Sémiologie et Psychopathologie de l'adulte Flashcards

1
Q

La présence d’un état pathologique est révélé par ?
a) Un indice ?
b) Un symptôme ?
c) Un signe ?

A

Les trois !
Le signe représentant la manifestation d’un état pathologique telle qu’observée par le clinicien durant l’entretien clinique, le symptôme le reflet de cette manifestation telle que décrite par le patient et l’indice étant considéré comme un synonyme de symptôme par certains auteurs.

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2
Q

Repérer une angoisse massive chez un sujet, permet de diagnostiquer :
a) Une dépression
b) Une schizophrénie
c) Une crise d’angoisse

A

Ces trois pathologies sont marquées par de l’angoisse, mais aucune des réponses n’est bonne car un symptôme unique ne suffit jamais pour diagnostiquer un trouble.
Rappelez-vous : Un symptôme isolé n’a pas de grande valeur diagnostique.

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3
Q

Un syndrome est :
a) Un symptôme léger
b) Un symptôme gravissime
c) Un regroupement de symptômes

A

Réponse c : Un regroupement de symptômes
Exemple : un syndrome obsessionnel compulsif comprend des obsessions ET des compulsions.

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4
Q

Un même syndrome peut s’observer :
a) Dans plusieurs pathologies
b) Dans une seule pathologie

A

Réponse a: Dans plusieurs pathologies
Exemple : Un syndrome délirant persistant peut s’observer dans une paranoïa, une PHC, etc…

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5
Q

La CIM est :
a) Une nosographie
b) Une nosophobie
c) Une maladie nosocomiale

A

Réponse a : Une nosographie
C’est à dire, une classification des maladies.

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6
Q

Une fois que l’on est parvenu à poser un diagnostic, il importe de :
a) Proposer un traitement
b) Se reposer
c) Ecarter les autres diagnostics qui pourraient être envisagés

A

Réponse c : Ecarter les autres diagnostics qui pourraient être envisagés, c’est à dire procéder à un diagnostic différentiel.

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7
Q

Les troubles psychiques s’inscrivent dans deux dimensions, lesquelles ?
a) Diachronique/Symphonique
b) Synchronique/Chronique
c) Diachronique/Chronique
d) Synchronique/Diachroniques

A

Réponse d: Synchronique (contexte familial, social et culturel dans lequel est survenu le trouble du sujet) / Diachronique (évolution du trouble dans le temps).

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8
Q

Pour retracer l’histoire d’un trouble, l’on procède à :
a) Un biopic
b) Une anamnèse
c) Une biographie
d) Une synthèse

A

Réponse b: une Anamnèse
C’est à dire le recueil des informations du type : âge de survenue du trouble, ses éventuels prodromes, les épisodes antérieurs, la personnalité pré-morbide (les caractéristiques de la personnalité telle qu’elle s’exprimait avant le trouble) etc…

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9
Q

Vrai/Faux
Les phénomènes pathologiques n’ont aucun intérêt pour le sujet, ils le font uniquement souffrir.

A

Faux : Tout phénomène pathologique a une valeur de défense, donc une fonction essentielle dans la vie psychique du sujet même s’il fait souffrir ce dernier.

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10
Q

Vrai/Faux
Face au symptôme, le clinicien doit se préoccuper avant tout de l’éradiquer ou à tout le moins de le réduire.

A

Faux : Il doit d’abord en comprendre la fonction.

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11
Q

Vrai/Faux
Les défenses sont elles-mêmes source de conflit et d’angoisse.

A

Vrai : Elles le peuvent.
Par exemple, une obsession peut susciter une angoisse que le sujet va essayer de résoudre par une compulsion, etc…

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12
Q

Vrai/Faux
Les sujets normaux n’utilisent pas de mécanismes de défense.

A

Faux : Absolument tout le monde utilise des mécanismes de défense car toute personne est confrontée à des conflits et des angoisses.

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13
Q

Vrai/Faux
Le pathologique peut se définir par la rigidité des défenses.

A

Vrai : Tout sujet a recours à des défenses, mais dans le trouble psychique, celle-ci se caractérisent par leur rigidité. Le pathologique peut donc précisément se définir par la rigidité des défenses et inversement, la bonne santé psychique par la souplesse du fonctionnement éponyme.

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14
Q

Vrai/Faux
La structure psychotique est pathologique alors que la structure névrotique ne n’est pas.

A

Faux : Aucune structure n’est pathologique en soi. Mais la structure psychotique recèle un potentiel de vulnérabilité plus grand que celui de la structure névrotique.

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15
Q

Vrai/Faux
L’organisation limite est moins pathologique que la structure psychotique, mais davantage que la structure névrotique.

A

Faux : Aucune structure n’étant pathologique en soi. Elle recèle un potentiel de vulnérabilité moins grand que celui de la structure psychotique, mais plus grand que celui de la structure névrotique.

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16
Q

Vrai/Faux
Un évènement traumatique est un évènement négatif, malheureux ou tragique.

A

Faux : Un évènement positif (mariage, naissance, promotion… ) peut aussi se révéler traumatique. Notons toutefois, qu’un syndrome traumatique (aigu ou persistant) ne se développe que consécutivement à un évènement aversif engageant la question de la mort et jamais suite à un évènement positif.

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17
Q

Vrai/Faux
Quand un sujet rencontre un évènement traumatique, il peut être confronté à une déflagration voire une désintégration.

A

Faux : Le terme consacré est “Décompensation”.
Suite à la confrontation avec un événement traumatique le sujet peut décompenser i.e : tomber malade (ici psychiquement).

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18
Q

Vrai/Faux
Tout sujet confronté à un traumatisme est voué à décompenser.

A

Faux : Un sujet confronté à un traumatisme peut s’avérer résilient.

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19
Q

Vrai/Faux
Une même entité sémiologique peut correspondre à des structures différentes.

A

Vrai : Une dépression par exemple, peut s’observer chez les sujets de toute structure ou organisation.

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20
Q

Vrai/Faux
Un sujet présentant une structure névrotique ne peut pas décompenser sur un mode psychotique.

A

Faux : Un sujet de structure névrotique peut connaître une BDA par exemple.

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21
Q

Vrai/Faux
Un sujet présentant une structure psychotique peut manifester des symptômes névrotiques.

A

Vrai : De tous les types : Obsessionnels, phobiques, hystérique.

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22
Q

Vrai/Faux
Un sujet présentant une organisation limite ne peut que compenser sur un mode psychotique.

A

Faux : Il peut aussi bien décompenser sur un mode psychotique, que sur un mode névrotique.

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23
Q

Vrai/Faux
Le retrait social de la personnalité évitante est identique à celui de la personnalité schizoïde.

A

Faux : Car, malgré son retrait social, la personnalité évitante a une volonté de relations et un désir d’être aimée et reconnue alors que la personnalité schizoïde est solitaire, repliée sur elle-même et se désintéresse des relations amicales.

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24
Q

Vrai/Faux
La personnalité obsessionnelle comporte deux dimensions : Anankastique et histrionique.

A

Faux : La personnalité obsessionnelle comporte trois dimensions : Anankastique, psychasténique et celle du caractère anal ou sadique-anal. Le pôle histrionique renvoie à la personnalité hystérique dont l’autre pôle est la dépendance affective.

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25
Q

Vrai/Faux
La mythomanie fait partie des traits de la personnalité hystérique.

A

Vrai : Elle recouvre une tendance à enjoliver ou à péjorer la réalité. Elle fait partie du pôle histrionique de la personnalité hystérique.

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26
Q

Vrai/Faux
La fausseté du jugement des personnalité paranoïaques est sous-tendue par une dépendance anaclitique à Autrui.

A

Faux : Elle est sous-tendue par les sentiments de persécution et de grandeur. La dépendance anaclitique concerne les personnalités limite (ou borderline).

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27
Q

Vrai/Fraux
La personnalité schizoïde se caractérise par une consommation excessive de pornographie.

A

Faux : Elle peut exister, mais elle n’est pas spécifiquement excessive. La personnalité schizoïde a par ailleurs un intérêt réduit pour les relations sexuelles.

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28
Q

Vrai/Faux
La personnalité limité idéalise, mais dévalorise également l’image qu’elle se fait d’elle-même.

A

Vrai : C’est lié au doute qu’entretient le sujet quant à sa valeur propre.

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29
Q

Vrai/Faux
La personnalité narcissique est dans une grande dépendance à Autrui.

A

Faux : Elle dépend du jugement d’Autrui mais pour le reste, contrairement à la personnalité limite, fait preuve d’une remarquable auto-suffisance.

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30
Q

La personnalité psychopathique est dans l’incapacité d’éprouver de la souffrance.

A

Faux : Cette souffrance psychique est d’ailleurs révélée par l’avidité affective, l’intolérance à la solitude et la honte qui peut submerger le sujet.

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31
Q

Vrai/Faux
La personnalité schizotypique admet des idées de référence délirantes.

A

Faux : Des idées de référence sont bien présentes, mais elles ne sont pas délirantes.
Par exemple, le sujet schizotypique croit que sa grand-mère et sa mère parlent de lui au téléphone alors que ce n’est pas le cas. C’est une idée de référence, mais elle n’est pas délirante.

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32
Q

Vrai/Faux
La personnalité dépendante cherche fréquemment le conflit.

A

Faux : Elle craint trop de perdre le soutien ou l’approbation d’autrui et peine, au contraire, à manifester son simple désaccord.

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33
Q

Vrai/Faux
La personnalité sensitive admet une dépressivité.

A

Vrai : L’asthénie (intense fatigue, lassitude morale) est au premier plan et parce que l’introspection douloureuse est dominée par la culpabilité.

34
Q

Dans la nosographie classique, on parle généralement de névrose quand les symptômes névrotiques sont associés à :
a) Une structure névrotique
b) Une organisation limite
c) Une personnalité névrotique

A

Réponse(s) : A, b et c
Une personnalité le plus souvent névrotique généralement adossée à une structure névrotique.

35
Q

Quel affect est-il généralement présent dans les troubles psychiques ?
a) L’anxiété
b) L’angoisse
c) La peur

A

Réponse(s) : b, L’angoisse.

36
Q

La névrose d’angoisse associe :
a) Peur/Angoisse
b) Angoisse/Anxiété
c) Angoisse/Tristesse

A

Réponse(s) : b, Angoisse et Anxiété
L’anxiété est présente en dehors des crises d’angoisse, elle est dite “intercritique”.

37
Q

Quand un sujet phobique anticipe une confrontation à l’objet phobogène, il peut recourir à :
a) Un objet contraphobique
b) Une conduite d’évitement
c) Une conduite de réassurance

A

Réponse(s) : ab, b et c
Le sujet peut recourir potentiellement aux trois : éviter la situation angoissante (évitement), prendre avec lui un objet qui le rassure (objet contraphobique) ou se faire accompagner par une personne familière, mais deux derniers recours font tous deux partie des conduites de réassurance.

38
Q

Parmi ces phobies, quelles sont celles que l’on peut qualifier de phobie simple ?
a) L’hématophobie
b) L’arachnophobie
c) L’éreutophobie
d) La stomatophobie

A

Réponse(s) : a, b et d
Respectivement les phobies du sang, des araignées et soins dentaires. L’éreutophobie (la peur de rougir), quant à elle, fait partie des phobies sociales.

39
Q

Le mécanisme de défense princeps impliqué dans la phobie est :
a) L’imagination
b) Le déni
c) La peur
d) Le déplacement

A

Réponse(s) : d, Le déplacement.
L’investissement d’une représentation mentale est transféré sur une autre représentation substitutive moins conflictuelle (même si elle suscite de l’angoisse) à laquelle elle est liée par une association symbolique. Le déni n’est pas un mécanisme de défense générateur de phobies. Tandis que la Peur et l’Imagination ne sont pas des mécanismes de défense, mais des mécanismes délirants.

40
Q

Une angoisse suscitée systématiquement par la représentation/l’idée d’une arme à feu relève d’une :
a) Obsession phobique
b) Phobie des armes

A

Réponse(s) : a, d’une obsession phobique.
La peur intervient en dehors de la présence de l’objet phobogène puisqu’elle est suscitée par la seule pensée de ce dernier. Notons toutefois que les obsessions phobiques classiques portent sur la maladie, la souillure ou la contamination.

41
Q

Compter jusqu’à cent chaque fois que l’on entend le “tuer” sans pouvoir s’en empêcher s’appelle une :
a) impulsion
b) compulsion
c) pulsion

A

Réponse(s) : b, une compulsion.
C’est à dire un comportement ou un acte mental répétitif, absurde, ridicule ou gênant que le sujet se sent obligé d’exécuter et ne peut s’empêcher d’accomplir afin de neutraliser une obsession.

42
Q

Le mécanisme de défense princeps dans les syndromes obsessionnels-compulsifs est :
a) La Projection
b) L’Interprétation
c) Le Déplacement
d) L’Annulation

A

Réponse(s) : d, l’Annulation.
Il s’agit d’une représentation conflictuelle pour la conscience (l’obsession) est “annulée” par un acte mental ou un comportement symboliquement opposé (la compulsion).

43
Q

Qu’est-ce qui différencie une cécité d’une cécité hystérique ?
a) Le sujet qui souffre d’une cécité hystérique voit partiellement.
b) Le sujet qui souffre d’une cécité hystérique voit parfaitement, mais fait semblant de ne pas voir.
c) La cécité hystérique n’a pas de soubassement organique.

A

Réponse(s) : c.
Il n’y a jamais de lésion concernant une conversion somatique, le bilan médical est toujours négatif.

44
Q

Une pathomimie est :
a) Une pathologie touchante
b) Une pathologie volontairement induite
c) Un trouble factice

A

Réponse(s) : b et c
La pathologie est volontairement induite par le sujet. Le terme trouble factice est synonyme de pathomimie.

45
Q

Quand un sujet présente une conscience obscurcie et centrée sur une idée fixe subconsciente associée à une dépersonnalisation et à une déréalisation, il souffre d’un :
a) Etat crépusculaire
b) Etat peu clair
c) Etat lunaire
d) Etat second
e) Etat premier

A

Réponse(s) : a, un état crépusculaire.
Ce dernier fait partie des “conversions psychiques” tout comme l’état second (ou état de transe ou d’extase), mais qui lui est défini comme : “un état avec production oniroïde intense (i.e succession d’images mentales, sans rapport avec la réalité, représentant des scènes visuelles généralement effrayantes, s’enchaînant les unes aux autres sans logique) accompagnée d’une diminution des réactions aux stimuli sensoriels.”

46
Q

Dans la nosographie classique, on parle de “Névrose hystérique” lorsque les syndromes conversifs sont :
a) multiples, gênants et persistants, au centre du tableau clinique.
b) multiples, gênants et résistants, au centre du tableau clinique.

A

Réponse(s) : a

47
Q

Dans les Troubles de la personnalité psychopathique ou borderline, la conversion somatique ou psychique relève plutôt d’une angoisse :
a) de castration.
b) d’abandon.
c) de morcellement.

A

Réponse(s) : b, d’abandon.

48
Q

Qu’est-ce qui correspond : au tonus affectif de base qui oscille de façon plus ou moins stable chez chaque individu entre les pôles du plaisir et de la souffrance ?
a) Les troubles thymiques.
b) La thymie.

A

Réponse(s) : b, la thymie.
La thymie est synonyme d’humeur, les troubles thymiques sont donc des troubles de l’humeur.

49
Q

Lorsqu’il survient isolément, un syndrome maniaque appartient à la catégorie des troubles :
a) Psychotiques.
b) Thymiques.
c) Névrotiques.

A

Réponse(s) : b, Thymiques.
Y compris s’il comprend un délire.

50
Q

Dans le cadre d’un syndrome dépressif, de quel groupe de symptômes l’anhédonie fait-elle partie ?
a) L’humeur dépressive.
b) Le signes non spécifiques.
c) Le ralentissement psychomoteur.

A

Réponse(s) : a, l’humeur dépressive.
L’anhédonie qui représente l’impossibilité d’avoir du plaisir fait partie des symptômes de l’humeur dépressive.

51
Q

Dans le cadre d’un syndrome dépressif toujours, de quel groupe de symptômes l’apragmatisme fait-il partie ?
a) L’humeur dépressive.
b) Le syndrome physique.
c) Le ralentissement psychomoteur.

A

Réponse(s) : c, le ralentissement psychomoteur.
L’apragmatisme, qui désigne l’incapacité à effectuer les gestes de la vie quotidienne fait partie du ralentissement psychomoteur.

52
Q

Comment appelle-t-on la forme clinique de dépression se spécifiant par une forte inhibition intellectuelle ?
a) La forme inhibée.
b) La forme masquée.
c) La forme cognitive.

A

Réponse(s) : c, la forme cognitive.
Classique chez les personnes âgées, mais responsable de nombre d’échecs scolaires chez les enfants et les adolescents.

53
Q

Dans certaines mélancolies, le ralentissement psychomoteur peut laisser la place à :
a) Une agitation.
b) Une excitation.
c) Une fébrilité.

A

Réponse(s) : a, une agitation.
On parle d’agitation anxieuse dans ce cas.

54
Q

Les sujets présentant une dépression réactionnelle ont été confrontés à:
a) Un évènement heureux.
b) Un évènement malheureux.
c) Aucune évènement.
d) Un évènement heureux ou malheureux.

A

Réponse(s) : b, un évènement malheureux.
Ce sont les dépression névrotiques qui peuvent survenir après un évènement heureux.

55
Q

La dépression fait partie des dépressions :
a) Endogènes.
b) Primaires.

A

Réponse(s) : a et b.
La dépression est primaire car elle ne dépend pas d’un trouble psychique ou organique plus fondamental et endogène car on n’y retrouverait ni évènement déclenchant notable, ni personnalité problématique.

56
Q

Une dépression liée à un traitement à base de corticoïdes est une dépression :
a) secondaire
b) somatique
c) associée
d) masquée
e) somatogène
f) iatrogène.

A

Réponse(s) : a et f.
Cette dépression est secondaire car le syndrome dépressif survient sur fond d’un autre trouble et iatrogène car elle est imputable au traitement médicamenteux. Pour certains auteurs, les dépressions liées au traitement sont englobées dans les dépressions somatogènes. La dépression associée qui est également une dépression secondaire, survient, quant à elle, sur fond d’un autre trouble psychique. La dépression somatique est l’un des trois types de dépressions masquées, bien connue des médecins généralistes car elle se manifeste par des céphalées, douleurs dorsales, troubles digestifs… Mais elle n’est pas liée à un trouble organique.

57
Q

Peut-on anticiper la survenu d’un état maniaque typique ?
a) Oui
b) Non
c) Souvent

A

Réponse(s) : c, souvent.
Un état maniaque typique débute souvent par un bref prodrome (insomnie, irritabilité…). Les sujets concernés parviennent donc fréquemment à sentir sa survenue a fortiori quand ils repèrent un symptôme signal.

58
Q

A quoi reconnaît-on l’insomnie “maniaque” ?
a) Elle s’accompagne de crampes musculaires
b) Elle s’accompagne de douleurs dorsales
c) Elle ne s’accompagne pas de fatigue.

A

Réponse(s) : c.
C’est une insomnie sans fatigue. Ce signe est très caractéristique.

59
Q

Le thème le plus fréquent du délire maniaque est :
a) La persécution
b) la mégalomanie
c) l’érotomanie
d) la tachypsychie

A

Réponse(s) : b, la mégalomanie.
Les thèmes mystiques, érotomaniaque, voire de persécution apparaissent moins fréquemment. Quant à la tachypsychie, ce n’est pas un thème délirant, mais accélération du cours de la pensée.

60
Q

Le syndrome mixte se définit par:
a) La coexistence ou l’alternance rapide de symptômes maniaques et dépressifs lors d’un même accès.
b) La coexistence seulement de symptômes maniaques et de symptômes dépressifs.
c) Uniquement l’alternance rapide de symptômes maniaques et de symptômes dépressifs.

A

Réponse(s) : a, la coexistence ou l’alternance rapide de symptômes maniaques et dépressifs lors d’un même accès.

61
Q

Un épisode maniaque franc est possiblement lié à
a) Une PMD
b) Un trouble bipolaire de Type-I
c) Un trouble bipolaire de Type-II

A

Réponse(s) : a et b.
Cet épisode est lié soit à une psychose maniaco-dépressive (selon la nosographie classique), soit à un trouble bipolaire de type-I (selon le DSM). /!\ Le trouble bipolaire de type-II comporte au moins un épisode hypomaniaque, mais d’épisode maniaque.

62
Q

Vrai/Faux
Les syndromes psycho-traumatiques sont des troubles dont l’étiologie est nettement repérable.

A

Vrai : Il s’agit d’un évènement hors du commun confrontant directement le sujet à la mort ou à un équivalent symbolique. Sans cet évènement, le trouble ne serait pas apparu.

63
Q

Vrai/Faux
Les troubles psycho-traumatiques ne surviennent que chez des personnes fragiles.

A

Faux : Pour citer Ferenczi “L’explosion d’une bombe peut rendre fou n’importe quel humain.”

64
Q

Vrai/Faux
Les syndromes traumatiques aigu et persistant peuvent survenir après des évènements heureux.

A

Faux : Il faut que l’évènement confronte directement le sujet à la mort ou un équivalent symbolique.

65
Q

Vrai/Faux
Concernant les syndromes traumatique aigu, le DSM a mis en exergue les symptômes anxieux.

A

Faux : Le DSM a souligné l’existence de syndromes dissociatifs caractéristiques.

66
Q

Vrai/Faux
La névrose traumatique peut se constituer plusieurs années après l’évènement traumatique.

A

Vrai : De quelques jours à plusieurs années après l’évènement.

67
Q

Vrai/Faux
La sinistrose comporte une dimension phobique centrale.

A

Faux : La dimension centrale de la sinistrose est la revendication.

68
Q

Vrai/Faux
Le trouble de l’adaptation est une réponse psychologique à un ou plusieurs stresseurs externes identifiables qui conduit, au cours des 6 mois suivant la survenue du ou des stresseurs au développement de symptômes dans les registres émotionnels ou comportementaux.

A

Faux : Le trouble de l’adaptation conduit au développement de ces symptômes au cours des 3 mois suivant la survenue du ou des stresseurs, lesquels ne doivent pas persister au-delà de 6 mois.

69
Q

Une psychose admet-elle un délire ?
a) Parfois
b) Souvent
c) Toujours
d) Jamais
e) Rarement

A

Réponse(s) : b, souvent.
Souvent, mais pas toujours car il existe des psychoses sans délires dites psychoses blanches.

La psychose blanche est un concept psychanalytique (Green et Donnet), ce n’est pas une notion consensuelle et beaucoup d’auteurs parlent plutôt d’état-limite. Elle renvoie aux notions de noyau psychotique, de psychose potentielle. Les symptômes sont des blancs dans la pensée (impression d’avoir la tête vide), des sentiment de déréalisation, une difficulté à identifier et à exprimer ses émotions, de l’impulsivité, des crises de rage ou de colère, des difficultés de concentration ou de mémoire, une forte anxiété…

70
Q

De quels mécanismes de défense une idée délirante érotomaniaque est-elle le produit ?
a) Refoulement/Dénégation
b) Clivage/Projection
c) Déni/Projection

A

Réponse(s) : c Déni et Projection.
Elle est le produit du déni du désir propre pour l’objet investi et projection de ce désir inacceptable sur l’objet. En d’autres termes, le sujet désire un objet (par exemple son médecin), mais ne peut admettre ce désir (déni) et se convainc que son médecin souhaite le séduire (projection). On observe une prédominance des délires érotomaniaques chez les femmes seules de 40 à 55 ans.

71
Q

Il existe quatre types de délire aigu : manie, mélancolie, BDA et … ?
a) Démence
b) Schizophrénie
c) Confusion

A

Réponse(s) : c, Confusion.
Le syndrome confusionnel associe sur les plans de la présentation et comportemental : égarement, hébétude, incurie, pauvreté du langage, perplexité anxieuse, absence de contact, comportement incohérent, stupeur, agitation, actes auto ou hétéro-agressifs.

72
Q

Un délire persistant indique plutôt une structure de type :
a) Psychotique
b) Névortique

A

Réponse(s) : a, psychotique.
L’unité psychique du sujet est menacée en profondeur.

73
Q

Quel mécanisme délirant est toujours à l’oeuvre dans un syndrome délirant ?
a) L’imagination
b) L’intuition
c) La projection
d) L’illusion

A

Réponse(s) : b, l’intuition.
L’imagination et l’illusion n’interviennent pas nécessairement dans tous les syndromes délirants ; quant à la projection, ce n’est pas un mécanisme délirant, mais un mécanisme de défense.
Attention à ne pas les confondre.

74
Q

La BDA survient généralement chez les personnes :
a) Jeunes entre 15 et 35 ans.
b) Des personnages âgées isolées socialement
c) Des femmes entre 30 et 40 ans.

A

Réponse(s) : a, entre 15 et 35.
Elles peuvent survenir au-delà, mais c’est bien plus rare.

75
Q

Selon Bleuler : Le point commun des schizophrénies est la dynamique engendrée par la dissociation et l’autisme. Les tentatives de réorganisation psychique se manifestant par des symptômes dits :
a) Superfétatoires
b) Accessoires
c) Dilatoires

A

Réponse(s) : b, Accessoires.
Il s’agit des délires, hallucinations et troubles du comportement.

76
Q

Lequel de ces termes peut concernent le discours d’un sujet schizophrène ?
a) Diffluent
b) Confluent
c) Barré

A

Réponse(s) : a, diffluent.
La diffluence, le reflet de la dissociation de la pensée) se manifeste par des associations d’idées absurdes, des digressions illogiques, des coq-à-l’âne bizarres… Le discours est donc diffluent. On ne peut le qualifier de “barré”, mais il peut comporter des barrages (suspension brusques du discours).

77
Q

Quelle est généralement la thématique d’un délire paranoïaque en réseau ?
a) L’érotomanie
b) La persécution, le complot
c) La jalousie

A

Réponse(s) : b, la Persécution, le complot.

78
Q

Quelle est l’évolution possible d’une Paraphrénie ?
a) Une schizophrénie
b) Une PHC
c) Une paranoïa

A

Réponse(s) : a, une schizophrénie.
Cela en raison de la fragmentation déjà entamée.

79
Q

Quels mécanismes délirants sont principalement à l’oeuvre dans la PHC ?
a) L’intuition
b) L’imagination
c) Des hallucinations

A

Réponse(s) : c, des hallucinations.
Les hallucinations psychosensorielles et psychiques avec un automatisme mental.

80
Q

Les réactions paranoïaques durent :
a) Plusieurs mois
b) Moins d’un mois
c) Entre deux et trois semaines

A

Réponse(s) : a, plusieurs mois.
Elles peuvent en effet durer plusieurs mois, le terme “réactions” n’impliquant pas qu’elles soient brèves.