Semaine 14 - féminité masculinité Flashcards

1
Q

Documentaire BITCH : Que veut dire le terme PUA et à quoi réfère-t-il?

A

Pick-up artist : homme qui utilise des techniques spécialisées pour séduire des femmes. Coach en séduction.

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2
Q

Documentaire BITCH : À quoi réfère les termes du « game », du « inner game » et du « outer game » ?

A

C’est l’art d’attirer une femme. C’est développer toutes les caractéristiques attractives qui font qu’une femme va être attirer.

« Inner game » concerne plus l’aspect mental, le travail sur soi, sur l’égo sur les traumatismes qu’on a comme enfant, la spiritualité, le « mindset ».

Le « outer game » concerne les aspects techniques : le verbal, la communication, toutes les techniques pour avoir un numéro de téléphone, pour être un leader.

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3
Q

Documentaire BITCH : Quelle est la définition du sigle « MGTOW » et qu’est-ce qui définit ce mouvement?

A

Men going their own way : hommes qui choisissent délibérément de ne pas inclure la femme dans leurs projets de vie ni au centre de leur désirs.

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4
Q

Documentaire BITCH : À quoi réfère le terme « Incel »?

A

Célibataire involontaire. C’est une communauté d’hommes en ligne dont les membres se définissent comme étant incapables de trouver une partenaire amoureuse et sexuelle.

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5
Q

Capsule Travail émotionnel : En quoi consiste le travail émotionnel?

A

À afficher des émotions positives pour que les autres se sentent bien. Réfère au fait, sur le marché du travail, de tradionnellement confier aux femmes des emplois qui exigent de l’humilité, de l’empathie et de l’écoute.

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6
Q

Capsule Travail émotionnel : Quelle pratique reflète le travail émotionnel des femmes dans le contexte de relations sexuelles hétérosexuelles?

A

La feinte de l’orgasme pour ménager l’égo de leur partenaire.

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7
Q

Capsule Travail émotionnel : Quels sont les deux types de sourire présentés dans la capsule vidéo et lequel relève du travail émotionnel ?

A

Le sourire de joie et le sourire agréable. C’est le sourire agréable qui fait office de travail émotionnel, car c’est lui qui est utiliser pour faire sentir l’interlocuteur.

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8
Q

Définition

A

*La féminité et la masculinité réfèrent à l’ensemble des caractéristiques
morphologiques, psychologiques et comportementales spécifiques, ou considérées
spécifiques, aux filles/femmes ou aux garçons/hommes

*Réfèrent au concept de « genralité » en sexoanalyse (approche clinique en sexologie
psychodynamique) :
façon dont s’aménage le
féminin et le masculin chez un individu, autant dans ses manifestations conscientes
qu’inconscientes

*Masculinité et féminité =PAS le sexe
Tous deux sont liés au genre et sont fortement influencés, voire même conditionnés par l’environnement socioculturel
(façon dont développe sa féminité ou masculinité fortement marqué par ce qu’on considère F et M dans société actuelle)

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9
Q

Historique

A

*1897 : Division entre les hommes et les femmes :
pas seulement attribuable à une différence biologique.
(Menstruations : biologique -> amène socialisation différente)

*1964 : Naissance du concept d’identité de genre.
(conviction profonde et personnelle d’appartenir à un sexe en particulier qui se manifeste par la conscience d’être un homme (mâle) ou une femme (femelle))

*1972 : Introduction du concept de rôle de genre.
(représentation publique de l’identité de genre, relève du privé)

*À partir des années 1980 : Essor des études de genre qui proposent que le genre est une
construction sociale soutenue par différents mécanismes sociaux.
(EX. socialisation sexuelle ou la sexuation de certaines activités sociales)

*1990 : Notion de performativité du genre introduite par Judith Butler.
(performance sociale apprise et répétée et exécutée,
rôle de performance appris en bas âge par les enfants via la socialisation sexuelle

critique : normativité de genre par dualité homme-femme)

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10
Q

Définition aujourd’hui

A

Masculinité et féminité
(verbe faire,
ce que je fais et démontre qui est considéré comme féminité et masculinité) :
*Symboles de genre (= verbe être,
qui je suis dans mon identité genrale)
*Expressions de genre
*Performances de genre.
*Pluriels (plusieurs féminités et masculinités, façons de se sentir femme et homme)

Ce sont donc des processus actifs qui varient en fonction du contexte, des interactions sociales, et de façon
personnelle

Pas juste 1 façon d’être H ou F (comme fluidité; genralité sur un continuum : pôles de M et F séparés par nuances comme non-binaire et agenre)

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11
Q

Masculinité aujourd’hui : transformation massive

A
  1. Émancipation des stéréotypes traditionnels de la masculinité
    (on attend plus qu’ils soient uniquement des pourvoyeurs de la famille, qu’ils soient des modèles de solidité et n’éprouvent aucunes émotions mais plutôt que le cadre social qui défini la masculinité s’élargisse davantage
    —a toujours été plus restreint que le câdre social de la féminité
    EX. vêtements : pantalons vient pas menacer l’identité sexuelle et genrale de la femme
    -vraiment un homme si ce qu’il exprime ne correspond pas à son identité de genre
    -conception restreinte (pas très masculin, un vrai homme ferait pas ça))
  2. Redéfinition de la nature des relations entre les hommes et
    leurs enfants, leur conjoint.e et leur sexualité.
    (EX. RQAP : hommes de plus en plus nombreux a se prévaloir du congé de parentalité en partie ou en totalité vs il y a 10 ans
    —change leur façon d’être père, conjoint et amant)
  3. Coexistence d’une capacité à avoir du succès au travail, à
    entretenir des relations satisfaisantes dans leur vie
    personnelle et à être impliqués dans les tâches domestiques.
  4. Augmentation du nombre d’alliés des causes féministes et
    LGBTQI2+
    (pas une menace pour condition masculine mais comme une façon de promouvoir et respecter les droits des sexes et des genres dans une visée d’égalité sociale)
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12
Q

Crise de la masculinité

A

Idée que « les hommes ne savent plus comment être des hommes».

« Crise de la masculinité » qui se manifesterait par les symptômes
suivants :
* Décrochage scolaire des garçons.
* Suicides commis majoritairement par des hommes.
* Présumées difficultés des hommes à séduire des femmes dans la société actuelle.
* Présumé refus des tribunaux d’accorder la garde des enfants au père en cas de
séparation.

Causes controversées :
* « Féminisation de la société ».
(revendications féministes et les luttes gagnées ont amené à dénaturaliser l’homme)
* Transformations du marché du travail.
(intellectiualisé, machine a remplacé l’homme,
femmes pris de la place dans le marché, pas juste l’homme le pourvoyeur)

Nombreuses critiques :
* Éternelle crise de la masculinité
(chaque fois gains : EX. quand femmes accès marché du travail, droit de vote, hautes fonctions gestionnaire d’entreprise -> crise est plutôt le refus de l’égalité homme-femme…)
* Sentiment subjectif qui s’oppose aux données empiriques qui démontrent une domination masculine dans les sphères les plus influentes de la société
* « Une seule façon d’être un homme »?
(comme si devait prouver leur masculinité au quotidien dans leur apparence, comportement, attitude -> si rend pas visible M = crise??)

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13
Q

Masculinité toxique :

A

Vrai homme, colle a tous les stéréotypes : virilité, force, domination, forme extrême

Concerne une constellation de traits masculins socialement régressifs qui servent à valoriser
la domination, la dévaluation des femmes, l’homophobie et la violence gratuite

—Ensemble de normes, de croyances et de comportements associés à la masculinité qui
sont préjudiciables envers les femmes, les hommes, les enfants et, plus largement, à l’ensemble de la société.

Multiples manifestations :
* Hypercompétitivité et autosuffisance
* Glorification de la violence (envers personnes ou biens)
* Attitude paternaliste, sexiste ou mysogyne envers les femmes
* Conception rigide des rôles de genre et des différences hommes/femmes
* Adhésion aux stéréotypes de genre et à la norme hétérosexuelle («tout ce qui s’en difaire est anormal»)
* Avoir de la sexualité avec une femme en tant que droit acquis (devoir conjugal, f doivent se soumettre…)
* Objectification et une infantilisation des femmes
* Remise en question de la notion du consentement enthousiaste
(F ne savent pas ce qu’elles veulent donc no means yes)

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14
Q

Mouvements masculins (4)

A

MRA (Men’s Right Activist)
(se préoccupe de la condition masculine) :
* Incels
(mouvement d’hommes qui s’autoproclament célibataires involontaires -> femmes responsables de ce célibat et de leur absence de vie sexuelle
->mépris des femmes évident, aussi mépris des hommes comme CHADS qui sont beaux mais stupides et eux ont une vie sexuelle (20% CHADS partagent 80% des femmes dispo)
utilisent virtuel pour montrer leur désaroi -> haine envers femmes)

  • Pick up artists
    («Coach en séduction», pour faire la promotion d’une séduction stéréotypée
    1 recette à appliquer pour avoir du succès avec les femmes -> vision réductrice)
  • MGTOW (Men Going Their Own Way)
    (promotion du célibat chez les hommes afin de s’émanciper d’une société prétenduement menée par les femmes, qui serait nuisible aux hommes et donc ils vont mettre en interdit le fait d’être en couple avec une femme, de se marier, d’avoir des enfants, but de ne pas devenir esclave de cette société de féminisme)

*Antiféministes
(idéologie qui repose sur la croyance que le féminisme contemporain est allé trop loin
-groupe le plus organisé et le plus intellectualisé de la défense des droits des hommes
-s’oppose à l’émancipation des femmes qui aurait des conséquences sur le bien-être des hommes)

—Dénominateur commun de ces groupe : le sexisme qui s’exprime par le mépris, la haine ou la méfiance envers les femmes.

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15
Q

Féminité aujourd’hui

A

*Changements importants dans les caractéristiques valorisées
en regard de la féminité dans les 50 dernières années :
*Années 70 : douce, délicate, être une bonne mère et prendre soin des autres.
* Aujourd’hui : être indépendante, loyale, résiliente et gentille.

*Apport du mouvement # MeToo
(mettre de l’avant le désir des femmes d’indépendance, d’autonomie, de prendre parole pour elles-même et de dénoncer les violences à caractère sexuelle (siffler jusqu’à l’AS))

*Recherche de réconciliation de deux pôles de la féminité :
être forte/indépendante et faire preuve sensibilité/de « caring » (prendre soin de soi même et des autres).

*L’expression de la féminité aujourd’hui serait significativement liée à la capacité de choisir.
(-contrôle corps et apparence, s’habille comme elle le veut plutôt que comment dicté par la société
-luttes féministes : égalité salariale ou équité sociale homme-femme, notamment dans la sphère du travail
-ne veulent plus se soumettre aux discours sociaux traditionnels comme devoir se marier, avoir des enfants ou relation hétéro monogame à long terme, MAIS en faire le choix si c’est ce qu’elles désirent et ne pas y adhérer si ça ne les convient pas)

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16
Q

Résumé féminité (citation)

A

La F tout comme la M c’est avant tout un rapport personnel de soi envers soi-même, ne répond pas à des définitions qui sont toutes faites mais plutôt à nos propres définitions internes de comment nous conçevont d’être un H ou une F aujourd’hui

17
Q

Mouvements féministes actuels (6)

A

Certains disent qu’il y a autant de féministes que de femmes

Féminisme postmoderne ou « féminisme de 3e vague »
(naissance années 90,
mouvement qui se veut davantage inclusif de la diversité des représentations de la condition féminine et du genre comme pour les femmes doublement marginalisées et stigmatisées)

Acceptation des différences,
+ Solidarité :
*Féminisme intersectionnel
*Féminisme queer
(considère le genre comme une construction sociale , favorise l’intégration des minorités identitaires qui ne se reconnaissent pas dans la binarité M ou F)
*Transféminisme
(intégration des transidentité à la lutte féministe, dénonce l’hétéronormativité)
*Écoféminisme
(défend les femmes dont le mode de vie et le territoire sont menacés par la crise écologique et par le capitalisme)

+ marginaux mais + radicaux :
*Lesbianisme politique :
Repose sur l’idée qu’il faut combattre le patriarcat en tant que système politique en rejetant
l’hétérosexualité et en cessant d’entretenir des relations interpersonnelles avec les hommes.
(refuser d’avoir des relations sexuelles avec des hommes pour ne pas participer au patriarcat ou à la relation de soumission des femmes envers les hommes
—gagne en intérêt et en représentativité : septembre 2019 paris festival sortir de l’hétérosexualité)
*Femcels (masculin des Incel)
Regroupement virtuel de femmes qui disent vivre un célibat involontaire car elles ne correspondent pas aux standards de beauté et de désirabilité de la société actuelle, ce qui les amèneraient à vivre
une colère d’être incapables de trouver un partenaire de relation à long terme.
—MAIS les Incels disent que les gars sont tjrs prêts à être en couple
(Contesté car rejeté à la base par les Incels, «faux mouvement» : certains disent que ce sont des H qui se cachent derrière ordi, F disent qu’elles revendiquent les mêmes opportunités et mêmes chances
Mouvement féministe mitigé)

18
Q

Sexisme contemporain : 1. LE SEXISME MODERNE OU
NÉOSEXISME

A

*Se caractérise par l’opposition aux revendications féministes.

*Conviction que l’égalité
hommes-femmes a été atteinte dans tous les domaines de la vie , que les femmes ne font plus l’objet de discrimination et que toute politique ou action féministe est nécessairement inutile.

*Est entretenue par des hommes et par des femmes (sexisme intériorisé)

19
Q

Sexisme contemporain : 2. LE SEXISME AMBIVALENT

A

Une des formes les plus marquante de notre époque,
on tend à catégoriser les femmes selon deux pôles; ce qui entraine des formes de sexisme différents

*Sexisme hostile :
qui réitère l’idée que les femmes
sont inférieures aux hommes et qu’elles doivent être relayées au statut de subordonnées.

*Sexisme bienveillant : qui consiste à l’attitude d’idéalisation des femmes en tant qu’épouses, mères et objets romantiques.
(les traiter comme des princesses et que les hommes aiment les femmes parce qu’ils en ont besoin
—pseudocomplémentarité qui renforce l’idée que les femmes ont aussi besoin des hommes de façon réciproque)

La balance entre ces deux pôles contribue à renforcer l’inégalité des sexes.

20
Q

Sexisme contemporain : 3. LE SEXISME ORDINAIRE

A

C’est le sexisme banalisé et
confortablement installé dans les
pratiques courantes, si bien qu’on le considère souvent « invisible ».
(pas de l’antiféminisme mais un reflet de l’intériorisation des stéréotypes sexuels chez les hommes et les femmes elles-mêmes)

Exemples de manifestations :
*Rôles de genre stéréotypés illustrés dans les commerces, les publicités, les toilettes publiques, etc.
*« Mansplanning » «mecsplication
ou pénisplication »
(paternaliste ou condescendant envers les femmes et leur expliquer des choses qu’elles savent déjà)
*« Manterrupting »
(coupent la parole aux femmes
Trump 51 fois à Hilary en campagne )

Photo: Athlète avec son trophée, journaliste demande de décrire comment est habillé… question autre que la performance sportive

21
Q

Sexisme contemporain : 4. LE TRAVAIL INVISIBLE DES FEMMES

A

Le travail invisible des femmes est constitué de deux principaux
phénomènes : la charge mentale et le travail émotionnel.

*L’ensemble des tâches non rémunérées qui alourdissent le quotidien des
femmes, particulièrement celui des mères.
*Moyenne de 26,5 heures de travail invisible associé à la charge mentale par semaine.
(devoir penser à un domaine qui est soit professionnel ou domestique alors que physiquement dans l’autre, + vu lors maternité, liste d’épicerie sans fin)
*Au Québec, les femmes consacreraient 3 heures 46 minutes par semaine aux tâches ménagères vs. 2 heures 38 minutes chez les hommes.
*L’écart tend à s’amenuiser dans les dernières années avec le fait que les hommes s’impliquent davantage dans la parentalité et dans les tâches domestiques.

22
Q

Stéréotypes sexuels féminins

A

*Deux principaux archétypes : la madone vs. la putain
(bonne fille, petite maman, femme à marier vs. mauvaise fille, amante, fille facile)

Plusieurs stéréotypes sexuels découlent de cette catégorisation:
*La « madone » est nécessairement prude, elle ne s’intéresse qu’à la sexualité dans un contexte amoureux et elle détient un registre
restreint d’expériences sexuels.
*La « putain » est associée à la sexualité facile et intense, à la promiscuité sexuelle et à l’énergie sexuelle débordante.
(morale légère en terme de sexualité)

23
Q

Stéréotypes sexuels masculins

A

Obsession de la sexualité : « les hommes ne pensent qu’au sexe »

Deux principaux archétypes : le
« badboy » et le bon gars
*Le « bad boy » représente le stéréotype de l’homme
charismatique, viril, charmeur, mystérieux et sexuellement
performant.
(Souvent représenté dans la fiction, EX. Christian Grey )
—Combine à la fois des caractéristiques de la masculinité
toxique et des qualités attrayantes. (Agressivité, arogance impulsivité sexuelle vs. sensibilité, charisme, robustesse)
*Le bon gars est associé au stéréotype du « petit mari »
qui procure une sécurité affective, mais qui dégage peu
d’énergie sexuelle. («gars soumis à sa conjointe» ou lors séduction : +friendzone que érotisé)

24
Q

Conséquences des stéréotypes sexuels

A

1.Encensement de la culture du viol
(emprisonne les hommes dans le statut de prédateur sexuel et les femmes dans celui de victime (chasse, proie, termes du domaine de la séduction))

2.Promotion de scripts amoureux et sexuels sexistes
(H ont le pouvoir sexuel et les F sont soumises réduites à des objets de désir sexuel, porno reprend le cliché -> attente irréalistes envers l’amour et la sexualité chez les ado qui entretiennent ces stéréotypes
EX. peuvent penser qu’il y a certaines filles avec qui ils couchent et d’autres avec qui ils font leur vie
-fille pourrait donc tolérer un partenaire amoureux irrespectueux parce qu’il renvoie à l’image du badboy avec espoir qu’il finira par changer comme dans les films)

3.Clivage social
(tendance à catégoriser les individus en fonction de leur sexualité)

  1. Intériorisation du mépris social à l’égard de la sexualité
    (slutshaming : entretenu par les hommes envers les femmes mais aussi entre les femmes
    EX. habillée comme une pute, filles faciles car couche au 1e soir
    fuckboy, player, douchbag)

5.Sexualité en tant que performance de genre
(idée qu’être H et être F est performer dans la sexualité comme une façon de se prouver que l’on est homme ou que l’on est femme
—à l’inverse : vivre des difficultés sexuelles peut menacer son identité genrale et se faire sentir moins H ou moins F (Dysfonctions sexuelles = pas atteinte identité genrale mais à la sexualité))

25
Q

Hommes et femmes : complémentaires?

A

Croyance culturelle répandue que les hommes et les femmes sont complémentaires.

*Emprisonne les hommes et les femmes dans des rôles de
genre stéréotypés
(les hommes commandent et les femmes obéissent, H sont forts courageux et imposants, F douces gentilles et sensibles
—réduire les genres à être l’opposé l’un de l’autre)

*Réductrice parce que repose sur l’idée d’être incomplet, d’avoir besoin d’un homme ou d’une femme pour être entier dans ce monde.

*Dès 1983, Antill démontre qu’il s’agit d’un MYTHE dans
son étude portant sur la présumée complémentarité des
rôles de genre masculins et féminins chez les couples
hétérosexuels.

Le bonheur et la satisfaction conjugale est associée à
la féminité exprimée par les deux membres du couple (associé à l’empathie, la communication, l’affectivité)

26
Q

Complémentarité sexuelle

A

*Il y a 20 ans, la
complémentarité genrale était
considérée comme un critère de maturité sexuelle en sexoanalyse
(H et F plus matures érotiquement s’ils étaient en mesure d’investir les différences sexuelles genrales : se désirer mutuellement
—-rejeté en 2005 parce que considéré hétérosexiste et encourage la pathologisation des orientations sexuelle autres que l’hétéro )

*Complémentarité biologique ≠
complémentarité de plaisir
(80% des F n’atteindent pas l’orgasme par pénétration vaginale seule)

*Fossé orgasmique chez les couples hétérosexuels
(H atteindent davantage l’orgasme dans les relations sexuelles hétéro que les femmes -> pas à même de se satisfaire sexuellement de façon naturelle,
couples hétéro - satisfaits sexuellement que les couples homo)

—Compatible physiquement n’égale pas satisfait sexuellement

27
Q

Genralité comme source de valorisation

A

*Se sentir féminin ou masculin comme source de renforcement de l’identité sexuelle et genrale, comme une façon de se définir individuellement

*Sexualité consentie en tant qu’expérience confirmatrice et positive de la genralité
(on peut se sentir H et F de façon positive quand on entretient une sexualité qui nous convient et dans laquelle on a l’impression de se définir, de s’encrer et d’être davantage soi-même en comunion avec l’autre)

Défis:
*Réappropriation de la féminité
(Féminité intégrée, Définir par soi-même ce qu’on est en temps que femme plutôt que de rejeter la féminité en l’associant à une stéréotype dénigrant de soumission ou de fragilité
-Pas ce que les autres disent mais comment on se défini soi-même et comment on intègre le reflet du miroir sur comment on construit notre sentiment de féminité)

*Redéfinition de la masculinité
(Équivaloir à une masculinité plurielle qui varie d’un homme à un autre et qui n’est pas nécessairement lié à une vision unidimensionnelle qui se limite à la virilité
—Rupture avec les modèles traditionnels plutôt qu’en continuité, sans quoi ils courent à leur perte dans une société en constant mouvement vers une plus grande égalité des genres)

28
Q

Résumé

A

*La féminité et la masculinité sont en pleine métamorphose dans nos sociétés contemporaines
(redéfini ce qu’est d’être un H et une F sans mettre des qualificatifs précis sur ces expressions genrales)

*L’identité genrale est personnelle à chacun
(comment je vie ma féminité?
peut être complémentaire à l’intérieur de soi, expression de genre qui lui est propre)

*Derrière la masculinité et la
féminité, on retrouve tous les fossés qui séparent les hommes et les femmes encore aujourd’hui, c’est donc toujours aussi pertinent de s’intéresser au phénomène.

*Intégrer différentes composantes
de la sexualité de l’homme et de la femme plutôt que de les cliver.
(F à la fois mère de famille, amante, sexy, sobre
H doux, entêté, compréhensif et fort
Nuance plutôt qu’en noir et blanc)