02m - Définitions Flashcards
Types d’obstacles au commerce non tarifaires
- Les mesures sanitaires ;
- Les barrières techniques à l’échange : régime de licences d’importation, règles d’évaluation en douane des marchandises, inspections avant expédition, règles d’origine.
(CNUCED, 2012)
Une chaîne de valeur
« L’ensemble des activités productives réalisées par les entreprises en différents lieux géographiques pour amener un produit ou un service du stade de la conception au stade de la production et de la livraison au consommateur final ».
(CNUCED, 2006)
Commerce interbranche
Échanges croisés (importations et exportations simultanées) de produits issus de secteurs différents.
Dit aussi « commerce de spécialités ».
Commerce intrabranche
Échanges croisés (exportations et importations simultanées) de biens similaires, différenciés horizontalement (produits de qualité identique mais aux caractéristiques différentes) ou verticalement (différenciation par la qualité) et réalisés majoritairement entre pays similaires, c’est-à-dire entre pays ayant les mêmes dotations en facteurs et utilisant les mêmes technologies.
Commerce intrafirme
Échanges de biens ou de services qui s’effectuent au sein d’un même groupe ou d’une même entreprise entre les différents établissements ou unités de production.
Les termes de l’échange
Le ratio de l’indice des prix à l’exportation sur l’indice des prix à l’importation d’un pays.
📚 Si les prix à l’exportation augmentent plus que les prix à l’importation, le pays a un terme de l’échange positif, puisque pour le même niveau d’exportations, il peut acheter plus d’importations.
Industrialisation par substitution aux importations
Réduction de la part de ses importations par un pays afin de développer son potentiel industriel en permettant aux entreprises locales de répondre à la demande interne, avant de s’ouvrir à la concurrence des industries bien implantées des pays avancés.
📚 Regain de la théorie de la protection des industries dans l’enfance à partir des années 1960.
Taux de chômage
Le rapport entre le nombre de personnes au chômage et la population active.
Catégories de demandeurs d’emploi selon l’Insee
Catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi.
Catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (≥ 78 heures au cours du mois).
Catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite (< 78 heures au cours du mois).
Catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie, etc.
Catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple, bénéficiaires de contrats aidés).
France Travail distingue huit catégories administratives de demandeurs d’emploi.
Le taux d’emploi
Le rapport entre le nombre de personnes en emploi et la population en âge de travailler (population active).
La flexibilité interne
La réponse de l’entreprise aux variations d’activité par un ajustement du volume de travail de ses salariés.
La flexibilité externe
La réponse de l’entreprise aux variations d’activité par la modulation de son volume d’emploi.
Le coût social unitaire
Le coût salarial par unité produite.
Monnaie fiduciaire
Les billets et pièces en circulation.
📚 Étym. : fiducia, la confiance.
Monnaie scripturale
Monnaie inscrite sous forme de chiffres sur un compte de dépôt à vue.
Masse monétaire
La quantité de monnaie circulant dans l’économie sous forme fiduciaire ou de placements financiers liquides.
Elle représente un stock détenu par les agents économiques à un moment donné. Ce stock est mesuré par une série d’indicateurs appelés « agrégats monétaires ».
L’industrie
Les activités économiques qui combinent des facteurs de production (installation, approvisionnement, travail, savoir) pour produire des biens matériels destinés au marché.
Factoryless good producers
« Entreprises industrielles sans usines »
Entreprises dont les biens proposés au marchés sont assemblés à partir de composants produits par des sous-traitants après appels d’offres.
📚 Ainsi, Apple Inc. ne possède en Chine qu’une usine d’assemblage pour ses téléphones mobiles, alors que sa capitalisation a dépassé le seuil symbolique de 3 000 Md$ en 2023.
Les composantes de la politique industrielle
Deux volets :
- Un volet horizontal, qui concerne l’ensemble de l’économie ;
- Un volet vertical, qui peut être sectoriel ou cibler une entreprise considérée comme stratégique.
La politique industrielle horizontale
La politique industrielle qui ne cible pas un secteur en particulier mais l’économie dans son ensemble.
Elle est fondée sur l’existence d’imperfections de marché comme les externalités ou les situations d’asymétries d’information.
La politique industrielle verticale
Les mesures de soutien direct (subventions, droits de douane, participation publique au capital d’une entreprise, etc.) ciblant des entreprises ou des secteurs industriels identifiés comme prioritaires par la puissance publique.
Les justifications de la politique commerciale
I. Des corrections de défaillance de marché, de deux ordres :
- La prise en compte des rendements d’échelle croissants ;
- L’internalisation de certaines externalités négatives, par exemple liées à l’environnement ou à la formation des salariés.
II. Des effets d’hystérèse :
Ainsi de ceux accompagnant la disparition d’un site industriel dans un contexte de crise, alors que ses difficultés ne sont dûs qu’à des problèmes de trésorerie et que la viabilité intrinsèque de son modèle d’affaires n’est pas remis en cause.
III. L’idée qu’il existe un niveau optimal de production industrielle et des secteurs à privilégier, pour améliorer le potentiel de croissance.
📚 Ce principe est validé par les nouvelles théories du développement qui insistent sur le rôle des États dans la création d’avantages comparatifs et tendent à montrer le caractère illusoire d’une spécialisation confiée au mécanisme de marché.
Les composantes de la compétitivité-prix des entreprises industrielles
Elle se décompose en trois éléments:
- La compétitivité-coût : travail, capital et consommations intermédiaires (intrants) ;
- L’effort de marge des entreprises ;
- Le taux de change.
Les indicateurs permettant de mesurer la compétitivité-prix des entreprises
- Les parts de marché à l’export ;
- Les coûts salariaux unitaires ;
- Les avantages comparatifs « révélés »;
- Le désalignement des taux de change effectifs réels.