thème 1: Le régime du contrat de travail, chapitre 2 : La suspension du contrat de travail Flashcards
(60 cards)
quelle est l’idée derrière la suspension du contrat de travail
l’idée est que le lien contractuel soit maintenu mais que les obligations principales soient suspendues
les oblig maintenus tout de même même si suspension
l’obligation de loyauté qui comporte l’obligation de non concurrence
des hypothèses de suspension du contrat de travail
toute les hypothèses touchant à un congé par ex : ça va des congés payés jusqu’aux congés maternité par exemple.
–> certaines hypothèses comme le chômage technique : suspension du contrat de travail car l’entreprise est face à un évènement en particulier qui l’empêche de garantir la fourniture de travail totalement ou partiellement
–>ça donne le droit à une allocation autour de 70% de la rémunération doit être garantie
mise au chomage technique = modification du contrat de travail ?
non jamais
hypothèse de l’arrêt maladie
c’est une suspension du contrat de travail,
deux origines : les arrêts dont l’origine est une maladie non pro et ensuite dont l’origine est pro car il s’agit d’une maladie contractée au travail ou parce que l’arrêt est provoqué par un accident du travail
arrêt maladie et le médecin
La suspension pour arrêt maladie est ordonnée par le médecin traitant qui va ordonner la suspension du contrat de travail, le salarié devant dans les 48h communiquer l’arrêt à l’employeur mais aussi aux caisses d’assurance maladie.
distinction avec le médecin du travail : sera amené à intervenir à l’issu de la suspension du contrat de travail pour vérifier si le salarié est apte à reprendre son travail ou si la reprise nécessite des aménagements de postes que l’employeur devra respecter.
grands enjeux de distinctions entre l’arrêt maladie ordinaire ou pour accident pro
le salarié en arrêt maladie ordinaire sera moins protégé contre le licenciement que le salarié en arrêt maladie causé par un accident du travail et les modalités du retour en cas d’inaptitudes vont conduire l’employeur à satisfaire une obligation de reclassement dans l’entreprise/groupe d’autant plus forte après une retour d’accident du travail ou d’arrêt maladie pour le travail.
distinction principale suspension du contrat de travail
selon que ça provienne du salarié ou de l’employeur
salarié : va résulter d’une cause inhérente à la personne du salarié
employeur: peut être différentes causes comme l’activité partielle (chomage) ou la mise ) pieds disciplinaire
qu’est ce qui est important à retenir quand il y a suspension?
le salarié fait tjr partis de l’entreprise, le lien contractuel est maintenu, mais il peut tjr être rompu plus ou moins facilement
ex: la suspension pour congé sabbatique est moins protégée que celle pour accident du travail
la suspension du contrat de travail et la rémunération
en théorie vu que le contrat est synallagmatique on devrait arriver à une suspension de la rémunération
Exemple : le congé sabbatique : pas de maintien de la rémunération, la mise à pieds disciplinaire non plus
mais : pour un arrêt maladie: certaine prise en charge : pour que soit maintenu un salaire de substitution pour faire face aux risques de perte des rémunérations
–>pour le congé d’éducation c’est la caisse d’assurance familiale
la situation sur la suspension du contrat de travail et les jours de congé avant 2023
distinction selon que le salarié était en arrêt maladie ordinaire ou en arrêt maladie pour accident professionnel:
avant 2023, vu qu’il ne travaillait pas, le salarié n’avait pas de temps de travail effectif et donc pas de congé
pour les ATMC: loi de 1946 qui accordait le droit d’acquisition des congés payés en assimilant le temps de suspension à un temps de travail effectif pendant 1 an max.
que se passe-t-il en 2023 avec les jours de congé?
la CDC s’alligne sur la jp de la CJUE: pour elle, ça n’est plus le temps de travail effectif qui comptent mais bien le temps de travail prévu sur le contrat de travail
suite de 2023 sur les congés
intervention du législateur: loi le 22 avril 2024 : less salariés en arrêt maladie ordinaire ceux-ci acquièrent désormais pendant la durée de la suspension un droit à congé à hauteur de 2 jours par mois,
–>pour ceux en arrêt maladie professionnel : 2,5 jours par mois et ainsi le législateur opère un alignement sur le droit Européen mais aussi respecte la décision du conseil constitutionnel
qpc : mais le conseil constite confirme que cette loi est conforme et garantie le droit au repos
en quoi la loi de 2024 respecte les exigences Européennes?
1 : parce que les salariés en arrêt maladie acquièrent des droits mais que 4 semaines de congés payés ce qui est le minimum imposé par la directive Européenne.
2 : pour les salariés maladie en arrêt pro : on est à 5 semaines. Ce qui justifie la différence de traitement est que la cause de la suspension du contrat de travail en cas d’ATMP se situe dans l’exécution du travail.
les cas de suspension en raison de l’état de santé
- arrêt maladie
- L’arrêt pour raisons professionnelle
- La gestion du reclassement
Lorsque le médecin traitant/ordinaire va ordonner la suspension du contrat
il fourni au salarié différents formulaires que la salarié doit adresser
ensuit: par tout moyen il doit informer l’employeur de son arrêt sauf force majeure: l’arrêt maladie doit être communiqué dans les 48h à l’employeur et les autres feuillets à l’assurance maladie
–>salarié qui n’informe pas dans les délais peut être sanctionner,
on a même de la jurisprudence qui dit que le défaut de communication dans les délais peut aboutir à un licenciement.
que permet la communication de l’arrêt à l’assurance maladie
le versement des indemnités journalières
les obligations de l’assuré social
respecter les prescriptions de son médecin, l’arrêt maladie va préciser ou pas si le salarié a le droit de sortir de chez lui, à quelle heure, s’il peut exercer ou non une activité physique…
–>possibilité de mise en oeuvre de controles pour l’organisme de sécurité sociale
Le régime des indemnités journalières
L3121-1 CSS:
l’indemnité journalière de base s’élève à 50% du salaire journalier brut de base, plus simplement : le salaire de base sur 3 mois.
Conditions : il faut qu’il ait travaillé 150h au cours des 3 derniers mois ou cotisé sur 6 mois sur une base de calcul sombre sur laquelle il n’insistera pas.
particularité : Si l’arrêt est supérieur à 6 moins c’est plus exigeant : il faudrait qu’il ait travaillé 600h sur les 12 derniers mois.
l’indemnité complémentaire
versée au titre d’une obligation de couverture des salariés soit par voie d’accord collectif soit par voie de décision unilatérale et garantie par une mutuelle ou une assurance de groupe ou une prévoyance.
minimum légal : faire en sorte qu’il y ait maintient à 90% pour 30 jours et après aux 2/3 pour la suite sauf si accord collectif particulier plus favorable.
donc on a une part versée par la Sécu et une autre par la complémentaire
complément du dispositif de prise en charge pas la sécu et la compléméntaire
L1226-1 du code du travail : le salarié a droit à un maintien de la rémunération complémentaire s’il a au moins un an d’ancienneté, s’il est bien pris en charge par l’organisme de sécurité social et s’il est soigné sur le territoire national, ou sur le territoire de l’espace économique Européen,
–>dans ce cas-là la couverture complémentaire est obligatoire depuis 2007.
controles pour vérifier les arrêts maladies
Ces contrôles peuvent être faits par les organismes de la sécurité sociales qui ont des médecins conseils qui vont contrôler si l’arrêt maladie est frauduleux ou non.
peuvent aussi être faits à l’initiative de l’employeur qui va mandater un médecin, dans cette hypothèse les médecins peuvent communiquer entre eux et il peut y avoir non versement si arrêt injustifié avec possibilité de demander des remboursements.
que se passe-t-il si l’employeur sollicite l’employé pendant son congé maladie ?
la jurisprudence considère dans deux arrêts du 4 septembre 2024 notamment que il ou elle a un droit automatique à réparation.
–>Donc DEI
+
précisions octobre 2024 : le salarié ne pouvait que demander le paiement de dommages et intérêts et non pas celui d’un salaire
–>l’employeur a une obligation de ne pas demander de travail au salarié dont le contrat de travail est suspendu pour cause d’arrêt maladie.
mais : limites : le fait de devoir communiquer les mdp de l’ordinateur par ex
le salarié est-il tenu pendant l’arrêt maladie d’une obligation de loyauté
s’aborde par le droit commun des contrats: la jurisprudence qui précise que si pendant l’arrêt de travail, le salarié travaille pour un concurrent, quelle que soit la forme du travail, qu’il divulgue des données confidentiels ou manque à l’obligation de discrétion,
–>il y a une atteinte à l’obligation de non concurrence.