Sem path 6 Flashcards
Syndromes psycho-traumatiques
troubles où un événement clairement repérable -> rôle déclenchant : sans cet événement, le trouble Ø apparu, même si le pb vulnérabilité préalable.
Isoler une telle classe de troubles est utile car:
- > facteur étiologique repérable, et
- > certaines manifestations cliniques spécifiques.
Par ailleurs, ces troubles peuvent survenir sur tout type d’organisation psychique,
l’expression symptomatique dépendant:
-> de façon complexe de la structure sous-jacente, et
-> de la résonance de l’événement avec l’histoire subjective.
Syndromes très variés - 4 situations cliniques à titre de points de repère:
- Syndrome traumatique aigu
- Syndrome traumatique persistant
- Réaction traumatique
- Composante traumatique
Syndrome traumatique aigu
Trouble stress aigu DSM 5 - Réaction aiguë à un facteur de stress CIM 10
→ Suite événement hors du commun confrontant directement le sujet à la mort ou à un équivalent symbolique.
Délai: immédiat / minutes qui suivent
Durée: qq jours (sinon dvpt SPP)
Lors du choc initial: Sentiments peur, impuissance ou horreur.
Tous les types de manifestations anxieuses peuvent s’observer,
Les + caractéristiques → réactions de type dissociatif (conversion psychique) :
- sidération,
- dépersonnalisation,
- pseudoconfusion(peut inclure apathie, mutisme, stupeur, hébétude, désorientation ou agitation intense, déambulation, fuite, violence…),
- fugue,
- activité automatique (agir un peu comme un robot, sans affect, de faire ce qu’il y a à faire dans une sorte d’état second),
- amnésie péri-traumatique…
On observe aussi:
- états de panique,
- symptômes dépressifs ou maniaques (hyperactivité, agitation),
- troubles du comportement,
- et parfoisétats délirants aigus.
Syndrome traumatique persistant
Névrose traumatique noso classq / Trouble stress post-traumatique DSM5 / État de stress post-traumatique CIM 10
→ Remarquable par son noyau clinique stéréotypé.
→ Suite situation hors du commun confrontant directement le sujet à la mort ou à l’intolérable (viol,
torture…).
Délai: constitution +/- lg qq jours à qq années
Lors du choc initial: sentiments détresse, horreur, impuissance
→ syndrome traumatique aigu initial possible
→ caractérisé par la répétition.
Eléments cliniques essentiels:
- Le revécu répétitif de l’événement traumatique images intrusives reproduisant quasi-identiquement la situation (rêves, flash-backs, voire percepts hallucinatoires) + reviviscence des sentiments de détresse ou d’horreur.
- La pensée polarisée par l’événement même si l’amnésie d’un aspect important de celui-ci Ø rare.
- L’évitement des stimuli associés à l’événement traumatique. confrontation imprévue → ravive angoisse et symptômes de répétition.
- Des symptômes anxieux avec activation neuro-végétative (hypervigilance, insomnie, irritabilité, somatisations…).
- Un émoussement général (asthénie, restriction des activités et des affects, troubles de concentration et de mémoire, détachement vis-à-vis d’autrui ou dépendance régressive, sentiment d’absence d’avenir) La culpabilité (syndrome du survivant) est parfois prégnante.
→ Ce syndrome peut envahir la vie du sujet au point de retentir sur la personnalité avec:
- altération relationnelle,
- repli,
- sentiment d’incompréhension,
- voire hostilité,
- hypocondrie ou revendication sinistrosique
→ Décompensations dépressives ou addictives (alcoolisme, toxicomanie…) sont possibles.
Réaction traumatique
→ ST-A / ST-P: pas toujours aussi intenses ou présents dans leur totalité, bien qu’il soit fréquent qu’un événement déclenche une réaction traumatique, l’élément évocateur étant l’envahissement par le souvenir de l’événement, avec parfois un revécu intrusif.
→ Certaines situations spécifiques ont conduit à l’isolement de syndromes particuliers (e.g., deuil pathologique).
→ Le D.S.M. et la C.I.M distinguent aussi des «troubles de l’adaptation à une situation» lorsque les signes sont peu intenses ou non caractéristiques, limités le plus souvent à qq mois si la situation déclenchante disparaît.
Composante traumatique
→ Nbr de troubles psychiques ci-dessus peuvent avoir été déclenchés directement par des situations traumatiques.
→ décompensation survient toujours dans le contexte d’un événement ayant débordé les défenses du sujet.
→ La composante traumatique peut être au 1er plan, exemple dans:
- certaines phobies,
- conversions,
- dépression réactionnelle, ou
- psychose réactionnelle brève.