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Flashcards in Semaine 10 Deck (14)
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1
Q

Quelles sont les 5 dimensions pour définir la récidive

A
  1. Critère - définition de la récidive
  2. Prédicteurs
  3. Période de suivi
  4. Taux de base
  5. Validité et fidélité
2
Q

Expliquer la dimension « critère » ou définition de la récidive.

A

Mesure imparfaite;

  • Mesures employés sont variées; dépend du délit et de sa récidive. Ex: Interdiction d’aller dans un parc n’est pas illégal en soit, mais l’est pour un délinquant sexuel.
  • Validité des données utilisées; officielle ou auto-révélés. Constitue un billet.
3
Q

Expliquer la dimension prédicteurs

A

Peuvent être statiques ou dynamiques et sont préétablis. Ex: Big 8

Antécédents judiciaire
Trait de personnalité antisociale
Mode de vie antisocial
Fréquentation de délinquants
Problèmes conjugaux et familiaux
Pas de scolarité ou d'emploi
Absence de loisir
Problème de consommation
4
Q

Expliquer la dimension de la période de suivi

A

Risque de récidive doit se mesurer sur une période précise. Pas le même risque si on mesure sur un moins ou sur 10 ans.

5
Q

Expliquer la dimension taux de base

A

Pourcentage des sujets de l’échantillon qui récidivent durant une période de suivi spécifique.

  • Plus la période de suivi est longue, plus le taux de base est élevé.
  • Si le taux de base est trop bas, il est difficile de déterminer une relation statistique significative. Ex: Devenir astronaute
6
Q

Expliquer la dimension validité et fidélité

Avec sensibilité, spécificité, validité prédictive et fidélité interjuge

A

Validité = Capacité d’un instrument à mesure ce qu’il prétend mesure

Validité prédictive = Capacité d’un instrument à bien mesurer les risque associé à une occurence.

Fidélité = Capacité d’un instrument à produire le même résultat si on mesure plusieurs fois le même phénomène

Sensibilité: Capacité d’un instrument à déceler les cas réels. Détecter tous les gens atteints et leur symptômes. Si la sensibilité est trop faible, cela crée des faux négatif = Erreur de prédiction, on prédit une absence de récidive mais il y en a une.

Spécificité: Capacité d’un instrument à ne déceler QUE les cas qui sont atteints.

Fidélité interjuge: Capacité d’un instrument à produire le même résultat avec des évaluateurs différents. instrument est constant.

7
Q

Expliquer la 1e génération d’outils d’intervention

A

Évaluation clinique non structurée, forme traditionnelle d’évaluation de la dangerosité qui n’est PAS actuarielle. Repose sur un bagage de connaissance.

8
Q

Expliquer la 2e génération d’outils d’intervention

A

Évaluation actuarielle à partir des facteurs de risque statique. Niveau de risque demeure figé dans le temps. Remise en question de la validité prédictive.

9
Q

Expliquer la 3e génération d’outils d’intervention

A

Évaluation à la fois des facteurs de risque statiques ET dynamiques. Hybridation des risques et des besoins. On reproche aux outils d’être trop mécaniques et standardisés.

10
Q

Expliquer la 4e génération d’outils d’intervention

A

Évaluation basée sur une grille structurée, mais qui permet d’accorder une plus grande marche de manoeuvre à l’évaluateur.

  • Permet de préserver les avantages de l’évaluation actuarielle (standardisation, transparence) mais en réinstaurant le pouvoir discrétionnaire associé à l’évaluation clinique.
11
Q

Que permet l’évaluation à l’aide de la nouvelle grille structurée de la 4e génération d’outils d’intervention?

A
  • Permet à l’évaluateur de prendre en considération des facteurs non-compilés par la grille, mais qui serait un facteur pertinent.
  • Permet à l’évaluateur la possibilité de pondérer différemment certains facteurs, mais doit être en mesure de dire pourquoi.

DONC, retour à la logique clinique, MAIS, avec des grilles structurées.

12
Q

Dans leur texte, les auteurs (Moulin et Gasser) soulignent plusieurs limites inhérentes à l’évaluation actuarielle.
Quelles solutions proposent-ils pour pallier à ces limites ?
(3)

A
  • Si on veut bien évaluer, il faut prendre la personne dans sa globalité, et prendre le contexte en considération
  • Lors d’une évaluation actuarielle, on met toujours l’accent sur le négatif. On devrait intégrer des dimensions plus positives, et mettre en œuvre des facteurs de protection.
  • Pour dépasser les limites, c’est d’avoir recours au jugement clinique mais dans un contexte où on conserve le concept plus structuré de l’évaluation actuarielle.
13
Q

Quels sont les avantage de la grille actuarielles? (5)

A
  • Éliminer la subjectivité en assurant une évaluation structurée et uniformisée (standardisation) Permet d’assurer une forme d’objectivité.
  • Assurer la transparence dans le processus d’évaluation car statistiques et pointage à l’appui.
  • Faciliter la communication (langage commun et simple). Plus facile de s’y retrouver et que tous soient sur la même longueur d’onde.
  • Rapidité d’exécution (ne requiert pas d’entrevue en profondeur). Rapide et efficace.
  • Permettre l’économie d’une formation spécialisée pour les personnes en charge de l’évaluation. Éviter de dépenser du temps et de l’argent pour des personnes mieux scolarisés ou plus spécialisés.
14
Q

Quelles sont les limites de la grille actuarielle? (4)

A
  • Portée réductrice de l’évaluation, se limitant à mesurer des aspects essentiellement négatifs (facteurs de risque plutôt que potentiel de réinsertion).
Outils qui mesure des choses essentiellement négatives. On a tendance à croire que la population avec qui on travaille.
  • Liste limitée (fermée) des prédicteurs, qui sont analysés « en silo » (morcellement de l’individu en risques et en besoins). Ne permet pas de voir l’individu dans sa globalité. Parfois, on sépare le dynamique et le statique et il n’y a pas de communication entre les deux. Donc serait pertinent qu’on regarde cela d’une manière globale.
  • Laisse peu de place à l’expérience clinique.

  • Mise à distance entre l’évaluateur et le justiciable (mort de la clinique).