Troubles anxieux Flashcards
(43 cards)
C’est quoi la différence entre le stress et l’anxiété?
On peut définir l’anxiété comme un état émotionnel caractérisé par des sentiments d’appréhension, d’incertitude ou de tension associés à l’anticipation d’une menace ou d’un danger.
Stress : relié à la peur, pas d’anticipation
La menace peut être spécifique ou diffuse.
Anxiété possède une fonction adaptative (oriente les ressources d’une personne pour qu’elle se prépare à faire face une menace)
C’est quoi la réaction de Fight or flight
Activation du système nerveux central et autonome qui provoque une chaîne de réactions physiologiques et psychologiques permettant de combattre ou de fuir la menace
Augmentation du rythme cardiaque et respiratoire, augmentation de la tension artérielle et du glucose sanguin, irrigation sanguine des muscles, hypervigilance, concentration, attention. (Manifestations déclenchées face à un danger )
À quoi correspondent les manifestations comportementales associées à l’anxiété ?
▪ Agitation ou diminution des gestes
◼ Tremblements
◼ Mouvements stéréotypés, compulsions ◼ Évitement et fuite!!
À quoi correspondent les manifestations physiologiques associées à l’anxiété ?
◼ Augmentation du rythme cardiaque et respiratoire
◼ Tension musculaire
◼ Serrement dans la poitrine
◼ Boule dans la gorge
◼ Rougeur ou pâleur dans le visage
◼ Mains moites
◼ Extrémités froides
◼ Crampes d’estomac et problèmes digestifs
◼ Difficultés de sommeil
◼ Transpiration
À quoi correspondent les 4 manifestations cognitives associées à l’anxiété ?
◼ Estimation plus ou moins réaliste du danger
◼ Estimation plus ou moins réaliste de la capacité àfaire face à la situation
◼ Pensées irrationnelles ou catastrophiques
◼ Ruminations anxieuses et obsessions
À quoi correspondent les manifestations affectives associées à l’anxiété ?
Manifestations affectives
◼ Inquiétude
◼ Irritabilité
◼ Nervosité
◼ Appréhensions
◼ Panique et détresse
En général, comment pourrait on définir les troubles anxieux ?
Phénoménologie complexe qui diffère d’un individu à l’autre et évolue avec l’âge.
on ne réagit pas tous de la même façon quand on est anxieux
◼ Perspective dimensionnelle
forte propention en anxiété, chercher à savoir l’intensité des dif sympt, certains enfants plus anxieux que d’autres
◼ Sept (7) différents troubles anxieux (différences se situent dans l’objet de la peur)
◼ Détresse psychologique!!!, irrationnel et incontrôlable, affecte le fonctionnement adaptatif de l’individu.
C’est quoi une phobie spécifique ?
◼ C’est la spécificité de l’objet ou de la situation phobogène qui distingue ce trouble
◼ Peur d’objets ou de situations particuliers et bien circonscrits
◼ Les sujets sont habituellement appréhensifs et hypervigilants (recherche constante de l’objet ou la situation qu’il doit éviter).
◼ Durée d’au moins 6 mois.
Prévalence moyenne: 3-5%
◼ Plus de filles que de garçons
◼ Même si la prévalence est relativement fréquente, il n’y a qu’un petit pourcentage de sujets qui consultent (plusieurs développent une grande habileté à éviter les stimuli anxiogènes)
C’est quoi l’anxiété de séparation ?
Peur ou préoccupations excessive de l’enfant d’être séparé des personnes auxquelles il est attaché ou de devoir quitter la maison sans ces personnes. Crises spectaculaires au moment de la séparation. L’enfant peut également refuser de dormir seul.
Enfants sont malheureux, retirés socialement et non fonctionnels en l’absence de leurs parents. Lorsqu’il en est séparé, l’enfant est obnubilé par les retrouvailles avec la figure d’attachement et est souvent inquiet qu’elle ait pu être blessée (p. ex., dans un accident de voiture ou qu’elle souffre d’une maladie grave).
L’angoisse de séparation est souvent aggravée par l’anxiété du parent; le résultat en est un cercle vicieux qui ne peut être interrompu que par un traitement adapté et approprié du parent et de l’enfant en même temps.
Durée d’au moins 4 semaines
▪ Prévalence moyenne: 4-5%
▪ Plus de filles que de garçons
▪ Débute en moyenne vers 7,5 ans
Quelles caractéristiques retrouve ont souvent chez les personnes anxieuses socialement ?
Une hypersensibilité à la critique ou au rejet
- Manque d’assurance et faible estime de soi
- Un réseau social réduit, célibataire
- Difficultés scolaires et professionnelles
- Attention centrée soi et sur leurs performances, fortement autocritique (public self-consciousness)
Prévalence: 1-2% des enfants et adolescents.
◼ Femmes > Hommes (adolescence et adulte)
◼ Plus fréquente chez les personnes moins instruites et SSE plus faible
◼ Se développe surtout à l’adolescence mais peut se manifester avant l’âge de dix ans
C’est quoi un trouble d’anxiété sociale?
Peur prononcée et persistante d’une ou plusieurs situations sociales dans lesquelles le sujet pourrait faire l’objet de l’observation attentive et de l’évaluation négative d’autrui.
Peur du jugement des autres, du regard qu’ils vont porter sur toi.
◼ Ex.: prendre la parole en publique, parler à des inconnus, rencontrer des nouvelles personne, manger, boire ou écrire en public, utiliser les toilettes publiques.
◼ Constamment peur de dire ou de faire une bêtise et se soucie d’une façon maladive de ce que son entourage peut penser de lui. Sa vie sentimentale, sociale et professionnelle est marquée par les occasions perdues et aboutit souvent à la solitude.
◼ Doit survenir avec des jeunes du même âge (pas seulement des adultes).
◼ Capacité d’avoir des relations sociales satisfaisantes avec les membres de son entourage.
◼ Durée d’au moins 6 mois.
C’est quoi une attaque de panique ?
symptôme commun à plusieurs troubles anxieux (phobie sociale, phobie spécifique, état de stress post-traumatique et trouble panique).
2. Ces crises atteignent leur paroxysme rapidement habituellement en moins de 10 minutes. Malgré leur brièveté, elles sont souvent décrites comme une expérience terrifiante et laissent la personne vidée d’émotion et anxieuse à propos de sa santé. Pour elle, la peur d’avoir une nouvelle crise devient une préoccupation angoissante.
3. Car contrairement aux phobies, les attaques de panique peuvent se produire en l’absence de stimuli extérieurs particuliers. Elles seraient plutôt initiées par des réactions physiologiques internes.
C’est quoi un trouble de panique ?
Attaques de panique soudaines et récurrentes.
◼ Une des attaques a été suivie d’un ou des deux critères ci-
dessous pendant un minimum d’un mois:
◼ Un préoccupation ou inquiétude persistante d’avoir une nouvelle attaque ou de leur conséquences.
◼ Un changement significatif et inadapté du comportement en lien avec les attaques. ex : attaque de panique s’est passé dans l’autobus, évite les autobus
Attaque de panique plus rare à l’enfance mais relativement fréquentes à l’adolescence.
◼ Prévalence du trouble panique à l’enfance et adolescence: environ 2%
◼ Âge moyen: 14 ans
◼ Prévalence: filles > garçons
Quels sont les sympt selon le dsm d’une attaque de panique et cb faut il en avoir minimum ?
minimum 4 des symptômes suivants:
(1) Palpitations
(2) Transpiration
(3) Tremblements ou secousses musculaires
(4) Impression d’étouffement ou souffle coupé
(5) Sensation d’étranglement
(6) Douleur thoracique
(7) Nausée
(8) Impression de: vertige, instabilité, tête vide,
évanouissement (9) Déréalisation
(10) Peur de perdre le contrôle de soi
(11) Peur de mourir
(12) Paresthésies
(13) Frissons ou bouffées de chaleur
C’est quoi le trouble d’anxiété généralisée ?
es préoccupations excessives pendant de longues périodes au sujet de différentes choses qui ne sont pas nécessairement reliées entre elles.
▪La personne qui en souffre se préoccupe d’événements qui ont de fortes probabilités de ne jamais survenir.
▪Enfants hyperanxieux: soucis extrêmes et irréalistes. Se préoccupent de la santé, du travail, des finance des membres de leur famille. Doutent de leurs compétences personnelles et s’imposent des exigences extrêmes (perfectionnisme, remet tout en question).
Ex.: peur d’être en retard à un rendez-vous: “ si je perds mon travail à cause de ce retard, je ne sais pas comment je ferais pour arriver financièrement, je serais pris à la gorge, je ne pourrais peut-être pas garder mon auto “
◼ De telles ruminations créent de véritables chaînes de pensées qui peuvent durer de quelques minutes à plusieurs heures. La personne souffrant d’anxiété généralisée, en se repassant ainsi d’innombrables scénarios négatifs devient hypervigilante et très vulnérable aux stresseurs environnementaux.
Prévalence:
Enfance: 3% (filles = garçons) Adolescence 6%: (filles >garçons)
Peu de gens consultent pour ce trouble. Perçoivent souvent leurs symptômes comme des traits immuables de leur personnalité.
C’est quoi l’agoraphobie ?
Peur ou anxiété marquée à propos de deux des cinq situations: ◼ 1. Transport public;
◼ 2. Être dans des endroits ouverts;
◼ 3. Être dans des endroits clos;
◼ 4. Être en ligne ou dans une foule; ◼ 5. Être en dehors de la maison seul.
◼ Peur ou évitement de ces situations, car s’échapper de ces situation peut être difficile ou impossible en cas de symptômes de panique ou autre symptôme.
◼ Durée de 6 mois ou plus.
Trouble panique avec agoraphobie n’existe plus. On doit faire deux diagnostics séparés et l’un ne dépend pas nécessairement de l’autre.
Peu apparaître durant l’enfance, mais rare.
◼ Plus fréquent à partir de l’adolescence, âge moyen:
17 ans
◼ Prévalence: 1,7% (adolescence) filles > garçons
C’est quoi l’intolérance à l’incertitude et comment se traduit elle dans le modèle du trouble d’anxiété généralisée?
Tendance excessive à considérer inacceptable la possibilité, si minime soit-elle, qu’un évènement indésirable puisse se produire (ex.: la séparation est préférable à l’idée de ne pas savoir ce que le futur réserve).
Le modèle du trouble d’anxiété généralisée (TGA) montre comment une simple inquiétude peut déclencher un cercle vicieux. La personne anticipe sans cesse le pire, croyant que s’inquiéter l’aide à se préparer ( épuiser à penser à tous les sénarios et à trouver une solution à des événements improbables )
. Cela alimente son anxiété, l’empêche de résoudre efficacement les problèmes et la pousse à éviter certaines situations. À force de ruminer, elle s’épuise mentalement et physiquement, ce qui renforce encore plus son anxiété.
C’est quoi le trouble obsessionnel compulsif?
Présence d’obsessions et/ou de compulsions qui altère
significativement le fonctionnement social, scolaire ou professionnel de l’individu:
Obsessions
Pensées persistantes et intrusives qui entraînent une anxiété ou une détresse importante. L’enfant fait des efforts pour les ignorer ou les neutraliser.
Compulsions
Actes répétitifs dont le but est de diminuer l’anxiété liée aux obsessions (rituels). Bien que très dérangeantes, elles dissipent temporairement l’inquiétude encore plus grande suscitée par les obsessions.
Affectent la liberté de pensée et d’agir, les TOCs sont considérés comme une véritable « prison de l’esprit ». les victimes de TOCs, eux, n’en retirent aucun plaisir.
◼ Ils en souffrent même énormément, conscients du caractère irrationnel et ridicule de leurs compulsions. Pour cette raison, beaucoup de gestes obsessionnels sont d’ailleurs accomplis en secret, ce qui renforce le stress associé à cette affection.
Prévalence: 1-2% (enfance et adolescence)
◼ Filles=garçons
◼ Débute plus tôt chez les garçons
◼ Dès que les premiers symptômes se manifestent, ils progressent souvent vers la chronicité, avec des périodes plus aiguës lors des périodes de stress.
◼ Auparavant classée dans la catégorie des troubles anxieux, la version 5 du DSM place désormais cette maladie dans la catégorie à part intitulée « TOC et apparentés »
Nomme quelques exemples d’obsession et compulsions
La peur d’être contaminé par la saleté, la poussière, les germes, les microbes (le lavage des mains, du corps entier ou le nettoyage excessif d’objets)
◼ Le sentiment d’avoir oublié de faire quelque chose d’important (les vérifications répétées, jusqu’à des centaines de fois)
◼ La crainte d’avoir des pensées répugnantes, violentes, à caractère sexuel ou blasphématoires (la répétition de chiffres, de nom ou d’expression. Ex.: compter jusqu’à 10 en arrière puis en avant cent fois pour chasser une pensée blasphématoire).
◼ Le souci de symétrie, d’ordonner et de conserver des objets, même les plus inutiles (faire le ménage et ranger les choses selon un certain ordre;les conserver sans être capable de jeter)
Quelle est la différence entre un trouble lié à un traumatisme ou un stresseur et un trouble anxieux ?
ils sont réputés provenir d’expériences traumatiques ou stressantes, ils sont regroupés séparément dans le DSM-5-TR.
mais se présentent souvent avec de l’anxiété.
C’est quoi un trouble d’adaptation ?
a manifestation d’anxiété et/ou d’humeurs dépressives en réaction à un facteur de stress qui peut être un événement unique et discret (p. ex., perdre son emploi, deuil), plusieurs événements (p. ex., une série de problèmes financiers ou de revers romantiques), une étape importante du développement (p. ex., devenir parent), ou un ensemble continu de problèmes (p. ex., prendre soin d’un membre handicapé de la famille).
C’est quoi un trouble de stress aigu ?
des réactions de stress aigu qui se développent dans le mois qui suit l’exposition à un événement traumatique. Ces réactions de stress comprennent les souvenirs intrusifs du traumatisme, l’évitement des stimuli qui rappellent au patient le traumatisme, des humeurs négatives, des symptômes dissociatifs (dont la déréalisation et l’amnésie), l’évitement des rappels et un état d’hypervigilence.
Si les symptômes significatifs durent plus d’un mois, un diagnostic de trouble de stress post-traumatique doit être envisagé.
C’est quoi l’épidémiologie des troubles anxieux?
10% à 22% des enfants et des adolescents ont un trouble anxieux
Les troubles anxieux sont plus fréquents chez les filles à l’exception du TOC.
Les troubles anxieux les plus fréquents chez les enfants:
L’anxiété de séparation (4-5%), Les phobies spécifiques (4-5%) L’anxiété généralisée (3%)
C’est quoi la comorbidité des troubles anxieux chez les enfants et pourquoi est-elle présente ?
Les deux tiers des enfants des cliniques
spécialisées ont au moins deux troubles anxieux.
Les troubles anxieux sont souvent associés aux troubles de l’humeur, au déficit d’attention/hyperactivité, aux troubles de comportement et à la toxicomanie.
Parce que
Critères diagnostiques des différents troubles se recoupent
◼ Forte comorbidité avec les troubles de l’humeur
◼ Facteur commun: Affectivité négative (sensibilité aux événements négatifs et tendance à y réagir avec crainte, hostilité et détresse).