Quiz MonPortail Flashcards

(77 cards)

1
Q

Quelles conditions cliniques peuvent être traitées efficacement avec les antiacides (indications)?

A. Dyspepsie non ulcéreuse et occasionnelle
B. RGO léger sans symptômes d’alarme
C. Ulcère peptique
D. Varices oesophagiennes

A

A. Dyspepsie non ulcéreuse et occasionnelle
B. RGO léger sans symptômes d’alarme

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2
Q

Parmi les antiacides suivants, lequel est à haut potentiel d’absorption systémique et d’effets indésirables subséquents ?

A. Bicarbonate de sodium (p. ex. Alka Seltzer®)
B. Carbonate de calcium (p. ex. Tums®)
C. Hydroxyde d’aluminium (p. ex. Amphogel®)
D. Hydroxyde de magnésium (p. ex. Lait de magnésie)

A

A. Bicarbonate de sodium (p. ex. Alka Seltzer®)

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3
Q

Un homme de 35 ans se présente à la clinique à cause d’un problème de dyspepsie récent. Pour se soulager, il utilise du Pepto-Bismol® de façon occasionnelle. Depuis qu’il avale cette médication très rose, ses selles ont changé de couleur… De quelle couleur seront les selles de ce patient?

A. Brun
B. Jaune
C. Noir grisâtre
D. Rose
E. Vert

A

C. Noir grisâtre

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4
Q

Un homme de 23 ans se présente à la clinique pour des brulures rétrosternales plusieurs fois par semaine. L’inconfort survient surtout après avoir mangé des aliments très épicés et des aliments gras. Le patient désire avoir une “prescription” afin de pouvoir continuer à profiter pleinement de la gastronomie mexicaine.

Dans ce contexte clinique, en plus des conseils non pharmacologiques usuels, quels agents pharmacologiques pourraient être offerts à ce patient?

A. Antagonistes des récepteurs H2 de l’histamine (anti-H2)
B. Antiacides
C. Cytoprotecteurs
D. Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)

A

A. Antagonistes des récepteurs H2 de l’histamine (anti-H2)
B. Antiacides
D. Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)

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5
Q

Un homme de 55 ans consulte à la clinique pour le suivi d’un problème de dyspepsie nouvelle sans signe d’alarme pour une néoplasie digestive ou une autre pathologie digestive. La sérologie de Helicobacter pylori effectuée récemment est positive.

Dans le contexte d’un traitement pour éradiquer le H. pylori, quelles sont les différentes classes de médicaments à considérer dans la prescription?

A. Antagoniste des récepteurs H2
B. Antiacide
C. Antibiotiques
D. Cytoprotecteur (bismuth)
E. Inhibiteur de la pompe à protons

A

C. Antibiotiques
D. Cytoprotecteur (bismuth)
E. Inhibiteur de la pompe à protons

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6
Q

Quelle est la meilleure interprétation de cet ECG ?

Interprétation systématique de cet ECG

Fréquence:
Rythme:
Onde P:
Critères d’hypertrophie auriculaire:
PR:
Axe:
QRS:
Onde Q:
Critères d’hypertrophie ventriculaire:
ST et repolarisation:
QT / QTc:
Conclusion:

A

Interprétation:

Fréquence: 72/min
Rythme: régulier
Onde P: présente
Critères d’hypertrophie auriculaire: non
PR: environ 160 ms
Axe: normal (environ 40°)
QRS: 80 ms
Onde Q: absence
Critères d’hypertrophie ventriculaire: non
ST et repolarisation: normal
QT / QTc: envirion 360/400 ms
Conclusion: Rythme sinusale normal

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7
Q

Quelle est la meilleure interprétation de cette FSC ?

A

Anémie macrocytaire

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8
Q

Une femme de 45 ans consulte à la clinique sans rendez-vous pour des brûlements épigastriques associés aux repas. Cette problématique persiste depuis plusieurs semaines.

Quels sont les facteurs de risque les plus importants qui pourraient orienter vers un diagnostic de maladie peptique ulcéreuse ?

A. Consommation d’alcool
B. Diète
C. Infection à Helicobacter pilori
D. Occupation (métier)
E. Prise d’AINS (anti-inflammatoire non stéroïdien)
F. Situation de stress
G. Type de personnalité

A

C. Infection à Helicobacter pilori

E. Prise d’AINS

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9
Q

Un patient de 65 ans consulte à la clinique sans rendez-vous pour un malaise digestif post-prandial récurrent. Il dit que dans les heures suivant les repas, il note souvent un “retour” de liquide amer dans la bouche. Vous suspectez un reflux gastro-oesophagien (RGO). Vos prescriptions non pharmacologiques incluent les conseils préventifs usuels concernant le RGO.

Parmi les aliments suivants, lesquels sont reconnus comme étant des facteurs aggravants (prédisposants) du reflux gastro-oesophagien (RGO)?

A. Alcool
B. Café
C. Chocolat
D. Légumes verts
E. Menthe
F. Mets gras (poutine, chips…)
G. Mets salés
H. Pâtes alimentaires
I. Thé
J. Viande rouge

A

A. Alcool
B. Café
C. Chocolat
E. Menthe
F. Mets gras (poutine, chips)
I. Thé

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10
Q
A
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11
Q

Un homme de 70 ans consulte à l’urgence pour des selles noires depuis 2 jours. Il avoue avoir perdu du poids à cause d’une dyspepsie nouvelle depuis quelques mois. L’examen physique révèle une adénopathie supraclaviculaire > 1 cm de diamètre et un abdomen proéminent. La FSC confirme la présence d’anémie microcytaire (Hb 64, VGM 75).

Concernant les métastases de l’adénocarcinome gastrique, quelle est la voie d’essaimage la plus fréquente ?

A. Dissémination hématogène
B. Dissémination lymphatique
C. Essaimage d’une cavité corporelle
D. Extension directe

A

B. Dissémination lymphatique

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12
Q

Une dame de 41 ans consulte à la clinique médicale pour un inconfort épigastrique postprandial depuis environ 1 mois. Elle raconte prendre 3 repas par jour et une petite collation avant de se coucher vers 23h. Elle nie la présence de brulement rétrosternal, de changement de la voix ou de gout amer dans la bouche. Elle n’a pas présenté de douleur au niveau des hypocondres et n’a pas perdu de poids. La patiente n’est pas nauséeuse et n’a pas vomi. Elle n’a pas eu de selles noires ou rouges. Elle n’a pas présenté de changements dans ses habitudes intestinales. La dame dit ne jamais avoir eu problème d’ulcère, de gastrite ou toute autre pathologie de l’estomac dans le passé.

La revue des systèmes est par ailleurs normale. Les dernières menstruations étaient normales et la patiente n’est pas enceinte. La dame ne consomme pas d’alcool, de tabac ou de médicament.

La patiente est inquiète, car sa meilleure amie est actuellement sous chimiothérapie pour un cancer de l’estomac.

Quelle investigation doit être faite dans un premier temps?

A. Échographie de l’abdomen
B. Gastroscopie
C. Recherche de sang occulte dans les selles (RSOSi)
D. Recherche non invasive de Helicobacter pylori
E. Tomodensitométrie de l’abdomen

A

D. Recherche non invasive de H. pylori

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13
Q

Un homme de 51 ans consulte à la clinique médicale pour un inconfort abdominal persistant depuis environ 1 mois. Il se dit plus constipé depuis quelque temps. Il n’aurait pas perdu de poids, mais il se sent plus fatigué. Il n’a pas eu de selles noires ou rouges. L’homme ne consomme pas d’alcool, de tabac ou de médicament.

Le patient est inquiet, car son père a eu un cancer du côlon à 60 ans. La revue des systèmes est par ailleurs normale. L’examen physique, incluant le toucher rectal, est sans particularités.

Quelle est l’investigation de choix pour ce patient ?

A. Coloscopie
B. Dosage des antigène carcinoembryonnaires (ACE ou CEA en anglais)
C. Échographie de l’abdomen
D. Recherche de sang occulte dans les selles (RSOSi)
E. Tomodensitométrie de l’abdomen

A

A. Coloscopie

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14
Q

Un patient de 65 ans est amené à l’hôpital dans un contexte de dyspepsie sévère d’apparition récente. À l’évaluation initiale, il est dyspnéique et la saturation est abaissée. Quelle gazométrie sanguine permettra d’évaluer adéquatement la pO2 du patient?

A. Artérielle
B. Capillaire
C. Veineuse

A

A. Artérielle

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15
Q

Quelle est la meilleure interprétation de cet ECG ?

Interprétation systématique de cet ECG

Fréquence:
Rythme:
Onde P:
Critères d’hypertrophie auriculaire:
PR:
Axe:
QRS:
Onde Q:
Critères d’hypertrophie ventriculaire:
ST et repolarisation:
QT / QTc:
Conclusion:

A

Fréquence: 96/min
Rythme: régulier
Onde P: présente
Critères d’hypertrophie auriculaire: oui; onde P > 0,2 mV ( ou > 2 petits carrés) en DII. Aussi première portion (partie positive) de l’onde P proéminente en V1
PR: 160 ms
Axe: droit ( > 90°)
QRS: 80 ms
Critères d’hypertrophie ventriculaire: non
ST et repolarisation: normal
QT / QTc: 320/416 ms

Conclusion: Dilatation auriculaire droite

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16
Q

Voici les résultats de l’investigation d’un patient de 60 ans sans antécédent médical.

BIOCHIMIE GÉNÉRALE

Glucose 4,7 mmol/L (3,3 – 6,1)
Sodium 140 mmol/L (135 – 145)
Potassium 4,5 mmol/L (3,5 - 5,1)
Chlorures 100 mmol/L (98 – 110)
Urée 20 mmol/L (2,5 - 8,0)
Créatinine 160 umol/L (45 – 95)
CKD-ÉPI 40 mL/min/1,73 m2

Quelle est la meilleure interprétation de cette biochimie?

Vers quels diagnostics vous orientent ces résultats?

Que voudrez-vous vérifier (histoire et examen physique) et/ou quelles investigations complémentaires désirez-vous?

A

Insuffisance rénale aigüe d’origine prérénale.

Dans ce cas-ci, le ratio Urée sérique / créatinine sérique est > 0,125 ce qui nous pointe vers une cause pré-rénale (car > 0,1)

La cause la plus probable d’une IRA pré-rénale est la déshydratation, ce qui était l’étiologie de l’insuffisance rénale aigue (IRA) chez ce patient.

Examens complémentaires : Mesure du débit urinaire, sédiment urinaire, bandelette réactive, SMU-DCA, (densité urinaire, sodium urinaire, osmolarité urinaire)

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17
Q

Quelle est la meilleure définition d’un médicament dit “générique”?

A. Médicament autorisé par la RAMQ
B. Médicament de meilleure qualité
C. Médicament en vente libre
D. Médicament fabriqué au Canada
E. Médicament identifié par son ingrédient actif

A

E. Médicament identifié par son ingrédient actif

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18
Q

Quel est le nom commercial ?

Dexlansoprazole

A

Dexilant®

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19
Q

Quel est le nom commercial ?

Esoméprazole

A

Nexium®

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20
Q

Quel est le nom commercial ?

Lansoprazole

A

Prevacid®

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21
Q

Quel est le nom commercial ?

Pantoprazole

A

Pantoloc®

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22
Q

Quel est le nom commercial ?

Oméprazole

A

Losec®

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23
Q

Quel est le nom commercial ?

Rabéprazole

A

Pariet®

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24
Q

Au Québec, certains médicaments sont vendus sans ordonnance (ou médicaments en vente libre). Les patients peuvent les obtenir en consultant directement un pharmacien. Quels sont les IPP accessibles en vente libre?

A. Dexlansoprazole
B. Ésoméprazole
C. Lansoprazole
D. Oméprazole
E. Pantoprazole
F. Rabéprazole

A

B. Ésoméprazole (Nexium 24h® 20 mg)

D. Oméprazole (Olex® 20 mg)

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25
Quelle classe de médicaments utililsé pour la dyspepsie est responsable d'hypomagnésémie lors d'une utilisation prolongée ? A. Antagonistes des récepteurs H2 (anti-H2) B. Antiacide C. Cytoprotecteurs D. Inhibiteurs de la pompe à protons
D. Inhibiteurs de la pompe à protons
26
Identifier les structures pointées
1. Arc aortique (bouton aortique, aorte transverse) 2. Hile gauche (artère pulmonaire gauche 3. Crosse de l'azygos
27
Identifier les structures pointées
4. Artère pulmonaire droite 5. Coupole diaphragmatique gauche 6. Coupole diaphragmatique droite
28
Un homme de 76 ans consulte à l'urgence dans un contexte de difficulté respiratoire aigüe. Il accuse des frissons et de la toux depuis 24 heures. Les signes vitaux sont: TA 120/75, FC 95/min, FR 24/min, saturation 90% air ambiant. La température rectale est à 38,7°C. L'auscultation pulmonaire révèle des crépitants à la plage gauche. Dans ce contexte clinique, quelle est l'estimation de la PaO2 de ce patient? A. 50 mmHg B. 60 mmHg C. 70 mmHg D. 80 mmHg E. 90 mmHg
B. 60 mmHg
29
Un homme de 20 ans consulte à la clinique médicale sans rendez-vous pour douleur thoracique gauche soudaine, toux sèche et dyspnée. Les signes vitaux sont : TA 130/80, FC 105/min, FR 24/min, saturation à l'air libre 93%. La température rectale est à 37,5°C. L'examen physique démontre une pression veineuse jugulaire 2 cm au-dessus de l'angle sternal. Le murmure vésiculaire est légèrement diminué à gauche. L'auscultation cardiaque est normale. Quel est le diagnostic de ce patient ?
Pneumothorax gauche
30
Une femme de 70 ans, atteinte d'un cancer de l'estomac en phase terminale, est hospitalisée à l'unité des soins palliatifs. Depuis quelques temps, la dame, qui est très faible, demeure alitée toute la journée. Elle souhaite des soins de confort sans acharnement thérapeutique. Depuis la nuit dernière, elle se plaint d'une douleur thoracique latérale droite. La dame n'a pas présenté d'hémoptysie. Il n'y a pas d'antécédent de TPP ou d'embolie pulmonaire. Les signes vitaux: TA 95/60, FC 105/min, FR 20/min régulière, saturation 86%. La température rectale est normale. Il y a une sensibilité légère à la palpation du mollet droit. Quel est le score de Wells pour cette patiente? A. Faible B. Intermédiaire C. Élevé
C. Élevé
31
Parmi les diagnostics suivants, lesquels peuvent être confirmés par une échographie ciblée (indications de base-niveau 1) dans un contexte d'urgence? A. Anévrisme de l'aorte abdominale B. Appendicite C. Ascite D. Cholécystite E. Colique néphrétique F. Diverticulite G. Embolie pulmonaire H. Épanchement péricardique I. Grossesse ectopique J. Hémothorax K. Infarctus du myocarde L. Maladie inflammatoire intestinale M. Occlusion intestinale N. Pancréatite O. Pneumothorax P. Pyélonéphrite Q. Rupture de la rate R. Salpingite S. Tamponnade cardiaque T. Thrombophlébite profonde du membre inférieur
A. Anévrisme de l'aorte abdominale C. Ascite H. Épanchement péricardique I. Grossesse ectopique J. Hémothorax O. Pneumothorax Q. Rupture de la rate S. Tamponnade cardiaque
32
Spécifier quelle est la compensation physiologique attendue **Acidose métabolique**
Diminution de la pCO2
33
Spécifier quelle est la compensation physiologique attendue. **Acidose respiratoire**
Augmentation des HCO3
34
Spécifier quelle est la compensation physiologique attendue **Alcalose métabolique**
Augmentation de la pCO2
35
Spécifier quelle est la compensation physiologique attendue. **Alcalose respiratoire**
Diminution des HCO3
36
Une femme de 23 ans est amenée à l'urgence pour une grande faiblesse avec altération de l'état de conscience. Elle est connue diabétique de type 1 depuis l'âge de 2 ans. Au cours des derniers jours, elle a eu plusieurs épisodes de vomissements et diarrhées attribués à une "gastro-entérite" virale ce qui a perturbé ses cycles glycémiques. Au triage de l'urgence, la glycémie capillaire est à "HIGH". Voici ses résultats de laboratoire à l'arrivée: **Gaz veineux** pH 7,15 (7,40) pCO2 15 mmHg (40) pO2 115 mmHg HCO3 5 mmol/L (24) **Biochimie sanguine** Na 131 mmol /L (135 - 145) K 3,8 mmol /L (3,5 – 5,1) Cl 97 mmol /L (98 – 110) Urée 11 mmol /L (2,5 – 8,0) Créatinine 105 µmol/L (45 – 95) DFG (CKD-EPI) 65 ml/min/1,73m2 Glucose 37 mmol /L (3,3 – 6,1) Osmolalité 320 mOsm/kg (280 – 290) **Biochimie urinaire** Na 30 mmol /L (20 – 150) K 40 mmol /L (25 – 100) Cl 85 mmol /L (50 – 150) Osmolalité ? mOsm/kg (50 -1200) **Quelle est la meilleure interprétation des anomalies acido-basiques?**
Acidose métabolique compensée à trou anionique augmenté
37
Un homme de 85 ans consulte à l'urgence dans un contexte de dyspnée aigüe. Le score de Wells pour l'embolie pulmonaire est faible. Quelles sont les conditions médicales qui contribueraient à donner des résultats de D-dimères FAUSSEMENT positifs chez ce patient? A. Âge avancé B. Cancer C. Chirurgie récente D. Pneumonie E. Prise de narcotique F. Stress G. Tabagisme
A. Âge avancé B. Cancer C. Chirurgie récente D. Pneumonie
38
Interprétation systématique de cet ECG Fréquence: Rythme: Onde P: Critères d'hypertrophie auriculaire: PR: Axe: QRS: Critères d'hypertrophie ventriculaire: ST et repolarisation: QT / QTc:  Conclusion: 
Interprétation: Fréquence: 114/min Rythme: régulier Onde P: présente Critères d'hypertrophie auriculaire: non PR: 160 ms Axe: droit ( > 90°) QRS: 80 ms Critères d'hypertrophie ventriculaire: non ST et repolarisation: normal QT / QTc: 280/385 ms Conclusion: Tachycardie sinusale
39
Un homme de 53 ans se présente à l'urgence pour une douleur abdominale importante apparue depuis quelques heures. La douleur est ressentie au niveau du flanc gauche et irradie dans le bas du ventre. Le patient a aussi eu 3 épisodes de vomissements. Il ne fait pas de fièvre. Lors d'une colique néphrétique, où se trouve le plus souvent l'obstruction par l'urolithiase? A. Bassinet B. Uretère proximal C. Uretère moyen D. Uretère distal E. Vessie
D. Uretère distal
40
Quelles sont les trois zones les plus fréquentes d'obstruction par une urolithiase ?
- Croisement de l'uretère au-dessus des vaisseaux iliaques - Croisement de l'uretère derrière le canal déférent (homme) ou le ligament rond (femme) - Jonction urétérovésicale
41
Quelle est la taille des calculs urinaires qui sont le plus susceptibles de s'évacuer spontanément ?
≤ 5 mm
42
Un homme de 34 ans se présente à l'urgence avec une douleur intense sous forme de coup de poignard au flanc droit. Il est souffrant et aussi très inquiet. En effet, l'an dernier, il a aussi été traité pour une colique néphrétique du côté droit... Il craint des dommages rénaux irréversibles... Parmi les suivants, lequel est le facteur le plus important de dommage rénal et de morbidité avec l'urolithiase ? A. Durée de l'obstruction B. Infection urinaire associée C. Site de l'obstruction D. Taille de la lithiase E. Type de lithiase
B. Infection urinaire associée Pyonéphrose
43
Une femme de 24 ans se présente à l'urgence pour une douleur abdominale basse intense d'apparition soudaine. Les signes vitaux sont normaux. L'abdomen est souple. Le sommaire des urines démontre quelques hématies. Quel est le meilleur examen radiologique pour confirmer le diagnostic clinique de colique néphrétique chez cette patiente? A. Échographie abdomino-pelvienne B. Échographie ciblée à l'urgence C. Radiographie de l'abdomen D. Tomodensitométrie abdominale AVEC produit de contraste E. Tomodensitométrie abdominale SANS produit de contraste F. Urographie intraveineuse
E. Tomodensitométrie abdominale SANS produit de contraste Chez la femme en âge de procrérer : A. Échographie abdomino-pelvienne Pour éliminer des diagnostics différentiels et protéger les ovaires / ovules, mais moins sensible. Contre-indication relative
44
Un homme de 55 ans se présente à l’urgence pour une douleur abdominale évoluant depuis environ 6 heures. La douleur était initialement légère et sous forme d’inconfort dans la zone inférieure de l’abdomen. Elle est maintenant constante, intensité 7/10 et localisée à la fosse iliaque gauche. Le patient dit être un peu nauséeux, mais il n’aurait pas vomi. C’est la première fois qu’il présente ce genre de problème. Il est habituellement en santé et ne prend pas de médicaments. Examen physique : Patient souffrant. Décubitus dorsal; mouvement augmente la douleur TA 130/75 FC 90/min amplitude et morphologie normales FR 18/min régulière Saturation 100% AA Température rectale 38,7°C Poids 80 kg Taille 1,70 m Peau : Teint pâle, remplissage capillaire 2 secondes. Cou : TVJ à 2 cm, reflux hépato-jugulaire négatif. Cœur : B1-B2 normal. Pas de souffle. Poumons : Murmure vésiculaire normal. Abdomen : Péristaltisme très diminué, pas de souffle. La palpation légère provoque de la douleur et une contraction musculaire involontaire à la FIG. La décompression brusque de la FID provoque de la douleur à la FIG. Souple dans les autres quadrants. Pas d’hépato-splénomégalie. Pas de masse. Membres inférieurs : Normaux. 1) De quel type de douleur abdominale souffre présentement ce patient ? 2) Quel est le diagnostic le plus probable ?
1) Douleur pariétale 2) Diverticulite aigüe
45
Vrai ou faux : irritation pleurale (ex. pneumonie) qui se présente parfois comme une douleur abdominale.
Vrai
46
Vrai ou faux : infarctus aigu du myocarde peut occasionner une douleur ombilicale, sans douleur rétrosternale
Faux douleur épigastrique sans douleur rétrosternale
47
Caractéristiques de la douleur viscérale
- Système nerveux autonome du péritoine viscéral - Difficile à caractériser et à localiser - Origine embryonnaire (haute = estomac, duodénum, foie, voies biliaires, pancréas / péri-ombilicale = grêle, côlon proximal et appendice / basse = colon distal et système génito-urinaire)
48
Caractéristiques de la douleur pariétale
- Irritation du péritoire pariétal - Nerfs périphériques - Douleur mieux localisée, constante, lancinante, intense - Typiquement aggravée par le mouvement ou la toux, patients préfèrent rester immobiles
49
Caractéristiques de la douleur projettée
- Douleur ressentie dans un site éloigné - Innervation du site éloigné provient environ du même niveau de la moelle épinière
50
Un homme de 66 ans, fumeur, se présente à l’urgence pour une douleur abdominale diffuse. Il est connu pour un antécédent d’infarctus du myocarde, de maladie pulmonaire obstructive chronique, ainsi qu’un diabète de type 2. L’examen physique révèle une masse abdominale pulsatile. Les signes vitaux sont normaux. Il est impératif de confirmer rapidement le diagnostic à l’aide d’un examen d’imagerie. Chez ce patient, quels sont les facteurs de risque à considérer concernant la néphropathie secondaire à l’utilisation de produits de contraste? A. Diabète B. Insuffisance rénale (DFG < 60 ml/min) C. Maladie cardiovasculaire D. Maladie pulmonaire obstructive chronique
A. Diabète B. Insuffisance rénale (DFG < 60 ml/min) C. Maladie cardiovasculaire
51
Examen de choix pour RAAA
TDM C+
52
Définition de la néphropathie attribuable aux produits de contraste (NAPC)
Hausse d'au moins 25% de la créatinine sérique 48h après l'examen
53
Une femme de 35 ans est évaluée à l'urgence pour une douleur thoracique droite nouvelle. Au questionnaire, le score de Wells pour l'embolie pulmonaire est faible. Les signes vitaux sont normaux mis à part une tachypnée à 22/min. En plus du dosage des D-dimères et une radiographie pulmonaire, le médecin demande une gazométrie veineuse. Voici les résultats de la gazométrie: Gazométrie veineuse pH 7,49 (7,40) pCO2 30 mmHg (40) pO2 115 mmHg HCO3 22 mmol/L (24) Quelle est la meilleure interprétation des désordres acido-basiques?
Alcalose respiratoire aigüe compensée
54
V ou F Amylase: Le dosage de l’amylase sérique totale est l'examen de choix pour le diagnostic de la pancréatite aigüe.
Faux Le dosage de l’amylase pour la recherche d’une maladie pancréatique chez des personnes asymptomatiques n’est d’aucune utilité. La lipase, lorsqu’elle est disponible, est préférée à l’amylase pancréatique4 pour le diagnostic de pancréatite aiguë. Lorsque la lipase n’est pas disponible, l’amylase pancréatique doit être le test utilisé.
55
V ou F Aspartate aminotransférase (AST): L’AST est spécifique au foie et doit être prescrite pour la détection d’une atteinte hépatique dans la majorité des cas.
F L’AST ne doit pas être prescrite pour la détection d’une atteinte hépatique dans la majorité des cas, l’ALT étant préférable. Le dosage combiné de ces enzymes n’apporte généralement pas d’information supplémentaire. Le ratio AST/ALT est indiqué pour le diagnostic d’une atteinte hépatique d’origine alcoolique
56
V ou F Bilirubine directe: Le dosage de la bilirubine directe est indiqué si la bilirubine totale est élevée.
V Le dosage de la bilirubine directe ne doit pas être prescrit en première intention pour la détection d’une cholestase.
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V ou F Créatinine: Seul le dosage de la créatinine est utilisé afin d’estimer le débit de filtration glomérulaire.
V Le dosage de l’urée ne doit pas être prescrit pour l’évaluation initiale de la fonction rénale. Seul le dosage de la créatinine est utilisé afin d’estimer le débit de filtration glomérulaire.
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V ou F Lactate déshydrogénase (LDH): La LDH doit être utilisée comme un marqueur pour le diagnostic d’infarctus aigu du myocarde.
F Les indications de la LDH sont très rares étant donné sa très faible spécificité.
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V ou F Lipase: L’élévation de la lipase est plus spécifique que l’amylase pour le diagnostic de la pancréatite aigüe et son efficacité diagnostique est supérieure.
V Le dosage de l’amylase sérique totale ne doit pas être prescrit pour le diagnostic de la pancréatite aiguë. La lipase, plus spécifique, doit être préférée. Le dosage combiné de la lipase et de l’amylase, totale et pancréatique, n’est pas indiqué.
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V ou F Urée: Le dosage de l’urée est indiqué pour l’évaluation de l’insuffisance rénale causée par la réduction de la perfusion rénale (maladie prérénale) : ratio urée sérique/créatinine.
V Le dosage de l’urée est indiqué : - pour l’évaluation de l’insuffisance rénale causée par la réduction de la perfusion rénale (maladie prérénale) : ratio urée sérique/créatinine - en tant qu’examen complémentaire systématique lors de l’évaluation de la maladie rénale chronique à partir du stade 3 dans le but d’établir la valeur initiale pour la surveillance ultérieure de la dénutrition ou de la mauvaise observance à la diète - pour l’établissement de l’initiation de la dialyse, la surveillance biologique et évaluation de la dose de dialyse.
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Un homme de 70 ans est amené à l'urgence pour une dyspnée d'apparition soudaine. Le patient a un regard anxieux. Les signes vitaux sont: TA 90/45, FC 105/min régulier, FR 36/min, saturation 82% AA. La température rectale est normale. La tension veineuse jugulaire est augmentée. L'auscultation cardiaque révèle un B3 de même qu'un souffle holosystolique III/VI au niveau axillaire. Il y a des crépitants sur l'ensemble des deux plages pulmonaires. Les extrémités sont froides et marbrées. Selon l'évaluation clinique, ce patient est-il en choc? A. Oui B. Non C. Je ne sais pas
Oui : ce patient présente un état de choc cardiogénique secondaire à une insuffisance cardiaque aigüe. L’hypotension (ou choc) est définie par une TAM < 60 mm Hg, car c’est en dessous de cette pression qu’il y aura une hypoperfusion tissulaire des organes cibles. En théorie, la TAM est déterminée par le débit cardiaque (DC), les résistances vasculaires systémiques (RVS) et la tension veineuse centrale (TVC) selon l’équation suivante : TAM = (DC X RVS) + TVC. En pratique, pour estimer la TAM, on utilise l’équation suivante : TAM = TA diastolique + 1/3 (TA systolique – TA diastolique)
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Nommez des signes physiques d'hypoperfusion
- altération de l’état de conscience, allant de l'anxiété au coma - tachycardie, mais FC peut être normale chez patients avec médication ralentissant le coeur - hypotension artérielle, mais TA peut demeurer normale dans les premiers stades de choc - extrémités froides, parfois marbrées - remplissage capillaire allongé - oligurie (débit urinaire < 0,5 mL/kg/heure pour 2h consécutives)
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Un patient victime d’un accident de la route présente les signes vitaux suivants : TA 88/55, FC 136/min, FR 32/min. Le patient est anxieux et agité par moments. Sachant que la sévérité d’un choc hémorragique peut être estimée par les modifications des paramètres vitaux du patient, quelle est l'estimation des pertes sanguines chez ce patient ? A. Moins de 15% de perte volumique (choc classe 1) B. 15-30% de perte volumique (choc classe 2) C. 30-40% de perte volumique (choc classe 3) D. Plus de 40% de perte volumique (choc classe 4)
C. 30-40% de perte volumique (choc classe 3)
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Quelles sont les étapes de la progression du choc ?
Initialement: 1) ↑ de la fréquence cardiaque 2) ↑ de la résistance périphérique (TAd et RC) vers les organes non vitaux (ex. la peau et les muscles) 3) ↑ de la fréquence respiratoire Éventuellement, lorsque les mécanismes d'adaptation sont dépassés, le patient présente des signes d'hypoperfusion des organes vitaux (nobles): 4) ↓ de la diurèse 5) ↓ de l'état de conscience
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Choc hypovolémique hémorragique de classe 1 (compensé) FC : TA : Refill : FR : Diurèse : Neuro :
FC : < 100 TA : N Refill : N FR : 14-20/min Diurèse : > 30ml/h Neuro : N ou anxiété légère
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Choc hypovolémique hémorragique de classe 2 (léger) FC : TA : Refill : FR : Diurèse : Neuro :
FC : 100-120/min TA : HTO, différentielle pincée Refill : 3s FR : 20-30/min Diurèse : 20-30ml/h Neuro : agité
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Choc hypovolémique hémorragique de classe 3 (modéré) FC : TA : Refill : FR : Diurèse : Neuro :
FC : > 120/min TA : < 90 Refill : retardé FR : 30-40/min Diurèse : 5-20ml/h Neuro : confus
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Choc hypovolémique hémorragique de classe 4 (sévère) FC : TA : Refill : FR : Diurèse : Neuro :
FC : > 140 TA : diminuée Refill : toujours retardée FR : >>35/min Diurèse : anurie Neuro : léthargie, coma
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Quel est le traitement pour chacune des classes de choc hypovolémique hémorragique ?
Classe 1 : solutés isotoniques Classe 2 : solutés isotoniques et possiblement transfusion sanguines Classe 3 : solutés isotoniques et fort probablement transfusions sanguines Classe 4 : solutés isotoniques et d'emblée transfusions sanguines
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Quelle est la perte volumique de chacune des classes de choc hypovolémique hémorragique (et le % pour un homme de 70kg) ?
Classe 1 : moins de 750 ml, moins de 15% Classe 2 : 750-1500 ml, 15-30% Classe 3 : 1500-2000 ml, 30-40% Classe 4 : plus de 2000 ml, plus de 40%
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Vrai ou faux : En plus des signes physiques, il faut considérer l'hémoglobine et l'hématocrite pour identifier la classe du choc hypovolémique hémorragique.
Faux. L’hémoglobine et l’hématocrite ne font pas partie des critères de choc. Les valeurs seront diminuées par un choc hémorragique, mais pas immédiatement ; il faut que le mécanisme compensatoire de passage du liquide interstitiel vers l’espace intravasculaire ait eu le temps de se produire ou que des solutés aient été administrés.
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Un homme de 19 ans se présente à la clinique sans rendez-vous pour de la fatigue et de la toux. Il dit que ses symptômes persistent depuis maintenant 3 jours. Le patient pense avoir fait un peu de fièvre, mais il n'a pas utilisé de thermomètre. Sa dernière prise d'acétaminophène remonte à 1h. La revue des systèmes est par ailleurs négative. Ce patient est habituellement en très bonne santé; il fait partie du Rouge et Or en athlétisme! Grand et mince. Non toxique. TA 115/70 FC 75/min FR 14/min Température buccale 38,4 °C Cou: TVJ normale, pas de goitre Coeur: B1-B2 normaux, pas de souffle Poumons: quelques fins crépitants en bas à gauche Abdomen: souple, pas de masse, pas de douleur Devant les symptômes nouveaux de ce patient, vous décidez de faire une radiographie pulmonaire. Quelle est la meilleure interprétation de cette radiographie?
Pneumonie de la lingula
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Une patiente de 13 ans a fait une visite au laboratoire de physiologie respiratoire sur les recommandations de son médecin de famille. Que pouvez-vous conclure de cette spirométrie? *La patiente a reçu 600 mcg de salbutamol pendant le test. A. Spirométrie normale B. Syndrome obstructif non réversible C. Syndrome obstructif réversible D. Syndrome restrictif
C. Syndrome obstructif réversible Indice de Tiffeneau avant bronchodilatateur diminué (< 70%) = syndrome obstructif. Réversible : augmentation du VEMS pré/post supérieure ou égale à 12 % ET supérieure ou égale à 200 ml.
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Un homme inconscient de 20 ans est amené à l’urgence par ses amis. Ce patient est connu allergique aux noix et il aurait consommé par mégarde un baklava au restaurant. L’homme a présentement de la difficulté à respirer et son visage est boursoufflé. L’infirmière vous indique que la tension artérielle est à 70/40 alors que le pouls est à 130/min. Quelle est la classe étiologique du choc de ce patient? A. Cardiogénique B. Distributif C. Hypovolémique D. Obstructif
B. Distributif Choc anaphylactique
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Quels sont les critères diagnostics de l'anaphylaxie ?
1. Début rapide d’urticaire ou d’œdème de Quincke et d’au moins un des signes suivants : - Détresse respiratoire (bronchospasme, stridor, sibilance, etc.) - Hypotension ou symptômes associés (ex. lipothymie, syncope, incontinence) OU 2. Début rapide de deux ou plus de ces manifestations cliniques après l’exposition à un allergène connu ou potentiel pour le patient : - Urticaire avec ou sans œdème de Quincke - Détresse respiratoire - Hypotension ou symptômes associés - Symptômes gastro-intestinaux persistants OU 3. Baisse rapide de la pression artérielle après exposition à un allergène connu pour le patient - Baisse de la TA systolique > 30% de la valeur de base chez l’adulte
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Un homme de 55 ans se présente au petit matin à l'urgence pour une douleur thoracique gauche. La douleur est constante depuis environ 1h, bien localisée, variant avec la respiration, sans irradiation, à 5/10. C'est la première fois qu'il présente une telle douleur. Le patient n'a pas eu de nausée ou vomissement. Il est cependant plus essoufflé depuis la nuit et il aurait aussi eu quelques frissons. Comme facteurs de risque de MCAS, on note un tabagisme actif, une certaine sédentarité et une alimentation assez grasse. Ce malaise thoracique inquiète beaucoup votre patient, car son père et son frère ont tous les deux déjà fait un infarctus du myocarde. Examen physique: Patient en diaphorèse, légèrement dyspnéique à la parole TA 120/80, FC 120/min régulière, FR 24/min, Saturation 93% AA, Température rectale 39,2°C Glycémie capillaire: 9 mmol/L Cou: pas de goitre, TVJ 2 cm, RHJ absent, pas de souffle Coeur: B1-B2 normal, pas de B3-B4, pas de souffle Poumons: crépitants base gauche, plage pulmonaire droite normale Abdomen: péristaltisme normal, pas de masse, pas de douleur à la palpation, pas de souffle Membres inférieurs: pas d'oedème, pouls distaux normaux Suite à l'interprétation de la radiographie pulmonaire, quel est le diagnostic?
Pneumonie lobe inférieur G infiltration alvéolaire avec bronchogramme aérique on peut affirmer qu’il s’agit du lobe inférieur G puisque : l’infiltration est située à la base G sur le cliché PA et postérieurement au coeur sur le cliché LAT (au besoin, revoir les images de la question #4 - zones 7-8-9-10) il y a un signe de silhouette avec la coupole diaphragmatique gauche confirmant la localisation au lobe inférieur gauche
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Nommez les étapes de suivi après le traitement en aigu d'une pneumonie
Suite au traitement approprié de la pneumonie, il serait important de s'assurer que le patient consulte un médecin de famille. Voici les interventions qui doivent être faites: 1. Une radiographie pulmonaire de contrôle dans 8 semaines afin de démontrer la résolution de l'image pneumonique et éliminer une lésion néoplasique sous-jacente. 2. PRN : Un contrôle de la glycémie à jeun pour s'assurer que le patient ne présente pas un diabète ou encore une intolérance au glucose (glycémie capillaire élevée, mais pas à jeun). 3. PRN : Un bilan lipidique pour rechercher la présence d'une dyslipidémie. 4. PRN : Suggérer un arrêt tabagique. 5. Encourager un style de vie sain.