Stress et anxiété Flashcards

1
Q

Introduction: livre l’avalée des avalés

A

Même si parfois il est difficile de décrire ce qui se passe l’anxiété est compréhensible et discutable, c’est fondamentalement humain.
- l’espoir que c’est possible d’être contrôlé.
- L’émotion utile et a une fonction. Expérience commune.
- Problème très très fréquent.
- 3/4 des troubles de l’humeur et de l’anxiété

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2
Q

services et soins en santé mentale au Canada

A
  • 10% des canadiens utilisent des services pour ce regroupement de troubles ( dépressifs , anxieux, ou les deux)
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3
Q

introduction: anxiété
“je suis anxieux” ; état, trait, trouble

A

état: en ce moment? passager
Trait: tendance à s’inquiéter ?
trouble: la distinction avec le trait est pas clair

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4
Q

Histoire de l’anxiété : Cicceron 106-43 av jc
Angor–> précision
Anxiétas

A

Angor–> serrer , état
Anxietas–> disposition, trait
- angor c’est l’émotion, illustration du symptôme caractéristique, partage du serrement au ventre. Racine d’autres émotions désagréables qui dérive du latin parlant de serrement.

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5
Q

La mélancolie: histoire

A
  • associé à la théorie des humeurs
  • association entre la dépression et l’anxiété (Burton)
  • diagnostic vague: affectation vaporeuse et mélancolique
    > Hypocrate est un des fondateurs, influence par la concentration des substances dans notre corps
    > Mélancolie dérive de cette compréhension, veut dire bile noire, humeur anxiodépressive, triste appréhensif.
    > Parle aussi d’un trouble potentiel de l’anxiété
    > Burton ne séparait pas l’anxiété de la dépression, on appelait la mélancolie.
    > toute une gamme de symptômes très vagues, peu spécifique. Proche de la folie.
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6
Q

Histoire: la panophobie

A
  • peur/anxiété excessive à propos d’expériences anodines
  • est décrit du 18eme au 20eme siècle comme un symptôme ou un trouble
  • en France classifié comme un trouble par Albert Pitres ( début 20eme siècle) TAG–> pas sur si c’est un symptôme ou si on doit le traiter
    > Veut dire avoir peur de tout même de choses anodines
    > on ne s’entend pas pour dire si c’est un trouble ou un symptôme
    > personnes hystériques ou hypocondriaques vont faire de la panophobie
    > un peu décrit comme une attaque de panique, pas un trouble à ce moment.
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7
Q

Histoire: Emil kraepelin, autres exemples de l’anxiété comme symptôme

A
  • fondateur de la psychiatrie scientifique
  • conception biologique et génétique de la maladie mentale
  • classification clinique ( 1883-1915)
  • l’anxiété comme symptôme
    > classification clinique, plutôt voir comment l’ensemble des symptômes varie dans le temps pas juste de savoir s’ils sont présents. Progression dans le temps.
    > Il n’y avait pas la catégorie de troubles anxieux, plus un signal qu’un trouble en tant que tel.
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8
Q

Histoire: George Miler Beard

A
  • le diagnostic de neurasthénie incorpore des symptômes associés aux troubles anxieux ( 1869)
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9
Q

Histoire: Ivan pavlov

A
  • aube du conditionnement
  • fondement du béhaviorisme: Watson, Skinner, ..
  • explication comportementale de l’acquisition de la peur.
    > le sujet le plus étudié, l’acquisition de la peur et comment on l’acquiert.
    > On abandonne l’idée d’explorer l’anxiété comme l’expérience vécue à l’intérieur, c’est quoi la dynamique à l’intérieur de l’esprit qui permet l’anxiété, parce qu’on s’intéresse à ce qui est observable.
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10
Q

Histoire:Freud et l’anxiété ( début 20eme siècle)

A
  • plusieurs changements théoriques durant sa vie
  • fonction adaptative de l’anxiété
  • l’anxiété objective vs angoisse névrotique
  • aspect symbolique de l’émotion

> approche psychodynamique s’intéresse à ce qui se passe à l’intérieur et ne s’arrête pas aux comportements observable
Vision de l’émotion désagréable pourtant nuancée, vision adaptative. l’anxiété fondamentale pour survivre et capacité à agir ensemble, bâtir ensemble la civilisation.
1) anxiété objective: extérieur à nous, mon devoir que je vais remettre en retard, mesurable vs
2) Angoisse névrotique: fait référence à une anxiété issue des dynamiques intérieures majoritairement inconsciente et pas forcément clair de pourquoi on est anxieux, aspects refoulés trop intense pour revenir en conscience
Aspect symbolique: l’émotion vécue est issue d’un conflit interne qui va être représenté symboliquement puisqu’il ne peut pas remonter à la conscience. C’est-à-dire, peur du cheval–> c’est le symbole qu’il représente dans le conflit interne, ce n’est pas le cheval en tant que tel, enjeux inconscient de l’émotion

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11
Q

Histoire: années 70-80

A
  • Défis pour le modèle du conditionnement de la peur: aspects innés et mécanismes développement aux
  • apports importants du cognitivisme ( ex: Aaron T. Beck)

> innés et mécanismes: mettent en doute que ce soit seulement par des expériences qui sont explicables par les mécanismes de conditionnement. Il semble avoir des mécanismes innés qui nous prédisposent sans conditionnement.
théorie développementale: comme les interactions avec les parents qui ne sont pas explicables que par les mécanismes de conditionnement.
théories cognitivistes: met de l’avant des états mentaux, le comportement, les dynamiques de nos différents construits. Exemple de Beck

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12
Q

À partir du DSM III

A
  • troubles anxieux obtiennent leur propre chapitre
  • avec ses avantages et ses défis
    > première catégorie propre de trouble de l’anxiété. >Défis, d’essayer davantage de décrire la différence entre l’anxiété et les troubles de l’humeur
    > avantage: dès qu’il y a une catégorisation cela permet aux chercheurs de s’y intéresser, diagnostic clair.
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13
Q

Anxiété Définition

A

une émotion caractérisée par une appréhension et des symptômes somatiques de tension dans laquelle un individu anticipe un danger, une catastrophe ou un malheur prochain. Le corps se mobilise souvent pour faire face à la menace perçue: les muscles se tendent, la respiration est plus rapide et le coeur bat plus vite.

> symptômes somatique de tension, serrement de quelque chose en alerte. APPRÉHENSION qui distingue de la peur. Menace perçue.

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14
Q

Émotion: définition

A

Réaction psychophysiologique caractérisée par un patron de réponse permettant de résoudre une famille de problèmes adaptatifs. ( augmente la probabilité de réagir)

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15
Q

Les fonctions des émotions

A
  • Motivation: à faire quelque chose.
    ex: quelqu’un me dit quelque chose que je n’aime pas. Si je n’ai pas cette émotion–> difficile de se mettre en action. ressenti subjectif
  • Apprentissage: ressortir de la situation ayant appris davantage. À soi même et comment tu réagis dans cette situation.
  • communication: non-verbale. En tant qu’être social si je vois quelqu’un qui fronce les sourcils, communique aux autres comment je me sent.
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16
Q

Les composantes des émotions: les caractéristiques affectives

A
  • valence négative ( désagréable)
  • excitation ( du corps qui réagit, c’est tendu)
  • intensité motivationnelle variable ( je me sent poussé à agir)
    > c’est ce qu’on entend dans la vie de tout les jours, le sentiment.
    > le niveau d’anxiété va faire varier l’intensité motivationnelle
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17
Q

Les composantes des émotions : les caractéristiques cognitives

A
  • Anticipation d’une ou plusieurs menaces;
    langage de l’évaluation cognitive. L’identité de l’anxiété, émotion qui émerge quand on anticipe une menace. Expérience de notre cerveau qui essaie d’anticiper. Souvent lors de situation de menace, on a pas les ressources nécessaires, les capacités de contrôler n’est pas la.
  • Estimation du danger et des ressources;
    > plus ou moins spécifique: ce qui constitue la menace peut être je vais être en retard à mon cours vs est-ce que je vais réussir dans la vie.
    > Plus ou moins défini: quand on vie de l’anxiété ( retour Freud), peut être clair de ce qui est la cause ou parfois difficile de mettre les mots sur ce qu’on vit–> anxiété diffuse, expérience de plusieurs choses qui se passe qui sont potentiellement menaçant mais je ne peux pas dire exactement pourquoi. Sont-ils des scénarios ou les menaces en tant que tel?
    > Plus ou moins rationnel: dépend de l’individu, de la situation, de s’il y a présence ou non de trouble, peut venir d’évènements réels ou irrationnel.
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18
Q

Les composantes des émotions : caractéristiques physiques

A
  • rythme cardiaque accéléré
  • rythme respiratoire accéléré
  • tension musculaire
  • serrement de la gorge
    sudation
  • maux de tête
  • maux de ventre, nausée

> quand on fait de l’anxiété, ressemble à la réaction de stress.

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19
Q

Les composantes des émotions : caractéristiques comportementales

A
  • Comportements autodirigés;
    pour certains, c’est la marque, la signature non-verbale de l’anxiété–> un bon indicateur: comportement que notre corps touche une autre; serrer les mains, toucher les cheveux, sur le nez, se mordre les lèvres. Difficile à retenir comme comportement pour la personne
  • Comportements d’évitement;
    émerge de façon naturelle, porte de sortie la plus fréquente lorsque vie de l’anxiété. Plus on a tendance à vouloir éviter ce qu’il s’en vient. C’est normal de vouloir éviter jusqu’à un certain point. Pour nous éviter ou ne pas aller où la menace se présente c’st un mécanisme de survie.
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20
Q

Le stress et l’anxiété

A

l’anxiété émerge dans un contexte plus ou moins grand d’incertitude.
> rivée vers le futur, pourrait me menacer ou me nuire. Je n’ai pas toute l’information ou je ne pourrai pas anticiper en entier ce qui va se produire.
> Objectif: fonction de se préparer à la menace qui s’en vient, se forcer à y réfléchir et porter attention pour trouver une solution, que ce soit en planifiant ou en évitant la situation.

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21
Q

La peur et l’anxiété: une ambiguïté persistante

A

la peur et l’anxiété sont fréquemment présentés comme des interchangeables, ou du moins indissociables.
> deux émotions distinctes, la différence fondamentale= la proximité de la menace autant physiquement que dans le temps.

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22
Q

La peur et l’anxiété, définition

A
  • anxiété: un état d’esprit orienté vers l’avenir, associé à la préparation à des événements négatifs possibles et à venir;
  • peur: une réponse d’alarme à un danger présent ou imminent ( réel ou perçu)
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23
Q

La peur et l’anxiété: différences et similarité

A

Différence:
état de vigilance accrue (anxiété) vs réaction d’urgence (peur)
Similarité:
émotion à Valence négative, excitation physiologique et/ou psychologique élevée ( force à agir + réaction de stress)

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24
Q

Résumé peur et anxiété
PEUR, ANXIÉTÉ

A
  • Focus temporel: présent vs avenir
  • Durée d’excitation: brève, une fois la menace partie, la peur aussi vs rivée sur l’avenir, une émotion qui dure dans le temps
  • Direction défensive: on a une réaction de défense pour se protéger de la menace, de s’en éloigner, de mettre fin à la menace vs tendance à émerger quand la menace s’en vient et je dois m’en rapprocher même si je veux m’en éloigner. On sait qu’il y a un examen qui arrive alors es défenses c’est pour s’y préparer.
  • Spécificité: si j’ai peur la menace est concrète et je sais pourquoi j’ai peur vs niveau d’incertitude, création de scénarios plus ou moins précis ou réel
  • Perception de la douleur: perception de la douleur diminuée momentanément vs perception de la douleur augmentée, durant un moment de vigilance, anticipation; ressources/mécanismes sur information sensorielle accentue pour être prise en compte.
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25
Q

La peur et l’anxiété: FIGHT or FLIGHT définition

A

réactions défensives induites par la menace
- les réactions se retrouvent chez presque tout les mammifères
- fréquemment vécues comme “hors de contrôle”
> la force motivationnelle de la peur c’est difficile de reprendre le contrôle parce que c’est pour notre survie.

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26
Q

Les 5 F: la peur et l’anxiété- réaction varie selon le type de menace, la distance face à celle-ci, le risque associé aux différentes options présentes

A

Freeze, flight, fight, fright, faint

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27
Q

la réaction freeze

A
  • état de vigilance
  • court arrêt dans les mouvements
  • traitement de l’information et préparation à l’action

> ex: on voit un ours au loin et on ne sait pas trop s’il nous a vue. Notre corps arrête momentanément pour bien comprendre la situation, traitement de l’information et préparation à l’action. Première chose qui se passe c’est de s’arrêter et de ne pas courir. Les prédateurs repère davantage le mouvement que la couleur surtout si on n’est pas certain si la menace nous a vue.

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28
Q

La réaction flight - enfuir

A
  • activation somatomoteur
  • l’évasion semble possible
    >S’enfuir le plus rapidement possible: énergie envoyée dans le système musculosquelettique –> mettre en action le plus vite possible avec le plus de force possible. Plus utilisée que de se battre parce que plus de risque de blessure et de mourir. Le coût est trop important.
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29
Q

La réaction Fight- se battre

A
  • Activation somatomoteur
  • l’évasion semble improbable
  • force l’agresseur à fuir/reconsidérer son attaque
    > violence défensive, faire suffisamment mal à l’autre ou de prendre une posture de défience. Souvent moins préférable que de s’enfuir.
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30
Q

réaction Fright- effraie

A
  • immobilité tonique
  • en absence des possibilités réaliste de fuir ou de se battre
  • chance que le prédateur se désintéresse/ relâche son attention

> faire le mort, très désespéré comme réaction.

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31
Q

Réaction Faint - s’évanouir

A
  • immobilité flacide
  • questions quand à sa présence dans les modèles: spécifique ( sang) et hautement génétique (55%)

> une réaction accentuée de l’effraie

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32
Q

La peur et l’anxiété, des circuits neuronaux similaires, mais distincts

A
  • la même zone, mais pas la même fonction
  • rôle important de l’amygdale
  • couvre la majorité des comportements défensifs acquis et innés
  • des microcircuits supervisent des composantes distinctes de chaque émotion:
  • BLA et CeA: expression et apprentissage de la peur
  • BLA: suppression de l’anxiété
  • système sept-hippocampal: détection des conflits/incertitude et promotion de la vigilance
  • le noyau du lit de la stria ( BNST) : expression de l’anxiété; en mode solution, essayer de comprendre l’incertitude qui persiste.
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33
Q

Two-system framework: la peur et l’anxiété

A

Le BNST serait actif lorsque la menace est incertaine/distante et affecterait l’expression de l’anxiété ( ex: comportements)
- LE BNST joue aussi un rôle dans la motivation: important quand l’anxiété commence–> s’assurer qu’elle prime
> Niveau d’incertitude–> directement BNST–> bloque fight or flight parce que pas imminent

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34
Q

facteurs associés au trait d’anxiété

A
  • La sensibilité aux blessures et maladies: relativement stable, grande variabilité aux individus à quel point quelqu’un est inquiet d’être blessé ou malade
  • la peur des évaluations négatives: par les autres, les reproches, critiques.
  • la sensibilité à l’anxiété: à quel point que lorsqu’on ressent des sensations physiques qui s’apparente à l’anxiété à quel point ça nous inquiète.
  • Score élevé de névrosisme: propension à vivre des émotions négatives
  • score bas d’extraversion: un concept proche de l’anxiété, plus tendance à vivre de l’anxiété. Introversion et anxiété trait.
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35
Q

Trait-état : implication du mode par défaut ( MPD) et du réseau de saillance

A

MPD: état de répos, attention portée vers l’environnement: préside l’état mental quand on n’est pas concentré à quelque chose en particulier. Pas entrain de penser à quelque chose, attention portée sur l’extérieur, rien n’occupe l’esprit.
SN: priorisation des stimuli ; impliqué dans les deux traits et état: souligner ,porter attention, donner de l’importance au traitement de l’information en particulier.

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36
Q

TRAIT: connectivité fonctionnelle dans l’état anxieux, différence structurelle dans le trait d’anxiété

A

Sections différentes du MPD
- trait: région préfrontale: régulation/suppression, contrôle des fonctions exécutives
- état: région pariétale: contrôle attentionnel, adaptation du comportement aux changements dans l’environnement
supporte la relation entre le trait d’anxiété et les pensées auto-générées, la rumination, le vagabondage

> Trait: différences entre un haut score et un bas, différences structurelles. Grosseur des zones et à quoi elles sont connectées. Région péri frontale de MPD, régulation ou suppression du contenu mental–> pour se maintenir en MPD ne sera pas envahie par des images constantes, contrôle des fonctions exécutives–> capacité à exercer du contrôle sur quoi on veut porter attention, décider consciemment. Au fond, région préfrontale, si score élevé du trait anxieux lorsque MPD, beaucoup plus facile d’être envahit par des pensées et c’est difficile de revenir en MPD, de déprioriser, de revenir au calme.

> État: je suis entrain de vivre de l’anxiété. Ce qui dirige tout ça c’est de la cognitivité fonctionnelle–> certaines zones s’activent ensemble, simultané. Région pariétale du MPD, commence à sortir du MPD pour porter l’attention à des stimuli pertinents, traiter l’anxiété.
Au fond, c’est évident ces zones activent les ressources et comment gérer la menace

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37
Q

TRAIT: théorie de a personnalité en réseau: 2 processus centraux –> sans scan du cerveau

A
  1. Présence de pensées intrusives
  2. Incapacité à chasser les déceptions de son esprit
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38
Q

Anxiété saine pour et contre

A

Aide à:
- repérage de la menace
- orientation des ressources
- force motivationnelle
- aide à la performance ( porte attention à quelque chose qui s’en vient, adaptatif, aide la performance)

Contre:
- cause de la détresse
- perte de concentration
- perte d’efficacité

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39
Q

Anxiété pathologique

A
  • chronique
  • cause une détresse importante/ cliniquement significative
  • disproportionnée
  • affecte significativement le fonctionnement
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40
Q

Perspective comportementale: (pavlov conditionnement et skinner conditionnement opérant)
Béhaviorisme; définition

A

Approche de la psychologie qui se concentre sur les comportements observables ; environnement–> comportement ( spécificité situationnelle)
> spécificité situationnelle: décrire ce qui cause le comportement. Les béhavioristes s’entendent que c’est le contexte qui prédit le comportement vs les caractéristiques internes, les cognitions, la personnalité.

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41
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
conditionnement classique vs opérant…

A

pas mutuellement exclusif, explique différentes choses sur comment le comportement est acquis

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42
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
comportement inné ( inconditionnel)

A

un certain stimulus qui va toujours solliciter un certain comportement. ex: la nourriture fait saliver, un objet très grand mouvement vient vers moi je vais sursauter.

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43
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
stimulus neutre

A

montre un SI et SN, il va y avoir un comportement. Coup de sifflet, nourriture. Éventuellement, juste le coup de sifflet va RC faire saliver. L’organisme fait une relation.

SI=RI
SI+SN=RI

SC=RC

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44
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
généralisation et discriminations .. en général:

A

ces deux phénomènes ne sont pas simplement explicables par la capacité à discriminer ou non des stimuli d’un point de vue perceptuel
- ne repose pas sur le fait qu’on ne voit pas la différence entre deux stimulus, deux bruits d’un point de vue perceptuel. Dans notre cerveau, inconsciemment, suffisamment de similarité pour assumer qu’il doit peut-être réagir de la même manière. C’est passif. Processus que les deux stimuli sont suffisamment similaire pour tenter de les mettre dans la même catégorie.

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45
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
La généralisation: définition et exemple

A

parfois quand les organismes dont des apprentissages, il est possible que le SC, la propriété soit d’illiciter le comportement soit transférer à d’autres stimuli similaire proche du SC. ex: coup de sifflet, d’autres instruments qui produisent un bruit similaire entraîne la salivation. Illicite la même réponse.
Utile pour éviter: ex; si on a une très mauvaise expérience avec un chien, il me mord, va transférer l’apprentissage à d’autre types de chiens.

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46
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
Discrimination: définition et exemple

A

Par apprentissage, à travers les expériences et à force de voir des stimuli similaires j’arrive à discriminer.
ex: différencier les races de chien. La flûte vient jamais avec de la nourriture, le chien pourra reconnaître et ne pas saliver.

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47
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
Extinction; définition et exemple

A

Réduction de la réponse lorsque le SC est présenté à répétition en l’absence de SI.

Si je continue à faire mon coup de sifflet sans jamais lui présenter de nourriture. Un moment donné, il y aura extinction de la réponse, la pairage s’éteint. Initialement, dans l’histoire, on pensait que c’était la résultante d’un oublie.
ex: son de cloche, sol électrifié, réaction de peur, par apprentissage–> 1) conditionnement: son de cloche=réaction de peur par attente de se faire électrifié, 2) extinction: son de cloche, jamais électrifié, éventuellement pas de réaction de peur au son de la cloche, extinction

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48
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
Est-ce que l’extinction est un apprentissage?

A

OUI, la violation des attentes comme mécanisme possible :
cerveau machine à prédiction: faire des liens qu’un stimulus prédit ce qui va se passer, modèle de prédiction.
Dans certaines circonstances, il n’y aura pas d’électrification.
Découle du fait que ce n’est pas une perte d’information initiale et ce n’est pas définitif. Même si s’éteint, peut refaire surface.

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49
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
L’extinction n’est pas définitive :
( 3 explications)

A
  • changement de contexte ( Renewal effetct)
  • récupération spontannée
  • réexposition au SI
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50
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
Changement de contexte:..

A

j’apprend que lorsque la cloche sonne en classe, j’ai un choc électrique.
Quand la cloche sonne dans un nouveau pavillon, je ne peux pas savoir si je vais être électrocuté–> apprentissage par conditionnement, on a tendance à utiliser des stimulus lumière, son, etc, mais notre corps est constamment en différents contextes présentant différents stimuli.

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51
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
Récupération spontanée:..

A

Apprentissage—> extincton–> temps écoulé–> je représente le SC du départ et l’apprentissage revient
Pairage sifflet nourriture–> saliver, pairage sifflet pas de nourriture–> pas de salivation. Un mois plus tard–> sifflet et salivation. On le voit fréquemment en mode expérimental

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52
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
Réexposition au SI

A

Manger de l’italien et je fais une intoxication alimentaire–> je vois de la nourriture italienne, j’ai mal au ventre… temps passe et je suis exposé et même que j’y goûte–> extinction. L’année suivante, je fais une intoxication alimentaire par de la nourriture méditerranéenne–> juste la vision de la nourriture italienne me refait un mal de ventre.

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53
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique: dans le cas de l’anxiété..

A

On est au primaire et on vit de l’intimidation. Dès que je suis dans la classe, tout le monde ris de moi et se tourne vers moi. J’apprend alors que lorsqu’une personne se tourne vers moi c’est le signal que je dois avoir peur, acquisition de l’anxiété sociale. Un SN devient angoissant.

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54
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique: dans le cas de l’anxiété..
Notre cerveau est fait pour apprendre relativement facilement à propos de nouvelles menaces et à retenir cette information ..

A

Intérêt à apprendre tout ce qui est aversif. Notre cerveau apprend facilement sur les nouvelles menaces et retient bien cette information. Apprentissage de la peur et de la menace dans ceux les plus solide en conditionnement. Peut prendre juste une présentation pour faire cet apprentissage.
ex: une attaque par une personne qui portait du rouge

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55
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique: dans le cas de l’anxiété..
Le processus d’extinction peut être complexe et extensif

A

Apprentissage qui a un lien avec la menace et aversif. Peut être long pour un apprentissage à l’anxiété, peut être difficile d’avoir une extinction parfaite, pourrait momentanément faire resurface.
ex: anxiété d’abandon, vécu de trahison, pourrait repérer des signaux dans une relation qui sont normalement neutre être traité comme un signal d’abandon, donner beaucoup d’anxiété–> prend beaucoup de relation saine avant d’éteindre cet apprentissage, mais pourrait revenir. Ne veut pas dire qu’on va être anxieux toute notre vie, car généralement lorsqu’il y a récupération spontanée, la réponse qui émerge est moins forte que l’initiale. À force de faire des extinctions, devrait diminuer de plus en plus. Prend plus de temps et d’efforts à faire disparaître que d’apparaître.

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56
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique: dans le cas de l’anxiété..
Apprentissage des stimuli externe et internes

A

Un organisme, lorsqu’il fait des pairages, ça se fait aussi avec des stimuli internes.
ex: sensation à l’interne peut être pairé. On peut finir par apprendre que lorsque je sent que mon estomac se serre sans présence de menace, c’est que je suis menacé. Je deviens donc à croire que lorsque mon estomac se serre, je deviens anxieux de cette sensation physique. Dans les attaques de panique par exemple.

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57
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique: dans le cas de l’anxiété..
Généralisation aux stimuli associés perceptuellement ou symboliquement.

A

perceptuellement: conceptuellement. Apprentissage qui ne se base pas juste sur ce qu’on perçoit. Comment conceptuellement ils sont similaires.
ex: perceptuellement, un manteau à l’air d’un autre manteau, ils sont similaires visuellement vs symboliquement: peuvent se généraliser, apprentissage entre ce qui se passe dans notre relation de pouvoir. En relation de pouvoir dans une relation intime peuvent se retrouver dans une relation de travail par exemple quand mon patron me crie dessus ( similaire au point de vue relationnel). Quand les apprentissages d’anxiété peuvent avoir un effet large, se diffuser dans un arbre de concepts similaires.

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58
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique: dans le cas des problèmes d’anxiété:
généralisation/surgénéralisation–> positif
Extinction–> négatif

A

généralisation/surgénéralisation: d’apprentissage, tendance que se généralise à plusieurs situations différentes
Extinction: misère à faire un apprentissage d’extinction, plus difficile à maintenir, plus d’essais pour éteindre une réponse que pour d’autres personnes.

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59
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
L’exposition graduelle
Définition et exemple en cas d’anxiété

A

La procédure consiste en une hiérarchisation des stimuli anxiogènes en fonction de leur intensité et à l’exposition à ces stimuli de façon progressive
- importante composante dans plusieurs thérapies d’anxiété: on essaie de mettre en place une hiérarchisation des stimuli anxiogènes pour mener à une extinction de la réponse.
ex: peur des voitures parce que j’ai été dans un accident. Regarder avec le psychologue qu’est-ce qui est le plus effrayant pour moi 1) penser à une voiture 2) voir une voiture 3) voir un accident 4) être dans une voiture ( le pire) , va faire des séances pour contrôler à chaque niveau l’anxiété, ensuite passe au prochain stimulus, jusqu’à la réussite de toute la liste.

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60
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
exposition n’a pas forcément besoin d’être faite en personne ( in-vivo)

A

on fait préalablement en imagination. Écrire un scénario anxiogène et avec les technologies on peut enregistrer la personne et lui demande de s’écouter raconter l’histoire le soir.

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61
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
Des études suggèrent que l’inhibition réciproque n’est pas forcément l’ingrédient actif de l’exposition graduelle

A

exposition graduelle fonctionne. Proposition que c’était l’inhibition qui fonctionne. Pour aider l’exposition graduelle, par exemple donner des bonbons durant la situation anxiogène, donner des stimuli agréables. Simultanément agréable et désagréable, on pense que les deux vont s’annuler… éventuellement avec les études pas forcément parce que même sans présentation de stimulus agréable va fonctionner.

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62
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
La violation des attentes comme mécanisme possible

A

mécanisme fondamental de l’exposition graduelle:
Lorsque l’exposition est en cours, la personne fait face à une violation des attentes, car rien de négatif lui arrive comme il l’avait prédit. Progressivement, à force que ses attentes n’arrivent pas, il y a un nouveau schéma qui se crée de probabilité que rien de dangereux va lui arriver.

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63
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
Dans le cas des attaque de panique , conditionnement intéroceptif

A

conditionnement intéroceptif: on apprend non seulement des stimuli internes, mais aussi externes. Des sensations physiques sont associées à d’autres stimuli et donne naissance à un comportement particulier.
ex: J’ai un moment où on m’annonce une nouvelle grave, je sent que je manque d’air, ça monte, je veux m’enfuir. Une fois qu’elle se résorbe, il est possible qu’il y ait un conditionnement lorsque j’ai un serrement des voix respiratoires, je m’apprête à paniquer. Association entre la sensation physique et attaque de panique, alors je commence à être anxieux.

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64
Q

Perspective comportementale: conditionnement classique:
Attaque de panique
Apprentissage homo-réflexif ( pairé avec intéroceptif)

A

Je sent un mal de ventre, mon cerveau analyser et je vit de l’anxiété, ce qui déclenche une attaque de panique. Ce qui donne raison à notre interprétation que j’allais en faire une. Maintient la boucle et renforce.

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65
Q

Perspective comportementale: conditionnement opérant:
stimuli-comportement-renforcement … explication de la différence avec conditionnement classique…

A

Type de conditionnement qui porte moins sur les stimuli qui sont pairés ensemble, mais plutôt sur les conséquences de comportement ou de la réponse ( renforcement) . Augmentation ou diminution du comportement défini le renforcement.

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66
Q

Perspective comportementale: Conditionnement opérant :
Renforcement vs punition..

A

Renforcement positif: ajout, augmente la fréquence du comportement

Renforcement négatif: enlever, augmente la fréquence du comportement

Punition positive: Ajout, diminue la fréquence du comportement

Punition négative: enlever, diminue la fréquence du comportement.

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67
Q

Perspective comportementale:
Conditionnement opérant:
Le rôle de l’évitement

A

Évitement très rattaché à l’anxiété.
Une terrible bête féroce initie une réponse de fuite et si la résultante de la fuite est un sentiment positif–> apprentissage est que si je fuis, je vais mieux aller.
Évidemment si ma réaction à un stimulus est de l’éviter, ça ne me donne pas énormément de chance de repenser aux probabilités de cet évènement. Si je reste à côté, je pourrais réaliser que rien de mal m’arrive.

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68
Q

Perspective comportementale:
Conditionnement opérant:
L’évitement inhibitoire

A

ex: je vais à un party et il se passe une agression. Chaque fois qu’il y a un party avec ses personnes, je ne vais plus y aller parce que je veux fuir l’anxiété lié. Ce qui maintient le fait de la situation anxiogène, parce qu’on ne se confronte pas à la situation.

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69
Q

Perspective comportementale:
Théorie de l’apprentissage social de Bandura

A

Nous n’apprenons pas que par note expérience directe, mais aussi en prenant les autres pour modèle.

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70
Q

Perspective comportementale:
Théorie de l’apprentissage social de Bandura ( vicariant) :

A

Les enfants dépendent énormément des autres pour apprendre:
- capacité à identifier un modèle fiable: apprennent plus des adultes que des autres enfants, peut aussi reconnaître si quelqu’un à l’air moins certain ( enfant)
- apprennent l’ensemble de la chaîne S-C-R en observant
- pertinence de l’intervention en milieu familial et TF; il faut apprendre aux parents à devenir un modèle fiable

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71
Q

Perspective cognitive : la deuxième vague
Les grandes lignes..

A
  • les processus cognitifs précèdent et génèrent les émotions plutôt que l’environnement lui-même; façons efficaces d’aller tester ce qui se passe dans la tête des gens de manière plus fiable.
  • contribuent au changement en psychothérapie; réintégration des cognitions dans les thérapies; TCC
  • processus problématiques et erreurs de pensée comme cible; agir sur les comportements et les cognitions. Une prise de conscience du rôle que joue les processus mentaux qui font défaut et les erreurs de pensée qui peuvent survenir ( raisonnement fautif)
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72
Q

Perspective cognitive:
Effets de l’anxiété sur les cognitions ( 4)

A
  • traitement des informations sensorielles
  • attention
  • mémoire
  • fonctions exécutives

> situation de menace à la source de l’anxiété

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73
Q

Perspective cognitive:
Effets de l’anxiété sur les cognitions :
Les processus perceptifs…

A
  • Une personne anxieuse est plus sensible à des changements anodins dans son environnement; un regard qui va dans une direction, changement de couleur, etc.
  • Sensibilité par contre plus importante pour les stimuli émotionnels aversifs; biais en particulier pour identifier de nouvelles menaces–> repérer plus facilement le visage fâché vs visage joyeux , prend plus de temps à trouver ce visage. –> biais de porter attention aux stimulus aversif
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74
Q

Perspective cognitive:
Effets de l’anxiété sur les cognitions :
L’attention:
Distraction et concentration

A
  • affecte les tâches qui demandent une attention sélective: augmente la performance lorsque l’information menaçante est pertinente
  • Direction du biais varie: en général, les personnes anxieuse, choses menaçantes ont tendance à porter attention plus longtemps sur le mot “viol” VS la performance peut devenir différente en nuisant tout autant, porter attention ailleurs pour éviter les mots anxiogènes. Plus tendance à porter attention que dévier pour anxieux.
  • le contrôle de l’attention comme facteur prédisposant à l’anxiété: si plus capable de bloquer les stimulus anxiogène pour porter attention sur ce qui est important ( performance), va moins faire anxiété, plus facile .
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75
Q

Perspective cognitive:
Effets de l’anxiété sur les cognitions :
La mémoire; la relation n’est pas claire..

A
  • études qui concordent avec l’effet que nous avons vu pour le stress ( facilite l’encodage et la consolidation, nuit à la récupération)
  • études qui montrent un effet négatif sur la mémoire de travail
    > En général, lorsque dans l’état anxieux, effet négatif sur le mémoire de travail ( celle qui est utilisée actuellement, calcul mental, retenir un numéro de téléphone) pensées qui déconcentre.
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76
Q

Perspective cognitive:
Effets de l’anxiété sur les cognitions :
Les fonctions exécutives;
Anxiété situationnelle ( état anxieux) vs trouble de l’anxiété

A

Anxiété situationnelle:
- prise de décision; comportsments à risque selon le genre à cause de la socialisation: Masculin–> comportement plus à risque , féminin–> conservatrice, défensive, pas comportement à risque
- Navigation spatiale: améliore la performance si niveau tolérable d’anxiété, fuir correctement

Trouble de l’anxiété:
- prise de décision: comportements conservateurs face à la possibilité d’un préjudice
- navigation spatiale: réduit la performance

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77
Q

Perspective cognitive:
Processus de distorsion; erreurs systématiques dans le traitement d’information lorsqu’anxieux… (5)

A
  • sous-estimation de sa capacité à s’adapter; mal évaluer les ressources nécessaires, moins assumer que je vais m’en sortir, pas assez intelligente
  • la généralisation excessive: tendance à partir d’une expérience pour extrapoler à toutes situations.
  • l’abstraction sélective: se mettre à être capable d’expliquer potentiellement pourquoi quelque chose de négatif arrive vs quand positif pas capable d’expliquer comment ça pourrait bien se passer ou comment faire pour que ça se passe bien.
  • la personnalisation: repérer des comportements chez les autres dans une situation et je les attribue à tord à moi-même comme la source. Ex: je donne une explication à mon ami et elle baille, je suis ennuyeuse.
  • la lecture des pensées d’autrui; je sais en réalité ce qu’elle pense de moi c’est si ça ça. Surestime la capacité de savoir ce que la personne pense, être convaincu.
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78
Q

Perspective cognitive:
processus de distorsion les plus fréquents dans l’expérience de l’anxiété ;
1)
2)

A

1) raisonnement émotif;
on justifie notre croyance par rapport à un évènement basé sur les émotions qu’on vie. L’avion est dangereuse parce que je me sent anxieux vs l’avion est dangereuse parce qu’elle n’a pas été vérifiée avant le décollage

2) pensée catastrophique:
Il y a plusieurs possibilités à chaque étape, oublier les alternatives.

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79
Q

Perspective cognitive:
les schémas: définition

A

Structures cognitives profondes permettant l’analyse de la réalité
Prennent la forme de croyances fondamentales par rapport à soi, aux autres et au monde
- stables
- précédent la pensée consciente
- formés par l’expérience

> filtre l’information qu’on reçoit ce qui pousse à ressentir, à penser et à avoir un comportement. Au fur et à mesure des expériences on va créer ce schéma qui est une croyance fondamentale par rapport à la réalité.

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80
Q

Perspective cognitive:
Schéma de vulnérabilité; exemple

A

Dès que dans certaines circonstances, situation spécifique où il y a une probabilité de perte ou de maladie qui active ce schéma. Une fois qu’il est activé, avant même de pouvoir consciemment y penser, redirige la pensée, émotion et action pour que je commence à agir comme si je suis sans défense et que le monde est dangereux sans que je puisse m’en sortir. Pensée différente que d’habitude, je suis paralysée, je consulte internet pour avoir des réponses, des pensées négatives, etc.

81
Q

Perspective cognitive:
1) La TCC
2) La thérapie rationnelle émotive
3) la thérapie des schémas

A

1) le traitement: dans lequel on agit sur une problématique, comme un trouble anxieux, avec les cognitions, identifier les émotions, comment les repérer et comment les changer. Faire de l’exposition graduelle avec des expériences par imagination ou in-vivo. Aller au coeur de la problématique

2) Rationnelle émotive: s’ancre sur les distorsions cognitives. Changement dans la relation entre cognition et émotion. On dit distinction entre des pensées rationnelles et irrationnelles ( détresse). Repérer les émotions et mettre en place les mécanismes, changer pour les pensées ce qui va créer une émotion différente.

3) Des schémas: aspect développemental, quelles sont les expériences qui ont développées les schémas, les repérer et redonner du contrôle à la personne , comment ne pas tomber dans un automatisme avec ce filtre de la réalité.

82
Q

La troisième vague:
Première vague: TCC: comportementale
Deuxième vague: TCC : cognitive
Troisième vague: TCC: contextualisme fonctionnel/émotive

A

Famille éclectique d’approches qui introduit des éléments tels qu’une vision hollistique ( dans son ensemble, intérêts, valeurs, pleine conscience/médidation, acceptation/de l’expérience) des individus, la pleine conscience, les valeurs et l’acceptation.

> 3ème vague: Pour comprendre si quelque chose ( une pensée, cognition, comportement) est fonctionnel ou non, il faut absolument remettre dans le contexte dans lequel il est exprimé.

83
Q

La troisième vague: il existe une dichotomie dans notre façon de voir le rétablissement:
acceptation vs rétablissement

A

acceptation: une partie peut être dans le rétablissement, le fait de comprendre que des choses qu’on aime pas de nous on doit l’apprécier ou coexister avec. Si on est trop dans l’acceptation, peut créer une détresse et ne pas opérer les changements nécessaires pour être fonctionnel. ex: hallucinations auditive chez schizo–> proposer aux personnes de se parler de ce qu’ils entendent et comment vivre avec

Rétablissement: besoin de changement peut indiquer quelque chose est brisé ou anormal, alors que la situation est durable. Ici, ce n’est pas de redevenir une personne neurotypique, mais de se sentir elle même de nouveau en contact avec sa collectivité.

84
Q

La troisième vague:
L’importance de l’intolérance à l’incertitude

A

Accepter qu’on a pas de contrôle sur certaines choses, de tolérer la détresse, vivre l’anxiété passagère sans que ça ne fasse de conséquences graves. Sans flexibilité, on va briser.
> souvent le réflexe est de développer des moyens pour réduire l’incertitude. Au centre du maintien de l’anxiété, ce n’est pas de ne pas avoir de moyens, c’est d’être intolérant à sa propre détresse. La solution n’est pas de contrôler davantage les choses, accepter de ne pas avoir toujours.

85
Q

La troisième vague:
ACT: l’approche d’acceptation et d’engagement

A
  • ” la possibilité d’être davantage en contact avec le moment présent en tant qu’être humain conscient et de changer ou de poursuivre un comportement lorsque le faire sert des objectifs valorisés” ;
    Prendre consciemment des décisions de ce que je veux faire, ou je veux aller, pas être dans l’automatisme, comment procéder selon mes valeurs. Permet d’être en contact avec ce que je vie.
  • Souplesse psychologique: Change la relation avec nos évènements internes plutôt que l’existence de ceux-ci;
    Objectif: de vivre mieux et non de se sentir mieux. Connecter avec l’expérience pour qu’elle paraisse moins effrayante et pénalisante, ne pas s’empêcher de faire des choses qu’on aime. Mieux comprendre et moins tomber dans l’automatisme
86
Q

Troisième vague:
La fusion cognitive

A

On a tendance à fusionner avec nos pensées:
- le train de pensée;
On passe beaucoup de temps à se concentrer sur ce qui se passe dans notre tête. Peut fusionner et penser que ses pensées sont vraies. Défilement rapide de pensées comme un train, la prochaine pensée est autant anxiogène. Manque de recul, ralentir le train.
- adoption d’une curiosité attentive

> défusion cognitive: solution, remettre les pensées en question, elles ne sont pas des faits.

87
Q

La troisième vague:
l’évitement expérientiel

A

En évitant, on perd l’accès à des expériences nécessaire, positives comme négatives.
- le paradoxe du contrôle; certains mécanismes pour bloquer l’anxiété vont être à notre détriment. Tourbillon de la lutte
1) procrastiner: éviter d’étudier, lorsque fin de l’émission, se sentir poche
2) souffrance de présence: je vais quand même vivre des émotions négatives
3) souffrance d’absence: quand je suis entrain d’éviter, je ne suis pas entrain de faire des actions qui donne un sens à ma vie, qui correspond à mes valeurs. Absence d’état positif dans ma vie.
- entretenir une relation avec ses émotions négatives: ne pas s’en détourner, accepter d’échouer desfois.

88
Q

La troisième vague:
Les valeurs:
- identifier ses valeurs
- prendre des actions engagées

A

Parler de ce qui donne un sens à notre vie. Levier important pour être capable de mieux vivre sur comment s’en rapprocher, même lorsqu’anxieux. Point cardinal, je vais les avoirs toute ma vie, sans les rayer.

89
Q

Le développement de l’enfant:
modèle diathèse-stress..

A

vulnérabilité génétiques + adversité durant la vie

90
Q

Le développement de l’enfant:
le développement adéquat d’une personne passe par le développement de:
1)
2)

A

1) l’attachement: capacité à entrer dans des relations sécures avec autrui et aller chercher de l’aide lorsque nécessaire
2) l’autonomie: capacité de faire face à l’adversité et trouver des solutions à ses problèmes.
Il faut les deux, l’attachement permet de développer l’autonomie, c’est plus fondamental.

91
Q

La théorie de l’attachement: Harlow

A

pas juste instrumental, besoin de proximité et de sécurité est essentiel pour son développement

92
Q

La théorie de l’attachement:
Le lien d’attachement: définition

A

Lien affectif entre un individu et la personne qui en prend soin. Généralement utilisé dans le cas de l’enfant en développement et son donneur de soin.

93
Q

La théorie de l’attachement:
Le lien d’attachement: caractéristiques d’un lien affectif..

A
  • pas attachement, en période de détresse; l’individu cherche la sécurité et le confort dans la relation avec la personne
  • durable: dans le temps
  • spécifique; pas transposable à quelqu’un d’autre
  • émotionnellement significatif: fait vivre des émotions
  • désir de rester en contact/proximité
  • détresse en cas de séparation involontaire; pas indifférent, s’ennuie
94
Q

La théorie de l’attachement:
base sécure

A
  • chaleureuse, intime, bidirectionnelle; le parent cherche aussi la proximité
  • sert de filtre à l’adversité, rassure et protège au besoin; ne bloque pas l’adversité
  • interaction fréquentes
  • importance vs autres relations, multiples donneurs de soin ( hiérarchisé)
  • la préférence solidifie le lien
  • évolue de pair avec le développement cognitif de l’enfant
    ** regarder ppt p.13
95
Q

La théorie de l’attachement :
Attachement et anxiété …

A
  • La figure d’attachement= sentiment de sécurité
  • base afin d’affronter les situations anxiogènes
  • développement progressif du contrôle, sentiment d’efficacité, régulation émotionnelle
    - modèles internes opérants
96
Q

La théorie de l’attachement:
modèle interne opérant de golby

A

Création conceptuelle de ce qu’est un parent en plus du modèle interne–> comment dans la vie je peux faire confiance aux autres et comment moi je peux m’en sortir dans le monde, patron de comment je rentre en relation en général et aussi comment lorsque je fais face à l’adversité je réagis à cela. En confiance ou se tourner vers les autres ou avoir la méfiance envers les autres. Incidence sur les liens d’attachements par la suite.

97
Q

La théorie de l’attachement: Attachement et anxiété:
Prédicteurs du sentiment de contrôle et de l’anxiété dans le style parental:
(2)

A
  • encouragement de l’autonomie: “ je peux explorer et faire face à de nouveaux défis”;
    important pour le parent de le laisser explorer et de mettre face à des défis. Le parent doit agir comme filtre et non un mur, laisser faire pour éventuellement qu’il soit adapté face à l’adversité
  • chaleur et constance: “ mes comportements me permettent de satisfaire mes besoins” ;
    que l’enfant sent qu’il est acueillit avec chaleur et devrait être un modèle stable pour construire sa représentation des autres et du monde pour savoir comment faire et quoi faire. ex: lorsque je fais une gaffe maman va être la pour moi vs elle ne m’aimera plus et va me crier après. L’enfant apprend des réactions du parent que ce soit de ne pas faire quelque chose ou de faire quelque chose.
98
Q

La théorie de l’attachement: le style d’attachement:
Sécure: constance, chaleur, sensible
..

A
  • libre d’explorer en situation sécuritaire, revient vers FA quand menaçant
  • confiance en la présence de la FA si nécessaire
  • socialise plus facilement, collabore mieux, respecte mieux les consignes
  • fin de la détresse après être rassuré
  • meilleur développement général

> méfiance ou anxieux, mais si le parent revient, se tourne vers le parent, se réconforte et revient rapidement
meilleur développement

99
Q

La théorie de l’attachement: le style d’attachement:
Insécure anxieux-évitant: insensible, froid, rigidité et irritation…

A
  • pas d’attente de la FA d’être disponible
  • minimise les comportements d’attachement
  • moins d’évitement de l’étranger
  • explore volontier
  • moins de collaboration
  • plus de détresse

> explore, mais ne revient pas ni se tourne, pas de préférences. Quand la figure part et revient, ne semble pas troublé ou ne revient pas vers la FA. Moins de collaboration avec les autres. Détresse: vivent beaucoup, mais le modèle interne est qu’il ne peut pas se tourner vers FA parce que ça va l’irriter.

100
Q

La théorie de l’attachement: le style d’attachement:

insécure anxieux-ambivalent/résistant: disponibilité imprévisible, répond aux besoins de la FA, contrôle élevé

A
  • maximise les comportements d’attachement, mais aident peu
  • peuvent résister aux contacts physiques en temps normal
  • plus d’anxiété de séparation
  • retour au calme plus difficile
  • peuvent être opposants, violents

> pas le droit de faire si ni de faire ça, répond aux directions sur ce que la FA a besoin. Va chercher comportement proche du parent, mais ça ne semble pas le calmer, reste insécurisé à ce qu’il se passe. Des fois, veut pas de contact physique, réponse que le parent essaie de mettre des barrières alors l’enfant n’aime pas. Grosse crise, mais inconsolable. Quand le parent peut être violent, il reste fâché, sentiment d’abandon.

101
Q

La théorie de l’attachement: le style d’attachement:

Désorganisé/désorienté: maltraitance, troubles psychologiques sévères

A
  • aspects du style sécure et insécure, mais icohérence
  • comportements de peur
  • absence d’objectif clair dans la situation de l’étranger
  • à risque en situation de stress, santé mentale

> pas l’air d’avoir une raison particulière de pourquoi il agit comme ça. Le modèle interne est difficilement repérable, incohérent. Comportement de peur lorsque le parent revient, freeze, difficile à expliquer pourquoi. Essaie de comprendre le comportement du parent, ex: épisode manic, peu de consistance. Risque plus élevé de désorganisation et de santé mentale.

102
Q

La théorie de l’attachement : conséquences de l’attachement insécure :
plus anxieux ( particulièrement ambivalent/résistant)

A
  • moins bonne régulation des émotions
  • moins bonne stratégies de coping adapté lors de stress/anxitété
  • lien plus fort entre attachement à l’adolescence et troubles anxieux; pas une prison, informe, entre enfant et adolescent–> change lien attachement pour adulte
  • l’attachement
103
Q

La théorie des schémas;
Les besoins émotionnels fondamentaux de l’enfant

A
  1. sécurité et réconfort
  2. autonomie, compétence, et sentiment d’identité
  3. Liberté d’exprimer ses besoins, émotions et opinion
  4. spontanéité de jeu
  5. limites réalistes et développement du contrôle de soi

découlent tous de l’attachement; élément le plus fondamental pour comprendre comment répondre à ces besoins. Lorsqu’il y a des problèmes, manque de répondre à ses besoins, aide à la formation de schéma.

104
Q

La théorie des schémas:
les schémas; définition

A

structures cognitives profondes permettant l’analyse de la réalité. Prennent la forme de croyances fondamentales par rapport à soi, aux autres et au monde.
croyance fondamentale: comme un filtre sur le monde qui nous entoure.

105
Q

La théorie des schémas:
les schémas; caractéristiques générales des schémas (3)

A
  • stables
  • précèdent la pensée consciente;
    > réactions automatiques par rapport aux situations
  • formés par l’expérience;
    > constitué d’émotions, cognitions, sensations
    physiques, souvenirs
    > Acquis et maintenus par la répétition et la
    réactivation
106
Q

La théorie des schémas:
les schémas; modes de réaction aux schémas (3)

A
  1. capitulation; on se soumet au schémas:
    un schéma s’active et la réaction est en conséquence de ce schéma. Les autres me veulent du bien alors je vais faire confiance pour parler de moi.
  2. Évitement; on tente de faire comme si le schéma n’était pas là, on agit afin de ne pas l’activer davantage. Tenter de faire comme si je ne voyais pas ce filtre.
  3. Compensation; agir de façon contraire au schéma, de façon rigide et parfois excessive;
    S’opposer, les autres sont des personnes qui me veulent du mal. Je réagis en faisant confiance dans l’extrême.
107
Q

La théorie des schémas:
les schémas; Les schémas précoces inadaptés ;
construction dans l’enfance/adolescence..
il y en a 18 selon Young, voici les 3 plus fréquemment associés aux difficultés d’anxiété (3)

A

1) schéma de vulnérabilité
2) schémas d’idéaux exigeants/critiques excessives
3) schéma de dépendance/incompétence

108
Q

La théorie des schémas:
les schémas; Les schémas précoces inadaptés ;

Le schéma de vulnérabilité;
en général

A

«Le monde est dangereux, je suis fragile face à lui»
- Biais négatif face à l’incertitude; tout ce qui est incertitude est un danger
- Distorsions cognitives;
> catastrophisation; peur d’avoir une maladie, peur de manquer d’argent
> abstraction sélective: « une fille m’a renversé son verre dessus, la soirée était pourrie»
Est ce que d’avoir mal ça veut dire que j’ai un cancer, faire des recherches sur le sujet

  • plusieurs troubles anxieux
109
Q

La théorie des schémas:
les schémas; Les schémas précoces inadaptés ;

Le schéma de vulnérabilité; Les parents + attitude thérapeutique

A
  • parent surprotecteur/négligent la sécurité de l’enfant
  • Perte d’un parent
  • enfant ou parent: accident ou maladie grave, traumatisme

attitude thérapeutique: soutien et confiance

110
Q

La théorie des schémas:
les schémas; Les schémas précoces inadaptés ;

Le schéma d’idéaux exigeants/ critiques excessives ;
en général

A

« ce que je fais n’est jamais assez bon»
- insatisfaction face aux réussites, jamais assez bon
- distorsions cognitives;
> fractionnement ( borederline) ; ressemble à tout noir et tout blanc–> sois mon travail est parfait ou il est nulle
> fausses obligations, ou «je devrais» ; tendance à être plus stressé
- plusieurs problèmes de stress, de santé

111
Q

La théorie des schémas:
les schémas; Les schémas précoces inadaptés ;

Le schéma de vulnérabilité; stratégies de maintien inadaptés (3)

A
  • capitulation: soucis continuel, recherche de confirmation sur les dangers, demande répétée d’être rassuré par les autres
  • Évitement: éviter les situations comportant de l’incertitude/les options risquées
  • compensation: comportements risqués/impulsifs, pensée magique
112
Q

La théorie des schémas:
les schémas; Les schémas précoces inadaptés ;

Le schéma d’idéaux exigeants/ critiques excessives ; stratégies de maintien inadaptés (3)

A
  • capitulation: s’imposer des normes élevées;
    travailler énormément pour atteindre la norme que je me suis fixé dans ma tête.
  • évitement: procrastination face aux évaluations, éviter des tâches pouvant inclure une évaluation de la performance;
    mettre de côté la tâche anxiogène, lors d’une évaluation de performance serait de ne pas participer
  • compensation: négligence dans les tâches ou s’y opposer fait du sens.
    lors des standards très élevés, une évaluation approche, à l’interne on se dit que c’est plus dommageable de ne pas donner son maximum ou d’abandonner pour ne pas atteindre ce que je voulais vs donner tout ce que j’ai et de ne pas avoir ce que je veux
113
Q

La théorie des schémas:
les schémas; Les schémas précoces inadaptés ;

Le schéma d’idéaux exigeants/ critiques excessives :
Les parents et en thérapie

A
  • amour conditionnel ( à la réussite); quand je réussi, mes parents m’aiment plus
  • parent ayant des exigences excessives envers lui-même/l’enfant
  • parent humiliant/critique quand les attentes ne sont pas remplies
  • parent ne valide pas les réussites

attitude thérapeutique: invitant, approbateur;
Je suis jamais validé, alors maintenant en thérapie c’est d’avoir une attitude invitante, valider ses émotions peut importe le résultat. Aider la personne à se sentir comme une personne compétente.

114
Q

La théorie des schémas:
les schémas; Les schémas précoces inadaptés ;

Le schéma de dépendance/ incompétence;
en général

A

« Je ne peux pas y arriver seul»

  • ne pas pouvoir répondre aux demandes et tâches quotidiennes; se sent pas capable d’appeler le garage pour son changement de roues
  • affecte en retour l’acquisition de compétences; toujours enlever mon autonomie et donner le contrôle à quelqu’un d’autre
  • besoin d’être rassuré
  • distorsions cognitives
    > raisonnement émotionnel; se sentir submergé, ça doit confirmer que je ne peux pas y arriver, je n’ai pas les ressources
    > lecture des pensées; penser que les autres ne me trouvent pas compétent;

anxiété généralisée, agoraphobie

115
Q

La théorie des schémas:
les schémas; Les schémas précoces inadaptés ;

Le schéma de dépendance/ incompétence;
Les stratégies de maintient

A
  • capitulation: recherche excessive de soutien, faire tout vérifier par les autres
  • évitement: éviter les défis et les prises de décisions
  • compensation: confiance excessive en soi, refus total d’aide et détresse en cas d’aide reçue.
116
Q

La théorie des schémas:
les schémas; Les schémas précoces inadaptés ;

Le schéma de dépendance/ incompétence;
parents et thérapie

A
  • parent surprotecteur
  • parent négligent

attitude thérapeutique:
soutien et confiance ( client en elle- même)

117
Q

Anxiété et génétique:
Étude sur l’héritabilité;
définition de l’héritabilité

A

La proportion de la variance d’un trait dans une population donnée explicable par les différences génétiques;
autrement dit, la proportion de la variance, ça veut dire ce qui explique la différence entre le plus haut résultat et le plus bas. Environ 50% de ce qui fait la différence entre les deux vient de la génétique. Mais rien de ce qui est commun à tous est expliqué.

118
Q

Anxiété et génétique:
Étude sur l’héritabilité;
Résultats sur les jumeaux +
Héritabilité est contextuelle

A
  • fréquemment avec des jumeaux homozygotes ( 100% du même matériel génétique) ; voir ce qui est explicable par les gènes vs l’environnement
    et dizygote ( 50% du matériel génétique); en même temps porte pas la même mère, mais comme frère et soeur
  • contextuelle: si on faisait des études chez les étudiants universitaires, vue qu’il y a une sélection, la population risque d’être plus homogène que dans la population générale. Si on a approximativement vécue la même chose dans la vie, c’est la proportion des gènes qui va expliquer. On veut donc aussi expliquer la portion due à l’environnement.
119
Q

Anxiété et génétique:
Étude sur l’héritabilité;
Les gènes … 3 classes

A
  • Influences génétiques additives (A) : la section de la variance attribuable au génotype ( gène) . Aussi appelée l’héritabilité. Jumeaux homozygotes
  • influences de l’environnement partagé (C) : la section de la variance attribuable à l’environnement et aux expériences en commun. ex: milieu familial, jumeaux élevés dans des familles différentes
  • influences de l’environnement non-partagé (E) : la section de la variance attribuable à l’environnement et aux expériences uniques à l’individu. ex: mon groupe d’amis, unique à chaque personne
120
Q

Anxiété et génétique:
Plus de variabilité partagé qu’unique entre les deux;
anxiété de trait vs troubles anxieux

A

Anxiété de trait: héritabilité environ 30-50%
trouble anxieux: héritabilité environ 30-50% ….
Explicable par des traits génétiques, mêmes gènes.
C’est quoi la proportion qui différencie entre ceux qui ont beaucoup d’anxiété et ceux qui en a pas beaucoup ET ceux qui ont un trouble vs ceux qui en ont pas

> du moment où il y a une interaction détectée, il va être classé dans le facteur A, donc les gènes. 30-50% trait d’anxiété, veut dire l’interaction entre gène et environnement.
regarder ppt.,p.50

121
Q

Anxiété et génétique:
Types de corrélation gènes-environnement ;
énoncer les 3 sans dire de définition

A

1) corrélation gène environnement active
2) corrélation gène environnement réactive
3) corrélation gènes environnement passive

122
Q

Anxiété et génétique:
Types de corrélation gènes-environnement ;
Corrélation active

A

Des traits génétiques d’une personne influence son choix d’environnement.

> tendance à avoir des meilleures capacités sportives. Donc c’est plus probable qu’il va s’inscrire dans un sport au secondaire. % influence par les gènes, mais aussi tendance è faire des choix influencés par les gènes.
tendance à être anxieux, gènes qui ont tendance à être plus anxieux, alors prend moins de défis, prend des choix qui confronte moins des situations anxiogènes. Corrélation entre choix et gènes, alors mode de vie qu’il sort moins de sa zone de confort ce qui contribue à l’anxiété.

123
Q

Anxiété et génétique:
Types de corrélation gènes-environnement ;
Corrélation réactive

A

Des traits génétiques influencent le comportement d’une personne, menant à une réponse de l’environnement.

> on voit que certains gènes sont liés à l’expérience de l’isolement. Ce n’est pas directement de se mettre de côté. Lorsque certains gènes présent, tendance à être irritable et agressif avec les autres, les autres RÉAGISSENT en voulant s’éloigner de vous.
davantage anxieux, les autres se tournent plus souvent à vous cajoler, prendre soins de vous, réconfort excessif qui bloque l’autonomie. L’expression de certains gènes vont contribuer au fait que la personne se sent moins autonome et donc vie plus d’anxiété.

124
Q

Anxiété et génétique:
Types de corrélation gènes-environnement ;
Passive

A

Des traits génétiques d’un parent influence l’environnement dans lequel il élève son enfant.

> un parent anxieux, va être désorganisé, l’environnement mental dans lequel l’enfant grandit + modèle parent anxieux + vulnérabilité génétique de l’anxiété ( partage 50% du même matériel génétique) = augmente les probabilité de développer de l’anxiété

125
Q

Anxiété et génétique:
L’âge

A

environnement partagé diminue
héritabilité augmente:
L’héritabilité est plus élevée chez les personnes ayant un SSE plus élevé
> Quand un enfant est élevé avec 50% du matériel génétique. Environnement créé par les parents qui crée un climat en rapport avec ses gènes. Un parent toujours en panique, mon enfant a des chances d’avoir les mêmes vulnérabilités, vivre avec le modèle qui est anxieux et vie dans un environnement qui reflète mon anxiété, plus désorganisé, etc., tout participe à son anxiété.

> La proportion de la variance attribuable à l’environnement partagé diminue avec l’âge, la proportion explicable par les gènes augmente. Ce n’est pas par magie que nos gènes prennent le dessus avec l’âge. C’est que les enfants, leurs expériences est majoritairement dans la famille, ce qui prend une plus grande proportion de la variance expliquée. Plus on vieillit, plus d’autonomie, plus de groupes distincts de pairs, différentes expériences parce que nous ne sommes pas tout le temps côte à côte avec les parents. Les choix reflètent l’interaction entre gènes et environnement. EX: plus expériences sportives, changera ses choix comme où je vais habiter, comment va influencer ma vie courante.

> l’héritabilité est plus élevée ( plus d’influence) chez les personnes ayant un statut économique élevé. En comparant on voit une différence qui peut être expliquée par le pourcentage de la variance expliquée. Ex: une population très fortunée d’enfants et essayons de déterminer les différences en regardant les résultats scolaires. hypothèse: dans ce groupe relativement homogène ( aisé), accès aux ressources, les ressources reçues, tutorat, médecin, etc. Une plus grande partie de ces facteurs qui pourraient avoir un impact négatif sont contrôlés, c’est pourquoi il y a une grande part d’héritabilité. La probabilité plus on descend d’un statut socio-économique, pas de déjeuner le matin, la violence, la proportion de l’environnement augmente.

126
Q

Anxiété et génétique:
Le sexe

A

L’héritabilité est plus élevée chez le sexe féminin, probablement à cause de l’interaction gène-environnement.
> un nombre d’études qui tend à suggérer que si l’héritabilité est plus élevée, ça doit être dû à l’interaction entre les gènes et l’environnement. Interaction entre un certain facteur génétique et un environnement, les corrélations sont importantes dans le facteur A–> Sont loader dans le facteur A. MAIS, se rappeler que se sont les mêmes facteur et proportion chez les deux sexes en terme de proportion

127
Q

Anxiété et génétique:
1) physiologie
2) tempérament

A

1) Axe HPA, système dopaminergique, système sérotoninergique..
Les gènes qui influencent sont nombreux et en groupe. Ont tendance à influencer des traits ou des systèmes. Le fonctionnement de l’axe HPA: le système dopaminergique–> motivation, plaisir, capacité de sentir un sentiment de plaisance, système sérotoninergique–> sommeil, humeur
2) inhibition comportementale, névrosisme, introversion, évitement du risque ;
gènes influencent la présence de traits et de comportements: l’inhibition comportementale ( trait de tempérament de personnalité très tôt, s’expliquer par la propension à vivre de la détresse et la réticence à la nouveauté, moins explorer, vivre plus de détresse), influence du névrosisme, introverti et évitement du risque.
1) + 2)= tendance à vivre de l’anxiété

128
Q

Anxiété et génétique:
Le modèle de la susceptibilité différentielle

A

plutôt que d’être de simple facteurs de vulnérabilité, certains gènes pourraient rendre des individus plus réceptifs à un environnement soutenant et aversif.

  • plusieurs régions suggérées dont 5-HTTLPR ( sérotonine) , liens possibles avec la sensibilité à détecter l’information émotionnelle.

section qui influence la sérotonine. Ce que suggérait les auteurs c’est que c’est possible qu’influence la capacité à détecter l’information émotionnelle. Très hypothétique: plus sensible à l’information émotionnelle, donc si aversif plus vulnérable et négatif donc affecté plus vs plus intégrer information émotionnelle positive, avoir confiance en nous, etc. Ouvre davantage de possibilité de profiter de l’environnement. Plus sensible pour le meilleur et pour le pire: si dans un env. aversif –> pour le pire, si env. aidant–> pour le meilleur, en ressort plus que la moyenne d’être dans un env. aidant

129
Q

Différence populationnelles;
Sexe et genre; pour l’anxiété

A

Pour la plupart des construits associés à l’anxiété, la prévalence est plus élevée chez les femmes
expérience d’émotions négatives augmente chez les femmes à partir de 2 ans.
Pourquoi?
L’expérience d’émotions négatives tôt, différence qui augmente et se cristallise avec le temps.

130
Q

Différence populationnelles;
Sexe et genre; pour l’anxiété
1) physiologie
2) traits

A

1) physiologie ( biologique)
- pas de différences particulières physiologiquement et génétiquement; pas de démonstration qui explique la majorité des différences observables, en terme de l’axe HPS et les zones du cerveau il y a des différences et comment l’expression des gènes à une influence.
- augmentation de l’anxiété durant la phase lutéale;
variation dans le cycle menstruel, n’expliquant toutefois pas le double de l’expérience de l’anxiété chez les hommes.

2) traits ( de personnalité)
- différence en termes d’évaluation des menaces, sentiment d’efficacité personnelle, rumination;
> évaluation des menaces comme négative, évaluer comme menaçante et moins de considérer qu’on a les ressources pour y faire face.
>En général, on remarque que les femmes ont un moins grand sentiment d’efficacité personnel. Le contrôle, sensation s’exercer du contrôle sur la situation.
> rumination. On sait que c’est associé à certaines croyances. L’une d’entre elle est que je suis responsable de m’assurer que dans mes relation interpersonnelles il y a un climat positif. Plus tendance, qu’en situation de conflit, c’est ma responsabilité que tout le monde se sente bien, ça augmente la rumination, souvent associé à la féminité ( socio-culturellement renforcé et associé)

131
Q

Différence populationnelles;
Sexe et genre; pour l’anxiété;
Environnement..

A
  • la peur et l’évitement sont moins tolérés chez les hommes;
    le fait d’exprimer de la peur et éviter les choses qui nous font peur est moins renforcé chez les hommes. Faire face aux peurs, diminue les comportements d’évitement, qui eux participent au maintient de l’anxiété.
  • Les stratégies orientées vers le problème sont davantage renforcées chez les hommes;
    ex: planifier, agir par la résolution de problème. Efficacité sur anxiété. Résolution de problème et avoir une compétence contribue au sentiment d’efficacité personnelle. Quand trop centré sur les émotions, peut amener à une amplification de l’anxiété. Toujours un revers à la médaille. Ex: les hommes qui ont moins une capacité de vivre leurs émotions, réguler, en parler, les gérer pourrait avoir des conséquences lourdes sur la santé psychologique. Or, être orienté vers le problème, diminue l’expérience de l’anxiété.
  • Les scores de masculinité sont négativement associées à l’anxiété;
    Orienté vers le problème, s’affirmer, prendre la parole. Sentiment de contrôle d’efficacité personnelle. Mettre ses besoins devant ceux des autres.
  • Différences en termes d’adversité rencontrée;
    différents types d’adversité. Davantage de type de trauma interpersonnel plus présent chez les femmes. Davantage orienté vers les relations interpersonnelles, devient plus sensible à la maladie, aux deuils, perte d’amitié, a féminité. Se soucier des autres. Affecte davanatage pour expliquer en partie l’anxiété sociale.
132
Q

Différence populationnelles;
La culture, l’aanxiété;

A

L’anxiété est une expérience universelle ( fondamentalement humain), mais son expression et sa signification varie. ( pas le même réseau de la santé, pas le même manuel diagnostique)

  • comportement pour éviter d’attirer l’attention et l’inhibition sociale mieux acceptés dans certaines cultures ( ex: le Japon);
    si pas capable de s’inhiber, anormal dans la culture–> donc va vivre plus d’anxiété parce que ne correspond pas aux norme.
  • Les symptômes physiques davantage rapportés dans les cultures où il est mal-vue d’exprimer autant l’anxiété;
    Dans certains contextes, exprimer “mal au ventre” “crispé” ne se voit pas de la même façon.
  • individualisme vs collectivisme;
    s’attendre à faire des choses seules, renforce l’indépendance vs normal d’être en groupe , de demander de l’aide; ce qui est attendu, correspondre aux attentes, aux normes.
  • indépendance vs interdépendance;
    je suis séparé du reste du groupe vs mes valeurs et idées moins importantes que celles du groupe
133
Q

Les troubles anxieux partie 1;
introduction

A

Expérience entre les hommes et les femmes dans les années 80 sur comment les parents interagissent avec les enfants lorsqu’ils tombent ou ils ont peur comparé entre les gars et filles. Les mères ont tendance avec les gars “ tu es correct, souriant” vs filles “es-tu correcte” , se soucier envers elles. Idée que comment les enfants apprennent et interprète les signaux et les émotions ex: vivre ou non de la détresse.

134
Q

Troubles anxieux partie 1;
prévalences ; troubles anxieux les plus prévalents de tous les troubles psychiatriques

A

Par année/année fixe: 1 personne/10 entre 10-20% de la population
À vie/ à un moment dans la vie: 15-30%

prévalence à travers le monde est élevé: pas tous les mêmes outils et accès aux ressources. Tendance à croire que de façon générale reste élevée.

stable dans le temps dans le sens où ce que semble suggérer les études. Depuis qu’on utilise outils diagnostics, propension similaire de trouble. Exercice difficile à faire, mais avec prudence peut penser que c’est environ la même qu’il y a 50 ans.

135
Q

Troubles anxieux partie 1;
prévalences ; troubles anxieux les plus prévalents de tous les troubles psychiatriques ;
Différences de prévalence selon le sexe

A

16% chez les femmes
9% chez les hommes,
Quasiment le double particulièrement des femmes de 15-24 ans–> 1 fille sur 5 ont un trouble anxieux.

136
Q

Troubles anxieux partie 1;
Facteurs de risque (10)

A
  • historique familiale: présence de trouble anxieux
  • historique personnel de troubles de l’humeur/trouble anxieux
  • historique d’évènements stressants ou traumatique
  • maltraitance; abus physique/mental/sexuel/émotionnel, négligence
  • inhibition comportementale; sensible à la nouveauté, trait craintif
  • condition médicale chronique; migraine chronique, diabète
  • abus de substance; alcool, drogues
  • isolation; pas de sollicitude, se sentir à part des autres, déconnecté des autres
  • éducation limitée
  • style parental; style attachement insécure vs chaleureux et favorise l’autonomie
137
Q

Troubles anxieux partie 1;
Définition troubles anxieux

A

Se distinguent les uns des autres par le type d’objet ou le type de situations qui induisent la peur, l’anxiété ou le comportement d’évitement et le raisonnement cognitif associé. Ainsi, les troubles anxieux ont une tendance à être hautement comorbides entre eux, mais ils peuvent être différenciés par une analyse fine des types de situations de craintes ou évitées et par le contenu des pensées ou croyances associées.

l’expérience cause un dysfonctionnement important est commun.

138
Q

Troubles anxieux partie 1;
Modèle transdiagnostique des troubles anxieux ( la racine commune )

A
  1. des facteurs génétiques et neurologiques contribuent à une vulnérabilité biologique chez la personne; plus de risque dès le départ–>
  2. exposée à des facteurs développementaux, cette vulnérabilité biologique devient une vulnérabilité psychologique générale; se cristallise; diathèse-stress–>
  3. cette vulnérabilité mène à la formation d’un trouble anxieux selon l’expérience de la personne; directe, observation, transmission d’information “attention aux rats dans le métro” –>
  4. Le trouble anxieux est caractérisé par des biais cognitifs liés à la menace ( danger) –>
  5. Ces biais cognitifs entraînent des symptômes physiques, psychologiques et comportementaux.–>
  6. Ces symptômes participent au maintien des biais cognitifs; vivre les symptômes, comportement= maintien de la boucle
139
Q

Troubles anxieux partie 1;
Comorbidité: ..

A

50-60% des personnes ayant un trouble anxieux ont en fait 2+ troubles anxieux;
TAG, Dépression majeure, TSPT, Anxiété sociale, phobie spécifique

Selon Goldstein, 27% des personnes ayant un trouble anxieux ont au moins 3 diagnostics

140
Q

Troubles anxieux partie 1;
Comorbidité: .. les autres troubles

A
  • dépression majeure
  • trouble d’abus de substances
  • trouble de stress post traumatique

Au delà que la racine commune/vulnérabilité, au niveau clinique–> traitement plus complexe, plus de détresse, plus limites fonctionnelles, moins belle qualité de vie.

141
Q

Troubles anxieux partie 1;
DSM-IV vs DSM-5;
Troubles déplacés vs troubles ajoutés

A

déplacés:
- TSPT
- trouble de stress aigu
- trouble obsessionnel-compulsif; croyance que lorsqu’exposé à une pensée envahissante–> obsession= détresse. Face à ça pour essayer de diminuer la détresse va faire des compulsions, annuler la pensée. C’est anxiogène, mais l’obsession est plus centrale.

vs
ajoutés au dsm-5:
- anxiété de séparation
- mutisme sélectif

142
Q

Troubles anxieux partie 1;
Les troubles anxieux la liste

A
  • trouble anxiété de séparation
  • mutisme sélectif
  • phobie spécifique
  • anxiété sociale
  • TAG
  • trouble panique
  • attaque de panique
  • agoraphobie
  • trouble anxieux induit par une substance ou un médicament
  • trouble anxieux dû à une autre affectation médicale
  • autre trouble anxieux spécifique
  • trouble d’anxiété non-spécifique
143
Q

trouble panique;
L’attaque de panique , définition et les 13 symptômes

A

définition: une montée brusque de crainte intense ou de malaise qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de 4 ou + des symptômes suivants; *N.B: la montée brusque peut survenir durant un état de calme ou d’anxiété;
1) palpitations, battements de coeur ou accélération du rythme cardiaque
2) tremblements ou secousses musculaires
3) transpiration
4) sensations de souffle coupé ou impression d’étouffement
5) sensation d’étranglement
6) douleur ou gêne thoracique
7) nausée ou gêne abdominale
8) sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement
9) frissons ou bouffées de chaleur
10) parasthésies ( sensations d’engourdissement ou de picotement)
11) déréalisation ( sentiment d’irréalité) ou dépersonnalisation ( être détaché de soi) symptômes dissociatifs
12) peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
13) peur de mourir
12 et 13 très fréquent, super floue et envahissante, sentiment que faut passer à l’action

144
Q

Trouble panique;
l’attaque de panique, quelques faits

A

Une attaque de panique N’EST PAS un trouble psychologique
- peut survenir éventuellement au courant de la vie ( jusqu’à 22% des gens)
- survient occasionnellement ( de temps en temps) chez 3-5% de la population
- présence dans le DSM pour identifier sa présence dans d’autres troubles

145
Q

Trouble panique:
critère A et B

A

A: attaques de panique réccurentes et inattendues. Une attaque de panique est une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de 4+ symptômes.

B: Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois ou plus de l’un ou des deux symptômes suivants:
1. crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences ( ex: perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, devenir fou)
2. changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques de panique ( comportement en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque , tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières)

ne peut pas être en cause d’abus de substance, maladie, ou mieux expliqué par un autre trouble

146
Q

Trouble panique:
prévalence par année

A

environ 1,5-3%
Caractéristiques :
- environ 30-40% vivent aussi des attaques de panique nocturne ( se réveiller pendant la nuit en attaque)
- prévalence plus élevé dans la population blanche
- prévalence plus élevée chez les adolescents et jeunes adultes
- survient rarement seul; TAG

147
Q

Trouble panique:
Cause (2)

A

1) suffocation false alarm theory;
- le cerveau entre en état d’alarme suite à la détection d’un niveau jugé excessif de CO2
- sensibilité excessive au CO2 ( et au changement de PH associé) des chimiorécepteurs du cerveau comme origine;
Formation réticulée, zone qui a plusieurs noyaux mesurant les constantes dans le sang comme le taux de sucre, le taux d’oxégination, afin de les garder stable. S’il détecte qu’il y en a trop de CO2–> état d’alarme–> réaction qui a pour objectif de comprendre qu’on suffoque–> donc essaie de s’en sortir. Déclenche un signal d’alarme qui envoie un signal au système nerveux autonome–> symptômes/sensation naturelle présente dans une attaque de panique–> pour pouvoir s’enfuir et éviter le danger. Au fond, la sensibilité de la formation réticulée elle varie et est entre autre contrôlée par un facteur génétique. Pour certaines personnes, le seuil pour lequel il est trop bas, le corps assume qu’il suffoque même si en réalité de manque pas d’oxygène.

2) Conditionnement intéroceptif;
- par apprentissage homo-réflexif, une variété de sensations internes est ensuite associée aux attaques de panique et les précipites
- erreur d’interprétation catastrophique de sensations banales; le cerveau interprète mal les sensations physiques, ce qui cause l’attaque. Les réaction anodines, ex: excitation monte en nous qui ressemble à une attaque de panique, le cerveau la détecte et on pense que c’est une attaque alors réagit comme si, erreur catastrophique d’une situation banale. L’émotion vécue n’était pas de l’anxiété, mais bien une excitation.

148
Q

Troubles panique:
Panique: est-ce de la peur?
Contre
Pour

A

Contre:
- baisse de l’activité parasympathique plutôt qu’activation du système sympathique; peur–> signal envoyé au système sympathique qui l’active–> SAM–> mode action vs attaque de panique: signal pour baisser l’activité du système parasympathique et non envoyer un signal au système sympathique.
- indépendant de l’axe HPA; pas un rôle central dans l’attaque de panique–> distinct de la peur et de l’anxiété parce que la réaction de stress n’est pas au même titre
- air hunger , rare dans la réponse de peur; manquer d’air rare, mais très présent dans l’attaque de panique
- symptômes physiques et impression de mort/danger surviendraient avant la peur

Pour :
- similarités avec le circuit de la peur
- similarités dans les réactions

pour la thérapie, faut intervenir sur l’attaque avant des autres troubles, parce que va se désorganiser. Outils pour contrôler ses symptômes physiques et comprendre c’est quoi le trouble panique.

149
Q

Phobie spécifique :
Critère D) , E) et F)

A

D) la peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel;

une réaction disproportionnée interprétation intense que la menace représente. Les personnes du même environnement dirait que disproportionné

E) la peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois+

F) altération du fonctionnement

150
Q

Phobie spécifique :
Prévalence à vie et caractéristiques

A

environ 3-15%
Caractéristiques:
- la prévalence serait plus élevée chez les adolescents
- aussi plus élevée en Europe et en Amérique du Nord
- par contre, un SSE faible pourrait être un facteur de risque ( pourtant pays disparité ou instabilité n’ont pas le même impact…curieux)
- les personnes plus réactives physiologiquement face à une menace potentielle seraient plus à risque.

151
Q

Phobie spécifique :
certaines phobies sont plus fréquentes que d’autres …

A

1) animaux
2) environnement naturels ( hauteur, tonnerre, eaux)
3) sang-injection-accident
4) situationnel ( avions, ascenseurs, endroits clos)
5) autres ( conduire à vomir, s’étouffer, contracter une maladie, bruits forts, personnages costumés)

152
Q

Phobie spécifique :
La majorité des personnes phobiques ont plus d’une peur ( crainte, appréhension plus grande)

A

environ 70%
le nombre de peurs différentes influence le niveau de fonctionnement, handicapant.

153
Q

Phobie spécifique :
La théorie du conditionnement

A
  • un SN peut : l’objet d’une peur par association avec une situation effrayante ( conditionnement classique)
    +
  • l’évitement de ce stimulus fait diminuer la peur et participe au maintient de celle-ci ( conditionnement opérant)

**Les personnes phobiques identifient fréquemment dans leurs antécédents une expérience effrayante associée au contenu de leur phobie.

154
Q

Phobie spécifique :
1) Arguments en défaveur de la théorie de conditionnement
2) mécanismes supplémentaires

A

1) arguments en défaveur:
- Échec fréquent d’acquisition de la peur;
beaucoup de situation dans laquelle–> peur intense vécue + SN, mais pas acquisition d’une phobie

  • Un nombre important de personnes phobiques n’ont pas d’expérience compatible avec la théorie de conditionnement;
    pas de moment de peur
  • difficulté de reproduire de façon délibérée un apprentissage stable de la peur; en labo, expérimentale
  • tous les stimuli ne génèrent pas aussi facilement une phobie ( théorie de la préparation);
    types de stimulus+ fréquent–> araignée et serpent–> mécanisme interne et inné

2) Mécanismes supplémentaires:
- Apprentissage vicariant ( modelling ou informations verbales);
expérience de voir quelqu’un avoir un accident, d’entendre nos parents parler de quelque chose de dangereux

  • acquisition non-associative de la peur:
    ex: peur des araignées, peu exposé lorsqu’on était jeune + tendance à développer une phobie ,
    ex: avoir acquis information sur stimulus dans le passé , par exemple avoir nager, pris l’avion, avoir un chien= pas un danger , alors moins tendance à développer une phobie.
155
Q

Phobie spécifique :
Probablement plus qu’une explication à prendre en compte:

A

Théorie du conditionnement, théorie de la préparation, apprentissage vicariant, acquisition non-associative de la peur

156
Q

Agoraphobie:
DSM critère A) B) C)

A

A) Peur ou anxiété marquées pour 2+ des cinq situations suivantes:
- utiliser les transports en commun
- être dans des endroits ouverts ( parking, marchés, ponts)
- être dans des endroits clos ( magasin, théâtres, cinéma)
- être dans une file d’attente ou dans une foule
- être à l’extérieur du domicile

B) la personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de sen échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes, incapacitants ou embarassants ( ex: peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence)

C) les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété

Peur de ne pas pouvoir s’enfuir et que les gens vont juste m’observer, je ne pourrai pas m’enfuir si je pleure à cause que quelqu’un me crie dessus, dans l’autobus en mouvement.

157
Q

Phobie spécifique :
D) et E) F)

A

D) les situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant ( par exemple un parent) ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété

E) la peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel ( ex: ville dangereuse, ne pas sortir le soir contreexemple) et compte tenu du contexte socioculturel ( je ne peux pas sortir parce que mon conjoint est violent: norme)

F) la peur, l’anxiété, l’évitement sont persistants; durant typiquement 6mois+
N.B* l’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble panique. Si la présentation clinique d’une personne remplie les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnostics doivent être retenus. TRÈS comorbide

Ce que les autres pensent de moi est central vs sociale: il faut une interaction avec quelqu’un
trouble panique: imprévisible , peut arriver dans une situation sécure , PAS JUSTE en contexte de situation agoraphobogène.

158
Q

Agoraphobie:
prévalence et caractéristiques

A

environ 1-1,5%
Caractéristiques:
- 90% ont un autre trouble psychologique
- la rémission est difficile ( peu de rémission(10%) sans traitement, nombre élevé de rechutes–> trouble persistant)
- peut varier d’un effet modéré ( ex: peut sortir dans certains lieux familiers; présence d’un accompagnant) à sévère ( ne peut pas sortir de sa maison)

.. affecte plusieurs aspects de la vie, augmente la détresse, très handicapant
> si je ne veux pas sortir de la maison, comment aller rencontrer un psy–> aller chercher le traitement

159
Q

Agoraphobie:
Relation entre l’attaque de panique et l’agoraphobie

A
  • la majorité des personnes agoraphobiques ont aussi un trouble panique ( 50%-80%) 50%
  • la majorité rapporte aussi un incident comportant une attaque de panique avant de développer leur agoraphobie ( 70%-97%)
  • par contre, on considère que le trouble panique et l’agoraphobie sont de troubles différents.

Certains n’ont jamais eu d’attaque de panique.

160
Q

Agoraphobie:
Lien entre l’agoraphobie et la perte de sécurité;
Certaines personnes développent le trouble suite à la perte d’un proche significatif..

A
  • équilibre entre danger et accès à la sécurité; lors de la perte, cause une détresse importante, capacité à se sécuriser nous-même est moins possible
  • prédisposition chez les personnes anxieuses et dépendantes dans leurs relations interpersonnelles;
    perception du danger importante, mais proches capables de me sécuriser, la personne décède, pilier part –> je suis désorienté, pas capable de me sécuriser
  • le sentiment d’auto-efficacité est une cible pour le traitement ;
    capacité de sécurité, tu es compétente, tu es capable, pas besoin d’être sécurisé par moi partout, mais donner des outils pour qu’elle soit capable de le faire par elle-même, capable éventuellement de sortir à l’extérieur
161
Q

Le trouble d’anxiété sociale fait parti de quelle famille générale?

A

des phobies

162
Q

trouble d’anxiété sociale:
A) B)

A

A) peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situation ssociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui.
- interaction sociales ( conversation, rencontrer des personnes)
- être observé ( entrain de boire ou manger)
- situations de performance ( faire un discours)
N.B: chez les enfants l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes

B) la personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement ( humiliante, embarassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser)

163
Q

trouble d’anxiété sociale:
Théorie cognitive de l’anxiété sociale

A

Famille de biais selon Clark et Wells:
- croyances inconditionnelles à propos de soi; j’ai un défaut, tord, persistant et négatif, n’attend que de faire surface
ex: je suis inintressante, je suis repoussante

  • croyances conditionnelles à propos de l’évaluation sociale;
    ex: si les autres me connaissaient vraiment, ils ne se tiendraient pas avec moi, je me me mets à m’enfarger dans mes mots, on me trouvera stupide
  • attentes excessivement hautes en matière de performance sociale; Je dois m’assurer que les autres autour de moi aient du plaisir
    ex: je dois impressionner les personnes que je rencontre, je dois toujours paraître plaisante et calme.

On surestime l’attention/l’intérêt des autres envers nos comportements/apparence/défauts
> au fond, les autres ne se soucient pas autant que ça; je n’ai pas sourie lors de notre rencontre ( 1ère impression–> vont croire que je n’étais pas content de la rencontre)

164
Q

trouble d’anxiété sociale:
Prophétie auto-réalisatrice …

A

1)Biais cognitifs génèrent de l’anxiété–>
2)Manifestations d’anxiété; gorge serre, appréhension–>
3)Attention comme à se détourner vers ses manifestations ( comportements auto-dirigés); je me vois qui tape du pied, je joue dans mes cheveux je focus là dessus–>
4) manifestations confirment les croyances négatives envers soi; j’ai l’air bizz, inconfortable–>
5) attention tournée vers ses manifestations; mon anxiété, j’y pense beaucoup–>
6) irritabilité, détachement, antipathie; apparaître davantage moins concentré dans la conversation parce que manifestations–>
7) réactions confirment les croyances envers les autres; biais est expressivement interprété “ il va dire que j’étais super malaisante”
L’anxiété sociale est associée au post-event processing qui participe au maintient de l’anxiété;
Super commun dans l’AS., repasse en tête, le biais filtre l’information–> interprétation devient de pire en pire–> spiner et catastrophisation de la situation.

165
Q

trouble d’anxiété sociale:
préciser si..

A

performance uniquement: si la peur se limite à parler ou à se produire en public

166
Q

trouble d’anxiété sociale:
Prévalence et caractéristiques

A

5-7%
Caractéristiques:
- Prévalence plus élevée en Am.du nord et Europe ( société individualistes–> attentes particulières à comment s’exprimer en public. Faut être capable d’être un leader–> mis de l’avant, valorisé)

  • commence généralement avant 15 ans
  • les évènements sociaux stressants/humiliants, changement important de rôle social, l’intimidation, la violence psychologique et sexuelle précoce comme déclencheur possible: affecte perception de moi et des autres, participe aux biais cognitifs )
  • compétences interpersonnelles plus basses; comprendre les réactions des autres, communiquer avec les autres vs TAS, rouillés si sont pris avec le trouble depuis longtemps, mal interpréter
  • relations avec le trouble d’abus de substances: alcool–> désinhibiteur–> aide à baisse l’anxiété, boucle
167
Q

trouble d’anxiété sociale:
L’anxiété de performance vs anxiété sociale généralisée ( plus qu’une situation)

A

anxiété sociale généralisée:
- plus héréditaire
- plus de facteurs reliés à l’enfance
- davantage associée à la peur d’être évalué négativement , central
- se développe généralement à partir de l’enfance
- plus de gêne et d’inhibition comportementale ( éviter situations incertaines + anxiété)
- ne répond pas ou moins aux bêta-bloquants

Anxiété de performance:
- moins héréditaire
- moins de facteurs reliés à l’enfance, se développe plus tard
- davantage associée à la peur d’avoir une attaque de panique ( fréquent)
- se développe généralement à partir de l’adolescence
- moins de gêne et d’inhibition comportementale; frustration face à ses compétences
- répond aux bêta-bloquant; baisse la fréquence cardiaque–> diminue le risque de faire une attaque de panique

168
Q

trouble d’anxiété sociale:
Une phobie spécifique ?

A

Devient phobie sociale dans le DSM-4; était sous-diagnostiqué; le nom donne la perception phobie=peur, figé
- implique souvent une crainte de situations non-spécifiques ( spectre de spécifique à général)
- les comportements d’évitement peuvent être plus subtils ( je vais aller aux toilettes) en raison de l’ubiquité ( interactions sociales sont partout vs phobie d’un lion) des situations phobogènes.
- les manifestations d’anxiété ont une place importante dans la présentation; il y a de la peur mais SURTOUT anxiété, appréhension, vécu interne
- le changement de nom a été associé à une hausse des diagnostics

La plupart des études considèrent que les phobies spécifiques, l’agoraphobie et la trouble d’anxiété sociale appartiennent tout de même à la même famille: plus de similarités que de différences

169
Q

TAG:
A) B) C)

A

A) anxiété et soucis excessifs ( attente avec appréhension ) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois, concernant un certain nombre d’évènements ou d’activités ( telle que le travail ou les performances scolaires)

B) La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation

C) l’anxiété et les soucis sont associés à trois ( ou plus) des 6 symptômes suivant ( dont aumoins certains symptômes ont été présents dans la plupart du temps durant les 6 derniers mois); N.B: un seul item requis chez l’enfant
1. agitation ou sensation d’être survolté ou à bout
2. fatigabilité
3. difficulté de concentration ou trous de mémoire
4. irritabilité
5. tension musculaire
6. perturbation du sommeil ( difficulté d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant)
.. certains nombres de symptômes de nature physique. Pas juste une impression subjective: fatigabilité, exténuation, tension musculaire mis de l’avant dans ce trouble. Stress la plupart du temps, stress chronique ce qui entraîne des symptômes sur la physiologie. Le niveau d’énergie est en lien.

170
Q

TAG:
Anxiété pathologique…

A

1) chronique; persiste dans le temps, réccurente
2) cause une détresse significative; cause un affect sur le bien-être général
3) disproportionnée; par rapport à la menace
4) affecte significativement le fonctionnement; les méthodes mises en place nuit
5) sans élément déclencheur apparent ; anxiété diffuse, ne pas savoir pourquoi, pensées autocritiques, parfois je me lève le matin et j’angoisse sans savoir pourquoi

Différence entre l’anxiété de trait et le TAG: plus dimensionnel que catégoriel.
- intolérance à l’ambiguïté comme facteur central; l’incertitude est très difficile à tolérer, les aspects incontrôlables provoquent des pensées en grande quantité.

> l’expérience d’un trait; plus score anxiété augmente, plus tendance à vivre anxiété pathologique… quelque part sur cette courbe TAG; propension, une intensité
TAG: quantitative PAS qualitative

171
Q

TAG:
prévalence et caractéristiques

A

environ 3%
- prévalence plus élevée en Am.du nord et en Europe
- commence fréquemment dans l’enfance/adolescence
- haute comorbidité avec la dépression ( environ 60%)

172
Q

TAG:
particularités du TAG

A
  • symptômes d’hyperéveil moins proéminents malgré les fréquentes plaintes somatiques;
    TSPT, sursaut, réaction très forte ou encore trouble panique épisode aïgu. Plus une anxiété qui peut devenir intense, mais moins de sauter partout, plus de longue haleine, persiste dans le temps, comme le stress chronique.
  • pas seulement préoccupé pour soi, mais aussi pour les autres;
    surtout nos proches, sur d’autres personnes, beaucoup de temps è être anxieux à penser “est-ce que ma fille va être heureuse, est-ce qu’elle va réussir”
  • tendance é persister même après le traitement de troubles anxieux comorbides;
    d’autres compétences à travailler
  • les inquiétudes sont relatives à l’âge de la personne;
    retraite/finance/école/amis
  • pas de cause commune claire;
    Ce qu’on peut dire c’est que le facteur commun est le trait d’anxiété élevé. Peut-être un facteur de risque à développer un TAG, ce qui n’est pas surprenant parce que se trouve sur la courbe comme énoncé plus tôt.
173
Q

TAG:
1) relation avec la dépression
2) différences utiles

A

1)
- symptômes communs ( fatigue, insomnie, détresse émotionnelle, perte de mémoire

  • affectivité négative;
    Les deux vivent de l’appréhension et des émotions désagréables, de la tristesse, de la colère, vivre un bon nombre d’émotions quotidiennement.
  • historique d’épisodes dépressifs passagers;
    Plusieurs mois surtout caractérisé par de l’anxiété suivie de quelques semaines de dépression.

2) différences subtiles:
- Hopeless vs helpless:
helpless: “je vais pas y arriver”, peut donner puce à l’oreil. La personne sent les menaces qui pèsent sur elle, appréhension future et se sent coincée, essaie de se débattre, je suis dans une passe que j’y arrive pas seule.
Hopeless: ça sert à rien, je suis pas bon, se désengage progressivement émotionnellement. Je sais que je suis face au mur, mais j’ai envie de laisser tomber, mettre les choses de côté. Pas toutes les dépressions qui a une raison profonde, mais c’est possible qu’elle ait une fonction de désengagement émotionnel pour se protéger et de se dégengager est la source de la détresse.

  • anhédonie ou non: Symptôme retrouvé dans la dépression, central, difficulté à ressentir du plaisir. Autrefois, procurait du plaisir et soudainement difficile de ressentir quoi que ce soit. On voit pas vraiment ça dans le TAG.

ex: TAG
Se désengager de la source de l’angoisse qui vient avec une détresse. Au niveau motivationnel: tu devrais laisser tomber cette relation, cette direction, te rétablir parce que clairement te cause une détresse.

174
Q

TAG:
comorbidité entre TAG et dépression;
étude

A

Ce qui est probablement central de dépression et TAG prend une racine avec la relation des individus avec leurs affects négatifs, la racine entre les deux, propension élevée à vivre des émotions négatives plus fréquemment et persistant, la problématique centrale.

175
Q

Structure des troubles anxieux:
Si la peur et l’anxiété sont des émotions différentes, pourquoi les troubles associés ( peur + anxiété) sont-ils unifiés dans la même catégorie?

A

similarité:
- Pour les deux; présence de biais cognitifs qui entraînent une surestimation des probabilités et de la gravité de conséquences négatives associées à une situation;
- racine commune suffisamment proche pour dire que c’est la même catégorie de trouble.
- on considère actuellement qu’il ya plus de points communs que de différences pour justifier la catégorisation

Par contre, beaucoup d’études n’arrivent pas bien à discriminer la peur ( les questionnaires sur symptômes physiques permet pas la distinction) de l’anxiété ( autant )
Pistes explorées soutenant des différences:
- réflexe de sursaut: associé à la peur–> trouble phobique

  • négativité liée à l’erreur: anxiété–> négativité vécue
  • génétique: racines communes, trouble phobique + de gènes communs que le TAG
  • symptômes somato-viscéraux; peur–> sympt. plus marqué par crispation vs anxiété: expérience subjective + centrale
176
Q

Structure des troubles anxieux:
il y a encore un débat sur cette question

A
  • appartenance aux Troubles internalisés:
    modèle transdiagnostic: modèle qui ont pour objectif de regrouper les troubles mentaux davantage en fonction de leur communalité que leurs différences. Troubles comorbides ensemble. EX: si la dépression et l’anxiété sont autant comorbides on pourrait les regrouper plus proche.
  • différence entre les sous-facteurs Détresse et Peur;
    peur: trouble panique, agoraphobie, anxiété sociale, phobie spécifique
    vs
    Détresse: dépression, TAG, TSPT
  • avantages sur le plan clinique/théorique?
    TAG trouble à détresse qui est aussi commun à la DP. TSPT, élément commun détresse, affectivité négative vécue en abondance. Cette façon permet de faire plus de sens sur le terrain, met l’accent sur ce qui est commun ce qui aide à mettre le doigt sur quoi travailler avec ces personnes.
177
Q

Traitements Troubles d’anxiété:
modèle de soins par étapes (PQPTM); programme Québécois pour le traitement des maladies mentales..

A

Le modèle de soins par étape propose une gradation des traitements offerts pour traiter les troubles d’anxiété:
- de moindre à plus haute intensité
- continuité des soins
- pluridisciplinaire; donner accès à des ressources aulieux de laisser retourner chez elle
- basés sur les données probantes; plus souvent recommandé comme traitement au QC.

178
Q

Traitements troubles anxieux:
Médication

A

1) Antidépresseurs ( ne réduit pas la dépression)
- inhibiteur de la recapture de la sérotonine ISRS;
inhibe dans le sens où la recapture diminue, alors en plus grande quantité dans la fente synaptique, va changer la mécanique du neurone, pas un pic. Pas de dépendance. Pourrait aussi agir comme anti-inflammatoire.
- inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline ( IRSN)

2) Anxiolytiques
- benzodiazépines:
remplace les barbituriques ( calmant, qui aide le sommeil—> dose mortelle plus facile de se tromper). Ce sont des médicaments très forts, souvent recommandé en période limitée, drogue à accoutumance et risque de dépendance. Calmant, relaxant musculaire.
effets secondaires possibles: libido, pour ISRS VS benzo il y en a beaucoup, c’est pourquoi pas le premier recommandé. ex: spasme musculaire, irritabilité, augmenter l’humeur dépressive

179
Q

Traitement trouble anxieux:
La TCC

A
  • plus étudiée et empiriquement soutenue
  • s’adapte aux biais cognitifs et éléments phobogènes/anxiogènes du client
  • exposition en VR comme piste d’intérêt:
    ex’ agoraphobie c’est difficile de faire sortir la personne de chez elle, alors simplifie le processus d’exposition graduelle.
180
Q

Traitements troubles anxieux:
Quelques observations sur les traitements

A
  • la médication agit plus rapidement (2-4 semaines)que la psychothérapie;
    médication; faire descendre les symptômes vs psychothérapie; pour le même effet plus long et ardu
  • la médication pourrait avoir un effet plus important ( différence en terme de baseline à noter);
    la croyance que vous avez face au traitement proposé en terme d’efficacité pourrait avoir un rôle à jouer, effet placebo.
  • la psychothérapie est généralement efficace ( amélioration de l’état chez la majorité des patients);
    plus efficace que le temps qui passe. Comparé aux autres traitements, effet plus grand que les interventions à court terme.
  • le traitement conjoint TCC et médication sont conseillés, bien que généralement essayé lorsque la thérapie seule ne fonctionne pas/peu;
    simultané = plus value
181
Q

Traitements troubles anxieux:
il reste difficile de comparer différents types de psychothérapie…

A
  • différences de format;
    TCC; structurée, de rencontre en rencontre , nombres de rencontres restreint, donc facilite la recherche –> à la rencontre 3 tout les patients sont rendus au même endroit dans leur cheminement vs beaucoup plus à long terme, problématiques de la vie va changer le temps passé avec chaque patient.
  • le regard que l’on porte sur le traitement influence ses résultats;
    regarder ppt.p.39
    la différence de suivre la thérapie est relativement mineures vs la relation avec le client et ce qui se passe dans sa vie plus grand poids
  • la piste des facteurs communs ( alliance thérapeutique, rationnel, etc.)
  • le mécanisme de fonctionnement de la psychothérapie demeure incertain malgré les dernières décennies de recherche.

> ne pas s’arrêter à la TCC comme seule solution. Proposer à votre client quelque chose qui a du sens pour lui, offrir une espace dans lequel il peut guérir. Faire une représentation de ce que nous vivons, le vision que j’ai de moi, du changement, les choses extérieures moins importantes. Donner de la narration au client, rationnelle, appuyée.

182
Q

Mesures du stress:
1)
2)

A

1) cortisol;
- hormone de stress
- activité de l’axe HPA

2) Alpha-amylase;
- enzyme digestive se trouvant dans la salive
- activité du système nerveux autonome

Plusieurs biomarqueurs biologiques charge alleostatique: souvent dans le sang
L’une des mesures biologique du stress, mesure la salive, prend une petite quantité pour analyser. Différentes informations:
- cortisol; passe à travers tous les tissus du corps, mesure l’activité de l’axe HPA
- enzyme digestive dans la salive, dégradations des sucres. On s’y intéresse parce que sa quantité augmente lorsqu’il y a une activité importante du système nerveux autonome.

183
Q

Mesures tu stress: salive et TSTT;
observations:

A

mesures de l’alpha-amylase et du cortisol salivaire durant le TSTT:
- on peut observer une différence dans la forme de la courbe
> on observe que alpha amylase est rapide, une fois le stresseur passé, la concentration descend rapidement. Contrairement au cortisol qui parle plus du processus de stress, l’amylase répond à la phase d’alarme de la phase de stress, donc du système nerveux autonome.

184
Q

Mesures du stress:
La salive; avantage et inconvénient

A

avantages:
- méthode non-invasive
- facile à collecter
- utilisable pour de courtes ou longues périodes de mesure; stresseur (courte) , plusieurs jours–>réveil,midi, courbe du rythme circadien, est-ce que la population vie beaucoup de stress au réveil (stress chronique)

Inconvénient:
-plusieurs mesures nécessaires; répétition, plusieurs échantillons de salive
- influencé par l’heure de collecte; important dans la compréhension du cortisol et du cycle circadien
- influencé par e fait de boire, manger, fumer; manger et boire du sucre augmente la quantité de cortisol, fumer augmente l’alpha et le cortisol
- demande accès à un laboratoire d’analyse: couteux, si on dit 4 échantillons par participants et 300 participants
- les échantillons doivent être conservés au froid; le plus rapidement possible, l’endroit ou tu fais la prise d’échantillon

185
Q

Mesures du stres:
cheveux;
avantages et inconvénients

A

Le cortisol se dépose dans les cheveux
- un cheveux pousse d’environ 1cm/mois
- jusqu’à 6cm de cheveux à partir de la racine sont considérés comme une source d’information utilisable. (6 mois)
Avantages ;
- une seule collecte couvre une période de plusieurs mois
- méthode non-invasive
- dégradation minimale des échantillons; pas besoin d’être au froid, pas besoin d’équipement quelconque

inconvénients:
- influencé par le dommage et exposition des cheveux; au soleil, par le bleach
- demande une certaine longueur de cheveux; exclut les chauves et les personnes âgées
-peu de précision; bien qu’utile, regarder 6 derniers mois, donne pas d’information sur le moment de la journée, très général comme score
- demande accès à un laboratoire d’analyse
- pas de valeur normative actuelle pour la quantité de cortisol dans un cheveux vs dans le sang

186
Q

Mesures du stress:
autres mesures physiologiques:

A
  • sang
  • urine
    invasif
    vs
  • rythme cardiaque
  • conductance de la peau

appareil externe la mesure, beaucoup d’outils qui mesurent avec la main, en terme du flow sanguin.
Conductance de la peau: quand vie un stress, commence à suer. Réponse de l’activation du système nerveux autonome. Même microscopique, change la conductance électrique, l’augmente.

187
Q

Mesures du stress:
autres mesures;
avantages et inconvénients

A

avantages:
- mesures en continu; aulieux de prendre une mesure aux 10 minutes, pendant 20 minutes constamment, beaucoup d’information.
- méthodes non-invasives

inconvénients:
- mesures influencées par le niveau d’activité des participants; si la personne vient de faire des jumping jack
- certains outils de mesures peuvent être encombrant; vestes avec senseurs, mais maintenant considère d’autres options comme la montre ou le rythme cardiaque à partir du visage par caméra
- équipement coûteux
- certains outils de mesure plus mobiles manquent de précision;
fitbit vs veste senseur ( beaucoup plus précis)

188
Q

mesures du stress:
questionnaires

A
  • évaluer l’exposition aux stresseurs; JCQ
  • évaluer les stratégies d’adaptation face aux stresseurs; coping scale
  • évaluer le stress ressenti ( perceived stress scale)
189
Q

mesures du stress: questionnaires:
avantages et inconvénients

A

avantages:
- facilement administrable
- peuvent couvrir une variété de variables
- méthode non-invasive
- peu coûteux (auto-rapporté surtout)

inconvénients
- résultats ne sont pas des indicateurs parfaits du stress physiologique ( mesure subjective+ test physiologique= pas une grande corrélation)
- biais de réponse: si questionnaire trop long, peut truquer selon ce qu’on pense que l’évaluateur veut

190
Q

Mesures de l’anxiété;
questionnaires; quelques faits

A
  • Méthode la plus fréquente pour évaluer l’anxiété
  • possibilité de mesruer:
    > trait d’anxiété vs état anxieux (STAI)
    > symptômes anxieux généraux (BAI)
    > symptômes associés à un trouble anxieux (GAD-7)
    > autres concepts associés à l’anxiété ( échelle de névrosisme du Big Five Inventory)
191
Q

Mesures de l’anxiété;
Points importants (2)

A

1) Il ne faut pas confondre les mesures de stress avec celles de l’anxiété. Peut-être la personne était en eustress pour une compétition sportive et ne vivait pas d’anxiété.

2) Les mesures portant sur les symptômes anxieux ne permettent pas de conclure sur le diagnostic des participants; GAD-7, haut score ne veut pas dire un diagnostic. Veut dire que tu as un haut niveau de symptômes associés à l’anxiété généralisée. Qu’est-ce que ça veut dire sur les gens qui vivent beaucoup d’anxiété, pas sur le diagnostic.

192
Q

Méthodologie; mesures de stress
Les avancées au niveau technologique et au niveau des analyses statistiques ouvrent de nouvelles avenues.

A

exemples:
- imagerie cérébrale
- études génétiques
- études périnatales
- données de masse; analyse de données de masse; avancée technologique, étude populationnelles, par million, pour détecter des facteurs de stress/anxiété.
- modèle de modération/médiation complexes

193
Q

Lorsqu’il est question de santé psychologique, on demande maintenant davantage de prendre en compte autant les indicateurs positifs que négatifs;

A

” la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pass seulement en une absence de maladie ou d’infirmité”
> la santé n’est pas juste une absence de détresse, mais une présence de santé psychologique; estime de soi, actualisation du potentiel, satisfaction de vivre, sens de la vie.

194
Q

Perspectives actuelles; le stress ;
The age of stress;
“Pour les habitants stressés et malheureux des sociétés modernes, la science du stress a offert un cadre conceptuel permettant d’analyser les systèmes politiques, les pressions environnementales et les expériences personnelles qui façonnent le modèle et le rythme de la vie et de la mort, et de s’y adapter.

A

> lorsqu’on parle de stress, ce n’est pas juste scientifique ou recherche, c’est un concept qui fait référence autant biologiquement qu’au sens d’un phénomène social( comment on comprend les menaces et comment on s’y adapte). Nouveau langage collectif pour parler de l’adversité à laquelle on fait face.

195
Q

Perspectives actuelles; stress;
Future shock ;
“ pour survivre, pour éviter ce que nous avons appelé choc du futur, l’individu doit devenir infiniment plus adaptable et capable que jamais auparavant. Ce ne sont plus les ressources qui limitent les décisions, c’est la décision qui crée les ressources”

A

Pression psychologique vécue par les individus dans les sociétés moderne parce qu’elle progresse rapidement qu’on a l’impression que le présent se contracte et que le futur se contracte. Pour lui, survivre le choc du futur, dans les sociétés modernes, le progrès demande toujours plus d’adaptation qui arrive de plus en plus vite. C’est la décision qui crée les ressources, pour le faire, l’information produite et la communication des activités principales; ex: on va créer une application pour cela, une machine qui va répondre au problème.

196
Q

Perspectives actuelles:
Accélération sociale ;
accélération du rythme de vie , accélération technologique, accéléraltion des changements sociaux ( en boucle)

A

La courbe d’accélération sociale. Depuis l’industrialisation, accélération technologique rapide. Amène une accélération des changements sociaux ( ex: nouvel appareil chaque année, s’adapter à ceux-ci). EX; durant la pandémie, comment on opère et on parle demande adaptation. Mène à une accélération du rythme de la vie, plus le temps passe plus la quantité de choses à faire selon l’information et se mettre à jour dans une semaine augmente. Bien, si je suis pressé dans le temps je vais créer une application qui m’aide à le faire plus rapidement. L’avancée technologique ne mène jamais à une baisse du rythme de la vie, le temps perdu à automatisé une tâche on la reprend avec davantage de choses à faire pour s’y adapter.

197
Q

Perspectives actuelles;
Sommes-nous exposés à davantage de stresseurs actuellement que par le passe? (3)

A
  • difficile de conclure: problème du cadre de référence, manque de données comparables
    les outils changent, tout change trop vite
  • chaque époque vient avec des stresseurs différents
    La nature et la forme des stresseurs sont différents
  • La question est peut-être davantage: Notre style de vie et les moyens que nous employons sont-ils capables de nous aider adéquatement face aux stresseurs?
198
Q

Conclusion:
Les stress et l’anxiété:

A
  • l’adversité et l’adaptation sont au coeur de nos vies;
    Fait partie de l’expérience vivante
  • le stress et l’anxiété nous informent et nous motivent;
    informe sur ce qui est essentiel, mais motivent pour nous forcer à s’adapter et passer à travers l’adversité.
  • ne pas tuer le messager sans lire le message;
    Quand on vit le stress, pourquoi essayer de diminuer le stress directement. Est-ce qu’il y a une bonne raison, est-ce pas un symptôme d’un problème?
  • plusieurs méthodes pour s’en sortir;
    TCC pas la seule façon, il y en a plusieurs
  • normaliser sans banaliser;
    important de normaliser, idéalement de se parler de ça aulieu de banaliser la souffrance vécue.