vaginite Flashcards
(43 cards)
vaginite = _______ de la paroi vaginale avec ou sans infection
inflammation
écosystème vaginal…
leucorrhée physiologique = pertes vaginales = _______
=> contribue à l’hygiène du vagin = élimination des ______ et équilibre la _______
=> apparait à la _______ (production d’oestrogènes) et présente pendant la période _______
=> permet la _______ lors des rapports sexuels
sécrétions typiques:
________ à blanchâtres
visqueux à _________
sans ______, sans _______
variation en ______, consistance et apparence selon le cycle menstruel:
=> peut _______ lorsque les taux d’oestrogènes sont élevés (près de l’ovulation)
=> période ovulatoire: aspect de blanc d’oeuf cru (glaire cervicale) => facilite passage du sperme pour ________
normal
impuretés
flore
ménarche/puberté
fertile
lubrification
claires
laiteux
odeur
irritation
quantité
augmenter
fécondation
écosystème vaginal…
Flore de Döderlein: flore normale qui est naturellement composée de:
__________ non pathogènes en faible quantité (staphylocoques, streptocoques, anaérobes, espèces de candida)
=> rôle _________
_________
=> maintiennent ________ de la muqueuse vaginale renfoçant les défenses locales
=> Stimulent la production de _______ par les cellules ________ vaginales
__________ (70-90%)
=> bactéries amicales qui se nourrissent du _______ -> production d’acide ________ et ________ -> acidifient le pH vaginal (<4.5)
=> protègent la flore vaginale contre les bactéries pathogènes externes source de complications
bactéries
protecteur
oestrogènes
épaisseur
glycogène
épithéliales
Lactobacilles
glycogène
lactique
acétique
VF: les oestrogènes et les lactobacilles sont les 2 éléments clés et sont nécessaires à la protection naturelle de la flore vaginale et il est très important de conserver un équilibre pour maintenir cette protection
vrai, voir photo
quelles sont les conditions pouvant modifier l’écosystème vaginal ?
- Facteurs hormonaux
= âge (différents taux d’oestrogènes) (voir photo)
= contraceptifs oraux/hormonothérapie (apport exogène d’oestrogènes)
= grossesse (oestrogènes + sucre + glycogène + diminution du syst, immunitaire) - Prolifération bactérienne
= conditions hygiéniques
= port de sous-vêtements synthétiques ou de vêtements serrés (milieu chaud et humide favorisant la croissance)
= toilette intime excessive (irritation + élimination flore vaginale normale) - Réponse immunitaire
= diète mal contrôlé (sucre = substrat pour levures)
= stress (cortisol diminue syst. immunitaire)
= tabagisme (diminution syst. immunitaire et moins lactobacilles) - Irritation
= activité sexuelle
= chimique: savons, douche, gels, etc.
= corps étrangers - Autres
= sperme (alcalin: augmente pH)
= règles (sang alcalin: augmente pH)
= antibiotiques (destruction bactéries bonnes et mauvaises)
quelles sont les principales causes de vaginite
Origine infectieuse (70%)
- vulvovaginite à Candida (vaginite à levures)
- Vaginose bactérienne
- Vaginite à Trichomonas (ITS)
Autres étiologies non infectieuses (30%)
- vaginite atrophique
- vaginite irritative (mécanisque ou chimique)
VF:
1. le traitement est pareil pour toutes les vaginites, peu importe la cause
2. les sx peuvent varier entre les vaginites causées par différentes causes, mais plusieurs se recouppent
3. une 1ère infection devrait être diagnostiquée par un médecin
4. une infection vaginale n’entraine pas nécessairement de conséquences graves, amis est inconfortable
- Faux, le traitement est lié à la cause
- Vrai
- Vrai, très important
- Faux, infection vaginale non traitée peut mener à des conséquences graves (ex. endométrite, infertilité, accouchements prématurés, etc.)
Vulvovaginite à Candida ou vaginite à levures
pathogènes impliqués et signes et sx
pathogènes impliqués:
candida albicans (80-90% des cas)
candida glabrata (5-10% des cas)
candida parapsilosis (krusei) ou tropicalis (5-10% des cas)
** pas possible de faire différence entre les candidas avec les sx, besoin de tests en labo qu’on ne fait pas en pharmacie**
signes et sx:
démangeaisons et prurit intense au niveau du vagin
peut s’étendre jusqu’à l’extérieur (vulve)
picotement et sensation de brûlure
inflammation, irritation, sensibilité au contact de l’urine
pertes blanches, épaisses et grumeleuses, de type fromage cottage
inconfort aux relations sexuelles possible
absence d’odeur
20% des femmes asymptomatiques (on ne traite pas si pas de sx)
vulvovaginite à candida…
épidémiologie et tx (sommairement)
épidémiologie:
toutes les femmes (même sans facteur prédisposant)
haut niveau d’oestrogènes
élément favorisant la prolifération
glycémies ++
stress, immunosuppression
antibiotiques à large spectre
produits chimiques irritants
tx:
azoles topiques ou per os (antifongiques)
olyènes
acide borique (C. Glabrata)
VF: il faut traiter les partenaires des femmes atteintes de vulvovaginite à candida uniquement si présence de symptômes ou si infection récurrente ou résistante
vrai
chez homme = balanite
- rougeur
- sécrétions épaisses sous le prépuce
- démangeaisons
qu’est-ce qui différencie une vaginite non-compliquée vs compliquée et que faire si compliquée
non compliquée vs compliquée:
fréquence:
épisodique vs >3 épisodes/année (récurrente)
gravité des sx:
sx légers à modérés vs sx plus sévères (érythème et démangeaisons +++++, fissures, saignements)
espèce:
Candida albicans souvent impliqué vs culture nécessaire pour déterminer si espèce non albicans
intégrité du syst. immunitaire:
patiente en bonne santé vs immunosupprimée, grossesse, maladie chronique (ex. diabète mal contrôlé)
réponse au tx MVL:
répond généralement bien aux tx MVL vs moins suceptibles de répondre aux tx MVL, schémas thérapeutiques plus agressifs nécessaires
dès que 1 élément qui fait suspecter une infection compliquée = consultation médicale
vaginose bactérienne…
cause et pathogènes impliqués
carence en lactobacilles -> alcalinisation -> prolifération de bactéries anaérobes
pathogènes impliqués:
Gardnerella vaginalis (déjà présent dans flore normale)
autres pathogènes anaérobes
vaginose bactérienne…
épidémiologie, signes et sx et traitement (sommairement)
épidémiologie:
infection vaginale la plus répandue
40-75% des femmes porteuses asymptomatiques
plus fréquent si active sexuellement
l’homme n’est pas traité de manière préventive
signes et sx:
écoulement crémeux blanc-grisâtre
odeur de poisson
inconfort vaginal ++
tx (AB Annexe 1):
métronidazole PO
Clindamycine PO ou topique
Vaginite à trichomonas…
pathogènes impliqués, épidémiologie, signes et sx et traitement (sommairement)
pathogènes impliqués:
trichomonas vaginalis (parasite anaérobe)
3 à 28 jours d’incubation
épidémiologie:
porteurs asymptomatiques
contact sexuels
signes et symptômes:
parfois asymptomatique
démangeaisons, rougeurs, brûlure à la miction
pertes vaginales très abondantes ou mousseuses de couleur jaune-vert
parfois odeur
homme: brûlure en urinant ou après rapport sexuel
tx (AB annexe 1):
métronidazole PO
attention considéré comme une ITS -> partenaire sexuel doit être traité
Vaginite atrophique (non infectieuse)…
pathogenèse et épidémiologie
pathogenèse:
évolution chronique progressive
diminution d’oestrogènes
diminution g;ycogène -> mois d’acide lactique produit -> augmente pH
atrophie (amincissement) du tissu vaginal
diminution lubrification, inflammation, augmentation sensibilité
épidémiologie:
50-60% femmes ménopausées
5-10 ans après ménopause
post-partum, allaitement
vaginite atrophique (non infectieuse)…
signes et symptômes et traitements
signes et symptômes:
inconfort vaginal ++ (sensibilité)
Dyspareunie
Spotting
Association avec dysnurie, nycturie, hématurie et incontinence
traitement:
hydratant vaginal (Replens)
=> utilisation régulière (effet 2-3 jours)
lubrifiants vaginaux
=> utilisation ponctuelle
oestrogènes exogènes (annexe 1)
préliminaires sexuels
régularité des rapports sexuels
actée à grappes (ATTENTION)
Vaginite irritative d’origine mécanique…
(non infectieuse)
pathogenèse, signes et symptômes, épidémiologie et traitement
pathogenèse:
trauma mécanique
relations sexuelles d’intensité élevée
lubrification inadéquate
corps étranger
microlésions qui peuvent favoriser apparition de vaginite à levures
signes et sx:
inflammation
éérythème
sensibilité
irritation
épidémio:
toutes les femmes
traitement:
éviter agent causal
vaginite irritative d’origine chimique…
(non infectieuse)
pathogenèse, signes et sx, épidémiologie et tx
pathogénèse:
exposition à un agent chimique (savons et bains moussants parfumés, tampons)
douches vaginales
spermicides
condom latex
vêtements serrés ou humides
signes et sx:
érythème
sensibilité
irritation, inflammation
épidémiologie:
toutes les femmes
tx:
éviter l’agent causal
comment fonctionne le test de dépistage maison qui s’achète en pharmacie
insertion d’un bâtonnet testeur dans le vagin
permet d’estimer le pH vaginal
associé à une vaginose bactérienne ou vaginite à trichomonas = pH + alcalin
attention à tout ce qui peut avoir potentiellement modifié le pH vaginal
dans la collecte de données, il est important de faire un bon questionnaire, notamment par rapport aux circonstances d’apparition. Quels peuvents être les éléments déclencheurs ?
nouveaux sous-vêtements
nouveau savon à lessive
nouveau savon pour le corps
spa
maillot de bain ou vêtement de sport humides gardés trop longtemps
frottement + humidité (ex vélo ++)
utilisation douche vaginale
habitudes sexuelles
prise récente d’AB (ad 3 mois)
ou tout autre élément pouvant perturber le microbiote vaginal
par rapport à la collecte de données, quelles sont d’autres informations pertinentes à demander
fréquence des infections vaginales / ATCD
grossesse, allaitement
ménopause
examen gynécologique récent
dernière visite chez le médecin de famille
red flags (référence médicale) qui ne sont PAS en lien avec une vulvovaginite à Candida
pertes colorées +++ -> vaginose ou trichomonas
Dyspareunie -> ITS? Vaginose? Irritative?
saignements anormaux ou lors des relations sexuelles -> Lésion? ITS?
Odeur -> Vaginose ?
sx systémiques: fièvre, douleur abdominale, douleurs musculaires, no/vo -> infection?
lésions papulaires -> ITS - Herpès?
douleur abdominale basse -> grossesse?
red flags (référence médicale) de la vulvovaginite à candida
premier épisode à vie
avant la puberté
femme enceinte
infection compliquée (présence de sx sévères)
- diabète mal contrôlé
- immunosuppression
- infection récidivante en moins de 2 mois
- > 3 épisodes par année (vaginite récurrente)
dermier épisode remonte à il y a plus de 5 ans -> jugement (on peut quand même represcrire si fait plus que 5 ans, mais selon jugement professionnel)
nouveau partenaire sexuel
échec de l’automédication
objectifs de traitement
soulager les sx
améliorer la qualité de vie de la patiente
prévenir un mauvais dx et les possibles complications
guérir l’infection à Candida
prévenir les récurrences