Thème 6 : Développement socio-affectif Flashcards
(84 cards)
Tempérament
Rothbart décrit le tempérament comme une « matrice fondamentale » à partir de laquelle se développe la personnalité d’un individu.
Qui suis-je?
Ensemble de prédispositions innées à des réactions émotionnelles et comportementales.
Base fondamentale sur laquelle se développera la personnalité future.
Stabilité à long terme
Il n’existe pas de consensus sur les dimensions fondamentales.
Tempérament
Dimensions du tempérament: Selon Thomas et Chess (1977)
La plus grande étude sur le tempérament à ce jour.
Enfants faciles (40%); Enfants difficiles (10%); Enfants lents à réagir (15%)
Principaux chercheurs du domaine (Caspi et Shiner, 2006; Kagan et Herschkowitz, 2005; Rothbart, 2012) mettent l’accent sur cinq dimensions clés
Dimensions du tempérament Selon Thomas et Chess (1977), Enfants faciles (40%) :
Enfants faciles (40%) : abordent positivement la nouveauté et s’adaptent au changement, sont généralement de bonne humeur, et ont des cycles de sommeil et d’alimentation prévisibles.
Dimensions du tempérament Selon Thomas et Chess (1977), Enfants difficiles (10%)
Enfants difficiles (10%) : sont résistants aux changements, sont irritables et de moins bonne humeur, et ont des cycles de sommeil et d’alimentation irréguliers.
De moins bonne humeur.
Quand on dit que c’est difficile, on parle en fonction de la vision de l’adulte, mais pas en fonction de celle de l’enfant. L’enfant, pour lui, fonctionne très bien. Ça ne veut pas dire qu’il aura un développement difficile.
Dimensions du tempérament Selon Thomas et Chess (1977), Enfants lents à réagir (15%):
Enfants lents à réagir (15%) : affichent peu de réactions intenses, semblent indifférents aux gens inconnus mettent plus de temps à s’adapter à des situations nouvelles.
Que les réactions soient positives ou négatives.
Dimensions du tempérament: Principaux chercheurs du domaine (Caspi et Shiner, 2006; Kagan et Herschkowitz, 2005; Rothbart, 2012) mettent l’accent sur cinq dimensions clés :
- Degré d’activité (tendance à bouger plutôt qu’être passif et immobile)
- Affectivité positive (aller spontanément vers la nouveauté)
- Inhibition (réaction de peur ou de recul face à la nouveauté)
- Affectivité négative (réaction à la frustration par la colère, l’agitation, la force et l’irritabilité)
- Capacité d’attention et de persistance dans l’effort (concentration à la tâche, focalisation de l’attention sur ce qui se passe autour).
Différences de tempérament selon le sexe?
On pensait que les filles étaient plus introverties et que les garçons étaient plus actifs. Ils ont fait des études dans les années 70 avec des vidéos. Entre 0 et 3 ans, pour une portion des participants, on leur disait que le bébé était une fille ou un gars. Selon le sexe perçu, la perception des réacitons du bébé étaient différentes. Une partie de ce qu’on pense qui est différent entre les tempérament, c’est pas mal plus ce qu’on associe nous même.
Les différences ne sont pas incroyablement grandes
Personnalité
Aussi nommée le caractère.
Registre plus vaste d’attributs que le tempérament : l’ensemble des modes de réactions qui caractérisent et distinguent une personne tout au long de sa vie.
Manière habituelle et distinctive de se sentir, de penser et de se comporter.
Quelques modèles théoriques centraux, dont celui du « Big Five ».
Modèle des cinq facteurs Big Five (Costa et McCrae, 2006)
Ouverture à l’expérience (O)
Personnes créatives qui aiment la nouveauté.
Conscienciosité (C)
Personnes disciplinées, ordonnées, organisées, compétentes et ambitieuses.
Extraversion (E)
Personnes sociables et chaleureuses, qui recherchent les sensations, l’action et les émotions positives.
Amabilité (A)
Personnes franches, sensibles aux autres, confiantes, altruistes et conciliantes.
Altruisme : Se mettre en second par rapport à l’attention que l’on porte aux autres.
Névrosisme (N)
Personnes sensibles à la critique et caractérisées par de l’instabilité émotionnelle (anxiété, colère, impulsivité, timidité, dépression).
Quelle est la distinction entre le tempérament et la personnalité ?
Le tempérament est surtout une manière de réagir, il est davantage inné. La personnalité, elle, est davantage acquise.
La principale différence entre le tempérament et la personnalité :
Tempérament : génotype (inné)
Personnalité : phénotype (façonné)
Tempérament et Personnalité, lequel est génotype (inné) et lequel est phénotype (façonné) ?
Tempérament : génotype (inné)
Personnalité : phénotype (façonné)
Qu’est-ce que l’identité ?
Groupe d’appartenance
Notre perception de nous-même
Nos valeurs
Notre soi-réel
Moins stable
La culture
Aspect de l’unicité (le fait qu’on est unique), on peut se ressembler au niveau de tempérament et personnalité, mais l’identité est unique. Ce qui nous rend unique. Nous avons des aspects qui nous sont propres.
Identité de rôle (prof, étudiant, etc.)
Quête de l’identité
Découverte de qui nous sommes et de ce que nous voulons faire dans la vie, trouver des buts et des valeurs qui nous sont propres et explorer différentes avenues pour répondre à toutes ces questions.
Renvoie à la conception qu’une personne a d’elle-même, de ses identifications et de ses différents rôles sociaux
Le développement de la théorie de soi, ou du concept de soi, est possible grâce au développement cognitif.
Bien que le concept de soi est en ébauche dès la petite enfance, l’adolescence est une période durant laquelle la quête de l’identité occupe une place très importante.
Erik Erikson (1902-1994) Théorie du développement psychosocial :
Comprend huit stades de développement du « moi ».
Crise : Il y a un moment où il se produit un changement.
Nous n’avons pas les mêmes attentes envers des enfants de 2 et de 12 ans.
Les attentes changent en fonction de l’âge donc les enfants doivent s’adapter.
Ces stades se poursuivent au-delà de l’adolescence.
Ça débute à la naissance et ça se termine au décès.
Le développement résulte de l’interaction entre les pulsions internes de la personne et les exigences de la société dans laquelle il vit.
Théorie du développement psychosocial : vision globale:
Chaque stade correspond à une tâche développementale à accomplir : cela provoque une crise dans la personnalité.
Nous devons résoudre chacune des huit crises pour atteindre un équilibre entre deux pôles
Théorie du développement psychosocial : Crise :
Une période marquée à la fois par une grande vulnérabilité ainsi qu’un grand potentiel.
La personne manifeste des comportements tant du pôle positif que négatif : manière de trouver l’équilibre.
La manière de la résoudre a une incidence sur le développement de la personnalité :
Crise résolue = acquisition d’une force adaptative (l’ensemble de ces forces permet l’atteinte d’une personnalité saine et équilibrée).
Crise non résolue = traits de personnalité excessifs (liés à l’excès ou la cristallisation des manifestations d’un des deux pôles).
Les forces acquises des crises précédentes aident aux futures : construction des bases sur lesquelles reposent les stades suivants.
Il est possible de résoudre à l’âge adulte une crise non résolue à l’enfance, par exemple.
Théorie du développement psychosocial : Crise de l’identité à l’adolescence
étape la plus importante du développement.
Théorie du développement psychosocial : Crises non résolue vs résolue
Crise résolue = acquisition d’une force adaptative (l’ensemble de ces forces permet l’atteinte d’une personnalité saine et équilibrée).
Crise non résolue = traits de personnalité excessifs (liés à l’excès ou la cristallisation des manifestations d’un des deux pôles).
Théorie du développement psychosocial : Première crise : confiance versus méfiance: Âge : Naissance à 12-18 mois
L’enfant ne doit pas toujours porter une confiance aveugle et naïve à son environnement (on parle beaucoup de la mère comme élément déterminant) → Méfiance nécessaire, mais ne doit pas être exagérée.
Dépendance totale aux autres pour satisfaire ses besoins : qualité de l’interaction avec la mère déterminant →
Si besoins comblés : l’enfant acquiert une confiance envers sa mère et, plus largement, envers l’environnement.
Si besoins non comblés : l’enfant apprend à se méfier; environnement peu fiable.
Théorie du développement psychosocial : Première crise : confiance versus méfiance: Âge : Naissance à 12-18 mois : besoins comblés vs non-comblés ?
Dépendance totale aux autres pour satisfaire ses besoins : qualité de l’interaction avec la mère déterminant →
Si besoins comblés : l’enfant acquiert une confiance envers sa mère et, plus largement, envers l’environnement.
Si besoins non comblés : l’enfant apprend à se méfier; environnement peu fiable.
Théorie du développement psychosocial : Deuxième crise : autonomie versus honte et doute: Âge : 12-18 mois à 3 ans
Reconnaissance des limites et doutes raisonnables sur ses capacités pour éviter de se mettre en danger.
Exploration du monde extérieur sans trop craindre et de manière autonome. L’enfant éprouve beaucoup de plaisir à faire les choses par lui-même et montrer aux adultes qu’il est capable.
Théorie du développement psychosocial : Troisième crise : initiative versus culpabilité: Âge : 3 à 6 ans
Sentiment de culpabilité lié aux actes ou aux motivations.
Veut prendre des initiatives : élaborer des plans et les réaliser
Théorie du développement psychosocial : Quatrième crise : travail versus infériorité: Âge : 6 à 11 ans (ou jusqu’à la puberté)
Conscience de ses limites tout en ne développant pas un sentiment d’infériorité.
Apprentissage des habiletés favorisées par la culture à laquelle il appartient.