Troubles anxieux Flashcards
(45 cards)
Définition du stress
«Processus émotif et physiologique déclenché lorsqu’une personne tente de s’ajuster ou de gérer à un changement/ événement qui interfère ou menace d’interférer avec leur fonctionnement quotidien»
Définition de l’anxiété
ü Sentiment désagréable d’appréhension marqué par
des symptômes de tension et orienté vers le futur.
ü A des manifestations somatiques et psychologiques
ü Peut améliorer la performance physique et intellectuelle et nous protéger (signal d’alarme).
ü Peut diminuer notre performance et nous limiter
ü C’est la perception (subjective) de danger qui
déterminent l’intensité de l’anxiété
ü Réaction normale de fuite ou de combat
Réaction du règne animal pour se protéger des dangers. La plupart du temps on va avoir tendance à fuire si on le peut.
Composante somatique de l’anxiété
Le système nerveux sympathique domine:
§ augmentation de la tension artérielle, du rythme cardiaque
§ augmentation du rythme respiratoire
§ Dilatation des vaisseaux sanguins dans les «gros muscles»
§ Contraction des vaisseaux sanguins de la peau/extrémité
§ Diminution de l’apport sanguin dans le système digestif
§ augmentation de la transpiration
§ Dilatation des pupilles
§ augmentation de la concentration et de l’attention
Définition d’anxiété pathologique
L’anxiété pathologique :
Est d’une intensité exagérée par rapport au danger «réel»
Persiste au-delà de ce qui est fonctionnel
Est inapproprié en fonction du niveau développemental
Interfère significativement avec le fonctionnement de l’individu
Entraîne un niveau de détresse important
Est principalement anticipatoire (orientée vers la future)
Anxiété comme pathologie
n Hyperactiviténeurovégétative
n Évitement cognitif et/ou comportemental
n Impression subjective d’une menace
n Interprétations catastrophiques
n Expérience subjective de contrôle limitée sur la
catastrophe à venir
n Hypervigilance (p.ex. indices de rejet)
n Anticipation chronique des stimuli déclenchant la peur et l’anxiété
n Attention focalisée sur soi
Facteurs de risque de développement anxiété
Vulnérabilité biologique
n Tendance à réagir plus fortement à la nouveauté
n Tendance à être + anxieux
n Système nerveux autonome + actif
Vulnérabilité psychologique
n Croyances associées au danger concernant le contrôle et l’incontrôlable et peur de ne pas pouvoir y faire face
n Évitement comme stratégie de gestion de l’anxiété
n Contribution sociale/environnementale
n Événements stressants et pressions sociales
Vulnérabilité biologique
Les facteurs génétiques (études de jumeaux,, Kendler et
Prescott, 2006)
n Trouble panique : 32 %
n TAG : 28 %
n Phobies : animaux (26 %), blessures/sang (31 %), situations (endroits clos, avions, endroits élevés) (34 %)
Les effets génétiques manifestent surtout par des traits de personnalité et le tempérament
n Névrosisme:labilitéémotionnelle,affectiviténégative, tempérament négatif
n Inhibition : gêne, timidité, évitement de la douleur (harm avoidance), retenue (constraint)
Vulnérabilité psychologique
Rôle des parents:
n Modelage et apprentissage vicariant (éveil, évitement, menace) (si ma mere a peur des chiens ça se peut que j’aille peur aussi)
n Surprotection, surimplication affective et contrôle par la critique (diminue sentiment de compétence)
n Réactions imprévisibles (dans une mm situation, un parent qui récompense et qui punit, dur à prévoir)
*Les parents sont un facteur mais pas la cause principale et sutout pas la seule cuase.
Modèle intégré
Suite à un traumatisme, ce n’est pas tout le monde qui développe de l’anxiété. Il faut soit une vulnérabilité biologique ou psychologique (Crainte de ne pas pouvoir faire face au danger le moment venu - Perception de l’environnement comme incontrôlable)
Le processus de l’anticipation anxieuse
Voir graphique
Évitement et anxiété
Par échappement: Même si tu fais la même affaire 200 fois, ça va jamais diminuer ton anxiété. En plus ça renforce la peur, éviter ça fait du bien.
Par évitement cognitif: Effet chameau: essayé de pas penser à quelque chose, ça fait l’effet contraire.
Épidémiologie troubles anxieux
Prévalence
Adulte : À 1 an = 18,1% À vie = 28,8% Jeunes : 6-18%
Femmes = 66% plus de chance que les hommes de
développer un TA
Âge :
Âge médian d’apparition = 11 ans
50% des cas débutent avant 14 ans
75% avant 24 ans
43% des troubles sont dit léger, 33% modéré, 20% sévère.
Conséquences des troubles anxieux
Risque suicidaire accru de 70% à 150% (Niveau d’impulsivité élevé)
Risque accru de dépression et d’autres troubles
Interférence élevé dans le fonctionnement
Familial
Social (Qqn qui s’inquiète trop pour ces proches)
Occupationnel
Impact économique majeur
Coûts de santé (Plus de consultation du médecin)
Diminution de la productivité (Dur être productif quand pas concentré)
Seulement 40% reçoivent un traitement (La moitié des 40% vont recevoir un traitement qui va les aider).
Comorbidité des troubles anxieux
Comorbidité ≥ 50% entre les troubles anxieux
ü Les symptômes ne sont pas toujours spécifiques à un trouble.
Ex: Les symptômes somatiques de l’anxiété sont présents dans tous les troubles anxieux.
ü Les mêmes facteurs étiologiques sont impliqués dans plus d’un trouble. Ex: L’impression de ne pas pouvoir contrôler les stresseurs est présente dans tous les troubles anxieux
Comorbidité importante entre les troubles
anxieux et les autres troubles
ü L’anxiété est un état émotionnel qui joue un grand rôle dans toutes les formes de psychopathologies..
Phobie Spécifique (critères)
A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’un objet ou d’une situation spécifique.
B. L’exposition à celui-ci provoque presque instantanément une réaction anxieuse.
C. L’objet ou la situation est activement évité(e) ou est toléré avec une détresse intense.
D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel.
E. Elle est persistante (au moins depuis 6 mois).
F. Elle cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.
G. La peur n’est pas mieux expliquée par un autre trouble.
Phobie Spécifique (Spécificateurs)
Animaux
Environnement naturel
Hauteur
Tempêtes
Eau
Sang/injection/ blessure
Situationnelle
Conduite automobile
Avions
Espaces clos
Autres
S’étouffer
Vomir
Pas toujours évanouissement, sauf que certaines mettons qui ont très peur de quelque chose, le sn parasympathique peut amener une baisse de pression rapide.
Phobie Spécifique (Épidémiologie et conséquences)
Prévalence
À vie = 12%
À 1 an = 7-9%
Des peurs = 49,5%
Environ 2 x plus de femmes que d’hommes Les plus prévalentes Maladie/blessures Araignées Espaces clos Hauteur Serpents
75% des personnes atteintes d’une phobie en présentent
plus d’une.
Phobie Spécifique (considérations enfant)
Peuvent se manifester par des : Pleurs Crise de colère Figer S’accrocher après l’adulte
Peurs transitoires normales, p.ex.
1-2 ans: peur du noir et peur des animaux
3- 4 ans: peur des monstres et autres créatures, bruits fort (nocturnes), noir
5-6 ans: blessures, séparation, tonnerre/éclair, être seul, les «méchants» (voleur etc)
7-8 ans : êtres surnaturels, événements médiatisés
Plus on avance dans le temps, plus les enfants sont conscient des choses qui existe (voleurs par ex)
Phobie spécifique (Modèle du développement)
Voir tableau P.14 Cours 4
Trouble d’anxiété sociale (Phobie sociale)
A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’une ou plusieurs situations sociales lors de laquelle (lesquelles) le sujet peut être exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui.
B. Crainte d’agir de façon à être jugé négativement.
C. L’exposition provoque presque instantanément une
réaction anxieuse.
D. L’objet ou la situation est évité(e) ou est vécu(e) avec une détresse intense.
E. Est disproportionnée par rapport au danger réel.
F. La peur ou l’anxiété est persistante ( 6 mois).
G. La peur ou l’anxiété cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.
H. Non attribuable à l’effet d’une substance ou à une condition médicale.
I. Pas mieux expliquée par un autre trouble mental (trouble panique, dysmorphophobie).
J. La peur est indépendante des autres troubles mentaux ou somatiques ou est clairement disproportionnée.
Ex de situation:
Situation de performance: téléphoner en public, manger en pubic, uriner en public, travailler en étant observer, examen, exposé oral etc.
Situation interpersonnelle: parler à des gens qui détiennent une autorité, rencontrer des inconnus, cruiser quelqun etc.
Type généralisé: si ça concerne la plupart des situations sociales
Trouble d’anxiété sociale (Modèle Éthiologique)
Vulnérabilité biologique, environnementale ou psychologique amènent soit une fausse alerte (sentiment anxieux) et donc une appréhension anxieuse qui mènent à une phobie sociale ou alerte réelle (traumatisme social concret/observé) amènent expériences sociales négatives répétitives et cumulatives donc de l’appréhension anxieuse et une phobie sociale. Voir diapo 33 cours 4.
Trouble d’anxiété sociale (Modèle cognitif)
situation anxiogène - je vais agir de façon ridicule (besoin exessif d’approbation et/ou auto-évaluation négative de soi) - peur d’être rejeté - symptômes d’anxiété - retrait/isolement ou interférence du traitement de l’information sociale - éloignement des autres. Voir diapo 34 cours 4.
Trouble d’anxiété sociale (Prévalence et conséquences)
Prévalence Adulte : À vie : 8-12 % À 1 an : 3% Jeunes : 2,4%
Ratio hommes femmes : Femme > homme
Apparition à l’adolescence
Chronicisation du trouble
sévérité varie selon périodes de la vie : stress et exigences
Seulement 19 % reçoivent un traitement
Détresse et dysfonctionnement ++
Ex. : 200% plus de chance d’avoir manqué 1 jour de travail dans les 2 dernières semaines
Attaque de panique
ATTENTION: L’ATTAQUE DE PANIQUE EST UN SPÉCIFICATEUR (UN
SYNDROME) ET NON PAS UN TROUBLE
A. Période d’anxiété ou d’inconfort intense
B. Survenue brusque
C. Atteint son pic d’intensité en quelques minutes
D. Au moins 4 des symptômes suivants § Palpitation § Transpiration § Tremblement § Sensation d’étouffement § Sensation d’étranglement § Douleur/gène à la poitrine § Nausée/inconfort abdominal § Étourdissement/ sensation d’évanouissement § Déréalisation/dépersonnalisation § Paresthésie (engourdissement) § Frissons/bouffées de chaleur § Peur de mourir § Peur de perdre le contrôle/devenir fou
E. L’attaque de panique (AP) est un spécificateur et non un trouble ou un diagnostic.
F. Apparaît dans des contextes variés :
Sans déclencheur apparent
Dans le cadre de troubles psychiatriques
Dans un contexte d’anxiété intense
1 personne sur 3 va faire au moins 1 attaque dans sa vie. Ça monte rapidement et atteint le pic rapidement.