Thème 2 (dosage + ppt) Flashcards
(128 cards)
quelles sont les 4 facteurs lorsqu’on excède la capacité d’adaptation des tissu
- De la douleur indue pendant l’exercice;
- De la douleur après l’exercice pour plus de 60 minutes;
- De la douleur et des raideurs matinales;
- L’apparition de signes inflammatoires (œdème, rougeur, chaleur).
vrai ou faux : le tissu musculaire, richement vascularisé, guérit plus rapidement que le cartilage articulaire
vrai : Dans le cas d’une lésion musculaire, la mise en tension progressive devrait être réalisée relativement rapidement pour optimiser la guérison et prévenir la formation d’une cicatrice alors que pour le cartilage articulaire, il pourrait être nécessaire d’attendre plusieurs semaines avant d’effectuer de la mise en charge.
les tissus conjonctifs sont étirés selon les paramètres suivants :
- Étirements soutenus ou oscillations lentes d’une durée entre 10 et 60 secondes
- 2 à 6 répétitions
- Intensité douloureuse faible à modérée
- 2 à 5 séances par semaine sont nécessaires pour obtenir des gains
- Une séance par semaine suffit pour maintenir les gains de mobilité, mais elle n’est habituellement pas requise si le patient effectue régulièrement des mouvements dans toute l’amplitude disponible.
Pour les mobilisations accessoires effectuées par oscillations, ces paramètres se traduisent plutôt de la façon suivante :
- Oscillations à 1-2 Hz entre 15 et 60 secondes
- 2 à 6 séries
- Habituellement peu ou pas douloureuses
- 2 à 5 séances par semaine sont nécessaires pour obtenir des gains
- Ne nécessitent pas de séances supplémentaires pour conserver les gains si le patient effectue régulièrement des mouvements dans toute l’amplitude disponible.
que faire Lorsque la douleur domine à la mobilisation passive et qu’aucune résistance active ou passive n’est perçue à la fin du mouvement (SFM vide),
il s’agit généralement d’une pathologie sérieuse et il est contre-indiqué de mobiliser une telle articulation. La condition est habituellement très irritable et il est fréquent d’observer des signes et symptômes d’activité inflammatoire. La stratégie POLICE peut être indiquée, mais il faut parfois référer au médecin sans tarder lorsque le problème ne s’améliore pas.
que faire Lorsque la douleur domine à la mobilisation passive et qu’un spasme (contraction musculaire soudaine et incontrôlée dans antagonistes au mouvement) ou une forte résistance du patient perçue à la fin du mouvement passive
il s’agit habituellement d’une pathologie au stade aigu qui ne répond pas favorablement aux mobilisations articulaires. La condition est habituellement très irritable et il est fréquent d’observer des signes et symptômes d’activité inflammatoire. La stratégie POLICE est habituellement indiquée.
que faire Lorsque la douleur domine à la mobilisation passive, mais qu’une résistance mécanique commence à apparaitre
il s’agit d’une pathologie qui demeure aiguë, mais qui pourrait répondre favorablement aux mobilisations accessoires en traction de grade I et II. Cette technique permet de créer un effet neurophysiologique visant à atténuer la douleur et la résistance du patient qui se manifeste souvent à ce stade. Pour ne pas accroitre l’irritabilité tissulaire encore importante à ce stade, la durée des mobilisations est très courte (15 secondes avec des oscillations à 0.5-1Hz) et on effectue un nombre limité de répétitions (3). L’effet neurophysiologique obtenu avec des mobilisations accessoires est habituellement de courte durée. Si l’intervention est efficace, il est souhaitable d’effectuer quelques mouvements physiologiques actifs ou actifs assistés à l’intérieur d’une limite douloureuse ne dépassant pas 1-2/10, avec un nombre limité de répétitions (5-10) pour tenter d’obtenir un gain de mobilité et sans accroitre l’irritabilité.
que faire Lorsque la douleur domine à la mobilisation passive, mais qu’une résistance mécanique est nettement perceptible
il s’agit d’une pathologie subaigüe qui pourrait répondre favorablement aux mobilisations physiologiques et accessoires de grade I et II. Ces techniques créent un effet neurophysiologique visant à atténuer la douleur et la résistance du patient se manifeste souvent à ce stade. Les mobilisations accessoires (sous forme d’oscillation) sont sélectionnées lorsque la capsule articulaire est une cause de la limitation des mouvements alors que les mobilisations physiologiques (étirements soutenus) sont appropriées pour les causes d’origine capsulaire ou non capsulaire de limitation des mouvements. À ce stade, la durée des mobilisations et le nombre de répétitions sont fonction de l’irritabilité articulaire. Plus l’irritabilité tissulaire diminue, plus la durée et le nombre de répétitions sont augmentés. Si l’effet neurophysiologique est obtenu, il est souhaitable d’effectuer quelques mouvements physiologiques actifs, actifs-assistés ou passifs à l’intérieur d’une limite douloureuse ne dépassant pas 1-2/10 et un nombre limité de répétitions pour obtenir un gain de mobilité sans accroitre l’irritabilité. Lorsque la résistance du patient est perçue à la fin des mouvements, les techniques PNF permettent parfois de diminuer la barrière de protection musculaire et d’optimiser les gains d’amplitude.
que faire Lorsque la douleur est présente à la mobilisation passive, mais que la résistance mécanique (élastique capsulaire ou musculaire) domine et est la cause de la limitation des mouvements
il s’agit d’une pathologie plutôt mécanique qu’inflammatoire qui répond favorablement aux mobilisations physiologiques (étirements soutenus) et accessoires (oscillations 1 Hz) de grade III et IV. Ces techniques visent à étirer mécaniquement les tissus rétractés pour obtenir des gains de mobilité. Les mobilisations accessoires sont sélectionnées lorsque la capsule articulaire est une cause de la limitation des mouvements alors que les mobilisations physiologiques sont appropriées pour les causes d’origine capsulaire ou non capsulaire de limitation des mouvements.
que faire lorsque La résistance mécanique (élastique capsulaire ou musculaire) est la cause l’arrêt des mouvements et la douleur, faible à modérée, est essentiellement mécanique
Les tissus ne sont habituellement plus irritables. Il s’agit d’une pathologie purement mécanique qui répond favorablement aux mobilisations physiologiques et accessoires de grade III et IV. La durée des mobilisations et le nombre de répétitions peuvent dépasser 6 X 60 secondes (ou 6 fois 60 oscillations à 1 Hz). L’étirement statique prolongé (10-20 minutes) peut être une option pour les cas où une très grande raideur est présente lorsque les mobilisations accessoires ou physiologiques oscillatoires ne sont plus efficaces.
quelles sont les barrières modifiables par les mobilisations
la douleur, l’accumulation d’œdème dans les tissus, la rétraction des structures capsuloligamentaires, les raccourcissements musculaires, l’hypertonicité musculaire, un dérangement interne (une lésion méniscale par exemple), les adhérences (tégumentaires, des structures neuroméningées ou autres) ou une barrière psychologique comme la peur de bouger.
Quelles sont les différentes techniques de mobilisation
-Mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques
-Mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires
-Mobilisation des structures neuroméningées
-Techniques de facilitation neurale proprioceptive (PNF)
-Exercices d’assouplissement musculaire
objectif des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques
Étirer et désensibiliser les structures articulaires, musculaires et neurologiques au pourtour de l’articulation, pour normaliser l’amplitude des mouvements physiologiques.
les 3 modes (comment les faire) des mvt physiologiques pour les mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques
-actif
-actif-assistés
-passif
Intensité des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques
- Avant la résistance mécanique tissulaire (grades Iet II) : La douleur devrait être absente ou minimale pendant la mobilisation.
- Dans la résistance mécanique tissulaire (grades III et IV) : La douleur peut être reproduite, mais doit
demeurer tolérable pendant la mobilisation.
Mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques : objectif des mobilisations effectué avant la résistance
ont pour objectif d’atténuer la douleur (effets neurophysiologiques) et de mobiliser les fluides accumulés. La douleur ne devrait pas augmenter pendant ou après les mobilisations. Si elle augmente, les tissus sont possiblement trop irritables et il faut cesser.
Mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques : objectif des mobilisations effectué dans la résistance
ont pour objectif d’augmenter la souplesse des tissus conjonctifs ou musculaires raccourcis et de diminuer la douleur, en désensibilisant les structures périarticulaires, par des mécanismes neurophysiologiques. La persistance de douleur après les mobilisations est acceptable jusqu’à environ 60 minutes si 1) l’intensité de cette douleur est à
un niveau faible et qu’elle n’interfère pas avec la fonction et 2) si des gains d’amplitude ont été réalisés. Les mobilisations ne devraient pas provoquer ou augmenter les signes inflammatoires.
Si la douleur persiste plus de 60 minutes, qu’il n’y a pas de gain d’amplitude ou que l’activité inflammatoire a augmenté, il faut mobiliser moins intensément ou cesser.
Durée des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques si avant R1
elles peuvent être réalisées passivement sous forme d’oscillations lentes pendant 10 à 30 secondes.
Durée des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques si fait dans la résistance entre R1 et R2
Dans la résistance mécanique tissulaire (entre R1 et R2), tenir la position ou osciller (grades 3 ou 4) pendant 15 à 60 secondes.
nombre de répétition pour les mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques
2 à 6 répétitions : le nombre de répétitions est établi principalement selon l’irritabilité tissulaire et la réponse du client aux mobilisations.
Les mobilisations passives peuvent être suivies de mouvements actifs.
Fréquence des mobilisations articulaires et périarticulaires en mouvements physiologiques
Un minimum de 3 à 5 séances par semaine est généralement nécessaire pour obtenir des gains. Dans les cas de raideur, le plus grand nombre de séances possible par jour favorise souvent de meilleurs gains. Les séances de mobilisation physiologiques effectuées lors des visites en physiothérapie doivent être combinées à des séances d’exercices de mobilisations physiologiques à domicile. La fréquence des séances quotidiennes d’exercices à domicile devra tenir compte des particularités propres à chacun des clients et aller jusqu’à plusieurs séances par jour, si une telle fréquence est requise pour assurer des gains de mobilité.
Objectifs des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires
Étirer et désensibiliser les structures capsuloligamentaires pour normaliser l’arthrocinématique d’une articulation et par le fait même son amplitude de mouvement physiologique.
En plus de leur effet allégué sur les structures articulaires, les mouvements accessoires ont un effet neurophysiologique sur le système nerveux (périphérique et central). Ils permettent de moduler l’intensité de la douleur et de diminuer les hypertonies périarticulaires, ce qui expliquerait en grande partie le gain de mobilité observée suite à ce type de mobilisations.
Le mode (comment faire les mvt) des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires
Glissements ou tractions effectués passivement par le physiothérapeute alors que le client est complètement relâché.
Initialement, les mobilisations sont effectuées en position de repos articulaire. Pour progresser, la mobilisation pourra être effectuée près de la limite d’amplitude articulaire du mouvement physiologique, si l’irritabilité tissulaire le permet et que le client le tolère bien.
Intensité des mobilisations articulaires en mouvements passifs accessoires
- Grade I : Oscillations de courte amplitude avant le début de la première résistance mécanique (R1).
- Grade II : Oscillations de grande amplitude avant le début de la première résistance mécanique (R1).
- Grade III : Oscillations de grande amplitude se
situant dans la résistance, entre R1 et la limite
élastique des tissus (R2). - Grade IV : Oscillations de courte amplitude se
situant dans la résistance, près de R2. - Grade V (manipulation): mouvement exécuté à haute vélocité et de petite amplitude à R2 en présence d’une sensation de fin de mouvement
abrupte.