Semestre 2 Flashcards

(55 cards)

1
Q

Qu’est-ce que la normalisation? A qui renvoie ce phénomène?

A

Ce phénomène a été étudié par Sherif; il s’agit du fait que dans l’incertitude nous nous appuyons sur autrui, et que autrui fait de même => effet autocinétique. Il y a convergence de normes, ces normes groupales seront plus durables car auto-prescrites

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2
Q

Explication du phénomène de normalisation en convergence

A

incertitude => appui sur jugement d’autrui => norme collective

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3
Q

Quel est le modèle général selon Sherif quant à la formation de groupe?

A

1) interactions spontanées
2) organisation interne (hiérarchisation)
3) production de normes internes
4) Relation entres groupes (conflit intergroupe renforçant les liens intragroupe)

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4
Q

Quels sont les 3 phases du camps de vacances de Sherif?

A

Phase 1: interactions => formation de groupe => organisation, normalisation,…
Phase 2: Compétition => conflit intergroupe + meilleure relation intragroupe
Phase 3: Introduction de buts supraordonnés => phase de coopération

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5
Q

Quelles sont les conditions pour que l’introduction d’un but supraordonné fonctionne?

A

Les rôles des groupes doivent être différents et distincts => maintient des identités, pas de menace à ce niveau là, l’enjeu doit être vu comme réellement crucial pour les 2 groupes, le défi doit être surmontable et être accompli avec succès.

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6
Q

Expliquer le modèle du conflit objectif d’intérêt

A

L’infrastructure (compétition ou coopération) engendre une superstructure (des préjugés ou des stéréotypes) qui engendre une infrastructure,….. cercle vicieux!

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7
Q

Quelles sont les limites du paradigme de la théorie du conflit réel?

A

Ne fonctionne qu’avec des groupes à statut égal et le conflit est toujours vu comme mauvais, jamais vu comme source de progrès

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8
Q

Qu’est-ce que la catégorisation?

A

C’est un processus psychologique qui découpe l’environnement et regroupe ce qui est (parait) similaire, à partir d’un critère prédeterminé

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9
Q

Quelles sont les fonctions de la catégorisation?

A

Permet de structurer l’environnement & de le simplifier; donne de la signification aux éléments isolés car une catégorisation englobe des théories naïves => fonction de prévisibilité & ordre (présumés)

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10
Q

Quel est le phénomène d’accentuation catégorielle que Tajfel a démontré?

A

Exp. avec les lignes => on a tendance à maximiser les ressemblances dans une catégorie et à exagérer les différences entre deux catégories.

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11
Q

En quoi la théorie de l’identité sociale de Tajfel est novatrice?

A

Elle s’inscrit dans un contexte où on croyait beaucoup aux théories bilogisantes => différences sociales dues à l’instinct => là, on prend beaucoup plus en compte le contexte

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12
Q

Tajfel a une approche cognitive des préjugés, pourquoi?

A

Les préjugés sont vus comme le produit d’une pensée rationnelle, ils sont utilités pour rationaliser, simplifier l’espace, par le biais de la catégorisation

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13
Q

En quoi la théorie des préjugés de Tajfel s’oppose-t-elle avec celle du conflit réel de Sherif?

A

La compétition objective chez Sherif (enjeux objectifs) est subjective chez Tajfel (simplement 2 groupes)
Les préjugés apparaissent même dans une relation sans compétition => il suffit qu’il existe un horsgroupe

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14
Q

Quelle est l’hypothèse de base de Tajfel?

A

La seule représentation de l’appartenance à deux groupes distincts entraîne une discrimination en faveur du groupe d’appartenance

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15
Q

Expliquer le paradigme des groupes minimaux de Tajfel et al.

A

On veut voir si le fait d’appartenir à un groupe, sans background socio-historique, peut enclencher des préjugés envers l’exogroupe => expérience Klee Kandinsky.

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16
Q

Le favoritisme intragroupe repose sur 2 phénomènes, lesquels?

A

1) Différenciation (aspect cognitif)

2) Valorisation (aspect motivationnel)

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17
Q

Qu’est-ce que l’identité sociale selon Tajfel?

A

la partie de soi des individus qui provient de leur connaissance de leur appartenance à un groupe social, associée à la valeur et à la signification émotive de cette appartenance

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18
Q

Sherif vs Tajfel

A

Motivation; Compétition; Similarité; Relation intergroupe

1) Motivation instrumentale (S) vs symbolique (T)
2) Compétition objective (S) vs subjective (T)
3) Similarité positive (S) vs négative (T)
4) Relation intergroupe comme facteur causal (S) vs comme résultante (T) des processus psychologiques

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19
Q

Quels sont les deux pôles de la théorie de l’autocatégorisation? (de Turner et al)

A

Identité sociale (soi = membre interchangeable d’un groupe; différenciation intergroupe)
Identité personnelle (soi = individu unique; différenciation inter- et intragroupe)

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20
Q

De quoi dépend la saillance de l’identité social ou personnelle?

A
  • caractéristiques individuelles (motivations, valeurs, expériences)
  • adéquation contextuelle
    => les identités sont fluides
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21
Q

Quelle est l’hypothèse générale de Turner quant à l’autocatégorisation?

A

L’identité personnelle devrait être inhibée par une identité sociale saillante => expérience homme/femme dépendant/indépendant => effectivement, les femmes indépendantes se décrivent comme dépendantes dans la situation sociale

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22
Q

Qu’implique le modèle du continuum de Turner? Quels problèmes présente-t-il?

A

On ne pet pas se situer en même temps sur les deux pôles, on passe donc forcément par un processus de dépersonnalisation. Le modèle n’articule pas l’individuel et le social mais les sépare; il ne prend pas en compte la question du statut.

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23
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de la covariation de Deschamps?

A

On peut être en même temps sur deux pôles, en particulier dans les situations qui accentuent les différences intergroupales et où on met un leader e ses propres qualités en avant: futebol, real & christiano

24
Q

Qu’est-ce que l’effet primus inter pares de Codol?

A

L’individu cherche à se différencier des autres en étant celui qui est le plus conforme aux normes du groupe.

25
Comment Lorenzi-Cioldi inclue-t-il la question du statut dans le modèle du continuum?
Il dit que le pôle de l'identité sociale est celui des dominés et que le pôle de l'identité personnelle est celui des dominants; les dominants sont perçus comme une collection, les dominés comme un agrégat (=> norme d'unicité dans notre société) => la covariation s'applique donc surtout aux dominants
26
catégorisation ensembliste vs prototypicaliste (Rosch)?
Ensembliste: La caractéristique du groupe s'applique à tous ses membres; les limites catégorielles sont nettes. Prototypicalisite: Un prototype définit mieux une catégorie qu'une autre.
27
Quelle catégorisation mobilise-t-on dans les relations intergroupes symétriques et asymétriques?
- symétrique-intragroupe => prototypicaiste - symétrique-intergroupe => ensembliste - asymétrique-dominant => prototypicaliste - asymétrique-dominé => ensembliste
28
Pour quelles raisons distingue-t-on plus d'homogénéité parmi le horsgroupe et plus de distinction parmi l'endogroupe?
Traitement de l'information plus motivés; Connaissance, familiarité; Comparaison interpersonelle
29
Pourquoi faut-il articuler logique d'appartenance et logique de statut?
Les deux modifient la question de la catégorisation prototypicaliste ou ensembliste
30
Quelle est la différence entre un stéréotype, un préjugé et une discrimination?
``` Stéréotype = croyance, représentation cognitive Préjugé = attitude négative Discrimination = comportement négatif ```
31
Quelle est la différence entre le stéréotype et la stéréotypie?
``` Stéréotype = contenu d'une croyance socialement élaborée Stéréotypie = processus cognitif associant les attributs (les stéréotypes) à une personne/groupe ```
32
Qu'est ce que la "personnalité autoritaire" de Adorno et Rokeach et al? Qu'en sont les faiblesses?
Une explication psychologique individuelle visant à montrer que certaines personnes ont un besoin pathologique de trouver des boucs émissaires. Pas de prise en compte du contexte socio-politique; négligence des relations de pouvoirs entre les groupes; sous-estimation de la subtilité du racisme
33
Quels sont les points centraux de l'explication gestaltiste (Asch) de la formation d'impression?
- Il y a hiérarchie dans le degré d'information des traits (traits centraux; traits périphériques) - Effet de primauté & effet de récence => à partir d'une information on se construit une idée globale
34
Quels sont les points centraux de l'explication arithmétique (Anderson) de la formation d'impression?
- les traits sont indépendants les uns des autres | - ils sont additionnés les uns aux autres, et suivent une pondération dépendant du contexte
35
Comment FIsk & Neuberg permettent-ils de trouver un juste milieu entre l'approche gestaltiste de Asch et l'approche arithmétique d'Anderson?
Ils mettent en place un modèle de continuum. Il y aurait d'abord une catégorisation initiale; puis, si elle n'est pas suffisante, une catégorisation confirmatoire; si elle ne fonctionne pas, une recatégorisation; si ça ne joue toujours pas on forger son jugement attribut par attribut. Donc d'abord catégorisation puis ensuite individualisation.
36
Qu'est-ce qu'un schéma en cognition sociale?
C'est une structure cognitive organisée dont le stéréotype fait partie, qui aide à organiser et à donner du sens aux informations de l'environnement social
37
On distingue 4 types de schémas, lesquels?
Schémas de personnes (traits d'une personne); schémas du soi (qui suis-je); schémas d'événements (comment va-t-on au resto); schémas de rôles (lié à la position sociale, genre âge/sexe)
38
Les schémas ont 4 fonctions, lesquelles?
- cognitive (organise le traitement de l'info) - affective (évoque des émotions) - évaluative (détermine les jugements favorable/défavorable) - normative (définit les attentes désirable/indésirable)
39
Brewer propose une organisation hiérarchique des schémas, en quoi cela consiste-t-il?
La structure de l'information est hiérarchisée et les nivaux d'abstraction ne sont pas les mêmes, on va du plus général au plus particulier (personne âgée => gd mère => douce). C'est la catégorie intermédiaire qui renferme le plus d'informations.
40
Bodenhausen a montré que les stéréotypes étaient des outils d'économie cognitive, pourquoi?
Exp. variations cicladienness => on en utilise plus quand on est fatigué
41
Bargh a montré qu'on pouvait enclencher un comportement stéréotypique à partir d'un amorçage, expliquer.
Le stéréotype serait lié à la pensée automatique => ultra rapide. Si on n'a pas de bonnes raisons de le faire, on ne va pas s'engager dans une réflexion contrôlée. Avec le priming, on peut, sans le savoir. déclencher un comportement stéréotypique (exp: vieux). ATTENTION: la pensée contrôlée utilise aussi des schémas.
42
Qu'a montré Duncan concernant la confirmation des stéréotypes?
• L’interprétation et l’explication du comportement agressif est déterminé par des stéréotypes • Lorsqu’une personne blanche est agressive, « elle n’a pas d’autre choix » (attribution situationnelle) • Le comportement agressif d’une personne noire correspond « à sa nature » (attribution dispositionnelle) => Confirmation du stéréotype du « noir violent »
43
Que peut-on dire de l'influence des attentes stéréotypiqques sur le comportement des personnes?
Elles guident les personnes, elles agiront en fonction de ces attentes, et chercheront confirmation de leur stéréotype
44
Que peut-on dire des schémas en tant que théories naïves?
- ce sont des structures cohérentes englobant des explications et des justifications - elles font le lien entre différents éléments qui se rapportent à un objet social - elles sont des attentes guidant le comportement - elles permettent aux nouvelles informations de faire sens => permettent de justifier le système (riche-malheureux/pauvre-heureux; sud-pauvre/nord-riche)
45
Comment Fiske met-il en relation le statut et la forme de relation?
bas/haut statut => compétence coopération/compétition => chaleur => quand le rapport social change (passage de compétition à coopération par ex.) le stéréotype change
46
Dans la théorie de la covariation de Kelley, on peut attribuer une cause à 3 facteurs qui sont...
- la personne - le stimulus - le contexte
47
Dans la théorie de la covariation de Kelley, on peut distinguer trois sources d'informations pour trouver la cause, qui sont...
- la distinctivité (la personnes réagit tjs comme ça, par rapport à tous les stimulus) - le consensus (autres personnes ont réagit comme ça) - la consistance (la personne réagit comme ça dans d'autres situations)
48
Que peut-on dire de la distinctivité dans le modèle de Kelley?
Si elle est forte => stimulus | Si elle est faible => personne
49
Que peut-on dire de la consistance dans le modèle de Kelley?
Si elle est forte => stimulus | Si elle est faible => contexte
50
Que peut-on dire du consensus dans le modèle de Kelley?
S'il est fort => stimulus | S'il est faible => personne
51
On distingue 2 types d'attribution causale, quelles sont-elles? expliquer
Interne => liée à la personne, à son caractère, à ses dispositions => stables et prédictibles Externe => liée à la situation, au contexte dans lequel se déroule l'action => imprédictible
52
Quelles sont les différences liées à l'acteur ou à l'observateur en terme d'attribution?
L'acteur aura tendance à maximiser les dispositions externes (réponse à la situation); l'observateur les dispositions internes (ce sont ses dispositions)
53
Qu'est-ce que l'erreur fondamentale de l'attribution?
La tendance à inférer des dispositions internes, stables à partir de comportements furtifs est très, très répandue: – Les attributions sont très souvent effectuées en termes de causalité interne – Le observateurs « oublient » les rôles inhérents à la situation et les pressions de l’environnement Exp: pro castro
54
Quelles sont les raisons invoquées par Ross quant à l'erreur fondamentale de l'attribution?
- biais de correspondance entre comportement et dispositions - biais de sur-attribution lié à l'illusion de contrôle - Inférence personnologique à partir des rôles sociaux Exp de Ross: quiz + caractéristique de la norme individualiste de la société occidentale.
55
Qu'ajoute Pettigrew au sujet de l'erreur fondamentale de l'attribution?
L'importance des groupes sociaux => on associe à tous les membres du groupe le stéréotype lié au groupe (exp taylor hindous/musulmans)