Thème 1 : La normalité en psychiatrie les troubles de l'adaptation Flashcards

1
Q

Écrivez les deux notations habituelles de la normalité

A
  • Ce qui est dénombré en plus grande quantité, ce qui ne surprend, ne dérange, et n’attire pas la curiosité. (Conformité au type le plus fréquent : notion quantitative et statistique. Ce qui est « normal » renvoie au plus grand nombre)
    • Ex : il est normal de s’habiller pour sortir.
  • Ce qui est en adéquation avec un référent d’ordre supérieur. (La conformité à une norme : notion qualitative qui renvoie à une culture particulière. Ce qui est « normal » l’est en référence d’un ordre supérieur.)
    • Ex : Il est normal de payer pour obtenir un produit.
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2
Q

Pouvez-vous donnez trois définitions de santé mentale?

A
  • Freud : c’est aimer, travailler et jouer
    • Aimer dans le sens de s’aimer soi-même et les autres
    • Travailler dans le sens de créer, produire et d’en être fier
    • Jouer dans le sens d’apprécier l’activité symbolique, mentale, imaginaire, jouer avec les idées
  • Pour l’OMS, la santé mentale est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. Un état de bien-être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et fructueux et contribuer à la vie de sa communauté.
  • Pour le Comité de la santé mentale au Québec (2015), l’état d’équilibre psychique d’une personne s’apprécie à l’aide de :
    • Le niveau de bien-être subjectif
    • L’exercice des capacités mentales et la qualité des relations avec le milieu. La santé mentale résulte d’interactions entre les facteurs de trois ordres : biologiques (génétique et physiologie), psychologique (cognitif, affectif et relationnel) et contextuel (relations entre la personne et son environnement).
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3
Q

Définir : Un trouble mental selon le DSM-5 (3)

A
  • Un syndrome caractérisé par une perturbation cliniquement significative de la cognition d’un individu, de sa régulation émotionnelle ou de son comportement, et qui reflète l’existence d’un dysfonctionnement dans les processus psychologiques, biologiques ou développementaux sous-tendant le fonctionnement mental
  • Les troubles mentaux sont le plus souvent associés à une détresse ou une altération importante des activités sociales, professionnelles ou des autres domaines importants du fonctionnement.
  • Les réponses attendues ou culturellement approuvées à un facteur de stress commun ou à une perte, comme la mort d’un proche, ne constituent pas des troubles mentaux. Les comportements déviants sur le plan social (p. ex. sur les plans politique, religieux ou sexuel) ainsi que les conflits qui concernent avant tout le rapport entre l’individu et la société ne constituent pas des troubles mentaux, à moins…
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4
Q

Un facteur de risque reconnu de trouble à la santé mental des individus et des communautés serait quoi?

A

des pressions socio-économiques persistantes.

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5
Q

Nommez des facteurs de risques reconnus pour la santé mentale des individus au niveau PERSONNEL (3)

A
  • Mauvaise santé physique
  • Mode de vie malsain
  • Faible niveau scolaire
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6
Q

Nommez des facteurs de risques reconnus pour la santé mentale des individus au niveau SOCIAL (7)

A
  • Changement social rapide
  • Conditions de travail éprouvantes
  • Pauvreté
  • Exclusion sociale
  • Discrimination à l’égard des femmes
  • Risque de violence
  • Violation des droits de la personne.
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7
Q

Comment la notion de santé mentale peut-elle devenir…sexiste? (2)

A
  • si les caractéristiques de santé mentale et de normalité s’appuient sur des stéréotypes sexistes, par exemple si l’on se fie, pour qualifier quelqu’un de sain, du rôle traditionnel de chaque sexe dans notre société (homme travaillant et femme au foyer).
  • Ceci entraîne des biais d’évaluation et de thérapie pour les cliniciens.
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8
Q

La normalité n’est-elle pas avant tout la capacité d’adaptation à son milieu ? Qu’en dites-vous? (2)

A
  • Si la normalité est considérée comme l’adaptation au milieu, alors le conformisme social risque de devenir la norme.
  • Dans ce cas, toute déviation devient pathologique, ce qui peut entraîner une psychiatrisation excessive de tout comportement perçu comme mésadapté ou déviant (p/e l’homosexualité DSM 2).
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9
Q
A
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10
Q

Et si la normalité était avant tout le Mieux-être, si cher aux étudiantes et étudiants de médecine? Commentez… (2)

A
  • Si la normalité est définie comme le bien-être et l’harmonie intérieure (et donc le mieux-être), le bonheur devient la norme et toute forme de détresse et d’angoisse humaine devient pathologique.
  • La psychiatrie ne peut pas se donner comme objectif l’atteinte du bonheur.
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11
Q

Vrai ou faux?

Freud rêvait de créer un modèle libéré des modèles biologiques.

A

Faux.

  • Sa théorie du développement de la personnalité dérive d’un modèle biologique centré sur les processus instinctuels liés aux phases du développement que traverse l’être humain lors de sa croissance physique.
  • Si un enfant subit trop de frustration ou de gratification durant un des stades de développement, il est à risque de développer une psychopathologie.
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12
Q

Vrai ou faux?

Freud reconnait deux sources d’énergie psychique libres de toute interaction entre elles. (2)

A

Faux.

Il explique que deux sources d’énergie ou forces qui modulent le processus psychique

  • L’instinct de survie (Éros)
  • Instinct de mort ou de destructivité (Thanatos)

Il pense que ces deux instincts, ainsi que leurs forces pulsionnelles associées (libido et agressivité), sont en continuelles interactions dans un jeu de forces dynamiques, et ce dans le but de rétablir l’homéostasie afin d’obtenir le plaisir et d’éviter la douleur.

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13
Q

Définir : L’instinct de survie (Éros) (1)

A

tous les moyens que l’individu utilise pour atteindre ses buts ainsi que la libido.

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14
Q

Définir : Instinct de mort ou de destructivité (Thanatos) (1)

A

Désir de retourner à l’état primaire, soit le chaos, qui explique principalement l’agressivité

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15
Q

Quels sont les trois niveaux de conscience de la Première topique? (3)

A
  • L’inconscient
  • Le préconscient
  • Le conscient
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16
Q

Décrire : L’inconscient de la Première topique (2)

A
  • qui est constitué de tout ce qui échappe au champ de la conscience et dont on ne peut se rappeler de façon volontaire.
  • C’est le plus vaste des trois niveaux. (Toutes représentations mentales inacceptables et refoulées ; p/e désirs meurtriers)
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17
Q

Décrire : Le préconscient de la Première topique (1)

A

qui désigne tout ce qui n’est pas immédiatement présent au champ de la conscience, mais qui demeure accessible si l’on y porte attention ou si l’on fait un effort de rappel (ex : si l’on demande le nom d’un premier amour)

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18
Q

Décrire : Le conscient de la Première topique (1)

A

qui correspond à ce qui est immédiatement présent au champ de la conscience. (Ex : émotions ressenties à la lecture de ce joli guide de lecture)

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19
Q

Vrai ou faux?

Pour Freud, l’inconscient n’est pas accessible au champ de la conscience, mais peut le devenir si on y prête attention. (3)

A

Faux.

  • On ne peut accéder à l’inconscient, et ce même lorsqu’on y prête attention.
  • Par contre, son contenu ne cesse de faire pression pour redevenir conscient.
  • Lorsqu’il y parvient, c’est toujours de façon déformée (lapsus, rêves, SYMPTÔMES).
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20
Q

En raison des limitations de la première topique, Freud a élaboré une deuxième topique. Pouvez- vous nommer les trois instances?

A
  • Ça
  • Moi
  • Surmoi
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21
Q

Décrire : Le « Ça » (4)

A
  • Instance entièrement inconsciente, elle représente le réservoir pulsionnel de la psyché.
  • Les pulsions primitives de vie et de mort (présentées ci-haut) lui sont associées.
  • Cette instance est régie par le principe de plaisir et ne cherche qu’à satisfaire ses désirs de façon immédiate. Le Ça ne tient pas compte de la réalité.
  • Pulsion : poussée qui vise à une satisfaction. C’est une représentation psychique d’une excitation somatique endogène.
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22
Q

Décrire : Le « Moi » (4)

A
  • Instance qui émerge progressivement du Ça au cours de la croissance et du contact de l’enfant avec le monde extérieur. Le Moi mature gère les pulsions et contraintes du Ça et les exigences du Surmoi, et permet une harmonie de ceux-ci en étant guidé par le principe de réalité.
  • Cette fonction médiatrice est exercée notamment à l’aide des mécanismes de défense.
  • Il agit dans les trois niveaux de conscience.
  • Principe de réalité : capacité d’ajourner la satisfaction pulsionnelle tout en prenant compte des exigences du monde réel et des conséquences de ses actes.
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23
Q

Décrire : Le « Surmoi » (3)

A
  • Instance responsable de déterminer les règles de conduite et les lois qui déterminent le comportement du Moi.
  • Il représente les normes morales, les valeurs et les idéaux du conscient. Il a un rôle de censeur et de juge (il critique, punit, juge et énonce les objectifs à atteindre).
  • Bref, il fournit l’idéal auquel l’individu doit se comparer pour guider sa conduite.
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24
Q

Vrai ou faux?

Le moi est entièrement conscient.

A

Faux. Le Moi est présent dans tous les champs de la conscience. Par exemple : conscient → prise de décision, inconscient → mécanisme de défense.

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25
Q

Les mécanismes de défenses ont pour but de nourrir les exigences du Surmoi. Qu’en pensez-vous? (3)

A
  • Les mécanismes de défense sont présents afin de maintenir l’homéostasie au sein du Moi, entre les poussées du Ça et les exigences du Surmoi.
  • Il permet donc de maintenir à distance les pulsions considérées comme indésirables par le Surmoi.
  • Une variété de mécanisme est utilisée chez un Moi sain, comme par exemple l’anticipation, lorsqu’il y a menace à l’intégrité d’une personne.
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26
Q

Si l’intensité des conflits entre les différentes instances dépasse les capacités de défense et d’adaptation, qu’est-ce qui survient?

A

une névrose survient (psychopathologie)

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27
Q

Si l’intensité des conflits entre les différentes instances dépasse les capacités de défense et d’adaptation, une névrose survient (psychopathologie).

Expliquez. (3)

A
  • Le Moi utilise alors de manière stéréotypée et inflexible les mêmes méthodes défensives à chaque fois que la menace pulsionnelle survient
  • Les désirs, les pensées et les affects inacceptables sont maintenus dans l’inconscient, mais apparaissent sous forme déformée comme des symptômes.
  • L’individu évite les situations qui provoquent ces pulsions et réduit son champ d’activité
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28
Q

La troisième topique évoque des stades de formation de la personnalité. Pouvez-vous les nommer? (5)

A
  • Oral (0-14 mois) Stade de dépendance
  • Anal (14 mois- 3 ans) Stade de l’autonomie
  • Phallique ou oedipien (3-6 ans) Organisation du Surmoi
  • Latence (6- 12 ans)
  • Génital (puberté – fin adolescence)
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29
Q

Décrire : Stade de dépendance

  • Pulsion
  • Réalité
  • Attitude
  • Mécanisme de défenses
A
  • Pulsion : Motivés selon ses besoins alimentaires et dirigés vers des stimulations de zone buccale (sein, biberon, pouce, etc…)
  • Réalité :
    • L’entourage n’est pas toujours apte à satisfaire son besoin → mène à des conflits.
    • Si trop ou peu gratifié, risque de fixation.
  • Attitude :
    • Ne tient pas compte du principe de réalité et veut satisfaire ses pulsions immédiatement.
  • Mécanisme de défenses :
    • Sa capacité à trouver des solutions lui amène à prendre conscience de la réalité
    • Ils sont primitifs : déni et projection
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30
Q

Qu’est-ce qui arrive s’il y a fixation à au stade de dépendance? (1)

A

Troubles : Si fixation → risque de troubles psychotiques ou narcissiques

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31
Q

Décrire : Stade de l’autonomie

  • Pulsion
  • Réalité
  • Attitude
A
  • Pulsion : Enfant apprend à contrôler ses sphincters et peut déféquer ou uriner comme bon lui semble
  • Réalité : Écouter ses parents… ou se salir comme bon lui semble.
  • Attitude : Formation réactionnelle, annulation rétroactive, isolation de l’affect
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32
Q

Qu’est-ce qui arrive s’il y a fixation à au stade d’autonomie? (3)

A

  • Si fixation → avarice, obstination, tendance à collectionner les objets ou difficulté à les abandonner, obséquisité, souci de justice, respect de toute autorité.
  • Tendance au désordre
  • Tendances obsessionnelles et propreté
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33
Q

Décrire : Organisation du Surmoi

  • Pulsion
  • Réalité
  • Attitude
  • Mécanisme de défenses
  • Troubles
A
  • Pulsion : Le Surmoi s’organise par l’introjection des interdits et exigences des parents.
  • Réalité : Enfant réalise la relation unique de ses parents, et jalouse celui de même sexe et affectionne particulièrement celui du sexe opposé. C’est le complexe d’Œdipe.
  • Attitude :
    • Si garçon : Se soumet à l’autorité du père par peur d’être castré et cesse d’affectionner intensément la mère. Fin du complexe d’Oedipe
    • Si fille : Croit également qu’elle a été castrée et idéalise son père. Le complexe d’Œdipe commence avec 3 issus (voir troubles)
  • Mécanisme de défenses :
    • Besoins affectifs : pleurs, rage et visées manipulatoires sont tous pathologiques.
  • Troubles :
    • Issus possibles chez les filles :
      • 1) peur du pénis et détourne toute forme de sexualité
      • 2) Hypermasculinité :
      • 3) Désir d’enfant : déplacement du désir d’avoir un pénis, quoi que toujours présent.
      • Traits de caractères qui peuvent découler d’une fixation : séduction, plaire, attirer attention
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34
Q

Décrire : Stade Latence

  • Pulsion
  • Réalité
  • Attitude
  • Mécanisme de défenses
  • Troubles
A
  • Pulsion, Réalité, Attitude :
    • Ralentissement des pulsions sexuelles
    • Moins de formation de personnalité
    • Le Moi se renforce
  • Mécanisme de défenses, Troubles
    • Le Moi peut utiliser le refoulement, l’identification, la sublimation
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35
Q

Décrire : Stade génital

  • Pulsion
  • Réalité
  • Attitude
  • Mécanisme de défenses
  • Troubles
A
  • Poussée d’hormones sexuelles, développement et croissance de la libido

Le Moi doit s’adapter aux changement physiques et psychiques.

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36
Q

Vrai ou faux?

C’est durant la période de latence que le Moi se renforce en se débarrassant du refoulement.

A

Faux.

  • Le Moi se forme certes durant la période de latence, mais il ne se débarrasse pas du refoulement.
  • Au contraire, il déploie de nombreux mécanismes de défense, dont le refoulement, l’identification et la sublimation
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37
Q

Pouvez-vous expliquer en quelques mots à votre voisin de classe sceptique le fondement de la méthode psychanalytique? (3)

A
  • Le fondement de la méthode psychanalyste est de demander au patient de parler le plus librement possible, dans le but d’amener à la conscience des éléments de vie conflictuels et refoulés.
  • Ces conflits inconscients et mécanismes de défense utilisés sont par la suite analysés, avec pour objectif de faire disparaître les symptômes névrotiques.
  • C’est en quelque sorte le contraire de l’hypnose qui utilise la suggestion.
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38
Q

Nommez deux grands principes de base à la relation analytique (2)

A
  • Transfert
  • Contre-transfert
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39
Q

Décrire : Transfert (5)

A

ce sont les émotions, les attributs, les qualités d’une figure significative du passé (souvent un parent) que le patient projette sur le thérapeute. Bref : Patient → thérapeute.

  • -Il s’agit d’une « répétition des prototypes infantiles vécue avec un sentiment d’actualité marqué »
  • Le patient fait donc jouer des figures parentales au thérapeute tel qu’il les a subjectivement vu dans le passé
  • Il est positif ou négatif, selon les sentiments tendres ou hostiles à l’égard du thérapeute.
  • Initialement considéré comme un obstacle par Freud, il est aujourd’hui un élément clé en psychanalyse.
  • Ex : un patient ne peut pas s’exprimer devant son thérapeute sans se sentir jugé ; la relation qu’il avait avec son père s’est inscrite sous le sceau de la persécution durant son enfance.
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40
Q

Décrire : Contre-transfert (2)

A
  • ce sont l’ensemble des réactions affectives, cognitives et comportementales du thérapeute envers son patient. Bref : thérapeute → patient.
  • Résulte habituellement du transfert du thérapeute envers le patient ou des caractéristiques psychodynamiques du patient.
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41
Q

Décrire : Contre-transfert indirect (2)

A

survient lorsque « l’objet qui mobilise le contre-transfert du thérapeute ne provient pas du patient lui-même, mais d’autre chose ».

  • Inclut également le transfert que le thérapeute pourrait faire envers le patient, si ce dernier évoque une figure particulière de son passé. Dans un tel cas, les conflits émotionnels non conclus d’autrefois pourrait infiltrer l’entrevue. Il est du devoir du thérapeute de faire une introspection détaillée dans le but de découvrir quels éléments (physiques, psychologiques ou autres) motivent cette association et également de déterminer si ses réactions sont secondaires à ce transfert ou non.
  • Ex : jeune thérapeute qui focalise son attention sur des pensées orientées par les commentaires de son supérieur → contre-transfert indirect (mais non dû à un transfert de la part du thérapeute).
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42
Q

Décrire : Contre-transfert direct (2)

A
  • induit principalement par le patient et par la nature du transfert avec ce dernier.
  • Comprend deux sous-types de contre-transfert direct :
    • Contre-transfert concordant
    • Contre-transfert complémentaire
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43
Q

Décrire : Contre-transfert concordant (4)

A
  • le thérapeute s’identifie au principal état émotionnel du patient.
  • Le thérapeute identifie son Moi avec le Moi du patient.
  • Elle facilité généralement l’empathie.
  • Ex : si le patient explique être la victime d’une mère humiliante, le thérapeute pourrait ressentir des émotions de honte et même ressentir de la sympathie pour lui.
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44
Q

Décrire : Contre-transfert complémentaire (3)

A
  • le thérapeute s’identifie plutôt aux objets internes du patient, avec lesquels le Moi du patient est en relation.
  • Dans cette forme de transfert, le thérapeute est souvent conduit à s’identifier à des parties rejetées, clivées et projetées du patient. S’inscrit dans la théorie des relations objets.
  • Ex : Un thérapeute s’identifie à la mère du patient et formule des remarques critiques à l’égard du patient.
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45
Q

Le contre-transfert est somme toute un phénomène ayant assez peu d’impact…Que pensez-vous de cette affirmation?

A

Faux.

S’il est bien perçu par le thérapeute, le contre-transfert est une source précieuse d’information sur le monde intérieur du patient et sur la nature des conflits à l’origine de ses souffrances. D’où l’importance pour le thérapeute d’être sans cesse aux aguets des réactions affectives que le patient suscite en lui.

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46
Q

Erikson a développé son approche thérapeutique en rupture avec les principes fondamentaux freudiens.

Commentez (2)

A
  • Certes Erikson développe son approche en adhérant aux principes psychanalytiques fondamentaux dans leur ensemble, mais il accorde une importance beaucoup plus grande aux mécanismes mentaux adaptatifs issus du Moi, ainsi qu’à l’influence de l’environnement sur le développement de l’individu.
  • Les dimensions interpersonnelles, sociales et culturelles sont au fondement des stades de développement de sa théorie, contrairement à Freud qui accorde beaucoup d’importance aux processus instinctuels.
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47
Q

Vrai ou faux?

Hartmann conçoit que le Moi émerge du Ça à l’origine.

A

Faux.

Hartmann, contrairement à Freud, postule que le Moi est, dès la naissance, une instance autonome distincte du Ça, même s’ils proviennent du même substrat biologique.

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48
Q

Pour Erikson, qu’est-ce qu’un stade? (3)

A
  • Pour Erikson, un stade est caractérisé par des problèmes particuliers à résoudre dans une visée développementale.
  • Ces tâches intrapsychiques, mais aussi interpersonnelles, doivent être accomplies pour progresser au prochain stade de façon saine.
  • Il est à noter que ces stades, contrairement à Freud, ne se termine pas après la puberté ; ils continuent jusqu’à la mort.
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49
Q

Nommez et comparez les stades psychosexuels freudiens et crises développementales ériksoniennes : de la naissance à 20 ans

A
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50
Q

Nommez les crises ériksoniennes de l’âge adulte (3)

A
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51
Q

Décire ce stade d’Erikson : Confiance ou méfiance fondamentale (0-18 mois)

Selon :

  • Enjeu fondamental
  • Réalité
A
  • Enjeu fondamental : Développement d’un sentiment de confiance de base envers l’entourage, et ce en raison de la dépendance totale du nourrisson.
  • Réalité : Se développe à travers la gratification ou frustration de ses pulsions.
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52
Q

Quelles sont les conséquences qui peuvent se développer à ce stade d’Érikson : Confiance ou méfiance fondamentale (0-18 mois) (2)

A

Conséquences :

  • Un sentiment d’optimiste et de confiance peut se développer si l’entourage est présent pour l’enfant et qu’il répond correctement à ses besoins.
  • Un sentiment de méfiance et de crainte envers son entourage peut se développer si ses besoins ne sont pas complètement comblés. L’envie, l’avidité et la possessivité sont des traits courants.
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53
Q

Décire ce stade d’Erikson : Autonomie ou honte et doute (18 – 3 ans)

Selon :

  • Enjeu fondamental
  • Réalité
A
  • Enjeu fondamental : Capacités de maîtrise et d’autocontrôle de l’enfant, de même que sa capacité à se positionner à l’égard des attentes et des exigences de ses parents et de la société.
  • Réalité :
    • Les parents peuvent ou non bien accueillir ce rapport de force
    • Se base sur le nouveau contrôle de ses sphincters et de son autonomie grandissante.
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54
Q

Quelles sont les conséquences qui peuvent se développer à ce stade d’Érikson : Autonomie ou honte et doute (18 – 3 ans)

A
  • Les parents démontrent de la bienveillance dans l’accueil de ce rapport de force. Ils félicitent et soutiennent les efforts de l’enfant tout en gardant une autorité ferme pour lui apprendre le discernement et la prudence dans la réalisation de ses désirs. Permet à l’enfant d’apprendre à reconnaître ses besoins et celui des autres.
  • Les parents peuvent être trop sévères et l’enfant peut vivre le tout avec un sentiment d’échec. Il doute alors de ses capacités. Son processus d’autonomie est alors brimé et divers comportements d’oppositions et de mise en échec peuvent survenir.
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55
Q

Décire ce stade d’Erikson : Initiative ou culpabilité (3- 6 ans)

Selon :

  • Enjeu fondamental
  • Réalité
A
  • Enjeu : Développement du sens de l’initiative et de l’efficacité, de même que pour la capacité d’éprouver du plaisir dans les identifications avec ses objets d’amour
  • Réalité :
    • Les parents peuvent ou non trop réprimander l’enfant face à ses désirs.
    • Élargissement du champ d’action et d’interactions
    • Cherche à se découvrir
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56
Q

Quelles sont les conséquences qui peuvent se développer à ce stade d’Érikson : Initiative ou culpabilité (3- 6 ans)

A

Si l’attitude des parents est trop culpabilisante envers les désirs d’exploration de l’enfant, l’enfant peut développer de la culpabilité envers ses désirs d’exploration.

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57
Q

Décire ce stade d’Erikson : Travail ou Infériorité (6- 12ans)

Selon :

  • Enjeu fondamental
  • Réalité
A
  • Enjeu fondamental : Contrairement au modèle de Freud, Erikson pense que la personnalité continue de se former activement durant cette phase.
  • Réalité : L’enfant développe ses compétences face à son environnement qui s’élargit.
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58
Q

Quelles sont les conséquences qui peuvent se développer à ce stade d’Érikson : Travail ou Infériorité (6- 12ans)

A
  • Conséquences :
    • Si les nouvelles expériences et rencontres sont bien reçues, l’enfant acquiert un sentiment de compétence.
    • Si les expériences sont vécues négativement, il risque de développer un sentiment d’incompétence et d’infériorité, ce qui freine son exposition au monde.
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59
Q

Décire ce stade d’Erikson : Identité ou confusion ou diffusion des rôles (12- 20ans)

Selon :

  • Enjeu fondamental
  • Réalité
A
  • Conséquences :
    • Si les étapes précédentes se sont bien déroulées, il continue son développement en confiance.
    • Si les étapes précédentes ont été conflictuelles sans solution, il risque de vivre une confusion d’identité et une diffusion des rôles. Il risque de se désintéresser des projets de vie et risque d’avoir de la difficulté à avoir des relations interpersonnelles, jusqu’au sentiment de n’avoir de place nulle part.
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60
Q

Quelles sont les conséquences qui peuvent se développer à ce stade d’Érikson : Identité ou confusion ou diffusion des rôles (12- 20ans)

A
  • Conséquences :
    • Si les étapes précédentes se sont bien déroulées, il continue son développement en confiance.
    • Si les étapes précédentes ont été conflictuelles sans solution, il risque de vivre une confusion d’identité et une diffusion des rôles. Il risque de se désintéresser des projets de vie et risque d’avoir de la difficulté à avoir des relations interpersonnelles, jusqu’au sentiment de n’avoir de place nulle part.
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61
Q

Décire ce stade d’Erikson : Intimité ou isolement (20-35 ans)

Selon :

  • Enjeu fondamental
  • Réalité
A
  • Enjeu fondamental :
    • Capacité de s’engager dans une relation intime, sans craindre de perdre son identité
  • Réalité :
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62
Q

Quelles sont les conséquences qui peuvent se développer à ce stade d’Érikson : Intimité ou isolement (20-35 ans)

A
  • Conséquences :
    • Les jeunes adultes qui a la difficulté à faire confiance risque de se retirer socialement et de développement un sentiment d’isolement.
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63
Q

Décire ce stade d’Erikson : Générativité ou stagnation (35-65 ans)

Selon :

  • Enjeu fondamental
A
  • Enjeu fondamental :
    • Réalisation du chemin parcouru et reconnaissance de la valeur de son expérience.
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64
Q

Quelles sont les conséquences qui peuvent se développer à ce stade d’Érikson : Générativité ou stagnation (35-65 ans)

A
  • Conséquences :
    • L’adulte qui n’a pas eu de problème aux précédentes étapes s’en sort bien. La confiance qu’il a en lui-même est assez forte pour ne pas qu’il se sente menacé. Il peut partager son savoir à la jeune génération et jouer un rôle important.
    • Les adultes qui n’ont pas réussi à se réaliser ou à assumer leurs choix de vie sont en difficulté. Ils réalisent que le temps est compté et réalisent que la génération d’en dessous réalise les objectifs qu’il n’a pas réussi à atteindre. Ils risquent de stagner, d’éprouver du désintérêt, du découragement et de se retirer des activités sociales ou projet de vie important.
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65
Q

Décire ce stade d’Erikson : Intégrité ou désespoir (65 et +)

Selon :

  • Enjeu fondamental
A
  • Enjeu fondamental :
    • Constatation de ses réussites et de ses accomplissements, mais aussi reconnaissance des déceptions ; faire la paix avec celles-ci
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66
Q

Quelles sont les conséquences qui peuvent se développer à ce stade d’Érikson : Intégrité ou désespoir (65 et +)

A
  • Conséquences :
    • Son acceptation lui offre un sentiment de plénitude, d’intégrité et de sérénité. La perspective de la mort ne l’effraie pas.
    • Si l’adulte n’est pas en paix avec son vécu, il risque de persister un sentiment d’échec, d’incomplétude, d’amertume, de regrets, de déprime ou de désespoir. Il risque de finir sa vie de façon isolée.
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67
Q

Vaillant est célèbre pour sa proposition des mécanismes de défense. Ses recherches cependant s’opposent aux conclusions d’Erikson. Commentez…(3)

A
  • Cette affirmation ne semble pas tout à fait juste puisqu’il corrobore le modèle des cycles de vie d’Erikson.
  • Il observe une hiérarchie des mécanismes de défense du Moi, qui se construit à mesure que les hommes avancent en âge.
  • Vaillant arrive par contre à la conclusion que les capacités d’adaptation des individus évoluent et dépendent davantage de leurs caractéristiques personnelles d’adaptation qu’à l’environnement.
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68
Q

Vrai ou faux?

Les personnes immatures ont tendance à utiliser l’humour pour s’adapter à leur environnement. (2)

A

Faux.

  • Selon Vaillant, l’humour, tout comme l’altruisme, l’anticipation et la sublimation sont des mécanismes de défense matures qui permettent aux individus sains de faire face aux stresseurs de la vie.
  • Les individus qui les utilisent sont plus enclin à montrer un ajustement normal à la vie (satisfaction conjugale, bon état de santé physique…)
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69
Q

Dans vos mots, définissez ce qu’est un mécanisme de défense… en vous inspirant de la page 1589…

A

Processus psychologiques automatiques et généralement inconscients qui protègent l’individu de l’anxiété, de facteurs de stress internes ou externes tels des conflits émotionnels.

70
Q

Vrai ou faux?

Vaillant a été le chef de file du mouvement de l’Ego psychology.

A

Faux.

Ce mouvement a été élaboré par Anna Freud, la fille de Sigmund Freud, qui a permis de décrire nombreux mécanismes de défense utilisés par le Moi pour gérer les conflits (voir ci-bas). C’est toutefois Hartmann qui a été le réel chef de file.

71
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Altruisme (3)

A
  • La personne satisfait ses propres besoins en répondant aux besoins des autres.
  • Le conflit tourne autour d’une détresse liée à des situations stressantes de son passé, dans lesquelles elle n’a pas trouvé toute l’aide nécessaire.
  • Ex : « Ça me fait du bien d’aider quelqu’un qui vit la même chose que j’ai vécu avec tant de difficulté ».
72
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Anticipation (3)

A
  • La personne anticipe les conséquences émotionnelles de problèmes à venir et ressent une détresse en se représentant des idées et des affects stressants.
  • Ce scénario anticipatoire, cette répétition mentale permettant néanmoins à la personne d’élaborer une réponse plus adaptée au conflit qui peut survenir et à l’angoisse qu’elle pourrait affronter.
  • Ex : Une personne imagine la réaction de ses parents avant de leur annoncer une nouvelle difficile
73
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Ascétisme (2)

A
  • La personne adopte une discipline volontaire du corps et de l’esprit cherchant à tendre vers une perfection, par une forme de renoncement ou d’abnégation (renoncement de soi-même et de ses besoins).
  • Bref, on essaie d’avoir un esprit pur, de viser le « noble ».
74
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Déni (2)

A
  • La personne adopte une non-considération d’une partie de la réalité.
  • Ex : Un patient présent à l’urgence pour douleur thoracique refuse tout examen complémentaire, disant que l’épisode est fini
75
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Déplacement (3)

A
  • La personne déplace un sentiment ou une réponse d’un objet vers un autre.
  • Le déplacement autorise plus facilement l’expression de l’affect et de la gratification de la pulsion, car l’objet sur lequel s’effectue le déplacement est habituellement moins menaçant que l’objet initial qui a inspiré ce sentiment.
  • Ex : Au retour d’une journée de travail épuisante, un homme se fâche contre son chien
76
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Dissociation (4)

A
  • La personne vit une altération des fonctions d’intégration de la conscience, de la mémoire, de la perception de Soi ou de l’environnement. L’affect ou la pulsion s’exprime alors hors du conscient.
  • La dissociation sert à « dissoudre » le matériel psychique trop menaçant ou anxiogène.
  • Les états de transes, d’amnésie ou de dépersonnalisation font partie de cette catégorie.
  • Ex : Une jeune fille victime d’agression sexuelle répétée à l’impression de quitter son corps au moment de l’acte
77
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Fantaisie schizoïde (2)

A
  • Consiste à se réfugier dans l’imaginaire de sorte à oublier les conflits ou les aspects désagréables de la réalité.
  • Bref, avoir des rêves de puissance, qui l’aveuglent, ce qui permet de vivre dans la misérabilité.
78
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Formation réactionnelle (3)

A
  • La personne substitue à un comportement, à des pensées ou à des sentiments inacceptables d’autres qui leur sont diamétralement opposés.
  • La formation réactionnelle permet d’éviter un sentiment de culpabilité ou peut alimenter le souhait de se sentir moralement supérieur.
  • Ex : Une femme catholique ressent une pulsion sexuelle avant le mariage et devient sœur.
79
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Humour (4)

A
  • La personne met de l’avant des aspects amusants ou ironiques de la situation qu’elle vit.
  • L’humour tend à relâcher la tension provoquée par le conflit d’une manière qui permet à tous d’être plus à l’aise.
  • Ceci n’est pas les commentaires moqueurs ou cinglants qui créent un malaise.
  • Ex : Un conférencier sur le deuil constate que son projecteur ne fonctionne pas et dit « je vais devoir en faire le deuil! ».
80
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Intellectualisation (3)

A
  • La personne s’adonne à un usage excessif de pensées abstraites ou de généralisations (ex : se créer une théorie pour expliquer ses gestes) pour contrôler ou minimiser ses sentiments gênants.
  • Elle parle en termes généraux, livresques ou à la 3e personne pour mettre ses émotions à distance. Elle accorde une prépondérance à la pensée abstraite pour bloquer l’émergence et la reconnaissance des affects et fantasmes.
  • Ex : Suite à une rupture amoureuse, le garçon se dit « le concept de liaison amoureuse ne tient de tout façon plus la route dans notre société actuelle ».
81
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Introjection (1)

A

Processus par lequel un sujet transpose, sur un mode fantasmatique, des objets extérieurs partiels ou totaux, ou encore des qualités de ces objets, dans les différentes instances de son appareil psychique.

82
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Isolation de l’affect (3)

A
  • La personne sépare les idées des sentiments qui leur étaient initialement associés.
  • Elle perd le contact avec les sentiments associés à une situation donnée, alors qu’elle reste consciente des éléments cognitifs.
  • Ex : Une personne décrit une situation difficile sans sentiment, comme un narrateur extérieur
83
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Passage à l’acte (Acting out) (4)

A
  • La personne se tourne vers l’action pour éviter d’entrer en contact avec des sentiments ou des représentations mentales désagréables d’elle-même.
  • Il s’agit d’une défense inadaptée puisque sa motivation profonde est inconsciente.
  • Elle n’atténue pas le conflit intérieur et peut être nocif pour la personne ou autrui.
  • Ex : Une jeune femme s’automutile après avoir vécu une expérience de rejet avec son partenaire amoureux.
84
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Passivité-agressivité (2)

A
  • La personne sabote autrui de façon indirecte et non combative, en utilisant des attitudes passives qui consistent en diverses formes de résistance, d’impuissance apparente ou d’évitement dans les activités et les relations interpersonnelles. Très présent chez les adolescents.
  • Ex : Un employé se présente tard à une réunion qui a pour objectif de prendre une décision avec laquelle il est en désaccord.
85
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Projection (3)

A
  • La personne attribue à tort à autrui ses propres sentiments, ses pulsions ou ses pensées inacceptables.
  • La projection névrotique expulse hors de la personne des émotions ou des motivations désagréables ou qui la rendent trop vulnérable.
  • Ex : J’ai envie de tuer un homme, alors je lui dit que j’ai l’impression qu’il veut me tuer.
86
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Rationalisation (2)

A
  • La personne cherche à donner une explication cohérente, logique, acceptable, morale à une attitude, un sentiment dont elle ne perçoit pas les véritables motifs afin de dissimuler à elle-même et à autrui les motivations réelles de ses pensées. Très présent chez les anti-sociaux.
  • Ex : Une personne donne plus d’explications que nécessaire à ses actes
87
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Refoulement (3)

A
  • La personne expulse de sa conscience des désirs, des pensées ou des expériences pénibles.
  • Le sentiment peut rester conscient, mais il est détaché des idées qui y sont rattachées.
  • Ex : La personne « oublie » de signer le chèque de son loyer à son propriétaire
88
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Régression (1)

A

Passage d’un état psychique plus avancé à un stade plus archaïque du développement.

89
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Somatisation (3)

A
  • C’est une forme de déplacement, mais le déplacement se fait « à l’intérieur ».
  • Il ne déplace pas le problème sur un objet, mais sur une partie de lui.
  • Ex : idées homosexuelles à la vue de quelqu’un du même sexe→ devient aveugle
90
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Sublimation (2)

A
  • La personne canalise ses sentiments et pulsions inadaptées vers un comportement socialement acceptable, le plus souvent altruiste ou spirituel.
  • Ex : Compétitivité et agressivité dans des compétitions sportives
91
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Suppression ou répression (3)

A
  • La personne évite délibérément et consciemment de penser à des problèmes, des désirs ou des expériences pénibles, mais temporairement.
  • C’est un report, afin de garder le focus sur quelque chose de plus pressant.
  • Ex : Mettre de côté ses tensions conjugales pour se concentrer sur son travail.
92
Q

Décrire ce mécanisme de défense :

A
93
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Clivage (3)

A
  • La personne compartimente des états affectifs opposés et ne parvient pas à intégrer ses propres qualités et défauts, et ceux des autres dans des images cohérentes.
  • Ne pouvant éprouver simultanément des affects ambivalents, la personne n’est pas nuancée et le Soi et les objets alternent entre des positions opposées. Beaucoup de noir ou blanc.
  • Ex : D’une séance à l’autre, une femme se décrit soit comme « une ordure digne d’aucun amour » ou d’une « femme injustement célibataire, puisque dotée de tant de qualités » (clivage du soi)
94
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Annulation rétroactive (3)

A
  • La personne utilise des mots ou des comportements visant à corriger symboliquement des pensées, des sentiments ou des actes jugés inacceptables.
  • Ce mécanisme vise à annuler après coup et à considérer comme non advenu un acte ou une pensée à l’origine d’un conflit psychologique.
  • Ex : Une patiente dit : « parfois mon mari me rend folle, non ce n’est pas vrai, pas vraiment folle »
95
Q

Décrire ce mécanisme de défense : Identification projective (4)

A
  • Pour ce mécanisme, il faut être au moins 2. 1 qui reçoit et l’autre qui projette.
  • Il doit y avoir un lien entre les 2 (canal de communication).
  • C’est passer une partie de son problème sur l’autre personne alors qu’il n’y a pas raison de le passer à l’autre. C’est une forme de projection, mais la personne ne désavoue pas totalement ce qui est projeté.
  • Ex : Contre-transfert direct
96
Q

Vrai ou Faux

Tous les mécanismes de défense sont inconscients

A

Faux

Tous ces mécanismes de défense sont inconscients sauf la suppression qui est semi- consciente.

97
Q

Nommez les mécanismes de défense avec un niveau adaptif élevé (accroit la gratification et permet de régler le conflit) (6)

A
  • Altrusime
  • Anticipation
  • Ascétisme
  • Humour
  • Sublimation
  • Suppression ou répression
98
Q

Nommez les mécanismes de défense avec un niveau adaptif modéré-élevé (expulse de la conscience mais permet de régler le conflit) (7)

A
  • Déplacement
  • Dissociation
  • Formation réactionnelle
  • Intellectualisation
  • Isolation de l’affect
  • Refoulement
  • Annulation rétroactive
99
Q

Nommez les mécanismes de défense avec un niveau adaptif faible (ne permet pas de régler le conflit puisqu’il y a trop grande distorsion ou agissement inadéquat) (10)

A
  • Déni
  • Fanaisie schizoïde
  • Passage à l’acte (Acting out)
  • Passivité-agressivité
  • Projection
  • Rationalisation
  • Régression
  • Sommatisation
  • Clivage
  • Identificaiton projective
100
Q

Décrire : Causalité circulaire de l’effet des thérapies

A

Il permet de saisir les interactions entre les processus biologiques et les fonctions affectives et cognitives. Il permet entre-autre de comprendre les effets des thérapies, puisque la modification d’un aspect modifie également un autre :

  • Les médicaments modifient la biologie
  • Les psychothérapies modifient les cognitions, les émotions et les comportements
  • La thérapie familiale ou les programmes de réinsertions sociales modifient l’environnement.
101
Q

Vrai ou Faux

Pour être efficace, une thérapie doit modifier la physiologie cérébrale.

A

Vrai

  • Aujourd’hui, les techniques d’imagerie cérébrale permettent de prouver que les psychothérapies remanient les processus biochimiques et mènent à des sentiments, pensées et actions.
  • C’est le relation thérapeute-patient qui permet d’user de la plasticité cérébrale pour reconfigurer les connexions neuronales.
  • Cette grande plasticité du cerveau est également très fortement influencée par l’environnement, d’où l’utilité des thérapies familiales et programmes de réinsertions sociaux. Les expériences vécues durant l’enfance et celle de la vie façonnent la cytoarchitecture du cerveau et sa physiologie.
  • C’est le cerveau qui permet l’interaction avec l’environnement :
    • Ressent et analyse les perceptions des sens
    • Élabore des pensées par la parole et la planification d’action
    • Siège de l’esprit, qui permet un état mental, des croyances, des désirs ou des intentions à autrui. D’ailleurs, qu’une personne face un geste, s’imagine le faire ou regarde quelqu’un le faire, un même circuit neuronal sera activé (principe des neurones miroirs).
102
Q

Décrire le tableau de synthèse (2)

A
  • C’est une sorte de synthèse des informations tirées de l’entretien médical qui classe l’information pertinente afin d’arriver à une compréhension bio-psycho-sociale du patient. Il permet ensuite d’élaborer un plan de traitement spécifique à son contexte.
  • Le tableau de synthèse est classé selon des facteurs biologiques, psychologiques ou sociaux, lesquels peuvent être prédisposants, perpétuants, protecteurs ou précipitants.
103
Q

Décrire : Les facteurs biologiques (4)

A
  • réfèrent aux facteurs génétiques, médicaux, pharmacologiques (incluant les psychotropes) propres au patient.
  • Ils peuvent découler des antécédents personnels familiaux
  • Ils peuvent découler des traitements pharmacologiques
  • Ils peuvent découler de ses habitudes de vie et de consommation.
104
Q

Décrire : Les facteurs psychologiques

A

s’inspirent d’une ou plusieurs théories psychopathologiques (psychodynamique, cognitive, comportementale, systématique, développemental d’Erikson, etc…).

105
Q

Les facteurs psychologiques concerne quoi? (5)

A
  • Les caractéristiques du Soi
  • Les mécanismes de défense
  • Les enjeux au développement émotionnel
  • Des aspects cognitifs
  • La spiritualité
106
Q

Les facteurs sociaux réfèrent à quoi? (6)

A
  • Au contexte de vie antérieur et actif
  • Fonctionnement quotidien
  • Évènement de vie significatif
  • Relations interpersonnelles
  • Réseau de soutien social
  • Impact de la culture
107
Q

Le niveau prédisposant réfère à quoi? (1)

A

réfère au contexte d’avant sa naissance ainsi que de son enfance.

108
Q

Décrire : Le niveau perpétuant (1)

A

sont les habitudes de vie au long terme.

109
Q

Décrire : Le niveau protecteur (1)

A

révèle de ce qui favorise la santé

110
Q

Décrire : Le niveau précipitant (1)

A

identifie des facteurs récents qui peuvent avoir déclenché l’épisode.

111
Q

Décrire : Troubles de l’adaptation (5)

A
  • Les troubles de l’adaptation consistent en la mésadapation à un ou plusieurs stresseurs psychosociaux de la vie.
  • Ils sont l’échec des mécanismes d’adaptation psychobiologiques de l’individu.
  • La notion de troubles de l’adaptation fait appel à celles de stress, de déséquilibre, de débordement des mécanismes de défense de la personne et d’épuisement de l’organisme.
  • Le diagnostic de trouble de l’adaptation suppose la survenue d’un événement stresseur considéré comme l’agent étiologique principal.
  • S’en suit des symptômes psychiatriques et une atteinte fonctionnelle.
112
Q

Hans Selye a décrit trois phases dans le syndrome général d’adaptation…Nommez les.

A
  • La réaction d’alarme : mobilisation des ressources de défense pour faire face au stress
  • La phase de résistance : utilisation de ces ressources
  • La phase d’épuisement : l’organisme perd sa capacité de s’adapter au stimulus et différents troubles somatiques et psychiques peuvent apparaître, tels l’insomnie, des céphalées, de l’irritabilité, des difficultés de concentration et des troubles mnésiques.
113
Q

Complétez : On retient des études qu’en fonction des sexes, les troubles de l’adaptation surviennent dans un ratio de ___ femmes pour ___ homme. Il est à noter que les femmes ___ sont encore plus à risque.

A

Complétez : On retient des études qu’en fonction des sexes, les troubles de l’adaptation surviennent dans un ratio de deux femmes pour un homme. Il est à noter que les femmes célibataires sont encore plus à risque.

114
Q

Quelle est l’estimation de la prévalence du trouble d’adaptation dans les études menées en première ligne? (2)

A
  • Dans les études en première ligne, la prévalence se situe à 11-18%, quoique ces études soient relativement vieilles (avant 1990).
  • Dans l’ensemble de ces études, on retient que ce trouble survienne plus souvent chez les adolescents, et qu’il est plus fréquent chez les femmes.
115
Q

Décrivez au moins quatre caractéristiques inhérentes aux stresseurs (page 476) par rapport au trouble d’adaptation (5)

A
  • Ne sont pas exceptionnels (font donc partie de la vie quotidienne d’un grand nombre de personne)
  • N’atteignent pas un niveau décrit comme traumatique (guerre, agressions, etc.)
  • Peut être un stress positif (mariage) tout comme négatif (perte d’emploi)
  • Peut toucher le domaine psychosocial, personnel, environnemental, ou autre
  • La subjectivité de ce qui peut être perçu comme un stress
116
Q

Il est à noter que le stress dans le trouble d’adaptation répond à quatre caractéristiques additives regroupées sous l’acronyme CINE.

Nommez chaque lettre.

A
  • C – Contrôle : manque de Contrôle sur le stresseur et la situation
  • I – Imprévisibilité : quelque chose de totalement inattendu se produit ou alors on ne peut savoir à l’avance ce qui va se produire
  • N – Nouveauté : quelque chose de jamais expérimenté survient
  • E – Égo : le stress amène une menace à l’Égo. Les compétences et le Moi sont mis à l’épreuve, l’individu doute de ses capacités.
117
Q

Chez les ENFANTS, quels types d’événements stresseurs sont les plus fréquents ? (6)

Nommez le type de trouble d’adaptation le plus fréquent. (2)

A
118
Q

Chez les ADOLESCENTS, quels types d’événements stresseurs sont les plus fréquents ? (6)

Nommez le type de trouble d’adaptation le plus fréquent. (3)

A
119
Q

Chez les ADULTES, quels types d’événements stresseurs sont les plus fréquents ? (4)

Nommez le type de trouble d’adaptation le plus fréquent. (1)

A
120
Q

La relation entre le stresseur et le trouble de l’adaptation n’est pas nécessairement linéaire ; plusieurs boucles d’action sont possibles. Nommez les. (3)

A
  • Relation de type circulaire
  • Relation de type hélicoïdale
  • Relation de type agrégation
121
Q

Décrire la relation de type circulaire entre le stresseur et le trouble de l’adaptation (2)

A
  • La réponse au stress agit sur le stresseur lui-même par rétroaction.
  • Par exemple : un employé connait des tensions avec son superviseur → alcool→ retard les lundis → aggravation de ses problèmes.
122
Q

Décrire la relation de type hélicoïdale entre le stresseur et le trouble de l’adaptation (2)

A
  • La réponse au stresseur entraîne l’apparition de nouveaux stresseurs qui, à leur tour, empirent la situation initiale (spirale vers le bas).
  • Par exemple : Un employé connait des tensions avec son superviseur → il boit et joue à la loterie → il connait des problèmes financiers → source de conflit dans son couple → devient irritable et agressif → sa femme demande le divorce et demande pension pour ses enfants.
123
Q

Décrire la relation de type agrégation entre le stresseur et le trouble de l’adaptation

A
  • Succession de stresseurs qui n’ont pas nécessairement de lien entre eux, mais qui finissent par déborder les mécanismes d’adaptation de la personne.
  • Par exemple : Un employé connait des tensions avec son superviseur + son fils a des problèmes de drogue et se fait intimidant pour demander de l’argent + son épouse atteinte de la fibromyalgie + son père vient de mourir d’un infarctus et sa mère etc…
124
Q

Vrai ou Faux

La sévérité du stresseur prédit toujours la sévérité du trouble de l’adaptation.

A

Faux.

  • La signification subjective ou symbolique, consciente ou inconsciente de l’événement stresseur joue un rôle important.
  • Selon les individus, un même facteur stresseur peut être perçu comme catastrophique, anodin, ou même un apaisement. Cela dépend de l’histoire personnelle de l’individu, de sa tolérance et de sa personnalité.
125
Q

Vrai ou Faux

On peut considérer un diagnostic médical comme un facteur de risque au développement d’un trouble d’adaptation.

A

Vrai.

  • Un facteur de risque fait appel à la notion de vulnérabilité. On peut donc y inclure un stresseur significatif et la non-désirabilité de cet événement (ex : blessure sportive), le moment de survenue (ex : perte d’une figure d’attachement en bas âge), l’accumulation de plusieurs stresseurs, les transitions de vie (ex : nouvelle maison), la précarité, l’adversité (ex : pays en guerre), l’épuisement, l’isolement social, certaines caractéristiques de personnalité (ex : impulsivité) et une mauvaise hygiène de vie (ex : sédentarité).
  • À l’inverse, il existe certains facteurs protecteurs, qui font appel à la notion de résilience. Par exemple, les forces du Moi et sa capacité à composer avec les stresseurs du quotidien, l’utilisation de certaines stratégies d’adaptation (ex : coping positif ou le meaning-making), certaines caractéristiques de la personnalité (ex : mécanismes de défense, optimisme), le système de soutien social ainsi qu’une bonne hygiène de vie.
126
Q

Quels sont les trois facteurs permettant de comprendre la raison pour laquelle une personne présentera un trouble d’adaptation et pas un autre (p.479)?

Donnez-en une brève explication. (3)

A
  • La signification subjective ou symbolique du stresseur. Certains stresseurs sont beaucoup plus importants pour certaines personnes que pour d’autres, selon leur vécu. D’ailleurs, la littérature met l’accent sur l’impact de certaines expériences précoce négatives sur la difficulté ultérieure qu’éprouve l’individu à développer des stratégies d’adaptation appropriées.
  • La tendance qu’ont les individus à considérer que les événements qui les affectent sont le résultat de leurs actions ou des facteurs externes. Ceci réfère au concept de locus.
    • Locus de contrôle interne
    • Locus de contrôle externe
  • La capacité qu’ont chaque individu à affronter un certain stresseur. Ceci réfère au concept de coping.
    • Coping centré sur le problème (plus fréquent chez les hommes)
    • Coping centré sur l’émotion (plus fréquent chez les femmes)
    • Coping centré sur l’évaluation cognitive

Ces trois facteurs réunis expliquent en grande partie pourquoi certains vont mieux réagir face à un stresseur, tandis que d’autres présenteront un trouble de l’adaptation.

127
Q

Décrire : Locus de contrôle interne (2)

A
  • attribution d’une causalité interne aux événements subis. La personne croit qu’il y a un lien entre ses actions et ce qui lui arrive.
  • Elle pense que les efforts qu’elle met peut influencer favorablement ce qui survient dans sa vie.
128
Q

Décrire : Locus de contrôle externe (2)

A
  • attribution d’une causalité externe aux événements subis. La personne attribut ce qui lui arrive au hasard ou à la fatalité.
  • Cet individu est plus confiant lorsqu’il est confronté à des problèmes graves (ex : maladie), car il accepte l’événement avec une plus grande résignation.
129
Q

Décrire : Coping centré sur le problème (plus fréquent chez les hommes) (1)

A

réfère aux tentatives de réduire, de modifier ou d’éliminer le stresseur lui-même.

130
Q

Décrire : Coping centré sur l’émotion (plus fréquent chez les femmes)

A

réfère aux façons de l’individu de s’adapter face au stresseur, apaiser ses émotions et de changer sa propre réaction émotionnelle.

131
Q

Décrire : Coping centré sur l’évaluation cognitive

A

consiste à faire une évaluation cognitive du problème puis de décider si les ressources nécessaires sont présentes pour y faire face.

132
Q

Certaines caractéristiques de la personnalité peuvent jouer un rôle protecteur face au trouble de l’adaptation. Nommez les. (6)

A
  • Mécanismes de défense matures
  • Tendance à l’optimisme
  • Sentiment d’auto-efficacité
  • Résistance psychologique (psychological hardiness); constituée de l’engagement, de défi, d’un sentiment de contrôle et de cohérence, et d’une connectivité avec les autres.
  • Soutien familial
  • Hygiène de vie adéquate
133
Q

Un trouble de l’adaptation peut se diagnostiquer si la personne vit un événement stresseur et si elle présente une réaction affective normale et prévisible… Qu’en pensez-vous?

A

Faux.

Dans les critères diagnostics, il faut retenir une réaction qui n’est pas normale et prévisible.

134
Q

Nommez les critères diagnostics du trouble de l’adaptation (5)

A
135
Q

Nommez : Manifestations cliniques du trouble de l’adaptation

A

Les troubles de l’adaptation se traduisent en une réaction inadaptée et excessive par rapport à ce qui est généralement considéré comme une réaction normale prévisible. C’est un débordement des capacités d’adaptation de l’individu. Les symptômes peuvent être de plusieurs natures :

  • Neurovégétative ou somatique : insomnie, fatigue, perte d’appétit, céphalées, douleurs diffuses
  • Émotionnelle : anxiété, humeur dépressive, retrait affectif, irritabilité, colère, agressivité
  • Cognitive : difficulté d’attention et de concentration, troubles de mémoire à court terme, intrusions de la pensée, ruminations mentales, baise de l’efficience scolaire ou professionnelle
  • Comportementale : opposition, fugue, trouble de l’utilisation de substances ou de médicaments, inhibition ou retrait social, scolaire ou du travail.

De manière générale, on dit que l’intensité symptomatique est moindre que celle des autres troubles mentaux.

136
Q

Pouvez-vous expliquer à un journaliste comment on peut évoquer les diagnostics de trouble de personnalité antisociale et de trouble des conduites dans le diagnostic différentiel du trouble d’adaptation?

A

On peut évoquer ces deux pathologies lors du diagnostic différentiel puisque celles-ci démontrent un comportement mésadapté lors d’une situation qui peut être considérée stressante.

137
Q

Comment distinguer le trouble de l’adaptation du SSPT et : Trouble de stress aigu ou le trouble de stress post- traumatique (2)

A
  • Le facteur déclencheur est extrême
  • Regroupement de symptômes spécifiques
138
Q

Comment distinguer le trouble de l’adaptation du SSPT et : Épisode dépressif majeur (3)

A
  • Pas nécessairement présence d’un événement stresseur,
  • Importance des facteurs de stress moindre
  • Il faut y penser lorsque le trouble d’adaptation perdure ou s’aggrave
139
Q

Comment distinguer le trouble de l’adaptation du SSPT et : Exacerbation d’un trouble de la personnalité (2)

A
  • Patient avec trouble de la personnalité
  • Symptômes différents (ceux du trouble de la personnalité n’appartiennent pas à la catégorie de ceux du trouble d’adaptation)
140
Q

Comment distinguer le trouble de l’adaptation du SSPT et : Deuil compliqué (1)

A

Réaction psychologique prévisible suite à un deuil mais plus importante, sans critères de dépression majeure

141
Q

Comment distinguer le trouble de l’adaptation du SSPT et : Trouble d’anxiété généralisé (1)

A

La tendance anxieuse est généralement chronique et concerne une appréhension des événements qui pourraient survenir.

142
Q

Vrai ou Faux

Le trouble d’adaptation n’est pas à retenir si celui-ci est causé par l’effet d’une substance, ou d’une autre affection médicale concomitante.

A

Vrai

143
Q

Vrai ou faux. Le traitement pharmacologique est le traitement de choix pour le trouble d’adaptation.

A

Faux.

Le traitement pharmacologique devient une option envisageable lorsque la psychothérapie seule n’a pas produit les résultats escomptés. Il est aussi très utile pour diminuer certains symptômes spécifiques (insomnie, anxiété, attaque de panique)

144
Q

Décrire les traitements psychologiques pour le trouble d’adaptation (4)

A
  • constitue la prise en charge initiale la grande majorité des cas.
  • Le but des psychothérapies est de :
    • Réduire ou éliminer le stresseur
    • Améliorer les stratégies d’adaptation
    • Favoriser les comportements adaptés
    • Établir un système de soutien social environnemental favorable
  • Elle doit permettre au patient de verbaliser ses émotions destructrices plutôt que de passer à l’acte.
  • Elle doit aider le patient à comprendre la signification réelle qu’a le stresseur sur lui
145
Q

Décrire les traitements BIOLOGIQUES pour le trouble d’adaptation (4)

A
  • pas utilisés en première ligne
  • À envisager s’il y a échec à la psychothérapie, souvent en concomitance à une psychothérapie.
  • Les médicaments possibles pour une réaction au stress en court terme et au sens large sont :
    • Les benzodiazépines
    • Les antidépresseurs
146
Q

Décrire : Les benzodiazépines dans le tx biologique du trouble de l’adaptation (3)

A
  • Court terme et PRN
  • Utiliser celle à durée de vie courte (lorazépam, oxazépam)
  • À utiliser si composante anxieuse significative, d’un stress important ou d’insomnie.
147
Q

Décrire : Les antidépresseurs dans le tx biologique du trouble de l’adaptation (3)

A
  • De plus en plus utilisé pour leur capacité à résoudre les symptômes dépressifs et anxieux.
  • Faible risque de dépendance
  • À utiliser si dysphorie intense, ATCD personnel ou familiaux de dépression, ATCD personnel de tentative de suicide ou de suicide dans la famille, d’abus d’alcool actuel ou passé
148
Q

Nommez les particularités dans le tx du trouble d’adaptation : ISRS et autres antidépresseurs (2)

A
  • Utilisation pour leur vertu anxiolytique (à favoriser aux benzodiazépines pour un traitement long terme)
  • À faible dose au coucher pour leur propriété sédative
149
Q

Nommez les particularités dans le tx du trouble d’adaptation : Buspirone (3)

A
  • Agoniste partiel des récepteurs 5-HT1A.
  • Son effet est notable entre 2 et 4 semaines après le début.
  • N’entraîne pas de dépendance, de dépression du SNC ni de symptôme de sevrage contrairement
150
Q

Nommez les particularités dans le tx du trouble d’adaptation : Quétiapine (3)

A
  • Antipsychotique atypique
  • À faible dose et sur une courte période pour calmer l’anxiété et favoriser le sommeil.
  • Un usage prolongé peut être associé à un syndrome métabolique
151
Q

Nommez les particularités dans le tx du trouble d’adaptation : Propanolol (4)

A
  • B-bloqueur
  • Antagonise les manifestations physiques aigues comme le tremblement des mains.
  • Pas aussi efficace que les benzodiazépines pour l’anxiété, mais usage PRN possible.
  • Attention à l’asthme et de diabète.
152
Q

Quel est le pronostic général des troubles d’adaptation et quel groupe est le plus à risque? (4)

A
  • L’évolution habituelle des troubles de l’adaptation se fait spontanément vers la guérison, nonobstant l’impact des mesures thérapeutiques pouvant être mises en place.
  • Le pronostic est plus favorable chez les adultes que chez les adolescents et les enfants, chez qui les symptômes ont davantage tendance à se chroniciser.
  • Le sous- type « avec perturbation des conduites » présente un pronostic plus réservé.
  • Le groupe le plus à risque est celui des adolescents, notamment en raison des nombreux facteurs de risque présents à cette période de la vie.
153
Q

Qu’est-ce qu’une réaction de deuil normale? Pouvez-vous en donner quelques exemples? (7)

A

C’est une réaction accompagnée

  • d’une gamme d’émotions (anxiété, colère, tristesse),
  • de cognitions (ruminations anxieuses),
  • de changements neurovégétatifs (habitudes de sommeil / appétit),
  • sensations physiques (dyspepsie, fatigue, souffle court),
  • comportements (suractivité, pleurs),
  • d’expériences sensorielles s’apparentant à des illusions (entre le défunt, voir le défunt)
  • et d’états divers (choc, phénomènes dissociatifs, dépersonnalisation, etc.).
154
Q

Commentez la phrase suivante : « Dans un deuil normal, la totalité des symptômes s’est résorbée dans l’année suivant le décès du proche ».

A

Faux.

Il n’existe pas de durée définie de deuil. Lors du deuil normal, l’intensité s’atténue généralement avec le temps au contact des proches.

155
Q

À votre avis, un décès inattendu est beaucoup plus facile à vivre qu’une mort longtemps redoutée. Justifiez votre réponse. (3)

A

Faux.

Lors d’un deuil longtemps redouté, les proches ainsi que le malade ont le temps de partager des moments agréables et de passer à travers les phases classiques du mourir, ce qui peut permettre de faciliter la perte d’un être cher.

De plus, la famille peut se faire communiquer des informations pertinentes pas l’équipe soignante, qui peut faciliter les communications dans la famille. Ceci a généralement un effet thérapeutique qui pourrait prévenir certaines formes de deuil compliquées.

156
Q

Donnez 3 types de deuils compliqués :

A
  • Deuil chronique (assez fréquent) :
    • les endeuillés semblent «bloqués» dans leur processus de deuil , qui s’accompagne souvent de pensées intrusives à propos de l’absence de l’être aimé, de ruminations anxieuses et d’une difficulté à trouver un sens à cette perte.
  • Deuil retardé :
    • se manifeste bien après le décès de l’être cher, et souvent dans des moments symboliques où une autre perte vient ranimer le deuil.
  • Deuil masqué
    • : manifeste de façon indirecte par des plaintes somatiques, montrant parfois des symptômes d’apparence similaire à la maladie du défunt, ou par des comportements subits inattendus.
157
Q

Comparez le deuil et la dépression selon : Affects prédominants

A
  • Deuil : Sentiments de vide et de perte
  • Dépression : Humeur dépressive persistante et incapacité à anticiper la joie ou le plaisir
158
Q

Comparez le deuil et la dépression selon : Dysphorie, humeur dépressive

A
  • Deuil :
    • Diminue habituellement en intensité au fil des joirs et des semaines et survient par vagues.
    • Ces vagues sont habituellement associées à des pensées relatives à la personne décédée et à ce qui la rappelle
  • Dépression :
    • Persistante et non liée à des pensées ou préoccupaitons spécifiques
159
Q

Comparez le deuil et la dépression selon : Douleur et souffrance

A
  • Deuil : Peut être accompagnée par des émotions et une humeur positives
  • Dépression : Tristesse foncière et grande souffrance
160
Q

Comparez le deuil et la dépression selon : Contenu des pensées

A
  • Deuil :
    • Pensées et souvenirs concernant la personne décédée
  • Dépression :
    • Ruminations pessimistes et autocritiques
161
Q

Comparez le deuil et la dépression selon : Estime de soi

A
  • Deuil :
    • Habituellement préservé
  • Dépression : Sentiments de dévalorisation et de mépris de soi fréquents
162
Q

Comparez le deuil et la dépression selon : Autodépréciation

A
  • Deuil :
    • Si l’autodépréciation est présente, elle concerne habituellement des sentiments d’échec vis-à-vis la personne décédée (p.ex., ne pas lui avoir suffisamment rendu visite, ne pas lui avoir suffisamment dit combien il ou elle l’aimait)
  • Dépression : Sentiments de dévalorisation et de mépris de soi fréquents
163
Q

Comparez le deuil et la dépression selon : Idées de mort

A
  • Deuil :
    • Habituellement liées à la personne décédée et à la possibilité de le rejoindre
  • Dépression :
    • Centrées sur la possibilité de mettre fin à ses jours, à cause de sentiments de sentiments de dévalorisation, d’indignité ou d’incapacité à faire face à la douleur de la dépression
164
Q

Vrai ou faux? Le deuil chez l’enfant doit être abordé en fonction de leur niveau de développement (Lalonde, page 1046).

A

Faux.

Il faut aborder le sujet de la mort avec l’enfant de façon claire, honnête et ouverte. C’est sa réaction qui sera différente en fonction de l’âge de celui-ci.

165
Q

Une connaissance vous demande comment on peut traiter le deuil… que lui répondez- vous? (2)

A
  • Le psychiatre et l’équipe de soins palliatifs peuvent avoir un rôle important à jouer, surtout dans la prévention de l’apparition du deuil compliqué. 18 à 35% des familles disent vivre une détresse psychologique avec diminution de la qualité de vie et davantage de problème de santé.
    • Psychiatre : peut faciliter la collaboration entre l’équipe et la famille en détresse, en rappelant aux professionnels que la famille est un système qui réagit à la maladie terminale d’un proche. Cette réaction peut entraîner des conflits, des demandes nombreuses et des comportements jugés difficiles.
  • Il est important d’accompagner avec empathie les proches plutôt que de les guides tel un paternaliste. Cet accompagnement peut prendre la forme de :
    • Interventions de soutient
    • Écoute
    • Interventions psychothérapeutiques visant à cibler la détresse psychologique de la famille.
166
Q

Vrai ou faux?

Face à une maladie dont l’issue fatale est certaine, Kübler-Ross a décrit 5 phases de réactions du patient mourant apparaissant dans une séquence bien définie et universelle.

A

Faux.

Ces cinq phases de réactions, vécues autant par le patient que par les proches et les soignants, s’exprime de plusieurs façons et ne s’enchaîne pas nécessairement dans un ordre immuable.

167
Q

Kübler-Ross a décrit 5 phases de réactions. Décrire : Le choc ou le déni (1)

A

Peut être accompagné de comportements variés : demande de consultation d’un autre médecin, demande de d’autres analyses, insister sur le caractère passager de la maladie.

168
Q

Kübler-Ross a décrit 5 phases de réactions. Décrire : La colère (3)

A
  • Marqué par la rage contre son sort et par l’envie envers ceux qui y échappent
  • Souvent pénible pour l’entourage, car le malade déplace et projette sa colère contre le médecin qui n’a pas diagnostiqué sa maladie à temps, contre les infirmières qui ne répondent pas assez vite, ou encore contre Dieu qui lui impose ces souffrances.
  • Il est confronté à sa solitude, ses conflits et au non-sens de la vie
169
Q

Kübler-Ross a décrit 5 phases de réactions.

Décrire : Le marchandage (3)

A
  • Pour gagner un peu de temps de vie, le patient change son attitude dans le but de plaire à une force supérieure
  • Il marchande son bon comportement à Dieu, avec son entourage ou avec l’équipe médicale
  • Il adopte de meilleures habitudes de vie, de pratiquer plus régulièrement la religion, etc…
170
Q

Kübler-Ross a décrit 5 phases de réactions.

Décrire : La tristesse (3)

A
  • Elle accompagne la prise de conscience des conséquencesréelles de sa maladie.
  • Provoque l’abattement, les pleurs, la tristesse avec ou sans trouble dépressif formel.
  • Le patient évoque son passé avec nostalgie ou s’isole dans le silence (ne désire plus que le contact d’une main).
171
Q

Kübler-Ross a décrit 5 phases de réactions.

Décrire : L’acceptation (3)

A
  • Ce stade n’est ni heureux ni malheureux
  • Le patient a moins d’intérêt pour l’extérieur
  • Il est prêt à mourir et en parle clairement
  • Ce n’est pas la résignation, mais l’évolution favorable d’un processus douloureux.