Stress et anxiété Flashcards
(198 cards)
Introduction: livre l’avalée des avalés
Même si parfois il est difficile de décrire ce qui se passe l’anxiété est compréhensible et discutable, c’est fondamentalement humain.
- l’espoir que c’est possible d’être contrôlé.
- L’émotion utile et a une fonction. Expérience commune.
- Problème très très fréquent.
- 3/4 des troubles de l’humeur et de l’anxiété
services et soins en santé mentale au Canada
- 10% des canadiens utilisent des services pour ce regroupement de troubles ( dépressifs , anxieux, ou les deux)
introduction: anxiété
“je suis anxieux” ; état, trait, trouble
état: en ce moment? passager
Trait: tendance à s’inquiéter ?
trouble: la distinction avec le trait est pas clair
Histoire de l’anxiété : Cicceron 106-43 av jc
Angor–> précision
Anxiétas
Angor–> serrer , état
Anxietas–> disposition, trait
- angor c’est l’émotion, illustration du symptôme caractéristique, partage du serrement au ventre. Racine d’autres émotions désagréables qui dérive du latin parlant de serrement.
La mélancolie: histoire
- associé à la théorie des humeurs
- association entre la dépression et l’anxiété (Burton)
- diagnostic vague: affectation vaporeuse et mélancolique
> Hypocrate est un des fondateurs, influence par la concentration des substances dans notre corps
> Mélancolie dérive de cette compréhension, veut dire bile noire, humeur anxiodépressive, triste appréhensif.
> Parle aussi d’un trouble potentiel de l’anxiété
> Burton ne séparait pas l’anxiété de la dépression, on appelait la mélancolie.
> toute une gamme de symptômes très vagues, peu spécifique. Proche de la folie.
Histoire: la panophobie
- peur/anxiété excessive à propos d’expériences anodines
- est décrit du 18eme au 20eme siècle comme un symptôme ou un trouble
- en France classifié comme un trouble par Albert Pitres ( début 20eme siècle) TAG–> pas sur si c’est un symptôme ou si on doit le traiter
> Veut dire avoir peur de tout même de choses anodines
> on ne s’entend pas pour dire si c’est un trouble ou un symptôme
> personnes hystériques ou hypocondriaques vont faire de la panophobie
> un peu décrit comme une attaque de panique, pas un trouble à ce moment.
Histoire: Emil kraepelin, autres exemples de l’anxiété comme symptôme
- fondateur de la psychiatrie scientifique
- conception biologique et génétique de la maladie mentale
- classification clinique ( 1883-1915)
- l’anxiété comme symptôme
> classification clinique, plutôt voir comment l’ensemble des symptômes varie dans le temps pas juste de savoir s’ils sont présents. Progression dans le temps.
> Il n’y avait pas la catégorie de troubles anxieux, plus un signal qu’un trouble en tant que tel.
Histoire: George Miler Beard
- le diagnostic de neurasthénie incorpore des symptômes associés aux troubles anxieux ( 1869)
Histoire: Ivan pavlov
- aube du conditionnement
- fondement du béhaviorisme: Watson, Skinner, ..
- explication comportementale de l’acquisition de la peur.
> le sujet le plus étudié, l’acquisition de la peur et comment on l’acquiert.
> On abandonne l’idée d’explorer l’anxiété comme l’expérience vécue à l’intérieur, c’est quoi la dynamique à l’intérieur de l’esprit qui permet l’anxiété, parce qu’on s’intéresse à ce qui est observable.
Histoire:Freud et l’anxiété ( début 20eme siècle)
- plusieurs changements théoriques durant sa vie
- fonction adaptative de l’anxiété
- l’anxiété objective vs angoisse névrotique
- aspect symbolique de l’émotion
> approche psychodynamique s’intéresse à ce qui se passe à l’intérieur et ne s’arrête pas aux comportements observable
Vision de l’émotion désagréable pourtant nuancée, vision adaptative. l’anxiété fondamentale pour survivre et capacité à agir ensemble, bâtir ensemble la civilisation.
1) anxiété objective: extérieur à nous, mon devoir que je vais remettre en retard, mesurable vs
2) Angoisse névrotique: fait référence à une anxiété issue des dynamiques intérieures majoritairement inconsciente et pas forcément clair de pourquoi on est anxieux, aspects refoulés trop intense pour revenir en conscience
Aspect symbolique: l’émotion vécue est issue d’un conflit interne qui va être représenté symboliquement puisqu’il ne peut pas remonter à la conscience. C’est-à-dire, peur du cheval–> c’est le symbole qu’il représente dans le conflit interne, ce n’est pas le cheval en tant que tel, enjeux inconscient de l’émotion
Histoire: années 70-80
- Défis pour le modèle du conditionnement de la peur: aspects innés et mécanismes développement aux
- apports importants du cognitivisme ( ex: Aaron T. Beck)
> innés et mécanismes: mettent en doute que ce soit seulement par des expériences qui sont explicables par les mécanismes de conditionnement. Il semble avoir des mécanismes innés qui nous prédisposent sans conditionnement.
théorie développementale: comme les interactions avec les parents qui ne sont pas explicables que par les mécanismes de conditionnement.
théories cognitivistes: met de l’avant des états mentaux, le comportement, les dynamiques de nos différents construits. Exemple de Beck
À partir du DSM III
- troubles anxieux obtiennent leur propre chapitre
- avec ses avantages et ses défis
> première catégorie propre de trouble de l’anxiété. >Défis, d’essayer davantage de décrire la différence entre l’anxiété et les troubles de l’humeur
> avantage: dès qu’il y a une catégorisation cela permet aux chercheurs de s’y intéresser, diagnostic clair.
Anxiété Définition
une émotion caractérisée par une appréhension et des symptômes somatiques de tension dans laquelle un individu anticipe un danger, une catastrophe ou un malheur prochain. Le corps se mobilise souvent pour faire face à la menace perçue: les muscles se tendent, la respiration est plus rapide et le coeur bat plus vite.
> symptômes somatique de tension, serrement de quelque chose en alerte. APPRÉHENSION qui distingue de la peur. Menace perçue.
Émotion: définition
Réaction psychophysiologique caractérisée par un patron de réponse permettant de résoudre une famille de problèmes adaptatifs. ( augmente la probabilité de réagir)
Les fonctions des émotions
- Motivation: à faire quelque chose.
ex: quelqu’un me dit quelque chose que je n’aime pas. Si je n’ai pas cette émotion–> difficile de se mettre en action. ressenti subjectif - Apprentissage: ressortir de la situation ayant appris davantage. À soi même et comment tu réagis dans cette situation.
- communication: non-verbale. En tant qu’être social si je vois quelqu’un qui fronce les sourcils, communique aux autres comment je me sent.
Les composantes des émotions: les caractéristiques affectives
- valence négative ( désagréable)
- excitation ( du corps qui réagit, c’est tendu)
- intensité motivationnelle variable ( je me sent poussé à agir)
> c’est ce qu’on entend dans la vie de tout les jours, le sentiment.
> le niveau d’anxiété va faire varier l’intensité motivationnelle
Les composantes des émotions : les caractéristiques cognitives
- Anticipation d’une ou plusieurs menaces;
langage de l’évaluation cognitive. L’identité de l’anxiété, émotion qui émerge quand on anticipe une menace. Expérience de notre cerveau qui essaie d’anticiper. Souvent lors de situation de menace, on a pas les ressources nécessaires, les capacités de contrôler n’est pas la. - Estimation du danger et des ressources;
> plus ou moins spécifique: ce qui constitue la menace peut être je vais être en retard à mon cours vs est-ce que je vais réussir dans la vie.
> Plus ou moins défini: quand on vie de l’anxiété ( retour Freud), peut être clair de ce qui est la cause ou parfois difficile de mettre les mots sur ce qu’on vit–> anxiété diffuse, expérience de plusieurs choses qui se passe qui sont potentiellement menaçant mais je ne peux pas dire exactement pourquoi. Sont-ils des scénarios ou les menaces en tant que tel?
> Plus ou moins rationnel: dépend de l’individu, de la situation, de s’il y a présence ou non de trouble, peut venir d’évènements réels ou irrationnel.
Les composantes des émotions : caractéristiques physiques
- rythme cardiaque accéléré
- rythme respiratoire accéléré
- tension musculaire
- serrement de la gorge
sudation - maux de tête
- maux de ventre, nausée
> quand on fait de l’anxiété, ressemble à la réaction de stress.
Les composantes des émotions : caractéristiques comportementales
- Comportements autodirigés;
pour certains, c’est la marque, la signature non-verbale de l’anxiété–> un bon indicateur: comportement que notre corps touche une autre; serrer les mains, toucher les cheveux, sur le nez, se mordre les lèvres. Difficile à retenir comme comportement pour la personne - Comportements d’évitement;
émerge de façon naturelle, porte de sortie la plus fréquente lorsque vie de l’anxiété. Plus on a tendance à vouloir éviter ce qu’il s’en vient. C’est normal de vouloir éviter jusqu’à un certain point. Pour nous éviter ou ne pas aller où la menace se présente c’st un mécanisme de survie.
Le stress et l’anxiété
l’anxiété émerge dans un contexte plus ou moins grand d’incertitude.
> rivée vers le futur, pourrait me menacer ou me nuire. Je n’ai pas toute l’information ou je ne pourrai pas anticiper en entier ce qui va se produire.
> Objectif: fonction de se préparer à la menace qui s’en vient, se forcer à y réfléchir et porter attention pour trouver une solution, que ce soit en planifiant ou en évitant la situation.
La peur et l’anxiété: une ambiguïté persistante
la peur et l’anxiété sont fréquemment présentés comme des interchangeables, ou du moins indissociables.
> deux émotions distinctes, la différence fondamentale= la proximité de la menace autant physiquement que dans le temps.
La peur et l’anxiété, définition
- anxiété: un état d’esprit orienté vers l’avenir, associé à la préparation à des événements négatifs possibles et à venir;
- peur: une réponse d’alarme à un danger présent ou imminent ( réel ou perçu)
La peur et l’anxiété: différences et similarité
Différence:
état de vigilance accrue (anxiété) vs réaction d’urgence (peur)
Similarité:
émotion à Valence négative, excitation physiologique et/ou psychologique élevée ( force à agir + réaction de stress)
Résumé peur et anxiété
PEUR, ANXIÉTÉ
- Focus temporel: présent vs avenir
- Durée d’excitation: brève, une fois la menace partie, la peur aussi vs rivée sur l’avenir, une émotion qui dure dans le temps
- Direction défensive: on a une réaction de défense pour se protéger de la menace, de s’en éloigner, de mettre fin à la menace vs tendance à émerger quand la menace s’en vient et je dois m’en rapprocher même si je veux m’en éloigner. On sait qu’il y a un examen qui arrive alors es défenses c’est pour s’y préparer.
- Spécificité: si j’ai peur la menace est concrète et je sais pourquoi j’ai peur vs niveau d’incertitude, création de scénarios plus ou moins précis ou réel
- Perception de la douleur: perception de la douleur diminuée momentanément vs perception de la douleur augmentée, durant un moment de vigilance, anticipation; ressources/mécanismes sur information sensorielle accentue pour être prise en compte.