thème 5 dvpt cognitif moral Flashcards

(68 cards)

1
Q

Stade des opérations concrètes- 7-12 ans

A

L’enfant est capable d’utiliser des opérations mentales permettant la résolution de problèmes réels et concrets.
La pensée est beaucoup plus logique, l’enfant peut considérer plusieurs points de vue en même temps et a une meilleure compréhension :
Notions de l’espace et du temps
De la causalité
De la catégorisation
De la conservation

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2
Q

Quels sont les 3 aspects de la Classification ?

A

Sériation
Inférence transitive
Inclusion des classes

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3
Q

Classification: qu’est-ce que la sériation?

A

Première stratégie cognitive qui s’acquiert.
C’est le fait de faire de la catégorisation selon la forme, la couleur, etc.
Ex. Si on leur demande de classifier, ils vont nous demander « par couleur » ou « par forme ». Dépendamment de l’âge, ça devient de plus en plus instinctif.

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4
Q

Classification: qu’est-ce que l’Inférence transitive?

A

La relation entre deux objets nous permet de connaître la relation entre deux tierces objets.
Je n’ai pas vérifié mais je sais qu’une chose est vraie.
Ex. Carton brun est plus gros que carton bleu. Carton bleu est plus gros que carton rouge. Est-ce qu’on a besoin de vérifier entre carton brun et carton rouge pour savoir lequel est plus petit?

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5
Q

Classification: qu’est-ce que l’Inclusion des classes?

A

Parfois mon objet fait partie d’un groupe.
Ex. Dans un bouquet, j’ai 10 roses et 3 lys. Est-ce que j’ai plus de roses ou j’ai plus de fleurs? La réponse est que j’ai davantage de fleurs car les roses sont des fleurs.
Souvent, les enfants optent pour la fleur qui est présente le plus souvent, et non pour l’aspect global de la fleur.
Vidéo de Camille avec les cheveux, les chats et les animaux.

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6
Q

Quelles sont les différentes compétences cognitives du Stade des opérations concrètes ?

A

Classification
Raisonnement
Relations spatiales
Opérations mathématiques

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7
Q

Stade des opérations concrètes: Que se passe t-il au niveau du Raisonnement?

A

Chez les plus petits, c’était plus instinctif, c’était des associations entre ce qui se produit et leur raisonnement. Très lié au passage du temps.
Le raisonnement fait un progrès, on passe à un raisonnement de type inductif.
Baser notre conclusion à partir d’une ou deux observations.
Ex. J’ai observé un ou deux cas puis je les généralisent.
Induction : Petit groupe→ grand groupe
Ex. Un chat dans la rue évite les flaques d’eau, et mon chat aime pas la douche, je conclus que les chats n’aiment pas l’eau. Je pars d’une observation et je déduis pour tous les chats.
Peut être erroné car je porte des conclusions sur des grands groupes, basés sur un petit échantillon.

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8
Q

Stade des opérations concrètes: Que se passe t-il au niveau des Relations spatiales?

A

Meilleur capacité de comprendre le temps que nécessite le voyagement pour aller quelque part
Avoir des points de repères

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9
Q

Stade des opérations concrètes: Que se passe t-il au niveau des Opérations mathématiques?

A

Très ancré dans le concret (addition, soustraction, multiplication, division)
Ils sont capables de faire des opérations mathématiques, mais pour ce faire, ils vont avoir besoin de manipuler du matériel (billes, bâtons, etc) , ou bien de les dessiner.
Les problèmes mathématiques rappellent souvent la vie quotidienne (Ex. Aller à l’épicerie).

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10
Q

Stade des opérations formelles- 12 ans à âge adulte : Quels sont l’aspect point important de ce stade?

A

Pensée abstraite

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11
Q

Stade des opérations formelles12 ans à âge adulte. Pensée abstraite : Permet l’établissement de liens entre le réel et le possible (concret / abstrait). L’adolescent.e peut : ….

A

Raisonner des propositions abstraites : libère l’intelligence du réel (ici et maintenant) et la rend indépendante du contenu sur lequel porte la question.
Émettre des hypothèses.
Agir de manière organisée.
Estimer les chances de succès ou d’échec.
Résoudre des problèmes multidimensionnels.
Apprendre l’algèbre et apprécier les métaphores et les allégories.

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12
Q

Expliquez Pensée abstraite → IDÉALISME

A

Le fait que leur cerveau est libéré du concret, ils ont la capacité de rêver et d’être dans l’abstrait. Mais ils sont trop dans l’idéalisme. Ils apprennent encore comment ajuster l’idéalisme et le réalisme.
« Ça devrait être comme ça, ainsi ce serait parfait », mais parfois ce n’est pas toujours réaliste.

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13
Q

Vrai ou faux ? À l’adolescence, on acquiert automatiquement la pensée abstraite

A

Faux * Ce n’est pas tout le monde qui a cette capacité de développement abstrait. Certains l’ont mais ne l’utilisent pas. D’autres ne le développent juste pas.
* Ce n’est pas universel, ça n’empêche pas les gens de fonctionner au quotidien.

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14
Q

Le Stade des opérations formelles est marqué par …?

A

Raisonnement hypothético-déductif:
Concevoir une hypothèse
Planifier une expérience
Vérifier/tester de manière systématique
Testé par le problème du pendule.
Raisonnement→ Déductif

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15
Q

Qui suis-je? Permet à l’adolescent de résoudre différents problèmes.
Attribuable à une combinaison de la maturation du cerveau et la stimulation de l’environnement.
* Ce n’est pas tout le monde qui l’ont.
⅓ n’ont pas cette capacité. Un autre ⅓ sont capables mais ne l’utilisent pas. Un autre ⅓ ont cette capacité et l’utilisent. Il va être là si il est utile et utilisé.

A

Stade des opérations formelles: Raisonnement hypothético-déductif

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16
Q

Expliquez
Raisonnement→ Déductif

A

Je pars d’une masse de personnes et de connaissances pour déduire le fonctionnement d’une personne.
Ex. À partir de comment tous les chats que j’ai côtoyé agissaient, je suis en mesure de savoir comment le chat que je vais adopter samedi va agir.
Dire que nos capacités de raisonnement déductives sont parfaites serait faux, ce sont des conclusions rapides qui peuvent être erronées.
Déduction: grand groupe→ petit groupe

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17
Q

Comment définit-on l’Approche du traitement de l’information ?

A

Capacité de traiter l’information, de raisonner et de résoudre des problèmes
Les changements se font de manière linéaire et non par stades.
Lié aux sciences cognitives modernes

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18
Q

Qui suis-je? Les changements se font de manière linéaire et non par stades.
Habiletés plus souvent employées par les enfants plus âgés que les plus jeunes, plus souvent par certains adolescents que par d’autres, et dans certaines situations plutôt que d’autres.
Lié aux sciences cognitives modernes
L’humain est perçu comme un système de traitement de l’information, comme un ordinateur.

A

Approche du traitement de l’information

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19
Q

Quelles sont les 3 étapes de l’Approche du traitement de l’information ?

A
  1. Capter l’information (à l’aide des sens)
  2. Phénomène d’encodage (processus rapide de capter et de décoder les informations)
  3. Emmagasiner (automatique)
  4. Récupérer (capacité d’aller chercher les informations dans le cerveau)
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20
Q

L’attention

A

Il est impossible de diriger notre attention sur tous les stimuli qui nous entourent en même temps. Notre capacité d’attention est donc un processus clé.
Dans l’ensemble des stimuli, seuls ceux qui captent notre attention seront interprétés.
Influence la vitesse du traitement de l’information.

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21
Q

Qui suis-je? Il est impossible de diriger notre attention sur tous les stimuli qui nous entourent en même temps. Notre capacité d’attention est donc un processus clé.
Dans l’ensemble des stimuli, seuls ceux qui captent notre attention seront interprétés.
Influence la vitesse du traitement de l’information.

A

L’attention

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22
Q

L’attention: Habiletés attentionnelles se développent

A

Habituation
Mémoire de reconnaissance visuelle
Attention conjointe

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23
Q

Habituation

A

À un moment donné, le bébé n’est plus intéressé par ce stimulus, il ne capte plus l’attention du bébé.
Ex. La première fois qu’on montre un stimulus visuel à un enfant, il va être très intéressé. À un moment donné, ça ne va plus l’intéresser. Il y a une recherche de nouveaux naturels.

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24
Q

Mémoire de reconnaissance visuelle

A

Capacité de se souvenir et de reconnaître (ce qui mènera à une réaction).
Ex. Si on montre un vieux jouet et un nouveau jouet, il va aller vers le plus intéressant, le nouveau jouet.

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25
Attention conjointe
Ce n’est pas l’attention partagée. Je suis capable de regarder quelqu’un d’autre faire une action et d’y porter attention. Ce n’est pas que moi qui manipule. Lorsqu’ils sont dans le sensori-moteur, les bébés ont envie de manipuler, ils ne sont donc pas capables de se poser et de regarder une autre personne avec attention en train de poser un geste.
26
Aspects de L’intensité de l’attention
Alerte = niveau de base de l’attention. Vigilance = maintien de l’attention sur un long moment et stimuli à traiter sont rares. Attention soutenue = en opposition à la vigilance, se produit lorsque le flux d’information est rapide et continu.
27
Il y a deux catégories de description de l’attention
soit l’intensité et la sélectivité.
28
L’intensité de l’attention: Vigilance
maintien de l’attention sur un long moment et stimuli à traiter sont rares. Maintenir l’attention même si le nombre de stimulus est très rare. Ex. Arriver 10 minutes avant que le bus passe puis quand même manquer le bus car on était concentrés sur autre chose. Ex. Oublier la nourriture dans le four.
29
L’intensité de l’attention: Alerte
niveau de base de l’attention. Notre capacité à être réactif. Ex. Dire spontanément à quelqu’un d’attraper un ballon puis que cette personne réussisse à attraper le ballon.
30
L’intensité de l’attention: Attention soutenue
en opposition à la vigilance, se produit lorsque le flux d’information est rapide et continu. Les stimuli étaient très fréquents. Être capable de prendre l’information dans un état continu. Stimuli fréquent Ex. Situation d’examen, il faut être attentif pendant 3 heures.
31
Sélectivité de l’attention: Attention sélective
se concentrer sur les éléments pertinents tout en ignorant les éléments distrayants. Être capable de me concentrer sur ce que je suis en train de faire et faire abstraction des bruits ambiants (Ex. Étudier avec de la musique en étudiant, étudier dans un café, etc.) Choisir ce qui est pertinent même s’il y a de la distraction.
32
Sélectivité de l’attention: Attention partagée
porter son attention sur plusieurs éléments à la fois. Ex. Écouter le cours et prendre des notes en même temps. Elle peut s’améliorer, mais ça dépend du fonctionnement exécutif. Pleins de choses demandent l'attention partagée Capacité limite (Ex. Cellulaire au volant)
33
La mémoire
La mémoire permet d’emmagasiner l’information. Elle se subdivise en plusieurs systèmes différents qui impliquent différentes structures cérébrales. Il y a trois grands types de réservoirs : Mémoire sensorielle Mémoire à court terme Mémoire à long terme
34
Mémoire: Il y a trois grands types de réservoirs ?
Mémoire sensorielle Mémoire à court terme (Mémoire de travail) Mémoire à long terme
35
Mémoire sensorielle
Réservoir temporaire pour les informations sensorielles qui arrivent. Lié au processus de l’attention. Surtout lié à notre capacité d’être attentif. C’est le lien entre mes sens et ce que je vais être capable d’emmagasiner.
36
Mémoire à court terme
Mémoire de travail traite l’information. La mémoire de travail tente de retenir et de manipuler l’information. Ex. Calcul mental. La mémoire en court terme ne manipule pas directement l’information, elle la retient. La mémoire de travail manipule l’information. Développement des fonctions exécutives. Surtout celles du cortex préfrontal. Il y a une amélioration de la mémoire en fonction de l’âge. C’est dans l’instant présent et ça dure très peu de temps Ça tourne autour de 7 éléments ( 7 +/- 2 éléments)
37
Mémoire à long terme: * Elle se subdivise en plusieurs réservoirs...
Mémoire implicite (procédurale) Mémoire explicite (déclarative): Mémoire générique , Mémoire épisodique, Mémoire sémantique
38
Mémoire à long terme: Mémoire implicite (procédurale)
Se produit sans effort conscient et est associée aux habitudes ou aux habiletés « savoir-faire moteur » (p. ex., savoir lancer un ballon, nager, faire du vélo). Ex. Nager, faire du vélo, etc. Les notions nous reviennent à l’esprit naturellement. Ex. Je n’ai pas joué au piano depuis 10 ans, mais mon cerveau se souvient de plusieurs mouvements et de plusieurs notions.
39
Mémoire à long terme: Mémoire explicite (déclarative)
Rappel conscient et volontaire des souvenirs (p. ex. : se souvenir d’un nom ou d’un événement). Ça nous demande un effort pour retourner chercher l’information. On refait le cheminement.
40
Mémoire à long terme: Mémoire générique
Produit des scénarios de routines familières servant à orienter le comportement. C’est par rapport aux routines familières. C’est sécurisant pour les enfants. Elle se développe rapidement, elle est très sécurisante pour les enfants. Moins d’effort en terme de rappel que épisodique ou sémantique.
41
Mémoire à long terme: Mémoire épisodique
Souvenir d’un événement ou d’une expérience dans un temps et un lieu déterminés. Demande un effort en termes de rappel. On ne fait pas d’efforts conscient pour l'emmagasiner alors ça peut être plus difficile. Ex. Je te demande ce que tu as mangé pour souper hier. Ça te demande un effort pour te souvenir de l’information. Certaines informations sont plus faciles à emmagasiner que d’autres (Ex. Quand on lit, on retient mieux l’information que lorsqu’on écoute, car quand on écoute, on a davantage d’informations à décoder).
42
Mémoire à long terme: Mémoire sémantique
Connaissances générales, connaissances propres à un champ d’expertise, connaissances factuelles, connaissances usuelles, acquises sans contexte spatial ou temporel particulier. Demande un effort en termes de rappel. Connaissances qu’on va acquérir, qui vont finir par être dissociées de l’espace temps. Ex. On se souvient d’une information/connaissance, mais on a de la difficulté à se souvenir de l’endroit et du moment auquel nous l’avons appris.
43
mémoire: La récupération
Processus par lequel les informations de la mémoire à long terme reviennent à la conscience pour être utilisées. Rappel : ramener à la conscience une information sans qu’elle n’ait été présentée. Reconnaissance : dégager l’information à récupérer d’une liste de choix multiples.
44
L’égocentrisme à l’adolescence
Proposé par David Elkind Façon qu’ont les adolescent.es de réfléchir et de relever certaines choses qui vient fausser leur raisonnement. Difficulté à différencier sa propre pensée de celle d’autrui. Sept manifestations de l’égocentrisme.
45
Sept manifestations de l'égocentrisme
1. Idéalisme et esprit critique 2. Propension à la discussion et à l’argumentation 3. Conscience de soi excessive 4. Fable personnelle 5. Illusion d’invincibilité 6. Indécision 7. Hypocrisie apparente
46
Idéalisme et esprit critique
Les casse-pieds c’est les adultes, ils empêchent le monde idéal Difficulté à comprendre le réalisme
47
Propension à la discussion et à l’argumentation
En lien avec le développement de leurs capacités cognitives, ils vont argumenter car ils sont capables de le faire, mais ils n’ont pas appris à réserver leur énergie pour des choses qui n'en ont pas vraiment la peine.
48
Conscience de soi excessive
Ils sont très conscients de soi. Ils ont l’impression que les autres leurs prêtent une attention aussi importante que celle qu’ils se portent à eux-mêmes. Audience imaginaire : Peu importe ce que je fais, il y a une audience qui m’entoure et qui me regarde.
49
Fable personnelle
Les adolescents ont de la difficulté à prendre le vécu des autres comme étant aussi important que le leur. Ex. Ils ne croient pas que les autres ont vécu une peine d’amour aussi douloureuse que la leur. Ce qu’ils vivent est plus intense que ce que les autres ont vécu.
50
Illusion d’invincibilité
Recherche de risque et illusion d’invincibilité. Ils ont pas vraiment la notion que ça peut être fatal. C’est quelque chose que tu apprends avec le temps. Pour eux, le danger ne peut arriver qu’aux autres, pas à eux-mêmes. Ex. Les accidents arrivent aux autres, car ils ne savent pas comment conduire, mais moi je sais comment conduire alors je n’aurai jamais d’accident.
51
Indécision
Ça prend beaucoup de temps à prendre des décisions de base, comme s’habiller le matin. La prise de décision est plus complexe et en lien avec l’audience imaginaire
52
Hypocrisie apparente
Réflexion d’un monde idéal, ils ne se rendent pas vraiment compte du lien entre le comportement et ce qu’ils disent. Ils peuvent être hypocrite dans ce qu’ils disent et ce qu’ils font. Ex. Nous faire un gros discours pour nous dire d’être écoresponsables mais ne pas l’être réellement eux-mêmes. Ils utilisent des beaux et grands mots, mais le comportement qui vient avec n’est pas toujours présent ou bien effectué. Ex. Intimidateurs qui disent que l’intimidation c’est mal.
53
Développement moral
Le développement cognitif a une influence directe sur le développement moral : Raisonnement Capacité d’intégrer de l’information Réfléchir aux différentes possibilités Lawrence Kohlberg est le chercheur le plus influent dans l’étude du développement moral.
54
Le développement cognitif a une influence directe sur le développement moral :
Raisonnement Je dois être capable de raisonner/réfléchir Je dois être capable de réfléchir avec des éléments plus abstraits. Besoin de la pensée abstraite Capacité d’intégrer de l’information Ce n’est pas la même chose pour un enfant et pour un adolescent. Réfléchir aux différentes possibilités
55
Lawrence Kohlberg est le chercheur le plus influent dans l’étude du développement moral.
Modèle à six stades Déterminés à l’aide de dilemmes moraux (dilemmes éthiques) : axé sur la démarche, le raisonnement (et non la réponse).
56
Dilemmes moraux : un exemple: Dilemme de Heinz
La femme de Heinz est très malade et va bientôt mourir d’un cancer. Or, un pharmacien a découvert un médicament qui, d’après les médecins, pourrait la sauver. Il demande 2 000 $ pour une petite dose de ce médicament, soit 10 fois plus que ce qu’elle coût à produire. Heinz emprunte donc de l’argent à tous ceux qu’il connaît, mais ne parvient à réunir que 1 000 $. Il supplie alors le pharmacien de lui vendre le médicament pour 1 000 $ ou de lui permettre de payer le reste plus tard. Ce dernier refuse toutefois, invoquant qu’il a découvert ce médicament et veut en tirer profit. Désespéré, Heinz pénètre finalement par effraction dans la pharmacie pour voler le médicament. Heinz a-t-il eu raison ou tort ? Pourquoi ?
57
Stades proposés par Kohlberg
Niveau de morale: Préconventionnelle: 1. Obéissance simple (4-7ans) 2. Utilitarisme ou individualisme (7-10ans) Conventionnelle: 3. Attentes interpersonnelles mutelles 4. Loi et l'ordre social Postconventionnelle: 5. Contrat social 6. Éthique universelle
58
Niveau de morale: Préconventionnelle: 1. Obéissance simple (4-7ans)
Obéissance simple : « On m’a dit d'agir de cette façon ». Juge les actes selon leurs conséquences : Ex. Si un enfant reçoit un ballon dans le visage et saigne du nez, à son avis, la personne devrait recevoir une grosse punition. Les enfants ne prennent pas en considération qu’il y a des actions qui sont voulues et d'autres non, soit que des accidents peuvent arriver.
59
Niveau de morale: Préconventionnelle: 2. Utilitarisme ou individualisme (7-10ans)
Utilitarisme ou individualisme : Très centré sur soi, on a une attente de recevoir quelque chose en retour. Négociation, il faut que ça me revienne (je dois être gagnant moi aussi) On n’est pas dans la sphère de la générosité, on pense à soi-même.
60
Niveau de morale: Conventionnelle: 3. Attentes interpersonnelles mutelles
Attentes interpersonnelles mutuelles : Est-ce que c’était son intention de me faire mal? Le jugement moral peut changer selon le groupe d’appartenance. Agir en cohérence avec le groupe pour ne pas être la personne qui fait les choses différemment du groupe. C’est un premier développement de maturité, je commence à prendre connaissance de la présence des autres.
61
Niveau de morale: Conventionnelle: 4. Loi et l’ordre social :
C’est la loi qui m’aide à guider mes choix. Ça amène une forme de rigidité. C’est soit noir, soit blanc. Je commence à parler en terme de société et collectivité Pour eux, une bonne action est conforme à la loi. Question de rigidité, personne tranchante. Heinz n’avait pas raison de faire ça, il a volé c’est mal.
62
Niveau de morale: Postconventionnelle: 5. Contrat social
Contrat social : On ne voit pas la loi comme quelque chose qui ne changera jamais. Au contraire, les lois peuvent être modifiées. Bien-être sur le plan de la société vaste : On réfléchit en termes de société en général. On s'interroge surtout sur pourquoi ces lois existent et comment elles ont été écrites
63
Niveau de morale: Postconventionnelle: 6. Éthique universelle
Beaucoup d’études remettent ce stade en question. On n’est pas nécessairement sur les lois. Je suis guidé par quelque chose de vaste (Ex. La Charte des droits et libertés) pour guider mes actions et agissements.
64
Développement moral : les nuances
Le raisonnement moral « ce que je pense » peut différer du comportement moral « ce que je fais ». Capacité d’autorégulation Le stade de raisonnement moral peut différer du niveau cognitif. Lié au développement cognitif, mais également au développement socio-affectif. Influence majeure de facteurs externes : Environnement familial Milieu scolaire Pairs Métacognition
65
Développement moral : les nuances : Capacité d’autorégulation :
nos propres standards moraux et satisfaction d’avoir adopté un comportement qui en serait le reflet.
66
Influence majeure de facteurs externes :
Environnement familial Il a énormément d’importance pour le début du développement moral. Milieu scolaire Bel endroit de socialisation sur le plan moral. Pairs Nous aident dans notre progression de notre moralité. Comment les pairs réagissent à certains comportements (différence entre ce que l’on pense et comment on agit concrètement). Métacognition Réfléchir à nos propres pensées et à nos propres moyens de réagir à des situations pour éventuellement amener des changements dans nos façons d’agir et de penser.
67
Influence majeure de facteurs externes : Pairs:
Nous aident dans notre progression de notre moralité. Comment les pairs réagissent à certains comportements (différence entre ce que l’on pense et comment on agit concrètement).
68
Influence majeure de facteurs externes :Métacognition:
Réfléchir à nos propres pensées et à nos propres moyens de réagir à des situations pour éventuellement amener des changements dans nos façons d’agir et de penser.