Questions livre partie 2 Flashcards

1
Q

1- Distinguer l’effort somatique et l’effort reproductif.

A

L’effort somatique comprend entre autres la recherche de nourriture, l’évitement des prédateurs, l’apprentissage, la croissance et la maturation. L’effort reproductif quant à lui comporte la reproduction et l’effort parental. (p.128)

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2
Q

2- Selon Brüne et al., le mode de fonctionnement du TPL est associé à quelle stratégie reproductive? Dites aussi quelles prédictions sont vérifiées concernant cette stratégie.

A

À la stratégie quantitative. En effet, il a été démontré que grandir dans une famille avec un niveau socio-économique bas est un facteur de risque pour le TPL. Les personnes atteintes de TPL ont des relations sexuelles plus précoces que les autres, ont des comportements sexuels plus à risque, des grossesses plus tôt à l’adolescence et que la sévérité du TPL est associé aux grossesses non planifiés plus fréquentes. (p.130-131)

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3
Q

3- Comment expliquer d’un point de vue reproductif l’aisance des personnes ayant un TPL à délester leur propre identité pour une autre et leur facilité à se couper des expériences précédentes?

A

Se modeler aux attentes de l’autre aussi facilement pourrait avoir l’avantage de générer un accordage rapide et efficace avec des partenaires sexuels potentiels et maximiser l’effort reproductif et l’accès aux ressources. Cela constituerait donc un atout pour multiplier les opportunités de rencontre et augmenterait la capacité de l’individu à s’engager dans de nouvelles relations sans l’entrave des attachements antérieurs. (p.134)

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4
Q

4- Quel est l’avantage adaptatif de la prise de risque et de l’impulsivité chez les personnes ayant un TPL?

A

Cela leur donnerait un avantage compétitif dans des situations de manque de ressources et dans des circonstances exigeant des décisions rapides. Ces individus seraient donc particulièrement adaptés pour profiter des opportunités. (p.134)

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5
Q

5- Quels traits primaires de l’extraversion et de l’ouverture sont reliés à une stratégie rapide?

A

Extraversion : niveau élevé d’activité, de recherche de sensation et de dominance sociale
Ouverture : niveau élevé d’imagination, d’ouverture à la nouveauté.

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6
Q

6- Expliquez la psychopathie sous l’angle de la sélection dépendante de la fréquence.

A

C’est une stratégie de manipulation et de tricherie employée par un petit groupe d’individu afin d’exploiter la majorité qui utilise l’honnêteté et la coopération. Si la fréquence serait trop élevé, les autres individus du groupe deviennent plus méfiants er développe des stratégies de détection des tricheurs. De plus, la probabilité qu’un tricheur entre en contact avec un autre tricheur augmente, rapportant aucun bénéfice.

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7
Q

7- Quels peuvent être les avantages de la sous-réactivité au stress des individus avec des traits psychopathiques?

A

La sous-réactivité au stress aide les individus à maintenir leur calme et leur vigilance en situation de risque (face à des opposants, lors d’un délit).
De plus, elle rend l’individu plus enclin à prendre des risques, ce qui peut être avantageux dans un environnement stressant.

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8
Q

8- Expliquez les deux types de psychopathie proposés par Mealey.

A

La psychopathie primaire aurait évoluer pour faciliter chez les individus la manipulation et la tricherie sociale, indépendamment des conditions environnementales. Ce type se situe aux extrêmes des traits psychopathiques, a une prévalence faible selon les sociétés et les époques et serait le fruit de la sélection dépendante-fréquente.
La psychopathie secondaire (ou sociopathie) a des niveaux moins extrêmes des traits psychopathiques, est plus fortement influencée par les conditions environnementales et aurait une prévalence variable selon les sociétés et les époques.

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9
Q

9- Pourquoi dit-on que la schizophrénie est un « paradoxe darwinien »?

A

La prévalence attendue de la schizophrénie devrait être beaucoup plus faible que celle observée, étant donné le fort handicap reproductif qu’implique le déclenchement de la maladie.

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10
Q

10- Parmi les théories proposant la schizophrénie comme un dysfonctionnement du développement cérébral normal, laquelle a un plus grand pouvoir explicatif jusqu’à maintenant? Nommez et expliquez.

A

Le modèle de l’instabilité développementale de la schizophrénie. Une incapacité chez les individus à supprimer les effets délétères de certaines mutations, de certains agents infectieux, et à éliminer les toxines cérébrales pourrait générer le trouble.

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11
Q

11- Nommez les deux principaux avantages individuels possibles de la schizophrénie.

A

Un avantage de résistance aux maladies bactériennes et virales durant l’enfance et la petite enfance
Une plus grande capacité à rester alerte en territoire hostile malgré les faibles stimulations de l’environnement.

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12
Q

12- Quels seraient les avantages des schizophrènes pour le groupe?

A

Les individus schizophrènes augmenteraient la capacité à se couper du groupe. Lorsqu’un groupe devenait trop grand, ils utiliseraient la paranoïa, les délires, les thèmes religieux et les néologismes pour scinder des groupes et semer de nouvelles cultures.
Les individus schizophrènes auraient une capacité augmentée de conduire des rituels chamaniques. Les activités chamaniques sont observées dans toutes les cultures vivant de la chasse et ont donc un avantage. Ces individus seraient donc hyperspécialisés.

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13
Q

13- Quel résultat confirme la présence d’interactions entre les gènes impliqués dans le TSA et les facteurs de risques environnementaux?

A

Les données démontrant que les taux de TSA sont plus élevés plus ont se rapproche de polluants?

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14
Q

14- Qu’est-ce qui distingue la schizophrénie et les troubles du spectre de l’autisme au niveau du potentiel reproducteur?

A

Les individus atteints de TSA ont un taux légèrement plus faible de fécondité que les schizophrènes, comparativement à leur fratrie non atteinte. Comparativement à leur fratrie, les mâle TSA ont quatre fois moins d’enfants et les femmes deux fois moins. Le TSA a donc aucun acantage connu pour la famille immédiate, comparativement à la schizophrénie chez lesquels la fratrie a une meilleure résistance aux infections et un meilleur taux de fertilité, augmentant donc la valeur sélective globale de la schizophrénie mais non du TSA.

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15
Q

15- Quelles prédictions peut-on faire concernant les comportements parentaux des parents d’enfants ayant un TSA?

A

Les mères d’enfants TSA allaiteraient moins longtemps que les mères d’enfants neurotypiques.
Les parents d’enfants TSA devraient allouer moins de ressources à celui-ci.

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16
Q

16- Quels sont les deux principaux arguments qui manquent de fondements pour soutenir l’hypothèse de la sélection parentale du TSA? Parlez aussi des données qui les contredisent.

A

Shaner soutient que la compétition parent-enfant pour l’allocation de ressources conduit les mères à sevrer leur enfant plus tôt, favorisant une prochaine grossesse plus hâtive. Les enfants seraient donc encourager à avoir des comportements de sollicitation de ressources pour prolonger l’allaitement. Puisque les enfants TSA ont des difficultés par rapport aux habiletés de sollicitations, ils devraient avoir des périodes d’allaitement plus courtes. Or, presqu’aucune donnée scientifique associe le TSA à une période d’allaitement plus courte.
L’autre argument est que le manque de ressource provoque des comportements parentaux différentiels d’allocation de ressources, susceptibles d’entraver le développement d’une capacité à charmer les parents. Cependant, la prévalence du TSA est non-significativement différente selon le pays, peu importe le contexte socio-économique de la mère.

17
Q

17- Quels facteurs de risque distinguent la négligence et l’abus physique?

A

Négligence : pauvreté, grande taille de famille, monoparentalité, déménagements fréquents
Abus physique : réactivité physiologique accrue des parents, présence de conflits dans la famille, faible cohésion familiale, présence de violence conjugale.

18
Q

18- Selon la perspective évolutionniste, seulement certains parents plongés dans des conditions difficiles seraient à risque d’adopter des comportements maltraitants à l’égard des enfants. Vrai ou faux?

A

Faux

19
Q

19- Quels liens y a-t-il entre la théorie du conflit parent-enfant, l’investissement parental et la négligence/abus physique?

A

L’être humain peu varier ses comportements parentaux en réponse aux variables sociales et écologiques pour maximiser son succès reproducteur (comme il partage 100% de ses gènes avec lui-même et seulement 50% avec ses enfants). Les parents peuvent donc privilégier des comportements privilégiant leur succès reproducteur plutôt que celui de ses enfants dans des conditions d’adversité et de rareté de ressource. Ces comportements se incluent notamment la négligence ou des formes d’investissement parentales dommageables comme l’abus physique.

20
Q

20- À quoi fait référence le potentiel reproducteur de l’enfant?

A

La probabilité qu’un enfant arrive à l’âge adulte et devienne parent.

21
Q

21- Comment expliquer le fait que le risque de mauvais traitements est plus élevé de la part d’un parent non biologique que d’un parent biologique?

A

La sélection naturelle a favorisé l’altruisme parental afin de maximiser le succès reproducteur du parent et de l’enfant. Les parents biologiques seraient portés à investir davantage auprès de leur propre enfant qu’auprès d’enfants avec lesquels ils n’ont pas de lien génétique.

22
Q

22- Quelles sont les deux dimensions environnementales de base qui influencent le choix des stratégies reproductives?

A

La dangerosité du milieu et l’imprévisibilité des ressources.

23
Q

23- La négligence et l’abus physique constitueraient des formes extrêmes d’un continuum d’investissement parental transmettant à l’enfant des informations particulières sur les conditions environnementales anticipées. Quelles sont ces informations en fonction du type de mauvais traitement?

A

Négligence : informations concernant la rareté des ressources matérielles et sociales
Abus physique : caractère conflictuel des relations interpersonnelles.
Ces informations permettent aux enfants de développer des comportements leur permettant d’augmenter leur succès dans des conditions difficiles.