TPLE S6 (Banquet) Flashcards

1
Q

μαντικός, ή, όν

A

1 de devin, ESCHL. Ag. 1098, etc. ; SOPH. O.R. 723, etc. ; PLAT. Phæd. 85b, etc. ; ἡ μαντική (s.-e. τέχνη) HDT. 2, 49, etc. ; PLAT. Ap. 40a, sans article, ESCHL. Pr. 484 ; SOPH. O.R. 311, etc. l’art de prédire l’avenir.
2 apte à la divination, PLAT. 1 Alc. 115a, Phæd. 85b.

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2
Q

ἐξαρκής, ής, ές

A

suffisant, ESCHL. Pers. 237 ; SOPH. Tr. 334.

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3
Q

πορίζω (impf. ἐπόριζον, f. πορίσω, ao. ἐπόρισα, pf. πεπόρικα ; pass. f. πορισθήσομαι, ao. ἐπορίσθην, pf. πεπόρισμαι, pl.q.pf. ἐπεπορίσμην)

A

I ouvrir le chemin, donner passage à : τινὰ πρός τι, SOPH. El. 1267, ouvrir le chemin à qqn vers qqe ch.
II p. suite :
1 transmettre, d’où procurer, fournir : τι, EUR. I.A. 745, etc. ; AR. Pl. 759, etc. ; PLAT. Leg. 740d, etc. qqe ch. ; τινί τι, HOM. Ep. 14, 10 ; PLAT. Phædr. 275a, etc. ; ISOCR. 249c, etc. procurer qqe ch. à qqn ; au pass. être fourni : ἤδη τὰ τῆς παρασκευῆς ἐπεπόριστο, THC. 6, 29, les apprêts étaient déjà terminés ; δύναμις ποριζομένη ἐκ θεῶν, PLAT. Rsp. 364b, puissance qui découle des dieux.
2 t. de math. faire une déduction, déduire d’une proposition un corollaire, PROCL. Eucl. 78, 10 Friedl.
Moy. (f. πορίσομαι, att. -ιοῦμαι, ao. ἐπορισάμην, pf. πεπόρισμαι) :
1 se procurer, se ménager : τι, THC. 1, 83 ; 4, 9 ; PLAT. Gorg. 501a, etc. qqe ch. ; μάρτυρας, LYS. 182, 6, des témoins, etc. ; τι ἑαυτῷ, XÉN. Hell. 5, 1, 17 ; PLAT. Conv. 208e, etc. qqe ch. pour son propre usage ou son intérêt personnel.
2 p. suite, imaginer ou inventer pour soi, acc. DÉM. 938, 5 ; LYS. 112, 26 ; POL. 5, 2, 9, etc. ; PLUT. M. 868d.
➳ Fut. att. ποριῶ, AR. Eq. 1079, etc. ; part. ao. pass. dor. ποριχθέντα, LYSIS (JAMBL. V. Pyth. p. 160) ; fut. moy. att. ποριοῦμαι, DÉM. 938, 5 ; réc. πορίσομαι, DS. Exc. 616, 62 ; pf. pass. πεπόρισμαι, au sens pass. DÉM. 1081, 20, etc. ; au sens moy. LYS. 182, 6 ; ESCHN. 84, 6, etc.

Étym. πόρος.

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4
Q

ποθέω, -ῶ (f. ήσω ou έσομαι, ao. ἐπόθησα ou ἐπόθεσα, pf. πεπόθηκα ; pass. ao. ἐποθέσθην, pf. πεπόθημαι)

A

désirer une chose absente ou éloignée ; p. suite :
1 regretter : τινα, OD. 19, 136, qqn ; τι, IL. 1, 492 ; 24, 6, etc. ; PD. O. 6, 26 ; SOPH. El. 4 ; PLAT. Rsp. 329a, qqe ch. ; avec un suj. de chose : ἡ χώρα αὐτὴ τὸ μὴ ὂν ποθήσει, XÉN. Œc. 8, 10, la place même fera regretter ce qui manque ; avec μή et l’inf. : ἆρα ἔτι ποθοῦμεν μὴ ἱκανῶς δεδεῖχθαι ; PLAT. Leg. 896a, regrettons-nous par hasard qu’il ne soit pas encore suffisamment prouvé ?.
2 désirer avec ardeur, réclamer, acc. EUR. fr. 470 ; PLAT. Conv. 204d, etc. ; avec l’inf. désirer avec ardeur de, être impatient de, réclamer, XÉN. An. 6, 2, 8 ; SOPH. Ph. 675 ; EUR. Hec. 1020, etc. ; au pass. SOPH. Tr. 632 ; EUR. Hipp. 513 ; PLAT. Phædr. 255d, etc. ; abs. aimer passionnément, THCR. Idyl. 12, 2 ; LUC. Im. 22, etc.
Moy. regretter, souhaiter avec ardeur, SOPH. Tr. 103.
➳ Prés. éol. ποθήω, SAPPH. fr. 26 Bgk ; inf. épq. ποθήμεναι, OD. 12, 110 ; part. fém. dor. ποθέοισα, THCR. Idyl. 18, 42. Impf. épq. πόθεον, IL. 2, 726. Impf. itér. 3 sg. ποθέεσκε, IL. 1, 492. Fut. ποθήσω, XÉN. Mem. 3, 11, 3 (cf. ci-dessus) ; ποθέσομαι, LYS. 114, 4 ; PLAT. Phæd. 98a, etc. Ao. ἐπόθησα, XÉN. Hell. 5, 3, 20 ; PLAT. Men. 84c, etc. ; ἐπόθεσα, épq. πόθεσα, IL. 15, 219 ; OD. 2, 375 ; 4, 748 ; ISOCR. 66b, 385e, etc.

Étym. R. indo-europ. *gwhedh-, désirer, prier ; cf. θέσσομαι, p.-ê. all. bitten.

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5
Q

ἐπιθυμέω, ἐπι·θυμέω-ῶ

A

Désirer

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6
Q

τελέω, -ῶ (impf. ἐτέλουν, f. τελέσω, att. τελῶ ; ao. ἐτέλεσα, pf. τετέλεκα ; pass. f. τελεσθήσομαι, ao. ἐτελέσθην, pf. τετέλεσμαι)

A

Accomplir

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7
Q

ῥᾴδιος, α, ον

A

facilement

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8
Q

ἀναγκάζω (f. άσω, ao. ἠνάγκασα, pf. ἠνάγκακα, pl.q.pf. ἠναγκάκειν ; pass. f. ἀναγκασθήσομαι, ao. ἠναγκάσθην, pf. ἠνάγκασμαι)

A

1 forcer, contraindre : τινά τι, SOPH. Ph. 1366 ou ἔς τι, THC. 1, 23 ; 2, 75, qqn à qqe ch. : τινά avec l’inf. HDT. 1, 11, etc. ; SOPH. El. 256, etc. qqn à, etc. ; abs. contraindre par la force, d’où au pass. ἠναγκασμένος, THC. 6, 22, qui a agi par contrainte ; ἀναγκαζομένους, PLAT. Conv. 223b, contraints, p. opp. à οὐ σφόδρα ἑπομένους ; ἀναγκασθεῖσα δ’ οὔ, EUR. Her. 551, et non contrainte, joint à ἑκοῦσα ; fig. contraindre par la rigueur d’un raisonnement (p. opp. à πείθειν) PLAT. Gorg. 472b ; ἀν. τι, XÉN. Mem. 4, 5, 5 ; EUR. I.T. 595 ; ARSTT. Rhet. 2, 19, 9 ; ou ἔς τι, THC. 1, 23 ; 2, 75, contraindre à qqe ch. ; abs. en parl. de contrainte par la prison, la torture, etc. AND. 1, 9, etc. ; fig. affirmer comme une chose nécessaire, indiscutable, avec la prop. inf. PLAT. Conv. 202a, ou avec ὅτι, PLAT. Rsp. 611b.
2 imposer de force, d’où, en parl. de pers. ἠναγκασμένος, citoyen entré de vive force dans la cité, intrus, EUR. Or. 903.
3 p. ext. opprimer, accabler, SOPH. El. 221.
Étym. ἀνάγκη.

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9
Q

λείπω (f. λείψω, ao.2 ἔλιπον, postér. ao.1 ἔλειψα, pf. λέλοιπα ; pass. f. λειφθήσομαι, ao. ἐλείφθην, pf. λέλειμμαι, f. antér. au sens du f. simple λελείψομαι) :

A

I tr.
1 laisser, quitter, abandonner, avec un suj. de pers. : τινά, IL. 15, 136, etc. ; OD. 13, 403 ; ATT. quitter qqn ; βίον, SOPH. El. 1444, etc. quitter la vie ; avec un suj. de ch. : ψυχὴ λέλοιπεν, OD. 14, 134, la vie (l’)a abandonné ; τὸν μὲν λίπε θυμός, IL. 4, 470, le souffle, càd. la vie l’abandonna.
2 laisser derrière soi ou après soi : ἄρρενας, PLAT. Leg. 923e, des enfants mâles ; θυγατέρας, PLAT. Leg. 924e, des filles ; particul. laisser en souvenir, en dépôt : τινί τι, IL. 2, 106, qqe ch. à qqn (le sceptre à un successeur) ; fig. εὔκλειαν ἐν δόμοισι, ESCHL. Ch. 349, un renom glorieux dans sa maison ; ἀνίας καὶ γόους τινί, SOPH. Aj. 973, laisser (à d’autres, en mourant) le chagrin et les gémissements (tandis que le mort est délivré des maux).
3 en mauv. part, abandonner par faiblesse ou trahison, délaisser : τινά, SOPH. Ph. 293, abandonner qqn lâchement ; τὴν τάξιν, PLAT. Conv. 179a, etc. ; ESCHN. 74, 37, abandonner son poste ; particul. t. de droit att. : τὴν μαρτυρίαν, DÉM. 1190, 4, faire défaut comme témoin ; ὅρκον, DÉM. 1365, 21, négliger de prêter serment ; φοράν, XÉN. Cyr. 3, 1, 34, négliger de payer un tribut ; avec un suj. de ch. : λίπον ἰοὶ ἄνακτα, OD. 22, 119, les traits firent défaut au roi.
II intr.
1 s’en aller : λείπουσι καὶ ῥέουσιν αἱ ἐκ τῆς κεφαλῆς τρίχες, ARSTT. H.A. 3, 11, 8, les cheveux s’en vont et tombent de la tête.
2 faire défaut, AR. Pl. 859 ; PLAT. Leg. 759e, etc. ; d’où être insuffisant ou incomplet : τί λείπει αὐταῖς ; POL. 10, 18, 8, que leur manque-t-il ? avec un adj. de quantité : τριάκοντα ἔτη λείποντα δυοῖν, POL. trente ans moins deux, càd. vingt-huit ; μικρῷ λείπουσιν ἑπτακοσίοις σκάφεσι, POL. avec sept cents barques à peu près ; en gén. avec le gén. de l’objet qui fait défaut : λείποντες κωπῶν, CIA. 2, 795d, 22 (353 av. J.-C.) manquant de rames (v. Meisterh. p. 169, 20).
3 p. suite, cesser : οὔποτ’ ἔρις λείψει κατ’ ἀνθρώπων πόλεις, EUR. Hel. 1157, la discorde ne fera jamais défaut, càd. ne cessera jamais, dans les villes où il y a des hommes ; cf. SOPH. El. 514 ; EUR. H.f. 133.
Pass.-moy. λείπομαι (f. λείψομαι, ao.2 ἐλιπόμην ou ao. pass. ἐλείφθην, pf. λέλειμμαι) être laissé en arrière, d’où :
1 rester en arrière, EUR. Hipp. 1244, etc. : ἐγὼ λιπόμην ἀκαχήμενος ἦτορ, OD. 13, 286, je demeurai là, le cœur triste ; ἐλείποντο τῶν στρατιωτῶν οἱ διεφθαρμένοι ὑπὸ τῆς χιόνος τοὺς ὀφθαλμούς, XÉN. An. 4, 5, 12, ceux des soldats qui avaient les yeux abîmés par la neige demeuraient en arrière ; avec un rég. au gén. : λείπεσθαι βασιλέος, HDT. 8, 113, rester en arrière du roi, ne pas le suivre, l’abandonner ; particul. rester en arrière dans une lutte, dans une course : ἀπό τινος, IL. 9, 444, rester en arrière de qqn, être distancé, càd. être vaincu par qqn ; p. suite, fig. être vaincu, être inférieur : τινος, ATT. à qqn ; λόγου, SOPH. Aj. 543, rester en arrière d’un discours, d’un propos, càd. n’en pas entendre une parole ; ξύνεσιν οὐδενὸς λ. THC. 6, 72, ne le céder en intelligence à personne ; πλήθει τινός, XÉN. Hell. 7, 4, 24, être inférieur en nombre à qqn ; abs. λείπεσθαι μάχῃ, ESCHL. Pers. 344 ; POL. 5, 101, 6, être vaincu dans un combat ; ὁ τοῦ λείπεσθαι καιρός, POL. 1, 62, 6, le moment de céder ; avec un part. ταῦτα οὐδὲν ἐμοῦ λείπει γιγνώσκων, XÉN. Œc. 18, 5, tu sais cela aussi bien que moi.
2 être laissé en arrière, avec idée de temps, càd. survivre, OD. 4, 495 ; ESCHL. Pers. 480 ; XÉN. An. 3, 1, 2.
3 être dépourvu de, être privé de, gén. : τέκνων, EUR. Ion 680, d’enfants ; κτεάνων καὶ φίλων, PD. I. 2, 11, de biens et d’amis ; fig. γνώμας σοφᾶς, SOPH. El. 474, manquer de jugement, de sagesse, etc. ; abs. être insuffisant, incomplet : ὀλιγέων γάρ σφι ἡμερέων λείπεται σιτία, HDT. 9, 45, car il s’en faut de qqes jours qu’ils aient assez de vivres, ils n’ont plus de vivres que pour qqes jours ; d’où impers. λείπεται avec une prop. inf. PLAT. Theæt. 157e, il reste à (faire, dire, etc.) ; abs. avec un suj. de pers. être insuffisant, être incapable de faire qqe ch. SOPH. O.C. 495.
Moy. (f. λείψομαι, ao. ἐλειψάμην) laisser après soi : μνημόσυνα, HDT. 1, 186, etc. des souvenirs ; διαδόχους ἑαυτῷ, PLUT. Æmil. 36, laisser après soi des successeurs.
➳ Ao.2 poét. ἔλλιπον [ῐ] A.RH. 2, 1032 ; inf. épq. λιπέειν, HÉS. Sc. 332 ; part. fém. dor. λιποῖσα, SAPPH. 83 ; THCR. Idyl. 2, 137. Pl.q.pf. 3 sg. dor. λελοίπη, THCR. Idyl. 1, 139 (var. -πει). — Pass. impf. ou ao. poét. 3 sg. sync. ἔλειπτο, A.RH. 1, 45, etc. ; ao. 3 pl. épq. ἔλειφθεν, HH. Merc. 195. — Fut. moy. au sens pass. λείψομαι, HDT. 7, 8, etc.

Étym. R. indo-europ. *leikw-, laisser derrière soi ; cf. lat. liqu- de reliquus, linquō.

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10
Q

ἀναίσχυντος, ἀν·αίσχυντος, ος, ον

A

Impudent, sans honte

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11
Q

ἀνδρόγυνος, ἀνδρό·γυνος, ος, ον

A

androgyne

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12
Q

εἶδος, εος-ους (τὸ)

A

La forme, l’aspect extérieur

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13
Q

ἀμφότερος, α, ον

A

L’un et l’autre
Au pluriel :
ἀμφότεροι, αι, α :
1 l’un et l’autre ensemble

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14
Q

κοινός, κοινός, ή, όν

A

commun

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15
Q

ὄνομα, ατος (τὸ)

A

Nom

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16
Q

ἄρρην (homér. anc. ion. et anc. att. ἄρσην), ην, εν, gén. -ενος

A

1 mâle, en parl. de pers. p. opp. à θῆλυς, IL. 7, 314 ; 8, 7, etc. ATT. ; subst. ὁ ἄρρην, ESCHL. Ag. 861, etc. un mâle, un homme ; οἱ ἄρσενες, ESCHL. Suppl. 393, 644 ; THC. 2, 45 ; ou τὸ ἄρσεν, ESCHL. Eum. 737, les mâles, les hommes, le sexe masculin ; en parl. d’arbres, DS. 1, 80 ; t. de méc. en parl. de la pièce mâle d’un assemblage de construction, tenon, languette, HÉRON 115, 3 ; 116, 3 ; t. de gr. masculin, AR. Nub. 682 ; ARSTT. Rhet. 3, 5, 5 ; Poet. 21, 21.
2 fig. viril, énergique, ESCHL. Suppl. 952 ; EUR. Or. 1204 ; p. anal. κτύπος ἄ. SOPH. Ph. 1455 ; βοὴ ἄ. AR. Th. 125, bruit ou cri retentissant.
➳ Inscr. att. ἄρρην, CIA. 2, 678, b, 55 (378/366 av. J.-C.). Ion. ἔρσην, HDT. 1, 109, 192, 193, etc.

Étym. R. indo-europ. *uers-n-, mâle ; cf. lat. verres.

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17
Q

ὅλος, ὅλη, ὅλον

A

Qui forme un tout

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18
Q

νῶτος, ου (ὁ) ou νῶτον, ου (τὸ)

A

Le dos

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19
Q

πλευρά, ᾶς (ἡ)

A

Côte / flanc

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20
Q

θῆλυς, θήλεια, θῆλυ, gén. εος, είας, εος

A

Féminin

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21
Q

ὄνειδος, εος-ους (τὸ)

A

Le reproche, le blâme

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22
Q

ἕκαστος, η, ον

A

Chacun

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23
Q

στρογγύλος, η, ον

A

rond, arrondi

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24
Q

κύκλος, ου (ὁ)

A

Rond, cercle

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25
Q

χειράς, άδος (ἡ)

A

fente, crevasse des mains

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26
Q

τέσσαρες, att. τέτταρες, ες, α, gén. άρων, dat. αρσι, acc. αρας, ας, α

A

4

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27
Q

σκέλος, εος-ους (τὸ)

A

Jambe

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28
Q

ἴσος [ῐ], ion. ἶσος, η, ον

A

égal

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29
Q

χείρ, gén. χειρός, dat. pl. χερσί (ἡ)

A

Main

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30
Q

πρόσωπον, πρόσ·ωπον, ου (τὸ)

A

Face figure

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31
Q

αὐχήν, ένος (ὁ)

A

cou

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32
Q

ὅμοιος, ion. et anc. att. ὁμοῖος, α, ον

A

Semblable

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33
Q

κυκλοτερής, κυκλο·τερής, ής, ές

A

Arrondi autour

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34
Q

ἐναντίος, ἐν·αντίος, α, ον

A

qui est en face de, vis-à-vis de, à l’encontre de, dat. : ἀκταὶ ἐναντίαι ἀλλήλῃσιν, OD. 10, 89, rivages qui se font vis-à-vis ; ἐναντίον φαίνεσθαί τινι, OD. 6, 329, se montrer en face de qqn ; τἀναντία τινί, XÉN. Cyr. 3, 3, 45, les choses qui s’offrent aux regards de qqn ; avec mouv. : οἱ ἐναντίη ἤλυθε μήτηρ, IL. 6, 251, sa mère vint au-devant de lui ; δύο ἅμαξαι ἐν. ἀλλήλαις, THC. 1, 93, deux chars qui viennent à la rencontre l’un de l’autre ; ἐξ ἐναντίας, HDT. 7, 225 (ion. -ίης) ; THC. 4, 33, 35 ; PLAT. Tim. 68a, etc. ; ἐκ τοῦ ἐναντίου, XÉN. Hell. 4, 2, 22 ; 4, 5, 15 ; ἐξ ἐναντίου, LUC. Am. 44 ; ἐκ τῶν ἐναντίων, POL. 5, 9, 9, en face, à l’opposite.
2 avec idée d’hostilité, qui se tient en face de, particul. dans un combat, avec le gén. IL. 5, 497, etc. ; SOPH. Aj. 1284 ; XÉN. An. 4, 3, 28 ; avec le dat. IL. 5, 12 ; EUR. Suppl. 856, I.T. 1415 ; οἱ ἐν. l’ennemi, litt. ceux qui sont en face, THC. 4, 64 ; ou en gén. la partie adverse, les adversaires ou l’adversaire, PLAT. Rsp. 471b ; etc. ; en parl. de choses : ἐν. στρατός, PD. I. 6, 28, armée ennemie ; ἐν. στρατόπεδον, PLAT. Lach. 193a, camp ennemi.
3 p. ext. opposé, contraire : τινί, SOPH. Ph. 642, à qqn ; p. opp. à φίλος, XÉN. Hell. 6, 4, 5 ; à σύμμαχος, XÉN. An. 3, 2, 10 ; τὸ ἐν. le parti opposé, XÉN. Ath. 1, 4 ; adv. τὸ ἐναντίον, d’où τοὐναντίον, XÉN. Cyr. 8, 4, 9 ; PLAT. Phædr. 268d, Gorg. 468b, etc. ; τὰ ἐναντία, d’où τἀναντία, THC. 6, 79 ; SOPH. Ant. 667, etc. le contraire ; πᾶν τοὐναντίον, PLAT. Leg. 967a ; πάντα τἀναντία, XÉN. Mem. 3, 12, 4, tout le contraire ; avec le gén. τὰ ἐν. τούτων, HDT. 1, 82 ; THC. 7, 75, les choses contraires à celles-là ; avec le dat. τἀναντία τούτοις, PLAT. Prot. 323d, m. sign. ; τὴν ἐν. τινὶ ψῆφον θέσθαι, DÉM. 361, 26 ; ou simpl. τὴν ἐναντίαν θέσθαι τινί, PLAT. Lach. 184d, déposer un suffrage contraire à celui de qqn ; avec ἤ : τοὐναντίον ἤ, PLAT. Leg. 966e ; AR. Pl. 14 ; τἀναντία ἤ, XÉN. Mem. 3, 12, 4, le contraire de ce que, contrairement à ce que ; ἐκ τῶν ἐναντίων, POL. 5, 9, 9 ; κατὰ τἀναντία, PLAT. Tim. 39a, au contraire, par contre.
II adv. :
1 ἐναντίον, en face, OD. 17, 544 ; 23, 107 ; EUR. Hec. 968, etc. ; avec le gén. ἐν. τινός, EUR. Hec. 975, en face de ; p. suite, en présence de : ἐν. ἁπάντων λέγειν, THC. 6, 25, dire en face de tous ; cf. SOPH. O.C. 1002, etc.
2 avec idée d’hostilité (avec ou sans mouv.) avec le gén. ἐν. μαχέσασθαί τινος, IL. 20, 97, combattre en face de qqn ; ἐν. ἰέναι τινός, IL. 21, 574, s’avancer en face de qqn ; avec le dat. ἐν. θεοῖς, EUR. Or. 644, malgré les dieux ; νεικεῖν ἀλλήλοισιν ἐν. IL. 20, 252, se quereller les uns en face des autres.
3 ἐναντία, en face, HDT. 6, 32 ; THC. 1, 29, etc.

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35
Q

κεῖμαι (impf. ἐκείμην, f. κείσομαι, v. ci-dessous)

A

se trouver

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36
Q

οὖς, gén. ὠτός (τὸ)

A

oreille

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37
Q

αἰδοῖον, ου (τὸ)

A

parties honteuses

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38
Q

εἰκάζω (impf. εἴκαζον, att. ᾔκαζον, f. εἰκάσω, ao. εἴκασα, att. ᾔκασα, pf. εἴκακα ; pass. f. εἰκασθήσομαι, ao. εἰκάσθην, pf. εἴκασμαι et ᾔκασμαι)

A

1 représenter, figurer en traits ressemblants : τινὰ γραφῇ, XÉN. Œc. 10, 1, dessiner les traits ou faire le portrait de qqn ; εἰκὼν γραφῇ εἰκασμένη, HDT. 2, 182, image peinte d’une façon ressemblante ; cf. HDT. 3, 28 ; EUR. Alc. 349 ; en mauv. part, contrefaire, XÉN. Conv. 6, 8 ; PLAT. Men. 80b ; ARSTT. Rhet. 3, 4.
2 p. suite, assimiler, comparer : τινά τινι, AR. Nub. 350 ; PLAT. Conv. 216c, etc. une personne à une autre ; τί τινι, ESCHL. Ch. 633, Eum. 49, etc. ; τι καί τι, HDT. 9, 34, comparer une chose à une autre ; σμικρὸν μεγάλῳ, THC. 4, 36, comparer le petit au grand ; au pass. être assimilé, d’où ressembler : τινι, EUR. Bacch. 942, 1253 ; πρός τινα, AR. Ach. 783, à qqn.
3 se représenter, d’où conjecturer : τι, THC. 3, 22 ; 6, 92, qqe ch. ; τι εἶναι, THC. 5, 9, que qqe ch. est ; τι ἔκ τινος, ESCHL. Sept. 356 ; THC. 3, 20 ; ἀπό τινος, THC. 1, 10 ; τινί, THC. 1, 9 ; PLUT. Popl. 14, conjecturer une chose d’après une autre ; ὡς εἰκάσαι, HDT. 1, 34, etc. ; EUR. Bacch. 1078, H.f. 713 ; ou εἰκάσαι seul, SOPH. O.R. 82, autant qu’on peut le conjecturer.

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39
Q

πορεύω (f. εύσω, ao. ἐπόρευσα, pf. inus.)

A

1 faire passer, transporter : τινὰ ἐφ’ ἁρμάτων ἐς Ἆλιν, PD. O. 1, 125, qqn sur un char en Élide ; ἐν ναυσὶ πρὸς πόλιν, PD. N. 7, 42, sur des navires vers une ville ; ἐπὶ νεὼς ἐς δόμους, SOPH. Ph. 516, sur un navire dans ses foyers ; avec un rég. de chose : π. ἐπιστολάς τινι, SOPH. O.C. 1602, apporter à qqn les choses demandées ; avec double acc. : ποταμόν τινα π. SOPH. Tr. 559, transporter qqn au delà d’un fleuve ; π. στρατιὰν πεζῇ ὡς Βρασίδαν, THC. 4, 132, amener par terre une armée à Brasidas ; π. τινὰ ὡς ἑαυτόν, EL. V.H. 8, 2, faire venir qqn vers soi ; τοὺς ἐνθένδε ἐκεῖσε, PLAT. Phæd. 107e, transporter là ceux d’ici ; au pass. μέγας βοῦς ὑπὸ σμικρὰς μάστιγος εἰς ὁδὸν πορεύεται, SOPH. Aj. 1254, un grand bœuf est ramené à la route au moyen d’un petit fouet ; avec un n. de chose pour suj. EUR. Tr. 1086, etc.
2 conduire, escorter, acc. EUR. El. 438.
3 envoyer, députer, acc. SOPH. El. 801.
Moy. πορεύομαι (f. πορεύσομαι, ao. ἐπορεύθην, pf. πεπόρευμαι) aller, marcher : ταχὺ πορεύεσθαι, XÉN. An. 2, 2, 12, marcher vite ; π. τοῖν ποδοῖν, XÉN. Cyr. 4, 4, 13, voyager ou marcher à pied ; abs. voyager par terre, p. opp. à la navigation, XÉN. An. 5, 3, 1 ; ou en parl. de navigation, π. δι’ Εὐρίπου, THC. 7, 29, naviguer à travers l’Euripe ; cf. HDT. 8, 107 ; en gén. π. ἐκ δόμων, SOPH. Tr. 392, s’en aller de la maison ; π. ἀπὸ τοῦ στρατεύματος, XÉN. An. 4, 4, 17, s’éloigner de l’armée ; παρὰ τοῦ βασιλέως πρὸς τὸν σατράπην, XÉN. An. 4, 5, 10, aller de la part du grand roi vers le satrape ; π. πρός τινα, SOPH. Ant. 892, aller vers qqn ; εἰς ἀγρόν, PLAT. Rsp. 563d, aller à la campagne ; ἐπὶ πᾶσαν Εὐρώπην, PLAT. Tim. 24e, traverser toute l’Europe pour aller vers, etc. ; avec un acc. : ἄστρα πορευόμενα δι’ οὐρανοῦ, PLAT. Tim. 39, astres qui accomplissent leur marche à travers le ciel ; π. πορείαν, PLAT. Menex. 236d, accomplir un trajet ; π. φυγήν, EUR. Ion 1237, se mettre en fuite ; μακρὰν ὁδὸν π. ISOCR. 6a, faire une longue marche ; π. τὰ δύσϐατα, XÉN. Cyr. 2, 4, 27 ; τὰ ὄρη, XÉN. An. 2, 5, 18, traverser les régions d’un accès difficile, les montagnes ; π. διὰ τῆς Ἀρμενίας πεδίον πᾶν, XÉN. An. 4, 4, 1, traverser en Arménie toute une région de plaine ; abs. π. παρ’ ἄνδρα, παρὰ γυναῖκα, HDT. 2, 115 ; 4, 1 ; πρὸς ἄνδρα, THÉANO (DL. 7, 22) monter dans le lit de l’homme, de la femme ; fig. π. ἐπ’ ἔργον, EUR. Or. 1068, se mettre à l’œuvre ; εἰς πόνους, PLAT. Leg. 666a, se mettre à un travail pénible ; πονηρία διὰ τῶν ἡδονῶν πορευομένη, XÉN. Mem. 4, 6, 15, méchanceté qui se laisse aller aux plaisirs ; π. διὰ τῶν λόγων, PLAT. Soph. 253b, discuter à fond ; ἐκτὸς π. τῶν ὑποτεθέντων λόγων, PLAT. Leg. 812a, s’écarter des principes qu’on a pris pour base ; π. ἐπί τι, PLAT. Leg. 779d, venir à parler de qqe ch.

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40
Q

ἐφορεύω

A

1 surveiller, veiller à : τι, ESCHL. Suppl. 627, 678 ; Eum. 530 ; τινός, ESCHL. Pers. 7 ; περί τινος, LUC. Char. 10, à qqe ch.

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41
Q

ὀρθός, ή, όν

A

I droit, tout droit, qui se dresse
II Juste , correct

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42
Q

ὁποτέρωσε

A

adv. relat. vers lequel des deux endroits, THC. 1, 63 ; 5, 65 ; PLAT. Conv. 190a.
Étym. ὁπότερος, -σε.

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43
Q

βούλομαι (impf. ἐϐουλόμην ou ἠϐουλόμην, f. βουλήσομαι, ao. ἐϐουλήθην ou ἠϐουλήθην, pf. βεϐούλημαι)

A

I vouloir, en génér. et malgré de nombreuses except., plutôt au sens de désirer, p. opp. à θέλω, qui semble manquer plutôt l’idée de vouloir proprement dite :
1 vouloir : τινί τι (Τρώεσσιν νίκην, IL. 7, 21 ; cf. 8, 204 ; 13, 347, etc.) qqe chose pour qqn (la victoire pour les Troyens, etc.) ; avec un inf. HOM. ATT. : Τρώεσσιν κῦδος ὀρέξαι, IL. 11, 79, vouloir procurer de la gloire aux Troyens ; qqf. avec l’inf. fut. THGN. 187 ; avec une prop. inf. εἰ βόλεσθε (épq.) αὐτὸν ζώειν, OD. 16, 387, si vous voulez qu’il vive ; abs. avec une prép. marquant l’intention : εἰς τὸ βαλανεῖον βούλομαι, AR. Ran. 1279, je veux aller au bain ; βούλεσθαι… μᾶλλον ἤ, vouloir… plutôt que, préférer, aimer mieux ; βουλήσει δειλὸς εἶναι μᾶλλον ἤ, SOPH. Aj. 1314, tu aimeras mieux être lâche que, etc. ; sans μᾶλλον, mais avec un comparatif : βούλομαι παρθενεύεσθαι πλέω χρόνον ἢ πατρὸς ἐστερῆσθαι, HDT. 3, 124, je préfère rester fille longtemps encore, plutôt que d’être privée de mon père ; sans comparatif, avec une prop. inf. : βούλομ’ ἐγὼ λαὸν σόον ἔμμεναι ἢ ἀπολέσθαι, IL. 1, 117, je préfère voir mon peuple sauvé plutôt que perdu (cf. OD. 17, 81 ; HDT. 3, 40, etc.) ; ou simpl. avec un inf. OD. 9, 96 ; 15, 88, etc. ; qqf. avec πολύ (au lieu de μᾶλλον) et ἤ, IL. 17, 331, etc. ; rar. avec πολύ sans ἤ : πολὺ βούλομαι αὐτὴν οἴκοι ἔχειν, IL. 1, 112, je préfère la garder chez moi ; abs. avoir une préférence pour, incliner vers, préférer : β. τὰ Συρακοσίων, THC. 6, 50, se déclarer en faveur des Syracusains.
2 désirer, souhaiter : τι, IL. 3, 41, qqe ch. (cf. OD. 11, 358 ; 20, 316) ; avec un inf. IL. 1, 67 ; avec un sbj. βούλει ἀναγνῶμεν ; PLAT. Phædr. 228e, veux-tu que nous lisions ? avec un adv. ἄλλῃ βούλεσθαι, IL. 15, 51, souhaiter que qqe ch. arrive autrement ; abs. βουλοίμην ἄν, PLAT. Euthyphr. 3a, je voudrais, càd. je souhaiterais (qu’il en fût ainsi) ; particul. dans les locut. ou construct. εἰ δὲ βούλει, PLAT. Conv. 201a, si tu le désires, si cela te convient ; formule de politesse pour marquer une concession ou une adhésion ; εἰ σοὶ βουλομένῳ ἐστὶν ἀποκρίνεσθαι, PLAT. Gorg. 448d, s’il te convient de répondre (cf. lat. nobis volentibus) ; subst. τό τινος βουλόμενον, EUR. I.A. 1270, la faculté de vouloir, la volonté de qqn ; ὁ βουλόμενος, HDT. 1, 54 ; ATT. (PLAT. Gorg. 527a, DÉM. 528, 26, etc.) le premier venu, litt. celui qui le désire, à qui cela convient ; cf. ὃς βούλει, PLAT. Gorg. 517b ; ὅστις βούλει, PLAT. Crat. 432a, qui tu voudras, le premier venu ; τί βουλόμενος ; PLAT. Phæd. 63a ; DÉM. 285, 24 ; τί βουληθείς, SOPH. El. 1100, dans quelle intention ? litt. voulant ou ayant voulu quoi ?.
3 p. suite, avec des nuances de signif. diverses, avoir l’intention de, montrer une tendance à, etc. : βούλεται εἶναι, PLAT. Rsp. 595c, CRAT. 412c, etc., il a la prétention d’être, il a une tendance à être, il n’est pas éloigné d’être, à peu près au sens de κινδυνεύει εἶναι ; en parl. de choses : ἡ τοῦ ὕδατος φύσις βούλεται εἶναι, etc. ARSTT. Sens. 4, 4, la nature de l’eau a pour caractère d’être, etc. ; d’où signifier, vouloir dire : τί ἡμῖν βούλεται τοῦτο ; PLAT. Theæt. 156c, que nous veut cela ? qu’est-ce que cela signifie ? (cf. lat. quid sibi vult hæc res ?).
II vouloir bien, consentir à : βούλει λάϐωμαι ; SOPH. Ph. 762, veux-tu que je prenne ? βούλει φράσω ; AR. Eq. 36, veux-tu que je dise ? εἰ βούλει, SOPH. Ant. 1168 ; XÉN. An. 3, 4, 41, si tu veux bien, s’il te plaît (cf. lat. sis = si vis).
➳ Prés. 2 sg. att. βούλει, THC. 6, 14 ; SOPH. Ant. 757 ; etc. ; ion. βούλεαι, OD. 18, 364 ; HDT. 1, 11 ; 3, 53, etc. ; impér. 2 sg. poét. βούλεο, THGN. 145 ; sbj. 2 sg. βουλῇ, AR. Eq. 850, etc. ; épq. βούλεαι, HÉS. O. 647 (sel. d’autres, βούληαι) ; 3 sg. épq. βούλεται, IL. 1, 67 ; opt. 3 pl. ion. βουλοίατο, HDT. 1, 4, etc. — Impf. ἐϐουλόμην, IL. 11, 79 ; HDT. 1, 165, etc. ; ATT. (SOPH. Ph. 1239 ; THC. 3, 51 ; XÉN. An. 1, 1, 1, etc.) ou ἠϐουλόμην, EUR. Hel. 752 ; XÉN. Hell. 1, 1, 29 ; ISOCR. DÉM. etc. ; poét. βουλόμην, IL. 23, 682 ; 3 pl. ion. ἐϐουλέατο, HDT. 1, 4 ; 3, 143. Fut. βουλήσομαι, HH. 2, 86 ; ESCHL. Pr. 867 ; HDT. 1, 127 ; THC. 1, 22 ; etc. Fut. réc. βουληθήσομαι, ARSTD. 24, 292 (vulg.) ; GAL. 13, 636. Ao. ἐϐουλήθην, EUR. Hipp. 476 ; THC. 1, 34 ; XÉN. Hell. 2, 4, 8, etc. ; qqf. ἠϐουλήθην, XÉN. Hell. 4, 4, 8 (vulg.) ; Hipp. 3, 5 ; ISOCR. DÉM. — Poét. prés. 3 sg. βόλεται, IL. 11, 319 ; 2 pl. βόλεσθε, OD. 16, 387 ; impf. 3 pl. ἐϐόλοντο, OD. 1, 234. — Éol. βόλλομαι, d’où part. prés. βολλόμενος, DIUS (STOB. Fl. 65, 16) ; impf. ἐϐολλόμαν, THCR. Idyl. 28, 15.

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44
Q

ταχύς, εῖα, ύ

A

Vite rapide

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45
Q

ὁρμάω, -ῶ (impf. ὥρμων, f. ὁρμήσω, ao. ὥρμησα, pf. ὥρμηκα ; pass. ao. ὡρμήθην, pf. ὥρμημαι)

A

I tr.
1 mettre en mouvement, pousser, diriger (une armée) contre, HDT. 8, 106.
2 p. suite, pousser, exciter : τινα εἰς πόλεμον, IL. 6, 338, qqn au combat ; de même avec πρός et l’acc. PD. O. 10, 24 ; avec ἐπί et l’acc. PLAT. Leg. 875b, etc. ; au pass. ὁρμηθεὶς θεοῦ, OD. 8, 499, poussé, càd. inspiré par un dieu ; ou avec πρός et le gén. SOPH. El. 70 ; avec ὑπό et le gén. PLAT. Conv. 181d ; avec un rég. de chose : ὁρμᾶν πόλεμον, OD. 18, 376, faire (litt. mettre en mouvement) une guerre ; ὁρμᾶν μέριμναν ἐπί τι, EUR. Ph. 1071, diriger son esprit, ses préoccupations sur qqe ch. ; avec une prop. inf. PLAT. Phædr. 252d ; au pass. ὡρμάθη πλαγά, SOPH. El. 198, un coup fut porté.
II intr. se mettre en mouvement, s’élancer :
1 avec idée d’hostilité : avec le gén. : ὁρμ. Τρώων, IL. 4, 335, s’élancer sur les Troyens ; ἐπί τινα, HÉS. Sc. 403 ; HDT. 1, 1 ; XÉN. An. 4, 3, 31 ; εἴς τινα, XÉN. Cyr. 7, 1, 17, etc. sur qqn ; κατά τινα, XÉN. An. 5, 7, 25, dans la direction de qqn, vers qqn ; ἐπί τι, EUR. Suppl. 1219 ; πρός τι, XÉN. Vect. 4, 4, vers qqe ch. ; εἰς τὸ διώκειν, XÉN. An. 1, 8, 25, à la poursuite ; ἐπί τι, PLAT. Rsp. 391d, en vue de qqe ch., pour qqe ch.
2 sans idée d’hostilité : ὁρμ. ἐς δόμους, EUR. Med. 1177, se hâter pour revenir dans la maison (paternelle) ; ἐπὶ τὸ σκοπεῖν, XÉN. Mem. 3, 7, 9, se porter vivement en avant pour observer ; εἰς φυγήν, XÉN. Cyr. 4, 2, 28, prendre la fuite ; avec un acc. ὁρμ. ὁδόν, XÉN. An. 3, 1, 8, se mettre en route ; avec l’inf. pour (atteindre une porte) en parl. d’un guerrier, IL. 22, 194 ; avec un n. de chose pour suj. PLAT. Phædr. 238b, etc.
3 p. suite, se mettre en mouvement pour faire qqe ch. ; d’où se préparer à, entreprendre de, etc., avec l’inf. IL. 21, 265 ; HDT. 1, 76 ; PLAT. Rsp. 336b, etc. ; abs. PLAT. Prot. 314b, etc.
III Moy. (ao. ὡρμησάμην, poét. ὡρμήθην) se mettre en mouvement, s’élancer :
1 avec idée d’hostilité : s’élancer pour attaquer, IL. 13, 182, 496, 526, etc. ; OD. 12, 126 ; avec un dat. d’instrument : ὁρμ. ἔγχεϊ, IL. 5, 855 ; ξίφεσι, IL. 17, 530, se précipiter sur (l’ennemi) avec une javeline, avec des épées ; avec le gén. ὁρμ. τινος, IL. 14, 488 ; 21, 595, se précipiter sur qqn ; de même ἐπί τινι, OD. 20, 214 ; ἐπί τινα, SOPH. Aj. 47 ; εἴς τινα, XÉN. Cyr. 7, 1, 9 ; ἔς τι, ESCHL. Sept. 31, s’élancer sur qqe ch. (sur les portes d’une ville), etc. ; εἰς μάχην, XÉN. Conv. 4, 9, s’élancer au combat ; avec l’inf. s’élancer pour (poursuivre l’ennemi) IL. 10, 359 ; le lieu d’où l’on s’élance, avec ἀπό et le gén. XÉN. An. 1, 2, 5 ; ἐκ et le gén. HDT. 8, 112 ; THC. 3, 31, etc.
2 sans idée d’hostilité, s’élancer : avec ἐς et l’acc. SOPH. Ph. 881 ; πρός et l’acc. EUR. Hipp. 1152 ; ὁρμ. εἰς φυγήν, THC. 4, 14, s’élancer pour fuir ; μετά τινος, IL. 17, 605, accourir en hâte, rejoindre qqn ; ἐκ θαλάμοιο, IL. 3, 142, sortir précipitamment d’une chambre à coucher ; ἀπ’ οἴκων, SOPH. Tr. 155, d’une maison ; avec l’inf. ὁρμ. φεύγειν, IL. 8, 511, se mettre en mouvement pour s’enfuir ; cf. IL. 13, 188 ; avec un n. de chose pour suj. en parl. de la flamme qui jaillit, ESCHL. Eum. 983 ; du germe qui s’échappe de son enveloppe, PLAT. Rsp. 765e ; d’un fleuve qui sort d’une source, PLAT. Leg. 682b ; p. anal. en parl. d’un bruit qui se répand, HDT. 3, 56 ; 4, 16, etc. ; particul. en parl. de choses abstraites : ἡ ποίησις πρὸς τὴν ἡδονὴν ὥρμηται, PLAT. Gorg. 502c, la poésie vise à l’agrément.
3 p. suite, se mettre en mouvement pour, se préparer à, entreprendre de, etc. avec l’inf. PD. N. 1, 5 ; HDT. 1, 61 ; 3, 50, etc. ; THC. 3, 43, etc.
➳ I conjug. dor. en ὁρμα- [ᾱ] act. fut. ὁρμάσω, EUR. Suppl. 1015 ; ao. ὥρμασα, PD. O. 10, 21 ; SOPH. Aj. 175 ; impér. ὅρμαον [ᾱ] p. ὅρμησον, AR. Lys. 1247 ; ao. pass. dor. ὡρμάθην, SOPH. El. 197 ; EUR. Andr. 859, Med. 189, etc. ; THCR. Idyl. 22, 199. Moy. prés. 3 pl. épq. ὁρμώωνται, OPP. H. 1, 598.
II conjug. ion. en ὁρμε- : impf. ὅρμεον, HDT. 7, 188 ; pass. ὁρμέομαι, HDT. 4, 57, etc. ; impf. ὡρμεόμην, HDT. 7, 88 ; pf. pass. 3 pl. ὁρμέαται, HDT. 5, 121 ; pl.q.pf. 3 pl. ὁρμέατο, HDT. 1, 83.

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Q

ὁρμή, ῆς (ἡ)

A

impulsion, désir
élan vers un but
Le premier assaut pour une attaque

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Q

θέω ¹ (f. θεύσομαι, postér. θεύσω, ao. et pf. inus.)

A

I courir, càd. :
1 propr. courir, en parl. de pers. IL. 6, 54 ; 17, 698, etc. ; ποσί, OD. 8, 247 ; πόδεσσι, IL. 23, 623, courir de ses pieds agiles ; πεδίοιο, IL. 22, 23, à travers la plaine ; πρός ou ἐπί τινα ou τι, ATT. vers qqn ou qqe ch. ; ou simpl. avec l’acc. τὰ ὄρη, XÉN. Cyn. 4, 6 ; 5, 17, parcourir les montagnes ; ἄκρον ἐπ’ ἀνθερίκων καρπόν, IL. 20, 227, sur la pointe des épis ; ἐπ’ ἄκρον ἁλός, IL. 20, 229, sur la surface de la mer ; en parl. de chevaux, PLAT. Crat. 423a ; au part. souv. joint à un verbe, ἦλθε θέων, θέουσα, IL. 6, 54, 394, il vint, elle vint en courant.
2 disputer le prix de la course, PLAT. Leg. 822b ; περὶ τρίποδος, IL. 11, 701, pour un trépied ; p. anal. τὸν περὶ τοῦ παντὸς δρόμον θέειν, HDT. 8, 74, courir risque de tout ; τὸν ἔσχατον κίνδυνον, PLUT. Fab. 26, courir le dernier danger.
II p. ext. courir, en parl. :
1 d’êtres ou d’objets en mouvement : du vol des oiseaux, AR. Av. 205 ; THC. 3, 111 ; XÉN. An. 1, 8, 18 ; de la course d’un navire, IL. 1, 483 ; de la roue d’un potier, IL. 18, 601 ; d’une pierre qui roule, IL. 13, 141 ; d’un disque lancé, OD. 8, 193.
2 d’objets qui offrent l’aspect d’une ligne continue, bien qu’immobiles : φλὲψ ἀνὰ νῶτα θέουσα, IL. 13, 547, veine qui court dans le dos ; du bord en cuir d’un bouclier, IL. 6, 118 ; ὀδόντες λευκὰ θέοντες, HÉS. Sc. 146, rangée de dents blanches (qui semblent courir à la suite l’une de l’autre)

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Q

κυϐιστάω, -ῶ

A

1 se jeter la tête en avant, se précipiter, IL. 16, 745 ; en parl. de poissons qui plongent, IL. 21, 354.
2 faire la culbute, tourner sur soi-même en retombant sur ses jambes, XÉN. Conv. 2, 11, Mem. 1, 3, 9 ; PLAT. Conv. 190a.

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Q

μέλος, εος-ους (τὸ)

A

I au propre :
1 membre, articulation, aussi bien de l’homme que des animaux ; primit. seul. au pl. IL. 7, 131, etc. ; OD. 11, 599, etc. ; PD. N. 1, 47, etc. ; ESCHL. Pers. 992 ; EUR. El. 1209 ; HDT. 1, 119 ; PLUT. Cor. 6, etc. ; au sg. STR. 83 ; GAL. 4, 589 ; ANTH. 9, 141 ; μέλη καὶ μέρη ou μέρη καὶ μέλη, PLAT. Phædr. 238a, etc. les membres et les parties ; fig. au plur. membres ou parties d’un tout, NT. Rom. 12, 5 ; 1Cor. 6, 15, etc.
2 p. suite au plur. les membres, càd. le corps entier, NT. Rom. 6, 19, etc. ; 1Cor. 6, 15, etc.
II membre de phrase musicale, d’où chant rythmé avec art (p. opp. à μέτρον, parole versifiée, métrique) particul. :
1 chant du rossignol, HH. 18, 16.
2 chant des instruments (flûte, etc.) PD. P. 12, 19 ; THGN. 761 ; SOPH. (ATH. 175f).
3 chant avec accompagnement de musique, défini comme un assemblage, PLAT. Rsp. 398d ; d’où mélodie, PD. O. 9, 1 ; HDT. 5, 95 ; ARSTT. Pol. 8, 5 ; PLUT. Lyc. 21, M. 300f ; à côté de μέτρον, PLAT. Rsp. 607d ; au plur. joint à ᾠδαῖς, PLAT. Rsp. 399c ; p. opp. à ἔπεσι, PLAT. Rsp. 379a, etc. ; fig. ἐν μέλει, PLAT. Soph. 227d, en mesure, en cadence, justement ; παρὰ μέλος, PD. N. 7, 69 ; PLAT. Leg. 696d, Crit. 106b, etc. ; LUC. Eun. 2, etc. (cf. πλημμελής) sans mesure, càd. sans raison, maladroitement.
4 p. ext. parole qu’on répète sans cesse, redite, SOPH. Aj. 976 ; EUR. Hipp. 879 ; AR. Pax 289.
5 au plur. τὰ μέλη, poésie lyrique, p. opp. à la poésie épique ou dramatique, PLAT. Rsp. 379a, 607a, etc

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Q

ἀπερείδω, ἀπ·ερείδω

A

I tr. appuyer sur : ἀπ. τὰς ὄψεις, PLUT. M. 681f, fixer les yeux ; τὴν ὄψιν πρός τι, LUC. Dem. enc. 17, fixer les yeux sur qqe ch.
II intr. se fixer sur, LUC. D. deor. 20, 8.
Moy. :
I intr.
1 s’appuyer sur : τινι, PLAT. Conv. 190a, etc. ; ARSTT. P.A. 4, 8, 3, etc. ; ἔν τινι, XÉN. Eq. 10, 7 ; εἴς τι, PLAT. Rsp. 508d, etc. ; ἐπί τι, POL. 28, 17, 8 ; πρός τι, HPC. Art. 820 ; ARSTT. Inc. an. 3, 3, sur qqe ch. ; εἰς ἓν κεφάλαιον ἀπ. PLAT. Rsp. 581a, s’appuyer sur un seul point capital ; εἰς ἀσφαλὲς ἀπηρεῖσθαι, POL. 3, 66, 9, être appuyé sur un fondement solide ; avec un rég. de pers. : εἴς τινα, POL. 3, 109, 11, se reposer sur qqn, mettre sa confiance en qqn ; πρός τινα, POL. 32, 10, 3, se tourner vers qqn, se confier à qqn.
2 se déposer ou se porter sur, en parl. d’un mal, MÉD.
II tr.
1 appuyer, faire reposer sur : τὸ οὖς εἴς τι, XÉN. Cyn. 5, 32, appuyer son oreille sur qqe ch. ; λείαν εἰς τόπον, POL. 3, 92, 9, mettre son butin en lieu sûr ; θυμὸν πρός τινα, PLUT. M. 775e ; ὀργὴν εἴς τινα, POL. 1, 69, 7, etc. faire retomber sa colère sur qqn ; χάριν ἐπί τινα, POL. 24, 3, 6, faire honneur à qqn du mérite d’une bonne action qu’on a faite.
2 faire sortir en s’appuyant, càd. avec peine : ἀπ. ὠδῖνας,

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Q

περιφέρω, περι·φέρω (f. περιοίσω, ao.1 περιήνεγκα, etc.)

A

I porter tout autour : τὸ τεῖχος, HDT. 1, 84, porter autour du mur ; particul. faire circuler, faire passer à la ronde, en parl. du service des mets autour d’une table, XÉN. Cyr. 2, 2, 2 ; au pass. περιφέρεσθαι, être porté tout autour, circuler, PLUT. M. 721b ; particul. accomplir sa révolution, en parl. des astres du ciel, etc. HDT. 4, 72 ; PLUT. Tim. 27, etc.
II faire circuler un bruit, un mot, p. suite, divulguer, faire connaître, PLAT. Prot. 343b, etc. ; PLUT. M. 115c, etc. ; d’où au pass. se répandre, circuler, PLUT. Galb. 22, etc.
III amener par un circuit : εἰς ἑαυτὸν τὰς Ἀθήνας, PLUT. Per. 15, amener Athènes en son pouvoir, soumettre Athènes.
IV ramener par un tour complet : εἰς ταὐτόν, PLAT. Phædr. 247d, au point de départ ; d’où au pass. εἰς ταὐτό, PLAT. Gorg. 517c, revenir au point de départ, en parl. d’un raisonnement.
V ramener par un retour en arrière, reporter vers le passé : περιφέρει τίς με μνήμη τινός, PLAT. Lach. 180e, le souvenir de qqe ch. me fait faire un retour vers le passé, càd. me reporte par le souvenir à qqe ch. ; avec un inf. : οὔτε με περιφέρει οὐδὲν εἰδέναι τουτέων, HDT. 6, 86, il ne me revient pas à l’esprit que je sache rien de ces choses.
VI amener à terme, d’où abs. tenir bon, THC. 7, 28 ; TH. H.P. 9, 12, 1 ; APP. Civ. 2, 149, etc.
VII porter hors du droit chemin, égarer, acc. PLUT. M. 522c ; SPT. Eccl. 7, 8 ; π. εἴς τι, PLUT. M. 165c, 546c, conduire à qqe ch. de mauvais ; particul. amener d’une situation meilleure dans une pire : τὴν Ἰταλίαν εἰς λιμόν, APP. Civ. 5, 143, réduire l’Italie à la famine.

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Q

φέρω (f. οἴσω, ao.1 ἤνεγκα, ao.2 ἤνεγκον, pf. ἐνήνοχα ; pass. f. ἐνεχθήσομαι, ao. ἠνέχθην, pf. ἐνήνεγμαι)

A

A tr. porter :
I porter une charge :
1 porter sur soi ou avec soi : τι, IL. 5, 303, etc. ; ATT. porter qqe ch. (une pierre, un vêtement, des armes, etc.) ; τινὰ ἐπ’ ὤμοις, SOPH. Tr. 564, porter qqn sur ses épaules ; τὰ ὅπλα ἐπὶ τῆς κεφαλῆς, XÉN. An. 4, 3, 6, porter ses armes sur sa tête ; τινὰ ὑπὸ ζώνην, ESCHL. Ch. 992 ; ou ζώνης ὕπο, EUR. Hec. 762, porter un enfant dans son sein ; κοῦρον γαστέρι, IL. 6, 59, porter un garçon dans son sein ; avec ἐν et le dat. IL. 18, 178 ; avec un dat. d’instrum. : ὕδωρ κοσκίνῳ, PLAT. Rsp. 363d, porter de l’eau dans un crible.
2 p. ext. c. ἔχειν, porter avec soi, avoir, à côté de ἄγω, OD. 4, 612 ; p. opp. à κενός, HDT. 7, 131 ; XÉN. Mem. 3, 13, 6 ; φ. τινὶ φάος, OD. 19, 24, porter la lumière devant qqn ; cf. AR. Nub. 1490 ; πονεῖν τὰ ὅπλα φέροντες ἐμελέτων, XÉN. Cyr. 2, 3, 14, ils s’exerçaient à la fatigue en portant leurs armes ; φέρειν γλῶσσαν κακήν, ESCHL. Suppl. 995, avoir une langue méchante, càd. disposée à médire (contre l’étranger) ; χεῖρας ἁγνὰς αἵματος φ. EUR. Hipp. 316, avoir des mains pures de sang ; avec indication de la direction : πῆ δὴ τόξα φέρεις ; OD. 21, 362, où portes-tu donc l’arc ? πρόσω φέρειν, OD. 21, 369, porter en avant ; οἴκαδε φ. PLAT. Leg. 914b, porter chez soi, etc. ; fig. τὸ πᾶν ἡμῖν τοῦ πολέμου φέρουσι αἱ νῆες, HDT. 8, 62, nos vaisseaux portent en eux tout le sort de la guerre ; ἀγὼν ὁ τὸ πᾶν φέρων, HDT. 8, 100, le combat qui décide de tout ; φ. τι διὰ μνήμης, HDN 2, 2, 9, porter une chose dans sa mémoire, s’en souvenir ; p. suite, au pass. prendre sa marche, son cours : ὀλιγώρως ἔχειν καὶ ἐᾶν ταῦτα φέρεσθαι, DÉM. 106, 12, être indifférent et laisser ces choses aller leur cours ; d’où se comporter, être : au sens act. βίᾳ φέρεσθαι, ESCHL. Ch. 80, se conduire avec violence ; au sens pass. καλῶς φέρεσθαι τὸ καθ’ ἑαυτόν, THC. 2, 60, se trouver quant à soi (càd. en particulier, p. opp. à l’ensemble du pays) dans une bonne situation ; τὰ πράγματα κακῶς φέρεται, XÉN. Hell. 3, 4, 25, les affaires vont mal ; εὖ φέρεσθαι, XÉN. Œc. 5, 17, être en bonne situation ; εὖ φερόμενοι, THC. 5, 15, heureux dans la guerre ; φέρεσθαι ἐν προτιμήσει παρά τινι, DS. Exc. p. 628, 86, être en faveur auprès de qqn ; χεῖρον φέρεσθαι παρά τινι, JOS. A.J. 16, 7, 6, être en très mauvaise situation auprès de qqn.
3 porter en soi ou sur soi, produire : καρπόν, HÉS. O. 117, 561, des fruits ; σῖτον, XÉN. Vect. 1, 5, du blé ; ὅσα γῆ φέρει, PLAT. Criti. 118e, tout ce que la terre produit ; ἄμπελοι φέρουσιν οἶνον, OD. 9, 110, les vignes produisent du vin ; abs. αἱ ἄμπελοι φέρουσι, XÉN. Œc. 20, 4, les vignes produisent ; ἡ γῆ ἔφερε, HDT. 5, 82, la terre produisit, devint fertile ; ἡ ἐνεγκοῦσα, M. ANT. 4, 48, celle qui produit, càd. la terre ; p. suite, abs. donner du profit : φ. ἐν γεωργίᾳ, XÉN. Hipp. 9, 2, donner du profit dans l’agriculture ; fig. φ. φρονιμωτάτους ἄνδρας, PLAT. Tim. 24c, produire des hommes très sensés, en parl. d’un lieu ; particul. en parl. du lieu de naissance de qqn, PHILSTR. V. soph. p. 530, 568, 577, 585.
4 fig. supporter, càd. trouver supportable : τὰς ἐμὰς διατριϐὰς καὶ τοὺς λόγους, PLAT. Ap. 37c, mes écrits et mes discours ; ou prendre sur soi, se charger de : τὰς οὐ προσήκουσας ἁμαρτίας, ANT. 122, 14, des fautes d’autrui ; τὰς αὑτοῦ ἁμαρτίας, ANT. 124, 13, de ses propres fautes ; résister à, être capable de porter, avoir la force de supporter : λυγρά, OD. 18, 135, des choses pénibles ; δούλιον ζυγόν, ESCHL. Ag. 1226, le joug de la servitude ; πημονάς, ESCHL. Pers. 293, des douleurs ; κακόν ou κακά, ATT. du mal, des maux ; τὰ τῆς τύχης, THC. 2, 69, les vicissitudes de la fortune ; τὰ παρόντα, PLAT. Criti. 121b, les circonstances présentes ; avec un détermin. : σιγῇ κακά, EUR. Hec. 738, supporter des maux en silence ; ὀργῇ τὸν πόλεμον, THC. 1, 31, supporter la guerre avec colère ; avec un adv. φ. ῥᾳδίως τι, ATT. ; ῥηϊδίως, HÉS. O. 213 ; ῥᾷστα, SOPH. O.R. 983, supporter qqe ch. facilement, très facilement ; κουφότατα, HDT. 1, 35, supporter très légèrement ; εὐπόρως, SOPH. Ph. 872, supporter facilement ; ἀνδρείως, PLAT. Menex. 247d, supporter virilement ; φ. τι βαρέως, XÉN. Hell. 7, 1, 44 ; δυσπετῶς, ESCHL. Pr. 752 ; πικρῶς, EUR. Ion 610 ; χαλεπῶς, PLAT. Rsp. 330a, etc. supporter avec peine, difficilement ; avec un part. βαρέως ἤνεικε ἰδὼν ἄνδρα λελωϐημένον, HDT. 3, 155, il supporta avec peine de voir l’homme mutilé ; qqf. en ce sens avec le dat. pour marquer l’idée d’un sentiment moins passif : ἀλγεινῶς φ. οἷς ἐγὼ ἔπαθον, SOPH. Ph. 1011, supporter avec peine ce que je souffris, càd. m’irriter de ce que, etc. ; χαλεπῶς φ. τοῖς παροῦσι, XÉN. An. 1, 3, 3, s’irriter ou s’indigner de l’état présent des affaires ; τῷ πολέμῳ, XÉN. Hell. 5, 1, 29, de la guerre ; βαρέως φ. τῇ ἀτιμίᾳ, XÉN. Hell. 3, 4, 9, du déshonneur ; avec ἐπί et le dat. : χαλεπῶς φ. ἐπὶ τῇ πολιορκίᾳ, XÉN. Hell. 7, 4, 21, supporter avec peine que (des citoyens Spartiates) fussent assiégés ; cf. ISOCR. 281a ; DH. 3, 50 ; DS. 14, 61, 99 ; PLUT. Cim. 6, etc. ; de même avec βαρέως, DS. 3, 59 ; EL. V.H. 2, 4 ; PLUT. Rom. 17, etc. ; avec πρᾴως : πρᾴως φ. ἐπὶ τοῖς γιγνομένοις, DÉM. 1339, 20, supporter avec calme ce qui arrive ; postér. avec πρός et l’acc. : χαλεπῶς φ. πρός τι, JUL. Or. 1, 17c ; ou avec διά et l’acc. ; χαλεπῶς φ. διά τι, LIB. 4, 755, supporter qqe ch. péniblement.
II porter d’un lieu à un autre :
1 porter, transporter : πόδες φέρον, IL. 6, 514, ses pieds le portaient ; cf. IL. 24, 341 ; OD. 1, 97, etc. ; ἵππω φέρουσιν ἅρμα, IL. 5, 232 ; 11, 533, etc. les deux chevaux emportent le char ; ἵππους οἵ σε πόλινδ’ οἴσουσι, IL. 13, 820, des chevaux qui te porteront à la ville ; au pass. φερόμενοι ἐν ὀχήμασι, PLAT. Epin. 986b, transportés dans des voitures ; en parl. de navires : φ. τινά, IL. 9, 306, etc. ; OD. 16, 323, emporter qqn ; φ. ἐπὶ πόντον, OD. 5, 164, emporter sur la mer ; particul. en parl. du vent favorable ou contraire : ἄνεμος φέρει νῆας, OD. 10, 26, le vent porte les vaisseaux ; ὁ βορέας εἰς τὴν Ἑλλάδα φέρει, XÉN. An. 5, 7, 7, le vent du Nord pousse les vaisseaux vers la Grèce, càd. souffle vers la Grèce ; ἄνεμος φέρων, OD. 3, 300 ; 5, 111 ; 7, 277, etc. vent favorable ; πῦρ ἄνεμος φέρει, IL. 11, 156, le vent propage le feu ; fig. ὅπῃ ἂν ὁ λόγος ὥσπερ πνεῦμα φέρῃ, ταύτῃ ἰτέον, PLAT. Rsp. 394d, par où porte la parole comme un souffle, c’est par là qu’il faut aller ; avec idée de violence : φ. τι, IL. 1, 301, emporter qqe. ch. ; cf. PLUT. M. 95b ; en parl. de tempête : τοὺς δὲ ἄελλαι φέρουσιν ἐπὶ πόντον, IL. 19, 378, la tempête les emporte sur la mer ; cf. OD. 4, 516 ; 5, 420, etc. ; φ. πόντονδε, OD. 10, 48, emporter sur la mer ; σχεδίην ἂμ πέλαγος ἄνεμοι φέρον ἔνθα καὶ ἔνθα, OD. 5, 330, les vents emportaient le radeau çà et là à travers la mer ; au pass. φερόμενοι ἢ καλινδούμενοι λίθοι, XÉN. An. 4, 7, 6, pierres lancées ou roulées (du haut des collines) ; θυέλλῃ φέρεσθαι, OD. 10, 54 ; ou ἀνέμοις φέρεσθαι, OD. 9, 82, être emporté par la tempête ou par les vents ; abs. πᾶν δ’ ἦμαρ φερόμην, IL. 1, 592, je fus emporté tout le jour, en parl. d’Hèphæstos précipité de l’Olympe ; ἧκε φέρεσθαι, IL. 21, 120, il le lança de façon qu’il fût emporté ; d’où se porter, se transporter : φέρεσθαι εἴς τινα, XÉN. Hell. 3, 2, 3 ; ἐπί τινα, XÉN. Cyn. 3, 10 ; πρός τινα, XÉN. Cyr. 1, 4, 21, se porter ou se diriger vers qqn, se précipiter sur qqn ; ἰθὺς φ. IL. 20, 172 ; φ. ὁμόσε τινί, XÉN. Cyr. 1, 4, 11, se porter droit à la rencontre de qqn ; φ. εἰς τὸν Τάρταρον, PLAT. Phæd. 114b, descendre dans le Tartare ; φ. κατὰ τῶν πετρῶν, XÉN. An. 4, 7, 14, tomber du haut des rochers ; au part. joint à un verbe à un mode personn. : φερόμενοι ἐσέπιπτον ἐς τοὺς Αἰγινήτας, HDT. 8, 91, les vaisseaux (qui avaient échappé aux Athéniens) tombaient sur les Éginètes (qui les détruisaient) ; fig. ἀπὸ τῆς ἐλπίδος ᾠχόμην φερόμενος, PLAT. Phæd. 98b, j’étais tombé brusquement du haut de cette espérance ; cf. XÉN. Cyr. 2, 3, 3, etc. ; PLAT. Phæd. 98b, etc.
2 porter, conduire : ὁδὸς φέρει ἐς, acc. HDT. 2, 122, 138, etc. la route conduit à, etc. ; ou en s.-e. ὁδός : ἡ δὲ πρὸς ἕω ἐπὶ Σοῦσα φέρει, XÉN. An. 3, 5, 15, la route conduit dans la direction de l’orient vers Suse ; εἰς τὴν πόλιν φέρουσαι πύλαι, XÉN. Hell. 7, 2, 7, les portes qui conduisent à la ville ; particul. en parl. de pays, porter dans une direction, d’où s’étendre dans une direction : ἡ ἐπὶ θάλασσαν φέρουσα χώρη, HDT. 4, 99, le pays qui se dirige vers la mer ; τὰ ἐς τὴν μεσόγαιαν φέροντα, HDT. 4, 100, la région qui s’étend dans l’intérieur des terres ; τὰ πρὸς νότον φέροντα, HDT. 7, 201, le pays qui s’étend vers le midi ; fig. τὰ πρὸς τὸ ὑγιαίνειν φέροντα, XÉN. Mem. 4, 2, 31, ce qui contribue à entretenir la santé ; φ. ἐς αἰσχύνην, HDT. 1, 10, conduire à la honte, causer de la honte ; φ. πρὸς εὐδαιμονίαν, PLAT. Menex. 247e, conduire au bonheur ; φ. εἰς ὠφέλειαν, PLAT. 2 Alc. 142b, mener au bien de, etc. ; d’où abs. tendre à : ἐς τί ὑμῖν ταῦτα φαίνεται φέρειν ; HDT. 1, 120, à quoi cela vous semble-t-il mener ? càd. à votre avis que doit-il résulter de cela ? τῶν πλειόνων ἐπὶ τὸ αὐτὸ αἱ γνώμαι ἔφερον, THC. 1, 79, les avis du plus grand nombre tendaient à la même conclusion ; avec ὡς : ἡ τοῦ δήμου φέρει γνώμη ὡς, HDT. 4, 11, l’opinion du peuple tend à ce que ; avec l’inf. : τῶν ἡ γνώμη ἔφερε συμϐάλλειν, HDT. 5, 118 ; 6, 110, ceux dont l’avis tendait à combattre ; πλέον ἔφερέ οἱ ἡ γνώμη avec l’inf. HDT. 8, 100, son avis tendait davantage à, etc. ; particul. diriger : αἰτίαν ἐπί τινα, POL. 33, 5, 2, une accusation contre qqn ; τὰ πράγματα φ. ἐπί τινι, POL. 2, 85, 6, reporter la direction des affaires sur qqn, charger qqn de diriger les affaires ; fig. φ. τὴν δόξαν ἐπί τι, PLAT. Rsp. 478b, rapporter la gloire à qqe ch. ; τοὔνομα ἐπί τι, PLAT. Charm. 163d, Soph. 250d, attribuer un nom à qqe ch. ; abs. φ. τὴν πόλιν, PLUT. Luc. 6, diriger la ville ; τὸ φέρον ἐκ θεοῦ, SOPH. O.C. 1693, ce qui vient des dieux (le sort, la fortune).
3 porter çà et là, faire mouvoir, déplacer (des pions sur un échiquier) acc. PLAT. Rsp. 487d.
4 porter, lancer, asséner : πληγήν, POL. 2, 33, 6, un coup.
5 apporter : τι, HOM. ATT. qqe ch. (τόξα, OD. 21, 359, des flèches ; κρητῆρα, IL. 3, 246, un cratère ; γῆν τε καὶ ὕδωρ, HDT. 7, 132, la terre et l’eau, en signe de soumission, etc.) ; particul. offrir : δῶρα, OD. 8, 428, des présents ; δῶρα πρός τινα, XÉN. An. 7, 3, 31, des présents à qqn ; τινί τι, SOPH. Tr. 602 ; ἄποινα, IL. 24, 502, remettre qqe ch. à qqn, apporter une rançon ; transmettre : ἀγγελίην τινί, IL. 10, 288 ; μῦθόν τινι, IL. 15, 202, etc. apporter une nouvelle, une parole à qqn ; d’où abs. annoncer, mander : τι, ESCHL. Pers. 248 ; σαφῆ ἐκ στρατοῦ, ESCHL. Sept. 40, des nouvelles certaines rapportées de l’armée ; ἐπιστολήν, XÉN. Ages. 8, 3 ; ἐπιστολάς τινι, SOPH. Aj. 781, apporter une lettre, des lettres à qqn ; λόγους τινὶ παρά τινος, SOPH. El. 666, apporter à qqn des paroles de la part de qqn ; ὑποσχέσεις, DÉM. 77, 22, transmettre des promesses ; d’où produire : φ. καὶ ἄγειν ὅ τι ἕκαστος εἶχε, XÉN. Cyr. 3, 3, 2, emporter et emmener ce que chacun possédait ; cf. XÉN. Cyr. 5, 4, 28 ; PLAT. Phædr. 279c, Leg. 817a, etc. (mais v. ci-dessous la même loc. en mauv. part) ; μάρτυρα, DÉM. 1273, 19, produire un témoin ; παραδείγματα, POL. 17, 13, 7, apporter des exemples ; τινὶ ἀπολογισμούς, POL. 1, 32, 4, fournir des justifications à qqn ; πάσας αἰτίας, DÉM. 1328, 22, apporter toutes les raisons possibles ; ψῆφον, ESCHL. Eum. 680, etc. ; PLAT. Leg. 766b, etc. apporter son suffrage ; d’où abs. φέρειν, choisir par un vote, élire ou désigner par un vote : φέρειν τινὰ χορηγόν, DÉM. 496, 19, élire ou désigner qqn comme chorège ; φέρειν ὃν ἂν ἕκαστος βούληται, PLAT. Leg. 753d, choisir celui que chacun voudrait ; cf. PLAT. Leg. 946a ; DÉM. 496, 20 ; 996, 21, etc. ; particul. apporter ce qu’on doit, d’où payer, acquitter : φόρον, THC. 4, 57, une contribution ; φόρους παρά τινα, PLAT. Pol. 298a, payer des contributions à qqn ; μισθόν, THC. 3, 17, etc. ; XÉN. Cyr. 1, 6, 12, payer un salaire ; τίμημα χρημάτων, DÉM. 197, 28, payer une amende ; fig. χάριν τινί, accorder sa faveur à qqn, IL. 5, 211, 874 ; 21, 458 ; OD. 5, 307 ; EUR. Med. 508, etc. ; PLAT. Tim. 21c, etc. ; ou apporter ses remerciements à qqn, PD. O. 10, 21 ; ou au contr. emporter de la reconnaissance, être remercié ou récompensé de qqe ch. SOPH. O.R. 764 ; εὐνοίας τινί, ESCHL. Suppl. 489, montrer de la bienveillance pour qqn ; p. suite, apporter, causer : Σείριος φέρει πυρετὸν βροτοῖσι, IL. 22, 31, Sirius apporte aux mortels une chaleur ardente ; φ. τινὶ Ἄρηα, IL. 3, 132, apporter la guerre à qqn ; φόνον, IL. 2, 352 ; 3, 6, etc. apporter la mort par le meurtre ; κακόν, IL. 8, 541, etc. ; κακά, OD. 4, 273 ; ἄλγεα, OD. 12, 427, etc. causer du mal, des maux, des douleurs ; αἰσχύνην, SOPH. Tr. 66 ; EUR. Hec. 1241, etc. apporter de la honte ; βλάϐην, XÉN. Œc. 3, 5, causer un tort ; κλέος τινί, OD. 1, 283, procurer de la gloire à qqn ; νίκην, SOPH. El. 84, procurer une victoire ; σωτηρίαν, EUR. Tr. 748, procurer le salut ; σωτηρίαν ἢ κίνδυνόν τινι, XÉN. Ath. 1, 3, procurer le salut à qqn ou l’exposer à un danger ; χάρμα τινί, EUR. Her. 637, procurer de la joie à qqn ; τῇ πόλει κέρδος ἢ ζημίαν, PLAT. Leg. 835b, procurer un gain à la cité ou lui causer un dommage ; avec un inf. τέχναι θεσπιῳδὸν φόϐον φέρουσιν μαθεῖν, ESCHL. Ag. 1134, l’art des devins apporte des réponses qui font éprouver la terreur de, etc. ; p. suite, amener avec soi, avoir pour conséquence : ὥσπερ τὸ δίκαιον ἔφερε, HDT. 5, 58, comme la justice l’apportait avec elle, càd. comme cela était juste ; p. suite, contribuer à : ταῦτα φέρει τι εἴς τι, XÉN. Cyr. 8, 1, 42, cela contribue pour une part à qqe ch. ; cf. PLAT. Rsp. 449d.
6 emporter, emmener : τινά, IL. 2, 302 ; OD. 14, 207, qqn, en parl. des Génies de la mort ; λέων φέρει αἶγα, IL. 13, 199, un lion emporte une chèvre ; cf. OD. 12, 99, etc. ; d’où dépouiller, piller : θεῶν ἱερά, EUR. Hec. 803, les temples des dieux ; ἀλλήλους, THC. 1, 6, se piller les uns les autres ; au pass. EUR. Bacch. 758 ; d’ord. ἄγειν καὶ φέρειν ou φέρειν καὶ ἄγειν, IL. 5, 484 ; HDT. 1, 88, litt. emmener et emporter ou emporter et emmener, càd. piller ; ἄγειν καὶ φ. ἀλλήλους, HDT. 6, 42, se piller les uns les autres ; ἄγειν καὶ φ. τὴν Βιθυνίδα, XÉN. Hell. 3, 2, 2, piller la Bithynie ; au pass. Χερρόνησος φέρεται καὶ ἄγεται ὑπὸ τῶν Θρᾳκῶν, XÉN. Hell. 3, 2, 8, la Chersonèse est pillée par les Thraces ; ἄγομαι φέρομαι, AR. Nub. 241, on m’emmène, on m’emporte, càd. on me dépouille ; de même, λαμϐάνειν τε καὶ φ. PLAT. Leg. 762a. ; p. suite, remporter, obtenir : μέγα κράτος, IL. 18, 308, une grande victoire ; τρίποδα, HÉS. O. 655, remporter un trépied comme prix de la victoire ; τἀπινίκια, SOPH. El. 692 ; τὰ νικητήρια, PLAT. Leg. 657e, le prix de la victoire ; τὰ ἀριστεῖα, PLAT. Rsp. 468c, remporter le prix de la bravoure ; μισθὸν δύο δραχμάς, AR. Ach. 66, recevoir pour salaire deux drachmes ; φ. κέρδος, SOPH. Ant. 464, etc. retirer un gain de qqe ch. ; πλέον φ. SOPH. O.C. 651, avoir plus d’avantage.
7 porter ça et là, faire circuler de main en main, de bouche en bouche, d’où célébrer : τινά, PHILSTR. V. Ap. 2, 21, qqn ; πολύν τινα, ESCHN. Ctes. § 223, vanter beaucoup qqn ; au pass. μέγα τοι φέρεται πὰρ σέθεν, PD. P. 1, 170, on rapporte de toi de grandes choses ; εὖ φέρεσθαι παρά τινι, XÉN. Hell. 2, 1, 6, avoir bon renom auprès de qqn ; πονήρως φέρεσθαι ἐν τῇ στρατιᾷ, XÉN. Hell. 1, 5, 17, être en mauvaise situation dans l’armée ; φιλοσοφία ἀτίμως φέρεται ὑπὸ τῶν ἀνθρώπων, PLAT. Ep. 328e, la philosophie est discréditée par les hommes ; p. suite, simpl. rapporter, nommer ; ὧν τὰ ὀνόματα φέρεται, PTOL. 7, 4, 11, dont on rapporte les noms ; πόλεις φέρονται αἵδε, PTOL. 6, 20, 4, on mentionne les villes suivantes ; avec un inf. τοιόνδε φέρεται πρῆγμα γίγνεσθαι, HDT. 8, 104, on assure qu’il arrive ceci.
III emplois particuliers :
1 l’impér. prés. φέρε entre dans certaines loc. au sens de : « eh bien ! voyons ! » devant γάρ ou δή suivi d’un impér. : φέρ’ εἰπὲ δή μοι, SOPH. Ant. 534 ; φέρε δή μοι τόδε εἰπέ, PLAT. Crat. 385b, voyons, dis-moi ceci ; devant un sbj. 1 sg. τοισδὶ φέρε δῶ, AR. Pax 969, allons ! laisse-moi le leur donner ; φέρε ἀκούσω, HDT. 1, 11, allons ! laisse-moi entendre, càd. fais-moi savoir ; au plur. : φέρε δὴ ἴδωμεν, PLAT. Gorg. 455a ; ἀλλὰ φέρε δὴ σκεψώμεθα, PLAT. Prot. 330b, voyons ! examinons ; devant une propos. interrog. : φέρε τίς γὰρ οὗτος ἀνήρ ; AR. Nub. 219, eh ! quelle espèce d’homme est-ce donc ? dans une propos. interrog. dev. δή : φέρε δὴ τί γαμεῖθ’ ἡμᾶς ; AR. Th. 789, eh bien, voyons ! pourquoi nous épousez-vous ? dev. γάρ : φέρε γὰρ πρὸς Διὸς τί ἐροῦμεν ; DÉM. 98, 16, car voyons, par Zeus, que dirons-nous ? ou au sens de « suppose », « supposez », avec un inf. : φέρε λέγειν τινά, PLUT. M. 98b, supposons que qqn dise, etc. ; φέρε εἰπεῖν, D. CHR. Or. 31, § 163 ; PTOL. 1, 2, 3 ; οἷον φέρε εἰπεῖν, PORPH. Abst. 3, 3, par exemple.
2 le part. φέρων est souv. explétif ou signifie simpl. que l’action marquée par le verbe est spontanée : δὸς τῷ ξείνῳ φέρων, OD. 17, 345, donne cela à notre hôte, porte-le lui ; μάλα δ’ ὦκα φέρων ἔδωκε, OD. 22, 146, il se hâta de les apporter et de les donner (aux prétendants) ; ἔγχος ἔστησε φέρων, OD. 1, 127, il apporta la lance et la posa ; cf. OD. 1, 139 ; SOPH. Tr. 622 ; PLAT. Rsp. 345b, etc.
B intr. (s.-e. ἑαυτόν) se porter : φέρουσα (s.-e. ἑαυτήν) ἐνέϐαλε νηῒ φίλῃ, HDT. 8, 87, elle se précipita avec violence sur un navire ami ; cf. PLUT. Arist. c. Cat. ma. 1.
Moy. φέρομαι (f. οἴσομαι, ao.1 ἠνεγκάμην, etc.) :
1 porter sur soi ou avec soi : τι, HDT. 7, 50 ; XÉN. Cyr. 6, 2, 33, etc. ; SOPH. El. 476 ; EUR. Andr. 1282, qqe ch.
2 emporter pour soi : τι ἐκ δόμων, OD. 15, 19, qqe ch. de la maison ; οἴκοθεν σῖτον, XÉN. Cyr. 1, 2, 8, emporter de la nourriture de la maison ; ἔναρα, IL. 22, 245, des armes comme butin ; πελέκεας οἶκόνδε, IL. 23, 856, emporter pour soi (comme prix d’adresse) des haches ; πυρούς, οἶνον, σῦκα, XÉN. An. 6, 6, 1, emporter du blé, du vin, des figues.
3 porter pour soi d’un lieu à un autre, déplacer pour soi : πεττοὺς φ. PLAT. Eryx. 395b, pousser ses pions (sur l’échiquier).
4 apporter avec soi : χοὰς ἐκ κρήνης, SOPH. O.C. 470, de l’eau d’une fontaine ; cf. ESCHL. Eum. 266 ; p. suite, en gén. se procurer : ὕδωρ ἐπὶ δεῖπνον, XÉN. An. 7, 4, 3, de l’eau pour le souper ; βιοτάν, EUR. Andr. 786, choisir une règle de conduite.
5 se faire apporter, d’où recevoir : ἀγγελίας ἔπος, EUR. Ph. 1540, un message ; μαντεύματα, HÉS. fr. 39, 8 Gaisford, des prédictions.
6 remporter, obtenir pour soi : δῶρα παρά τινος, IL. 4, 97, recevoir des présents de qqn ; τι παρά τινος, HDT. 5, 47, recevoir en présent qqe ch. de qqn ; μισθόν, XÉN. Œc. 1, 4, recevoir un salaire ; particul. remporter comme un prix : ἀέθλιον, IL. 9, 127 ; ἄεθλον, IL. 23, 441 ; τὰ ἆθλα, PLAT. Rsp. 613c, remporter le prix, les récompenses ; τὰ πρῶτα, IL. 23, 275 ; τὰ δευτέρα, IL. 23, 538, obtenir le premier, le second rang ; φ. τὰ δεύτερα παρὰ τῷ βασιλέϊ, HDT. 8, 104, occuper le second rang auprès du roi ; φ. νικητήρια, PLAT. Phædr. 245b, remporter le prix de la victoire ; τῶν νομίμων φ. ἄριστα, SOPH. El. 1095, obtenir le premier rang pour le respect des lois ; φ. μέγιστα ἀγαθά, PLAT. Phæd. 64a, obtenir les plus grands biens ; φ. εὐσέϐειαν ἔκ τινος, SOPH. El. 969, recevoir de qqn des louanges pour la piété qu’on a témoignée ; δάκρυ πρὸς τῶν κλυόντων, ESCHL. Pr. 639, obtenir une larme des auditeurs ; ταῦτα ἐπὶ σμικρόν τι ἐφέροντο τοῦ πολέμου, HDT. 4, 129, cela ne fut que de peu de conséquence dans la guerre ; πλέον ou πλεῖον φέρεσθαί τινος, arriver à un meilleur résultat qu’un autre, HDT. 7, 211 ; ou obtenir plus qu’un autre, càd. être mieux partagé, EUR. Hec. 308 ; en mauv. part : φ. ὀνείδη, PLAT. Leg. 762a, remporter de l’ignominie ; ἀπέχθειαν, ANT. 124, assumer l’odieux de qqe ch., la haine qui s’attache à une chose.
➳ Act. prés. ind. 3 pl. dor. φέροντι, PD. P. 10, 70, et φέροισι, PD. fr. 205 ; sbj. 3 sg. φέρῃσι, OD. 10, 507 ; part. fém. dor. φέροισα, PD. P. 3, 15 ; THCR. Idyl. 2, 148 ; inf. épq. φερέμεν, IL. 9, 411 ; HÉS. O. 215. Impf. itér. φέρεσκον, OD. 9, 429 ; 10, 108. Fut. dor. οἰσῶ, THCR. Idyl. 3, 11 ; 1 pl. οἰσεῦμες, THCR. Idyl. 15, 134. Ao.1, 3 pl. ἤνεγκαν, THGN. 880 ; EUR. I.A. 800 ; IS. 11, 18 Baiter-Sauppe ; sans augm. ἔνεγκαν, Q.SM. 6, 595. Ao. épq. et ion. ἔνεικα, OD. 4, 784, etc. ; PD. P. 9, 6 ; ORPH. Arg. 308 ; ou ἤνεικα, OD. 18, 300 ; THCR. Idyl. 23, 16 ; HDT. 2, 146 ; 3, 155. Autre ao. *ὦσα, d’où opt. οἴσαιμι, NAZ. Christ. pat. 990 ; impér. οἶσε (p. οἶσον) OD. 22, 106 ; AR. Ran. 482 ; 3 sg. οἰσέτω, IL. 19, 173 ; 3 pl. οἰσόντων, ANTIM. 15 Kinkel ; inf. οἴσειν, PD. P. 4, 102 ; épq. οἰσέμεναι, IL. 3, 420 ou οἰσέμεν, OD. 3, 429. Ao.2, 1 sg. SOPH. O.C. 521, 964 ; AR. Ran. 1299, Lys. 944 ; opt. ion. 3 sg. ἐνείκοι, OD. 21, 196 ; inf. épq. ἐνεικέμεν, IL. 19, 194. — Pass. autre fut. οἰσθήσομαι, ARSTT. Mir. 3, 5, 13 ; Probl. 16, 3 ; DÉM. 44, 45 Baiter-Sauppe. — Moy. prés. opt. dor. φεροίμαν [ᾱ] ESCHL. Eum. 266 ; f. au sens pass. οἴσομαι, EUR. Or. 440 ; XÉN. Œc. 18, 6. Ao.1 ion. ἠνεικάμην, IL. 9, 127 ; HDT. 1, 57 ; 2, 180 ; sbj. 3 pl. ἐνείκωνται, HDT. 4, 67.

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Q

δια ταυτα

A

Parce que / à cause de

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Q

ἥλιος, ου (ὁ)

A

Soleil

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Q

ἀρχή, ῆς (ἡ)

A

ce qui est en avant, d’où
A commencement, d’où :
I principe, origine : ἀρχὴ νείκεος, IL. 22, 116 ; ἀρχὴ φόνου, OD. 21, 4, origine d’une querelle, d’un meurtre ; ἀρχὴν ποιεῖσθαι, THC. 1, 128 ; ISOCR. 257c ; ἀρχὴν λαμϐάνειν, ESCHN. 2, 28 ; POL. 1, 12, 9, etc. ; ἀρχὴν ἄρχεσθαι, PLAT. Tim. 36e, commencer ; ἀρχὴν βάλλεσθαι, PLAT. Ep. 326e ; ἀρχὴν ὑποθέσθαι, DÉM. 29, 4, jeter les fondements (d’un discours, d’une entreprise, etc.) ; souv. avec une prép. au sens adv. : ἐξ ἀρχῆς, OD. 1, 188, etc. ; PD. O. 7, 20, etc. ; ATT. ; τὸ ἐξ ἀρχῆς, XÉN. Cyn. 12, 6 ; ἀπ’ ἀρχῆς, HDT. 2, 104 ; PD. P. 8, 26, depuis l’origine, dès le principe ; εὐθὺς ἐξ ἀρχῆς, PLAT. Leg. 653b, tout de suite, au commencement, tout d’abord ; adv., τὴν ἀρχήν, PLAT. Conv. 190e ; τὰς ἀρχάς, POL. 2, 25, etc. ; κατ’ ἀρχάς, PLAT. Prot. 322a ; τὸ κατ’ ἀρχάς PLAT. Leg. 798a, à l’origine, dès le principe, d’abord, avant tout, d’où absolument ; avec une nég. ἀρχὴν οὐ, SOPH. Ant. 92 ; Ph. 1239 ; ἀρχὴν μηδέ, HDT. 3, 39 ; οὐ τὴν ἀρχήν, HDT. 4, 25 ; τὴν ἀρχὴν μή, DÉM. 651, 23, etc. absolument pas, pas du tout ; rar. sans nég. ἐόντες ἀρχὴν ἑπτά, HDT. 8, 132, étant sept en tout.
II point de départ, d’où :
1 bout, extrémité (d’une chose) HDT. 4, 60 ; HPC. 346, 25 ; ἀρχαὶ πεισμάτων, EUR. Hipp. 762, extrémité, bout d’un cordage ; cf. DS. 1, 97, etc.
2 point de départ d’un embranchement, d’où embranchement (d’une rivière) SPT. Gen. 2, 10.
3 fig. principe, fondement, SOPH. O.R. 121 ; πράξεων ἀρχαὶ καὶ ὑποθέσεις, DÉM. 21, 7, principes et fondements des actions.
III p. ext. extrémité finale, d’où terme, total, récapitulation (cf. κεφάλαιον) SPT. Num. 1, 2.
B commandement, pouvoir, autorité : τινος, autorité exercée par qqn, PD. O. 2, 60 ; HDT. 1, 6, etc. ; ou sur qqn ou qqe ch. ATT. (SOPH. O.R. 737 ; THC. 3, 90 ; XÉN. Ath. 2, 16, etc.) ; p. suite :
1 charge, magistrature : ἀρχὴν ἄρχειν, PLAT. Conv. 183a, exercer une magistrature, une charge ; ἐν ἀρχῇ εἶναι, PLAT. XÉN. Cyr. 8, 2, 15, ou μένειν, XÉN. Ages. 1, 37, être ou rester en charge ; εἰς ἀρχὴν καθίστασθαι, THC. 8, 70 ou ἀρχὴν εἰσιέναι, DÉM. 1369, 19, etc. être institué dans une charge, entrer en charge ; ἀρχὴν λαχεῖν, DÉM. 1306, 14, obtenir une charge ; αἱ ἀρχαί, THC. 5, 47, les autorités, les magistrats ; t. eccl. les puissances célestes, NT. Rom. 8, 38 ; Eph. 3, 10, etc. ; en parl. des démons, NT. Eph. 6, 12, etc. ; ἡ ἀρχή, au sens collect. le gouvernement, DÉM. 1145, 26 ; ANT. 135, 8 ; postér. au sg. un chef, SPT. Ex. 6, 25.
2 ce qui est soumis à une autorité, d’où empire, royaume, pays gouverné, HDT. 1, 91 ; THC. 1, 128, etc. ; postér. division

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Q

ἔκγονος, ος, ον

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né de : d’où subst. :
I ὁ, ἡ ἔκγονος :
1 fils, fille, en parl. de pers. IL. 5, 813 ; 20, 206 ; OD. 3, 123 ; 11, 236 ; EUR. Hec. 955, H.f. 822, 876 ; PLAT. Tim. 40d ; syn. de παῖς : ἐκγόνους παῖδάς τ’ ἐκγόνων, PLAT. Tim. 18d, nos rejetons et les enfants de nos rejetons ; invers. καὶ παισὶ παίδων τε ἐκγόνοις, PLAT. Ep. 334d, et pour nos enfants et pour ceux qui naîtront de nos enfants ; de même ἐκγόνων ἔκγονοι, PLAT. Criti. 112c, les enfants de nos enfants ; fig. Περσῶν, τραχείας χώρας ἐκγόνων, PLAT. Leg. 695a, des Perses, enfants d’une contrée rude ; en parl. de choses, δειλίας ἔκγονος ἀργία, PLAT. Leg. 901e, la paresse, fille de la lâcheté ; ἔκγονον ὕϐρεως ἀδικίαν, Leg. 691c, l’injustice, fille de l’insolence, etc.
2 p. ext. descendant, ESCHL. Pr. 772 ; HDT. 7, 106 ; POL. 6, 7, 3.
II neutre τὸ ἔκγονον :
1 enfant, rejeton, d’ord. au plur. en parl. de pers. et de choses, ESCHL. Pr. 137 ; EUR. H.f. 208 ; PLAT. Rsp. 459d, etc. ; fig. en parl. de productions des poètes, PLAT. Conv. 209d, etc.
2 descendant, p. opp. à τέκνα, NT. 1Tim. 5, 4.
➳ Duel gén. ἐκγόνοιν, SOPH. O.R. 1474. Fém. ἐκγόνη, EUR. Hel. 1667. — Dans les inscr. att. des 5e et 4e siècles av. J.-C. on rencontre souv., par assimil. du κ, ἔγγονος pour ἔκγονος, CIA. 1, 381, etc. (v. Meisterh. p. 83 b).

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Q

γῆ, ῆς (ἡ)

A

Terre

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52
Q

μετέχω (f. μεθέξω, ao.2 μετέσχον, etc.)

A

1 partager, avoir part à, participer à : μετέχειν μοῖράν τινος, HDT. 4, 145, ou μέρος τινός, ESCHL. Ag. 507, etc. ; XÉN. Cyr. 7, 5, 54, etc. ; ou simpl. μετέχειν τινός, THGN. 82 ; ESCHL. Eum. 869, etc. ; XÉN. Hell. 4, 3, 13, etc., τινί, THC. 2, 16 (ex. douteux) ; rar. μετέχειν τι, SOPH. O.C. 1484, etc. avoir sa part de qqe ch., participer à qqe ch., partager qqe ch. ; τινὸς ξύν τινι, SOPH. El. 1168, avec qqn ; ou simpl. avec le dat. τινί τινος, EUR. Her. 8 ; PHILIPP. (DÉM. 160, 22), etc. ; rar. τινί τι, XÉN. Cyr. 7, 2, 26 ; AR. Pl. 1144, partager qqe ch. avec qqn ; abs. avoir part à qqe ch., être complice de qqe ch. AR. Pl. 880.
2 au sens de μεταϐάλλειν, se transformer, changer, LUC. D. mort. 26.

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Q

σελήνη, ης (ἡ)

A

la lune

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54
Q

περιφερής, ής, ές

A

I qui se meut circulairement, qui tourne, qui roule, en parl. des yeux, LUC. J. tr. 20.
II pass. :
1 entouré de, dat. EUR. Hel. 437.
2 arrondi, rond

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55
Q

πορεία, ας (ἡ)

A

I action de marcher, d’où :
1 marche, trajet, voyage, ESCHL. Pr. 823 ; PLAT. Phæd. 107d, etc. ; particul. marche d’une armée, expédition, THC. 2, 18 ; XÉN. An. 5, 6, 11, etc. ; PLUT. M. 198b, etc.
2 démarche, allure, PLAT. Conv. 190b, Tim. 45a ; ARSTT. An. 3, 9, 6, etc.
II passage, particul. détroit,

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56
Q

γονεύς, έως (ὁ)

A

1 père ; d’ord. au pl. père et mère, parents, HH. Cer. 241 ; HÉS. O. 233 ; PD. P. 6, 27 ; ATT. (PLAT. Conv. 178b, etc.) ; au sg. père, en parl. de pers. PLAT. Rsp. 457d ; en parl. d’animaux, HDT. 3, 109.
2 p. ext. ancêtre,

57
Q

γεννάω, -ῶ (impf. ἐγέννων, f. γεννήσω, ao. ἐγέννησα, pf. γεγέννηκα) :

A

I tr. engendrer, enfanter, produire :
1 au propre, d’ord. en parl. du père, ESCHL. Suppl. 48 ; SOPH. El. 1412 ; EUR. I.T. 499 ; etc. ; qqf. en parl. de la mère (en ce sens, d’ord. τίκτειν), ESCHL. Suppl. 47 ; ARSTT. G.A. 3, 5, 6 ; LUC. Sacr. 6, etc. ; οἱ γεννήσαντες, XÉN. Mem. 2, 1, 27 ; PLAT. Rsp. 538a, les parents ; τὸ γεννώμενον, HDT. 1, 108, l’enfant.
2 fig. engendrer, produire, faire naître (une pensée, une vertu, l’amour, etc.) PLAT. Rsp. 490b ; Conv. 209e ; Tim. 91b, etc.
II développer, faire croître : σῶμα, SOPH. Aj. 1077, le corps.
Moy. γεννάομαι-ῶμαι (f. γεννήσομαι, v. ci-dessous ; ao. ἐγεννησάμην) faire naître de soi-même, créer, PLAT. Tim. 34b, Menex. 238a.

58
Q

ἰσχύς, ύος (ἡ)

A

1 force physique ou matérielle, vigueur, au propre, HÉS. Th. 146, etc. ; PD. I. 4, 116, etc. ; XÉN. Cyr. 1, 6, 17, etc. ; joint à ῥώμη, PLAT. Conv. 190b, etc. ; en parl. de choses : ἰ. γῆς, SOPH. O.C. 610 ; XÉN. Œc. 17, 10, fécondité de la terre ; au pl. PLAT. Rsp. 618d, Leg. 744b.
2 fermeté, force de résistance, en parl. de places fortes, THC. 4, 35 ; en parl. de troupes, ce qui fait la force d’une armée, le gros ou l’élite des forces, XÉN. Cyr. 1, 4, 19.
3 puissance : θεῶν, ESCHL. Sept. 208 ; SOPH. Aj. 118, des dieux ; βασιλεία, ESCHL. Pers. 590, pouvoir royal ; ἐπὶ μέγα ἐλθεῖν ἰσχύος, THC. 2, 97, être parvenu à une grande puissance.
4 force brutale, violence : κατ’ ἰσχύν (p. opp. à δόλῳ) ESCHL. Pr. 212 ; ἰσχύϊ, PLAT. Prot. 332b, par la force.
➳ [‒ ‒] aux cas dissyllabiques, par exc. ἰσχύν [ῑῠ] PD. N. 11, 31 ; [‒⏑⏑] aux cas trisyllabiques.

59
Q

ῥώμη, ης (ἡ)

A

I force physique, d’où :
1 vigueur du corps, ESCHL. Pers. 913 ; SOPH. Tr. 1019 ; EUR. Or. 69 ; THC. 7, 75, etc. ; joint à ὑγίεια, PLAT. Phædr. 270b ; à ἰσχύς, PLAT. Conv. 190b, etc. ; au plur. XÉN. Cyr. 3, 3, 19 ; LYS. 169, 38.
2 en parl. de villes, d’États, force provenant des ressources militaires, de la richesse, etc. THC. 4, 18 ; 7, 18, etc. ; particul. force militaire, armée, XÉN. An. 3, 3, 14 ; Hell. 7, 4, 16.
3 force d’une chose (d’une lance, EUR. Suppl. 26 ; du froid, PLAT. Leg. 633c ; des plaisirs, PLAT. Leg. 841e ; de la parole, PLAT. Leg. 711e, etc.).
II au mor. force d’âme, XÉN. Cyr. 4, 2, 14 ; joint à τόλμα, DÉM. 301 ; 26, etc.

60
Q

δεινός, ή, όν

A

A qui inspire la crainte, et, p. suite, l’étonnement : δεινὰ ἡγούμεθα ἃ δέος παρέχει, PLAT. Lach. 198b, nous tenons pour choses δεινά, celles qui inspirent de la crainte ; particul. :
I que l’on craint, au sens relig. δεινή τε καὶ αἰδοίη θεός, IL. 18, 394, divinité que l’on craint et que l’on révère ; cf. IL. 3, 172 ; OD. 8, 22 ; 14, 234.
II que l’on craint, terrible, effrayant, en parl. de pers. (de Typhon, HH. Ap. 306, 352 ; de Charybde, etc. OD. 12, 260 ; etc.) ; ou de choses (l’égide, IL. 5, 739 ; monstres, prodiges, IL. 2, 321 ; 5, 741 ; OD. 10, 168, etc. ; guerre, PD. P. 2, 64 ; PLAT. Menex. 242e ; etc.) ; δεινὸς ἰδέσθαι, OD. 22, 405, effrayant à voir ; δεινὸν ἀκοῦσαι, THC. 1, 122, effrayant à entendre ; δεινὸς μὲν ὁρᾶν, δ. δὲ κλύειν, SOPH. O.C. 141, terrible à voir, terrible à entendre ; adv., δεινὸν ἀῧσαι (trisyll.), IL. 11, 10, pousser un cri terrible ; δεινὸν δέρκεσθαι, IL. 3, 342 ; δεινὰ ἰδών, IL. 15, 13, regarder, regardant d’un air terrible ; avoir, ayant un aspect terrible ; subst. τὸ δεινόν, ESCHL. Ch. 634, chose horrible.
III qui peut inspirer de la crainte, dangereux : δεινὸν γίγνεται μή, HDT. 7, 157, il est à craindre que, il y a danger que ; οὐδὲν δεινόν ἐστι μή, HDT. 1, 84 ; PLAT. Gorg. 520d, il n’y a pas de danger que ; οὐδὲν δεινοὶ ἔσονται μὴ ἀποστέωσι, HDT. 1, 155, il n’y a pas de danger qu’ils en viennent à faire défection ; δεινόν ἐστι avec l’inf. LYS. 128, 16, il est dangereux de, etc.
IV p. ext. mauvais, malfaisant, funeste, joint à χαλεπός, PLAT. Pol. 308a ; δεινὰ παθεῖν, HDT. 7, 11 ; THC. 3, 13 et 67, etc. ; PLAT. Prot. 317b ; AR. Ran. 252, etc. souffrir d’indignes traitements (v. ci-dessous, même n°, δεινὰ πάσχειν) ; δεινὸν ποιεῖσθαι, tenir pour chose indigne, s’indigner, abs. THC. 1, 102 ; avec l’inf. s’indigner que ou de, HDT. 1, 127 ; 5, 41, etc. ; avec εἰ et le prés. LUC. Nigr. 34 ou le fut. THC. 6, 60, s’indigner que ; δεινὰ ποιεῖν, m. sign. HDT. 3, 14 ; THC. 5, 42 ; qqf. en ce sens δεινὰ πάσχειν, DÉM. 1233, 25 ; de même, τὸν δὲ δεινόν τι ἔσχε αὐτόν, avec l’inf. HDT. 1, 61, il fut saisi d’indignation que, etc. (v. n° suiv. δεινὰ ποιεῖσθαι).
V qui frappe l’imagination, étonnant, extraordinaire, d’où :
1 fort, puissant, en parl. de divinités (Athènè, IL. 6, 380 ; OD. 7, 41 ; Calypso, OD. 12, 449) ; de personnes, joint à ἀτάσθαλος, HDT. 7, 116 ; de choses (bouclier, IL. 7, 245 ; désir violent, HDT. 9, 3 ; PLAT. Rsp. 573d ; amour, PLAT. Theæt. 169b, etc. ; δεινὸν τὸ τίκτειν ἐστίν, SOPH. El. 770, c’est qqe ch. de bien fort, de bien puissant que d’être mère ; cf. ESCHL. Sept. 1031 ; EUR. Ph. 356, I.A. 917).
2 extraordinaire, étrange : δεινόν γ’ εἶπας, SOPH. Aj. 1127 (cf. Ph. 1225), δεινὸν πρᾶγμα λέγεις, PLAT. Euthyd. 298c, tu as dit, tu dis une chose étrange ; δεινὸν ἂν εἴη, PLAT. Theæt. 184d, il serait étrange ; en ce sens, joint à ἄλογον, PLAT. Theæt. 203d, etc. ; p. suite, δεινὰ ποιεῖσθαι (v. ci-dessus), tenir pour chose étrange, s’étonner, avec la prop. inf. XÉN. An. 5, 9, 11.
3 en parl. de pers. merveilleusement doué, extraordinairement habile, d’ord. en b. part : ἀνὴρ δ. τε καὶ σοφός, HDT. 5, 23, homme intelligent et avisé ; δ. εὑρεῖν, ESCHL. Pr. 59, habile à découvrir, etc. ; postér. en parl. de l’habileté dans une profession, PLAT. Rsp. 334a, 408d, etc. ; particul. dans l’art de la parole : ῥήτωρ δ. DÉM. 1453, 19, habile orateur ; δ. λέγειν, SOPH. O.R. 545, habile à parler ; avec une nuance de blâme ou d’ironie : δ. σοφιστής, EUR. Suppl. 903 ; PLUT. Sert. 10, habile sophiste ; γλώσσῃ δ. καὶ σοφός, SOPH. Ph. 440, à la langue habile et avisée (Ulysse) ; δ. φαγεῖν, AR. Nub. 243, bon mangeur ; tout à fait en mauv. part (δεινός, qqf. opposé à πανοῦργος, ARSTT. Eud. 5, 12 ; mais pouvant impliquer l’idée de πανοῦργος, aussi bien que celle de φρόνιμος, ARSTT. Nic. 6, 13), PLAT. Theæt. 175d ; joint à πανοῦργος, PLAT. Rsp. 613b ; en ces divers sens, construit abs. (v. les ex. préc.), ou avec l’acc. δ. τι, AR. Eccl. 364 ; XÉN. Cyr. 8, 4, 18, etc. ; PLAT. Euthyd. 304d, etc. habile en qqe ch. ; περί τι, PLAT. Rsp. 405c ; ARSTT. Pol. 2, 10 ; PLUT. M. 776d ; etc. ; ou περί τινος, PLAT. Ion 531a et c, Prot. 339a ; ou ἀμφί τι, ARR. Tact. 14 ; ou ἔν τινι, TIMOCL. (ATH. 341f) ; ou κατά τι, EL. V.H. 3, 1 ; ou εἴς τι, AR. Ran. 968, habile sur, en, ou pour qqe ch. ; avec l’inf. (v. ci-dessus).
B qui craint : subst. τὸ δεινόν, frayeur, terreur, ESCHL. Eum. 516.

61
Q

Ὅμηρος, ου (ὁ)

A

Homère

62
Q

Ἐφιάλτης, Ἐφι·άλτης, ου (ὁ)

A

Ephialtès

63
Q

Ὦτος, ου (ὁ)

A

Ôtos :
1 fils d’Aloée et d’Iphimédeia

64
Q

φρόνημα, ατος (τὸ)

A

A au mor. :
I esprit, intelligence, pensée, ESCHL. Pr. 376.
II manière de penser, sentiment :
1 en gén. joint à ψυχή, SOPH. Ant. 176, à γνώμη, EUR. H.f. 909 ; à ἦθος, PLUT. Pyrrh. 20, M. 802f, etc. ; au plur. HDT. 9, 54 ; cf. ESCHL. Pr. 207, Pers. 814 ; SOPH. Ant. 169, etc.
2 particul. manière de penser grande ou élevée, courage, grandeur d’âme, noblesse, sentiments élevés, THC. 2, 43, 62 ; XÉN. Ages. 2, 8 ; PLAT. Leg. 865d ; joint à μεγαλοφροσύνη, PLUT. Per. 17 ; à τὸ μέγεθος τῆς ψυχῆς, PLUT. Per. 36, etc. ; au plur. joint à ἀξιώμασι, ISOCR. 134 ; avec μέγα ou μεγάλα, PLAT. Conv. 182c, Crit. 120e ; PLUT. M. 1098d, etc. ; en parl. de hautes pensées dans un écrit, DH. Vet. script. cens. 3, 2.
3 en mauv. part, orgueil, présomption, arrogance, fierté, joint à ὕϐρις, XÉN. Lac. 3, 3 ; à μεγαλαυχία, PLAT. Lys. 206a ; à ὄγκος, PLUT. Per. 4, M. 61e, etc. ; par métonymie, τὸ τῶν Αἰτωλῶν φρ. POL. 4, 64, 8, les fiers Étoliens.
B au phys. cœur, au sens propre, c. φρένες, ESCHL. Eum. 456

65
Q

μέγας, μεγάλη, μέγα,

A

Grand

66
Q

ἐπιχειρέω, ἐπι·χειρέω-ῶ

A

1 mettre la main à ou sur

67
Q

οὐρανός, οῦ (ὁ)

A

Le ciel

68
Q

ἀνάϐασις, εως (ἡ

A

A action de monter, ascension :
I en gén. HDT. 1, 181, etc. ; THC. 7, 42 ; PLAT. Rsp. 519d.
II particul. :
1 action de monter à cheval, XÉN. Eq. 3, 11 ; poét. πωλικὰ ἄμϐασις, SOPH. O.C. 1070, chevauchée, troupe de cavaliers.
2 assaut : ἀν. ἐπὶ τὸ τεῖχος, EN. TACT. assaut donné au rempart.
3 crue d’un fleuve, DS. 1, 34 ; STR. 757.
4 expédition dans l’intérieur d’un pays, en s’éloignant de la côte, particul. expédition de Cyrus le Jeune dans l’Asie centrale, ou Anabase, titre d’un ouvrage de Xénophon ; ou d’Alexandre dans l’Inde, ou Anabase, titre d’un ouvrage d’Arrien.
5 progrès d’un mal, GAL. 9, 556.
6 progression arithmétique, ARTÉM. 253 Reiff.
7 déclin du soleil, AGATHÉM. 333.
8 autre n. de la plante ἵππουρις, DIOSC. 4, 46.
B marche d’escalier, d’où escalier, SPT. 1Par. 26, 16 ; 2, 9, 1 ; 3Reg. 6, 12.

69
Q

ποιέω, -ῶ (impf. ἐποίουν, f. ποιήσω, ao. ἐποίησα, pf. πεποίηκα ; pass. f. ποιηθήσομαι, ao. ἐποιήθην ; pf. πεποίημαι) faire, càd. :

A

Faire, produire

70
Q

ἐπιθέω, ἐπι·θέω (seul. prés. et impf. ἐπέθεον

A

I courir sur (la surface de l’eau) ARSTT. H.A. 5, 19, 13.
II avec idée d’hostilité :
1 courir vers ou contre, HDT. 9, 107 ; τινά, APP. Iber. 27, vers qqn ; πρὸς μάχην, HDN 6, 7, au combat.
2 poursuivre, XÉN. Cyn. 6, 10.

71
Q

βουλεύω (f. εύσω, ao. ἐϐούλευσα, pf. βεϐούλευκα)

A

I (βουλή, conseil, délibération) :
1 tenir conseil, délibérer, IL. 1, 531 ; p. opp. à μάχεσθαι, OD. 14, 491 ; β. περί τινος, OD. 16, 234 ; HDT. 1, 120 ; THC. 3, 28, etc. délibérer sur qqe ch. ; βουλεύειν ὅπως τι γένηται, OD. 9, 420, délibérer pour qu’une chose se fasse ou pour voir comment une chose pourrait se faire ; β. βουλάς, IL. 10, 147, 415, agiter des projets, délibérer.
2 projeter après délibération, projeter, décider : νόον, OD. 5, 23, former un projet ; ὁδόν, OD. 1, 444 ; φύξιν, IL. 10, 311, former le projet d’un voyage, d’une fuite ; avec double rég. τινι β. ὄλεθρον, IL. 14, 464, décider la perte de qqn (cf. OD. 5, 179, 187, etc.) ; βουλεύειν θάνατόν τινι, PLAT. Leg. 871e, décider la mort de qqn ; cf. HDT. 9, 110 ; avec l’inf. décider de, IL. 9, 458 ; OD. 9, 299 ; HDT. 1, 73 ; 6, 52, etc. ; ἐς μίαν βουλεύειν (s.-e. βουλήν), IL. 2, 379, décider à l’unanimité ; au pass. être décidé, être résolu, en parl. d’un projet, d’un plan, etc. ESCHL. Sept. 198, etc. ; HDT. 7, 10, 4 ; πῶς σφῷν βεϐούλευται ; PLAT. Euthyd. 274a, quelle résolution avez-vous prise ? qu’avez-vous décidé ? avec l’inf. τοῖσι δὲ ἐϐεϐούλευτο, inf. HDT. 5, 92, 3, ils avaient résolu de, etc. ; abs. τὸ βουλευόμενον, ARSTT. Pol. 4, 16, 16, etc. le soin de délibérer et de décider ; τὰ βουλευόμενα, XÉN. Cyr. 6, 2, 2, les projets ou questions en délibération ; τὰ βεϐουλευμένα, HDT. 4, 128, les résolutions prises.
3 donner un conseil : τὰ λῷστα β. ESCHL. Pr. 203, donner le meilleur conseil ; avec un dat. β. τινί, ESCHL. Eum. 700, donner un conseil à qqn.
II (βουλή, assemblée délibérante) être membre d’un conseil, siéger dans un conseil, HDT. 6, 57 ; ARSTT. Pol. 3, 11, 16 ; part. à Athènes, en parl. du conseil des Cinq cents ou Sénat, XÉN. Mem. 1, 1, 18 ; PLAT. Gorg. 473e ; etc.
Moy. (f. βουλεύσομαι, ao. ἐϐουλευσάμην et ἐϐουλεύθην, pf. βεϐούλευμαι) :
I (βουλή, conseil, délibération) :
1 se consulter, délibérer en soi-même ou avec d’autres, HDT. 7, 10, 4, etc. ; περί τινος, THC. 3, 44 ; PLAT. Phædr. 231a, etc. ; περί τι, PLAT. Rsp. 604c ; ὑπέρ τινος, PLAT. Rsp. 428d, au sujet de qqe ch. ; πρός τι, THC. 7, 47, pour prendre des mesures au sujet de qqe ch. ; β. βουλὴν περί τινος, PLAT. Pol. 298b, délibérer sur qqn etc.
2 p. suite, projeter en soi-même, méditer : κακὴν ἀπάτην, IL. 2, 114, une fraude ; d’où décider, se résoudre à, acc. THC. 2, 44 ; 6, 23 ; avec un inf. HDT. 3, 134 ; PLAT. Charm. 176c ; avec un relat. ὅ τι χρὴ ποιεῖν, XÉN. An. 1, 3, 11, décider ce qu’il faut faire ; ou une conj. β. πῶς, XÉN. An. 3, 4, 40, ou ὅπως, XÉN. Cyr. 1, 4, 13, décider comment.
II (βουλή, assemblée délibérante) prendre des résolutions comme membre d’un conseil, ARSTT. Pol. 4, 14, 15.
➳ Act. Prés. sbj. 2 sg. épq. βουλεύῃσθα, IL. 9, 99 ; inf. épq. βουλευέμεν, OD. 14, 491. Impf. poét. βούλευον, OD. 1, 444. Fut. inf. épq. βουλευσέμεν, OD. 5, 179. Ao. poét. βούλευσα, IL. 9, 458. — Pass. ao. ἐϐουλεύθην, THC. 1, 120 ; PLAT. Rsp. 442b (mais v. ci-dessous Moy.). Pf. βεϐούλευμαι, ESCHL. Pr. 998 ; HDT. 7, 10 ; 8, 100 ; PLAT. Euthyd. 274a, etc. (mais v. ci-dessous Moy.). — Moy. f. βουλεύσομαι, ESCHL. Ag. 846 ; THC. 1, 43 ; etc. mais au sens pass. ESCHL. Sept. 198. Ao. poét. 3 sg. βουλεύσατο. IL. 2, 114. Ao. pass. au sens moy. ἐϐουλεύθην, DH. Exc. 15, 7 Pf. βεϐούλευμαι, SOPH. El. 947 ; EUR. Med. 893 ; HDT. 3, 134 ; THC. 6, 8 ; XÉN. Cyr. 3, 1, 15, etc.

72
Q

χρή

A

A impers. aux temps suiv. : prés. χρή, d’où sbj. χρῇ, opt. χρείη, inf. χρῆναι, part. χρεών ; impf. ἐχρῆν ou χρῆν, f. χρήσει et qqf. f. moy. χρῆσται) :
I il est besoin, il est nécessaire, il faut :
1 avec l’inf. IL. 1, 216 ; 4, 57, etc. ; OD. 3, 209 ; 6, 207, etc. ; ESCHL. Pr. 295, 1067 ; PLAT. Euthyphr. 4c, 9a ; souv. avec ellipse de cet inf. ; θύσαντες οἷς χρή (s.-e. θύειν) PLAT. Rsp. 415e, ayant offert un sacrifice à ceux à qui il faut ; ποθεῖν ἃ μὴ χρή (s.-e. ποθεῖν) ESCHL. Ag. 342, regretter ce qu’il ne faut pas ; cf. THC. 2, 89, etc. ; ὡς χρή, ESCHL. Ag. 1556, comme il faut.
2 avec la prop inf. : τί σε χρὴ ταῦτα λέγεσθαι ; IL. 13, 275, qu’est-ce qui te force à dire cela ? οὐδέ τί σε χρὴ νηλεὲς ἦτορ ἔχειν, IL. 9, 496, il ne faut pas que tu aies un cœur impitoyable ; cf. IL. 9, 333 ; 23, 644, etc. ; SOPH. Ant. 247, Ph. 135, fr. 148 ; avec ellipse de l’inf. : τίπτε μάχης ἀποπαύεαι ; οὐδέ τι σε χρή (s.-e. ἀποπαύεσθαι), IL. 16, 721, pourquoi cesses-tu le combat ? il ne le faut pas.
3 rar. avec un dat. de pers. et un inf. : ἄλλῳ γὰρ ἤ μοι χρή με τῆσδ’ ἄρχειν χθονός ; SOPH. Ant. 736, est-ce pour un autre ou pour moi, càd. dans l’intérêt d’un autre ou dans le mien, que je dois gouverner ce pays ? cf. EUR. Ion 1317 ; LUC. Herm. 58.
4 avec un gén. de ch. et un acc. de pers. : μυθήσεαι ὅττεό σε χρή, OD. 1, 124, tu diras ce qu’il te faut ; οὐ μέν σε χρὴ ἔτ’ αἰδοῦς, OD. 3, 14, tu n’as plus besoin d’une fausse honte ; τί με χρὴ μητέρος αἴνου ; OD. 21, 110, qu’ai-je besoin de faire l’éloge de ma mère ? cf. IL. 7, 109 ; OD. 4, 463.
5 à l’impf. au sens du conditionnel franç. : ἔκανες ὃν οὐ χρῆν, ESCHL. Ch. 930, tu as tué celui qu’il ne fallait pas, càd. que tu n’aurais pas dû tuer ; cf. ESCHL. Ag. 879 ; SOPH. Tr. 1133, etc.
II en parl. du destin, il est fatal, c’est l’arrêt du destin : χρῆν γὰρ Κανδαύλῃ γενέσθαι κακῶς, HDT. 1, 8, car il fallait qu’il arrivât malheur à Candaule ; cf. ESCHL. Pr. 100, 183 ; Ch. 201 ; SOPH. O.R. 791, etc. ; subst. τὸ χρῆν, EUR. H.f. 828, Hec. 260, la fatalité, le destin.
B impf. 2 sg. χρῆσθα, AR. Ach. 778, tu devais.
C part. prés. neutre χρεών, indécl. :
I avec ou sans ἐστί, il est nécessaire de, il faut, suivi d’un inf. THGN. 564 ; ESCHL. Ag. 922 ; SOPH. O.R. 633, etc. ; ou d’une prop. inf. : PD. P. 2, 96 ; HDT. 1, 41, 57 ; 2, 133 ; ESCHL. Pr. 712, 970, etc. ; THC. 5, 49, etc. : τοῖς ἐμοῖς αὐτὴν χρεὼν τόξοις ἁλῶναι, SOPH. Ph. 1439, c’est l’arrêt du destin qu’elle soit prise avec le secours de mes flèches.
II à l’acc. abs. quand il faut ; χρεόν μιν μὴ λέγειν τὸ ἐόν, HDT. 5, 50 ; cf. HDT. 9, 58, quand il lui fallait ne pas dire ce qui était ; ὑμεῖς οὐ χρεὼν ἄρχετε, THC. 3, 40, vous commandez quand il ne le faut pas, càd. sans droit.
III subst. et indécl. seul. aux nom., gén. et acc. τὸ χρεών, ion. τὸ χρεόν, ce qu’il faut, ce qui doit être, HDT. 2, 133 ; ESCHL. Ch. 918 ; p. suite :
1 la nécessité, EUR. Hipp. 1256, H.f. 21, etc. ; PLAT. Phædr. 255a ; avec le gén. : οὐκ ἔστιν ἀπαλλαγὴ τοῦ χρεών, EUR. Hipp. 1256, on n’échappe pas à la destinée ; avec l’inf. τὸ χρεὼν γενέσθαι, HDT. 7, 17, ce qui doit arriver.
2 la mort, LUC. Herm. 6 ; D. mort. 27, 9 ; εἰς τὸ χρεὼν ἰέναι, PLAT. Ax. 364c, 365b, etc. aller à l’inévitable destin, càd. à la mort.

73
Q

ἀπορέω, -ῶ (f. ήσω, ao. ἠπόρησα, pf. ἠπόρηκα)

A

ne pas savoir
1 être sans ressources, manquer de, gén. : τροφῆς, THC. 8, 81 ; συμμάχων, XÉN. Cyr. 4, 2, 39, etc., manquer de nourriture, d’alliés, etc. ; cf. PLAT. Rsp. 557d, etc. ; abs. être dans le besoin, être pauvre, p. opp. à πλουτέω, PLAT. Conv. 203e.
2 être dans l’embarras, ne savoir pas, abs. HDT. 1, 191, etc. ; THC. 2, 102 ; XÉN. Hell. 4, 5, 17, etc. ; ἀπ. τινι, XÉN. An. 1, 3, 8 ; ISOCR. 71b, être dans l’embarras par suite de qqe ch. ; ἀπ. περί τινος, PLAT. Gorg. 462b, etc. ; διά τι, AND. 30, 15, ἔς τι, SOPH. Tr. 1243, ou simpl. ἀπ. τι, HDT. 3, 4 ; ATT. (THC. 5, 40 ; XÉN. Hell. 6, 1, 4, etc.) être dans l’embarras, dans l’incertitude au sujet de qqe ch. ; avec une prop. précédée d’un relat. (ὅ τι, SOPH. O.R. 486 ; XÉN. Cyr. 4, 5, 14, etc. ; τίνα τρόπον, DÉM. 29, 10 ; ὅτῳ τρόπῳ, THC. 3, 109, etc.) ou d’une conj. (ὅπως, HDT. 1, 75, etc. ; ὅπῃ, THC. 1, 107, etc. ; PLAT. Soph. 231c ; πόθεν, HYPÉR. Epit. 32 ; ὁπόθεν, THC. 8, 80, etc. ; ἀπορῶ ὅ τι λέξω, SOPH. O.R. 486, je ne sais que dire ; ἀπορῶν ποῖ τράποιτο, THC. 1, 63, ne sachant de quel côté se tourner ; ἀπ. ὅπως δεῖ χρῆσθαι, XÉN. Cyr. 4, 3, 19, ne savoir comment faire ; ἀπ. εἰ, PLAT. Prot. 326e, être dans l’embarras pour savoir si ; ἀπ. μή, PLAT. 2 Alc. 142d, douter que, craindre que… ne ; avec un inf. ἀπ. κρῖναι, AR. Vesp. 590 (cf. XÉN. Œc. 8, 10 ; PLAT. Pol. 262e ; LYS. 115, 2, etc.) être dans l’embarras pour juger ; au pass. être un objet de doute, être mis en doute ou en question : οὐδὲν ἀπορεῖται τῶν δεομένων γίγνεσθαι, XÉN. Lac. 13, 7, il n’y a aucun doute sur ce qui doit arriver ; τὸ ἀπορούμενον, PLAT. Soph. 243b ; τὸ ἀπορηθέν, PLAT. Leg. 799c ; τὰ ἠπορημένα, ARSTT. Pol. 3, 10, 5, ce qui est un sujet de doute.
Moy. (ao. pass. ἠπορήθην) être dans l’embarras, être perplexe, EUR. I.A. 537 ; avec ὅ τι : ἠπορούμην ὅ τι χρησαίμην, LYS. 97, 17, je ne savais que faire.

74
Q

γιγαντία, ας (ἡ)

A

la guerre des Géants

75
Q

ἀποκτείνω, ἀπο·κτείνω (f. -κτενῶ, ao. ἀπέκτεινα, ao.2 ἀπέκτανον [τᾰ] pf.2 ἀπέκτονα) :

A

1 tuer, faire périr, IL. 5, 675, etc. ; OD. 23, 121, etc. ; avec un suj. de chose (pièces de bois tombant sur qqn) ESCHN. 88, 36 ; particul. mettre à mort, exécuter, en parl. du bourreau, HDT. 6, 4 ; p. ext. condamner à mort, en parl. des juges, ANT. 140, 24 ; PLAT. Ap. 30d, etc. ; en parl. de la loi, PLAT. Prot. 325b ; ou demander la mort d’un accusé, en parl. de l’accusateur, AND. 34, 7 ; XÉN. Hell. 2, 3, 21.
2 fig. faire mourir (de dépit, de désespoir, etc.), mettre à la torture, EUR. Hipp. 1064, Or. 1027.
➳ Pour le pass. les Att. emploient de préférence ἀποθνῄσκω ὑπό τινος (v. ἀποθνῄσκω). — Fut. ion. -κτενέω, HDT. 3, 30. Ao.2, 1 pl. poét. ἀπέκταμεν, OD. 23, 121 ; inf. ἀποκτάμεναι, IL. 20, 165 ou ἀποκτάμεν, IL. 5, 675. Pf. réc. ἀπεκτόνηκα, ARSTT. Soph. el. 33, 2 ; PLUT. Tim. 11 ; ou ἀπέκταγκα, ARSTT. Pol. 7, 2 (vulg. ; mss. ἀπεκτακότα) ; POL. 3, 86, 10 ; ou ἀπέκτακα, POL. 11, 18. Pl.q.pf. 3 sg. ion. ἀπεκτόνεε, HDT. 5, 67. Pass. ao. ἀπεκτάνθην, DC. 65, 4 ; pf. inf. ἀπεκτάνθαι, POL. 7, 7. Moy. ao.2 au sens pass. 3 sg. ἀπέκτατο, IL. 15, 437 ; 17, 472 ; part. ἀποκτάμενος, IL. 4, 494.

76
Q

ὥσπερ, ὥσ·περ

A

comme

77
Q

κεραυνόω, -ῶ (ao. ἐκεραύνωσα)

A

rapper de la foudre, foudroyer, acc. HDT. 7, 10 ; PLAT. Conv. 190c, etc. ; au pass. HÉS. Th. 859, etc. ; fig. ARTÉM. 2, 8.
Étym. κεραυνός.

78
Q

γένος, εος-ους (τὸ)

A

A naissance, d’où :
I propr. naissance, càd. :
1 temps de la naissance : γένει ὕστερος, IL. 3, 215, le dernier par la naissance, le plus jeune.
2 lieu ou condition de la naissance : γένει πολίτης, DÉM. 628, 8, citoyen par la naissance ; γένει υἱός, DÉM. 1081, 7, fils de naissance, p. opp. à fils d’adoption.
II en gén. origine, descendance : ἀμφοτέροισιν ὁμὸν γένος, IL. 13, 354, tous deux ont la même origine ; avec un n. de pers. comme n. d’origine : γένος εἶναι ἔκ τινος, IL. 5, 544 ; OD. 21, 235, etc., ou γένος εἶναί τινος, IL. 21, 186 ; OD. 4, 63 ; etc. descendre de qqn ; avec un n. de lieu comme n. d’orig. : ἐξ Ἰθάκης γένος εἰμί, OD. 15, 267 (cf. IL. 14, 199 ; PLAT. Soph. 216a, etc.) ; γένος μέν εἰμι τῆς Σκύρου, SOPH. Ph. 239, je suis originaire d’Ithaque, de Skyros (Scyros) ; qqf. avec l’art. ποδαπὸς τὸ γένος εἶ ; AR. Pax 187, de quel pays es-tu ?.
B tout être créé, toute réunion d’êtres créés :
I (avec idée de qualité ou de condition) en parl. d’êtres ayant une origine commune (dieux, hommes, animaux, choses), càd. race, genre, espèce : θεῶν γένος, SOPH. Aj. 392, la race des dieux, les dieux ; ἡμιθέων γ. ἀνδρῶν, IL. 12, 23, la race des hommes demi-dieux, les hommes demi-dieux ; γ. βοῶν, OD. 20, 212, la race des bœufs ; γ. ἵππειον, SOPH. Ant. 342, la race des chevaux ; γ. ἡμιόνων, IL. 2, 852, la race des mulets.
II particul. en parl. d’hommes, race, famille, parenté :
1 en parl. de la famille propr. dite, en gén. : αἷμά τε καὶ γένος, OD. 8, 583, le sang et la race ; γένους φανῆναί τινος, SOPH. O.R. 1383, être montré de la famille de qqn : γένει προσήκειν τινί, XÉN. An. 1, 6, 1, être apparenté à qqn ; οἱ ἐν γένει = συγγενεῖς, SOPH. O.R. 1430, les parents ; ἐγγύτατα γένους, ESCHL. Suppl. 388, à un degré de parenté très proche ; ἐγγυτέρω γένους, IS. 72, 30, à un degré de parenté plus proche ; abs. en parl. de familles nobles (lat. gens) : ὅθι τοι γένος ἐστὶ καὶ αὐτῇ, OD. 6, 35, là où toi aussi tu as une famille de noble race ; cf. HDT. 1, 125, etc. ; PLAT. Gorg. 523c ; Leg. 711e ; οἱ ἀπὸ γένους, PLUT. Rom. 21 ; Cato ma. 1 les gens de familles nobles, les gens de race ; — spécial. en parl. des parents immédiats ou des ancêtres : οὐ γὰρ σφῷν γένος ἀπόλωλε τοκήων, OD. 4, 62, car tous deux vous êtes de familles dont le renom subsiste encore ; γένος πατέρων αἰσχυνέμεν, IL. 6, 209, déshonorer la race de ses pères ; — en parl. des enfants immédiats ou des descendants : d’un seul descendant :
2 σὸν γένος, IL. 19, 124 (cf. IL. 21, 186 ; OD. 16, 401), ton rejeton, ton enfant ; θεῖον γένος, IL. 6, 180, ou δῖον γ. IL. 9, 538, rejeton des dieux, en parl. de la Chimère et d’Artémis ; collectiv. des enfants : γένους ἐπάρκεσις, SOPH. O.C. 447, l’appui que le père a droit d’exiger de ses enfants ; ou des descendants, de la postérité : ἐκεῖνοι καὶ τὸ γ. τὸ ἀπ’ ἐκείνων, THC. 1, 126, eux et leurs descendants ; particul. en parl. de la descendance directe (p. opp. aux collatéraux = συγγένεια), IS. 72, 33.
3 p. anal. en parl. d’associations religieuses, civiles, politiques, etc. particul. à Athènes, réunion de citoyens dont l’ensemble formait une phratrie (v. γεννήτης), PLAT. 1 Alc. 120e ; ARSTT. fr. 347 ; chez les Orientaux (Égyptiens, Perses, etc.) caste, HDT. 2, 164 ; PLAT. Rsp. 434b ; ARSTT. Pol. 7, 10, 1 ; de même, en parl. de professions, classe, corporation : τὸ μαντικὸν γ. SOPH. Ant. 1055, la classe des devins ; τὸ φιλόσοφον γ. PLAT. Rsp. 501e, la classe des philosophes ; τὸ γ. τῶν γεωργῶν, PLAT. Tim. 17c, la classe des laboureurs.
4 avec idée de nationalité, famille de peuples, race, nation, peuple, tribu : τὸ Δωρικὸν γ. HDT. 1, 56 (cf. 1, 101) la race dorienne.
5 t. de science, famille d’êtres ou de choses abstraites, classe, particul. genre (p. opp. à espèce = εἶδος), PLAT. Parm. 129c ; τὰ γένη εἰς εἴδη πλείω καὶ διαφέροντα διαιρεῖται, ARSTT. Metaph. 10, 1, 12, les genres se divisent en espèces plus nombreuses et différentes (cf. ARSTT. Top. 1, 5, 6, etc.), l’espèce (εἶδος) pouvant, à son tour, devenir un genre (γένος) par rapport aux subdivisions secondaires (v. ARSTT. H.A. 1, 1, 30, etc.) ; de même genre, considéré comme un tout (p. opp. aux parties = μέρη) PLAT. Phil. 12e ; d’où τὰ γένη, les éléments, PLAT. Tim. 54b.
C (avec idée de durée) génération, âge : ἀνδρῶν γ. OD. 3, 245, génération d’hommes ; γ. χρύσειον, etc. HÉS. O. 109, l’âge d’or.
D (avec idée de sexe) sexe, PLAT. Conv. 189d ; p. anal. t. de gr. genre, ARSTT. Rhet. 3, 5, 5 ; D. THR. 634, 15, 17, etc.
➳ Gén. ion. γένευς, OD. 15, 533. Plur. dans Hom. seul. OD. 3, 245. Duel γένεε, PLAT. Pol. 260b, ou γένει, PLAT. Rsp. 547b. — Au sens de « familles » le plur. γένη se trouve construit avec un partic. masc. (τιμῶντες) dans une inscr. att. de 300 envir. av. J.-C. (v. Meisterhans, p. 158, § 80, 2).

79
Q

ἀφανίζω (impf. ἠφάνιζον, f. ἀφανίσω, att. ἀφανιῶ ; ao. ἠφάνισα, pf. ἠφάνικα ; pass. f. ἀφανισθήσομαι, ao. ἠφανίσθην, pf. ἠφάνισμαι)

A

I faire disparaître, d’où :
1 rendre invisible : ἥλιον, XÉN. An. 3, 4, 8, cacher le soleil, en parl. d’un nuage ; ἀφ. τὴν οὐσίαν, ESCHN. 14, 38 ; DÉM. 827, 12, litt. soustraire sa fortune aux regards, càd. la convertir en biens meubles, en argent.
2 supprimer, anéantir : τινά, HDT. 3, 126 ; THC. 4, 80 ; XÉN. Mem. 1, 2, 52, faire disparaître qqn (un criminel d’État, etc.) ; au pass. ἀφανίζεσθαι ἐξ ἀνθρώπων, HDT. 4, 95 ; LYS. 191, 27 ; ISOCR. 60c, 104b, 119d, disparaître d’entre les hommes, càd. périr ; en parl. de choses, détruire de fond en comble (un édifice, un temple, etc.) DÉM. 562, 17 ; effacer (des traces de pas, des traces de sang, etc.) XÉN. Cyn. 5, 3, etc. ; ANT. 134, 37 ; fig. ἀγαθῷ κακόν, THC. 2, 42, effacer le mal avec le bien.
3 perdre (de l’argent, des biens, etc.) ESCHN. 14, 24 ; DÉM. 821, fin, etc.
4 tenir caché ou secret, dissimuler : τὴν γνώμην, THC. 7, 8, sa pensée ; au propre, τρίχα βαφῇ, EL. V.H. 7, 20, dissimuler la couleur de ses cheveux en les teignant.
5 éloigner, écarter : τινὰ πόλεος, EUR. Ph. 1041, emmener qqn hors de la ville ; παῖδας καὶ γυναῖκας, XÉN. Cyr. 7, 2, 12, emmener des enfants et des femmes en esclavage ; fig. ἄχος, SOPH. O.C. 1712, calmer (litt. écarter) une douleur ; au pass. se tenir à l’écart, vivre dans la retraite, XÉN. Ages. 9, 1.
6 emporter, dérober, soustraire, XÉN. Œc. 14, 2.
II obscurcir, ternir : τὴν ἀξίωσιν, THC. 2, 61 ; τὰς πατρικὰς ἀρετάς, THC. 7, 69, la considération dont on jouit, les vertus de ses ancêtres.
Étym. ἀφανής.

80
Q

τιμή, ῆς (ἡ)

A

A évaluation, estimation :
1 au propre : ἡ τοῦ κλήρου τιμή, PLAT. Leg. 744d, évaluation de la propriété foncière ; cf. ARSTT. Rhet. 2, 16, 1.
2 p. suite, valeur, prix : δεκαπλάσιον τῆς τιμῆς ἀποτίνειν, PLAT. Leg. 914c, payer le dixième de la valeur ; δύο εἰπεῖν τιμάς, PLAT. Leg. 917c, indiquer deux prix ; περὶ τῆς τιμῆς διαφέρεσθαι, LYS. 165, 32, être en désaccord sur le prix ; τῆς αὐτῆς τιμῆς πωλεῖν, LYS. 165, 16 ; PLAT. Leg. 914b, vendre au même prix.
3 p. suite, somme à payer ou perçue, d’où paiement, HDT. 7, 119 ; XÉN. An. 7, 8, 6, etc. ; p. suite, produit, montant (d’une vente) XÉN. An. 7, 5, 2, etc.
4 évaluation juridique, d’où peine, compensation, satisfaction : τιμὴν τίνειν ou ἀποτίνειν τινι, IL. 3, 286 ; 3, 288, payer une indemnité à qqn ; τιμὴν ἄγειν ἐεικοσάϐοιον, OD. 22, 57, amener vingt bœufs comme indemnité ; τιμὴν ἄρνυσθαί τινι, IL. 1, 159, etc. réclamer satisfaction pour qqn ; ἐμῆς ἕνεκα τιμῆς, IL. 17, 92, pour me donner satisfaction, pour assouvir ma vengeance.
B prix qu’on attache à, honneur, d’où :
I estime pour autrui : θεῶν τιμή, PLAT. Leg. 723e, culte de la divinité ; ἡ τιμὴ ἡ ὑπὸ τῶν πολλῶν, PLAT. Conv. 216b ; ἡ ὑπὸ πάντων τιμή, XÉN. Cyr. 3, 3, 2, l’estime publique ; τιμή τινος, l’estime témoignée par qqn, XÉN. Mem. 2, 1, 33 ; διδόναι τί τινι τιμῆς ἕνεκα, Xén, An. 7, 3, 28, donner qqe ch. à qqn pour lui prouver son estime ou son respect.
II honneur, estime, considération dont jouit qqn : τιμῆς ἔμμορον εἶναι, OD. 8, 480, participer à l’estime ; ὀφέλλειν τινὰ τιμῇ, IL. 1, 510, rehausser la considération de qqn ; τιμαῖς αὐξάνειν τινά, XÉN. Cyr. 8, 8, 24, donner plus d’honneur ou de considération à qqn ; τιμὴν νέμειν ou ἀπονέμειν τινί : rendre honneur a qqn, lui accorder une récompense ou une distinction, SOPH. Ph. 1062 ; PLAT. Leg. 632b, ou accorder à qqn de la considération, lui témoigner des égards, SOPH. Aj. 1351 ; τιμὴν ὀπάζειν τινί, ESCHL. Pr. 30 ; ou πορεῖν τινι, ESCHL. Pr. 949, m. sign. ; ἐν τιμῇ ἄγειν, PLAT. Rsp. 538e, tenir en honneur, honorer ; μεγάλας τιμὰς περιάπτειν ἑαυτῷ, XÉN. Cyr. 1, 5, 9, obtenir pour soi de grands honneurs ; τιμὰς ἔχειν, HDT. 2, 46 ; EUR. Suppl. 874, jouir de considération, être honoré ; τιμῆς τυγχάνειν, PLAT. Leg. 738e, obtenir de la considération, de l’estime ; ἐν τιμῇ εἶναι, XÉN. An. 2, 5, 38, etc. être honoré ; τιμὴν φέρειν τινί, XÉN. An. 2, 1, 17, etc. apporter de l’honneur à qqn, lui faire honneur ; τιμὰς φέρεσθαι, PLAT. Phæd. 113d, etc. récolter de l’honneur, recevoir des récompenses ; τιμὰς διδόναι τινί, EUR. Hipp. 1424, etc. rendre honneur à qqn ; πρὸς τὰ ἔργα τὰς τιμὰς ἑκάστῳ προστιθέναι, XÉN. Cyr. 2, 2, 18, attribuer les récompenses à chacun selon son mérite ; τιμὴ ἢ ζημία, PLAT. Rsp. 347a, récompense ou peine ; adv., τιμῇ, SOPH. O.C. 381, avec honneur, glorieusement ; τιμαὶ καὶ δωρεαί, PLAT. Rsp. 361c ; δῶρα καὶ τιμαί, PLAT. Leg. 953d, distinctions et récompenses.
III marque d’honneur, d’où :
1 dignité, particul. dignité divine, IL. 9, 498, etc. ; OD. 5, 335, etc. ; dignité royale, IL. 1, 278 ; 2, 197, etc. ; OD. 1, 117 ; ESCHL. Ag. 44, etc.
2 poste d’honneur, charge honorifique, charge en gén. HDT. 1, 59 ; ATT. ; τιμὴν ἔχειν avec l’inf. avoir la fonction de, être chargé de, XÉN. Cyr. 1, 3, 8, etc. ; τιμὴν λαγχάνειν, PLAT. Phil. 61c, obtenir une fonction ; οἱ ἐν τιμαῖς, EUR. I.A. 20, ceux qui ont une charge ; ἐκϐαλεῖν τινα ἐκ τῆς τιμῆς, XÉN. Cyr. 1, 3, 9, faire partir qqn de sa charge ; τιμαὶ καὶ ἀρχαί, XÉN. Cyr. 1, 2, 15, etc. charges honorifiques et fonctions publiques.
3 moyens d’honorer une divinité, fête, sacrifice, ESCHL. Eum. 208, etc. ; SOPH. O.R. 909, etc.
C ce qui est tenu en honneur, objet de l’estime, du respect, d’où autorité, magistrature, ESCHL. Ag. 44 ; au plur. ESCHL. Ch. 399, etc. ; καὶ τὰ καρτερώτατα τιμαῖς ὑπείκει, SOPH. Aj. 670, même ce qu’il y a de plus fort se courbe devant celui qui est haut placé ; τιμὰς τὰς θεῶν πατεῖν, SOPH. Ant. 745, fouler aux pieds ce qui est sacré aux dieux.
D en mauv. part, peine, châtiment, vengeance, OD. 14, 70, 117.

81
Q

ἱερά

A

se joint à divers mots pour des désignations géographiques

82
Q

ἐάω, -εῶ (impf. εἴων, f. ἐάσω, ao. εἴασα, pf. εἴακα ; pass. ao. εἰάθην, pf. εἴαμαι) [ᾰ au prés. et à l’impf. ; ᾱ aux autres temps act. pass. et moy.]

A

I laisser, d’où :
1 souffrir, permettre, avec une prop. inf. τινα ἐᾶν φθινύθειν, IL. 2, 346, ou ζώειν, OD. 13, 359, laisser périr, laisser vivre qqn ; qqf. avec omission du verbe : αὐτονόμους ἐᾶν πολίτας, XÉN. Hell. 3, 1, 17 (cf. la construct. complète avec εἶναι, Hell. 6, 4, 2) laisser les citoyens vivre autonomes ; οὐκ ἐᾶν, avec une prop. inf. ne pas permettre ; τρεῖν μ’ οὐκ ἐᾷ Πάλλας, IL. 6, 256, Pallas ne permet pas que je tremble ; d’où défendre, empêcher que : οὐκ ἐάσουσιν ἐμοὶ δόμεναι βιόν, OD. 21, 233 (les prétendants) refuseront de me donner l’arc ; κἂν μηδεὶς ἐᾷ, SOPH. Aj. 1184, quand bien même personne n’y consentirait, càd. quand bien même tous s’y opposeraient, IL. 4, 55 ; OD. 19, 25 ; HÉS. Th. 772 ; en parl. d’une défense faite par la loi, ESCHN. 3, 21, 176 Baiter-Sauppe (cf. ci-dessous HDT. 7, 104) ; cf. CIA. 2 add. 841, b, 55 (396 av. J.-C.) ; ou simpl. ne pas admettre : πόλεμον οὐκ εἴων ποιεῖν, THC. 1, 28, ils ne voulaient pas faire la guerre ; en ce sens souv. opp. à κελεύω : οἱ μὲν κελεύοντες ἐξιέναι, οἱ δέ τινες οὐκ ἐῶντες, THC. 2, 21, les uns conseillant de s’en aller, qqes autres s’y opposant ; ou à ὁρμάω : οὐκ εἴα ὑπείκειν, ἀλλ’ ἐς τὸν πόλεμον ὥρμα τοὺς Ἀθηναίους, THC. 1, 127, (Périclès) n’admettait pas qu’ils cédassent, loin de là il excitait les Athéniens à la guerre ; qqf. en opp. avec ἀλλά (s.-e. κελεύω) : οὐκ ἐῶν φεύγειν, ἀλλὰ (κελεύων) μένοντας ἐπικρατέειν, HDT. 7, 104, (la loi) ne leur permettant pas de fuir, loin de là, leur ordonnant d’attendre de pied ferme et de tenir bon ; au pass. οὐκ ἐᾶσθαι, EUR. I.T. 1344 ; THC. 1, 142 ; DÉM. 2, 16 Baiter-Sauppe, n’être pas libre de.
2 rar. avec un acc. de chose, laisser, abandonner, concéder : τινί τι, SOPH. O.C. 368 ; PLUT. M. 233d, laisser qqe ch. à qqn.
II laisser aller, d’où congédier : τινα, IL. 24, 557, qqn.
III laisser de côté, d’où :
1 renoncer à : ἔα χόλον, IL. 9, 260, laisse se calmer ta colère ; ἐᾶν φιλοσοφίαν, PLAT. Gorg. 484c, renoncer à la philosophie ; avec un inf. ἐᾶν ἰέναι, HDT. 3, 134, renoncer à aller.
2 ne pas s’occuper de, négliger, omettre, avec l’inf. κλέψαι μὲν ἐάσομεν (sbj. poét.) Ἕκτορα, IL. 24, 71, ne nous occupons pas de voler le corps d’Hector ; θεὸς τὸ μὲν δώσει, τὸ δ’ ἐάσει (δοῦναι), OD. 14, 444, la divinité donnera ceci, négligera de donner cela ; abs. ἥδ’ οὖν ἐάσθω, SOPH. Tr. 329, qu’on cesse donc de se préoccuper de celle-ci.
3 p. suite, délaisser, abandonner : τινα ἐᾶν ἄκλαυτον, ἄταφον, SOPH. Ant. 29, laisser (un mort) sans lamentations, sans sépulture.

83
Q

ἀσελγαίνω (impf. ἠσέλγαινον, f. ἀσελγανῶ ;

A

être déréglé, d’où être impudent ou insolent,
Cad avoir ses désirs et sa raison dans le mm sens mais dans le mauvais

84
Q

μόγις

A

1 avec peine, IL. 9, 355 ; 21, 417 ; 22, 412 ; OD. 3, 119 ; 19, 189 ; ESCHL. Pr. 131 ; HDT. 1, 116 ; PLAT. Rsp. 342c ; πάνυ μ. PLAT. Prot. 360d, tout à fait avec peine ; μ. πως, PLAT. Charm. 155e, avec qqe peine.
2 à peine, ARSTT. Nic. 4, 3, 26.
➳ Par exc. [ῑ] à l’arsis, IL. 22, 41

85
Q

ἐννοέω, ἐν·νοέω-οῶ

A

I avoir dans l’esprit, càd. :
1 songer, réfléchir : τι, HDT. 1, 68 ; PLAT. Theæt. 161b ; περί τινος, PLAT. Rsp. 591a, à qqe ch. ; ἐνν. ὅτι, ou ὡς, HDT. 1, 86 ; XÉN. Cyr. 2, 2, 17 ; PLAT. Theæt. 161b, songer que ; avec l’inf. SOPH. O.R. 330, songer à faire qqe ch. ; avec μή, XÉN. An. 3, 5, 3 ; 4, 2, 13, etc. ; PLAT. Theag. 122c, songer ou veiller à ce que…. ne, craindre que.
2 imaginer, inventer : τι, XÉN. An. 2, 2, 10 ; PLAT. Leg. 798b, qqe ch.
3 renfermer un sens, une signification en soi-même, d’où signifier, en parl. d’un mot, PLAT. Euthyd. 287c.
II se mettre dans l’esprit, comprendre, se représenter, abs. SOPH. O.R. 559, Ph. 28 ; τι, ESCHL. Ag. 1088, qqe ch. ; avec le gén. τινος ὡς, XÉN. Cyr. 5, 2, 18, remarquer au sujet de qqn que, remarquer que qqn, etc. ; τινος λέγοντος, PLAT. Hipp. mi. 369e, comprendre que qqn dit.
Moy. (ao. pass. ἐνενοήθην) :
1 songer, réfléchir : τι, SOPH. Aj. 115, Ant. 664, à qqe ch. ; avec l’inf. HDT. 1, 77 ; SOPH. O.R. 330.
2 comprendre, s’apercevoir : avec un partic. ἐννοοῦμαι φαῦλος οὖσα, EUR. Hipp. 435, je me rends compte que j’avais tort ; ἔκ τινος ἐνν. PLAT. Hipp. ma. 295c, comprendre d’après qqe ch., conclure de qqe ch. que, etc.
➳ Formes ion. avec contr. en -ω- p. -οη- : ao. part. ἐννώσας (p. ἐννοήσας) HDT. 1, 68 et 86 ; pf. 3 pl. ἐννενώκασι (p. ἐννενοήκασι) HDT. 3, 6. — Sur ἐνενόητο, v. νοέω.

86
Q

δοκέω, -ῶ (f. δόξω, ao. ἔδοξα, pf. inus., v. ci-dessous ; pl.q.pf. ἐδεδόχειν ; pass. ao. ἐδόχθην, pf. δέδογμαι, pl.q.pf. ἐδεδόγμην)

A

A sembler, paraître, d’où :
I abs. :
1 avoir l’apparence de, p. opp. à la réalité, paraître, p. opp. à être : οὐ γὰρ δοκεῖν ἄριστος, ἀλλ’ εἶναι θέλει, ESCHL. Sept. 592, car il veut non paraître juste et brave, mais l’être ; μελετητέον οὐ τὸ δοκεῖν ἀγαθόν, ἀλλὰ τὸ εἶναι, PLAT. Gorg. 527b, car il faut avoir à cœur non de paraître bon, mais de l’être ; μὴ ὄντες ἀλλὰ δοκοῦντες, PLAT. Rsp. 421a, des gens qui ne sont pas, mais qui ont l’air d’être (les gardiens des lois, etc.) ; de même p. opp. à βούλεσθαι : τῷ δοκεῖν μὲν οὐχὶ χρῄζων, τῷ δὲ βούλεσθαι θέλων, EUR. I.A. 338, en apparence tu n’y aspirais point ; mais, à sonder ta volonté, tu le désirais.
2 avoir de l’apparence, faire bonne figure, paraître qqe ch. : ὁρῶ τὰ τῶν θεῶν, ὡς τὰ μὲν πυργοῦσ’ ἄνω τὰ μηδὲν ὄντα, τὰ δὲ δοκοῦντ’ ἀπώλεσαν, EUR. Tr. 608, je vois comme la volonté des Dieux élève jusqu’aux sommets ce qui n’est rien, et renverse jusqu’à le détruire ce qui a l’air d’être qqe ch. ; εὐτυχίαν τῶν πάρος οὐ δοκούντων, EUR. Her. 897, la prospérité de ceux qui auparavant ne paraissaient pas (être qqe ch.) ; οἱ δοκοῦντες, EUR. Hec. 295, ceux qui ont du renom, p. opp. à οἱ ἀδοξοῦντες.
II avec un déterminatif (verbe ou nom) :
1 paraître, sembler : en parl. de visions, de songes : ἐδοξάτην μοι δύο γυναῖκ’ εἰς ὄψιν μολεῖν, ESCHL. Pers. 181, je crus voir deux femmes s’avancer sous mes yeux ; joint pléonast. à φαίνεσθαι : ὥστε λευκοτέραν τε καὶ ἐρυθροτέραν τοῦ ὄντος δοκεῖν φαίνεσθαι, XÉN. Mem. 2, 1, 22, au point de paraître plus blanche et plus rouge qu’elle n’était en réalité ; cf. XÉN. Cyr. 8, 3, 14 ; PLAT. Rsp. 381e.
2 paraître (après réflexion ou après examen) : ὥς μοι δοκεῖ εἶναι ἄριστα, IL. 12, 215, comme cela me semble être le mieux ; δοκέεις δέ μοι οὐκ ἀπινύσσειν, OD. 5, 342, tu me parais ne pas manquer de sagesse ; avec l’inf. fut. δοκέει δέ μοι ὧδε λώϊον ἔσσεσθαι, IL. 6, 338, cela me semble devoir être mieux ainsi ; avec l’inf. ao. (jamais dans Hom.) : τί δ’ ἂν δοκεῖ σοι Πρίαμος ποιῆσαι ; ESCHL. Ag. 935, que te semble-t-il qu’aurait fait Priam ? ἄξιοι ὑμῖν δοκοῦντες, THC. 1, 76, nous qui vous paraissons dignes de, etc. ; particul. en parl. de gens soupçonnés d’un crime : ἂν δ’ ἁλῷ καὶ δοκῇ τοὔργον εἰργάσθαι, DÉM. 643, 25, s’il vient à être pris et qu’il paraisse avoir fait le coup ; cf. THC. 2, 21 ; 5, 16.
3 p. suite, avoir la réputation d’être, être considéré comme, passer pour : οἱ δοκοῦντες εἶναί τι, PLAT. Gorg. 472a, ceux qui passent pour être qqe ch. ; ἐδόκει τις εἶναι, PLUT. Arist. 1, il passait pour être un homme (d’un jugement supérieur).
III paraître, avoir l’air de, feindre de, d’ord. précédé d’une nég. (οὐ, μή) : οὔτε ἀνεϐόησεν οὔτε ἔδοξε μαθέειν, HDT. 1, 10, ni elle ne jeta un cri, ni elle ne parut s’être aperçue de rien ; ἤκουσα τοῦ λέγοντος οὐ δοκῶν κλύειν, EUR. Med. 67, j’entendais, sans avoir l’air d’entendre, celui qui parlait ; πόσους δοκεῖς ὁρῶντας μὴ δοκεῖν ὁρᾶν, EUR. Hipp. 462, combien voient, à ton avis, qui n’ont pas l’air de voir (cf. XÉN. Hell. 4, 5, 6 ; PLAT. Euthyphr. 5c) ; μὴ νῦν ὁρᾶν δοκῶμεν αὐτόν, AR. Pax 1051, pour le moment, n’ayons pas l’air de le voir.
IV paraître bon : εἰ δοκεῖ σοι ταῦτα, ESCHL. Ag. 944, si cela te paraît convenable ; τὸ σοὶ δοκοῦν ἡδέως ἂν ἀκούοιμι, PLAT. Rsp. 487e, j’entendrais volontiers ton avis ; παρὰ τὸ δοκοῦν ἡμῖν, THC. 1, 84, contrairement à ce qui nous paraît bon ; τὰ δοκοῦντα περὶ τῆς ἀληθείας λέγειν, PLAT. Rsp. 349a, exprimer son opinion sur la vérité ; particul. en parl. de décisions ayant force de loi, de décrets, etc. : τοιαῦτ’ ἔδοξε τῷδε Καδμείων τέλει, ESCHL. Sept. 1025, voilà ce qu’ont décidé les magistrats des Cadméens ; impers. ἔδοξε dans la formule initiale des décrets : ἔδοξε τῇ βουλῇ, AR. Th. 372 ; ἔ. τῷ δήμῳ, THC. 4, 118 ; ἔ. τῇ βουλῇ καὶ τῷ δήμῳ, PLAT. Phædr. 258a, le sénat a décidé, le peuple a décidé, le sénat et le peuple ont décidé ; τὰ δεδογμένα, HDT. 3, 76, le décret, la décision ; τὰ δόξαντα, SOPH. El. 29, les résolutions (d’Oreste) ; de même dans un grand nombre de locut. formant parenthèse : ὡς ἐμοὶ δοκεῖ, ESCHL. Sept. 369, à mon avis ; εἰ δοκεῖ, SOPH. Ph. 1402, si tu veux ; avec l’inf. ὡς ἐμοὶ δοκέειν, HDT. 2, 124 ; ἐμοὶ δοκεῖν, ESCHL. Pers. 246 ; ἐμοὶ δοκέειν, HDT. 3, 45 ; δοκεῖν ἐμοί, SOPH. El. 410 ; δοκέειν ἐμοί, HDT. 1, 172 ; δοκεῖν δέ μοι, THC. 8, 64 ; ou sans μοι, δοκεῖν, XÉN. An. 4, 5, 1, à ce qu’il me semble, à mon avis ; — au participe abs. δόξαν αὐτοῖς ὥστε διαναυμαχεῖν (pour ὅτε ἔδοξεν αὐτοῖς, etc.) THC. 8, 79, comme ils avaient décidé d’engager le combat sur mer ; δόξαν ἡμῖν ταῦτα (s.-e. πράττειν) PLAT. Prot. 314c, lorsque nous eûmes pris ce parti ; δόξαντα δὲ ταῦτα καὶ περανθέντα, τὰ στρατεύματα ἀπῆλθε, XÉN. Hell. 3, 2, 19, lorsque ces décisions eurent été prises et exécutées, les troupes s’éloignèrent, δόξαντος τούτου, XÉN. Hell. 1, 1, 36, cela ayant été décidé.
B penser, croire, d’où :
I se figurer (par l’imagination), en parl. de visions, de songes : τεκεῖν δράκοντ’ ἔδοξεν, ESCHL. Ch. 527, elle crut avoir enfanté un dragon ; ἔδοξ’ ἰδεῖν τρεῖς κόρας, EUR. Or. 408, je crus voir trois vierges (les Euménides) ; cf. EUR. I.T. 44 ; AR. Vesp. 15.
II croire (après réflexion ou après examen) :
1 prop. croire, juger, penser : ὁρᾷς γὰρ οὐδὲν ὧν δοκεῖς σάφ’ εἰδέναι, EUR. Or. 259, car tu ne vois rien de ce que tu crois savoir et tenir pour certain ; rar. sans inf. τούτους τι δοκεῖτε ; XÉN. An. 5, 7, 26, ces gens que croyez-vous qu’ils sont ? avec περί : δοκέω δέ, εἴ τι περὶ τῶν θείων πρηγμάτων δοκέειν δεῖ, HDT. 9, 65, or je pense, s’il est permis de penser qqe ch. des affaires divines ; avec un inf. ao. ἡδέως δ’ ἄν μοι δοκῶ κοινωνῆσαι, XÉN. Cyr. 8, 7, 25, il me semble qu’il me plairait de devenir une partie de ce tout ; avec l’inf. prés. ταῦτ’ ἄν μοι δοκῶ ἡδέως ἀκούειν σου, XÉN. Œc. 6, 11, j’imagine que je t’entendrais avec plaisir expliquer, etc. ; dans un grand nombre de locut. formant parenthèse : δοκῶ μοι, PLAT. Theag. 121d ; ἐμοὶ μὲν δοκῶ, LYNC. (ATH. 129a) je crois, je pense : ou sans μοι : δοκῶ μέν, SOPH. El. 61, 547 ; O.C. 995 ; EUR. Suppl. 771 ; PLAT. Parm. 126b, m. sign., de même δοκεῖς, PLAT. Leg. 687e, tu le penses bien ; τοῦτον λαϐοῦσα, πῶς δοκεῖς ; καθύϐρισεν, EUR. Hipp. 446, Vénus s’empare de lui, et l’accable, Dieu sait comme ! κἄπειθ’ ὁ δῆμος ἀναϐοᾷ, πόσον δοκεῖς ; AR. Eccl. 399, et après cela le peuple jette les hauts cris, tu peux penser combien.
2 penser, espérer : ἐπεὶ δοκέω νικησέμεν Ἕκτορα, IL. 7, 192, car je pense vaincre Hector ; οὐ γάρ σε δοκέω πείθεσθαί μοι, HDT. 1, 8, car je n’espère pas te persuader.
3 penser à, songer à, se proposer de : εὖτ’ ἂν δ’ ἀείδειν δοκῶ, ESCHL. Ag. 16, et lorsque je pense à chanter.
III juger bon, d’où décider, avec l’inf. fut. ταῦτά μοι δοκῶ ὑπερϐήσεσθαι, ESCHN. 61, 8, je suis décidé à passer par là-dessus ; τὸν οὖν Δία μοι δοκῶ χαίρειν ἐάσας ἐνθάδ’ αὐτοῦ καταμενεῖν, AR. Pl. 1186, je suis donc décidé à envoyer promener Zeus et à rester résolument ici même ; sans μοι : γνῶθι τίνα πέμπειν δοκεῖς (conj. -εῖ) ESCHL. Sept. 650, décide qui tu crois devoir envoyer ; au pass. être jugé bon, paraître bon, être décidé : οὕτω δέδοκται, SOPH. Ph. 1277, cela a été ainsi décidé ; δέδοκταί μου κατθανεῖν, EUR. I.A. 1375, je suis condamnée à mourir ; de même au participe : πάλαι ποτ’ ἐστὶ τοῦτ’ ἐμοὶ δεδογμένον, EUR. Her. 1, depuis longtemps déjà c’est une opinion arrêtée dans mon esprit ; δεδογμέν’, ὡς ἔοικε, τήνδε κατθανεῖν, SOPH. Ant. 576, c’est chose décidée, selon toute apparence, qu’elle meure ; — avec le dat. de la personne à qui s’applique la décision : δέδοκται τοῖσι πρώτοισι τῶν μαντίων ἀπόλλυσθαι, HDT. 4, 68, il est décidé que les premiers des devins doivent périr.
Moy. (part. prés. ion. δοκεύμενος) s’imaginer, penser, avec l’inf. fut. OPP. C. 4, 109.

87
Q

μηχανή, ῆς (ἡ)

A

nvention ingénieuse,
ruse stratagème, idée de partir de l’impasse

88
Q

δια το + inf

A

du fait que

89
Q

σοφός, ή, όν

A

savant

90
Q

χειρουργία, ας (ἡ)

A

action de travailler avec les mains, d’où :
1 travail manuel, AR. Lys. 673.
2 pratique d’un métier, d’un art, PLAT. Pol. 258d, 277c ; au plur. PLAT. Conv. 203a, Gorg. 450b.
3 t. de chir. opération, HPC. Progn. 45, Art. 798, etc. ; PLUT. M. 202b.
4 action, exécution, p. opp. à γνῶσις, PLAT. Pol. 259e ; à λέξις, PLAT. Pol. 277c ; à ξύνεσις, PLAT. Riv. 135b.
➳ Ion. χειρουργίη, HPC. ll. cc.

Étym. χειρουργός.

91
Q

δαιμόνιος, α ou ος, ον

A

qui provient de la divinité, envoyé par un dieu, d’où :
1 divin, νὺξ δ. HH. Merc. 97, la nuit divine ; τὰ δαιμόνια, THC. 2, 64, ce qui vient des dieux (p. opp. à τὰ ἀπὸ τῶν πολεμίων ; ou à τὰ ἀνθρώπεια, XÉN. Mem. 1, 1, 12) ; εἰ μή τι δαιμόνιον εἴη, XÉN. Mem. 1, 3, 5, si ce n’était pas qqe inspiration de la divinité.
2 p. suite, qui a un caractère divin, merveilleux, extraordinaire ; en parl. de choses : πράγματα δ. PLAT. Ap. 27c, affaires extraordinaires ; δ. τέρας, SOPH. Ant. 376, prodige merveilleux ; εὐεργεσία δ. DÉM. 18, 9, bienfait divin ; σοφία δ. PLAT. Crat. 396d, sagesse divine ; en mauv. part : ἄχη δ. ESCHL. Pers. 581, douleurs extraordinaires ; δ. τύχη, PLAT. Hipp. ma. 304b, malheur extraordinaire ; adv., δαιμόνια, AR. Pax 585, d’une façon merveilleuse ; en parl. de pers. δ. καὶ θαυμαστός, PLAT. Conv. 219b, homme divin et merveilleux ; σοφὸς δ. ἀνήρ, ibid. 203a, ou δ. τὴν σοφίαν, LUC. Philops. 32, homme d’une sagesse divine, càd. merveilleuse ; dans Hom. touj. au voc. (δαιμόνιε, δαιμονίη, δαιμόνιοι) : en b. part. δαιμόνιε ξείνων, OD. 14, 443, noble étranger ! de même δαιμόνιε ἀνδρῶν, HDT. 4, 126 ; 7, 48, homme excellent ! postér. chez les Att. avec une nuance d’ironie ou pour flatter (cf. ὦ βέλτιστε) : ὦ δαιμόνιε, AR. Ran. 44, 175, ô homme divin ! ὦ δαιμόνι’ ἀνδρῶν, AR. Eccl. 564 ; ὦ δαιμόνι’ ἀνθρώπων, AR. Av. 1638, homme extraordinaire ! cf. PLAT. Gorg. 489d, Theæt. 180b, etc. ; en mauv. part, càd. c. expression de pitié : δαιμονίη ! infortunée, IL. 24, 194 ; ou c. expression de dédain : δαιμόνιε, insensé ! misérable ! IL. 2, 190, 200, etc. ; au plur. OD. 4, 774 ; 18, 406.
* Cp. -ώτερος, DC. 53, 8.

➳ Fém. -ιος, ESCHL. Sept. 891.

Étym. δαίμων.

92
Q

ἄλλος, η, ο

A

auutre

93
Q

βάναυσος, ου (ὁ, ἡ)

A

I subst. :
1 propr. ouvrier, ouvrière, qui travaille au feu d’un fourneau, joint à χαλκεύς et à πυρίτης, LUC. Sacr. 6.
2 p. ext. ouvrier sédentaire, p. opp. au cultivateur, au marin, au soldat, au citoyen vivant de la vie publique, XÉN. Cyr. 5, 3, 47 ; ARSTT. Pol. 3, 5, 3 ; 4, 4, 9, etc. ; τὸ βάναυσον, ARSTT. Pol. 7, 9, 7, la classe des artisans.
II adj. :
1 d’ouvrier, d’artisan : β. τέχνη, SOPH. Aj. 1121 ; ARSTT. Pol. 1, 126 ; PLUT. M. 214a, etc. métier d’artisan ; β. ἔργον, ARSTT. Pol. 8, 2, 4, travail d’artisan ; βίος β. ARSTT. Pol. 3, 5, 5, etc. vie d’artisan.
2 p. suite, vulgaire, de mauvais goût, PLAT. Ep. 334b ; ARSTT. Nic. 4, 2, 20 ; d’où, p. ext. dégoûté, dédaigneux, ANTH. 11, 326 ; 12, 237 ; p. suite, insouciant, négligent, CHRYS. 5, 963.
* Sup. βαναυσότατος, ARSTT. Pol. 1, 11, 6.

Étym. pré-grec.

94
Q

παντοδαπός, ή, όν

A

1 de tout pays, de toute famille, de toute sorte (fleurs, HH. Cer. 402 ; fruits, ESCHL. Sept. 357 ; terres, EUR. Hel. 532 ; hommes, HDT. 7, 22 ; PLAT. Hipp. ma. 282c, etc.).
2 particul. qui prend toute sorte de formes, AR. Ran. 298 ; PLAT. Ion 581e, etc. ; joint à μετάϐολος, PLUT. M. 96e ; παντοδαπὸν γίγνεσθαι, AR. Ran. 289 ; PLAT. Rsp. 398a, etc. prendre toute sorte de formes.
* Cp. -ώτερος, ARSTT. H.A. 4, 2, 2 ; * Sup. -ώτατος, HPC. Aër. 286 ; ISOCR. Antid. § 315.

Étym. π. -δαπος ; cf. ποδαπός.

95
Q

πατήρ, voc. πάτερ ; gén. πατέρος, att. et poét. πατρός ; dat. πατέρι, att. et poét. πατρί ; acc. πατέρα ; plur. nom. πατέρες, gén. πατέρων, dat. πατράσι, acc. πατέρας (ὁ)

A

I père, IL. 5, 156, etc. ; OD. 11, 500, etc. ; ATT. etc. ; en parl. de Zeus, père de toutes choses, HOM. ESCHL. Sept. 512 ; SOPH. Ph. 1142, etc. ; πατρὸς πατήρ, IL. 14, 118 ; OD. 19, 180, etc. le père du père, le grand-père, aïeul ; au pl. οἱ πατέρες :
1 les parents, càd. le père et la mère, PLAT. Leg. 772b ; DH. 2, 26 ; DS. Exc. 561, 23, etc.
2 les ancêtres, IL. 6, 209 ; OD. 8, 245 ; PD. O. 2, 13 ; EUR. Andr. 766 ; THC. 2, 11, 71, etc.
3 fondateurs d’une race, souche, métropole, HDT. 7, 51 ; 8, 22 ; PLUT. Them. 9, etc.
II p. anal. :
1 père, titre de respect et d’affection qu’on donnait aux vieillards, AR. Ach. 225 ; OD. 7, 28, 48 ; 8, 145, etc.
2 auteur ou inventeur d’une chose, PD. P. 4, 314, etc. ; PLAT. Tim. 28c, 41a, etc.
3 p. ext. ce qui est la source de, particul. capital producteur d’intérêts, PLAT. Rsp. 555e.
➳ Gén. pl. hom. πατρῶν, OD. 4, 687 ; 8, 245 ; dat. poét. réc. πατέρεσσι, Q.SM. 10, 40.

Étym. indo-europ. *ph₂tēr, père comme chef de famille ; cf. lat. pater, sscr. pitár-, etc.

96
Q

μήτηρ, voc. μῆτερ, gén. μητρός, μητρί, μητέρα ; plur. μητέρες, μητέρων, μητράσι, μητέρας (ἡ)

A

mère

97
Q

μακρός, ά, όν

A

ong :
A avec idée d’espace, d’où :
I propr. long :
1 en parl. de choses : μ. δόρυ, IL. 7, 140 ; μ. ἔγχος, IL. 14, 36, etc. longue lance, longue javeline ; μ. ναῦς, THC. 1, 41, etc. navire long, càd. navire de guerre.
2 en parl. d’espace : μ. κέλευθος, IL. 15, 358, long passage ; μ. ἤπειρος, ESCHL. Eum. 75, continent qui se prolonge au loin, vaste continent ; μακρὰ βιϐάς, etc. IL. 7, 213, etc. s’étant avancé au loin ; adv., μακρὸν ἀϋτεῖν, IL. 3, 81, etc. ou μακρὰ βοᾶν, IL. 2, 224, etc. pousser un cri qui porte loin, càd. un cri fort ; μακρὰ ῥίπτειν, PD. P. 1, 45, jeter loin ; μακρότερον σφενδονᾶν, XÉN. An. 3, 4, 16, lancer avec la fronde à plus grande distance ; ἐπὶ μακρόν, XÉN. Cyr. 5, 4, 47, à une longue distance ; ὅσον ἐπὶ μακρότατον, HDT. 4, 16, le plus loin possible.
3 avec idée d’éloignement : μ. ἀποικία, ESCHL. Pr. 814, colonie éloignée ; μ. στόλος, SOPH. Ph. 490, longue navigation (pour gagner un lieu) ; μ. ἐπιϐοήθειαι, XÉN. Cyr. 5, 4, 47, secours qu’on apporte d’une longue distance ; διὰ μακροῦ, PHALAR. Ep. 139, à une grande distance ; avec le gén. διὰ μακροῦ τῆς Ῥώμης, DH. 9, 56, loin de Rome.
II long en hauteur, haut, élevé, en parl. de l’Olympe, IL. 1, 402 ; 2, 48, etc. ; de montagnes, IL. 13, 18 ; d’arbres, IL. 11, 88, etc. ; de colonnes, OD. 1, 54.
III long en profondeur, profond : μ. φρείατα, IL. 21, 197, puits profonds.
B avec idée de durée :
1 long, qui dure longtemps : χρόνος μ. ESCHL. Pr. 447, long temps ; μ. νύξ, OD. 11, 373, longue nuit ; ἐπὶ μακρόν, CALL. Del. 255, pendant longtemps ; διὰ μακροῦ (s.-e. χρόνου) EUR. Hec. 320, etc. ; διὰ μακρῶν, EUR. fr. 424 ; διὰ μακρᾶς, PHALAR. Ep. 105, pendant longtemps ; οὐ διὰ μακροῦ, THC. 6, 15 ; PLAT. 2 Alc. 151b, peu après ; οὐκ εἰς μακρόν, ALCIPHR. 3, 15, bientôt.
2 long, prolixe : μ. λόγοι, SOPH. El. 1335, longs propos.
3 long, qui retarde : μακρὸν ou μακρὰ ἂν εἴη, XÉN. Ages. 7, 1, etc. il serait trop long de ; διὰ μακρῶν, PLAT. Gorg. 449b, etc. longuement ; διὰ μακροτέρων, ISOCR. 62d, trop longuement ; t. de pros. : μ. συλλαϐή, GRAMM. ou abs. μακρά, GRAMM. syllabe longue.
C avec idée de quantité ou d’abondance, grand, fort : μ. ὄλϐος, PD. P. 2, 26, grande prospérité ; μ. πλοῦτος, SOPH. Aj. 130 ; μ. οὐσία, ARSTT. Pol. 4, 4, 5, etc. richesses abondantes ; adv., μακρὰ κλάειν, AR. Th. 213 ; οἰμώζειν, AR. Av. 1207, pleurer, se lamenter fortement ; p. opp. à petit, faible : ἐλπίσαντες μακρότερα μὲν τῆς δυνάμεως, ἐλάσσω δὲ τῆς βουλήσεως, THC. 3, 39, ayant espéré plus que ne permettait leur puissance, mais moins que ce qu’ils désiraient ; ἐπὶ μακρότερον, THC. 4, 41, encore plus ; avec une idée de superl. devant un cp. ou un * Sup. (cf. lat. longe) de beaucoup : μακρῷ βέλτιον, PLAT. Phil. 66e, beaucoup mieux ; μακρῷ πρότερον, GAL. 8, 165, bien avant ; μακρῷ μᾶλλον, PLUT. M. 700b, beaucoup plus ; ἄριστος μακρῷ, HDT. 9, 71, de beaucoup le meilleur ; μακρῷ πρῶτος, HDT. 1, 34, de beaucoup le premier ; μ. μάλιστα, HDT. 1, 171, tout à fait ; κάκιστα δὴ μ. SOPH. Ant. 895, de beaucoup le plus misérablement.
* Cp. -ότερος, OD. 8, 20 ; 18, 195 ; HDT. 1, 32, 50 ; THC. 3, 39, etc. * Sup. -ότατος, IL. 14, 288, 373, etc. ; HDT. 2, 32 ; THC. 6, 31, etc. ; cp. et sup. irrég. μάσσων, OD. 8, 203 ; μήκιστος, v. ces mots.

98
Q

διηγέομαι, δι·ηγέομαι-οῦμαι, e

A

exposer en détail, raconter, décrire : τι, AR. Av. 198 ; PLAT. Conv. 172c ; LUC. H. conscr. 30, 57, qqe ch. ; τινα, PLAT. Theæt. 144c, qqn.

99
Q

ἑστιόομαι

A

Festoyer

100
Q

Μῆτις, ιδος (ἡ)

A

Mètis, propr. « la Sagesse », fille de Téthys et femme de Zeus, HÉS. Th. 358, 886 ; PLAT. Conv. 203b.

101
Q

υἱός, οῦ (ὁ)

A

1 fils, HOM. ATT. etc. ; au plur. par périphr. avec un gén. pour désigner une classe d’hommes : υἷες (v. ci-dessous) Ἀχαιῶν, IL. 1, 162, etc. les fils des Grecs, càd. les Grecs ; surt. postér. pour désigner une profession : υἱεῖς (v. ci-dessous) ἰατρῶν ou ῥητόρων, ATT. les fils des médecins ou des orateurs, càd. les médecins, les orateurs.
2 gendre, DH. 4, 4 dout. ; υἱός est souv. s.-e. dans les désignations de parenté : ὁ τοῦ Ὀλόρου, DH. Rhet. 6, 1, le fils d’Oloros, càd. Thucydide ; de même dans les inscr. att. ; ttef. pour la désignation des noms d’artistes et dans les inscr. votives, on trouve qqf. mentionnés υἱύς, ὑύς, ou υἱός, ὑός, v. Meisterh. p. 167, 15.
➳ I La déclin. est régul. : υἱός, υἱοῦ, etc. ; cependant les Att. déclinent, comme il suit, d’un th. υἱε- (p. υἱεϝ-) ; gén. υἱέος, dat. υἱεῖ ; plur. υἱεῖς, υἱέων, υἱέσι, SOPH. Ant. 571 ; AR. Nub. 1001 ; υἱεῖς ; duel υἱέε, LYS. 156, 4 ; υἱέοιν ; les gén. sg. υἱέως, acc. sg. et pl. υἱέα, υἱέας sont blâmés par les anciens comme non-att. La déclin. homér. procède de trois thèmes :
1 du th. υἱο- : υἱός, υἱοῦ (une fois seul. OD. 22, 238), υἱόν ; pl. υἱῶν, υἱοῖσι, OD. 19, 498 ; acc. υἱούς, IL. 5, 159.
2 du th. υἱε- : dat. υἱέϊ et υἱεῖ, acc. υἱέα, IL. 13, 350 ; pl. nom. υἱέες et υἱεῖς, acc. υἱέας ; ce thème υἱε- est allongé en υἱη- chez les Épq. post. : υἱῆος, υἱῆϊ, υἱῆα ; υἱῆες, υἱήεσσι, υἱῆας, A.RH. 2, 1094, 1119 ; ANTH. 8, 88 ; 9, 23, etc.
3 d’un th. υἱ- : gén. υἷος, dat. υἷϊ, acc. υἷα ; pl. nom. υἷες, dat. υἱάσι, acc. υἷας ; duel nom.-acc. υἷε ; c’est cette dernière déclin. que les Épq. postér. ont suivie de préférence.
II Dans les inscr. att. les formes se rattachent à trois types principaux :
1 thème υἱ- ou ὑ-, d’où l’acc. sg. υἷα et le nom. pl. υἷες (inscr. du 3e au 2e siècle av. J.-C.).
2 thème υἱυ- ou ὑυ- d’où le nom. sg. υἱύς (av. le 5e siècle av. J.-C.), forme qu’on retrouve dans des inscr lacon., arcad. et crét. (avant le 5e siècle av. J.-C.) ; et ὗς (6e siècle av. J.-C.) ; le gén. sg. avec allong. en υἱη- : υἱῆος (époque de l’empire) et l’acc. υἱέα (époque de l’empire), et sans ι : (nom. sg. ὑύς (6e siècle av. J.-C.) ; gén. ὑέος (400/350 av. J.-C.) ; plur. ὑεῖς (409 av. J.-C.), etc.
3 thème υἱο ou ὑο-, ce dernier le plus usuel et dont les exemples se répartissent, selon le tableau dressé par Meisterhans dans la proportion suiv. : 6e siècle av. J.-C. 2 ex. de υἱός, 1 de ὑός ; 5e siècle : 1 de υἱός, 3 de ὑός ; 4e siècle : aucun de υἱός, 7 de ὑός ; 3e siècle : aucun de υἱός, 9 de ὑός ; 2e siècle : 1 de υἱός, 32 de ὑός ; 1er siècle : 4 de υἱός, 7 de ὑός ; de ces divers thèmes ceux en ῡυ- disparaissent peu à peu, et à partir de 350 av. J.-C. on ne rencontre plus que les formes en υἱο- ou ὑο- ; sur ces diverses formes, v. Meisterh. p. 47, 4 et 113, 14.

➳ υι monosyll. long ; toutefois bref à la thésis dans Hom. au nom. υἱός, IL. 6, 130 ; 17, 575 ; OD. 11, 270 ; au voc. υἱέ, IL. 7, 47 ; à l’acc. υἱόν, IL. 4, 473 ; 6, 512 ; 17, 590.

Étym. indo-europ. *suH-

102
Q

δειπνέω, -ῶ, f. ήσω

A

1 dans Hom. prendre un repas (selon d’autres, prendre le principal repas), IL. 17, 359 ; OD. 5, 95, etc.
2 chez les Att. prendre le principal repas (dîner ou souper), THC. 3, 112 ; AND. 7, 13 ; etc. ; ἄριστον, XÉN. Cyr. 1, 2, 11, faire un déjeuner tenant lieu de dîner.
3 p. ext. manger à son repas : ἄρτον, HÉS. O. 440, du pain ; δ. ἀπὸ τῶν ἐμῶν, AR. Pl. 890, dîner à mes dépens ; d’où, fig. manger, en gén. δ. ἀλλότρια, XÉN. Conv. 1, 11, manger le bien d’autrui.

102
Q

ὗς, ὑΐ, ὗν, pl. ὗες, ὑῶν, ὑσί, ὗς (ὁ, ἡ)

A

masc. porc ou sanglier, fém. truie ou laie, IL. 10, 264, etc. ; OD. 15, 307, 556, etc. ; ὗς ἄγριος, HDT. 4, 192 ; XÉN. Cyr. 1, 6, 82, etc. sanglier ; au fém. ὗς ἀγρία, ARSTT. H.A. 6, 28, 1, laie ; ὗς Βοιωτία, PD. O. 6, 153, porc de Béotie, en parl. d’un homme grossier ; ὗς ποτ’ Ἀθηναίαν ἔριν ἤρισε, THCR. Idyl. 5, 23 ; ou simpl. ἡ ὗς τὴν Ἀθηνᾶν, PLUT. Dem. 11, un porc a cherché querelle à Athèna, càd. un ignorant veut faire la leçon à un homme instruit ; λύσω τὴν ἐμὴν ὗν, AR. Lys. 684, je délierai ma laie, càd. je donnerai libre cours à ma colère.
2 c. ὕαινα, EPICH. et ARCHESTR. (ATH. 326 e et f).
3 sorte de plante d’où l’on tire la teinture ὕσγινον, PAUS. 10, 36, 1.
➳ Dans les inscr. att. seul. ὗς, non σῦς, v. Meisterh. p. 109, § 53, 6.

Étym. indo-europ. *suH-s, porc ; cf.

103
Q

προσαιτέω, προσ·αιτέω-ῶ :

A

1 demander en outre encore plus de, acc. PD. fr. 166 ; ESCHL. Ch. 401 ; μισθόν, XÉN. An. 1, 3, 21, réclamer une solde plus forte.
2 demander vers, càd. avec insistance, d’où prier, supplier : τινα, HDT. 3, 14 ; ISOCR. 156e, etc. qqn ; particul. mendier : τι, EUR. Hel. 791 ; AR. Lys. 1141, mendier qqe ch. ; τινά τι, EUR. Hel. 512 ; XÉN. An. 7, 3, 21, mendier qqe ch. à qqn ; abs. AR. Ach. 429, 452 ; XÉN. Mem. 1, 2, 29, et

104
Q

οἶος, η, ον

A

seul unique

105
Q

εὐωχία, ας (ἡ)

A

1 action de se régaler, de faire bonne chère, AR. Ach. 1006, Ran. 86 ; XÉN. Cyr. 1, 5, 1 ; au pl. festin, banquet, AR. fr. 3 ; PLAT. Rsp. 329a, 585e ; fig. ANTH. 4, 3, 6.
2 abondance de provisions, POL. 3, 92, 9.

106
Q

ἀφικνέομαι, ἀφ·ικνέομαι-οῦμαι (impf. ἀφικνούμην, f. ἀφίξομαι, ao.2 ἀφικόμην [ῑ], pf. ἀφῖγμαι, pl.q.pf. ἀφίγμην

A

I arriver, d’où :
1 arriver, parvenir, d’où venir, avec l’acc. de lieu, HOM. HÉS. PD. : κλισίην, IL. 11, 618 ; νῆας, IL. 17, 454, à la tente, aux vaisseaux ; de même avec un acc. de pers. μνηστῆρας, OD. 1, 332, arriver parmi les prétendants ; rar. avec εἰς, IL. 24, 431 ; OD. 4, 255 ; avec ἐπί, IL. 10, 281 ; 22, 208 ; avec ποτί, OD. 6, 297 ; avec κατά, IL. 13, 329 ; avec ὑπό, OD. 20, 81 ; avec le rég. du lieu d’où l’on vient : ἀφ. παρά τινος, SOPH. O.R. 935, arriver d’auprès de qqn ; avec double rég. : ἀφ. τινι ἐς λόγους, HDT. 2, 28, entrer en conversation avec qqn ; διὰ λόγων ἑαυτῷ ἀφ. EUR. Med. 872, converser avec soi-même, càd. réfléchir en soi-même ; διὰ μάχης ἀφ. τινι, HDT. 1, 169, engager un combat avec qqn ; avec un suj. de chose (navire, cargaison, etc.) XÉN. PLAT. ; fig. μ’ ἄλγος ἀφίκετο, IL. 18, 395, une douleur est venue m’atteindre.
2 parvenir à, en venir à, en parl. d’une condition, d’un état de l’esprit, d’une disposition de l’âme, etc. ; ἀφ. εἰς τὸ ἴσον τινί, XÉN. Cyr. 1, 4, 5, parvenir à égaler qqn ; εἰς ἀπορίαν, PLAT. ; ἐς ἀπορίην, HDT. 1, 79, en arriver à être sans ressources ; ἐς τοσοῦτον τύχης, HDT. 1, 124 ; ἐς τοῦτο δυστυχίας, THC. 7, 86, en venir à ce degré de fortune, d’infortune, etc. ; εἰς ἀθυμίαν, EUR. en arriver au découragement ; avec double rég. ἐς ἔχθος ἀπικέσθαι τινί, HDT. ou δι’ ἔχθρας ἀφ. τινί, EUR. Hipp. 1164, en venir à des sentiments d’hostilité pour qqn ; avec un inf. ἐς ὀλίγον ἀφίκετο τὸ στράτευμα νικηθῆναι, THC. 4, 129, il s’en fallut de peu que l’armée ne finît par être vaincue.
II revenir, retourner, OD. 10, 420 ; EUR. El. 6 ; PLAT. Charm. 153a.
➳ Fut. 2 sg. épq. ἀφίξεαι, OD. 12, 39. ao.2 ἀφικόμην, p. except. avec [ῐ], PD. O. 9, 67 ; impér. 2 sg. ἀφίκεο, OD. 1, 171 ; impér. dor. ἀφίκευσο, THCR. Idyl. 11, 42 (vulg. ἀφίκευ τύ). — Conjug. ion. prés. ἀπικνέομαι, HDT. 2, 41, etc. Impf. 3 pl. ἀπικνέοντο, HDT. 4, 125. Fut. ἀπίξομαι, HDT. 2, 29 (cf. éol. 3 sg. ἀπίξεται, THCR. Idyl. 29, 13). Ao.2 ἀπικόμην, HDT. 2, 44 ; 8, 8 ; 2 sg. ἀπίκευ, HDT. 1, 124 ; 3 pl. ἀπικέατο, HDT. 1, 15, 169. Pf. 3 sg. ἀπῖκται, HDT. 1, 193. Pl.q.pf. 3 pl. ἀπίκατο, HDT. 8, 6, et ἀπιγμένοι ἦσαν, HDT. 9, 118.

107
Q

θύρα, ας (ἡ

A

porte

108
Q

μεθύσκω (f. μεθύσω [ῠ], ao. ἐμέθυσα [ῠ], pf. inus. ; pass. f. μεθυσθήσομαι, ao. ἐμεθύσθην, pf. μεμέθυσμαι ; au moy. seul. prés. et impf.) :

A

1 enivrer, acc. LUC. Syr. 22 ; ANTH. 9, 92 ; fig. PLAT. Leg. 649d.
2 p. ext. mouiller, tremper, inonder, acc. ANTH. 6, 99 ; 11, 8.
Pass.-moy. μεθύσκομαι (f. μεθυσθήσομαι, ao. ἐμεθύσθην, pf. μεμέθυσμαι) :
1 s’enivrer, HDT. 1, 202 ; XÉN. Cyr. 1, 3, 11 ; EUR. Cycl. 167 ; DÉM. 23, 16 ; νέκταρος, PLAT. Conv. 203b, de nectar ; fig. ταῖς ἐξουσίαις, DH. 4, 74, du pouvoir.
2 p. ext. festiner, faire bonne chère, faire bombance, HDT.

109
Q

νέκταρ, αρος (τὸ) [

A

nectar, boisson des dieux, IL. 4, 3, etc. ; OD. 5, 93, etc. ; HÉS. Th. 640, etc. ; PD. O. 1, 62, etc. ; ATH. 38f.
2 p. anal. en parl. du vin, ATH. 29f ; ANTH. 13, 9, etc. ; du miel, EUR. Bacch. 144 ; ANTH. 6, 239, etc. ; fig. en parl. de la poésie, PD. O. 7, 7 ; ANTH. 7, 29.

110
Q

οἶνος, ου (ὁ)

A

vin

111
Q

κῆπος, ου (ὁ)

A

I jardin :
1 au propre, OD. 4, 737 ; 7, 129, etc. ; PLAT. Tim. 77c, etc. ; EUR. El. 777 ; οἱ ἀπὸ τῶν κήπων, DL. 10, 10, les disciples d’Épicure, qui donnait ses leçons dans un jardin ; p. ext. en parl. d’une contrée fleurie et charmante (l’Eubée, SOPH. fr. 19 ; Panorme, ATH. 542a, etc.) ; κᾶπος (dor.) Ἀφροδίτας, PD. P. 5, 31, le jardin d’Aphrodite, càd. Cyrène ; κᾶπος Διός, PD. P. 9, 91, le jardin de Zeus, càd. la Libye (mais v. ci-dessous Διὸς κῆποι) ; particul. le terrain des jeux à Olympie, PD. O. 3, 43 (cf. ci-dessus le mot Κῆποι).
2 fig. κ. Μουσῶν, PLAT. Ion 534a ; Χαρίτων, PD. O. 9, 39, les jardins des Muses, des Grâces, càd. de la Poésie ; Ἀδώνιδος κῆποι, v. Ἄδωνις ; p. anal. Διὸς κῆποι, SOPH. fr. 298, les jardins de Zeus, le ciel ; Ὠκεανοῦ κ. AR. Nub. 271, les jardins de l’Océan.
II parties de la femme, DL. 2, 116.

112
Q

βαρέω, -ῶ (impf. ἐϐάρουν, f. βαρήσω, ao. ἐϐάρησα, pf. βεϐάρηκα ; pass. ao. ἐϐαρήθην, pf. βεϐάρημαι)

A

I tr.
1 charger d’un poids lourd, alourdir, acc. LUC. D. mort. 10, 4 ; au pass. être alourdi (par l’ivresse, PLAT. Conv. 203b ; par le sommeil, avec ὕπνῳ, NT. Luc. 9, 32 ; ou absol. NT. Marc. 14, 40 ; Matth. 26, 43) ; fig. accabler (d’impôts, JOS. B.J. 2, 14, 1 ; de douleur, THCR. Idyl. 17, 61).
2 p. suite, peser (de haut en bas) sur, acc. HÉRON Aut. 266 ; JOS. A.J. 15, 3, 3.
II intr. (au part. pf. épq. βεϐαρηώς) être alourdi (par le vin), OD. 3, 139 ; 19, 122.
Étym. βάρος.

113
Q

εὕδω (seul. prés. impf. εὗδον, att. ηὗδον et fut. εὑδήσω)

A

ormir, reposer, IL. 2, 2, etc. ; SOPH. O.R. 65 ; HDT. 1, 209 ; PLAT. Leg. 807e ; εὕδειν γλυκὺν ὕπνον, OD. 8, 445 ; ὕπνον εὐδαίμονα, EUR. H.f. 1014 ; γλυκερὸν ὕπνον, THCR. Idyl. 24, 7, dormir un doux sommeil, un sommeil fortuné ; en parl. de la mort, IL. 14, 482 ; SOPH. O.C. 621 ; fig. se reposer, s’apaiser, en parl. du vent, IL. 5, 524 ; de la mer, SIM. fr. 37, 15 ; de la guerre, SOL. 3, 19 ; du malheur, EUR. Suppl. 1148, etc. ; en gén. être reposé, heureux, SOPH. fr. 563 ; cf. PLAT. Rsp. 571c ; THCR. Idyl. 2, 126.
➳ Prés. sbj. 2 sg. épq. εὕδῃσθα, OD. 8, 445 ; inf. épq. εὑδέμεναι, OD. 24, 255. Impf. εὗδον, THCR. 2, 12b. Impf. itér. 3 sg. εὕδεσκε, IL. 22, 503. — En prose att. XÉN. Cyn. 5, 11 ; PLAT. Conv. 203b et ci-dessus.

Étym. inconnue.

114
Q

εἰσέρχομαι, εἰσ·έρχομαι, ion. et anc. att. ἐσέρχομαι (f. -ελεύσομαι, ao. εἰσῆλθον, etc.) :

A

I entrer dans, entrer, avec l’acc. εἰσ. πόλιν, IL. 15, 522 ; Φρυγίην, IL. 3, 184 ; ἄλσος, SOPH. Tr. 1167 ; δόμους, EUR. Alc. 563, entrer dans une ville, en Phrygie, dans un bois sacré, dans une maison, etc. ; avec une prép. ἐς οἴκημα, THC. 1, 134, dans un appartement ; ἐς Πλάταιαν, THC. 2, 2, à Platée ; οἴκαδε, XÉN. Hell. 5, 4, 28 ; ESCHN. 682, entrer chez soi ; οἴκαδε εἰς ἐμαυτοῦ, PLAT. Hipp. ma. 304d, entrer chez moi, dans ma maison ; πρός τινα, XÉN. Mem. 3, 10, 1, etc. aller chez qqn ; ἐς τοὺς ἐφήϐους, XÉN. Cyr. 1, 5, 1, passer dans la classe des éphèbes ; avec un suj. de chose : ἐς Πελοπόννησον οὐκ ἐσῆλθεν (ἡ νόσος) THC. 2, 54, la maladie ne pénétra pas dans le Péloponnèse ; νόμισμα εἰς οἰκίαν εἰσελθόν, XÉN. Lac. 7, 5, monnaie introduite dans une maison ; fig. ἐς σπονδὰς ἐσελθεῖν, THC. 5, 36, litt. entrer dans un traité, adhérer à un traité.
II particul. paraître en public :
1 comparaître devant un tribunal, en parl. de l’accusé ou des parties : εἰς τὸ δικαστήριον, PLAT. Gorg. 522b ; DÉM. 571, 25 ; εἰς τοὺς δικαστάς, DÉM. 1345, 2, comparaître au tribunal, devant les juges ; εἰσ. τὴν γραφήν, DÉM. 261, 8 ou δίκην, DÉM. 841, 9, comparaître pour soutenir un procès ; en parl. des juges, entrer en séance, DÉM. 318, 21 ; en parl. de la cause, du procès, être introduit devant un tribunal, DÉM. 940, 21.
2 paraître sur la scène, en parl. des acteurs ou du chœur, XÉN. An. 6, 1, 9 ; PLAT. Rsp. 580b.
3 en parl. de magistrats : ἐπὶ τὴν ἀρχὴν ἐσ. DC. 64, 7, entrer en charge ; ἐς τὴν ὑπατείαν ἐσ. prendre le consulat, entrer en fonction, en parl. d’un consul ; abs. εἰσέρχεσθαι, entrer en charge, ANT. 146, 25.
III fig. en parl. d’une pensée, d’un sentiment, entrer dans l’esprit ou dans le cœur : τινα, IL. 17, 157 ; HDT. 6, 125 ; ESCHL. Pers. 845 ; PLAT. Leg. 838b, etc. ; τινι, HDT. 1, 24 ; 3, 14 ; SOPH. O.C. 372 ; PLAT. Rsp. 330d, de qqn ; avec une conj. τὸν δὲ ἐσῆλθε ὡς, HDT. 8, 137 (cf. ESCHL. Pr. 1002), il lui vint à l’esprit que ; avec un inf. ἐσῆλθε γάρ με λογισάμενον κατοικτεῖραι ὡς, HDT. 7, 46, car, en réfléchissant, je me mis à déplorer que, etc. ; avec une prop. inf. τὸν δὲ ὡς ἐσῆλθε θεῖον εἶναι τὸ πρῆγμα, HDT. 3, 42, mais comme la pensée lui vint que l’événement avait une cause divine ; cf. PLAT. Leg. 835d.
➳ Prés. impér. 2 sg. épq. εἰσέρχεο, IL. 22, 56. Ao.2 poét. εἰσήλυθον [ῠ] IL. 2, 798 ; 3, 184 ; OD. 4, 338, etc. ; sbj. 3 sg. épq. εἰσέλθῃσι, IL. 8, 522 ; 1 pl. dor. εἰσένθωμες, THCR. Idyl. 15, 68. — ἐσέρχομαι, HDT. THC. DC. ll. cc. ; dans HOM. ἐσέρχεται, IL. 17, 757 ; ἐσελεύσομαι, OD. 1, 88 ; etc.

115
Q

ἀπορία, ας (ἡ)

A

I difficulté de passer, XÉN. An. 5, 6, 10.
II manque de ressources, d’où :
1 manque, privation, en gén. ATT. : τροφῆς, THC. 1, 11, manque de nourriture ; ἀπώλλυντο ἀπορίᾳ τοῦ θεραπεύοντος, THC. 2, 51, ils périssaient faute de qqn pour les soigner.
2 abs. besoin, indigence, pauvreté, THC. 1, 123, etc. ; p. opp. à εὐπορία, ARSTT. Pol. 3, 8, 4 ; joint à πενία, AND. 18, 42 ; au plur. DÉM. 386, 15.
3 embarras, difficulté : ἐς ἀπορίην (ion.) πολλὴν ἀπιγμένος, HDT. 1, 79, réduit à un extrême embarras ; ἀπορίῃσιν ἐνέχεσθαι, HDT. 1, 190 ; ἐν ἀπορίῃσι ἔχεσθαι, HDT. 4, 131 ; ou ἐν ἀπορίᾳ (ion. ἐν ἀπορίῃ, HDT. 9, 98) ἔχεσθαι, PLAT. Gorg. 522a ; ἀπορίᾳ ἔχεσθαι, PLAT. Prot. 321c ; ἐν ἀπορίαις εἶναι, PLAT. Pol. 273d, être dans l’embarras ; εἰς ἀπορίαν ἐμπίπτειν, PLAT. Theæt. 174c, tomber dans l’embarras ; ἀπορίας ὕπο, EUR. Or. 232, par suite de l’embarras où l’on est, parce qu’ils ne savent (les malades) quel parti prendre, parce qu’ils se trouvent mal, quoi qu’ils fassent ; ἀπ. τινός, difficulté d’atteindre ou de punir (un meurtrier) ANT. 119, 27 ; ἀπ. τοῦ avec l’inf. PLAT. Leg. 678d, difficulté de, etc. ; avec τοῦ μή et l’inf. : ἀπ. τοῦ μὴ ἡσυχάζειν, THC. 2, 49, impossibilité de rester tranquille.
4 anxiété (d’un malade) HPC. 1153b, etc.
5 embarras, incertitude, particul. dans une recherche, dans une discussion : ἀπορίαν ἀπορεῖν, PLAT. Prot. 324d, être dans le doute (περί τι, PLAT. Epin. 974c ; περί τινος, ARSTT. Pol. 3, 15, 14, au sujet de qqe ch.) ; ἀπορίαν λύειν, DS. 1, 37, résoudre une difficulté.
III le fait de ne pas se procurer qqe ch., non-acquisition,

116
Q

παιδίον, ου (τὸ)

A

Enfant

117
Q

κατακλίνω, κατα·κλίνωn

A

déposer en abaissant ou en couchant, d’où :
1 déposer : δόρυ ἐπὶ γαίῃ, OD. 10, 165, une javeline à terre ; τὸ παιδίον ἐπὶ τῇ βασιλικῇ χώρᾳ, PLUT. Lyc. 3, poser l’enfant sur le trône.
2 étendre sur un lit, AR. Lys. 18 ; XÉN. Cyr. 6, 4, 11 ; particul. εἰς Ἀσκληπιοῦ τινα, AR. Pl. 411, 662, etc. déposer un malade sur un lit dans le temple d’Asklèpios.
3 faire coucher ou faire s’asseoir à terre (pour manger) HDT. 1, 126.
4 t. de balist. pointer, prendre la hausse, HÉRON.
5 renverser : φοίνικας, ARSTT. H.A. 9, 1, 30, des palmiers ; fig. déposer : τύραννον, THGN. 1182, un roi.
Pass. (fut.2 -κλινήσομαι ; ao.2 κατεκλίνην, postér. ao.1 κατεκλίθην ; pf. κατακέκλιμαι) et Moy. (f.2 -κλινοῦμαι, ao. κατεκλινάμην) :
1 s’incliner, s’affaisser : εἰς γόνατα, ARSTT. H.A. 2, 1, sur les genoux.
2 se coucher, PLAT. Conv. 203c ; AR. Vesp. 1040, etc. ; particul. sur un lit de table, AR. Vesp. 1208 ; XÉN. Cyr. 5, 2, 15 ; PLAT. Conv. 176a, etc.
3 s’incliner de côté, se diriger obliquement, A.RH. 2, 734.
➳ Ao. moy. part. κατακλινάμενος, PLUT. M. 149f.

118
Q

κυέω, -ῶ (f. ήσω et ήσομαι, ao. ἐκύησα, pf. κεκύηκα) :

A

1 être ou devenir enceinte, être ou devenir grosse, PLAT. Conv. 209a, etc. ; ARSTT. H.A. 7, 4.
2 tr. porter dans son sein, acc. IL. 19, 117 ; 23, 266 ; d’où enfanter, acc. PLAT. Conv. 203c ; fig. PLAT. Conv. 206c, etc. ; au pass. être dans le sein de la mère, PLAT. Leg. 789a ; etc. ; en parl. de fruits, être formé, TH. H.P. 4, 2, 4.
Moy. (ao. ἐκυησάμην) porter dans son sein, HIM. Or. 7, 4, p. 516 ; d’où enfanter, EUPH. fr. p. 150 ; OPP. C. 3, 22.

119
Q

ἀκόλουθος, ἀ·κόλουθος, ος, ον

A

I compagnon de route, d’où qui suit, qui accompagne, d’ord. subst. ὁ ἀ. THC. 6, 28 ; 7, 75 ; XÉN. Mem. 3, 13, 4 ; PLAT. Conv. 203c ; AR. Av. 73, etc. suivant, serviteur ; ἡ ἀ. PLUT. Cæs. 10, suivante ; οἱ ἀ. XÉN. Cyr. 5, 2, 36, la suite d’une armée (valets, marchands, etc.).
II qui est la suite ou la conséquence de :
1 qui s’accorde avec, dat. PLAT. Leg. 716c, Tim. 88d ; DÉM. 312, 25 ; ARSTT. Pol. 6, 8, 1, etc. ; qqf. gén. AR. Ach. 438 ; XÉN. Œc. 3, 2 ; PLAT. Phæd. 111c.
2 qui se suit, qui se tient, conséquent, XÉN. An. 2, 4, 10 ; τὸ ἀκόλουθον, STR. 2, 1, 11 Kram. ; PHIL. 1, 209, suite, enchaînement, d’où consistance : τὸ ἀκόλουθον τοῦ λόγου, DYSC. Synt. 149, 9, la suite ou le contexte du discours.

120
Q

καθίστημι, καθ·ίστημι [

A

I tr. aux temps suiv. (prés., impf. καθίστην, f. καταστήσω, ao. κατέστησα, pf. καθέστακα [ᾰκ], mais v. ci-dessous pf. intr. καθέστηκα) placer devant, présenter :
1 κρητῆρα, IL. 9, 202, une coupe.
2 arrêter : νῆα, OD. 12, 185, un navire ; πόδα, EUR. Bacch. 184, arrêter ses pas ; avec mouv. transporter pour déposer : τινὰ Πύλονδε, OD. 13, 274 ; ἐς Δῖον, THC. 4, 78, transporter qqn à Pylos, à Dion ; ἐς φῶς, EUR. Alc. 362, produire à la lumière.
3 disposer, établir, acc. en parl. de troupes, XÉN. Cyr. 2, 4, 2, etc. ; ἑαυτὸν εἰς κρίσιν, THC. 1, 131, se présenter en jugement ; fig. ἄρχοντα, XÉN. Cyr. 3, 1, 12 ; δικαστάς, AR. Pl. 917, instituer un magistrat, des juges ; νόμους, EUR. Or. 892, établir des lois ; qqf. avec une prop. inf. : τύραννον εἶναί τινα, HDT. 5, 94, instituer qqn comme roi ou tyran ; avec un double rég. : δῆμον εἰς μοναρχίαν, EUR. Suppl. 352, constituer un peuple en monarchie ; τινὰ ἐπὶ τὰς ἀρχάς, ISOCR. 260a, porter qqn au pouvoir ; τὴν πόλιν ἐν πολέμῳ, PLAT. Men. 242a, engager l’État dans une guerre ; τινὰ εἰς κινδύνους, ANT. 118, 5, mettre qqn en péril ; τινὰ εἰς ἀσφάλειαν, ISOCR. 107b, ou ἐν ἀκινδύνῳ, XÉN. Cyr. 4, 5, 28, mettre qqn en sûreté ; avec un adj. ou un part. : ἐντιμότερόν τινα, XÉN. Mem. 6, 3, 11, rendre qqn plus honoré, le combler d’honneurs ; κλαίοντά τινα, EUR. Andr. 635, faire pleurer qqn ; τι φανερόν, THC. 2, 42, rendre qqe ch. évident ; avec un inf. : τινὰ φεύγειν, THC. 2, 84, porter qqn à fuir (propr. le mettre en disposition de fuir) ; particul. établir fermement, mettre dans son assiette, mettre en bon état : τὰς κόρας, ALEX. (ATH. 340a) les pupilles (d’un louche).
II intr. aux temps suiv. (ao.2 κατέστην, pf. καθέστηκα, pl.q.pf. καθειστήκειν, f. ant. καθεστήξω) :
1 se transporter : ἐς Ῥήγιον, THC. 3, 86, à Rhégium ; ἐπί τινα, ATT. venir près de qqn, devant qqn.
2 être posé, placé, en parl. de troupes, XÉN. An. 2, 1, 1 ; fig. s’établir, se constituer : ὅταν καταστῶσιν οἱ ἄρχοντες, PLAT. Rsp. 543b, aussitôt que les archontes entrent en charge ; καταστῆναι εἰς ἀγῶνα, EUR. Andr. 328 ; εἰς ἔχθραν τινί, ISOCR. 202d, entrer en lutte, en rivalité de haine avec qqn ; φύλαξ δέ μου πιστὴ κατέστης, SOPH. O.C. 356, tu es devenue pour moi une gardienne fidèle ; φονέα τινὸς καθεστάναι, SOPH. O.R. 703, être devenu le meurtrier de qqn ; d’où ὅσου κατέστη, PLUT. M. 349a, autant que cela a coûté (propr. autant que le prix auquel cela a été établi) ; particul. prendre ou reprendre son assiette, se fixer, devenir tranquille : ὅταν ἡ λίμνη καταστῇ, AR. Eq. 865, lorsque l’étang est redevenu calme ; κατέστη ὁ θόρυϐος, HDT. 3, 80, le tumulte s’apaisa ; p. suite, au pf. avoir pris ou repris son assiette, être établi fermement : θάλασσα καθεστηκυῖα, POL. 22, 14, 10, mer calme et unie ; fig. καθεστηκὸς καὶ λεῖον πνεῦμα, AR. Ran. 1003, vent paisible et léger ; καθεστηκυῖα ἡλικία, PLAT. Ep. 316c, l’âge où l’on est un homme posé, rassis, calme ; μαίνεσθαι καὶ ἔξω τοῦ καθεστηκότος εἶναι, LUC. Philops. 5, être en démence et hors de son assiette ; καθεστηκυῖα τιμή, DÉM. 918, 25, prix bien établi, càd. convenable, juste ; particul. en parl. de la situation d’un pays, d’institutions, d’affaires en gén. : καθεστῶτες νόμοι, SOPH. Ant. 1113 ; AR. Nub. 1400, lois établies ; κατεστεὼς κόσμος, HDT. 1, 65, ordre établi ; τὰ καθεστῶτα, PLAT. Leg. 798b, l’ordre établi, l’état régulier des affaires.
Moy. καθίσταμαι (f. καταστήσομαι, ao. κατεστησάμην) :
1 tr. établir : φρούρημα, ESCHL. Eum. 706, une garde ; fig. τύραννον, HDT. 5, 92, un tyran ; ἄρχοντας, XÉN. An. 3, 1, 39, des chefs ou des magistrats.
2 intr. (seul. prés. impf. fut.) s’établir, se mettre dans telle ou telle situation : εἰς πόλεμον, EUR. H.f. 1168, entrer en guerre ; εἰς κινδύνους, ANT. 118, 5, se mettre en danger ; ἄπαρνος οὐδενὸς καθίστατο, SOPH. Ant. 435, elle ne niait rien.

121
Q

διό, adv. p. δι’ ὅ :

A

1 c’est pourquoi, par suite, PLAT. Rsp. 358d, etc. ; dans le disc. indir. avec l’inf. POÈT. (ATH. 36b) : renforcé par καί, PLAT. Phædr. 258e ; TH. Ign. 63 ; DS. 11, 81 ; par δή, PLAT. Gorg. 518a, etc. ; par δὴ καί, THC. 2, 21 ; PLAT. Conv. 203c ; par περ (v. διόπερ).
2 postér. parce que, ARSTT. Plant. 2, 4, 5

122
Q

ἐρωτικός, ή, όν

A

1 qui concerne l’amour, d’amour, THC. 6, 59 ; PLAT. Phædr. 227c ; ARSTT. Pol. 5, 4, 1, etc. ; ἡ ἐρωτική, ARSTT. Nic. 9, 1, 2, la science de l’amour ; τὰ ἐρωτικά, affaires d’amour, PLAT. Conv. 186c, etc. ; ou c. Ἐρωτίδια, fêtes de l’Amour, PLUT. M. 748f.
2 qui convient à un amant ou à un amoureux, LUC. Scyth. 5.
3 porté à l’amour, de complexion amoureuse, XÉN. Mem. 2, 6, 28 ; PLAT. Rsp. 474d ; THCR. Idyl. 14, 61.
4 p. ext. avide de, passionné pour : πρός τι, PLUT. Dem. 25 ; περί τι, LUC. Dom. 2, pour qqe ch.
* Cp. -ώτερος, XÉN. Conv. 4, 62.

Étym. ἔρως.

123
Q

μυέω, -ῶ (f. ήσω, ao. ἐμύησα, pf. μεμύηκα)

A

1 initier aux mystères, PLAT. Conv. 210a ; DÉM. 1351, 26 ; PLUT. M. 607b ; au pass. abs. HDT. 8, 65 ; AR. Ran. 456, Pax 278, etc. ; LUC. Scyth. 8 ; avec un rég. μυεῖσθαι τὰ μεγάλα (s.-e. μυστήρια) AR. Pl. 846, être initié aux grands mystères ; cf. HDT. 2, 51 ; qqf. avec le gén. μυεῖσθαι τῆς Ἀφροδίτης, HLD. 1, 17, être initié aux mystères d’Aphrodite ; ou en gén. μ. τι, PLUT. M. 795e, être initié à qqe ch.
2 par ext. initier à une science, à un art, etc., d’où enseigner, instruire, acc. ANTH. 9, 162 ; au pass. être instruit à, inf. ALCIPHR. 2, 4, 21.
➳ Pass. prés. 3 sg. ion. μυέεται, HDT

124
Q

τέλειος, α ou ος, ον, et τέλεος, α, ον

A

A pass. ou intr. :
I de la fin, dernier, SOPH. Tr. 948.
II terminé, achevé, accompli : ἀρὰ τελεία, ESCHL. Sept. 832, malédiction qui s’est accomplie ; πρᾶγμα τέλειον, ESCHL. Suppl. 92, action accomplie ; τελεία ψῆφος, ESCHL. Suppl. 739 ; SOPH. Ant. 632, décret accompli, irrévocable, qui a force de loi ; τ. ἐνύπνιον, PLAT. Rsp. 443b, songe qui se réalise ; αἰετὸς τελειότατος πετεηνῶν, IL. 8, 247 ; 24, 315, l’aigle, celui des oiseaux dont les présages s’accomplissent le plus sûrement (sel. d’autres, au sens de accompli, d’où le plus fort, le plus puissant, le roi des oiseaux).
III à qui rien ne manque, d’où :
1 avec une idée de quantité, achevé, complet : τελέους ἑπτὰ μῆνας, AR. Lys. 104, sept mois pleins ; τ. ἐνιαυτός, PLAT. Tim. 39d, année pleine ; τ. ἀριθμός, PLAT. Rsp. 546b ; EUCL. Elem. 7, 21, nombre parfait, càd. égal à la somme de ses facteurs, p. ex. 6 = 3 + 2 + 1 ; 28 = 14 + 7 + 4 + 2 + 1.
2 avec idée de qualité : αἶγες τέλειαι, IL. 1, 66 ; 24, 34, chèvres sans tache, choisies ; ἱερὰ τέλεια, THC. 5, 47, sacrifices parfaits, tout à fait selon le rite ou victimes parfaites, sans tache ; τὸ τέλειον (non τέλεον) HDT. 9, 110, banquet royal ; τελεία ἀρετή, ARSTT. Nic. 5, 1, 15, etc. vertu accomplie ; en parl. de pers. achevé, accompli, parfait, PLAT. Crat. 403e ; ISOCR. 239d, etc. ; τέλειος πρός τι, PLAT. Leg. 647a, 678b ; εἴς τι, PLAT. Phædr. 269e, etc. ; POL. 4, 8, 1 ; κατά τι, PLAT. Tim. 30d ; ἔν τινι, ISOCR. Ep. 4, accompli ou qui excelle en qqe ch. ; en mauv. part, τ. νόσημα, HPC. Prorrh. 109, maladie grave, cf. PLAT. Rsp. 384b ; τ. στιγμή, GRAMM. point absolu.
IV arrivé à point, parvenu à maturité, mûr, fait : τ. ἀνήρ, ESCHL. Ag. 1504 ; PLAT. Leg. 834c, homme dans la force de l’âge ; ou homme marié, ESCHL. Ag. 972 ; οἱ τέλειοι, XÉN. Cyr. 1, 2, 4, etc. les hommes faits ; τέλειος ἵππος, PLAT. Leg. 834c, cheval dans la force de l’âge, p. opp. à πῶλος ; ἅρμα τέλειον, LUC. Tim. 50, attelage de chevaux dans la force de l’âge, p. opp. à πωλικόν.
B tr. :
I qui achève, qui complète : τ. κρατήρ, AR. fr. 437, le cratère, càd. la libation qui achève la série des libations, càd. la troisième libation en l’honneur de Ζεὺς σωτήρ.
II qui mène à terme, qui accomplit (sel. d’autres, au sens intr. accompli, parfait, càd. tout-puissant) ESCHL. Ag. 973 ; particul. en parl. des dieux, ESCHL. Sept. 167 ; Ζεὺς τέλειος, PD. O. 13, 164, etc. ; ESCHL. Eum. 28, Zeus qui accomplit toutes choses ; Ἥρα τελεία, chez les Att. ESCHL. Eum. 214, etc. ; AR. Th. 973, Hèra qui préside aux mariages ; de même, en parl. d’Apollon, THCR. Idyl. 25, 22 ; des Euménides, ESCHL. Eum. 382.

125
Q

ἐποπτικός, ή, όν

A

1 qui concerne le plus haut degré d’initiation (càd. la contemplation) dans les mystères d’Éleusis ; τὰ ἐποπτικά, PLAT. Conv. 210a, les plus hauts mystères.
2 parvenu au plus haut degré d’initiation, HDT. 9, 9.
3 p. ext. secret, caché, PLUT. Alex. 7.
* Cp. -ώτερος, HLD. 9, 9.

126
Q

πρᾶγμα, ατος (τὸ)

A

affaire, càd. :
I ce qu’on fait : τί σοι πέπρακται πρᾶγμα ; ESCHL. Eum. 125, qu’as-tu fait ? τὸ πρᾶγμ’ οὔτ’ ἔδρασα, SOPH. Ant. 239, je n’ai pas fait la chose en question ; τὰ πράγματα, DÉM. 404, 18, etc. les choses faites, les actions, les actes.
II action de faire, action d’entreprendre, d’où :
1 abs. activité, agissement : ἄνευ πραγμάτων (τὰ χρήματα) λαμϐάνειν, DÉM. 14 fin, recevoir (l’argent) sans rien faire pour cela.
2 ce qu’on doit faire, tâche, obligation : ἐννοῶν τὸ αὑτοῦ πρᾶγμα, ὅτι ἐπιχειροίη ἄρχειν πολλῶν ἀνθρώπων, XÉN. Cyr. 7, 5, 58, songeant à sa tâche, pensant qu’il entreprendrait de commander à un grand nombre d’hommes ; τὸ σὸν τί ἐστι πρᾶγμα ; PLAT. Ap. 20c, ta tâche, quelle est-elle ? cf. PLAT. Prot. 312c ; DÉM. 787, 25.
3 ce qu’on se propose de faire, entreprise : ἔρχεσθαι ἐπὶ τὰ πράγματα, THC. 1, 89, parvenir à la direction des affaires ; πράγματα πράττειν, ATT. entreprendre des affaires.
4 ce qu’on fait, particul. affaire qu’on traite, d’où négociation ; en mauv. part, menées, intrigues : τὰ πρὸς βασιλέα πράγματα πράσσειν, THC. 1, 128, former des intrigues avec le roi.
5 abs. en mauv. part, affaire désagréable, désagrément : δῆλον ἦν ὅτι πρᾶγμά τι εἴη, XÉN. An. 4, 1, 17, il était évident qu’il y avait qqe difficulté ; οἳ μὲν σὺν πράγμασιν, οἳ δὲ ἄνευ πραγμάτων, XÉN. An. 6, 1, 6, les uns avec des désagréments, les autres sans difficultés ; ἄξιοί ἐσμεν τοῦ γεγενημένου πράγματος τούτου ἀπολαῦσαί τι ἀγαθόν, XÉN. Cyr. 5, 4, 20, nous méritons bien de retirer qqe avantage de ce désagrément qui nous est survenu ; p. suite, en gén. difficulté, embarras : πρήγματα ἔχειν, HDT. 7, 147, avoir du tracas ; ὅσα πράγματα ἔχεις, XÉN. Cyr. 1, 3, 4 ; PLAT. Theæt. 174b ; ISOCR. 146b, etc. que de tracas tu as ! cf. XÉN. Cyr. 1, 4, 5, etc. ; οἱ πῶλοι ὅταν ἀπειθῶσι πράγματα ἔχουσιν, XÉN. Œc. 13, 7, les jeunes chevaux, lorsqu’il leur arrive d’être indociles, reçoivent une punition ; avec un suj. de chose : τὰ περιττὰ χρήματα πράγματα ἔχουσιν, XÉN. Cyr. 8, 2, 21, les meilleures choses ont des inconvénients ; πράγματα λαμϐάνειν, XÉN. Lac. 2, 10, m. sign. ; πρᾶγμα ou πράγματα παρέχειν τινί, causer à qqn du désagrément, de l’ennui, HDT. 7, 239 ; XÉN. An. 1, 1, 11 ; 4, 1, 22, etc. ; PLAT. Phædr. 254a, etc. ; avec l’inf. πράγματα παρέχουσιν οἱ ἵπποι ἐπιμέλεσθαι, XÉN. Cyr. 4, 5, 46, les chevaux donnent du mal à soigner ; particul. au plur. les affaires publiques, le gouvernement, le pouvoir : καταλαμϐάνεσθαι τὰ πράγματα, s’emparer du gouvernement, HDT. 6, 39 ; ou arriver au pouvoir, acquérir (par la lutte) la suprématie, la puissance, l’hégémonie, THC. 3, 11, 30 ; δέχεσθαι τὰ πρ. PLUT. Pomp. 5, recevoir le pouvoir ; ἅπτεσθαι τῶν πολιτικῶν πραγμάτων, PLUT. Them. 3, s’adonner à l’administration de l’État ; τὰ πρ. κατασχεῖν, THC. 4, 2 ; XÉN. Hell. 2, 3, 18, obtenir le pouvoir ; οἱ ἔχοντες τὰ πρ. THC. 3, 72 ; XÉN. Hell. 1, 6, 13, les gouvernants, les détenteurs du pouvoir ; οἱ ἐν τοῖς πράγμασι, THC. 3, 28 ; ARSTT. Pol. 5, 6, 8, etc. ; οἱ ἐπὶ τῶν πραγμάτων, DÉM. 309, 10 ; οἱ ἐπὶ τοῖς πράγμασιν, DÉM. 110, 22, ceux qui sont aux affaires, à la tête des affaires ; κοινωνοὶ τῶν πραγμάτων, XÉN. Hell. 2, 3, 17, ceux qui prennent part aux affaires publiques.
6 en mauv. part ; νεώτερα πράγματα, HDT. 5, 19 ; XÉN. Hell. 5, 2, 9 ; LYS. 130, 17, etc. nouveauté dans la direction des affaires, càd. troubles, révolution (cf. lat. res novæ).
III ce qui est fait, ce qui existe, d’où en gén. événement, chose, affaire, HDT. 5, 33 ; ATT. (XÉN. Cyr. 6, 3, 15, etc.) ; particul. :
1 les choses de la nature : τὰ μετέωρα πράγματα, AR. Nub. 228, 1284, les phénomènes et les corps célestes ; εἴ τις ἐξ ἀρχῆς τὰ πράγματα φυόμενα βλέψειεν, ARSTT. Pol. 1, 1, 3, si l’on pouvait voir l’origine première des choses ; joint à τὴν φύσιν, PLUT. Alex. 7.
2 en parl. de pers. : ἦν δὲ μέγιστον πρῆγμα Δημοκήδης παρὰ βασιλέϊ, HDT. 3, 132, Dèmokèdès était une grande affaire, càd. une personne de grand crédit auprès du roi ; γυναῖκα, ἄμαχον πρᾶγμα, XÉN. Cyr. 6, 1, 36, une femme, être impropre aux combats ; cf. DÉM. 385, 5 ; 928, 5 ; LUC. As. 4, etc.
3 p. suite, périphr. en parl. de pers. et de choses : οὐκ ἐς τοῦτο θράσεος ἀνήκει τὰ Ἑλλήνων πρήγματα, HDT. 7, 9, la politique des Hellènes ne se porta jamais à une pareille témérité ; πρᾶγμα δ’ ἐστί μοι μέγα φρέατος, ALEX. (Com. fr. 3, 468) j’ai un grand puits (litt. une grande machine de puits, un grand diable de puits) ; σοὶ δὲ καὶ τούτοισι τοῖσι πρήγμασι τί ἐστι ; HDT. 5, 33, mais toi, qu’as-tu à faire de cela ? σφίσι τε καὶ Ἀθηναίοισι εἶναι οὐδὲν πρῆγμα, HDT. 5, 84, ils n’avaient aucune affaire avec les Athéniens.
4 p. suite, pour résumer ce qui précède par un terme général : ὁρᾶτε τὸ πρᾶγμα, οἷ προελήλυθεν ἀσελγείας ἅνθρωπος, DÉM. 42, 25 ; vous voyez la chose et jusqu’où est allée l’impudence de l’homme ; en ce sens par opp. à ὄνομα, DÉM. 114, 12 ; à λόγος, DÉM. 21, 21 ; 268, 11 ; joint à ἔργον, DÉM. 566, 19.
5 particul. choses de l’État, càd. puissance de l’État, l’État, HDT. 7, 236 ; τὰ Περσικὰ πρ. HDT. 3, 137, etc. ; τὰ Περσῶν πράγματα, ESCHL. Pers. 700, la puissance des Perses ; ἐν ταῖς ναυσὶ τῶν Ἑλλήνων τὰ πράγματα ἐγένετο, THC. 1, 74, la puissance des Grecs repose sur leur flotte ; cf. THC. 1, 110 ; XÉN. Hell. 2, 1, 2 et 19, etc. ; DÉM. 42, 16 ; 53, 1, etc.
6 l’affaire qui est en question, la chose qui importe ; ἔξω τοῦ πράγματος βλασφημεῖν, DÉM. 1308, 22 ; λέγειν, LYCURG. § 11, déblatérer, parler en dehors de la question ; οἱ ἔξω τοῦ πράγματος, DÉM. 519, 21 ; 528, 21, ceux qui sont hors de cause, qui n’ont rien à voir dans la chose en question ; ἐρῶ εἰς αὐτὸ τὸ πρᾶγμα, DÉM. 1317, 15, je vais parler en entrant au cœur de la question ; cf. DÉM. 1319, 6 ; πρῆγμά ἐστι, avec ou sans dat. de pers., et suivi ou non de l’inf. cela importe, est nécessaire, convenable, sage ; Κῦρος εὕρισκε πρῆγμά οἱ εἶναι ἐλαύνειν ἐπὶ τὰς Σάρδις, HDT. 1, 79, Cyrus trouvait que c’était pour lui chose importante de pousser jusqu’à Sardes, cf. HDT. 4, 11 ; 7, 103 ; avec la nég. οὐδὲν ἂν εἴη πρῆγμα γνώμας ἐμέ σοι ἀποφαίνεσθαι, HDT. 1, 207, il ne servirait de rien que je t’explique mes pensées ; cf. HDT. 1, 17 ; 7, 12 ; PLAT. Crat. 396d, etc. ; avec le gén. : οἷς μηδὲν ἦν πρᾶγμα τοῦ πολέμου, PLUT. Pomp. 65, ceux qui ne se souciaient pas de la guerre ; πρῆγμα ποιεῖσθαί τι, HDT. 7, 150, faire de qqe ch. une chose d’importance, considérer une chose comme importante.
7 p. suite, abs. chose de prix, càd. au plur. c. χρήματα, biens, richesses, PLUT. Ages. 12, Per. 16, etc.
8 en gén. circonstances, affaires : κύκλος τῶν ἀνθρωπηΐων πρηγμάτων περιφερόμενος, HDT. 1, 207, le cours des choses humaines ; cf. THC. 3, 82 ; XÉN. Hell. 3, 5, 1, etc. ; particul. en parl. de conjonctures difficiles ou défavorables, XÉN. An. 2, 1, 16, etc. ; SOPH. Tr. 375, etc.
➳ Ion. πρῆγμα, HDT. ll. cc.

127
Q

οὐδαμῶς

A

adv aucunement

128
Q

εἴκω ², *εἴκω (seul. formes isolées à l’impf. au fut. et à l’ao., v. ci-dessous ; d’ord. seul. pf. ἔοικα, d’où part. ἐοικώς, et εἰκώς, au sens d’un prés., et pl.q.pf. ἐῴκειν, att. ᾔκειν, au sens d’un impf. ; sur les formes du pass. v. ci-dessous)

A

A Pf. ἔοικα :
I être semblable, d’où :
1 être semblable à, ressembler : τινί, OD. 6, 243 ; 7, 209, etc. à qqn ; τινί τι (εἶδος, μέγεθος, etc.) IL. 11, 613 ; etc. ; OD. 1, 208, etc. ressembler à qqn par qqe ch. (par les traits, par la taille, etc.) ; ἀθανάτῃσι θεῇσ’ εἰς ὦπα ἔοικεν, IL. 3, 158, à la voir, elle ressemble aux déesses immortelles ; θεοῖσι γὰρ ἄντα ἐῴκει, IL. 24, 630, car, à le voir en face, il ressemblait aux dieux ; avec un part. au dat. δίφρον ἐπιϐησομένοισιν ἐΐκτην, IL. 23, 379, on eût dit qu’ils allaient monter sur le char (litt. ils ressemblaient à des chevaux prêts à monter, etc.) ; ἔοικας τὴν εὐδαιμονίαν οἰομένῳ τρυφὴν εἶναι, XÉN. Mem. 1, 6, 10, tu as l’air d’un homme qui pense que le bonheur consiste dans les jouissances (de la vie) ; avec un adj. ἔοικε τοῦτ’ ἀτόπῳ, PLAT. Phædr. 62d, cela a bien l’air d’une absurdité.
2 avoir l’air de, paraître, sembler, avec l’inf. SOPH. Ph. 821, etc. ; avec un part. ἐοίκατε ἡδόμενοι, XÉN. Hell. 6, 3, 8 (ἡδομένοις Cobet) vous avez l’air contents ; impers. ὡς ἔοικε, comme il semble, à ce qu’il semble, ATT. (SOPH. Ant. 576, 740 ; El. 772, etc.) ; p. suite, je suppose, probablement, PLAT. Phæd. 61b, Rsp. 332b, etc. ; dans les réponses, ἔοικε, cela paraît ainsi, cela est probable, PLAT. Rsp. 334a, 346c, etc. ; ὡς ἔοικας, SOPH. El. 516, etc. comme tu en as l’air, comme tu parais.
3 paraître à soi-même, avec un inf. au sens du franç. il me semble que je (cf. lat. mihi videor ou simpl. videor) : ἔοικα δέ τοι παραείδειν ὥστε θεῷ, OD. 22, 348, il me semble, chantant devant toi, que je chante devant un dieu ; ἔοικα θρηνεῖν μάτην, ESCHL. Ch. 926, il me semble que je me lamente en vain.
II paraître bon, convenir, avec un dat. de pers. IL. 9, 70 ; OD. 22, 196 ; τὸ μὲν ἀπιέναι οὐδενὶ καλῷ ἔοικε, XÉN. An. 6, 3, 15, s’éloigner (du champ de bataille) ne convient à aucun homme de cœur ; d’ord. impers. ἔοικε, il semble bon, il paraît convenable, avec la prop. inf. : οὔ σε ἔοικε, κακὸν ὥς, δειδίσσεσθαι, IL. 2, 190, il ne te convient pas d’avoir peur, comme un lâche ; ellipt. avec l’inf. s.-e. : εὐνῇ ἔνι μαλακῇ καταλέγμενος, ὥς σε ἔοικεν (s.-e. καταλέξασθαι) OD. 22, 196, étendu sur cette couche moelleuse, comme il te convient ; avec un dat. et un inf. τὰ μὲν οὔ τι καταθνητοῖσι ἔοικεν ἄνδρεσσιν φορέειν, IL. 10, 440 (armes) que ne sauraient porter des hommes mortels ; avec un dat. suivi d’une prop. inf. καὶ δέ σοι αὐτῷ ἔοικε μετὰ πρώτοισιν ἐόντα βουλὰς βουλεύειν καθαρὰ χροῒ εἵματ’ ἔχοντα, OD. 6, 60, et il te sied, quand tu es avec les premiers du peuple, de délibérer ayant sur ton corps des vêtements sans tache ; avec un simple inf. οὐ γὰρ ἔοικ’ ὀτρυνέμεν, IL. 4, 286 (cf. IL. 14, 212 ; 19, 79 ; 21, 379 ; OD. 3, 336 ; 8, 358) car il ne convient pas de (vous) exciter ; abs. οὐδὲ ἔοικεν, IL. 1, 119 (car) cela ne serait pas convenable.
B Part. pf. ἐοικώς, att. εἰκώς, ion. οἰκώς :
1 semblable : φόϐος οὐδενὶ ἐοικώς, THC. 7, 71, crainte qui ne ressemble à aucune, càd. terrible, insensée ; en ce sens, att. εἰκώς, ESCHL. Ag. 760, etc. ; EUR. Cycl. 376, etc. ; postér. t. de récapitulation au sens de τὰ ἄλλα, τὰ ὅμοια, ou de et cetera : αἶγες, αἴλουροι καὶ τὰ ἐοικότα, SEXT. P. 1, 47, chèvres, chats et autres bêtes semblables.
2 convenable : εἰκυῖα ἄκοιτις, IL. 9, 399, litt. compagne convenable, épouse accomplie ; μῦθοί γε ἐοικότες, OD. 3, 124, paroles convenables ; d’où abs. raisonnable, sensé : εἰκότες λόγοι, PLAT. Tim. 48d, langage raisonnable ; neutre τὸ εἰκός, ce qui paraît bon, d’où juste, naturel, convenable : τὰ εἰκότα καὶ δίκαια, THC. 5, 90, les choses raisonnables et justes ; εἰκός ἐστι, SOPH. El. 659, cela est naturel ; ὡς εἰκός, SOPH. Ph. 498 ; ὡς οἰκός, HDT. 1, 45, comme il est naturel ; οἷον εἰκός, PLAT. Rsp. 406b ; ὡς τὸ εἰκός, PLAT. Phæd. 67a, etc. m. sign. ; παρὰ τὸ εἰκός, THC. 2, 62, d’une façon déraisonnable.
3 p. suite, vraisemblable, probable : τὰ οἰκότα, HDT. 1, 155, les probabilités, la vraisemblance ; τὸ οὐκ εἰκός, THC. 2, 89, l’improbable ; κατὰ τὸ εἰκός, THC. 1, 121 ; ou ἐκ τοῦ εἰκότος, THC. 4, 17, comme il est vraisemblable ; t. de logique, en parl. d’une proposition vraisemblable, p. opp. à un fait positif, ARSTT. An. pr. 2, 27 ; Rhet. 1, 2, 15, etc.
Comme adj. εἰκώς se rencontre au cp. εἰκότερος, ANT. 127, 21.
C pass. être semblable à, ressembler à (seul. pf. 3 sg. ἤϊκται, NIC. Th. 658 ; pl.q.pf. 3 sg. ἤϊκτο, OD. 20, 31 ; etc. ; sans augm. ἔϊκτο, IL. 23, 107).
➳ Act. impf. 3 sg. εἶκε, IL. 18, 520. Fut. εἴξω, AR. Nub. 1001. Ao. réc. et rare part. εἴξας, SOPATER p. 208 W. Pf. ἔοικα, -ας, -ε, -αμεν, -ατε, -ασι, d’où sbj. ἐοίκω, XÉN. Conv. 6, 9 ; opt. ἐοίκοιμι, PLAT. Crat. 409a ; inf. ἐοικέναι, AR. Vesp. 1142 ; XÉN. An. 5, 8, 10 ; Cyr. 5, 1, 21, etc. ; part. ἐοικώς (v. ci-dessus). À ce pf. se rattache la forme contracte 1 pl. ἔοιγμεν (p. ἐοίκαμεν) SOPH. Aj. 1239 ; EUR. Her. 681 ; Cycl. 99. Pf. att. rare *εἶκα, d’où 2 sg. εἶκας, ALCM. 80 (mais οἶκας Bgk) ; 3 pl. εἴξασι (p. *εἴκ-σ-ασι) EUR. Hel. 497 ; AR. Nub. 341, 343 ; Av. 96, 383 ; PLAT. COM. 2-2, 664 Mein. ; rare en prose, PLAT. Pol. 305e, etc. ; duel ἔϊκτον, OD. 4, 27 (cf. ci-dessous ἐΐκτην) ; partic. εἰκώς (v. ci-dessus). Pf. part. épq. en εἰοικ- : fém. εἰοικυῖα, IL. 18, 418. Pf. ion. οἶκα, HDT. 4, 82 ; -ατε, HDT. 5, 20 ; 7, 162 ; -ασι, HDT. 5, 106 ; sbj. οἴκω, HDT. 4, 180 ; part. οἰκώς, HDT. 6, 125 ; οἰκός, HDT. 1, 155. — Pl.q.pf. ἐῴκειν, IL. 14, 474 ; THCR. Idyl. 7, 14 ; LUC. Nigr. 34 ; 3 sg. ἐῴκει, OD. 24, 273 ; 3 pl. ἐῴκεσαν, THC. 7, 75 ; XÉN. Hell. 7, 5, 22 ; poét. ἐοίκεσαν (ἐῴκεσαν Bkk.) IL. 13, 102 ; duel. épq. ἐΐκτην, IL. 1, 104 ; 23, 379 ; HÉS. Sc. 390 ; 3 sg. att. ᾔκειν (pour ἐῴκειν) AR. Av. 1298 (var. ἦκεν auj. rejetée par les meill. éd.) — Pass. (v. ci-dessus).

Étym. ἔοικα p. *ϝέ-ϝοικ-α, de la R. indo-europ. *ueik-, ressembler, convenir, sans rapprochement dans d’autres langues indo-europ

129
Q

γόης, ητος (ὁ)

A

1 litt. qui gémit, qui se lamente ; particul. sorcier ou magicien qui prononce des incantations lugubres, HDT. 2, 33 ; 4, 105, etc. ; joint à ἐπῳδός, EUR. Bacch. 234 ; Hipp. 1038.
2 p. suite, charlatan, imposteur, en gén., joint à φαρμακεύς et à σοφιστής, PLAT. Conv. 203d ; à σοφιστής, DÉM. 318, 1 ; à μάγος, ESCHN. 73, 13 ; aux adj. ἄπιστος, πονηρός, DÉM. 374, 20 ; etc.
Étym. γοάω.

130
Q

ἀποθνῄσκω, ἀπο·θνῄσκω (f. ἀποθανοῦμαι, ao.2 ἀπέθανον, pf. ἀποτέθνηκα)

A

mourir

131
Q

ὅταν + subj

A

lorsque

132
Q

φύω (impf. ἔφυον, f. φύσω [ῠ] ao. ἔφυσα [ῡ] ao.2 ἔφυν [ῡ] pf. πέφυκα [ῡ] pl.q.pf. ἐπεφύκειν [ῡ] ; pass. f. φυήσομαι, ao.2 ἐφύην)

A

I tr. pousser, faire naître, faire croître : τινά, XÉN. Mem. 2, 3, 19 ; Œc. 7, 16 ; PLAT. Euthyd. 299a, etc. faire naître qqn ; τι καί τινα, HDT. 9, 122, des productions et des hommes ; ὁ φύσας, BATR. 13 ; SOPH. Tr. 1034 ; EUR. Med. 1126, etc. ou ὁ φ. πατήρ, EUR. Hel. 86, le père ; οἱ φύσαντες, EUR. Ph. 34 ; AR. Vesp. 1464, ceux qui ont engendré, les parents ; en prose, LYS. 10, 8 ; οἱ (θεοὶ) φύσαντες καὶ κλῃζόμενοι πατέρες, SOPH. Tr. 1268, les dieux qui l’ayant engendré et ayant été appelés pères ; p. suite, joint à γεννᾶν, PLAT. Pol. 274a ; à τρέφειν, PLAT. Rsp. 621a, etc. ; ἥδ’ ἡμέρα φύσει σε καὶ διαφθερεῖ, SOPH. O.R. 438, ce jour te fera naître à la fois et périr, càd. montrera d’où tu tires ton origine et en même temps sera ta perte ; particul. :
1 en parl. de végétaux : φ. φύλλα καὶ ὄζους, IL. 1, 235 ; 6, 148 ; 14, 347 ; OD. 7, 119, etc. pousser des feuilles et des rejetons.
2 en parl. du corps de l’homme ou des animaux : φ. τρίχας, OD. 10, 393, produire ou faire pousser des cheveux ; πώγωνα, HDT. 8, 104, pousser de la barbe ; γλῶσσαν οὐκ ἔφυσε, HDT. 2, 68, litt. il n’a pas poussé de langue, càd. il n’a pas de langue ; πτερά, AR. Av. 106, etc. ; PLAT. Phædr. 251c, pousser des ailes ; cf. XÉN. Cyr. 5, 2, 15 ; ARSTT. H.A. 9, 37, 2, etc. ; σάρκας, PLAT. Leg. 797e ; σάρκα, PLAT. Tim. 74, pousser de la chair ; avec double acc. : φῦσαί τινα δόλον, HH. Cer. 8, faire pousser une fleur (le narcisse) pour tromper.
3 fig. avec un suj. de pers. : φ. νοῦν, SOPH. fr. 602, ou φρένας, SOPH. O.C. 804, pousser de la raison, devenir sage, càd. grandir en intelligence, en raison ; ou en sagesse, SOPH. El. 1463 ; ou, en parl. des dieux, φ. ἀνθρώποις φρένας, SOPH. Ant. 683, faire naître, donner la raison aux hommes.
II intr. naître, croître, pousser : ὣς ἀνδρῶν γενεὴ ἣ μὲν φύει, ἣ δ’ ἀπολήγει, IL. 6, 149, ainsi de la race des hommes une génération naît, l’autre disparaît.
Moy. φύομαι (f. φύσομαι, ao.2 ἔφυν [ῡ], d’où inf. φῦναι, part. φύς, pf. πέφυκα [ῡ]) :
A intr.
I naître, croître :
1 en parl. de végétaux, IL. 4, 483 ; 14, 288 ; 21, 352 ; OD. 5, 238, 241, 477 ; 7, 114, 128 ; 9, 109, 141, etc. ; τὰ φυόμενα ἐκ τῆς γῆς, XÉN. Cyr. 8, 8, 14, ce qui naît ou pousse de la terre ; πεφυκότα δένδρα, XÉN. Cyr. 4, 3, 5, arbres plantés, càd. qui ne bougent pas ; ὑπὸ φηγῷ πεφυκυΐῃ, HDT. 2, 56, sous un chêne qui se trouvait planté.
2 en parl. du corps : κέρα ἐκ κεφαλῆς πεφύκει, IL. 4, 109, des cornes avaient poussé de sa tête ; de même, en parl. de cheveux, XÉN. Cyr. 1, 6, 6 ; κεφαλὴ θριξὶ πεφυκυῖα, DS. 2, 50, tête couverte de cheveux.
3 en parl. de pers. naître, et à l’ao. ou au pf. être né : ἔκ τινος, ESCHL. Pr. 871 ; SOPH. O.R. 458 ; EUR. H.f. 326 ; XÉN. Mem. 2, 3, 4 ; PLAT. Conv. 197a, etc. ; ἀπό τινος, SOPH. O.R. 1359, etc. ; EUR. I.T. 610 ; XÉN. Cyr. 5, 4, 30, etc. ; PLAT. Phædr. 251b, etc. ; τινός, ESCHL. Sept. 1022 ; SOPH. O.R. 1082, etc. ; EUR. H.f. 299, etc. ; XÉN. Cyr. 5, 5, 8, etc. ; PLAT. Leg. 772e, etc. de qqn.
4 en parl. de ch. : πρᾶγμα φυόμενον ἐν τῇ Ἑλλάδι, XÉN. Hell. 5, 2, 12, événement qui se développe dans la Grèce.
II croître sur, d’où s’attacher à, au pf. être attaché à, adhérent à : ἔν τ’ ἄρα οἱ φῦ χειρί, IL. 6, 253, elle s’attacha à sa main, lui serra la main ; ἐν χείρεσσι φύοντο, OD. 24, 410, ils se serraient les mains ; ὀδὰξ ἐν χείλεσι φύντες, OD. 1, 381 ; 18, 410 ; 20, 268, s’étant serré les lèvres avec leurs dents, s’étant mordu les lèvres.
B tr. :
1 (seul. au part. ao.2 chez les écriv. réc.) ὁ φύς, HLD. 2, 16, celui qui a engendré, le père (chez les Att. au sens intr. le fils).
2 (à l’ao.2 ἔφυν et au pf. πέφυκα) être né dans telle condition, avec telle disposition ou telle qualité ; p. suite, au sens d’un prés. être de naissance ou par nature, être naturellement (le pl.q.pf. ἐπεφύκειν équivaut de même à un impf.) : ἄνθρωπος πεφυκώς, XÉN. Cyr. 1, 1, 3, étant né homme, quand on est homme ; τὰ φύσει πεφυκότα, LYS. 193, 21, les productions naturelles ; cf. PLAT. Crat. 383a, 389c ; ὡς πέφυκε, XÉN. Cyn. 6, 15 ; DÉM. 1122, 18 ; PLUT. M. 129b, 926c, 991b, comme il est naturel ; εἰ μὴ κακὸς πέφυκα, SOPH. Ph. 558, si je ne suis pas naturellement méchant ; πεφυκὼς σοφός, SOPH. Ph. 1244, étant naturellement rusé ; εὐχροώτεροι ὁρῷντο ἢ πεφύκασι, XÉN. Cyr. 8, 1, 41 (de façon à) paraître plus brillants qu’ils ne sont naturellement ; de même, mais rar. avec l’ao.2 : πᾶσι θνατοῖς ἔφυ μόρος, SOPH. El. 860, la mort est le sort de tous les mortels ; χαίρειν πέφυκεν οὐχὶ τοῖς αὐτοῖς ἀεί, SOPH. Tr. 440, se réjouir n’est pas toujours donné aux mêmes ; cf. XÉN. Cyr. 4, 3, 19 ; DÉM. 1394, 8 ; avec un adv. ἱκανῶς πεφυκότες, ANT. 115, 3, étant naturellement suffisants pour la tâche ; οἱ καλῶς πεφυκότες, SOPH. El. 989, ceux qui ont une bonne nature ; οἱ βέλτιστα φύντες, PLAT. Rsp. 341c, ceux qui ont une nature excellente ; cf. LYS. 192, 22 ; οὕτως πεφυκότων (πραγμάτων) XÉN. Hell. 7, 1, 7, les choses étant ainsi ; cf. PLAT. Leg. 807d, etc. ; avec une prép. : εὖ πεφυκέναι πρός τι, XÉN. Mem. 4, 1, 12 ; ou κατά τι, DÉM. 982, 21, avoir d’heureuses dispositions pour qqe ch. ; πεφυκέναι ἐπί τινι, EUR. Med. 928, etc. ; ἐπί τι, PLAT. Rsp. 509e ; εἴς τι, PLAT. Rsp. 433a, etc. ; πρός τι, XÉN. Hell. 7, 1, 3 ; PLAT. Rsp. 547e, etc. être disposé pour qqe ch. ou porté à qqe ch. ; avec un inf. πεφύκασι δ’ ἅπαντες ἁμαρτάνειν, THC. 3, 45, tous les hommes ont une disposition naturelle à commettre des fautes ; πεφύκασιν ὑπὸ τούτων κρατεῖσθαι, XÉN. Cyr. 5, 1, 11, les hommes sont naturellement faits pour être dominés par ces besoins (la faim, la soif, etc.) ; cf. THC. 2, 64 ; 3, 39 ; 4, 61, etc. ; pléonast. avec φύσει : ἔξοιδα φύσει σε μὴ πεφυκότα τοιαῦτα φωνεῖν, SOPH. Ph. 79, je sais que tu n’es pas d’une nature à dire de telles choses ; cf. XÉN. Cyr. 5, 1, 23 ; 8, 7, 13 ; PLAT. Crat. 383a, 389c, etc.
➳ Act. prés. ind. 3 pl. dor. φύοντι, THCR. Idyl. 4, 24 ; 7, 75 ; MOSCH. 3, 103 ; impf. 3 sg. poét. φύεν, IL. 14, 347. Fut. réc. φυήσω, SPT. Esaï. 37, 31, ou φυήσομαι, GEOP. 2, 37, 1. Ao.2, 3 pl. ἔφυν [ῡ] OD. 5, 481 ou ἔφυν [ῠ] PD. P. 1, 42 ; opt. φύην, THCR. Idyl. 15, 94 ; inf. φύμεναι, THCR. Idyl. 25, 39 ; part. φύς, OD. 18, 410 ; PLAT. Rsp. 396c, 461a, etc. ; fém. éol. φοῦσα (p. φῦσα) CORINN. 21 Bgk. Pf. part. fém. ion. πεφυκυίη, HDT. 2, 56 ; pf. épq. πέφυα, d’où 3 pl. πεφύασι [ᾱ] IL. 4, 484 ; OD. 7, 128 ; HÉS. Th. 728 ; part. acc. pl. πεφυῶτας, OD. 5, 477. Pl.q.pf. 1 sg. poét. πεφύκειν, IL. 4, 109 ; 3 pl. poét. ἐπέφυκον [ῡ] (p. ἐπεφύκεσαν) HÉS. Th. 152, O. 149, Sc. 76. Ne pas confondre ἔφυσαν, 3 pl. ao.1, SOPH. O.R. 436, et ἔφυσαν, 3 pl. ao.2, HH. Ven. 265 ; THCR. Idyl. 22, 213.

Étym. R. indo-europ. *bheh₂u-, croître, naître, être ; cf. lat. fuī.

133
Q

εὐπορέω, -ῶ (f. -ήσω, ao. εὐπόρησα, pf. εὐπόρηκα)

A

I intr. avoir le passage facile, d’où :
1 n’avoir aucun embarras, être dans l’abondance, abonder en ressources, abonder : σίτων, XÉN. Hell. 1, 6, 19, en provisions de bouche ; χρημάτων, LYC. 154, 15, en ressources d’argent ; εὐπορῶ ὅ τι λέγω, PLAT. Ion 532c, j’ai beaucoup à dire ; εὐπ. ἔν τινι, ANT. 137, 12 ; rar. τινι, POL. 1, 17, 2, avoir abondamment de qqe ch.
2 p. suite, avoir le moyen de, être en état de, pouvoir, abs. THC. 6, 34 ; PLAT. Leg. 791d ; οὐκ εὐπ. ὅπῃ, PLAT. Conv. 219e, ne pas savoir comment (faire) ; avec l’inf. PLAT. Phædr. 235a, Leg. 754a ; ARSTT. Top. 1, 5, 3.
3 avec un gén. parvenir à, atteindre, obtenir, acquérir : ἵππων, XÉN. Hell. 1, 1, 10, se procurer des chevaux ; τῆς ἀληθείας, ARSTT. Metaph. 2, 1, fin, parvenir à la vérité ; abs. prospérer, réussir, XÉN. Mem. 2, 7, 4 ; PLAT. Leg. 634b ; ARSTT. Pol. 3, 8, 7.
4 t. de phil. n’avoir aucun doute, avoir la claire perception de qqe ch., p. opp. à ἀπορέω, ARSTT. Metaph. 2, 1, 2 ; avec περί et le gén. ARSTT. P.A. 1, 5, 2.
II tr. procurer, fournir : ἀργύριον, IS. 64, 15, de l’argent ; ἀποδείξεις, DS. 2, 31, des preuves ; εὐπ. τί τινι, DÉM. 671, 13 ; 894, 19, fournir qqe ch. à qqn.
Moy. être dans l’abondance, abonder en, gén. ARSTT. Œc. 2, 2, 4 ; dat. POL. 5, 43, 8 ; abs. THPP. (ATH. 275c).
➳ Pf. εὐπόρηκα, PLAT. Hipp. ma. 297e ; mais ηὐπόρηκα, PLUT. M. 403f.

Étym. εὔπορος.

134
Q

ὑπεκρέω, ὑπ·εκρέω (f. ὑπεκρυήσομαι, ao.2 ὑπεξερρύην)

A

S’échapper

1 s’écouler de dessous, PHILSTR. 782.
2 s’écouler peu à peu, PLAT. Conv. 203e ; ARSTT. Gen. et corr. 1, 5, 22 ; fig. s’effacer de la mémoire de qqn, en parl. d’un souvenir, PLUT. Mar. 46 ; avec un gén. se glisser secrètement hors de, PLUT. Pomp. 3 ; abs. être consumé peu à peu (par la maladie) JOS. B.J. 1, 3, 2.

135
Q

εχο + adv

A

être

136
Q

οὐδ᾽ εἴ τις ἄλλος σοφός, οὐ φιλοσοφεῖ

A

οὐδ᾽(…) οὐ φιλοσοφεῖ
et quiconque est sage ne fait de philosophie non plus

137
Q

ἐπίσταμαι (impf. ἠπιστάμην, f. ἐπιστήσομαι, ao. ἠπιστήθην) :

A

ἐπίσταμαι(impf. ἠπιστάμην,f. ἐπιστήσομαι,ao. ἠπιστήθην):
Isavoir,càd.:
1être capable de, apteouhabile à,inf. IL.21, 320; OD.13, 207, etc.; en parl. de l’habileté manuelle,IL.5, 60, etc.; ou de l’intelligence,IL.14, 92; OD.4, 730; 8, 240.
2avoir l’expérience de, être habituéouexercé à, être versé dans,acc. IL.23, 705, etc.; OD.2, 117, etc.; HDT.3, 130; THC.4, 10; PLAT.Rsp. 598c, dans qqe ch. (dans la pratique d’un art, dans des travaux,etc.); avec un inf. IL.5, 60; ESCHL.Pr. 982; SOPH.O.R. 589; EUR.Hipp. 996, etc.; en parl. d’animaux: ἵπποι ἐπιστάμενοι διωκέμεν, IL.5, 222; 8, 106,chevaux exercés à poursuivre;ou avec un adv. Συριστὶ ἐπ. XÉN.Cyr. 7, 5, 31,savoir le syrien;particul. savoir par cœur: μύθους τοὺς Αἰσώπου, PLAT.Phæd. 61b, les fables d’Ésope.
3supposer, penser, SOPH.Tr. 43; d’oùsavoir,acc. HDT.7, 8; synon. deεἰδέναι, PLAT.Theæt. 163c;ARSTT.An. pr. 2, 21, 9; Phys. 1, 1, 1 (mais v. ci-dessousἐπίστασθαιp. opp. àεἰδέναι); ἐπ. περί τινος, HDT.2, 3; THC.6, 60; EUR.fr. 793,avoir connaissance de qqe ch.; ἐπ. ὅτι, HDT.1, 3, 156, etc.; ἐπ. ὡς, HDT.1, 122; ESCHL.Pers. 599; SOPH.Aj. 1370,savoir que;avec un part. ἀνὴρ καθ’ ἡμᾶς ἐσθλὸς ὢν ἐπίστασο, SOPH.Aj. 1399,sache que nous sentons le prix de ta générosité; ὡς ὧδ’ ἐχόντων τῶνδ’ ἐπ. σε χρή, SOPH.Aj. 281,il faut que tu saches qu’il en est ainsi;particul. savoir par une connaissance raisonnéeoupar suite de recherches scientifiques (p. opp. àεἰδέναι, savoiren gén.) ARSTT.Metaph. 1, 2, 10.

138
Q

Ate + pp

A

Parce que

139
Q

Au

A

À l’inverse

140
Q

τοτε μεν / “”, de

A

Tantôt … Tantôt

141
Q

πλοῦτος, ου (ὁ

A

Richesse

142
Q

θνητός, ή, όν :

A

Mortel

143
Q

πάλιν [ᾰῐ]

A

En sens inverse

144
Q

ἀναϐιώσκομαι, ἀνα·ϐιώσκομαι

A

Rappeller à la vie

145
Q

χαλεπός,ή, όν

A

Difficile

146
Q

πάσχω (f. πείσομαι, ao.2 ἔπαθον, pf. πέπονθα

A

propr. être affecté de telle ou telle façon, éprouver telle ou telle affection, sensation ou sentiment (p. opp. à l’idée de agir, δρᾶν, ESCHL. Ch. 313, SOPH. O.R. 1272 ; THC. 7, 71 ; ποιεῖν, HDT. 5, 89 ; XÉN. Cyr. 7, 1, 40, etc., ἔρξαι, OD. 8, 490, etc.) ; p. suite, en parl. d’actions, de faits, d’événements