Thème 2 – La rupture du contrat de travail, section 1: Le droit commun du licenciement Flashcards
(40 cards)
initiative et imputabilité de la rupture du contrat de travail
initiative: celui qui amorce
imputabilité : celui qui en assume les conséquences
les deux modes principaux de rupture du contrat de travail
licenciement (imputable à l’employeur) et démission (imputable au salarié)
–>Mais il y a des cas où le salarié démission et c’est imputé à l’employeur quand même (qu’il assimile à un licenciement sans cause réelle et sérieuse)
mode de rupture partagé: rupture conventionnel
qui détermine à qui est imputable la rupture
18 septembre 2024 : il relève du travail du juge de donner leur exacte qualification aux faits et à la qualification de la rupture.
–>les juges du fonds déterminent à qui est imputable la rupture.
pour être justifié sur quoi doit reposer le licenciement
une cause réelle et sérieuse,
veut dire que le licenciement injustifié est un licenciement sans cause réelle et sérieuse.
–>On distingue le licenciement injustifié de celui qui est nul (pas de nullité sans texte).
exigence d’une cause réelle et sérieuse
date de 1973
l’abus de droit en droit du travail
peut être reconnu, peut se manifester à l’occasion de la rupture.
S’il y a un contexte particulier comme un licenciement vexatoire, il peut occasionner un préjudice particulier et le salarié pourra en plus réclamer des dommages et intérêts pour préjudice moral du à un licenciement vexatoire.
Exemple : l’employeur humilie publiquement le salarié.
Que faut-il entendre par motif réel et sérieux ?
il faut que le licenciement repose sur un justification reposant sur une réalité, sur des éléments vérifiables, que les faits mentionnés ou invoqués par l’employer soient exacts et que ces griefs soient suffisants, qu’ils soient dignes de justifier la perte de l’emploie.
–>traité différemment selon que ce soit un licenciement inhérent à la personne du salarié ou non inhérent à la personne du salarié
licenciement inhérent à la personne du salarié
o C’est lorsque l’employeur va soit invoquer un grief, une faute, on parle alors de licenciement disciplinaire,
o Mais il peut y avoir des licenciement pour motifs personnels non disciplinaires qui ne résultent de ce fait d’aucune faute mais inhérent au salarié
Exemple : absence répétée pour motif de santé.
licenciement non inhérent au salarié
Par opposition au licenciement non inhérent au salarié : ce sont des événements qui sont extérieurs, le modèle type ce sont les licenciement pour motif économique, c’est la santé économique de l’entreprise qui justifie la rupture des contrats de travail y compris en nombre.
très important pour la cause réelle et sérieuse
impose au juge à partir des arguments et des preuves soumises d’identifier la cause du licenciement
–>Si l’employeur ne démontre pas le caractère réel et sérieux la règle du doute bénéficie pour le salarié
la règle du doute
n’est pas une règle absolue,
important : ça ne vaut pas pour tous les contentieux en droit du travail,
liste : cela vaut pour
- les sanctions disciplinaires et le licenciement disciplinaire au sommet de ces sanctions,
- mais également pour les licenciements même non disciplinaires,
–>mais cela ne vaut pas pour les demandes en matière de salaires congés payés…
importance de la lettre de licenciement
en présence d’un licenciement oral/verbal: le licenciement est automatiquement sans cause réelle et sérieuse
donc intérêt de cette lettre : c’est pour que l’employeur puisse er de ce droit de résiliation unilatéral du contrat de travail
que faire si on sait pas à qui est imputable le licenciement
Arrêt du 18 septembre 2024 : la Cour de cassation considère que si l’employeur et le salarié se rejettent la responsabilité de la rupture, il incombe au juge de dire à qui est imputable cette responsabilité.
précisions sur la lettre de licenciement
L1232-6 : doit être notifiée par LAR + Cette lettre comporte l’énoncé du ou des motifs invoqués par l’employeur.
pour ce qui est la jp : 13 novembre 1991 : la lettre de licenciement fixe les limites du litige, en ce qui concerne les motifs qui y sont mentionnés.
conclusion : si la lettre ne contient pas de motifs elle n’est pas motivée et cela vaut présomption irréfragable de licenciement sans cause réelle et sérieuse.
que se passe-t-il quand la lettre de licenciement n’est pas suffisamment motivée
avant 2017 :une lettre insuffisamment motivée, donc une qui n’évoque pas les motifs ou les griefs, produisait les effets d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse.
depuis 2017 : L1235-2 et R1232-13 : L’employeur a la possibilité dans les 15 jours de l’envoie de la lettre, soit à son initiative soit à la demande du salarié de préciser les motifs contenues dans la lettre, s’il en prend l’initiative, il expliquera et va purger le vice de motivation insuffisante,
–>si le salarié prend l’initiative, s’il n’y a pas de réponse ou si la réponse est inadéquate, il pourra se prévaloir des conséquences de fonds d’une lettre insuffisamment motivée.
la lettre fixe quoi ?
L1235-2 : la lettre fixe les limites du litige en ce qui concerne les griefs opposés au salarié ou articuler à l’encontre du salarié,
–>Pour la CDC : les juges du fonds ont l’obligation d’examiner l’ensemble des griefs invoqués dans la lettre de licenciement
que faire quand il y a plusieurs motif
–> EX : d’un côté une insuffisance pro et de l’autre des propos qui attestent d’un manque de loyauté
23 octobre 2024 : Le juge doit examiner les deux motifs et le juge doit le faire même si dans les débats judiciaires l’employeur n’en a exploité qu’un seul
que faire quand il y a des motifs différents dans la lettre de licenciement
lorsqu’on est en présence d’une lettre de licenciement qui évoque un motif personnel et un motif économique, lorsque les deux coexistent. La jurisprudence de la Cour de cassation considère que la juge devra retenir le motif déterminant, celui qui domaine.
–>Quand il y a deux domaines c’est le domaine dominant qui prévaut.
–>S’il y a un motif qui se révèle attentatoire à une liberté fondamentale comme la liberté d’expression ou celle d’agir en justice, ou encore repose sur un argument discriminatoire : l’illicéité contamine l’autre motif
le licenciement économique
L1233-3 du code du travail: licenciement effectué par un employeur pour un ou plusieurs motifs non inhérents à la personne du salarié résultant d’une suppression ou transformation d’emploi ou d’une modification, refusée par le salarié, d’un élément essentiel du contrat de travail, consécutives notamment : … toute une série d’évènement qui sont dans le code
petite précision : avant le licenciement économique : l’employeur peut proposer une modif du contrat
qu’est ce qui doit impérativement être dans la lettre de licenciement pour le licenciement pour motifs économique
le motifs ou les motifs économiques plus l’incidence concrète que ce motif a sur l’emploie du ou des salariés concernés car une des spécificités du licenciement économique c’est qu’il y a un aspect abstrait et d’autre part il peut être collectifs.
notion de motif économique
le législateur est venu aiguiller le juge avec l’art 1233-3 en mettant en place des catégories
motif économique = preuve de difficultés économiques ?
Arrêt Videocolor 1995 : non pas nécessairement, possible pour restructurer son entreprise afin de sauvegarder sa compétitivité
pvr du juge sur le controle du motif économique
arrêt SAT 8 décembre 2000: le pvr du juge ne doit pas être équivalent à celui de l’employeur: il n’a pas de pvr de gestion de l’entreprise
conclusion de la CDC : entre plusieurs options de réorganisation de l’entreprise, il n’appartenait pas au juge de contrôler le choix effectué par l’employeur entre ses différentes solutions.
donc : le juge doit simplement vérifier que quand l’employeur énonce des motifs économiques qu’ils soient recevable prévus par la loi, il ne lui appartient pas de chercher si l’employeur aurait pu éviter les difficultés économiques
–>c’est pas parce qu’il a fait les mauvais choix que le licenciement ne doit pas être justifié
acceptation de la modification de contrat pour motif éco
L1222-6 : l’employeur fait une proposition de modification de contrat de travail et le salarié a un mois pour la refuser, donc si expressément il ne la refuse pas il est réputé l’avoir accepté.
–>inversion de la jp raquin en matière économique