redaction Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui se passe chez les souris dont les neurones à hypocrétines sont détruits?

A

Elles deviennent obèses bien qu’elles se nourrissent moins

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2
Q

Le sommeil à ondes lentes se divisé en quatre stades.

Expliquez brièvement le stade I.

A

L’endormissement se manifeste par une dérive de l’alpha vers des fréquences plus faibles, puis par sa disparition au profit d’un tracé plus irrégulier composé de séquences de faibles amplitudes et de rythmes plus lents dits«thêta».

Le sujet, alors facile à réveiller, soutient généralement qu’il ne dormait pas. Ce stade qui ne représente que 2 à 4% de la durée du sommeil est accompagné d’une imagerie de type hypnagogique et d’impressions corporelles bizarres.

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3
Q

Des hormones comme l’insuline et le glucagon sont directement impliqués dans la régulation de la glycémie (taux de glucose dans le plasma sanguin). Quels sont leurs effets respectifssur la glycémie ?

A

L’insuline : hypoglicémiante puisqu’elle favorise l’assimilation cellulaire du glucose.

Le glucagon : hyperglicémiant car il provoque la transformation des réserves énergétiques en glucose et acides gras.

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4
Q

Expliquez brièvement la différence, sur le plan cérébral, entre le sourire forcé volontaire et le sourire involontaire induit par une émotion spontanée

A

Le sourire forcé, volontaire, est initié depuis le cortex moteur par des voies pyramidales, alors que le sourire de Duchenne, involontaire est commandé par des voies extrapyramidales (sous-corticales).

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5
Q

Le cerveau étant l’organe principal qui répond au stress, il est la cible par excellence pour des interventions cherchant à réduire le poids du stress chronique. En effet, les interventions centrées sur le cerveau sont très familières dans la vie de tous les jours. Elles consistent à changer le comportement et le style de vie par des aménagements simples et faisables. Citez en quelques-unes.

A

Un sommeil réparateur de qualité et de quantité suffisante, une alimentation équilibrée, des exercices physiques, etc…

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6
Q

A partir de l’hypothèse dite des « marqueurs somatiques » développée par Damasio et en vous référant aux expérimentations effectuées dans le cadre du protocole du « jeu de poker (Iowa Gambling Task) » auprès des patients présentant des lésions du cortex orbitofrontal, que peut-on peut dire des facteurs émotionnels en jeu dans la prise de décision ?

A

Les patients de Damasio, porteurs de lésions orbitofrontales, montrent des capacités cognitives intactes. Leurs capacités de raisonnement ne sont pas altérées. Néanmoins, ces patients perdent leur capacité à décider et n’analysent pas les conséquences de leurs actes. Ils font preuve d’un grand émoussement affectif et émotionnel, ils restent indifférents au monde des émotions. Lors du jeu de poker, ces patients n’arrivent pas à effectuer un changement de stratégie et se retrouvent ruinés bien qu’ils savent pertinemment quels paquets de jeu sont mauvais.

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7
Q

Dans l’étude de l’impact de l’émotion sur la perception et l’attention la littérature comprend des travaux issus de deux points de vue opposés avec des résultats empiriques qui supportent l’un ou l’autre. Dites quelles sont ces deux positions différentes qui ne sont pas forcément mutuellement exclusifs. (5 lignes maximum)

A

Le point de vue traditionnel selon lequel le traitement des émotions est un processus automatique qui ne dépend pas des ressources attentionnelles et un point de vue opposé selon lequel le traitement des émotions dépend des ressources attentionnelles.

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8
Q

Le système nerveux végétatif comporte deux sous-systèmes qui ont une action antagoniste: le système sympathique et le système parasympathique. Expliquez le but de l’action sympathique et donnez quelques exemples pour illustrer les signes de son activation.

A

Le système sympathique mobilise les ressources énergétiques et prépare l’organisme à l’action pour fuir ou combattre. Le système sympathique a pour but de permettre à l’organisme de préserver ses chances de survie dans des situations de danger. Les signes de son activation sont divers et variés : dilatation des pupilles, accélération cardiaques (pour augmenter la distribution de glucose et d’oxygène), dilatation des bronches (pour accroitre l’oxygénation), etc.

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9
Q

Les expériences de Le Doux ont mis en évidence deux voies d’accès à l’amygdale latérale pour les informations sensorielles. Quelles sont ces deux voies et leurs implications fonctionnelles ?

A

Une voie basse, courte, rapide mais grossière, depuis le thalamus : court-circuite le néocortex, apporte rapidement des informations pour déclencher les réponses importantes dans la situation de danger.
Une voie haute, lente mais précise, à travers le cortex primaire et les cortex associatifs : permet une analyse de la situation et une évaluation cognitive qui complète l’action de la voie basse.

Le complexe amygdalien fait partie du circuit de la peur que Joseph Ledoux a divisé en deux :

une voie courte : traitement sensoriel → thalamus → amygdale → réponse
une voie longue : traitement sensoriel → thalamus → cortex cérébral → hippocampe / amygdale → réponse.

L’analyse du stimulus par le cortex va maintenir ou freiner l’action de l’amygdale sur les structures cérébrales responsables de l’expression physiologiques de la peur.

Le “serpent de Joseph LeDoux” (1994) illustre l’action de ce circuit. Un promeneur marche dans la nature et voit ce qu’il prend pour un serpent. La voie courte active une réponse instantanée de sursaut et de recul de frayeur. Par la voie longue, après une courte latence, l’information arrive au cortex visuel (lobes occipitaux) puis au cortex sémantique (lobes temporaux). S’il s’agit bel et bien d’un serpent, le cortex visuel renforce l’action amygdalienne et maintient les réponses corporelles. S’il s’agit d’un bâton, l’action amygdalienne est freinée et les réponses corporelles s’estompent.

L’action amygdalienne a un rôle de survie : il vaut mieux prendre le bâton pour un serpent et agir en toute sécurité plutôt que de risquer de prendre un serpent pour un bâton.

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10
Q

Le rôle respectif de l’amygdale et de l’hippocampe a été observé chez des patients montrant des lésions sélectives de l’une ou de l’autre de ces structures. En partant du protocole de peur conditionnée, comparez les résultats obtenus chez des patients atteints de lésions de l’amygdale avec ceux des patients atteints de lésions de l’hippocampe.

A

Dans le protocole de peur conditionnée, alors que les patients avec une lésion de l’amygdale ne montrent aucune réponse galvaniques, les patients atteints de lésions hippocampiques (avec l’amygdale intacte) montrent un conditionnement normal. Quand ils sont interrogés sur le protocole expérimental auquel ils ont été soumis, les patients avec lésions de l’amygdale répondent parfaitement pour décrire la succession d’événements. Autrement dit, ils ont une parfaite mémoire explicite et déclarative de la situation. Par contre, les patients avec lésions de l’hippocampe sont incapables de rappeler et de verbaliser la suite des événements qui ont eu lieu lors du protocole.

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11
Q

Quelle est l’aire privilégiée dans la régulation de la prise alimentaire ? Présentez-plus précisément deux
sous-parties de cette structure ainsi que leurs rôle dans le comportement alimentaire.

A

Les recherches en neurosciences ont menées à caractériser l’hypothalamus comme une aire privilégiée dans la régulation de la prise alimentaire. On sait que certaines sous-parties de cette aire cérébrale incitent à la satiété et d’autres, au contraire, invitent à s’alimenter.

  • L’hypothalamus latéral (HL) facilitera l’action de manger. Cette région a été considéré comme le centre de la faim car d’une part il contient des neurones sensibles au glucose et d’autre part sa destruction provoque des aphagies (affection qui consiste en l’impossibilité de déglutir et à avaler la nourriture) et de l’adipsie (l’absence anormale de la sensation de soif).
  • L’hypothalamus ventro-médian (HVM) inhiberait cette même action. Il a été longtemps identifié comme le centre de satiété.
    Les deux régions en cause (HVM et HL) exercent des influences antagonistes tant sur le comportement
    externe que sur les ajustements internes.
    L’activité de l’hypothalamus latérale (HL) renforce l’action des stimuli alimentaires positifs, facilite les réponses liées à l’action de manger et active dans l’organisme la mobilisation et l’utilisation des réserves nutritives.
    L’activité de l’HVM renforce l’action des stimuli alimentaires qui provoquent l’aversion, facilite l’évitement de la nourriture et active les mécanismes d’entreposage et de conservation des réserves nutritives internes.
    Des données indiquent que l’hypothalamus ventro-médian et l’hypothalamus latéral s’inhibent mutuellement. En pratiquant une lésion partielle dans l’autre région, on peut modérer les effets d’une lésion
    partielle dans l’une de ces deux régions.
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12
Q

Quels sont les différents niveaux de vigilance et comment les distingue t’on?

A

Les différents états de veille / niveaux de vigilance se caractérisent, comme les états de sommeil, par des indicateurs électrophysiologiques, mis en évidence grâce aux tracés EEG, plus ou moins caractéristiques:

  • L’éveil attentif est caractérisé par un tracé rapide et de faible amplitude, nommé également rythme «bêta». Ce tracé est mis en évidence chez un sujet éveillé et alerte qui traite activement l’information / dès que l’individu finalise son activité mentale.
  • L’éveil diffus (ou relaxé): est caractérisé par un tracé lent et régulier, connu sous le nom de rythme «alpha». Historiquement découvert par Hans Berger en 1929, ce rythme est caractéristique des régions postérieures de l’encéphale chez l’homme éveillé. C’est le rythme typique d’un individu aux yeux clos, éveillé mais détendu ou en méditation. Il disparaît généralement à l’ouverture des yeux.
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13
Q

Citez deux des rôles principaux de l’hypothalamus et le nom des sous structures responsables de ces fonctions.

A

Les structures hypothalamiques interviennent au niveau de tous les grands comportements liés à

  • l’homéostasie comme à la conservation de l’espèce (faim, soif, comportement sexuel) en outre, comme l’ont montré de nombreux travaux, elles jouent aussi un rôle essentiel dans la
  • régulation thermique, la lactation, diverses réactions cardio-vasculaires associées au comportement d’agression, d’alarme, de défense, au contrôle du sommeil…

Le comportement alimentaire est principalement contrôlé par 3 noyaux hypothalamiques :
le noyau dorso-médian et l’aire hypothalamique latérale sont des centres initiateurs de la faim alors que le noyau ventro-médian est un centre de satiété.
Le noyau paraventriculaire est la principale structure impliquée dans la sensation de soif et le comportement dipsyque.

Cette structure, l’hypothalamus est également impliquée dans le rythme circadien.
le noyau suprachiasmatique de l’hypothalamus est la principale structure impliquée dans l’établissement des rythmes circadiens. Des fibres en provenance de la rétine permettent par exemple au noyau suprachiasmatique de mettre en adéquation les cycles jour/nuit avec les rythmes internes de l’individu.

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14
Q

Décrivez l’association qui existe entre trouble du sommeil et comportement alimentaire. Illustrez votre réponse par un exemple de trouble.

A

;;;;;;;;;;;;;;;;;;

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15
Q

Le sommeil à ondes lentes se divisé en quatre stades.

Expliquez brièvement le stade II

A

Stade II: Le rythme SIGMA, brèves apparitions de fuseaux de rythmes rapides (12-15Hz), entrecoupant le tracé ‘Thêta, durée de 10 à 25 minutes, rêverie assez importante, représente env 50% de la durée du sommeil.

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16
Q

Le sommeil à ondes lentes se divisé en quatre stades.

Expliquez brièvement le stade III

A

Stade III: Le rythme DELTA, ondes lentes et de grande
amplitude (de 2 à 4 Hz de fréq et de 300 microvolts d’amplitude), A ce stade on assiste à une profonde dissolution de la conscience, qui va de paire avec un abaissement de la température corporelle, de la pression artérielle, un ralentissement net du pouls, rythme respiratoire.
Le sujet devient difficile à réveiller : c’est le début du sommeil profond.

17
Q

Le sommeil à ondes lentes se divisé en quatre stades.

Expliquez brièvement le stade IV

A
  • Stade IV, aboutissement du stade III, ondes très lentes, les fonctions vitales sont ralenties à l’extrême, les mouvements sont rares, relaxation musculaire profonde. On peut observer des balancements lents et passifs des globes oculaires. Réveillé pendant ce stade le sujet manifeste souvent une activité mentale confuse.