SSS Flashcards

(110 cards)

1
Q

facteurs ayant de l’influence sur l’atteinte de l’équilibre calorique

A
  • appétit/prise alimentaire (hormones, génetiques)
  • absorption/élimination de ce qui est consommé (génetique)
  • métabolisme (graisse/brune, composition corporelle, génetique) et activités physiques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

facteurs qui influencent métabolisme basal

A

poids, taille, âge, composition corporelle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

nb approximatif de cal contenues dans un kg de gras corporel

A

1 kg = 7000 cal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

comment émotions affectent la prise alimentaire

A

la voie dopaminergique de régulation de prise alimentaire semble déconnectée des besoins énergétiques de l’organisme et essentiellement dépendante du plaisir provoqué par les aliments; en mangeant des aliments riches et sucrés, on relâche de la dopamine qui nous incite à continuer et à reproduire ces comportements, et qui semble brouiller les signaux de satiété

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

effet de l’insuline sur la régulation de la prise alimentaire

A

élévation de la glycémie après un repas stimule la sécrétion de l’insuline par le pancréas. L’insuline inhibe l’appétit en agissant sur l’encéphale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

effet de la dopamine sur la régulation de la prise alimentaire

A

la libération de dopamine dans le circuit de récompense va promouvoir la prise de nourriture riche en lipides et sucres

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

effet de la ghréline sur la régulation de la prise alimentaire

A

sécrétée par l’estomac; est un des médiateurs qui déclenche la sensation de faim quand l’heure des repas approche. Chez les personnes qui suivent un régime amaigrissant, la concentration de ghréline augmente ce qui expliquerait la difficulté de persévérer

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

effet de la leptine sur la régulation de la prise alimentaire

A

produites par les cellules adipeuses; augmentation de sa concentration supprime l’appétit. Lorsque les graisses diminuent, la concentration de leptine baisse et l’appétit augmente

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

effet de la PYY sur la régulation de la prise alimentaire

A

sécrétée par intestin grêle et le côlon après les repas; elle agit comme un suppresseur d’appétit et se comportent comme un antagoniste de la ghréline, qui stimule l’appétit

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

régime (perte de poids) - leptine (sécrétée par cellules adipeuses)

A

diminution des cellules adipeuses

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

régime (restriction calorique) - ghréline (sécrétée par cellules de l’estomac)

A

intestin moins rempli

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

mauvais fonctionnement de la leptine

A

obésité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

effet d’une chirurgie de dérivation gastro-jéjunale

A

hausse rapide de la production de PYY (et de GLP-1) par les cellules intestinales (diminue appétit, diminution marquée de la prise alimentaire) et inhibition de la sécrétion de ghréline observée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

taux de gras plus élevée chez les femmes que chez les hommes (ex. 20% VS 7,8%)

A

oestrogène, faible testostérone, seins, hanches, aménorrhée si inférieure à 10% = gras; l’évolution ayant imposé au corps de la femme de prendre plus de poids afin de nourrir le foetus en développement VS testostérone augmente la lipolyse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

gras sous-cutanés VS viscéraux

A
  • sous-cutanés : peu de risques
  • viscéraux : risque élevé de diabète, risque cardiovasculaire élevé, mortalité prématurée, hausse de marqueurs inflammatoires
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

graisse blanche VS brune

A
  • graisse blanche : réserve d’énergie (triglycérides)
  • graisse brune : cellules adipeuses riches en mitochondries (couleur brune), abondante chez bébés et animaux qui hibernent, et pas de production d’ATP, donc transformation du glucose ou des acides gras en chaleur
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

production de la chaleur par graisse brune

A

la présence d’UCP-1 vient court-circuiter le passage des H+ dans l’ATP synthase, ce qui génère de la chaleur, mais pas d’ATP, alors qu’habituellement, les H+ passent dans l’ATP synthase ce qui génère de l’ATP

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

impact de la température sur les niveaux de graisse brune

A

l’augmentation de température stimule la graisse brune et augmente son activité métabolique; graisse brune brûle des calories pour produire de la chaleur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

mécanisme d’action des pilules amaigrissantes

A

dissipent le gradient de H+ géneré dans l’espace intermembranaire des mitochondries, et ceux-ci brûlent beaucoup de glucose et d’acides gras, mais produisent de la chaleur et peu d’ATP

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

effets secondaires des pilules amaigrissantes

A
  • hausse de la température corporelle pouvant entrainer la mort
  • encore utilisé illégalement par les athlètes pour une perte de poids rapide
  • ozempic : agit sur GLP-1, diminue l’appétit
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

effets du manque de sommeil sur la prise alimentaire

A

baisse de leptine, hausse de ghréline, d’appétit/désir de manger (particulièrement des aliments très caloriques) et activation de l’amygdale (activée normalement par des évènements ayant une importance pour notre survie)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

effets du stress

A

hausse de la néoglucogénèse (perte de masse musculaire), activation de l’amygdale (corps pense qu’il bat pour sa survie), prise d’aliments très caloriques, mise en réserve du gras au niveau abdominal et niveaux de ghréline

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

effets d’une saine alimentation sur la santé

A
  • risque cardiovasculaire
  • risque de diabète et sensibilité à l’insuline
  • poids et composition corporelle
  • risque de cancer
  • risque de maladies neurodégénératives
  • etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

effets diète cétogène - consommation élevée de gras et de protéines, très faible en glucides

A

quasi-absence de glucides induit la néoclucogénèse et la cétognèse
- effets positifs : perte de poids (qui semble due à une restriction calorique), hausse de la sensibilité à l’insuline et prévention des crises d’épilepsie
- effets secondaires : difficile d’y adhérer et hausse du cholestérol sanguin

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
effets du jeûne intermittent
période d'alimentation et de jeûne de plus ou moins 16h sans restriction alimentaire - effets positifs : réduction du grignotage durant la journée et avant le coucher (= meilleur sommeil), perte de poids (qui semble être due à une restriction calorique), hausse de sensibilité à l'insuline, certains affirment que ce diète augmente l'hormone de croissance et lipoprotéine lipase, ce qui permet l'utilisation du gras et la protection de protéines musculaires - effets secondaires : difficile d'y adhérer
26
pourquoi jeûne intermittent est préférable à une restriction calorique?
augmentation d'hormone de croissance (croissance et protection de la masse musculaire) et de la lipoprotéine lipase (utilisation du gras comme source d'énergie), et gain de masse musculaire plus important suite à de l'entrainement et % de gras plus faible
27
diète méditerranéenne
plus de fibres, plus d'antioxydants, moins de gras saturés, plus de poissons, vin rouge (avec modération)
28
effets de la diète méditerranéenne
- perte de poids moyenne de 4kg à 10kg en 12 mois - réduction des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2 - réduction du risque de cancer de 6% - réduction de maladies neurodégénératives - pas de restriction calorique et facile d'y adhérer
29
diète vegan
plus de fibres, plus d'antioxydants, moins de gras saturés et pas de protéines animales
30
effets de la diète vegan
- perte de poids de 2,5kg en 18 semaines - réduction des maladies cardiovasculaires - réduction du risque de cancer de colon et de la protaste - carences : vitamine B12, acides gras n-3, vitamine D, calcium - pas de restriction calorique, difficile d'y adhérer
31
diète faible en gras et végétale
- aliments permis : fruits, légumes, grains entiers, féculents - aliments exclus : huiles végétales, noix, avocats, viandes, poissons, oeufs, produits laitiers, sucre, sel, café, etc.
32
effets de la diète faible en gras et végétale
(après 6 mois) - perte de poids moyenne de 12 kg - réduction de cholestérol total (25%) et du mauvais cholestérol (44%) - pas de restriction calorique et difficile d'y adhérer
33
antioxydant
substance qui évite l'oxydation (dommages) de nos molécules biologiques (ex. lipides de la membrane, protéines, ADN)
34
stress oxydant
diminution de défenses antioxydantes (endogènes et exogènes) et augmentation d'espèces réactives = débalancement
35
source 1 de la provenance des espèces réactives
respiration cellulaire - anion superoxyde (déchet métabolique)
36
principales cibles ciologiques des espèces réactives
- lipides : altération des membres - protéines : dommages et dysfonctionnements - ADN : mutations...
37
défense antioxydante endogène
enzymes - superoxydes dismutases (SOD) (éliminent anion superoxyde) - catalase (CAT) - gluthation peroxydase (GPx) (éliminent le H2O2) *activité physique +++
38
défense antioxydante exogène
agents chétaleurs : neutralisent les radicaux libres - vitamine C (agit à l'intérieur ou à l'extérieur de la cellule) - vitamine E (agit dans les membranes) *vitamines A et E = trop, augmenter taux de mortalité, baisser nos défenses antioxydantes endogènes, augmentation risques de cancer (diminue apoptose)
39
vieillisement
- processus naturel de transformation graduelle que subit tout organisme vivant du fait de son avancée en âge - processus qui conduit le plus souvent cet organisme à ne plus assurer son équilibre physiologique, ce qui conduit cet organisme à la mort - accumulation de dommages non-réparés (biologiste UCLA)
40
impacts physiologiques du vieillissement
- diminution de la fonction cognitive (réduction de la masse cérébrale, diminution de la densité des dendrites et ralentissement de la vitesse synpatique) - réduction de l'acuité visuelle - affaiblissement de l'ouïe - diminution du goût, odorat et toucher - perte de masse musculaire, de force d'endurance et d'équilibre - diminution de l'activité sexuelle
41
différences d'espérance de vie entre hommes et femmes
femmes ont une plus grande espérance de vie que les hommes - oestrogènes augmentent la défense antioxydante endogène - impact des phytoestrogènes augmentent la défense antioxydante par la génistéine (activateur connu de Nrf2)
42
facteurs clés qui influencent l'espérance de vie
- saine alimentation : 5 fruits et légumes par jour - exercice physique : au moins 30 minutes par jour - faible consommation d'alcool et pas de tabagisme - faible niveau de stress (cortisol)
43
impact de l'activité physique d'endurance VS de puissance sur l'espérance de vie
- endurance : environ 8 ans de plus pour les athlètes d'endurance; moins de risque de maladies cardiovasculaires et effet de défense antioxydante endogène plus forte, ce qui diminue les dommages cellulaires, le risque de cancer et de diverses maladies - puissance : les combattants meurent en moyenne à 47,5 ans comparativement à 57,7 ans pour leurs pairs; ex. Chris Simon, 52 ans s'est suicidé - s'est battu 115 fois et souffrait d'ETC
44
théorie du vieillisement - humains, souris
vieillisement : le vieillisement serait donc l'accumulation des dommages non-réparés - humains : en haut de la chaine alimentaire. Ils atteignent tardivement l'âge de la reproduction et ont géneralement un seul descendant par portée. Espérance de vie longue = investissement minoritaire dans la reproduction, majoritaire dans la réparation des tissus - souris : en bas de la chaine alimentaire. Atteignent rapidement l'âge de reproduction et ont plusieurs descendants par portée. Espérance de vie courte = investissement majoritaire dans la reproduction, minimal dans la réparation des tissus
45
théorie de la limite génétique
longévité maximale humaine de 110 ans et est déterminée par le nombre de divisions qu'une cellule peut effectuer. S'explique par les télomères qui raccourcissent lors de la division cellulaire
46
théorie de la réparation cellulaire et des radicaux libres
dommages (divisions cellulaires successives, polluants, substances mutagènes et radicaux libres) s'accumulent = vieilliesse. Respiration cellulaire produit radicaux libres = mécanismes de défenses moins efficaces = accumulation de dommages
47
théorie de la sénescence programmée/chute terminale
vieillissement et mort programmées à même notre génome. Déclins physiques (changements hormonaux) liés à l'âge résultent de l'action de gènes spécifiques de l'espèce humaine associées au vieillisement. Perte de fonction se produirait alors quasi simultanément dans la plupart des organes
48
maladies - vieillisement prématuré
- progéria : mutation du gène LMNA, impliqué dans la structure de la membrane nucléaire. Division cellulaire est inhibée et espérance de vie d'environ 20 ans - syndrome de Cockayne : mauvaise réparation de l'ADN, à risque de développer le cancer, 30 ans - syndrome de Werner : mauvaise réparation de l'ADN, réduction prématurée des télomères, 45-50 ans; vers 20 ans, les cheveux = blancs et rares, voix perd sa force et la peau change. Infarctus du myocarde et cancer = causes de décès
49
prolongement de la vie - restriction calorique
- diminution des maladies cardiovasculaires, cancer, diabète, etc. - mécanismes d'action : ralentissement du raccourcissement des télomères, augmentation de l'apoptose et réduction des dommages oxydatifs
50
prolongement de la vie - probiotiques
- Elie Metchnikoff établit lien entre longévité de peuples (ex. Bulgares) et consommation de produits fermentés. Il identifie gros intestin = source de fermentation et putréfaction causant vieillissement, donc propose bactéries lactiques comme agents bénéfiques pour santé et longévité - Aînés : stimulation du système immunitaire, réduction maladies communes, amélioration du fonctionnement du tube digestif et prévention des maladies nosocomiales
51
prolongement de la vie - habitudes de vie
- contrôle du stress? - expérience de modifications des habitudes de vie pendant 5 ans (30 min de marche 6x/sem, diète riche en fruits et légumes et faible en sucres raffinés, et yoga/méditation 60 min/jour) = augmentation de la longueur des télomères de 10% - thé vert augmente la défense antioxydante endogène, donc activation de Nrf2
52
amélioration de la qualité de vie - élimination des cellules sénescentes et « senolytics »
inhibition de BCL-2 = activation de l'apoptose - amélioration de la fonction cardiaque, vasculaire et musculaire - restauration de la densité osseuse et du cartilage chez les souris transgéniques - destruction des cellules sénescentes - prévention de la cataracte - régénération musculaire et peau - augmentation de l'espérance de vie
53
parabiose et ses effets
utilisation de sérum de « jeunes » injecté chez les personnes âgées - amélioration de la fonction cardiaque - amélioration des fonctions cognitives, de la mémoire (traitement potentiel de l'Alzheimer) - amélioration du fonctionnement du pancréas - conservation et augmentation de la masse musculaire
54
possibilités issues de l'utilisation des cellules souches pour un vieillissement en santé
- cellules souches pluripotentes pourraient être produites à partir de cellules adultes - cellules mises en culture peuvent se multiplier à l'infini - manipulées en laboratoire, elles peuvent se transformer en n'importe quelle cellule du corps humain - implantées dans le corps d'un patient, elles pourraient remplacer les cellules malades (ex. diabète)
55
SNP
les SNPs sont les formes alternatives dans une partie d'un gène qui est l'ensemble du matériel qui définit un individu, qui ne touche qu'un seul nucléotide (A-T-G-C) (séquence de nucléotides = recette pour produire une protéine)
56
impacts potentiel des SNPs
- changement de la recette = augmentation ou diminution de l'efficacité - changement de la recette = perte de fonction totale de la protéine
57
jumeaux
- monozygotes (identiques) : partagent 100% de leur patrimoine génétique - dizygotes (fraternels) : partagent en moyenne 50% de leur patrimoine génetique, comme les frères et soeurs non-jumeaux - étudier les jumeaux permet d'évaluer la part des causes génetiques et la part des facteurs environnementaux d'une maladie - maladie génétique - si un jumeau est atteint, l'autre aussi à 100% - maladie environnementale - si un jumeau est atteint, difficile à dire pour l'autre, car géneralement, ils partagent le même environnement
58
susceptibilité génétique à l'obésité
- accumulation de réserves graisseuses serait une adaptation chez certaines populations ex. Autochtones Pimas (taux d'obésité le plus élevé dans le monde) : adaptation à un climat arride ex. Inuits : au climat froid
59
impact de SNP du FTO sur la prise alimentaire
porteurs 2 SNP - poids de 3 kg supérieur - 67% plus obèses - consommation de 250 cal de plus/jour - diminution effets de la leptine - tendance à consommer plus d'aliments gras et sucrés
60
susceptibilité génétique au cancer
- cancer : division anarchique des cellules, prolifération incontrolée... - discordance élevée entre jumeaux identiques pour différents cancers : quand un est atteint, l'autre ne l'est pas nécessairement - les facteurs environnementaux ont donc une grande importance (estimé qu'ils contribuent à la hauteur de 60-70%) - cancer du col de l'utérus : 0%, car cause infectieuse, VPH
61
susceptibilité génétique à certains traits de personnalité et variants (MAO)
monoamine oxydase (MAO) est une enzyme responsable de dégrader certains neurotransmetteurs (dopamine, adrénaline...) afin de terminer leurs effets. Les variables génetiques sur le gène de cette enzyme peuvent en partie expliquer les différences comportementales entre les individus - fréquence d'une variation génétique causant une activité faible de la MAO chez 56% de la population Maoris; culture guerrière, plus grande prise de risques et plus grande susceptibilité aux dépendances = facteurs environnementaux
62
implications axe vassopressine/AVPR1A
vasopressine = hormone antidiurétique et AVPR1A est son récepteur dans le cerveau - vasopressine est considéré comme hormone facilitant les comportements sociaux et établissement des relations sociales (dysfonctionnement associé à l'autisme) - augmente durant stimulation et excitation sexuelle, pourrait être reliée au désir accru de rapprochements sexuels
63
implications axe ocytocine/OXTR
hormone sécrétée lors de l'accouchement, contractions de l'utérus et éjection du lait (allaitement) - récepteurs au niveau cerveau ont un impact comportemental : empathie, amour, confiance et attachement - activée par le contact physique (mère et bébé naissant = attachement) - augmentation de concentration associée à l'excitation sexuelle
64
impacts des SNPs d'AVPR1A et OXTR
- variants AVPR1A : âge des premières relations sexuelles chez les hommes et femmes, et comportement de l'homme en couple - variants OXTR : âge auquel une femme tombe enceinte et nombre d'enfants
65
fidélité - campagnol
campagnol des plaines du Middle West : robuste monogame et campagnol de montagne : polygame - chez les campagnols, les récepteurs de la vasopressine ne sont pas concentrés dans les mêmes aires cérébrales chez les monogames et leurs cousins ploygames - en modifiant les récepteurs de la vasopressine, on peut rendre les monogames polygames, et inversement
66
effets de la musique sur la vasopressine
- vasopressine activée par la musique et la danse - augmnetations des concentrations sont associés à l'excitation sexuelle - possible que danser en rythme avec une autre personne génère un activation des récepteurs à la vasopressine, une augmentation des niveaux de vasopressine et une attirance sexuelle mutuelle - musique semble lié au désir sexuel - active système de la récompense, augmentation production de dopamine
67
compétences musicales et attirance sexuelle
- musique influence désir sexuelle, ex. une femme qui écoute de la musique au préalable sera plus ouverte à une date, et ex. une femme qui écoute une musique voit son attirance sexuelle envers les hommes augmenter en fonction de leurs qualités musicales - les musiciens rechercheraient plus « sérieux », partenaire à long terme = nb moins élevé de partenaires et âge plus tardif des premières relations
68
musique et érection
quand les hommes ont écouté Mozart (vs Albinoni) = érections plus importantes, plus grand désir sexuel lors du visionnement de films pornographiques
69
différence homme/femme - performances physiques
la performance des femmes 10% inférieure à celle des hommes, car moins de testostérone, masse musculaire, fibres rapides et VO2 max inférieur de 15-20%, et plus de % de gras, globules rouges
70
différences notables homme/femme
temps de réaction à un stimulus visuel, meilleure perception spatiale - sens de l'orientation pour l'homme, perception de douleur plus élevée chez la femme, et meilleures habiletés langagières, plus grande sensibilité, plus d'empathie, meilleure évaluation des conséquences à long terme des actions chez les femmes
71
causes des différences homme/femme - inné ou influence de l'environnement
- dr John Money : théorie de la « fluidité sexuelle » = assignation de genre et orientation sexuelle sont construits par la société - plus le niveau de testostérone de la mère durant la grossesse serait élevé, plus le cerveau se développerait de manière masculine, mais très contesté - féliciter les filles calmes, pas audacieuse, déterminée ou avoir la tête dure - choix des jouets des enfants de 2 à 5 ans, et chez les vervets de 1 an (mâles manipulent balle/voiture, femelles, poupée/casserole, et les 2 ont passé autant de temps à examiner des jouets unisexes
72
théorie du bon père de famille VS fanfaron
- bon père de famille se tourne vers des sources alimentaires à bon rendement et stables pour sa famille - fanfaron chasse et partage ses prises avec tous (plus apprécié et respecté par sa tribu, égoïste (prestige), et chez les Yanomani, les meurtriers ont en moyenne 3 femmes et les gentils 1 seule - responsabilité des femmes : plus de sélection naturelle du fanfaron, donc moins en moins de bons pères de famille
73
rôles traditionnels des hommes/femmes
- hommes : chasse, prend des risques, rapport - femmes : sphère domestique, récolte fruits et insectes
74
impact des différences hormonales chez les hommes/femmes
- femmes : oestrogène; augmentation de la mise en réserve de triglycérides dans les cellules adipeuses et augmente les dépôts de gras dans les seins, fesses, hanches - hommes : testostérone; masse musculaire plus importante et stockage de gras au niveau du ventre - forme corporelle - comportements - désir sexuel : activation de certaines régions de l'hypothalamus par la testostérone via la dopamine (plus développé chez l'homme), baisse de désir à l'âgence adulte et supplémentation de testo augmente le désir chez les femmes
75
changements hormonaux durant amour-passion
phényléthylamine - sensations de vertiges, euphorie, optimisme, énergie, invincibilité des premiers stades d'une relation amoureuse = augmentation de la phényléthylamine - changements des premiers temps de la relation amoureuse reviennent cependant tous à la normale après 12 mois de relation
76
massages et contacts physiques
augmentation de la production d'ocytocine et réduction de l'ACTH (stress)
77
neurotransmetteurs après le sexe
- dopamine (surtout chez les hommes) : récepteurs présents dans le cerveau au niveau du circuit de la récompense/renforcement des comportements = incite à recommencer (dépendance au sexe) - production d'endorphines et prolactine augmente après l'orgasme : diminution du stress, de la douleur, période réfractaire (homme) et envie de dormir
78
effet Coolidge
s'observe chez les mammifères mâles, et à un moindre degré chez les femelles selon certaines études. Associé à une baisse de régime des circuits de la récompense qui utilise la dopamine, puis à une restauration soudaine de ceux-ci (« restauration » du circuit de la récompense)
79
ontogenèse sexuelle masculine
après la 6e semaine de développement : homme - production du « Facteur déterminant des testicules » par le gène SRY du chromosome Y débute et entraine la transformation des gonades indifférenciées en testicules - testicules produisent de la testo, ce qui stimule la croissance des canaux de Wolff, et la substance inhibitrice de Müller, ce qui entraine la régression des canaux de Müller - testo génère les organes sexuels mâles stade mâle différencié - testicules migrent à l'intérieur du scrotum - canaux de Wolff deviennent des canaux déférents - développement de la prostate et des vésicules séminales (permettent de nourrir les spermatozoïdes via les conduits éjaculateurs)
80
ontogénése sexuelle féminine
après 6e semaine de développement : femme - absence du « Facteur déterminant des testicules » et gène DSS = transformation des gonades indifférenciés en ovaires - ovaires produisent oestrogènes et hormones progestatives - stimule croissance des canaux de Müller et régression canaux de Wolff - canaux de Müller deviennent des trompes de Fallope, utérus et partie terminale du vagin - développement organes féminins
81
équivalences génitaux homme/femme
FEMME VS HOMME clitoris vs gland du pénis petites lèvres vs hampe du pénis grandes lèvres vs scrotum ovaires vs testicules glande para-urétrale vs prostate
82
anatomie complète pénis et clitoris + point G de la femme
83
excision
ablation du clitoris (partie externe), et. parfois des petites lèvres, avec suture des grandes lèvres raisons : - préserver virginité - empêcher les orgasmes - croyances religieuses
84
circoncision
- réduit le risque de transmission du VIH lors des relations sexuelles - diminution de plaisir (perte de récepteurs sensoriels) - difficulté à atteindre l'orgasme - douleurs plus fréquentes lors des rapports
85
statistique orgasmes homme/femme couple hétérosexuel
homme : 94,8% et femme : 68,9% (13 min)
86
facteurs orgasmes chez les femmes
- pas sans stimulation du clito : 36,5% - moins bon sans stimulation du clito : 36% - pénétration suffisante : 18,5% - jamais 7,5%
87
statistique orgasmes homme/femme couple homosexuel
homme : 89% et femme : 86%
88
asexualité
absence d'attirance sexuelle, de comportements sexuels, d'intérets pour la sexualité, d'orientation sexuelle (1%)
89
dysphorie de genre
terme médical servant à décrire la détresse de la personne transidentitaire face à un sentiment d'inadéquation entre son sexe assigné et son identité de genre
90
changement de sexe - chirurgie
pour retirer utérus et ovaires - utilisation des grandes lèvres pour créer un scrotum et insérer des prothèses testiculaires - prélèvement de peau pour former pénis et prolonger l'urètre - formation d'un gland avec le clito
91
syndrome de turner X
absence de SRY, donc femme, mais simple dose de DSS et autres gènes féminisants - petite taille - ovaires sous-développés - peu de développement des seins - absence des menstruations - infertilité
92
syndrome de klinefelter XXY
présence de SRY, mais double dose de DSS annule en partie ses effets et présence d'autres gènes féminisants - diminution de la production de testo - réduction de masse musculaire - réduction pilosité faciale et corporelle - développement de hanches larges et distribution féminine des graisses - organes génitaux masculins sous-développés - épaules étroites
93
XX male syndrome
lors de la production des spermatozoïdes, un mélange de gènes (enjambement ou crossing-over) inadéquat peut se produire entre les chromosomes X et Y - chromosomes féminins XX - absence d'utérus - apparence externe masculine - hypospadias possible - infertile
94
syndrome d'insenbilité complète androgène
niveau de testo sanguin normal, mais aucune action de la testo en raison de mutations du récepteur aux androgènes - chromosomes mâles XY - apparence féminine - développement des seins - vagin plus court - développement de cellules de Sertoli, substance inhibitrice de Müller et régression de ce qui est féminin - absence d'utérus et d'ovaires - infertilité - présence de testicules dans l'aine ou sous les grandes lèvres - très peu de poils pubiens - grande taille
95
syndrome d'insensibilité partielle androgène
- aucun impact pour une femme, impact important pour un homme - diminution de la pilosité - voix plus aigüe - infertilité - sous-développement des organes génitaux
96
théorie de la flexibilité sexuelle
les espèces conservent une certaine prédisposition génétique à l'homosexualité pour pouvoir s'adapter sexuellement aux conditions de leur environnement et maximiser la survie de l'espèce - relations sexuelles chez les albatros ou de cygnes contribuent à l'attachement, à l'amour, aident à former un couple stable ce qui améliore la survie de la progéniture, et source de plaisir/bien-être
97
l’homosexualité en tant que « particularité humaine contre-nature »
c'est faux - homosexualité a été observé chez plus de 1500 espèces animales différentes...
98
théorie de la sélection sexuelle
selon Darwin processus par lequel les individus les mieux adaptés à leur environnement survivent et se reproduisent davantage, transmettant leurs caractéristiques avantageuses aux générations suivantes
99
dimorphisme sexuel
ensemble des différences entre les mâles et les femelles d'une même espèce au niveau de la taille, des couleurs, etc. généralement, plus le mâle est gros par rapport à la femme, plus la polygonie est importante
100
coûts-bénéfices associés à la sélection naturelle
succès de reproduction selon le calcul de coûts - bénéfices, ex. une grenouille chante pour attirer les femelles (bénéfices), mais chanter pourrait attirer les chauves-souris (coûts)
101
théorie du handicap
la qualité des coûts (niveaux physique et comportemental) - avantages évolutifs pour le mâle à développer d'énormes parures, à construire un nid d'amour = transmission de ses gènes ex. le jardinier satiné doit fabriquer des berceaux et amasser un maximum d'objets d'une couleur spécifique pour attirer les femelles
102
modèles de couple
- monogamie absolue : couple stable, aucune stabilité - monogamie relative (avec infidélités) : infidèlités occasionnelles, divorces - monogamie variable : pas de couple stable - polyandrie : femelle en couple avec plusieurs mâles - polygamie ou polygynie : mâle en couple avec plusieurs femelles
103
polygamie chez le gobemouche noir
s'installe dans un trou, attire une femelle et la féconde. Ensuite, il part chercher un autre trou assez loin pour y attirer une 2e femelle sans qu'elle sache qu'il a déjà une porte en route. Les polygames sont ceux qui transmettent le plus leurs gènes
104
cerveau animale et rationalité dans le choix du partenaire sexuel
- attirance animale : yeux, visage, mensurations, phéromones, stimulus supra-normal, origine ethnique, gènes - recherche en majorité des gènes proches, comme si on cherchait notre père ou notre mère - rationalité : éducation, allégeance politique, religion, vêtements, salaire, intérêts, personnalité
105
influence du stimulus supra-normal
quelque chose qui sort de l'ordinaire = attirant ex. gros nez des nasiques ex. diamant mandarin - femelles préfèrent la plume blanche qui a été collée sur la tête des mâles = mâles deviennent des players
106
gènes proches
cerveau animal : comme si on recherchait notre père ou mère
107
gènes loins
effet de nouveauté ex. pikas acceptent seulement de se reproduire avec un pika qui vient de loin comme étudiant étranger
108
ovulation chez la femme - sélection sexuelle
phéromones - odeur de t-shirt ovulating augmentait niveau testostérone salivaire des hommes - femmes dans période fertile préfèrent hommes avec niveaux élevés de testo
109
110