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Anatomie
Les différents troncs artériels qui irriguent le système digestif (tronc cœliaque et les artères mésentériques supérieures et inférieures) sont anastomosés à plusieurs endroits. Concernant ces interconnections, quel énoncé est faux?
A. Cela permet de protéger le tractus digestif contre l’ischémie, et conséquemment la nécrose.
B. Le tronc cœliaque est connecté à l’artère mésentérique supérieure par les artères pancréatico-duodénales.
C. L’artère marginale (de Drummond) relie l’artère mésentérique supérieure à l’artère mésentérique inférieure au niveau du côlon.
D. Le système veineux digestif, tout comme le système artériel, comporte de nombreuses interconnections.
E. Les artères gastro-épiploïques relient directement le tronc cœliaque à l’artère mésentérique inférieure.
Objectif spécifique no : 1.4 Identifier et localiser les organes digestifs, leurs apports vasculaires, lymphatiques et nerveux.
E. Les artères gastro-épiploïques relient directement le tronc cœliaque à l’artère mésentérique inférieure.
A
Si, par exemple, une artère venait à s’obstruer lentement par la progression d’athérosclérose à l’origine aortique, d’autres artères pourraient maintenir la section du tractus digestif touchée et ainsi éviter l’ischémie et la nécrose du tissu. Référence : Notes de cours
B
En effet, les artères pancréatico-duodénales supérieures sont tributaires de l’artère gastro-duodénale, elle-même tributaire de l’artère hépatique commune, et donc du tronc coeliaque. Quant aux artères pancréatico- duodénales inférieures, elle sont les premières branches de l’artère mésentérique supérieure. Référence : Netter 4eédition, planche 301
C
L’artère marginale longe le cadre colique et relie l’artère mésentérique supérieure par l’intermédiaire des artères coliques droites et moyennes ainsi que par l’artère iléo-colique. L’artère marginale relie l’artère mésentérique inférieure par l’artère colique gauche et par les artères sigmoïdiennes. Référence : Notes de cours
D
Cela explique pourquoi, lors d’une hypertension portale, le sang tente de rejoindre la circulation systémique par d’autres voies telles que le plexus veineux œsophagien. Référence : Notes de cours
E
Les deux artères gastro-épiploïques (gauche et droite) qui irriguent la grande courbe de l’estomac sont tributaires du tronc coeliaque et se joignent l’une à l’autre. Bien que l’épiploon soit adhérent au côlon transverse, il ne partagent pas de connections sanguines.
Référence : Netter 4e édition, planche 300
Anatomie
À propos de la paroi thoraco-abdominale, lequel de ces énoncés est faux ?
A. Les muscles grands droits de l’abdomen prennent leur origine sur les tubercules pubiens (crêtes pubiennes) et s’insèrent à la face antérieure du xiphoïde et du rebord costal.
B. Le diaphragme pelvien est composé de plusieurs muscles : coccygiens, élévateurs de l’anus, obturateurs internes et pyriformes.
C. Le grand omentum est le mésogastre dorsal et il sert, lors d’une infection, à contenir celle-ci afin qu’elle ne s’étende pas aux autres organes.
D. La gaine aponévrotique des muscles grand droits de l’abdomen est formée des aponévroses des muscles obliques et transverses.
E. Les parties thoracique et abdominale de l’œsophage sont drainé par un réseau de veines qui se jettent directement dans la veine porte.
Objectif 1.2: Décrire la paroi thoraco-abdominale et ses diaphragmes (structure, muscles, vaisseaux et nerfs) en lien avec les fonctions
E. Les parties thoracique et abdominale de l’œsophage sont drainé par un réseau de veines qui se jettent directement dans la veine porte.
A
Les muscles grands droits de l’abdomen recouvrent la paroi antérieure de
la paroi abdominale et leur origine et insertion sont tels que décrit. Réf : Notes Système digestif
B
Le diaphragme pelvien, qui forme la limite inférieure de la cavité
abdominale, est composée des muscles coccygiens et élévateurs de l’anus en inférieur, des muscles obturateurs internes en latéral et des muscles pyriformes en postérieur droit et gauche. Le muscle iliaque fait partie du grand pelvis.
Réf : Notes Système digestif
C
Le grand omentum s’enroule autour des viscères inflammés et protègent alors les autres viscères de l’inflammation. Il sert aussi de couche protectrice et pour l’isolation.
Réf : Anatomie médicale, Moore, p 213-214
D Dans les deux tiers supérieurs du muscle grand droit de l’abdomen
l’aponévrose du muscle oblique externe et l’aponévrose antérieur du muscle oblique interne le recouverte et forme la gaine aponévrotique antérieure et l’aponévrose postérieure du muscle oblique interne et l’aponévrose du muscle transverse s’unissent pour former la gaine aponévrotique postérieure.
Réf : Chirurgie plastique du sein, Horay, p 145
E La portion thoracique est drainée directement dans le système azygos qui
se jettent dans la veine cave inférieure. Puisqu’il n’y a pas d’absorption au niveau de l’œsophage, le sang n’a pas à être drainé dans le système porte. La partie abdominale est drainée par la coronaire stomachique dans le système porte.
Réf : Notes Système digestif
Anatomie
À propos de l’anatomie de surface du système digestif, identifiez l’élément parmi les 5 suivants qui est vrai :
A. Les différents repères anatomiques sont peu utiles en clinique.
B. La paroi abdominale est divisée en 4 régions et 9 quadrants.
C. De chaque côté de l’ombilic, on distingue la région des deux hypochondres.
D. La partie comprenant la région ombilicale et les deux flancs est comprise entre la crête iliaque et le rebord costal inférieur.
E. Les lignes imaginaires séparant la paroi abdominale en régions et en quadrants sont les mêmes dans les deux cas.
Objectif spécifique no : Anatomie 1. 3 Identifier la projection en surface des organes digestifs.
D. La partie comprenant la région ombilicale et les deux flancs est comprise entre la crête iliaque et le rebord costal inférieur.
A
La localisation d’une douleur à l’anamnèse permet de savoir où exactement la douleur du patient est ressentie et donc de se faire un meilleur portrait du diagnostic différentiel.
B
La paroi abdominale est divisée en 4 quadrants et 9 régions.
Réf : Netter, Frank H. Atlas d’anatomie humaine, 4eédition, 2007, p. 268.
C
Ce sont les flancs gauches et droits que l’on retrouve aux côtés de la région de l’ombilic. Les régions hypochondres sont situées au-dessus des flancs respectifs.
D
Les régions sont divisées en trois catégories : le haut, le milieu et le bas. La partie du milieu (ombilic et flancs) est localisée entre deux lignes imaginaires horizontales passant par le rebord costal inférieur d’une part et les crêtes iliaques d’autre part.
E
Les lignes séparant les quadrants sont verticales au rachis et horizontale à l’ombilic alors que celles séparant les régions sont verticales aux bords latéraux du muscle grand droit et horizontales aux rebords costal inférieur et de la crête iliaque de part et d’autre de la paroi abdominale.
Réf : Netter, Frank H. Atlas d’anatomie humaine, 4eédition, 2007, p. 268
Anatomie
Parmi les énoncés concernant l’irrigation artériel et veineux des principaux organes du système digestif, lequel est faux.
A. L’irrigation artérielle de la vésicule biliaire dépend de l’artère cystique.
B. Les deux artères gastro-épiploïques proviennent de l’artère splénique.
C. La veine porte est formée à la jonction de la veine splénique et de la veine mésentérique supérieure.
D. Le drainage veineux de l’œsophage se dirige au système azygous thoracique.
E. Les artères pancréatico-duodénales relient le territoire du tronc céliaque à celui de la mésentérique supérieure.
Objectif spécifique no : Anatomie 1.4 Identifier et localiser les organes digestifs, leurs apports vasculaires, lymphatiques et nerveux
B. Les deux artères gastro-épiploïques proviennent de l’artère splénique.
A
Vrai, la vésicule biliaire est irriguée par l’artère cystique qui prend en général son origine sur la branche droite de l’artère hépatique. Note p.33. Moore Anatomie Médicale 2ep.303
B
Faux, l’artère épliploïque droite prend son origine de l’artère gastro- duodénale. L’artère épiploïque gauche prend son origine de l’artère splénique.
Moore Anatomie Médicale 2ep.252-253
C
Vrai, la veine porte collecte le sang de tous les organes du système digestif sauf de l’œsophage. Elle est constituée par l’embranchement de la veine splénique et de la veine mésentérique supérieure. La veine mésentérique inférieure se jette dans la veine splénique.
Document Web Anatomie, Foie, Diapo 8
D
Vrai, l’irrigation artérielle de l’œsophage ne provient pas du tronc cœliaque ni des artères mésentériques. L’irrigation provient de petites branches provenant de l’aorte thoracique. Le retour veineux est aussi segmentaires et se collecte au système azygous, unndarinage veineux systémique, et non pas portal. Un détail capital en présence d’hypertension portale. Note p.12.
Document Web Anatomie, Oesophage, Diapo 6
E
Vrai, l’irrigation du duodénum est fait par l’artère pancréatico-duodénale. Du haut, on commence par le tronc cœliaque qui donne l’artère hépatique commune qui se divise en artère gastro-duodénale qui se divise pour donner les pancréatico-duodénales antérieures et postérieures, qui joignent l’artère mésentérique supérieure .
Anatomie Médicale 2e p.263
Anatomie
À propos du foie, quel énoncé est vrai?
A. Tout l’apport en O² du foie provient de l’artère hépatique.
B. Le foie est entièrement entouré de péritoine qu’on appelle Capsule de Glisson à cet endroit.
C. Le ligament falciforme est le vestige de la veine ombilicale.
D. Une portion de la lymphe hépatique n’aboutit pas à la citerne de Pecquet.
E. L’apport nerveux parasympathique du foie provient des ganglions coeliaques.
Objectif spécifique no : 1.5 Identifier et localiser les organes digestifs, leurs apports vasculaires, lymphatiques et nerveux.
D.
Une portion de la lymphe hépatique n’aboutit pas à la citerne de Pecquet.
A
La moitié de l’oxygène du foie provient de l’artère hépatique alors que le reste arrive par la veine porte.
B
Il y a une partie postérieure du foie, appelée « bare area », qui n’est pas entouré de péritoine de chaque côté de la veine cave inférieure, simplement parce qu’à cet endroit, il n’y a pas de mouvements du foie par rapport à la veine cave, le diaphragme fibreux et le cœur droit : ils bougent tous ensembles durant la respiration.
C
Le ligament rond est le vestige de la veine ombilicale et rejoint la branche gauche de la veine porte au niveau du hile hépatique. Le ligament falciforme est le repli de péritoine autour de la veine ombilicale
D
La lymphe hépatique est drainée par plusieurs petits canaux qui aboutissent à la citerne de Pecquet. Par contre, quelques canaux de la partie non péritonisée du foie rejoignent les ganglions diaphragmatiques et parasternaux.
E
L’apport nerveux parasympathique du foie provient de la branche hépatique du nerf vague gauche. L’apport sympathique provient quant à lui majoritairement des ganglions coeliaques et rejoint le foie en suivant
l’artère hépatique.
Références : Livres obligatoires: Atlas d’anatomie humaine Netter, 4eédition, pages 287 et 327
Histologie
À propos de la structure du tractus digestif, lequel de ces énoncés est faux ?
A. Les glandes exocrines de l’œsophage sont des glandes à sécrétion muqueuse et sont situées dans la sous-muqueuse.
B. Les cellules pariétales au niveau de l’estomac sont responsables de la sécrétion d’acide chlorhydrique.
C. Les cellules de l’intestin grêle qui digèrent et absorbent les nutriments sont les entérocytes.
D. La surface de l’intestin grêle est parsemée de cryptes de Lieberkühn où l’on retrouve des cellules à gobelet muco-sécrétrices.
E. On retrouve beaucoup de cryptes et de villosités au niveau du colon.
Objectif spécifique no : 2.3 Décrire comment les surfaces sécrétives et absorptives sont accrues.
E.
On retrouve beaucoup de cryptes et de villosités au niveau du colon.
A
Normalement, les glandes exocrines du tube digestif sont situées dans le chorion de la muqueuse digestive à l’exception des glandes de Brunner du duodéunum et des glandes oesophagiennes qui sont localisées dans la sous-muqueuse.
B
En effet, ce sont les cellules pariétales (qui sont également appelées bordantes) qui sécrètent les protonsl.
C
Les entérocytes sont les cellules absorbantes de l’intestin grêle et sont recouvertes de microvillosités leur surface luminale, ce qui augmente encore leur surface de contact et d’absorption.
D
Cette réponse est vraie. LA paroi unicellulaire de ces cryptes possède également des entérocytes qui se divisent et migrent vers l’apex des villosités, pour remplacer les entérocytes qui sont perdus continuellement.
E
Cette réponse est fausse. La fonction du côlon est une récupération de liquide (peu) et sa muqueuse le rpotège de son contenu nocif : la surface est plane et truffée de cryptes qui sécrètent un mucus protecteur, et donc pas de villosités au niveau du colon.
Physiologie
À propos du mouvement péristaltique, tous les énoncés suivant sont faux sauf un. Lequel?
A. Une fois déclenchée, une onde péristaltique est réversible.
B. La stimulation du système nerveux sympathique occasionne un mouvement péristaltique œsophagien.
C. Le péristaltisme secondaire est une continuité de la déglutition.
D. Les muscles striés opèrent le péristaltisme primaire jusqu’à la jonction gastro- œsophagienne.
E. Le péristaltisme œsophagien permet le passage du bol alimentaire du pharynx à l’estomac en environ 8 à 10 secondes.
Objectif spécifique no : 3.1 : Décrire le mouvement péristaltique
E. Le péristaltisme œsophagien permet le passage du bol alimentaire du pharynx à l’estomac en environ 8 à 10 secondes.
A
Faux, une onde péristaltique est irréversible car les stimuli nerveux enclenchés sont propagés de façon autonome par le plexus myentérique. Le mouvement péristaltique n’est pas perceptible en temps normal, conséquemment, nous ne pouvons sciemment le modifier.
B
Faux, c’est surtout le système parasympathique qui entraîne une augmentation du péristaltisme.
C
Faux. Le péristaltisme secondaire décrit une répétition du mouvement péristaltique suite à un stimulus local (ex : présence de nourriture résiduelle).
Le péristaltisme primaire est celui qui est en continuité avec un mouvement de déglutition volontaire. Le péristaltisme tertiaire décrit des contractions sans stimulation primaire ni secondaire.
Réf :module d’autoapprentissage (voir ci-bas)
D
Faux, le 1/3 supérieur de l’œsophage est composé de muscles striés et lisses; les deux tiers inférieurs sont composés de muscles lisses seulement.
E
Vrai, en situation physiologique, le bol alimentaire prend 8 à 10 secondes pour passer du pharynx à l’estomac.
Références : Module d’autoapprentissage: Motilité du tube digestif, motilité œsophagienne, diapo 4/13.
Physiologie
Concernant la motilité intestinale du grêle, lequel des énoncés suivants est EXACT?
A. Les neurones du plexus nerveux parasympathique sous-muqueux sont sensibles à l’étirement de la paroi de l’intestin et coordonnent le mouvement péristaltique.
B. Le VIP / NO opère une contraction péristaltique du segment intestinal en aval du bolus alimentaire.
C. Grâce au péristaltisme, le chyme alimentaire progresse dans l’intestin grêle à une vitesse moyenne de 1 mètre/min.
D. L’acétylcholine stimule la relaxation péristaltique du segment d’intestin en amont du bolus alimentaire.
E. Le péristaltisme de l’intestin grêle cesse en absence d’aliments.
Objectif spécifique no : 3.2
D. L’acétylcholine stimule la relaxation péristaltique du segment d’intestin en amont du bolus alimentaire.
A
Les neurones sensibles à l’étirement de la paroi de l’intestin stimulent le système nerveux parasympathique plutôt au niveau du plexus myentérique (plexus d’Auerbach [A pour Action]), responsable du contrôle moteur du système digestif.
Le plexus sous-muqueux (plexus de Meissner [M pour muqueuse]) s’occupe davantage des fonctions de sécrétions gastro-intestinales et de contrôle du débit sanguin local.
B
Le segment en aval du bolus ne subit pas une contraction, mais plutôt une relaxation afin de permettre un mouvement de propulsion pour la progression du chyme alimentaire dans l’intestin. (Le NO est le “nitrous oxide”, l’oxide nitrique, est un agent éphémère qui réagit rapidement avec son environnement et agit comme un relaxant des muscles lisses)
C
Le péristaltisme permet de faire progresser le chyme alimentaire dans le tube digestif à une vitesse de 25 cm/ minute.
D
En effet, les neurones sensibles à l’étirement de la paroi de l’intestin stimulent le système nerveux parasympathique en agissant au niveau du plexus myentérique. Cette stimulation entraîne une contraction en amont via l’acétylcholine, un neurotransmetteur post- ganglionnaire du système nerveux parasympathique.
E Le péristaltisme est la contractilité de l’intestin qui permet des mouvements de propulsion pour faire progresser le chyme alimentaire et qui permet le mélange/broyage, et de séparer les aliments en petites particules pour optimiser l’efficacité des enzymes digestives : tout pour maximiser le contact des ingestas avec la muqueuse du grêle.
En absence d’aliments, le péristaltisme survient de façon épisodique mais alors maximale! Une activité péristaltique appelée “Migrating Motor Complex” ou complexe moteur migratoire, entraine des activités contractiles maximales et coordonnés d’un segment intestinal de quelques
25 cm de long. Ce segment en contraction progresse en deux heures
environ du duodénum à l’iléon. Cette action est surnommée le “concierge
de l’intestin” car elle propulse tout sur son passage et contribue au maintien de la propreté (presque stérilité) du grêle.
Physiologie
Lequel des énoncés suivants est faux :
A. L’acétylcholine, l’histamine et la gastrine sont les trois principales substances qui stimulent la sécrétion d’acide dans l’estomac.
B. La somatostatine, sécrétée par les cellules D de l’antre gastrique, inhibe directement les cellules pariétales et ainsi diminuer la production d’acide. Les prostaglandines sont synthétisées dans l’estomac en réponse à une augmentation de l’acidité du milieu afin de diminuer la sécrétion d’acide gastrique.
C.La CCK, dont la libération est provoquée par la présence d’aliments dans le tube digestif, joue un rôle majeur dans la régulation des sécrétions pancréatiques ainsi que des sécrétions biliaires.
D. L’acétylcholine stimule en partie la sécrétion des enzymes pancréatiques par l’acinus et aussi la sécrétion de HCO3- par les cellules épithéliales des canalicules pancréatiques.
E. Les micelles sont des transporteurs de lipides qui contribuent à faciliter l’absorption des graisses et elles sont composées de sels biliaires qui se sont alignés autour d’acides gras libres et de cholestérol pour former une membrane contenant un pôle hydrophile sur son côté extérieur et un pôle hydrophobe sur son côté intérieur.
Objectif spécifique no : 3.3
Décrire les fonctions des principaux neurotransmetteurs et hormones impliqués dans la régulation de la sécrétion acide, sécrétion pancréatique et la vidange biliaire.
La somatostatine, sécrétée par les cellules D de l’antre gastrique, inhibe directement les cellules pariétales et ainsi diminuer la production d’acide. Les prostaglandines sont synthétisées dans l’estomac en réponse à une augmentation de l’acidité du milieu afin de diminuer la sécrétion d’acide gastrique.
A Vrai. (vidéo « Médiateurs chimiques des fonctions gastro-intestinales » diapos 12-13-21-22)
B Faux. La somatostatine agit indirectement en inhibant la sécrétion de plusieurs hormones du tube digestif, dont la sécrétion de gastrine.
Faux. Les prostaglandines sont continuellement synthétisées, et non seulement en réponse à une augmentation de l’acidité
(vidéo « Médiateurs chimiques des fonctions gastro-intestinales » diapos
23-24)
C
Vrai. La CCK est responsable de 80% du contrôle de la sécrétion acinaire des enzymes pancréatiques, et elle est libérée en réponse à la présence d’acides aminés, d’acides gras ou de peptides. (notes de cours p. 121) Par ailleurs, la CCK est libérée par les cellules duodénales en réponse à la présence de lipides, et elle permet à la vésicule biliaire d’écouler une
portion de sa bile à l’intestin en provoquant sa contraction et le relâchement du sphincter d’Oddi. (vidéo « Médiateurs chimiques des fonctions gastro- intestinales » diapos 17-18-19)
D
Vrai. Premièrement, il est vrai que l’acinus est responsable de la sécrétion des enzymes pancréatiques et que les cellules épithéliales des canaux pancréatiques sont responsables de la sécrétion de HCO3-. Ensuite, l’acétylcholine contribue à la sécrétion des enzymes pancréatiques à raison de 20% et elle stimule la sécrétion de HCO3-en stimulant le nerf vague.
E
Vrai. Ce sont les sels biliaires (composants de la bile) qui contiennent deux pôles, un hydrophile et l’autre hydrophobe. Une fois dans le duodénum, ils s’alignent autour des acides gras libres et de cholestérol et forment ainsi une membrane possédant deux faces avec une solubilité différente, puisqu’elle est hydrophile à l’extérieur (pôles hydrophiles des sels biliaires +
phospholipides) et hydrophobe à l’intérieur. Les mouvements intestinaux fragmentent facilement les micelles en plus petites particules étant donné leur basse tension superficielle. C’est ainsi que les micelles transportent les lipides vers la bordure en brosse intestinale, où ils seront absorbés.
Physiologie
En ce qui concerne la digestion et l’absorption des hydrates de carbone, des protéines et des lipides, lequel des énoncés suivants est vrai.
A. L’enzyme dégradant les protéines en oligopeptides et en une petite quantité d’acides aminés se trouvent dans la bordure en brosse de l’intestin.
B. L’entrée du glucose dans l’entérocyte est intimement reliée à l’action de la pompe Na+/K+ ATPase.
C. Les micelles, contenant les lipides, pénètrent l’entérocyte et ensuite elles sont acheminées à la circulation lymphatique.
D. La digestion des protéines débute dans la bouche grâce aux enzymes de la salive.
E. Les produits de dégradation de l’enzyme lactase sont le glucose et le fructose.
Objectif spécifique no : 3.3- Expliquer la digestion et l’absorption des hydrates de carbone, des protéines et des lipides.
B. L’entrée du glucose dans l’entérocyte est intimement reliée à l’action de la pompe Na+/K+ ATPase.
A
Les protéines pénétrant dans l’intestin sont d’abord hydrolysées en oligopeptides dans la lumière intestinale par la trypsine. Ensuite, dans la bordure en brosse, les oligopeptides sont hydrolysés en dipeptides et en tripeptides.
Réf. Notes de cours. Physiologie digestive, p.125-6 (schéma).
B
En effet, la pompe Na+/K+ATPase se situant sur le côté basal de l’entérocyte génère un gradient de concentration favorable à l’entrée du Na+ luminal. L’entrée du Na+luminal entraîne l’entrée du glucose par le même transporteur.
Réf. Notes de cours. Physiologie digestive, p.127-8 (schéma 3. 21).
C
Le transport des lipides débute dans la lumière intestinale par la création de micelles (mnémonique : mix-éléments : un mélange de bile, cholestérol et graisses ingérées), qui libèrent les lipides près de la bordure en brosse.
Les lipides pénètrent ensuite l’entérocyte et gagnent la circulation lymphatique à l’intérieur de chylomicrons.
(mnémonique : petits qui composent le chyle, ce liquide lymphatique qui voyage du tube digestif vers la cysterna chyla ou cisterne de Pecquet, et de là avec la lymphe via le canal thoracique pour rejoindre la circulation sanguine à la veine sous-clavière gauche. Un rupture du canal thoracique occasionne un chylothorax dans l’espace pleural, qui, lorsque drainé par un drain thoracique, ressemble à du lait!)
(Notez qu’ailleurs dans le corps humain, c’est-à-dire en-dehors du système lymphatique du tube digestif, le liquide lymphatique est nommé la lymphe et
est transparent puisque dépourvu de chylomicrons)
Réf. Notes de cours. Physiologie digestive, p.129.
D La digestion des protéines commence à l’estomac (10-20%) et se termine dans l’intestin. En effet, la pepsine, l’enzyme transformant les protéines en oligopeptides est sous sa forme activée seulement à partir de l’estomac.
Réf. Notes de cours. Physiologie digestive, p.125.
E La lactase dégrade le lactose en glucose et en galactose. L’enzyme ayant comme produits finaux de dégradation le glucose et le fructose est la sucrase.
Réf. Notes de cours. Physiologie digestive, p.127.
Physiologie
Au sujet de la digestion et de l’absorption des hydrates de carbones, des protéines et des lipides, lequel est FAUX?
A. La digestion des lipides est entamée dès l’entrée de la nourriture dans la bouche.
B. L’absorption du galactose dans l’entérocyte est couplée à celle du sodium.
C. Les sécrétions biliaires n’ont aucun rôle dans l’absorption des glucides.
D. La lipase gastrique scinde les lipides en acides gras et 2-monoacylglycérol.
E. Le chymotrypsinogène scinde les protéines en peptides et en acides aminés
Objectif spécifique no : 3.3 Expliquer la digestion et l’absorption des hydrates de carbone, des protéines et des lipides
E. Le chymotrypsinogène scinde les protéines en peptides et en acides aminés.
A
La lipase linguale entame la digestion des lipides à un stade prématuré de son cheminement dans le tube digestif. Elle est responsable de la dégradation d’un 10% des lipides, qui seront ensuite envoyés à l’estomac où se trouve l’enzyme principale de la digestion des lipides : la lipase gastrique. (REF : notes du cours de systèmes digestif, p.129).
B
En effet, du coté basal de l’entérocyte se situe une pompe Na+-K+-ATPase qui affaiblit la concentration de sodium dans la cellule, créant un gradient
de concentration favorable à l’entrée du sodium qui par symport, entraîne le galactose. (REF : notes du cours de système digestif, p.128).
C
La composition de la bile (sels biliaires, phospholipides, cholestérol, bilirubine, HCO3-et autres électrolytes) n’est pas appropriées à l’absorption des glucides mais plutôt celle des lipides. Les glucides digérés (monosaccharides), hydrophiles, entrent dans l’entérocyte en même temps que le sodium et ne nécessite pas l’aide des sécrétions biliaires. (Ref : notes du cours de système digestif, p.122).
D
La lipase gastrique agit faiblement sur les liens 2-, c’est pourquoi lorsqu’elle exerce son action elle scinde les lipides (triglycérides) en acides gras et 2- monoacylglycérol.
E
(Une colle!) Le chymotrypsinogène, sécrété dans le suc pancréatique, est inactif: il n’est pas l’enzyme pancréatique responsable de la dégradation des protéines en peptides et en acides aminés. Il en est le précurseur: il sera converti, sous l’effet de la trypsine, en chymotrypsine, l’enzyme actif qui permettra la digestion des protéines. (REF: notes du cours de système digestif, p. 120)
Physiologie
Concernant la digestion des protéines, lequel des énoncés suivant est faux :
A. C’est au niveau du duodénum que la trypsinogène se transforme en sa forme active, la trypsine, par l’enzyme entérokinase pour digérer les protéines.
B. L’amylase pancréatique est une sécrétion exocrine du pancréas qui se transforme en sa forme active au niveau du duodénum pour digérer les protéines.
C. Au niveau de la bordure en brosse de l’intestin grêle, les peptidases sont des enzymes responsables de la digestion des protéines, mais occupent toutefois un rôle peu important.
D. Le colon n’agit pas sur la digestion des protéines.
E. L’estomac joue un rôle dans la digestion des protéines grâce à la pepsine
Objectif spécifique no: 3.5
L’amylase pancréatique est une sécrétion exocrine du pancréas qui se transforme en sa forme active au niveau du duodénum pour digérer les protéines.
A
Lorsque le chyme arrive au niveau du duodénum, le pancréas sécrète la trypsinogène qui se transforme par la suite en trypsine par l’action de l’entérokinase pour dégrader les protéines en peptides et en acides aminés.
B
L’amylase pancréatique est une sécrétion du pancréas qui hydrolyse l’amidon, le glycogène et autres sucres, elle est donc utile dans la digestion des hydrates de carbones et non des protéines.
C
La digestion des protéines en acides aminés se poursuit dans l’intestin grêle par le peptidases, mais seulement un faible pourcentage de la digestion des protéines y est effectuée à ce niveau.
D
Le colon n’a qu’un rôle de réabsorption d’eau, c’est donc un organe non vital.
E
Le pepsinogène est sécrété par les cellules principales de l’estomac et cette sécrétion est stimulée par l’acétylcholine et la gastrine. Le pepsinogène en milieu acide se transforme en pepsine, qui a la propriété de digérer les protéines en acides aminés.
Références : Livre: Guyton p. 788 à 798
Physiologie
**Au sujet de la digestion, quels énoncés sont vrais? **
- La salive débute la digestion de l’amidon.
- C’est dans l’estomac qu’a lieu la majeure partie de la digestion.
- Le pancréas sécrète différents enzymes qui serviront à la digestion des protéines, des hydrates de carbone et des graisses.
- Les enzymes sécrétés par le côlon permettent de terminer la digestion des aliments.
A. Les énoncés 1, 2 et 3 sont vrais
B. Seulement 1 et 3 sont vrais
C. Les énoncés 2 et 4 sont vrais
D. Seul l’énoncé 4 est vrai
E. Tous les énoncés sont vrais
Objectif spécifique no : 3.4 Décrire les rôles dans la digestion des différents organes
Seulement 1 et 3 sont vrais
1
Vrai, amylase salivaire
2
Faux, les enzymes gastriques (pepsine) et l’acide ne digèrent que partiellement les aliments ingérés, de plus l’acide détruit l’amylase salivaire. C’est dans l’intestin qu’a lieu la majeure partie de la digestion.
3
Vrai
4
Faux, il n’y a pas de sécrétion enzymatique au côlon, par contre la digestion se poursuit par l’activité bactérienne.
Oesophage
Parmi les énoncés suivants, lequel N’EST PAS un des facteurs pouvant aggraver le pyrosis associé au reflux gastro-œsophagien?
A. Grossesse
B. Sténose pylorique
C. Gastrinome
D. Diète faible en graisse
E. Sclérodermie
Objectif spécifique no : 4.1 Identifier les facteurs impliqués dans la physiopathologie du reflux gastro-oesophagien
D. Diète faible en graisse
A
Une grossesse comme l’obésité ou l’ascite augmente la pression sur l’estomac ce qui est un facteur prédisposant au RGO. De plus, leur d’une grossesse certaines hormones qui relâche le sphincter œsophagien inférieur sont sécrétées.
B
Une sténose pylorique cause une gastroparésie, et est donc un facteur aggravant puisque le trouble de vidange gastrique augmente les risquesde RGO
C
Un gastrinome, aussi appelé Syndrome Zollinger-Ellison, est caractérisé par une augmentation de la production de gastrine, ceci cause une hypersécrétion d’acide qui est un facteur prédisposant au pyrosis pour un même RGO
D
FAUX : Une diète riche en graisse diminue la vidange gastrique et est donc un facteur aggravant, alors que diète pauvre en graisse diminue les risques de RGO
E
La sclérodermie est une des maladies diminuant la pression du sphincter œsophagien inférieur et est ainsi un facteur aggravant. Le mécanisme est le dépôt de collagène dans la paroi musculaire ce qui cause une absence de péristaltisme et une possibilité d’infiltration du SOI. Cette dysmotilité diminue l’activité de péristaltisme qui vidange l’œsophage lors d’épisodes de reflux GE.
Références : Vidéos (module d’autoapprentissage) Reflux gastro-oesophagien diapo : 14-15-16-18
Oesophage
Laquelle des conditions suivantes n’est pas un facteur prédisposant ou aggravant le reflux gastro-oesophagien?
A. Une alimentation insuffisante
B. Une hypersécrétion d’acide
C. Des vêtements trop serrés
D. La consommation de café
E. La grossesse
Objectif spécifique no 4.2: Décrire les conditions favorisant le développement du reflux gastro-oesophagien
A. Une alimentation insuffisante
A
La suralimentation est un facteur aggravant/prédisposant et non une alimentation insuffisante.
B
L’hypersécrétion d’acide est un facteur prédisposant/aggravant.
C
Des vêtements trop serrés peuvent aggraver ou prédisposer au reflux gastro-oesophagien parce qu’ils augmentent la pression sur l’estomac.
D
La consommation de café est un facteur prédisposant/aggravant puisqu’il cause une diminution de pression du sphincter œsophagien inférieur.
E
La grossesse est un facteur prédisposant/aggravant du fait que cette condition augmente la pression sur l’estomac.
Oesophage
Un patient se présente au bureau de son médecin de famille se plaignant d’une sensation de brûlement derrière le sternum qui est intermittente et ne survient pas à l’effort. Avant de poser le diagnostic de reflux gastro-œsophagien (RGO), le médecin procède au questionnaire à la recherche d’autres manifestations cliniques du RGO. Parmi les suivantes, laquelle n’est PAS une manifestation normale du RGO et pourrait indiquer une complication?
A. Enrouement matinal (laryngite de reflux)
B. Régurgitations et goût amer dans la bouche
C. Toux chronique
D. Dysphagie
E. Douleur thoracique rétrosternale intermittente d’allure angineuse
Objectif spécifique no : 4.3 – Identifier les manifestations cliniques du RGO
D. Dysphagie
A
Manifestation extra-œsophagienne du RGO
B
Manifestation classique du RGO
C
Manifestation extra-œsophagienne du RGO
D
Dysphagie: présente si sténose peptique bénigne/maligne associée à un œsophage de Barrett ou s’il y a dysmotilité œsophagienne associée.
L’odynophagie est un autre symptôme d’alarme, qui bien que présent en présence d’œsophagite érosive sévère, nécessite aussi une gastroscopie.
E
Manifestation classique du RGO
Oesophage
Lequel des énoncés suivants n’est PAS une complication possible du reflux gastro-oesophagien?
A. Une oesophagite érosive
B. L’œsophage de Barrett
C. Une anémie ferriprive
D. Une sténose peptique
E. Une hypergastrinémie
Objectif spécifique no: 4.4 - Nommer et reconnaître les complications du reflux gastro-oesophagien
Hypergastrinémie
A
L’œsophagite érosive est une œsophagite accompagnée d’odynophagie, soit une douleur lors de la déglutition.
B
Dans l’œsophage de Barrett, il y destruction de la muqueuse pavimenteuse et remplacement par des cellules cylindriques; c’est ce qu’on appelle la métaplasie intestinale, nécessaire au diagnostic. (Il n’y a pas de métaplasie oesophagienne)
Cette métaplasie intestinale semble mieux résister à l’acide provenant de l’estomac.
C
C’est une complication rare, associé à une œsophagite ulcérative sévère, ou plus souvent, à un petit ulcère œsophagien pénétrant.
D
La sténose peptique se développe chez environ 10% des patients avec œsophagite de reflux sévère. Il y a inflammation transmurale, menant à une fibrose avec perte de compliance de la paroi œsophagienne ou à une sténose franche.
E
Une hypergastrinémie est mesurée en présence du syndrome de Zollinger- Ellison et s’accompagne d’une hypersécrétion d’HCL (secondaire à la gastrine sécrétée par une tumeur, le gastrinome).
On décrit une maladie ulcéreuse peptique sévère de l’estomac et du duodénum, et une œsophagite de reflux peut aussi s’ajouter au tableau, mais l’hypergastrinémie est une cause, pas une complication.
Oesophage
Quelle est la modalité d’investigation de choix lorsqu’on veut diagnostiquer la présence d’un reflux gastro-oesophagien anormal chez un patient?
A. Radiographie barytée
B. Scintigraphie œsophagienne
C. Manométrie
D. pHmétrie
E. Gastroscopie avec biopsie
Objectif spécifique no: 4.5 Expliquer les diverses modalités d’investigation du reflux gastro-oesophagien
D. pHmétrie
A
Permet de savoir s’il y a une cause qui favorise le reflux gastro- oesophagien ou s’il y a des complications reliées à ce dernier.
B
Examen peu sensible aux reflux. Il mesure plutôt la vidange œsophagienne vers l’estomac et la présence d’aspirations pulmonaires secondaires s’il y a lieu.
C
Technique qui mesure la pression du sphincter œsophagien inférieur ainsi que l’activité péristaltique.
D
Électrode installée au-dessus du sphincter œsophagien inférieur qui mesure les épisodes de reflux acide pendant 24 heures L’analyse du pH par ordinateur indique un RGO anormal lorsque le pH est inférieur à 4 pendant plus de 5 minutes. (Réf : Vidéo, RGO «Qui et comment investiguer», diapo 7)
E
Permet davantage de vérifier s’il y a des complications reliées au reflux comme par exemple une stricture, un ulcère, un œsophage de Barrett. (Réf : Vidéo, RGO «Qui et comment investiguer», diapo 6 et 9)
Oesophage
Une femme dans la quarantaine vient vous consulter pour pyrosis fréquents et régurgitations. D’après son histoire, vous diagnostiquez un RGO léger. Par rapport au traitement, lequel des énoncés est vrai?
A. L’administration d’anti-H2 peut être suffisante.
B. Il faut commencer par lui faire une gastroscopie avant de lui prescrire quoi que ce soit.
C. Il faut tout d’abord tester la réponse du patient aux IPP.
D. Le traitement en est un de long terme, et il ne devra jamais être cessé.
E. Il faut considérer la chirurgie.
Objectif spécifique no : 4.6 Justifier les principales étapes du traitement du reflux gastro-œsophagien.
A. L’administration d’anti-H2 peut être suffisante.
A
Un patient atteint de RGO léger peut se guérir de lui-même, ou bien répondre très bien à un traitement avec des anti-H2, surtout s’ils sont combinés à de bonnes modifications des habitudes de vie. (Réf : Vidéo : Traitement, section : Reflux Gastro-œsophagien, Diapo12.)
B
La gastroscopie est de mise en premier lieu dans le plan de traitement d’un RGO modéré basé sur une histoire pas claire, ou des symptômes d’alarmes, et elle sert à investiguer la présence d’une œsophagite. (Réf : Vidéo : Traitement, section : Reflux Gastro-œsophagien, Diapo12.)
C
Le test de traitement aux IPP est effectué pour un RGO sévère, et peut réorienter la décision de traitement vers la chirurgie au besoin. (Réf : Vidéo : Traitement, section : Reflux Gastro-œsophagien, Diapo12.)
D
Dans le cas d’un RGO léger, si le patient répond bien au traitement initial avec des anti-H2 ou des anti-acides, bref s’il n’y a pas récidive rapide des symptômes, il peut cesser d’en prendre. (Réf : Vidéo : Traitement, section : Reflux Gastro-œsophagien, Diapo12.)
E
La chirurgie doit être considérée pour un patient atteint de RGO plus sévère, s’il y a échec du traitement médical (chose rare), devant des complications extra-œsophagiennes, ou en alternative au traitement médical à long terme. Or ici, le RGO étant léger, les échecs de traitement sont très rares, la dame ne présente pas un tableau de complications extra- œsophagiennes, et le traitement n’est pas nécessaire à long terme. La chirurgie n’est donc pas à considérer.
Oesophage
À propos de l’œsophage de Barrett, lequel des énoncés suivants est faux?
A. La présence d’un épithélium cylindrique à la biopsie œsophagienne permet de poser le diagnostic d’œsophage de Barrett;
B. L’incidence annuelle d’adénocarcinome chez les gens atteints de l’œsophage de Barrett est augmenté de 0,5 %, ce qui représente un risque accru par rapport à la population en général;
C. L’âge (> 50 ans), le sexe masculin, l’origine caucasienne de même qu’une longue histoire de reflux gastro-œsophagien (> 10 ans) sont tous des facteurs de risques pour l’œsophage de Barrett;
D. En présence d’un ulcère sur la muqueuse de Barrett, on doit s’assurer par biopsie que celui-ci n’est pas malin, puis traiter le patient avec un inhibiteur de pompe à proton;
E. Le pyrosis est un symptôme de l’œsophage de Barrett associé à l’oesophagite de reflux initiale, mais s’atténue ou s’arrête suite au remplacement de l’épithélium pavimenteux par l’épithélium cylindrique.
Objectif spécifique no : 4.7 – Décrire les caractéristiques de l’œsophage de Barrett
A. La présence d’un épithélium cylindrique à la biopsie œsophagienne permet de poser le diagnostic d’œsophage de Barrett;
A
Un épithélium cylindrique peut être retrouvé dans l’œsophage sans que ce soit une muqueuse de Barrett. Cette muqueuse pourrait être de type cardiale ou fundique. On peut différencier les 3 types de muqueuse à l’histologie. Pour poser un diagnostic d’œsophage de Barrett, on doit nécessairement retrouver une métaplasie intestinale avec présence de cellules à goblets.
Document multimédia sur l’œsophage de Barrett, ppt 5 et 6
B
En effet, l’incidence d’un adénocarcinome est de 30 à 40 fois plus élevée chez les patients atteints d’un œsophage de Barrett par rapport au reste de la population. Ceci pourrait être dû à une plus grande ressemblance entre l’épithélium de Barrett et l’adénocarcinome, par rapport à l’épithélium normal de l’œsophage.
Document multimédia sur l’œsophage de Barrett, ppt 12
Guyton et Hall, chapitre 17
C
Ce sont en effet tous des facteurs de risque pour l’œsophage de Barrett. Ceci n’exclue pas la possibilité de retrouver une muqueuse de Barrett chez une personne ne correspondant pas à ces 4 caractéristiques.
Réf : Document multimédia sur l’œsophage de Barrett, ppt 11
D
L’ulcère est une complication de l’œsophage de Barrett. Lorsqu’on détecte
sa présence à l’endoscopie, on doit procéder à une biopsie afin de vérifier s’il est bénin ou malin, traiter le patient avec un IPP 2 fois par jour puis recommencer l’endoscopie 6 à 8 semaines plus tard pour s’assurer que l’œsophage soit guérit et que la muqueuse a un aspect normal.
Réf : Document multimédia sur l’œsophage de Barrett, ppt 21
E
En effet, le pyrosis est sévère en début de maladie en raison de l’œsophagite de reflux, mais diminue ou disparaît lors de la progression de la maladie, possiblement à cause du caractère plus résistant de l’épithélium cylindrique par rapport à l’épithélium pavimenteux.
Oesophage
Laquelle de ces affirmations concernant la dysphagie est FAUSSE?
A. La première manifestation habituelle d’un anneau de Schatzki est une dysphagie mécanique aigüe.
B. Une dysphagie mécanique peut entraîner une difficulté à avaler les solides et les liquides.
C. Le reflux gastro-oesophagien peut être le déclencheur d’un spasme diffus de l’œsophage.
D. L’achalasie secondaire peut être due à une infiltration néoplasique.
E. Le péristaltisme tertiaire propulse les aliments en cas d’achalasie.
Objectif spécifique no 4.8 Différencier la dysphagie motrice de la dysphagie mécanique (obstructive).
E. Le péristaltisme tertiaire propulse les aliments en cas d’achalasie.
A
Un anneau de Schatzki est un anneau rigide, blanchâtre et fibreux à la surface de la muqueuse oesophagienne qui a pour effet de rétrécir la lumière oesophagienne. De ce fait, un bolus solide peut avoir de la difficulté à passer cet anneau, et une obstruction aigüe de l’œsophage est possible.
B
En cas de léiomyome oesophagien ou d’un cancer oesophagien infiltrant ulcéré, par exemple, la tumeur peut devenir si massive qu’elle obstrue la majeure partie ou la totalité de la lumière oesophagienne. Dans ces cas, une dysphagie aux liquides peut survenir.
C
Le reflux gastro-oesophagien est un stimulus au spasme diffus de l’œsophage. Cependant, l’étiologie exacte du spasme diffus de l’œsophage est inconnue
D
Une néoplasie peut entraîner des pertes neuronales et enzymatiques au niveau de l’œsophage. Celui-ci se dilate perd alors progressivement ses fonctions motrices jusqu’à entraîner une dysphagie.
E
L’achalasie se caractérise par le remplacement du péristaltisme normal de l’œsophage par du péristaltisme tertiaire. Cependant, le péristaltisme tertiaire est non propulsif. Les aliments restent donc coincés.
Vidéos (module d’autoapprentissage (Titre, diapos numéro)) : « Œsophage » diapos 7,8,9, « Troubles moteurs de l’œsophage » diapos 5,8 et 20
Oesophage
Laquelle des questions suivantes NE SERA PAS directement utile à l’élaboration d’un diagnostic différentiel pour un patient chez qui on suspecte une dysphagie?
A. Ressentez-vous de la douleur lorsque vous avalez?
B. Lorsque vous avalez de l’eau, vous arrive-t-il de tousser?
C. Votre déglutition est-elle normale, mais suivi d’un blocage au niveau rétro- sternal?
D. Lorsque vous avez de la difficulté à avaler, vous arrive-t-il de ressentir des nausées?
E. Lors de l’évolution de votre dysphagie, avez-vous eu de la difficulté à avaler seulement les solides d’abord, ou la difficulté à avaler les liquides est-elle apparue en même temps que la difficulté à avaler les solides??
Objectif spécifique no : 4.9 - Établir un diagnostic différentiel chez un patient présentant de la dysphagie
D. Lorsque vous avez de la difficulté à avaler, vous arrive-t-il de ressentir des nausées?
A
Cette question vise à faire la différence entre la dysphagie, qui est une difficulté indolore à avaler les aliments, et l’odynophagie, qui est une déglutition douloureuse. (Diapositives 2 et 3 du document « Œsophage (Dysphagie-Diverticules)»)
B
Cette question vise à déterminer si la dysphagie est dûe à un trouble au niveau oro-pharyngien, comme lorsque le patient s’étouffe en avalant une gorgée d’eau. (Diapositive 6, document « Œsophage (Dysphagie- Diverticules) »
C
Cette question vise à déterminer si la dysphagie est dûe à un trouble au niveau œsophagien. Le patient pourra alors ressentir un blocage rétro sternal suite à la déglutition. (Diapositive 6, document
« Œsophage (Dysphagie-Diverticules) »)
D
Cette question n’a pas de lien avec le trouble de dysphagie, il n’est donc pas nécessaire à l’établissement du diagnostic différentiel de la dysphagie.
E
Cette question vise à déterminer si la dysphagie sera d’ordre mécanique ou motrice. (Diapositive 5, document « Œsophage (Dysphagie-Diverticules) »)
Oesophage
À propos de l’adénocarcinome et du cancer épidermoïde ou malpighien de l’œsophage, lequel des énoncés suivants est faux.
A. Les malades présentent une dysphagie progressive aux solides d’abord, et ensuite aux liquides.
B. Une fistule trachéo-œsophagienne néoplasique sera d’origine épidermoïde.
C. Comme facteurs favorisants, on retrouve l’oesophagite, l’œsophage de Barrett et l’achalasie
D. L’endoscopie avec biopsie ou brossage est nécessaire pour confirmer le diagnostic
E. Il y a possibilité de résection par chirurgie la plupart du temps
Objectif spécifique no : 4.11 - Caractériser les deux néoplasies malignes de l’œsophage.
E. Il y a possibilité de résection par chirurgie la plupart du temps.
A
En effet, les symptômes sont similaires dans les deux cas de néoplasies : une dysphagie progressive de type mécanique est causée initialement par la masse néoplasique qui occupe une partie de la lumière œsophagienne. Le patient modifie sa diète progressivement vers une diète de plus en plus liquide. Éventuellement, la tumeur encercle la lumière œsophagienne et la rigidité des parois envahies aggrave la dysphagie et le patient doit cracher sa salive.
B
Les tumeurs épidermoïdes se retrouvent tout au long de l’œsophage (paroi interne stratifiée = épiderme), alors que les adénocarcinomes auront comme origine un tissu cylindrique, donc sur un Barrett ou en continuité avec la muqueuse gastrique, et donc situé à la partie inférieure de l’œsophage. La trachée croise l’œsophage au tiers moyen.
C
L’œsophagite dans son cycle de destruction/réparation augmente la possibilité de métaplasie. L’œsophage de Barrett a une incidence annuelle de 0,5 % pour les adénocarcinomes. Le carcinome malpighien est une complication de l’achalasie.
D
Comme presque tous les cancers, il faut prélever un échantillon du tissu pour confirmer la présence de cellules cancéreuses et déterminer le stade de la lésion.
E
Au moment du diagnostic, l a plupart (95%) des cancers sont à un stade trop avancé pour procéder à un traitement chirurgical. Les lésions sont déjà étendues. Le cancer traverse rapidement la mince paroi de l’œsophage et atteint le réseau lymphatique. À l’examen physique, la palpation du creux sus-claviculaire gauche permet de confirmer une maladie inopérable si des ganglions fermes sont palpables.
Oesophage
À propos des manifestations cliniques d’une tumeur de l’œsophage, lequel des éléments suivants est vrai?
A. L’obstruction causée par la tumeur entraîne de la dysphagie motrice.
B. Le patient peut vomir du sang.
C. Le passage de salive de l’œsophage à la trachée en raison d’une fistule trachéo-œsophagienne est caractéristique des cancers du tiers inférieur.
D. Lorsque la lumière de l’œsophage est diminuée de 50%, le patient se plaint de douleur lors de la déglutition de solides et de liquides.
E. On observe une perte de poids en raison d’une diminution de l’absorption des nutriments.
Objectif spécifique no : 4.12 Reconnaître les manifestations cliniques entraînées par la présence d’une tumeur de l’œsophage.
B. Le patient peut vomir du sang.
A
La dysphagie est de type mécanique en raison de la présence de la tumeur qui obstrue l’œsophage. À l’opposé, la dysphagie motrice résulte d’une obstruction fonctionnelle causée par des contractions anormales.
B
Comme il y a diminution de la lumière œsophagienne, et que la tumeur est un tissu friable (perte de l’organisation cellulaire), le bol alimentaire brise la tumeur qui est bien vascularisée. Ces petits traumatismes provoquent des pertes sanguines qui peuvent être observées par le patient lors de vomissements : un autre signal d’alarme.
C
Puisque le tiers inférieur de l’œsophage n’est pas en contact avec la trachée, aucune fistule trachéo-oesophagienne ne peut se former dans cette portion de l’œsophage. Cette communication extra-anatomique n’est possible qu’au tiers supérieur, et habituellement sur la bronche souche gauche, accolée normalement à l’œsophage.
D
C’est uniquement lorsque la tumeur obstrue presque complètement l’œsophage que le patient se plaint de douleur lors de la déglutition de liquides, et ce possiblement causé par la distension de l’œsophage proximal qui demeure innervé (alors que la tumeur n’est pas innervée, car tissu prolifératif désorganisé)
E
Il n’y a pas d’absorption au niveau de l’œsophage. La perte de poids est causée entre autre par une diminution spontanée de l’apport alimentaire par le patient, car celui-ci perçoit un inconfort lorsqu’il se nourrit : il modifie sa diète vers une diète plus molle et éventuellement liquide bien avant de consulter.