilise-t-on pour un traumatisme de la hanche ?

A

MID

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68
Q

Quels sont les principes pour l’immobilisation correcte d’un segment de membre ?

A
  • Utiliser l’attelle ou le moyen d’immobilisation le plus approprié ;
  • Immobiliser aussi les articulations situées au-dessus et en-dessous de la lésion.
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69
Q

Dans quels cas arrête-t-on immédiatement le réalignement d’un membre ?

A
  • s’il existe une résistance au réalignement ;
  • si la douleur provoquée devient intolérable pour la victime.
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70
Q

Par quoi débute une immobilisation du rachis cervical ?

A

La prise en charge débute par une immobilisation du rachis cervical au moyen d’un maintien-tête, précédé si nécessaire par une remise de la tête en position neutre.

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71
Q

Peut-on pratiquer une RCP sur un brancard dit “principal” ?

A

La zone du thorax est rigique pour permettre de réaliser une RCP.

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72
Q

Lors du relevage, dans quels cas utilise-t-on un pont néerlandais à 3 équipiers ?

A
  • Victime malade ou blessée non suspectée d’une lésion de la colonne vertébrale ;
  • Si la corpulence de la victime permet un relevage à 3.
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73
Q

Lors du relevage, dans quels cas utilise-t-on un pont simple ?

A
  • Victime malade ou blessée non suspectée d’une lésion de la colonne vertébrale ;
  • Si la corpulence de la victime permet un relevage à 3.
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74
Q

Lors du relevage, dans quels cas utilise-t-on un pont néerlandais à 4 équipiers ?

A
  • Victime suspectée d’un traumatisme de la colonne vertébrale ;
  • Victime de forte corpulence.
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75
Q

Lors du relevage, dans quel cas utilise-t-on un pont amélioré ?

A
  • Victime suspectée d’un traumatisme de la colonne vertébrale ;
  • Victime de forte corpulence.
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76
Q

Lors du relevage, dans quels cas utilise-t-on un brancard cuillière ?

A
  • Victime suspectée d’un traumatisme du rachis, du col du fémur, ou polytraumatisée en vue de l’installer sur un matelas immobilisateur à dépression ;
  • Impossibilité de réaliser un pont simple ou amélioré.
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77
Q

Lors du relevage, dans quels cas utilise-t-on une alèse portoir ?

A
  • transporter une victime sans atteintes graves par des passages inacessibles à un brancard ;
  • victime sans atteintes graves mais trop lourde pour être relevée selon les méthodes classiques ;
  • pour faciliter un changement prévisible de brancard.
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78
Q

Que fait-on si l’état de la victime s’aggrave lors du transport ?

A
  • Immobiliser le véhicule sur le bord de la chaussée dans un endroit sûr ;
  • Rechercher de nouveau la présence d’une détresse vitale ;
  • Adapter la conduite à tenir ;
  • Informer immédiatement le médecin coordinateur.
79
Q

Quelles sont les mesures particulières à prendre en présence d’une victime porteurse d’ectoparasites (puces, tiques, poux, etc.) ?

A
  • renforcer le lavage simple des mains ;
  • s’équiper de surtenues jetables à usage unique de type PolyClean, en plus des gants à usages uniques ;
  • limiter les contacts avec la victime, en particulier avec la peau et les vêtements ;
  • isoler, dès que possible, la victime de son environnement en l’emballant dans une couverture isothermique et en la coiffant d’une charlotte.
80
Q

Qu’est ce qu’une situation à multiple victime ?

A

Une situation à multiples victimes (SMV) se définit comme un accident ou une situation dont le nombre de victime est plus élevé que celui que peut prendre en charge le premier engin ou le premier volume d’engins.

81
Q

Quelles sont les exigences requises pour un poste médical avance ?

A
  • Sécurité ;
  • Ergonomie ;
  • Proximité ;
  • Accessibilité.
82
Q

Quelles sont les 4 catégorisations des victimes lors d’une SMV ?

A
  • DCD ;
  • UA ;
  • UR ;
  • Impliquée.
83
Q

Quels sont les signes d’une méningite ?

A

La méningite est une inflammation des tissus qui entourent le cerveau et la moelle épinière. Elle résulte généralement d’une infection mais peut également être hémorragique. Les signes sont :
- raideur de la nuque (douleur importante lors de la flexion de la tête) ou flexion impossible ;
- céphalées violentes ;
- nausées et souvent vomissements en jet ;
- photophobie ;
- position en chien de fusil ;
- signes infectieux (fièvre) ;
- purpura (tâche rouge ne disparaissant pas à la pression) ;
- signes de détresse circulatoire ou respiratoire.

84
Q

Quel est le cas d’emploi d’un SINUS (Système d’Information Numérique Unique Standardisé) et la conduite à tenir associée ?

A

Dès lors que l’on a 5 victimes ou sur attentat.

La mise en oeuvre du concept SINUS se déroule en 4 étapes :
1: Pose de bracelets + Fiche médicale de l’avant sur chaque victime et mise en place d’un cahier “Liste intermédiaire DSM” ou à défaut d’une feuille intermédiaire ;
2 : Mise en place d’un secrétariat en sortie de PMA. Avant chaque évacuation, s’assurer que la fiche navette a été récupérée et que les informations nécessaires (a minima étiquette SINUS, sexe, catégorisation, vecteur et destination) ont été colligées sur le cahier “Liste intermediaire DSM”;
3 : Saisie des éléments de la liste intermédiaire DSM sur Arcsinus puis transmission des données par carte 3G/4G ou par clé USB.

85
Q

Quelle est la conduite à tenir pour le transport d’un mineur non-accompagné ?

A

A défaut d’un représentant légal, elle est alors placée sous la protection et la responsabilité des sapeurs-pompiers. Si son état implique un transport, ce dernier ne nécessite pas la présence des forces de l’ordre, d’un parent, d’un représentant légal ni d’un personnel scolaire accompagnateur. Les sapeurs-pompiers sont habilités à l’effectuer seul.

86
Q

Quel est le cas de pose d’un 4 brins ?

A

Le 4 brins est posé :
- chez une victime inconsciente en hypothermie qui ventile mais qui n’a pas de pouls carotidien ;
- pour mesurer la fréquence cardiaque éléctrique ;
- en présence d’une tachycardie élevée (plus de 160 bpm) et impossible à chiffrer manuellement et pour affiner la mesure du saturomètre.
Il est interdit de poser le 4 brins chez une victime chez une victime inconsciente ou de se fier à l’activité de l’ECG.

87
Q

Décrivez le placement et la profondeur des compressions/décompressions avec le cardio pompe :

A

Le cardio-pompe doit être correctement positionné sur un thorax dénudé. Les compressions thoraciques au moyen du cardio-pompe doivent être strictement verticales et être réalisées à une fréquence comprise entre 100 et 120 par minute.
Le temps de compression doit être égal au temps de relâchement.
Se placer à genoux, sur un billot, contre le thorax de la victime.
Déterminer l’emplacement du cardio-pompe en plaçant 2 doigts à l’extrémité inférieure du sternum (appendice xiphoïde) ;
La compression doit être de 50kg et la décompression de 10kg.

88
Q

Dans quel cas pose-t-on un 3 brins ?

A

En cas d’arrêt cardiaque d’un nouveau né à la naissance.

89
Q

Donner les signes d’une dissection aortique :

A
  • douleur migratrice,
  • malaise avec PCI au début de la douleur ;
  • asymétrie de la pression artérielle systolique entre les 2 bras de plus de 20 mmHg (pas toujours présente).
90
Q

Expliquer en détail le score de Glasgow :

A

Le Score de Glasgow a été créé pour des personnels non médecin et permet d’évaluer un trouble de la conscience et la profondeur d’un coma. Les valeurs du score vont de 3 (coma profond) à 15 (personne consciente). Les points obtenus pour chacun des 3 items suivants sont additionnés et donnent la valeur du score à un instant donné :
- Ouverture des yeux (Y) cotée de 4 à 1 ;
- Réponse verbale (V) cotée de 5 à 1 ;
- Réponse Motrice (M) coté de 6 à 1.
Y : 4 = spontanée, 3 = à la demande, 2 = à la douleur, 1 = aucune.
V : 5 = orientée, 4 = confuse, 3 = inappropriée, 2= grognements, 1 = aucune.
M : 6 = à la demande, 5 = réponse orientée adaptée, 4 = évitement non adapté, 3 = flexion des avant-bras, 2 = extension et rotation interne des bras, 1 = aucune.

91
Q

Quels sont les signes d’une douleur thoracique typique ?

A
  • douleur medio-thoracique (au milieu du thorax)
    et rétro-sternale (derrière le sternum) ;
  • constrictive (sensation d’avoir le coeur serré dans un étau, écrasé) ;
  • parfois irradiante dans le membre supérieur gauche, le cou, la mâchoire, le dos voire le membre supérieur droit ;
  • le plus souvent non modifiée à l’inspiration profonde, les mouvements spontanés de la victime ou par palpation du thorax.
92
Q

Qu’est-ce qu’un pansement non-occlusif ?

A

Le pansement non occlusif, qui laisse un côté libre, permet l’évacuation de l’air et de sang. Il est posé en oblique, côté libre vers l’extérieur, permettant d’installer la victime en position assise et en cas d’inconscience en PLS. Il est réalisé avec la partie transparente d’un emballage de compresse, permettant de ne pas coller à la peau, intérieur de l’emballage côté peau.

93
Q

Quelle est la conduite à tenir pour une victime affalée au volant ?

A

Repositionner toute victime affalée sur le volant ou le tableau de bord contre le dossier du siège dans un véhicule sur ses 4 roues, et ceci le plus précocement possible.

94
Q

Quels sont les points clés sur la pose d’un collier cervical ?

A
  • taille de collier adaptée ;
  • non-mobilisation du rachis ;
  • une fois mis en place, le collier cervical doit être en contact avec l’angle du mandibule et le sternum en avant, le haut du dos et la base de la tête en arrière, les clavicules et les muscles trapères sur les côtés.
  • ne gêne pas la respiration de la victime ;
  • en cas de victime traumatisée inconsciente surveillée sur le dos en attente de l’équipe médicale, le maintien tête doit être poursuivi et le collier non-serré pour maintenir la LVA par l’élévation du menton.
95
Q

Quels sont les cas de contrôle de la glycémie ?

A
  • trouble ou détresse neurologique (coma, convulsion, trouble de la vision ou de la conscience, déficit neurologique …) ;
  • trouble du comportement (agitation, propos incohérent, aggressivité) ;
  • malaise de type faiblesse ou fatigue intense
  • signes généraux telques que sueurs et tremblement ;
  • diabète connu.
96
Q

Qu’est ce qu’une crise d’Angor ?

A

Une crise d’angine de la poitrine (ou Angor) est une douleur thoracique passagère après un effort ou un stress. Un patient souffrant d’insuffisance coronarienne (diminution de plus de 70% du diamètre d’une artère coronaire) reconnaît en général cette douleur. Elle cesse dans les 20 minutes suivant la mise au repos, le retour au calme, ou dans les 2 minutes suivant la prise d’un médicament vasodilatateur.

97
Q

Que permet le bilan circonstanciel ?

A

Le bilan circonstanciel permet d’apprécier la situation dans sa globalité, d’en évaluer les risques et de prendre les mesures adaptées, notamment en ce qui concernen la sécurité.

98
Q

Quel est le but du bilan primaire ?

A

Le bilan primaire a pour but de rechercher une détresse vitale qui menace immédiatement et à très court terme la vie de la victime et nécessite la mise en oeuvre rapide de gestes de secours.

99
Q

Quelles sont les 4 étapes chronologiques et indispensables du bilan primaire ?

A
  • Sauvegarde : observer la situation en focalisant son attention sur la victime pour se faire une idée générale de son état et prendre les premières mesures afin de la garder en vie ;
  • Conscience : questionner et stimuler doucement la victime pour rechercher une inconscience, sinon l’écouter pour identifier sa plainte principale ;
  • Respiration : apprécier rapidement une détresse respiratoire évidente ou un arrêt respiratoire et libérer les voies aériennes si nécessaire ;
  • Circulation : apprécier rapidement une détresse circulatoire évidente ou un arrêt circulatoire (prise de pouls carotidien sur 10s).
100
Q

Que fait-on pour une victime inconsciente s’il existe un doute sur la présence d’un pouls ?

A

S’il existe un doute sur la présence d’un pouls, la victime doit être considérée comme étant en arrêt cardique.

101
Q

Que fait un sauveteur isolé en présence d’un noyé, d’un enfant, d’un nourisson ou d’un nouveau né en arrêt cardio-respiratoire avant de passer l’alerte ?

A
  • 5 insufflations + 5 cycles de RCP 30/2 pour un noyé ;
  • 5 insufflations + 5 cycles de RCP 15/2 pour un enfant, un nourisson ou un NNN.
102
Q

Quels sont les types de causes d’une détresse neurologique ?

A
  • traumatiques (crânien ou rachis)
  • non-traumatiques (pathologies cérébrales, dysfonctionnements du corps, intoxication, en consequence de détresses circulatoires ou respiratoires, causes réflexes comme syncope vagale ou hypotension orthostatique).
103
Q

Citez les signes d’un trouble ou d’une détresse neurologique :

A
  • perte de connaissance ;
  • trouble de la conscience ;
  • coma ;
  • convulsions ;
  • diminution ou perte de sensibilité ;
  • diminution ou perte de motricité ;
  • anomalie des réactions pupillaires ;
  • altération de la parole ;
  • trouble du comportement ;
  • céphalées inhabituelles ;
  • troubles de l’équilibre ;
  • vertiges.
104
Q

Quelles sont les causes d’une détresse respiratoire ?

A
  • une insuffisance d’O2 dans l’air inspiré ;
  • une insuffisance du débit d’air dans les poumons ;
  • une perturbation des échanges gazeux alvéolaires ;
  • une perturbation dans les échanges gazeux cellulaires ;
  • une atteinte des commandes nerveuses de la respiration (AVC, intoxication).
105
Q

Citez les signes d’un trouble ou d’une détresse respiratoire :

A
  • essouflement au repos ou au moindre effort ;
  • sensation de manquer d’air ou d’étouffer ;
  • polypnée (respiration rapide et superficielle) ;
  • bradypnée (respiration lente qui peut précéder
    l’arrêt respiratoire) ;
  • impossibilité ou difficulté à parler qui peut être évaluée par la capacité de la victime à compter jusqu’à 10 sans reprendre sa respiration (très grave si inférieur à 5) ;
  • battements des ailes du nez ;
  • tirages ;
  • balancements thoraco-admominaux ;
  • bruits respiratoires anormaux ;
  • baisse de la saturation en O2
  • cyanose ;
  • sueurs/paleurs.
106
Q

Quels sont les signes d’une obstruction totale des voies aériennes ? (OBVA)

A
  • ne peut plus parler ou fait un signe “oui” de la tête lorsqu’on lui demande si elle s’étouffe ;
  • ne peut pas crier s’il s’agit d’un enfant ;
  • aucun son n’est audible hormis, parfois, le bruit de l’effort respiratoire (obstruction quasi-totale) ;
  • garde la bouche ouverte ;
  • ne peut pas tousser ;
  • ne peut pas respirer ou fait des efforts respiratoires sans que l’air ne sorte ou ne rentre ;
  • cyanose.
107
Q

Quelles est la conduite à tenir, pour l’adulte et l’enfant, lors d’une obstruction totale des voies aériennes ?

A
  • laisser la victime dans la position où elle se trouve, en général debout ou assise ;
  • donner 1 à 5 claques vigoureuses dans le dos ;
  • en cas d’inefficacité des claques, réaliser 1 à 5 compressions abdominales (manoeuvre d’Heimlich) ;
  • vérifier l’efficacité des manoeuvres de desobstruction par le rejet du corps étranger, l’apparition de toux chez l’adulte ou de cri/pleurs chez l’enfant et nourrisson, et la reprise de la respiration ;
  • calmer et rassurer la victime en lui parlant, après rejet du corps étranger ;
  • administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire ;
  • contacter la coordination médicale.
108
Q

Quel est le cas particulier lors d’une obstruction totale des voies aériennes chez une victime obèse ou une femme enceinte ?

A

Les compressions abdominales seront remplacées par des compressions thoraciques.

109
Q

Quel est le cas particulier lors d’une obstruction totale des voies aériennes chez un nourrisson ?

A

Les compressions abdominales seront remplacées par des compressions thoraciques identiques à celles de la réanimation cardio-pulmonaire mais réalisées plus lentement et plus profondément.

110
Q

Quelles sont les 3 premières étapes lors d’une obstruction totale des voies aériennes lorsque la victime est devenue inconsciente ?

A
  • allonger au sol ;
  • RCP d’emblée avec cardiopompe; canule oro-pharyngée (si besoin uniquement chez les nourrissons et nouveaux nés) et DSA, en débutant par les compressions thoraciques ;
  • rechercher dans la bouche la présence du corps étranger après chaque série de compressions thoraciques.
111
Q

Quelle est la conduite à tenir lors d’une obstruction partielle des voies aériennes ?

A
  • installer la victime dans la position où elle se sent le mieux (souvent assise) ;
  • encourager la victime à tousser pour expulser le corps étranger tout en à rassurant ;
  • administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire ;
  • réaliser le bilan secondaire ;
  • contacter la coordination médicale ;
  • surveiller la respiration de la victime en permanence ;
  • préparer la médicalisation de la victime si nécessaire ;
  • transporter la victime en milieu hospitalier systématiquement.
112
Q

Quels sont les 3 principaux signes d’un arrêt respiratoire ?

A
  • l’inconscience de la victime, parfois précédée de consulsions ;
  • l’arrêt de la respiration ;
  • la présence d’un pouls carotidien encore perceptible.
113
Q

Quelle est la conduite à tenir pour une victime en arrêt respiratoire ?

A
  • sauvegarde ;
  • conscience : la victime est inconsciente ;
  • respiration : la victime ne respire pas ;
  • pratiquer 5 insufflations s’il s’agit d’un nouveau-né, d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé en étant particulièrement attentif aux réactions éventuelles de la victime (mouvements, toux, reprise de la respiration),
  • circulation : la victime présente un pouls ;
  • réaliser des cycles de 10 insufflations.
114
Q

Qu’est ce qu’un collapsus ?

A

Le collapsus est une baisse importante de la pression artérielle qui devient insuffisante pour assurer une perfusion correcte des organes, que l’on peut apprécier par l’absence de pouls radial. (pression artérielle systolique < 90 mmHg chez l’adulte ou baisse de plus de 30 % de la pression artérielle systolique chez un hypertendu connu).

115
Q

Qu’est ce qu’un choc cardiogénique ?

A

Il s’agit d’une défaillance de la pompe cardiaque.

116
Q

A quoi peut être du un choc cardiogénique ?

A
  • un vieillisement du myocarde ;
  • la destruction d’une partie du myocarde (infarctus ou maladie) ;
  • l’absorption de médicaments pouvant être toxiques pour le coeur (antidépresseurs, anti-arythmiques) ;
  • une atteinte traumatique du coeur ;
  • un trouble du rythme cardiaque.
117
Q

Qu’est ce qu’un choc hypovolémique ?

A

Il s’agit d’une perte importante des liquides circulant dans l’organisme.

118
Q

A quoi peut être du un choc hypovolémique ?

A
  • une hémorragie interne ou externe ;
  • une brûlure étendue ;
  • une déshydratation aiguë.
119
Q

A partir de quelle quantité de sang un adulte comence-t-il à ressentir les effets d’un saignement ?

A

Un adulte ne commence à ressentir les effets d’un saignement qu’à partir d’environ 750 ml de sang perdu.

120
Q

Qu’est-ce qu’un choc anaphylactique ?

A

Il s’agit d’une vasodilatation générale déclenchée par la libération d’histamine lors d’une réaction allergique.

121
Q

Qu’entraîne un choc anaphylactique ?

A
  • une baisse de la pression artérielle ;
  • une augmentation de la perméabilité des capillaires sanguins avec une fuite de liquide vers les tissus et l’apparition d’oedèmes.
122
Q

Qu’est ce qu’un choc septique ?

A

Il s’agit de la conséquence cardio-vasculaire (détresse circulatoire) de la libération de toxines microbiennes lors d’une infection sévère. Ce choc associe les mécanismes des 3 autres chocs (cardiogénique, hypovolémique et anaphylactique).

123
Q

Qu’entraîne un choc septique ?

A
  • une atteinte du myocarde qui a du mal à se contracter ;
  • une dilatation de tous les vaisseaux sanguins entraînant une baisse de la pression artérielle. Elle est souvent associée à une paralysie des muscles lisses des vaisseaux sanguins qui empêchent la vasoconstriction spontanée ou provoquée par l’injection de médicaments (ce phénomène est appelé vasoplégie) ;
  • une augmentation de la perméabilité des capillaires sanguins avec une fuite de liquide vers les tissus etl’apparition d’oedèmes.
124
Q

Citez les signes généraux d’un trouble ou d’une détresse circulatoire :

A

Signes circulatoires (exprimant la défaillance de l’appareil circulatoire) :
- tachycardie, bradycardie, arythmie ;
- pouls mal frappé, voire imperceptible, d’abord au niveau radial puis au niveau carotidien (arrêt circulatoire) ;
- pression artérielle basse (hypotension artérielle) ;
- temps de recoloration cutanée allongé (+2/3s) ;
- sensation de soif.
Aspect de la peau (évocateur de vasoconstriction) :
- pâleur cutanée ;
- froideur cutanée, en particulier des extrêmités ;
- marbrures ;
- conjonctives décolorées ;
- sueurs.
Autres signes dus à l’interaction des grandes fonctions vitales.

125
Q

Que permet la réanimation cardio-pulmonaire ?

A
  • de suppléer la respiration défaillante par une respiration artificielle ;
  • de suppléer l’arrêt de la circulation sanguine par des compressions thoraciques régulières ;
  • de normaliser éventuellement un fonctionnement anarchique du coeur grâce à un choc éléctrique délivré par un DAE.
126
Q

A quel moment place t-on le DAE lors d’une RCP ?

A

Dès que possible.

127
Q

Quels sont les 3 types d’hémorragies ?

A
  • interne ;
  • externe ;
  • interne extériorisée.
128
Q

Qu’est ce qu’une épistaxis ?

A

Une hémorragie interne extériosée au niveau du nez.

129
Q

Quel est le nom d’une hémorragie interne exteriorisée au niveau de l’oreille ?

A

Une ottoragie.

130
Q

Quel est le nom d’une hémorragie interne exteriorisée par crachement de sang pendant une toux ?

A

Une hémoptysie.

131
Q

Qu’est ce qu’une métrorragie ?

A

Une hémorragie interne exteriorisée au niveau du vagin en dehors des règles.

132
Q

Quel est le nom d’une hémorragie interne exteriorisée au niveau du vagin pendant la période des règles ?

A

Une ménorragie.

133
Q

Qu’est ce que le melaena ?

A

Du sang noir digéré à l’odeur fétide.

134
Q

Quel est le nom d’une hémorragie interne exteriorisée au niveau de l’anus ?

A

Une rectorragie.

135
Q

Qu’est ce qu’une hématurie ?

A

Une hémorragie interne exteriorisée au niveau de l’urètre.

136
Q

Quels sont les cas, pour une plaie hémorragique, où l’on effectuera un point de compression direct ?

A

Lorsque la compression manuelle n’est pas efficace et sans possibilité de poser un garrot, au niveau :
- de la carotide au niveau du cou ;
- de l’artère fémorale au niveau du pli de l’aine ;
- d’un membre arraché ou sectionné.
Un point de compression direct ne peut être relâché que sur ordre du médecin.

137
Q

Quelle est la position et le temps d’attente pour une épistaxis ?

A

Asseoir la victime, tête penchée en avant et lui demander de comprimer la narine qui saigne avec son doigt, pendant 10 minutes.

138
Q

Quelle est la position d’attente pour une victime présentant une hématémèse (vomissement de sang) ?

A

Allonger la victime sur le côté.

139
Q

Quelle est la position d’attente pour une victime présentant une hémoptysie ?

A

Installer la victime en position assise ou l’allonger sur le côté si elle présente un collapsus.

140
Q

Quelle est la conduite à tenir pour une métrorragie ou ménorragie ?

A
  • Estimer la quantité de sang perdue en demandant le nombre de garniture changées, la présence ou non de caillots ;
  • Proposer de placer des serviettes ou des pansements absorbants entre les cuisses de la victime.
141
Q

Quelle est la conduite à tenir pour une rectorragie ?

A
  • Observer la couleur du sang : rouge (rectorragie) ou noir (melaena) ;
  • Conserver le sang en attendant l’arrivée évenduelle du médecin (ne pas tirer la chasse d’eau si la victime a saigné dans la cuvette) ;
  • Proposer de placer des serviettes ou des pansements absorbants entre les fesses de la victime.
142
Q

Que faites vous en cas de projection de sang sur une plaie pendant une intervention ?

A
  • Nettoyer immédiatement la plaie à l’eau courante et au savon ;
  • Réaliser l’antisepsie en trampant la plaie dans une solution de Dakin pendant au moins 10 minutes. Ce delai de contact est capital et ne doit en aucun cas être abrégé. Si le trempage n’est pas possible, appliquer une compression imbibée de Dakin pendant au moins 10 minutes.
143
Q

Sur intervention, que doit entraîner pour le personnel toute suspicion de maladie respiratoire à caractère contagieux ?

A

Sur intervention, toute suspicion de maladie respiratoire à caractère contagieux doit amener le personnel à s’équiper avec des moyens de protecton adaptés.

144
Q

Quelles sont les principales maladies susceptibles d’entraîner une contamination par voie respiratoire ?

A
  • la méningite ;
  • la tuberculose ;
  • la grippe ;
  • la grippe aviaire ;
  • la grippe A ;
  • le Sras (syndrome respiratoire aigu sévère).
145
Q

Qu’est-ce qu’un malaise ?

A

Un malaise est une sensation pénible traduisant un trouble du fonctionnement de l’organisme, sans que le sujet qui l’éprouve puise nécessairement en identifier l’origine.

146
Q

Quelles sont les catégories de malaises ?

A
  • les malaises graves ;
  • les malaises bénins.
147
Q

Quelles sont les 3 formes distinctes de réaction au stress ?

A
  • le stress adaptatif ;
  • le stress différé ;
  • le stress dépassé.
148
Q

Quelle est la conduite à tenir en cas de victime violente ou aggressive ?

A
  • Dire clairement que les secours sont là pour apporter aide et assistance ;
  • maintenir un lien privilégié avec la victime, préférentiellement par un seul et même intervenant ;
  • rester calme et essayer d’entrer en contact visuel ;
  • rester vigilant vis à vis de la victime ;
  • savoir se dégager de l’impact psychologique et ne pas riposter “en miroir” à la violence par de la violence verbale ;
  • ne pas prolonger, ni soutenir le regard de la victime lors du contact visuel pour que celui-ci ne soit pas interprété comme une aggression.
149
Q

Qu’est ce qu’une intoxication ?

A

L’intoxication est un trouble engendré par la pénétration dans l’organisme d’une substance appelée toxine ou poison.

150
Q

Quelles sont les voies de pénétrations possibles pour une intoxication ?

A
  • digestive par ingestion ;
  • respiratoire par inhalation de gaz ou d’aérosols ;
  • cutanéo-muqueuse : sur la peau ou les muqueuses par pénétration, ou à travers la peau et les muqueuses par injection (piqure, morsure).
151
Q

Qu’est ce que le monoxyde de carbone ?

A

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz toxique, incolore, inodore, insipide de densité proche de l’air.

152
Q

Que va faire le monoxyde de carbone lors d’une intoxication ?

A

Lors de l’intoxication, le CO va prendre la place de l’oxygène (O2) :
- sur l’hémoglobine des globules rouges (l’oxyhémoglobine est remplacé par du carboxyhémoglobine), ce qui entraîne une hypoxie néfaste pour le cerveau et le coeur ;
- sur la myoglobine des muscles, ce qui entraîne un effect incapacitant.

153
Q

De quoi dépend la gravité d’une intoxication au monoxyde de carbone ?

A
  • la concentration en CO de l’atmosphère ;
  • du temps d’exposition qui devra être évalué ;
  • de la fréquence respiratoire ;
  • de l’état de santé de la victime.
154
Q

Peut-on effectuer la mesure de la saturation en O2 lors d’une intoxication au monoxyde de carbone ?

A

La mesure de la saturation en O2 ne doit pas être effectuée car l’appareil multiparamétrique ne différencie pas l’hémoglobine chargée en O2 et l’hémoglobine chargée en CO.

155
Q

Quels sont les signes à rechercher ou apprécier lors d’une intoxication au monoxyde de carbone ?

A
  • des signes généraux de détresse ou de trouble neurologique, respiratoire ou circulatoire, notamment un trouble de la conscience pouvant aller jusqu’au coma ;
  • des céphalées ;
  • des nausées ou des vomissements ;
  • des vertiges ;
  • une sensation de faiblesse ou de fatigue ;
  • des convulsions ;
  • des douleurs musculaires.
156
Q

Quelle est la conduite à tenir pour une intoxication au monoxyde de carbone ?

A
  • extraire systématiquement la victime du local concerné, en prenant les mesures de protection qui s’imposent par des sauveteurs sous ARI si possible ou en apnée ;
  • administrer systématiquement de l’oxygène au masque à haute concentration (12L ?) ;
  • évaluer la gravité de l’intoxication sur les signes présentés, les particularités des victimes et adapter les gestes d’urgence.
157
Q

Que provoque une intoxication par les fumées d’incendie ?

A
  • une atteinte générale de l’organisme par le CO2, le CO, le cyanure (HCN, qui bloque la respiration cellulaire) ainsi que d’autres substances chimiques ;
  • une atteinte pulmonaire ;
  • une irritation des muqueuses.
158
Q

Quel est l’antidote du cyanure et ou peut-on en trouver en cas d’intoxication ?

A

L’hydroxocobalamine (Cyanokit) présent dans les moyens médicalisés.

159
Q

Quels sont les signes spécifiques à rechercher ou apprécier pour une insolation ?

A
  • des céphalées ;
  • une température corporelle moyennement élevée (< 40°C) ;
  • une peau sèche, rouge et très chaude ;
  • des nausées et vomissements ;
  • des vertiges et une photophobie ;
  • des troubles du comportement (obnubilation, état délirant …) ;
  • une somnolence.
160
Q

Quels sont les signes spécifiques à rechercher ou apprécier pour un épuisement lié à la chaleur ?

A
  • des céphalées ;
  • des sueurs importantes présentes ou ayant existé ;
  • une fatigue intense ;
  • des nausées ;
  • des vertiges ;
  • une température moyennement élevée (<40°C) ;
  • une pea pâle et moite ;
  • des dépôts blanchâtres de sel sur la peau.
161
Q

Quels sont les 2 types de coup de chaleur que l’on peut rencontrer ?

A
  • coup de chaleur d’exercice ;
  • coup de chaleur d’ambiance.
162
Q

Quels sont les signes spécifiques à rechercher ou apprécier pour un coup de chaleur ?

A
  • des crampes musculaires (perte de sel importante) et surtout des contractures musculaires ;
  • un arrêt de la transpiration, caractéristique du coup de chaleur ;
  • une brusque augmentation de la température, en général supérieure à 41°C ;
  • une peau rouge, sèche et brûlante ;
  • des troubles du comportement, agitation (agressivité, délire …) ;
  • des troubles de la conscience pouvant aller jusqu’au coma avec souvent des convulsions du fait de l’hyperthermie ;
  • une détresse circulatoire (avec un pouls rapide puis imprenable) qui s’installe rapidement.
163
Q

Quelle est la conduite à tenir pour une insolation ?

A
  • installer la victime dans un endroit frais et à l’abri ;
  • respecter la position qu’elle adopte spontanément si elle est consciente ;
  • déshabiller la victime complètement si possible, à l’exclusion des sous-vêtements ;
  • refroidir au moyen de linges humides posés sur le corps ;
  • donner à boire, de l’eau, par petites gorgées, seulement si la victime est consciente et ne vomit pas.
164
Q

Quelle est la conduite à tenir pour un coup de chaleur ?

A
  • installer la victime dans un endroit frais et à l’abri ;
  • respecter la position qu’elle adopte spontanément si elle est consciente ;
  • contrôler la température régulièrement ;
  • demander un renfort médicalisé en urgence ;
  • déshabiller la victime complètement si possible, à l’exclusion des sous-vêtements ;
  • refroidir en mouillant la victime et en la ventilant, préférentiellement avec les éléments du lot canicule, sinon en complément avec des linges humides sur le corps, de la glace au pli de l’aine et aux creux des aisselles ;
  • donner à boire, de l’eau, par petites gorgées, seulement si la victime est consciente et ne vomit pas.
165
Q

Quels sont les critères qui permettent d’établir la gravité d’une plaie ?

A
  • le mécanisme de formation ;
  • le type et la profondeur ;
  • la localisation et les complications possibles.
166
Q

Quelles sont les 4 catégories de plaies ?

A
  • l’écorchure/éraflure/dermabrasion ;
  • la coupure ;
  • la plaie punctiforme ;
  • la plaie délabrante ou lacération.
167
Q

Que peut entraîner une plaie suivant sa localisation ?

A
  • une atteinte vitale ;
  • une atteinte fonctionnelle ;
  • une infection localisée ou généralisée (septicémie).
168
Q

Qu’est ce qu’une plaie simple ?

A

Une plaie est considérée comme simple lorsqu’il s’agit d’une écorchure, d’une éraflure ou d’une coupure unique, peu profonde et non hémorragique.

169
Q

Qu’est ce qu’une plaie sérieuse ?

A

Une plaie est considérée comme sérieuse dès :
- qu’elle présente un saignement abondant mais contrôlable par une compression manuelle et un pansement compressif ;
- qu’elle est pénétrante au niveau de la face, de la main, du pied, d’une articulation, de l’oeil ou d’un orifice naturel ;
- qu’il existe un corps étranger dans la plaie ou qu’elle est en regard d’un foyer de fracture.

170
Q

Qu’est ce qu’une plaie grave ?

A

Une plaie est considérée comme grave dès :
- qu’elle est pénétrante au niveau du cou, du thorax, de l’abdomen ;
- qu’elle est associée à un délabrement de masses musculaires ;
- qu’elle s’accompagne d’une hémorragie artérielle.

171
Q

Que fait-on en présence d’une plaie thoracique ?

A

Protéger par un pansement non occlusif (risque d’aggravation d’un pneumothorax)

172
Q

Que fait-on en présence d’une éviscération ?

A

Ne pas remettre les organes en place, recouvrir au moyen d’un emballage stérile humidifié avec du sérum physiologique (sauf chez le nouveau né et le nourisson où les compressions sont appliquées sans sérum en raison du risque d’hypothermie).

173
Q

Quels sont les risques d’une brûlure ?

A
  • une détresse circulatoire par perte de liquide (plasma) ;
  • une détresse respiratoire par brûlure des voies aériennes due à l’inhalation de gaz chauds et intoxication par les fumées d’incendie ;
  • de douleurs sévères ;
  • d’une infection dans les jours qui suivent ;
  • de séquelles esthétiques et fonctionnelles nécessitant de nombreuses greffes et des mois d’hospitalisation.
174
Q

Quels sont les critères qui permettent d’établir la gravité d’une brûlure ?

A

(Palace)
- la profondeur ;
- l’âge ;
- la localisation ;
- les antécédents ;
- la cause ;
- l’étendue.

175
Q

Quels peuvent être les origines d’une brûlure ?

A

TECMR
- thermique (chaleur/froid) ;
- éléctrique (élécrisation / éléctrocution / foudre) ;
- chimique (acide/base) ;
- mécanique (frottements) ;
- radiante ou irradiante (soleil, radioactivité).

176
Q

Qu’est ce qu’une brûlure du 1er degré ?

A

La brûlure du 1er degré est une atteinte superficielle, seul l’épiderme est lésee. Il va se reconstituer naturellement en quelques jours. La peau est rouge, chaude, douloureuse et sèche (coup de soleil).

177
Q

Qu’est ce qu’une brûlure du 2ème degré ?

A

La brûlure du 2ème degré est une atteinte plus profonde de la peau qui touche l’épiderme et une partie du derme. Elle s’accompagne d’une douleur en général intense. Elle est caractérisée par la présence de cloques appelées phlyctènes qui peuvent être :
- uniques ou multiples ;
- plus ou moins étendues ;
- fermées et contenant un liquide clair ;
- rompues avec un aspect rougeâtre et suintant.

178
Q

Qu’est ce qu’une brûlure du 3ème degré ?

A

La brûlure du 3ème degré est une atteinte très profonde de la peau où toutes les couches sont touchées, ce qui le rend peu douloureuse voire indolore (atteintes des terminaisons nerveuses). L’épiderme et le derme sont détruits. La peau est dure, cartonnée, ressemble à de la cire et peut être pâle, presque blanche (les capillaires sanguins sont détruits), brûnatre ou de couleur chamois. Une brûlure du 3ème degré ne peut pas cicatriser seule et nécessite une greffe, quelle que soit sa superficie.

179
Q

Qu’est ce que la carbonisation ?

A

La carbonisation est le stade ultime d’atteinte des tissus. La peau et les tissus situés au dessous sont détruits et ressemble à du charbon.

180
Q

Qu’est ce que la règle des 9 de Wallace ?

A

Chez l’adulte, si la victime présente des brûlures étendues, l’évaluation de la surface brûlée se fait au moyen de la règle des 9 de Wallace :
- chaque membre supérieur représente 9% ;
- chaque membre inférieur représente 18% ;
- le tronc (thorax et abdomen) représente 18% par face = 36% ;
- la tête représente 9% ;
les parties génitales représentes 1%.
La face palmaire de la main représente 1%.

181
Q

Qu’est ce qu’une brûlure simple ?

A
  • Une brûlure du premier degré d’origine thermique ou par rayonnement solaire, sauf si elle est très étendue, particulièrement chez l’enfant et le nourrisson.
  • Une brûlure du second degré d’origine thermique dont la surface totale représente moins de la moitié de la face palmaire d’une victime (0.5%) et qui ne présente pas les critères de gravité suivants : localisation au :
  • visage ;
  • cou ;
  • l’oeil ;
  • les mains ;
  • les plis de flexion ;
  • à proximité d’un orifixe naturel ;
  • au niveau des voies aériennes supérieures.
182
Q

Qu’est ce qu’une brûlure sérieuse ?

A
  • une brûlure du premier degré d’origine thermique ou par rayonnement solaire très étendue, particulièrement chez l’enfant et le nourisson ;
  • une brûlure du second degré d’origine thermique dont la surface totale est supérieure à 0.5% et inférieure à :
  • 5% chez le nourrisson ;
  • 10% chez l’enfant ou l’adulte de plus de 60 ans ;
  • 15% chez l’adulte.
  • une brûlure qui présente les critères de gravités suivants : localisation au :
  • visage ;
  • cou ;
  • l’oeil ;
  • les mains ;
  • les plis de flexion ;
  • à proximité d’un orifixe naturel.
183
Q

Qu’est ce qu’une brûlure grave ?

A
  • une brûlure du second degré dont la surface totale est supérieure à :
  • 5% chez le nourrisson ;
  • 10% chez l’enfant ou l’adulte de plus de 60 ans ;
  • 15% chez l’adulte.
    ou qui présente les critères de gravités suivants :
  • brûlure circulaire ;
  • brûlure localisée au niveau des voies aériennes supérieures.
  • une brûlure du 3ème degré quelle que soit sa surface ou sa localisation.
184
Q

Quelle est la conduite à tenir ans le cas d’une personne en feu ?

A
  • l’empêcher de courir ;
  • la rouler au sol ;
  • abattre les flammes à l’aide d’un vêtement ou d’une couverture, d’un extincteur hydraulique de vouleur verte à l’exeption de tout autre ou d’une lance en jet diffusé.
185
Q

Quelle est la conduite à tenir pour une parturiente lorsque l’accouchement n’est pas imminent ?

A
  • administrer de l’O2 par inhalation ;
  • allonger systématiquement la mère sur le côté. Si on la laisse sur le dos, le foetus peut comprimer la veine cave inférieure ;
  • transporter en milieu hospitalier, en utilisant, si nécessaire et sur ordre de la coordination médicale, les avertisseurs sonores et lumineux.
186
Q

Quelle est la conduite à tenir pour la préparation de l’accouchement ?

A
  • préparer l’O2, l’insufflateur manuel pédiatrique et un masque d’inhalation pour la mère ;
  • mettre en place le matériel d’aspiration avec une sonde pédiatrique ;
  • préparer le set accouchement ;
  • mettre des gants à usage unique propres ;
  • maintenir tiède des serviettes de bains propres et sèches ;
  • prévoir une bassine pour recueillir les liquides corporels et le placenta ;
  • préparer la mère ;
  • mettre en place le multiparamétrique si l’urgence le permet ;
  • si possible, faire uriner la patiente afin de vider la vessie.
187
Q

Quelles sont les 3 étapes de l’accouchement ?

A
  • travail ;
  • expulsion ;
  • délivrance.
188
Q

Quels sont les éléments à apprécier lors de la naissance d’un nouveau né ?

A
  • respiration ;
  • cri ;
  • tonus (mouvements spontanés des membres).
189
Q

Que faut-il faire pour lutter contre l’hypothermie du nouveau né ?

A
  • couvrir le nouveau né et la mère ;
  • couvrir la tête du bébé avec le bonnet en jersey ;
  • mettre le nouveau né dans le sac en polyéthylène et l’envelopper dans une couverture isothermique si la température extérieure l’exige.
190
Q

A quelle distance de l’implantation de l’ombilic place-t-on le premier et le deuxième clap lors de la naissance d’un nouveau né ?

A

Placer le premier clamp à environ 10 à 15 cm de l’implantation de l’ombilic et le deuxième à environ 3 à 5 cm du premier.

191
Q

Quels sont les différents mécanismes possibles d’un traumatisme ?

A
  • pénétrant (dû à une plaie par arme blanche, par arme à feu, suite à un empalement ou par criblage. Les organes sont directement lésés sur la trajectoire de l’objet vulnérant et la gravité dépend des structures atteintes (coeur, gros vaisseaux, etc.) ;
  • contondant ( dû à un choc sans pénétration ), par compression ou par cisaillement.
192
Q

Qu’est ce qu’une entorse ?

A

Les entorses correspondent à une lésion traumatique d’une articulation, avec élongation, déchirure ou arrachement d’un ou de plusieurs ligaments. Toutefois, les surfaces articulaires sont toujours au contact l’une de l’autre.

193
Q

Quels sont les 2 types d’entorses ?

A
  • l’entorse simple qui correspond à un étirement modéré des ligaments ;
  • l’entorse grave qui correspond à une rupture partielle ou totale des ligaments, voire à un arrachement osseux.