UE 4.3 Flashcards

1
Q
  • Paracétamol dans la PEC de la douleur du sujet âgé
    a. Le paracétamol à une toxicité gastrique en chronique
    b. La posologie est de 1 à 2 g/ prise toutes les 6h, selon le poids du patient
    c. En cas de poids < 50 kg, insuffisance hépato-cellulaire légère à modérée et déshydratation, la posologie journalière maximale est de 3g
    d. Est contre-indiqué en cas d’insuffisance rénale sévère (Cl. créat < 30ml/min)
A

Vrai : c

Faux : a (mais hépatique si chronique), b (0,5-1g), d (espacer les prise de 8h)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

V/F : Acupan dans la PEC de la douleur du sujet âgé

a. Est un antalgique de premier choix
b. Est indiquée dans la douleur post-chirurgicale
c. L’IVSE continue est préférable la voie orale
d. Est contre-indiqué si antécédents de convulsions

A

Vrai : b, c (ou 20mg/6h per os), d (+ adénome prostate et glaucome angle fermé)

Faux : a (beaucoup d’effets secondaires et efficacité limitée)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

V/F : AINS dans la PEC de la douleur du sujet âgé

a. Est à éviter chez le sujet âgé
b. Peut être utilisé au long cours
c. La posologie est la moitié de la dose standard quotidienne
d. Doit être systématiquement associé à un IPP

A

Vrai : a, c, d (risque digestif x 4 si > 60 ans, x 9 si ATCD UGD)

Faux : b (max 3-5 j)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

V/F : Tramadol dans la PEC de la douleur du sujet âgé

a. Doit être associé au paracétamol
b. Les voies d’administration sont : per-os, IV, IM
c. Est contre-indiqué en cas d’insuffisances hépatiques et rénale sévères
d. Posologie maximale est de 600 mg/j

A

Vrai : a, c

Faux : b (pas IM mais SC), d (max 400 mg/j)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

V/F : Lamaline dans la PEC de la douleur du sujet âgé

a. La forme suppositoire est moins dosée que la forme per-os
b. Est contre-indiqué en cas d’insuffisance hépatique sévère
c. Est contre indiqué en cas d’insuffisance rénale sévère
d. Les prises doivent être espacées de 8h

A

Vrai : b, d

Faux : a (plus dosée : gélule = paracétamol 300mg + opium 10 mg + caféine 30mg; suppo = 500/15/50), c (juste espacer les prises de 12h)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q
  • V/F : antalgiques paliers 3 dans la PEC de la douleur du sujet âgé
    a. Est contre indiqué dans les insuffisance rénale sévère
    b. La voie IV est à privilégier
    c. Il faut débuter par des produit à libération immédiate (titrer) puis associer des LP
    d. La posologie initiale 0,25-0,5 mg/kg/24h toutes les 4-6h (puis augmentation de 30% de la dose journalière totale si insuffisant)
    e. La forme LP est prise toutes les 12h avec prise de la forme LI en interdose si douleur
A

Vrai : c, d, e (interdose de 1/10 de la dose de fond toutes les 4-6h)

Faux : a (espacer les prise et privilégier la forme LI) b (per-os sinon SC)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

V/F : Modifications métaboliques chez le sujet âgé

a. L’absorption des médicaments est très modifiée
b. Augmentation de la concentration plasmatique des agents hydrosolubles (morphine)
c. Diminution de la masse grasse donc moins d’accumulation des médicaments lipophiles (BZD)
d. Diminution de l’albuminémie (dénutri +) donc augmentation de la fraction libres des médicaments à forte fixation protéique (AINS)
e. L’élimination rénale et hépatique des produits est diminuée

A

Vrai : b (par diminution de l’eau totale et de la masse maigre), d, e

faux : a (peu modifiée), c (augmentation donc accumulation)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

V/F : Généralités dans la PEC de la douleur du sujet âgé

a. Il faut prescrire systématiquement des interdoses pour prévenir la résurgence de la douleur
b. Il ne faut jamais commencer par un palier 3
c. La voie orale est à privilégier
d. Les traitement à la demande sont préférables à des intedoses selon la demi vie
e. Les EI à type de confusion, somnolence, constipation sont atypiques lors de l’utilisation d’antalgiques chez le SA

A

Vrai : a, c, e (atypiques car fréquents même à faible dose et survenue parfois retardée même sans changement de posologie)

Faux : b (possible si douleur intense), d (contraire),

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

V/F : Moyens d’évaluation de la douleur chez le sujet âgé

a. L’auto-évaluation est à tenter quelque soit le niveau cognitif
b. L’échelle Algoplus est reconnue par l’HAS dans l’évaluation de la douleur chez le SA
c. Les échelles Doloplus et ECPA sont reconnues par l’HAS dans l’évaluation de la douleur chez le SA
d. L’Algoplus est une échelle courte d’hétéro-évaluation de la douleur
e. L’Algoplus est cotée sur 10
f. L’échelle Doloplus est cotée sur 10

A

Vrai : a (et si impossible utiliser échelle d’hétéro-évaluation), c, d, f (score seuil ≥ 5)

Faux : b (pas encore, échelle d’évaluation de la douleur aiguë ), e (/5 : 5 items oui/non, score seuil ≥ 2)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Définition de la douleur :

A

«La douleur est une expérience émotionnelle et sensorielle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en terme d’un tel dommage.»

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Définition de la douleur aiguë

A

C’est un message d’alerte d’une durée courte (quelques heures à quelques jours) : une fois qu’elle a remplis on rôle elle doit être supprimée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Définition de la douleur chronique

A

Douleur d’une durée >3-6mois

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Composantes de la douleur

A
  • Sensori-discriminative : ensemble des sensations que le patient peut décrire (localisation, durée, chronologie, qualité, intensité).
  • Affective-Émotionnelle : ressenti du patient et son retentissement sur l’affectivité et l’humeur (angoisse, anxiété, dépression)
  • Cognitive : ensembles processus mentaux susceptibles d’influencer la perception de la douleur et les réaction comportementales
  • Comportementale : ensemble des manifestations verbales et non verbales observables chez un patient douloureux
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Approche religieuse de la douleur

A
  • Le concept de la douleur sous l’angle de la religion, semble soulever la question infinie de la signification du mal.
  • Les adeptes du bouddhisme considèrent la douleur (dukka) comme une caractéristique fondamentale de la vie et de la condition humaine, il faut connaitre les causes (samudaya)pour les supprimer; pour cela il faut en connaitre l’origine (nirodha) et prendre le chemin menant à l’arrêt de la douleur (magga) c’est une dimension indissociable de l’existence même. Le «Nirvana» ou cessation de la souffrance (liée au désir et à l’inconscient de notre frustration narcissique) est le fruit d’une discipline de tous les instants où il faut voir les choses telles qu’elles sont sans désir, sans peur et sans ignorance.
  • De même, les Hindouistes, avec a notion de Karma, parcourent le chemin de la purification douloureuse, nécessaire à l’homme pour retrouver sa pureté originelle. Le monde, tel qu’il nous apparait, est illusion, et la douleur et la souffrance apparaissent comme la conséquence de nos actes passés.
  • Le mot «Islam» qui signifie «soumission à Dieu» impose aux musulmans de se résigner, serein devant l’adversité et l’inéluctable qui l’affectent. Les maux de ce monde sont des épreuves destinées à évaluer l’étendue de sa foi, (Mektoub: c’est écrit on n’échappe pas à son destin). Le patient douloureux doit lutter contre la douleur avec ses moyens d’homme sans céder aux lamentations. La douleur n’est pas sanction mais elle est prédestinée, inscrite dans l’homme bien avant sa naissance. Et si Dieu a inventé la douleur, il a donné à l’homme les moyens de la combattre par la prière et la médecine.
  • Dans le judaïsme, la douleur est perçue comme inhérente à l’homme. Les 5 livres de l’ancien testament font état de la douleur qui, dès Adam et Eve, est présente. Seule, la foi en Dieu peut élever l’homme jusqu’à lui. La souffrance du juste est une énigme insaisissable dans la tradition juive. De ce fait, la révolte est autorisée. La douleur est un mal hors de portée de l’intelligibilité humaine mais l’homme est autorisé à se plaindre, à gémir, à se rebeller, comme l’histoire de Job dans la Bible en donne l’exemple. La douleur n’est ni une punition, ni une rédemption; aussi doit-elle être combattue sans relâche.
  • Dans le Christianisme, c’est le Christ, lui-même, qui symbolise la douleur par son chemin de croix, sa mort et sa résurrection. L’homme entaché du pécher originel, devra, dans son passage sur terre sublimer sa souffrance et les douleurs qui s’y rattachent, de manière à parvenir à une félicité dans un autre monde. Jésus est l’exemple de celui qui souffre sans rien dire. La notion de douleur est le pris à payer pour plaire au créateur. La religion chrétienne assimile la douleur au péché originel. C’est une donnée de la condition humaine. Elle n’est pourtant ni punition, ni châtiment divin mais l’opportunité de participer aux souffrances du Christ. L’acceptation de la douleur devient une forme possible de dévotion qui rapproche de Dieu et qui purifie tout. Désormais, la douleur est vécue comme un trouble qui mérite d’emblée un soulagement.
  • La douleur est une histoire pluriséculaire avec d’obscures racines religieuses, comme si elle avait quelque chose de sacré et relevait du rapport à Dieu, en sorte qu’autrui n’aurait pas à s’interposer. Le phénomène douloureux est présent quelque soit son appartenance ou l’état de sa foi. Même si le malade affirme son absence de religion, cela ne le libère en aucun cas de l’empreinte culturelle induite par son milieu d’origine et son éducation, car la «douleur spirituelle dérive de l’anxiété qui surgit en réponse aux questions existentielles: pourquoi moi ? Dieu existe-t-il ?» Il s’agit de la recherche commune à tous, croyants ou athées, qui peut être une raison ultime ou bien encore un but dans la vie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Retentissement organique de la douleur aiguë

A
  • Psychologique : refus de soin
  • Cardio-vasculaire : HTA, tachycardie, ↑MVO2 +++ (grave si hypoTA et anémie), altération progressive du système circulatoire (tb relaxation ventriculaire, réduction QC)
  • Respiratoire : ↓ CV 40-60%, atélectasies, hypoxie, ↓ réponse ventilatoire à hypoxie et hypercapnie
  • Neurologique : dysfonctions cognitives : agitation, difficultés communication, ↑ PIC,
  • Digestif : ↓ motilité gastrique
  • Rénale : altération filtration glomérulaire, fonctions tubulaire de sécrétion et réabsorption : risque d’IRA
  • Thromboembolique : risque ++ par arrêt de la mobilisation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Actions infirmières face à une douleur aiguë en pré-hospitalier

A
  • Bilan : à transmettre au régulateur SAMU
  • Evaluer et réévaluer avec échelle adaptée
  • Traitement non médicamenteux
  • MEOPA
  • Paracétamol +/- co-analgésique
  • Morphine sur prescription du régulateur
  • Surveillance
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quelles sont les échelles d’évaluation de la douleur utilisable en pré-hospitalier ?

A
  • Auto-évaluation : EN
  • Hétéro-évaluation :
    adulte et SA : Algoplus (5 Items, cotation /5 : douleur sévère si > 3)
  • enfant : EVENDOL (5 items, cotation sur 15 : )
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

V/F : PEC de la douleur aiguë en pré-hospitalier :

a. L’analgésie doit être multimodale
b. Il faut associer les agonistes entre eux
c. La voie per-os et SC sont à privilégier
d. Il faut tenir compte des délai d’action et de la rémanence des produits
e. L’hypnose n’est pas adaptée

A

Vrai : a, b, d

Faux : c (IV et per os), e (a sa place)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Stratégie d’analgésie multimodale en pré-hospitalier

A

Si Geste de soins douloureux court :

  • MEOPA : administration < 20 min (1h sur 24h)
  • Paracétamol : 1g/4-6h
  • Nubain : 0,25 mg/kg IVD/4h
  • ou titration Morphine : 0,05-0,1 mg/kg toutes les 5-10 min
  • Sufentanil IVSE : 5 μg/ml dans 50 ml
  • ALR : BIF (attention toxicité aiguë au AL)
  • Fentanyl intra-nasal : 1,5 μg/kg (délai 10min)

Si Geste douloureux nécessitant antalgie > titration morphinique simple associé ou non au MEOPA (luxation épaule, hanche, doigt ou orteil) = protocole sédation-analgésie Kétamine + Propofol en SAUV.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Rôle de l’IADE en pré-hospitalier

A

GESTION :

  • La maintenance du matériel du SMUR(terrestre et héliporté) sur l’ensemble des sites (Timone,Nord,Laveran,Marignane), en relation avec le Biomédical.
  • Assure le suivi de la dotation en stupéfiants, et des produits pharmaceutiques sur l’ensemble des sites.
  • Mets en œuvre les actions visant l’opérationnalité du PSM, du centre de tri de l’Aéroport ,la gestion du matériel pour les différents plans de secours (BIOTOX,NRBC)
  • Participe l’aménagement des sacs d’interventions, des cellules sanitaires des véhicules et des équipements de soins lié l’activité du SMUR .

FORMATION

  • formations organisées par le SAMU dans le cadre de sa mission de formation . Ces formations peuvent concerner : les personnels du SAMU / SMUR (IDE, ARM, ADE,…), des personnels hospitaliers, ou les Etudiants IDE, IADE, MEDECINE,ADE
  • assure auprès des infirmiers la formation l’utilisation des nouveaux matériels (ventilateurs, défibrillateurs, planche masser, etc)
  • Participation aux études, travaux de synthèse, évaluation de pratiques initiées dans le service.

FONCTION CLINIQUE

  • la prise en charge des patients transportés afin de partager avec les infirmiers du SMUR et les étudiants ses compétences et de travailler en équipe avec eux (le plus souvent possible)
  • la mise en œuvre et l’évaluation des protocoles
  • l’évaluation de la douleur
  • Il assiste le médecin de renfort SMUR lors des interventions : intubation difficile, situation impliquant plusieurs victimes
  • Participe aux situations exceptionnelles 

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

*Définir l’atonie psychomotrice.

A

= manifestation clinique de la douleur qui dure : Remplace progressivement les manifestations cliniques vives de la douleur aiguë.

Se manifeste par :
- Mouvements : Immobilité, latence et lenteur des mouvements, réduction de la mobilité spontanée réduite aux seules extrémités, perte de l’ajustement postural,

  • Sociales : désintérêt pour le monde extérieur, altération de la capacité à réagir, altération de la capacité à interagir.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q
  • Parmi les termes suivants, quels sont ceux qui caractérisent la douleur chronique chez l’enfant ?
    a. Atonie
    b. Expressive
    c. Manifestations comportementales
    d. Repli sur soi
    e. Tristesse
    f. Extériorisation
A

Vrai : a, d, e («économie comportementale»)

Faux = caractéristiques de la douleur aiguë : b, c, f

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

*Vous êtes en SSPI, l’anesthésiste vous amène un patient pour surveillance postopératoire d’un enfant de 2 ans, pesant 10 kg, opéré d’une hernie inguinale bilatérale. Le protocole anesthésique est le suivant : induction au masque avec sévoflurane à 6%, pose d’une VVP, injection de Rapine 100µg, pose d’un ML. Entretien de la narcose avec du sévoflurane à 2,5% et une réinjection de Rapifen 100µg au moment de l’incision chirurgicale. Cet enfant arrive en SSPI en hurlant. il est très agité.
A. Quelle échelle d’évaluation allez-vous utiliser ?
a. EVA
b. Echelle numérique simple (ENS)
c. CHIPPS
d. Doloplus
e. FLACC

A

Vrai : hétéro-évaluation = grilles comportementales (car < 4-6 ans) :
c : CHIPPS : children infant post-operative pain scale
e +++ : FLACC douleur post-op 2 mois à 7 ans

Autres échelles comportementales : EDIN (NN),
EVENDOL (NN-7ans urgences),
OPS (douleur post-op 6 mois-5 ans),
néonatal facial coding system)

Faux : 
autoévaluation : 
a : EVA : > 6 ans compréhension du langage
b : ENS : savoir compter
d. Doloplus = chez la personne âgée

Autres auto-évaluation :
EVS si >8 ans,
+/-échelle des visage > 5ans,
jetons si >4ans)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

*L’anesthésiste vous demande de faire du Nubain à cet enfant (2 ans, 10kg) et du Profenid en IV.
B. Quelle est la posologie du Nubain, et combien allez-vous faire à cet enfant ?
C. Quelle est la posologie du Profenid et combien allez-vous faire à cet enfant ?
D. Quelle est la posologie du Paracétamol et combien allez-vous faire à cet enfant ?

A

B. Nubain :
Posologie : 0,2 mg/kg/6h en 30 min
Dose : 2mg

C. Profenid :
Posologie : 1 mg/kg x 3/j
Dose : 10 mg

D. Paracétamol :
Posologie :15 mg/kg/6h (max 60 mg/kg/j) ou 10 mg/kg/4h, dose de charge 20 mg/kg, en 15-20 min
Dose : 200 mg puis 150 mg/6h

25
Q
  • Utilisation du MEOPA dans les services hospitaliers. Quelles sont les propositions justes ?
    a. Il faut une prescription médicale
    b. C’est équivalent à une anesthésie générale
    c. L’enfant doit impérativement être à jeun
    d. Ça donne une sédation consciente
    e. Les effets se font sentir au bout de 3min d’administration
    f. L’occlusion intestinale est une des contre-indications
    g. ça donne une analgésie de surface
A

Vrai : a, d, e, f + (embolie gazeuse, PNO non drainé, emphysème, accident de plongée, HTIC, altération de la conscience, lésions sinus et oreille moyenne), g

Faux : b, c,

26
Q

*Citez les avantages de l’analgésie péridurale pour accouchement.

A

Avantages :

  • permet une analgésie efficace pour a mère en conservant la qualité du nouveau-né
  • évite les morphino-mimétiques par voie générale
  • permet la participation maternelle
  • l’anesthésie peut se substituer à l’analgésie pour des manoeuvres ou une césarienne
27
Q

*Technique de l’anesthésie péridurale au cours du travail.

A

1°) Examen de la patiente et au moment du travail

2°) Vérification du matériel de réanimation et de la source d’O2

3°) Mise en place d’un cathéter court de 16 ou 18 G et remplissage par 500 à 1000 ml de solution électrolytique équilibrée

4°) Vérifier pouls et PA

5°) Positionner la patiente : assise ou DLG avec l’aide de l’infirmière ou de la sage-femme
6°) Badigeonner la zone de ponction avec une solution antiseptique

7°) Palpation des épineuses et choix de l’espace le plus large en dessous de L2

8°) Repérage de l’espace péridural : approche médiane et technique de perte de résistance
9°) Aspirer à la recherche de sang ou de LCR
10°) Insertion du cathéter péridural sur 2 à 4 cm. Ablation de l’aiguille

11°) Dose test 3 ml de solution anesthésique locale adrénalinée (15 mcg)

12°) Maintien de la patiente alternativement en DLG et droit et injection de la solution anesthésique locale : APCP : Naropeine 0,1% + sufentanil 0,5 μg/ml : dose de charge 15 ml, bolus 5 ml, période réfractaire 10 min, dose max 30 ml/h

13°) Surveillance pouls et PA toutes les deux minutes pendant les 10 premières minutes puis toutes les 10 minutes. 20 minutes de surveillance continue après chaque injection

14°) Si hypoTA : DLG, remplissage, éphédrine 6 à 15 mg, 02 dès que possible

15°) Surveillance continue du RCF

16°) Réinjections : mesures identiques, aspiration, dose test, dose totale

17°) Après la délivrance : ablation du cathéter et surveillance de la PA lors du passage de la position gynécologique en décubitus dorsal.

28
Q

Incidents possibles d’une analgésie obstétricale

A
  • ponction veineuse
  • effraction de la dure mère
  • paresthésies
  • incidents mécaniques : douleurs lombaires, rupture cathéter
  • hématomes
  • infections
29
Q

Surveillance post analgésie obstétricale

A
  • Surveillance SpO2 en continu et PA toutes les 5 minutes pendant les 20 premières minutes puis toutes les 15 min pendant le travail
  • Test d’aspiration obligatoire ± dose test : 2 ml de lidocaïne 2% adrénalinée
  • Brancher la pompe et donner le bouton-poussoir à la parturiente immédiatement après la pose du cathéter péridural (ou après 30 minutes si débit continu) ou à la réapparition des douleurs (EVA 4) en cas de péri-rachi combinée.
  • Tester régulièrement le niveau analgésique (à noter toutes les heures sur la feuille de surveillance) : l’objectif est un niveau T8 T10 bilatéral.
  • Si utilisation d’un débit continu, l’adapter de 1 à 2 ml/H en fonction du niveau
  • En cas d’analgésie insuffisante ou asymétrique après 30 min puis tout au long du travail, administrer manuellement un à deux bolus supplémentaires de 5 à 10 ml de la solution, à compléter éventuellement avec 75 μg de clonidine. Si inefficace ou persistance d’une asymétrie franche (> 2-3 métamères), prévenir l’anesthésiste.
  • Ne pas hésiter à conseiller à la parturiente de s’administrer un bolus à dilatation complète lors de l’installation.
  • Noter en fin de travail le volume total administré ainsi que le nombre de bolus demandés/délivrés sur la feuille de surveillance.
30
Q

*Citez les 4 origines possibles du processus douloureux.

A
  • excès de nociception
  • inflammatoire
  • neuropathique
  • psychogène
  • parfois mixte
31
Q
*Donnez la bonne réponse :
EVS signifie :
a. Evaluation verbale simple
b. Echelle visuelle simple
c. Echelle verbale simple
EVA signifie :
d. Echelle verbale autonome
e. Echelle visuelle analogique
f. Echelle visuelle autonome
A

Réponse : c, e

32
Q

*Qu’est-ce que l’analgésie multimodale ou analgésie balancée ?

A

= analgésie équilibrée.
Association de plusieurs agents ou techniques analgésiques entre eux dans le but d’augmenter leur efficacité et/ou de diminuer leurs effets secondaires (Henrik Kehlet).

33
Q

*Citez et définissez les échelles d’auto-évaluation de la douleur aiguë

A
  • échelle numérique (EN) :
    de 0-100 : 0 pas de douleur, 100 pire douleur imaginable.
    échelle validée par rapport à l’EVA (HAS)
    limites d’utilisation : compréhension difficile pour certains patients, capacité d’abstraction réduite, légère surestimation par rapport à l’EVA
  • échelle verbale simple (EVS) :
    EVS ou la valeur des morts : 0 pas de douleur, 1 faible, 2 modéré, 3 intense ou sévère, 4 intolérable
    limites d’utilisation : peu sensible et peu adapté à détecter les variations sous traitement. Problème d’interprétation des mots par les patients
  • échelle visuelle analogique (EVA) :
    réglette double face présentant du côté patient une ligne continue (pas de douleur à douleur maximale) et côté évacuateur des graduation (0 à 100)
34
Q

*Citez les palier de l’OMS, les antalgiques s’y rattachant et leur prescription selon le niveau de douleur prévisible.

A
  • palier 1 : douleur légère à modérée : EN 1-3/10
    antalgiques non morphiniques : paracétamol, AINS, Nefopam
  • palier 2 : douleur modérée : EN 4-6/10
    opioïdes faibles : codéine, Lamaline, tramadol
  • palier 3 : douleur forte : EN > 6/10
    opioïdes forts : morphiniques agonistes, Nalbuphine
35
Q

Citez les échelle d’hétéro-évaluation de la douleur.

A
  • échelle comportementale 3 niveaux : choix forcé : 1, 2, 3
  • Algoplus : personne âgée douleur aiguë
  • Doloplus : douleur chronique, pas simple ni rapide, non adapté à DPO
  • Gmal : évaluation comportementale de la douleur aigue pour le patient non communiquant
  • questionnaire DN4
36
Q

Grands principes de l’analgésie

A
  • c’est un devoir et une obligation
  • doit être organisée
  • doit être puissante
  • multimodale
  • administrée par voie systémique
  • précoce et anticipée
  • systématique à heure fixe et non à la demande
  • prescrite, surveillée et réévaluée
  • prolongée
  • mise à profit (RAAC)
37
Q

✴︎ Citez sans détailler les 4 composantes de la douleur

A
  • sensori-discriminative
  • affective, émotionnelle
  • cognitive
  • comportementale
38
Q

✴︎ Entre la périphérie et le cerveau, le message douloureux emprunte combien de neurones ? Citez ces neurones.

A

3 neurones entre la périphérie et le cerveau :

  • protoneurone
  • deutoneurone (spino-thalamique)
  • neurone thalamo-cortical
39
Q

✴︎ Quels sont les récepteurs spécifiques du glutamate et de la substance P ?

A

glutamate : récepteurs NMDA

substance P : récepteurs NK1

40
Q

✴︎ Parmi ces fibres sensitives, quelles sont celles spécifique à la douleur ? :

a. fibres Aα
b. fibres Aβ
c. fibres Aδ
d. fibres C

A

Fibres Aδ et C

41
Q

✴︎ Théorie du Gate-control :

a. Pour quelle zone du système nerveux cette théorie a été décrite ?
b. Quelles fibres nerveuses sont éventuellement sollicitées pour bloquer les messages douloureux ?

A

Pour la zone postérieure de la moelle épinière : permet la modulation de la nociception par un puissant inhibiteur du à l’action des fibres Aα et Aβ (fibres du tact) sur les fibres conduisants la douleur : si les fibres Aα et Aβ ont une action suffisante et di douleur modérée ⇒ arrêt de la transmission douloureuse (ex : effet antalgique du massage)

42
Q

✴︎ Donnez la définition de Allodynie

A

Sensation douloureuse causée par une stimulation normalement non douloureuse.

43
Q

✴︎ Donnez la définition de Hyperpathie

A

Sensation exagérément douloureuse pour une stimulation peu douloureuse, et persistante après l’arrêt de la stimulation.

44
Q

✴︎ Donnez la définition de douleur chronique

A

Douleur aiguë qui dure plus de 3-6 mois : chronicisation de douleur.
Elle devient maladie elle même et s’accompagne de réactions dysthymiques.

45
Q

✴︎ Quelle est la symptomatologie des douleurs neuropathiques (ou neurogènes) ?

A

Liée à une lésions périphérique ou centrale des voies de la sensibilité.
Douleur spontanée (brulure), intermittente (décharges), dysesthésies : hypo/hypersensibilité

46
Q

✴︎ Décrivez très schématiquement le parcours du message douloureux (de la périphérie jusqu’au cerveau)

A

Nocicepteurs périphériques → corne dorsale de la moelle épinière → encéphale, formation réticulée, thalamus → cortex

47
Q

✴︎ Donnez la différence entre nocicepteurs polymonaux et nocicepteurs unimodaux ?

A
  • polymodaux : sensibles à toute stimulation intense : reçoit les infos douloureuses et non douloureuses
  • unimodaux : Neurones sensibles uniquement à la douleur : localisation précise (cornée, périoste, dentine), sensible à toute stimulation quelque soit l’intensité de la stimulation.
48
Q

Quelles sont les 3 classes de douleur ?

A
  • Nociceptive :
    • somatique (peau, os, muscles, articulations) : Caractéristiques : bien localisées, augmente à la pression, mobilisation mise en charge
    • viscérale : viscère creux : crampiforme ; viscères plein : sourde, mal localisée, parfois projetée
  • Neuropathique : périphérique ou centrale : brûlure, chocs électriques, constante ou en crise
  • Psychogène
49
Q

Décrivez sont les bases physiopathologiques de la douleur ?

A

Signal d’alarme sur les voies nociceptives :

  • Qui peuvent perte sollicité de façon brève (douleur nociceptive phasique) ou soutenue (douleur nociceptive tonique, aigue ou chronique).
  • Qui peut être irrité (ou lésé) et mal fonctionner (douleur neuropathique).
  • Qui garde une mémoire, réactivante (douleur psychogène).
50
Q

Quel est le mécanisme physiopathologique le plus courant de la douleur aiguë ? Où nait l’information douloureuse ?

A

Excès de stimulation nociceptives : augmentation de la douleur par le mouvement ou la palpation.
Nait au niveau des récepteurs périphériques, puis transmise vers les structures centrales

51
Q

Quelles thérapeutiques dans le traitement de la douleur aiguë ?

A

traitement étiologique ET utilisation d’antalgiques périphériques et/ou centraux : blocage du message aux divers étages de la transmission périphérique ou centrale : antalgiques, morphiniques ou blocs anesthésiques

52
Q

Quels sont les mécanismes physiopathologiques de la douleur neuropathique ?

A
  • compression d’un tronc nerveux, d’une racine nerveuse ou d’un plexus (hernie discale, syndrome canalaire, tumeur…)
  • après section ou lésion d’un gros tronc nerveux : les neurones des relais spinaux peuvent devenir hyper-excitables
  • Séquelles : zona amputation, AVC…
53
Q

Quelles sont les causes les plus fréquente de douleurs chroniques ?

A

Douleurs neuropathiques

54
Q

Quelle thérapeutique dans le traitement des douleurs chroniques ?

A

Pharmacologiques :

  • Souvent insensibles aux antalgiques usuels et AINS : tramadol + paracétamol
  • Antidépresseurs tri-cycliques (Laroxyl)
  • Antiépileptiques (Lyrica)
  • Neurostimulation

Non pharmacologiques :

  • explications : compréhension et attentes du patient
  • Observance traitement
  • Soutien et accompagnement
  • Soutien psychologique
  • kinésithérapie
  • hypnose, acupuncture, RESC…
55
Q

Quels sont les mécanismes générateurs des douleurs nociceptives ?

A

Douleur nociceptives phasiques : sans dégâts tissulaires, par activation brève des nocicepteurs, cri/retrait, pas de mémorisation, morphine peu efficace, rare en clinique

Douleurs nociceptives tonique : avec dégâts tissulaires, par activation soutenue des nocicepteurs, mémorisation, à traiter +++, morphine efficace +++, fréquente en clinique. S’accompagne d’une hyperalgésie primaire (au niveau du dégât) et secondaire (réflexe d’axone), et de mécanisme anti-hyperlgésiants

56
Q

Décrivez vos actions face à un patient présentant une douleur.

A
  1. Evaluation initiale : anamnèse et examen clinique; échelles d’évaluation et des capacités fonctionnelles.
2. Classer la douleur : 
Aiguë : étiologique + 3 paliers de l’OMS
Chronique : étiologie
       Corrigible : avis spécialiste 
       Non corrigible : évaluations complémentaires : conséquences pro, perso; évaluation psychologique, facteurs contributifs et obstacles
57
Q

Principe analgésie multimodale

A

Association de médicaments et de techniques analgésiques différentes et complémentaires, à l’origine d’interactions additives voire synergiques.
Pour une meilleure action sur la douleur et moins d’effets secondaires.

58
Q

Citez les indications de l’analgésie péridurale pour accouchement.

A
  • De confort
  • Médicales : vaginisme, pathologie cardiaque (en dehors du RAO), pathologie respiratoire, HTA induite ou non par la grossesse, pathologie oculaire
  • Obstétricales : direction du travail, dystocie : siège, utérus cicatriciel…, grossesse multiple
59
Q

Citez les contre-indications de l’analgésie péridurale pour accouchement.

A

Contre indications :

  • refus de la parturiente
  • troubles de l’hémostase : si < 80000 plaquettes, pas de rachi si < 50000
  • infection cutanée et états septicémiques
  • choc
  • HTIC