séminaire éco pol Flashcards

(207 cards)

1
Q

pourquoi ne pas utiliser la démocratie directe? (3 raisons)

A

-coûts élevés
-tyrannie de la majorité (on ne peut pas pondérer les votes)
-les processus de votes sont manipulables

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2
Q

au canada, comment se fait le vote pour les représentants?

A

au suffrage universel

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3
Q

avantages d’élire représentants (3)

A

-moins coûteux
-il a une équipe et un budget pour l’informer sur les questions importantes (ce qui n’est pas le cas pour chaque citoyen)
-il devient possible de pondérer les votes en ayant des comtés avec des populations différentes (régions)

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4
Q

inconvénients d’élire des représentants (3)

A

-les représentants doivent suivre la “ligne de parti” même si elle va à l’encontre de ce que les électeurs de leur comté pensent en majorité
-les représentants ont leur propre agenda qui peut différer de celui de la population de leur comté
-les “groupes d’intérêt” peuvent influencer (légalement ou non) les représentants. le lobbyisme est permis au Canada

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5
Q

définition lobbyisme

A

démarches entreprises par un lobbyiste pour représenter les intérêts d’un lobby, d’un client, d’une entreprise ou d’une organisation. il s’agit de communications orales ou écrites, en vue d’influencer une décision d’un titulaire d’une charge publique

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6
Q

est ce que les inconvénients des représentants peuvent être éliminés complètement?

A

non, peu importe la façon dont le choix des représentants se fait

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7
Q

qu’est ce qui devrait être exempts de considérations politiques? (2)

A

-l’analyse des faits portant sur la situation économique
-l’analyse des coûts et bénéfices des politiques

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8
Q

explique: l’acceptabilité des politiques est un facteur important à considérer

A

les choix des politiques mises en place et des options présentées à la population dépendent des coûts et bénéfices politiques aussi

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9
Q

définition morale

A

réfère à un ensemble de valeurs et de principes qui permettent de différencier le bien du mal, le juste de l’injuste, l’acceptable de l’inacceptable, et auxquels il faudrait se conformer

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10
Q

définition éthique

A

il s’agit d’une réflexion argumentée en vue du bien agir. elle propose de l’interroger sur les valeurs morales et les principes moraux qui devraient orienter nos actions, dans différentes situations, dans le but d’agir conformément à ceux-ci

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11
Q

l’état, via ses _____ (1), joue un rôle important dans la ____ (2) sur les enjeux éthiques de la société. il va souvent mettre en place le _______(3) ______(4) et la ____(5) reliés à ces questions d’intérêt général. ces processus varient d’un pays à l’autre, soulignant ainsi la _____(6) des ___(7)

A

1) institutions
2) réflexion
3) processus
4) décisionnel
5) législation
6) souveraineté
7) nations

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12
Q

définition gouvernance

A

ensemble des règles et des processus collectifs formalisés ou non, par lequel les acteurs concernés participent à la décision et à la mise en oeuvre des actions publiques. ces règles et processus, comme les décisions qui en découlent, sont le résultat d’une négociation entre multiples acteurs

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13
Q

gouvernance démocratique met en avant (?) et ne peut pas être réduite à (?)

A

met en avant l’affirmation des droits de tous les citoyens et ne peut pas être réduite à la lutte contre la corruption

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14
Q

5 principes fondamentaux de la bonne gouvernance

A

1) ouverture (transparence)
2) participation des citoyens (votes, consultations publiques, commissions)
3) responsabilité (accountability) des institutions
4) efficacité (de la prise de décision, évaluation d’impacts..)
5) cohérence (coordination des différentes institutions au niveau des décisions

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15
Q

la bonne gouvernance s’applique dans la _____ (1) de _____ (2) courantes de l’État et s’inspire de ___ (3)

A

1) prise
2) décisions
3) l’éthique

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16
Q

3 principaux motifs de l’intervention publique

A

-allocation des ressources des biens publics (quantité/qualité)
-stabilisation économique qui vise à réduire l’amplitude des cycles économiques
-redistribution des revenus entre les individus ou les régions

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17
Q

conditions optimum de Pareto (4)

A

-les marchés sont complets
-il n’y a pas de défaillances de marché
-il y a concurrence parfaite
-l’information est symétrique et complète

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18
Q

si une des conditions du optimum de Pareto n’est pas satisfaite (ex: externalité), il n’y a pas d’équilibre de premier rang, et il peut potentiellement y avoir de la place pour l’intervention publique

A

allocation

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19
Q

motif d’intervention lié à des considérations de court terme (cycliques)

A

stabilisation

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20
Q

si le marché du travail fait face à des rigidités (au niveau des salaires) qui l’empêchent de s’autoréguler rapidement, les récessions entraînent des coûts en chômage qui peuvent être importants. Dans ce cas, une politique expansionniste de l’État peut potentiellement réduire ces coûts

A

stabilisation

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21
Q

même si l’économie à un équilibre de premier rang, la distribution du revenu peut être très inégale

A

redistribution

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22
Q

même si on a une économie simple et un planificateur social (gouv) qui veut satisfaite le critère de Pareto, il doit choisir une fonction de bien-être social

A

choix agrégé

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23
Q

exemples (2) de choix agrégé

A

1) maximiser la somme des utilités (Bentham)
2) trouver le maximin = maximiser l’utilité des moins nantis (Rawls)

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24
Q

principales mesures d’allocation et stabilisation (5)

A
  • la production totale (PIB) ou per capita
  • la consommation et l’investissement
  • le taux de chômage et l’emploi
  • l’IDH
  • l’inflation
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25
principales mesures de redistribution (2)
-coefficient de gini (ou courbe de lorenz) -les taux de pauvreté régionaux ou par groupe
26
méthodes d'évaluation ou de simulation des politiques (3)
-méthodes statistiques, avec ou sans modèle détaillé: économétrie (pour prévisions, analyse a priori) -exercices de simulations macroéconomiques ou pour des politiques spécifiques (ex: changement des paramètres du RRQ et de la PSV) -économie expérimentale: expériences naturelles, contrôlées ou en laboratoire (analyse a posteriori)
27
exemples d'objectifs contradictoires (3)
- un taux de chômage faible -un PIB réel élevé -de faibles déficits budgétaires
28
définition PIB
mesure la valeur marchande de la production totale et finale des biens et services dans un pays au cours d'une période donnée (généralement 1 an)
29
PIB nominal
mesuré en $ courants (varie avec la production et l'inflation)
30
PIB réel
mesuré en $ constants (varie uniquement avec les changements dans la production)
31
taux de chômage déf et calcul
indicateur de la difficulté de se trouver un emploi nb de chômeurs / population active
32
population active
personnes de 15 ans et plus ayant un emploi + chômeurs
33
variables IDH (3)
-espérance de vie à la naissance -scolarisation attendue et moyenne -niveau de vie
34
taux d'inflation déf
changement en % du niveau des prix
35
courbe de lorentz
plus l'espace du centre est important, plus les revenus sont inégaux
36
coefficient de gini
indicateur synthétique d'inégalités ou de dispersion des revenus (min de 0 et max de 1)
37
4 grands organismes centraux
- Cabinet du PM (CPM) - Bureau du Conseil Privé (BCP) - Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) - Ministère des Finances (MF)
38
le plus politique des organismes, il sert directement le PM (informations au PM, horaires, communications)
CPM
39
fournit des conseils impartiaux au PM et aux ministres dont les budgets dépendent du PM (ex: affaires intergouvernementales, affaires étrangères, sécurité nationale)
BCP
40
aide les ministères à préparer leurs propositions au Cabinet des Ministres (planification)
BCP
41
composé de son Président et de 4 ministres nommés par le PM (vérification)
SCT
42
donne des conseils sur les priorités courantes et à venir (grandes orientations)
CPM
43
Prépare divers scénarios pour le budget annuel (planification)
MF
44
prépare les lois et règlements visant l'impôt et les taxes. gère les paiements de transferts fédéraux. administre la dette au gouvernement
MF
45
fait le lien avec le reste du gouvernement
CPM
46
les membres ne sont pas élus, ce sont des partisans nommés par le PM. ils n'ont pas de pouvoir de décision, ils font des suggestions
CPM
47
son greffier agit comme chef de la fonction publique (rend des comptes sur son rendement au PM) (vérification)
BCP
48
les ministères soumettent leurs demandes de ressources au conseil du trésor qui les approuvent ou non (planification)
SCT
49
employeur de l'ensemble de la fonction publique
SCT
50
assure la réglementation du secteur financier (vérification et exécution)
MF
51
représente le Canada dans les organismes internationaux
MF
52
causes du ralentissement de la croissance/productivité (8)
-crise énergétique -état providence -substitution aux importations -fiscalité abrutissante -réglementation excessive -baisse du niveau d'inventions/innovations -système d'éducadution improductif -syndicalisation excessive
53
politique de relance crise énergétique
dérèglementation
54
politique de relance état providence
démanteler (Reagan, Tatcher, Mulroney)
55
politique de relance substitution aux importations
libre-échange
56
politique de relance fiscalité abrutissante
tax cut (Reagan et Trump)
57
politique de relance réglementation excessive
abolir glass-steagal
58
politique de relance baisse du niveau d'inventions
subventionner R&D, avantages fiscaux
59
politique de relance système d'éducation improductif
rendre les universités performantes, rentables et marchandes
60
politique de relance syndicalisation excessive
lois anti-syndicales
61
stabilisation + allocation, quel outil?
politique monétaire
62
objectif politique monétaire
préserver le pouvoir d'achat de la monnaie en maintenant l'inflation à un niveau faible
63
qu'est-ce qui détermine l'offre de monnaie
la politique monétaire
64
principaux outils de la politique monétaire (2)
-le taux cible du financement à un jour ou taux directeur (R) -les opérations sur le marché libre (OML)
65
taux d'escompte
limite supérieure de R chargé par la BC aux banques en manque de réserve
66
taux de soldes de règlement
limite inférieure de R taux versé par la BC sur les réserves de banques
67
R
-taux directeur -le taux cible du financement à un jour -taux que les banques se chargent entre elles pour le financement à un jour si l'une d'elle manque de réserve (billets dans les baisses de dépôt à la BC
68
ex OML
achat par la BC de titres du gouvernement détenus par une banque commerciale
69
explication OML
-les banques commerciales se retrouvent, suite à l'intervention de la BC, avec des réserves excédentaires -ces réserves excédentaires vont lancer le processus de création monétaire
70
processus de création monétaire suite à des réserves excédentaires
augm. des prêts et dépôts = augm. de la monnaie
71
monnaie
pièces et billets + dépôt offrant une certaine liquidité
72
pourquoi détenir de la monnaie? (2)
-effectuer des transactions -satisfaire des besoins de consommation réelle
73
la monnaie est une ______
demande d'encaisse réelle
74
quand préférons-nous détenir de la monnaie
quand les taux d'intérêt sur les bons sont faibles
75
si la BC diminue le taux d'escompte, elle doit aussi
augmenter l'offre de monnaie pour maintenir l'équilibre sur le marché monétaire
76
une politique monétaire expansionniste provoque
une baisse des taux d'intérêt
77
les investissements des entreprises, la consommation en biens durables et l'achat de maisons neuves des ménages augmente parce que
le coût d'emprunter est moindre
78
quand le coût d'emprunter est moindre
le PIB réel (production) augmente
79
délai de l'effet attendu d'un changement du taux d'intérêt sur l'activité économique
12 à 18 mois
80
en période de _____ (1), si le _____(2) ______(3) est près de ____(4), il n'est plus possible de _____(5) davantage
1) récession 2)taux 3) d'escompte 4)zéro 5) l'abaisser
81
en période de ____(1), si les ménages sont très _____(2), la BC voudrait _____(3) les taux d'intérêts, mais elle pourrait ainsi provoquer des _______(4) ______(5) importante et ______(6) le système bancaire et économique
1) inflation 2) endettés 3)hausser 4) faillites 5) personnelles 6) déstabiliser
82
où sont présentées les principales composantes de la politique fiscale?
dans le budget du fédéral ou du provincial déposé à chaque année
83
formule solde budgétaire
TX -- (TR+G+ID)
84
TX
recettes budgétaires
85
recettes budgétaires (5)
-TX -impôts sur le revenu des particuliers -impôts sur le revenu des sociétés -impôts indirects (incluant assurance-emploi) -revenus de placements et autres revenus
86
Dépenses (Budget fédéral) (3)
-paiement de transfert (TR) -dépenses en biens et services (G) -frais sur la dette (ID)
87
TR
paiements de transfert
88
G
dépenses en biens et services
89
ID
frais sur la dette
90
principale source de financement au fédéral
l'impôt sur le revenu
91
revenus pro-cycliques ex et déf.
les revenus d'imposition augmentent (diminuent) automatiquement avec les expansions (récessions) économiques
92
exemple contra-cyclique
les paiements de transfert
93
principale dépense du fédéral
paiements de transfert (TR)
94
quelles dépenses sont discrétionnaires?
en biens et services
95
soldes budgétaire = contra ou pro
pro-cycliques
96
Déficit budgétaire formule
(G+TR+ID) - TX = Variation M + Variation D
97
variation D
hausse de la dette auprès du public
98
Variation M
hausse de la dette auprès de la BC (fédéral seulement)
99
2 modes de financement
- Variation M - Variation D
100
pratique Variation M (2)
-très peu utilisée au Canada -accessible au fédéral seulement
101
monétisation de la dette =
Variation M
102
si de larges déficits sont financés avec Variation M
il en résulte de l'inflation
103
l'inflation contribue à (2)
-la réduction du pouvoir d'achat -la réduction en terme réel de la valeur de la dette publique
104
ces _____(1) _____(2) réduisent la disponibilité des _____(3) pour ______(4) et peuvent potentiellement faire hausser les ___(5) ______(6)
1)emprunts 2)publics 3)fonds 4)l'investissement 5)coûts 6)d'emprunt
105
pourquoi calculer le déficit primaire?
pour mieux refléter l'orientation actuelle de la politique budgétaire (car le service de la dette dépend des engagements passés)
106
formule déficit budgétaire primaire
(G+TR)-TX
107
les soldes budgétaires sont-ils des engagements actuels du gouvernement?
la hausse ou la diminution de la dette publique a des conséquences pour la contrainte budgétaire future du gouvernement sous forme d'un ID plus élevé ou plus faible
108
politiques de stabilisation avant l'industrialisation (3)
-cycle agricole -pas de politiques ni d'instruments de stabilisation -l'ère de l'autosuffisance
109
politiques de stabilisation 19e siècle (4)
-apparition du cycle économique -causes inconnues -1844 Bank Charter Act (Angleterre) -bimétalisme (USA)
110
1844 Bank Charter Act
cycle d'origine monétaire, donc, il faut éliminer la création de monnaie/crédit
111
bimétalisme (2)
-crise agricole -due à un manque d'or (étalon-or)
112
politiques de stabilisation 20e siècle (ère moderne) (3)
-1913: création de la Federal Reserve (USA) /crise 1929-1939 -politique de stabilisation en 1933 (Roosevelt et le Brain Trust) -2e New Deal
113
Federal Reserve (5)
-création d'une monnaie nationale -gère les réserves d'or et de monnaie -taux directeur -gère l'étalon-or -mandat: veiller sur la masse monétaire
114
outil politiques de stabilisation 1933
dépenses gouvernementales --- hausses de salaire
115
2e New Deal (2)
-syndicalisation et dépenses gouvernementales -instruments: politique fiscale et monétaire
116
politiques de stabilisation 21e siècle (3)
-crise sanitaire = mesures exceptionnelles -hausse massive de dépenses gouvernementales jumelées à des hausses massives de la masse monétaire -prestations versées aux agents économiques
117
hausse de G (2)
-peut avoir un impact positif sur le PIB réel et l'emploi -plus rapide que la politique monétaire, mais on doit considérer son financement
118
financement hausse de G (3)
-hausse taxes courantes sur le revenu -hausse des emprunts auprès du public -hausse des emprunts auprès de la BC
119
hausse des taxes courantes sur le revenu =
baisse de l'offre de travail ou baisse de la consommation
120
hausse des emprunts auprès du public=
peut faire hausser R et fait hausser ID
121
politiques de stabilisation (4)
-hausse de G -baisse de l'impôt et sur le revenu TX -baisse des taxes sur la consommation -baisse de l'impôt sur les profits ou hausse des subventions aux entreprises
122
baisse de l'impôt et sur le revenu TX (2)
-cette politique hausse le revenu disponible des ménages et peut faire augmenter la consommation (et le PIB) -incitatif à travailler plus, ce qui fait augmenter le PIB davantage, en réduire la baisse de revenu du gouvernement
123
baisse des taxes sur la consommation (2)
-cette politique baisse le prix final de la consommation: peut faire augmenter la consommation (et le PIB) -l'impact sur chaque individu est relativement faible, mais la politique peut entraîner des pertes de revenu importantes pour le gouvernement (qui devra emprunter)
124
baisse de l'impôt sur les profits ou hausse des subventions aux entreprises (3)
-cette politique a potentiellement un effet incitatif sur l'investissement: peut augmenter le PIB (et le PIB futur) -dans le cas des subventions visant des biens exportés, cela peut causer des problèmes avec les pays produisant ces mêmes biens. il peut y avoir des représailles sous formes de droits compensateurs -le gouvernement devra emprunter davantage
125
la politique fiscale, contrairement à la politique monétaire, peut avoir des visées
nationales et régionales à la fois. le gouvernement peut faire ses dépenses dans des provinces spécifiques ou subventionner (garantir des prêts) des entreprises situées dans certaines régions
126
plusieurs paiements de transfert se préoccupent surtout
de la répartition du revenu entre les individus ou les régions
127
exemple de répartition du revenu entre les individus ou les régions (3)
-prestations d'assurance-emploi -transferts en santé aux provinces -péréquation
128
pourquoi toutes les mesures fiscales ne sont pas dans les budgets?
certaines sont mises en place en cours d'années et d'autres sont comptabilisées séparément ou pas du tout (ex: engagements futurs)
129
pourquoi est-il recommandé de ne pas changer les taux de taxation trop souvent?
car ces modifications provoquent des ajustement de comportements importants et coûteux chez les agents
130
avantage principal budget équilibré chaque année
pas de dette qui s'accumule, pas de ID a faire pour la suite
131
inconvénient principal budget équilibré chaque année (2)
-en expansion, le solde budgétaire va automatiquement vers un surplus, il faudrait alors augmenter les dépenses (risque de surchauffe et d'inflation) -en récession, le solde budgétaire va automatiquement vers un déficit, il faudrait alors réduire les dépenses (risque de récession plus grave)
132
le Canada est-il plutôt centralisé ou décentralisé pour les dépenses?
décentralisé
133
principaux transferts entre les personnes (4)
1) régimes de retraite publique 2) aide sociale 3) assurance-emploi 4) allocations familiales
134
régimes de retraite publique
PSV et RRQ diminuent les écarts entre les personnes âgées et les plus jeunes
135
aide sociale
diminue les écarts entre les personnes aptes au travail et celles qui ne le sont pas
136
assurance-emploi
diminue les écarts entre les personnes occupées et les personnes en chômage dans la population active
137
allocations familiales
vise à réduire les écarts de ressources disponibles pour les enfants
138
impôt progressif
au Canada, ke taux augmente avec le niveau de revenu imposable. l'impôt sur le revenu est la principale source de revenu des gouvernements
139
impôt progressif au fédéral
- 15% sur première tranche de 44 701$ - 22% sur deuxième tranche entre 44 701 et 89 401$ - 26% sur troisième tranche entre 89 401$ et 138 586$ - 29% sur le revenu qui excède 138 586$
140
impôt progressif au provincial
varie d'une province à l'autre. il y a une volonté d'imposer un fardeau fiscal moindre aux individus ayant un revenu plus faible
141
principaux avantages de l'impôt progressif (4)
- plus équitable (redistribution) - incite les gens à faible revenu à rester sur le marché du travail et contribuer au PIB (allocation) - étant donné qu'il y a relativement peu de très hauts revenus, l'électorat a tendance à préférer l'impôt progressif à un taux unique (acceptabilité politique) - permet aux individus à faible revenu de conserver suffisamment de leurs revenus pour vivre sans aide directe (estime de soi)
142
principaux inconvénients de l'impôt progressif (3)
- incite les hauts revenus à moins participer au marché du travail en prenant plus de loisirs (allocation) - incite à l'invasion fiscale pour les hauts revenus - peut faire perdre de la main-d'oeuvre qualifiée (exode des cerveaux)
143
but programme de péréquation et la formule de financement des Territoires (TP)
réduire les écarts de capacité fiscale des provinces (car certaines ont moins de ressources naturelles ou car leurs activités économiques sont plus saisonnières
144
la capacité des provinces à générer des revenus provient de (5)
- l'impôt sur le revenu - l'impôt sur les profits des sociétés - les taxes à la consommation - l'impôt foncier - les revenus tirés des ressources naturelles
145
comment la formule de péréquation évalue la capacité fiscale?
en simulant le revenu que le gouvernement pourrait générer par individu si les taux de taxations étaient les mêmes dans toutes les provinces
146
avant 2004 évaluation de la capacité fiscale (pour la péréquation) pour les ressources naturelles
tous les revenus des ressources naturelles étaient comptabilisés, mais la capacité fiscale de l'Alberta était exclue du calcul de la norme pour établir si une province avait droit à des paiements ou non (la moyenne des 9 provinces était utilisée pour établir cette norme)
147
depuis 2007 évaluation de la capacité fiscale (pour la péréquation) pour les ressources naturelles
on inclut l'Alberta dans le calcul en excluant 100% ou 50% des sommes effectivement générées par les ressources naturelles (le + élevé des 2)
148
modification de 2009 à la formule (péréquation) (2)
- un premier plafond a été introduit aux montants de péréquation versés par le fédéral - un second plafond vise à empêcher qu'une province bénéficiaire devienne "plus riche" qu'une certaine norme fédérale
149
un premier plafond a été introduit aux montants de péréquation versés par le fédéral
variation % Péréquation = moyenne mobile de 3 ans variation % PIB - il est possible que les disparités régionales diminuent, mais que les paiements de péréquation augmentent s'il y a croissance (l'inverse existe aussi)
150
ce critère pénalise les provinces bénéficiaires qui exploitent leurs ressources naturelles
2e plafond (péréquation)
151
remarques générales sur TP (3)
- la péréquation crée des interrelations très importantes entre les provinces, car chacune est comparée à la moyenne des 10 provinces - les versements reçus sont inconditionnels - ce programme utilise la redistribution des revenus entre les provinces (outil) pour promouvoir l'égalité des chances (objectif)
152
Les transferts en santé (TCS) Ne vise pas la redistribution, vise plutôt à assurer une qualité et une quantité minimales de services publics (4)
- calculés en fonction du nombre d'habitants par province - ils sont conditionnels - toutes les provinces et territories les reçoivent - il s'agit des paiements de transfert les plus importants
153
transferts canadiens en services sociaux (TCSS) le vise pas la redistribution, vise plutôt à assurer une qualité et une quantité minimales de services publics (4)
- calculés en fonction du nombre d'habitants par province - ils sont conditionnels (apprentissage de la petite-enfance, éducation post-secondaire et programmes sociaux) - toutes les provinces et territoires les reçoivent - programme le moins généreux
154
Transferts = unité nationale
unité nationale renforcée par le fait que les inégalités sont réduites entre les provinces (TP) et que les services sont davantage accessibles pour tous (TCS et TCSS). ces programmes peuvent augmenter les chances de survie de la fédération canadienne. cependant, le montant des transferts reste une question épineuse à chaque année
155
transferts = frustration
la péréquation est parfois vue par les provinces les plus riches comme un incitatif pour les provinces bénéficiaires à ne pas faire les efforts pour hausser leurs niveaux de vie (trappe de pauvreté)
156
mesure du chômage au Canada
le taux de chômage canadien est mesure à chaque mois à partir des résultats de l'Enquête sur le population active canadienne (56 000 ménages participent à l'enquête, environ 100 000 personnes, participation obligatoire)
157
pour être comptabilisé comme chômeur (3 catégories)
on doit être disponible au travail et appartenir à l'une des catégories suivantes - ne pas avoir d'emploi et avoir cherché activement un emploi pendant les 4 semaines qui ont précédé l'enquête - avoir été temporairement mis à pied 26 semaines ou moins avant la date de l'enquête et être dans l'attente d'un rappel - s'apprêter à occuper un nouvel emploi dans les 4 semaines suivant les dates de l'enquête
158
comment devient-on chômeur (3)
- personnes licenciées (principale cause, très cyclique) - démissions (la moins importante des causes, pas cyclique) - nouveaux venu sur le marché du travail (varie selon la démographie, l'immigration, les taux de participation) et ceux qui réintègrent la population active. (faiblement cyclique)
159
les coûts du chômage (4)
- la production et les revenus perdus - la détérioration du capital humain - la hausse de la criminalité - l'atteinte à la santé morale et physique
160
coûts du chômage - production et revenus perdus
loi d'Okun
161
loi d'Okun
ceteris, une hausse de 1% du taux du chômage est accompagnée d'une baisse de 2,5% de la production (PIB réel)
162
coûts du chômage - détérioration du capital humain
le capital humain d'un individu correspond à la valeur des connaissances/compétences acquises au travail ou aux études. ce coût est relié au chômage de long terme surtout . l'employabilité est réduite
163
coûts du chômage - hausse de la criminalité
coûts de la sécurité publique augmente
164
coûts du chômage - atteinte à la santé morale et physique
coûts de santé qui augmentent
165
pourquoi y a-t-il du chômage? (2)
- les rigidités - l'appariement
166
pourquoi y a-t-il du chômage? - rigidités (2)
- politiques - structures
167
pourquoi y a-t-il du chômage? - rigidités - politiques (3)
- politique du salaire minimum (allocation) - politique de l'assurance-emploi - politique de protection de l'emploi
168
coûts politique du salaire minimum (pourquoi y a-t-il du chômage? - rigidités - politiques)
cette politique va affecter surtout les travailleurs non qualifiés et sans expérience qui travaillent au salaire minimum et ceux travaillant à un salaire qui est une (faible) majoration par rapport à ce salaire minimum (15-19 ans). influence peu le taux de chômage des autres travailleurs
169
bénéfices politique du salaire minimum (pourquoi y a-t-il du chômage? - rigidités - politiques)
un salaire minimum suffisamment élevé incite les individus moins qualifiés à participer au marché du travail. il rend l'emploi plus attrayant que l'inactivité
170
coûts politique de l'assurance emploi (pourquoi y a-t-il du chômage? - rigidités - politiques)
les prestations d'assurance emploi viennent réduire le coût du chômage et, de ce fait, font augmenter le salaire de réserve des individus. les chômeurs ne vont pas accepter de travailler pour un salaire inférieur à ce salaire de réserve. ceci réduit donc les pressions è la baisse sur les salaires en période de chômage élevé. la durée et le taux du chômage peuvent donc être affectés à la hausse
171
salaire de réserve
salaire pour lequel le chômeur est indifférent entre accepter le travail proposé ou le refuser pour continuer à chercher
172
bénéfices politique de l'assurance emploi (pourquoi y a-t-il du chômage? - rigidités - politiques) (2)
- ces prestations, réduisant le coût du chômage, vont aussi permettre aux chômeurs de chercher plus longtemps un nouvel emploi qui leur convient mieux. il est donc possible que ceux-ci en trouvent un qui utilise mieux leurs compétences, les rendant plus efficaces, justement parce qu'ils ont pu chercher plus longtemps. il en résulte un meilleur appariement - contribue aussi à maintenir la population dans les régions, car les semaines de travail requises pour se qualifier et les semaines à recevoir les prestations varient en fonction du chômage local
173
coûts politique de protection de l'emploi (pourquoi y a-t-il du chômage? - rigidités - politiques)
elles prennent la forme de primes de séparation à verser par l'employeur, de délais à respecter avant le licenciement d'un employé ou d'un groupe de travailleurs ou d'étapes administratives à satisfaire. plus ces mesures sont importantes, plus l'emploi peut être affecté négativement. Pourquoi? ces mesures font augmenter les coûts (implicites dans la rémunération) et enlève de la flexibilité aux entreprises
174
bénéfices politique de protection de l'emploi (pourquoi y a-t-il du chômage? - rigidités - politiques)
peuvent servir à fidéliser les travailleurs et les inciter à offrir un meilleur rendement (hausse de la productivité)
175
les structures (pourquoi y a-t-il du chômage? - rigidités) (2)
- syndicats/ordres/insiders-outsiders - salaire d'efficience
176
coûts syndicats/ordres/insiders-outsiders (pourquoi y a-t-il du chômage? - rigidités - structures)
l'existence de syndicats/ordres professionnels assez puissants peut faire hausser le salaire au dessus du niveau d'équilibre dans certains secteurs d'activité. ce salaire plus élevé peut être obtenu si le pouvoir de négociation des syndicats/ordres est suffisamment élevés en plus d'un salaire plus élevé, les employés (insiders) bénéficient en général d'une protection de l'emploi qui empêche les autres d'avoir accès à ces emplois (les outsiders). ceci fait augmenter le chômage pour les outsiders qui sont souvent les jeunes
177
bénéfices syndicats/ordres/insiders-outsiders (pourquoi y a-t-il du chômage? - rigidités - structures)
ces structures visent souvent aussi à assurer/maintenir la qualité du travail et/ou de la formation
178
salaire d'efficience (pourquoi y a-t-il du chômage? - rigidités - structures)
les employeurs peuvent désirer payer un salaire plus élevé que le salaire d'équilibre lorsque la productivité (nette) des travailleurs est reliée positivement au salaire réel. il y a alors salaire d'efficience
179
d'où peut venir la relation salaire d'efficience? (pourquoi y a-t-il du chômage? - rigidités - structures) (2)
- peut venir d'un problème d'information. par exemple, il peut être coûteux pour un employeur d'observer l'effort au travail de ses travailleurs (surtout pour les emplois de type "col blanc"). la rémunération versée est un mécanisme qui peut permettre d'augmenter le rendement. une entreprise voudrait payer ses employés un peu plus que les autres pour s'assurer que ceux-ci vont vouloir garder leur emploi en travaillant avec efficacité. mais si toutes les entreprises font le même raisonnement, le salaire moyen va augmenter au dessus du salaire d'équilibre (chômage). comme en l'absence de chômage, il n'y a pas de coût à perdre son emploi, les employeurs ne vont pas baisser le salaire - peut aussi venir de coûts de formation et d'embauche (concerne surtout la main-d'oeuvre qualifiée). si les employés quittent souvent leur emploi (pour des raisons autres que le salaire), l'entreprise va subir ces coûts de façon répétée. pour éviter ces départs inutiles, elle va chercher à offrir une rémunération plus élevée que les autres. les entreprises vont vouloir faire la même chose, ce qui fera augmenter le salaire moyen au dessus du salaire d'équilibre et provoquer du chômage. les employeurs ne veulent pas baisser le salaire afin d'éviter les autres coûts
180
productivité nette
productivité moins les coûts (ex: formation ou embauche)
181
l'appariement (pourquoi y a-t-il du chômage? - rigidités)
parce que les emplois disponibles et les travailleurs ne sont pas homogènes, il pourrait y avoir un mauvais appariement entre les postes vacants et les qualifications des chômeurs suite au progrès technologique ou à la concurrente internationale ou en l'absence de connaissance parfaite du marché du travail. le mauvais appariement peut aussi être une source d'Écarts grandissant dans les salaires et les taux de chômage entre différents types de travailleurs (ex: qualifiés/non qualifiés)
182
fonction d'appariement
A = f(u,v) u = chômeurs v = postes vacants plus il y a de chômeurs ou plus il y a de postes vacants, plus il est facile de trouver un poste qui convient aux 2 parties du marché
183
gains appariement et rendement privé de l'éducation
surplus de revenus nets pour un diplômé d'un niveau donné d'éducation par rapport aux revenus nets d'un diplômé de niveau inférieur
184
coûts appariement et rendement privé de l'éducation
valeur des coûts directs de l'éducation (scolarité et accessoires) + valeur des coûts indirects (revenus nets non gagnés durant la formation / aide financière)
185
un meilleur appariement permet de
hausser le RPÉ. en plus de ces surplus, il faut aussi considérer les écarts dans les taux de chômage (chômage plus élevé pour la main-d'oeuvre moins qualifiée dans les pays produisant des biens et services nécessitant une population qualifiée)
186
quoi faire si les baisses de salaire requises pour rendre certains secteurs d'activité encore concurrentiels sont trop importantes pour être réalisables (mauvais appariement) (2)
- on peut différencier la production (subvention) ou aider la main-d'oeuvre à se déplacer vers d'autres secteurs (formation professionnelle, incitatifs à la poursuite des études) à capital humain plus élevés - les tarifs et les quotas peuvent être utilisés pendant un temps pour protéger temporairement le secteur contre les pertes d'emploi, mais il faut respecter les ententes internationales
187
pré-retraire
les 55-64 ans qui se retirent du marché du travail
188
taux d'emploi
personnes occupées/pop. en âge de travailler
189
le taux d'emploi diminue si
le nombre de pré-retraites ou d'autres inactifs augmente. ces gens ne sont pas en chômage, mais ils ne contribuent plus à la production (au PIB) de l'économie
190
si le taux d'emploi diminue (4)
- la taille de l'économie peut diminuer ainsi que son poids politique à l'international - quand le % de la population qui contribue au PIB baisse, le ratio de dépendance augmente. pour maintenir les mêmes services sociaux, il faut que ceux qui participent soient plus productifs ou qu'ils soient taxés davantage - certains pays d'Europe ont des taux d'emploi très faible, chez les 55-64 ans. ces faibles taux ont des répercussions négatives sur la capacité à produire de ces économies - une partie de ce choix peut-être rationnel si l'utilité dérivée du loisir est plus élevée qu'aux États-Unis ou dans plusieurs pays nordiques, par exemple (hausse du loisir et baisse du PIB). Mais une autre partie s'explique par les politiques et le chômage élevé
191
politiques concernant le taux d'emploi (2)
- pensions - impôts
192
pensions
dans plusieurs pays, l'âge d'admissibilité aux prestations de la vieillesse augmente ou a augmenté pour passer de 65 à 67 ans
193
augmentation âge admissibilité des pensions visent (2)
- à faire en sorte que plus de gens travaillent jusqu'à 67 ans = moins de prestations à verser et plus de contributions dans le système pour les autres (allocation) - pour ceux qui ne voudront pas ou ne pourront pas retarder leur retraire, les montants manquants entre les 65 et les 67 ans vont faire en sorte que cette catégories de la population va s'appauvrir statistiquement par rapport aux autres. l'impact peut être durable si une partie des économies accumulées est utilisée pendant cette période (redistribution(
194
impôts (politiques taux d'emploi)
le salaire est à son plus élevé vers la fin de carrière (55-64). avec un système progressif d'impôts sur le revenu, cette catégorie de travailleurs paie plus d'impôt sur le revenu de travail et est donc incitée à prendre une retraite hâtive (qui peut faire baisser les revenus nets beaucoup moins que les revenus bruts)
195
politique qui vise à faire augmenter le taux d'emploi chez les jeunes
(plus présente en europe) mesures d'intégration au marché du travail (apprentis, contrats plus flexibles et de courte durée avec permanence possible, subvention à l'emploi des jeunes pour les entreprises). ces emplois sont souvent précaires (dualité du marché du travail). les coûts pour le gouvernement peuvent être élevés
196
comment lutter contre la pauvreté en stimulant l'emploi? (2)
une politique visant à réduire la pauvreté (redistribution) va, en général, avoir des effets sur le marché du travail (redistribution) - revenu minimum garanti - impôts négatifs
197
revenu minimum garanti (2)
- la valeur du revenu minimum garanti est fixée à 5000$. tout revenu plus élevé que cette valeur est taxé à 50% - pour un individu qui ne travaille pas ou qui gagne moins que 5000$ toute hausse du nombre d'heures travaillées est taxé implicitement à 100%, car elle entraîne une perte équivalente en prestations. cette politique va donc réduire la pauvreté, mais elle va aussi décourager les plus pauvres à travailler
198
impôts négatifs (2)
- pour tout individu gagnant moins de 10 000$, c'est le gouvernement qui paie l'impôt à l'individu à un taux de 50%. pour un revenu d'emploi supérieur à 10 000$, c'est l'individu qui paie l'impôt au gouvernement - un revenu minimal de 5 000$ est aussi assuré, mais l'effet négatif sur l'emploi n'est pas présent. par contre, ce programme coûte plus cher car les individus avec un revenu entre 5 000$ et 10 000$ reçoivent aussi un montant du gouvernement (alors qu'ils paient de l'impôt avec la politique de revenu minimum garanti)
199
principales conséquences du vieillissement de la population (2)
- impact sur le marché du travail - impacts sur les soldes budgétaires
200
impacts sur le marché du travail (vieillissement de la pop)
- la retraite des boomers pourrait faire diminuer la taille du marché du travail en diminuant le taux d'emploi - la diminution du nombre de travailleurs se traduira par moins de production (à moins d'une hausse importante de productivité), et moins de revenus de taxation pour le gouvernement pour financer ses programmes - il y aura augmentation du ratio de dépendance (ceux qui reçoivent, en éducation et en santé surtout, par rapport à ceux qui contribuent) rapport de (0-14 & 65+ / 15-64)
201
options de politiques publiques pour contrer l'effet du vieillissement de la population sur le marché du travail (3)
- hausser le nombre d'immigrants (allocation) - mesures visant à hausser les taux de natalité - inciter les individus à travailler plus longtemps (allocation/redistribution)
202
hausser le nombre d'immigrants (options de politiques publiques pour contrer l'effet du vieillissement de la population sur le marché du travail) (3)
- en 2015, plus de 4 millions de personnes dans la population active, soit 21,2% du total, étaient nées à l'extérieur du pays. en 2030, ce pourcentage devrait être de approx. 30%. les immigrants vont donc générer des revenus de taxation qui contribueront à maintenir les services publics - il peut y avoir des coûts à court terme associés à l'intégration de nouveaux immigrants. il peut y avoir des conséquences à long terme sur divers aspects socio-culturels aussi (ex: langue, religion) - les critères économiques (revenus) ne peuvent être les seuls à déterminer la politique d'immigration (regroupement des familles, crises/guerres, préservation de la culture)
203
mesures visant à hausser les taux de natalité (options de politiques publiques pour contrer l'effet du vieillissement de la population sur le marché du travail) (3)
- pendant les 20 années qui ont suivi la 2e guerre, le nombre d'enfant par femme a oscillé entre 3,5 et 4 au Canada. ce nombre est aujourd'hui à environ 1,6. il faut 2,1 enfant par individu pour franchie le seuil de remplacement de la population - des. mesures qui visent à réduire les coûts asssociés aux enfants (ex: congés parentaux plus généreux, garderies subventionnées et en nombre suffisant, allocations familiales) peuvent influencer positivement ce taux (redistribution en faveur des ménages avec enfant) - ces mesures ont en pratique un effet minime sur les taux de natalité (substitution qualité/quantité)
204
inciter les individus à travailler plus longtemps (options de politiques publiques pour contrer l'effet du vieillissement de la population sur le marché du travail) (2)
- carotte: permettre aux individus de retirer certines prestations du RRQ même lorsqu'ils travaillent (de 60 à 65 ans) sujet è une pénalité actuarielle - bâton: enlever les mesures incitatives à la pré-retraire (qui contraint le gouvernement à verser des prestations) ou en modifier les paramètres - ces mesures peuvent nuire à la compétitivité nationale si les travailleurs âgés sont moins productifs
205
impacts sur le solde budgétaire (vieillissement de la population) (2)
- les dépenses en éducation pourraient diminuer et celles en santé devraient augmenter. en général, on s'attend à ce que la hausse de la seconde catégorie soit plus importante que la hausse de la première catégorie - le nombre de personnes recevant des prestations pour aînés va augmenter (RRQ et PSV) et le nombre de contribuables va diminuer. ceci va mettre des pressions sur la solvabilité du régime
206
fardeau pour les générations futures (2)
- les budgets présentés à chaque année ne reflètent pas qu'avec le vieillissement de la population, les coûts futurs des programmes sociaux existants (sécurité du revenu, soins de santé) vont aller en augmentant - la comptabilité intergénérationnelle proposée par Kotlikoff tente de répondre à cette question. il définit l'écart fiscal comme étant la différence entre la valeur présente des dépenses et des revenus des administrations publiques en supposant que les programmes actuels et les taux de taxation restent inchangés (horizon infini ou très long). il y a équité intergénérationnelle si le montant de l'écart est nul
207