Cours #5 - Relativité linguistique Flashcards

1
Q

Qui sont les deux théoriciens de la relativité linguistique ?

A

Sapir et Whorf

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2
Q

Qu’est-ce que stipule la théorie de la relativité linguistique ?

A

Elle met en relation la cognition non linguistique et la compétence linguistique. La langue conditionne les manières habituelles de penser qui influencent, à leur tour, les formes culturelles.

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3
Q

Qui a dit que « la langue est l’exhalaison spirituelle de la nation » ?

A

Wiliam Von Humbolt

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4
Q

En quoi diffèrent les théories de Sapir-Whorf et de Chomsky ? Comment représenter cette contradiction ?

A

La théorie Sapir-Whorf croit en l’influence de la langue sur la pensée, alors que Chomsky croit en l’influence de la pensée sur la langue.

On utilise la représentation du triangle langue / culture / pensée.

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5
Q

À quelle théorie appartient cet énoncé : « Toutes les langues forment un langage universel de la pensée en forme spécifique »

A

Théorie de la grammaire universelle (Chomsky, pensée qui influence la langue)

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6
Q

Vrai ouf faux ?

La tradition chomskyenne vient de la tradition rationaliste dont Kant est membre.

A

Vrai

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7
Q

Quels sont les trois cadres de référence possibles pour le raisonnement spatial ?

A
  1. Absolu (géocentrique, allocentrique)
  2. Relatif (égocentrique)
  3. Intrinsèque (objet-centrique), mais on se fou un peu de celui-là
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8
Q

Quels sont les trois éléments à considérer pour analyser une situation spatiale ? Donnez un exemple avec cette image : « où est le lait ? »

A

FIGURE : le référent (le lait)

SITE : l’objet par rapport auquel on détermine l’emplacement du référent (bouilloire)

ANCRE : le point par rapport auquel on considère la relation entre la figure et le site (change en fonction du cadre de référence : absolu = le paysage ou le système de directions cardinal ; relatif = le locuteur ; intrinsèque = l’objet)

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9
Q

Quels sont les deux types de cadres de référence spatiales que l’on retrouve en français ?

A

Le système absolu et le système relatif

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10
Q

Que peut-on dire sur le système relationnel (cadre de référence relatif) ? Donnez un exemple.

A

La localisation des objets est déterminée en fonction de la position des locuteurs. Il n’y a pas de points fixes dans ce système.

Ex : « L’arbre est derrière vous », « Tourne à ta gauche »

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11
Q

Quels sont les deux types de systèmes absolus ? Expliquez chacun.

A
  1. Absolu global : système de points cardinaux Nord/Sud/Est/Ouest
  2. Absolu local : système de point de repère sur le paysage, par exemple direction de montée VS direction de descendre une montagne)
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12
Q

Expliquez l’expérience de l’examen non-linguistique avec les cochons.

A
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13
Q

Quelle langue utilise un cadre de référence absolu global ? Utilisent-ils les points cardinaux ?

A

Le Guugu Yimidhirr (langue aborigène d’Australie). Les locteurs utilisent des équivalents qui correspondent plus ou moins aux points cardinaux.

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14
Q

Comment nomme-t-il leurs parties du corps s’il n’existe pas de gauche et droite en Guugu Yimidhirr ?

A

Ils ont des mots pour « main gauche » et « main droit », mais pas d’équivalent de « gauche » et « droite » comme en français.

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15
Q

Quelle autre langue que le Guugu Yimidhirr utilise un système de référence spatiale absolu en Australie ?

A

Le kayardild

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16
Q

Quelle métaphore est utilisée dans plusieurs langues pour illustrer le temps ? Celleci est elle universelle ?

A

Le fait d’associer l’avant ou l’arrière au passé ou à l’avenir. En français, l’avenir et devant et le passé est derrière, mais cette association n’est pas universelle.

17
Q

Nommez une langue dans laquelle, métaphoriquement, l’avenir est associée à l’arrière et le passé est associé à l’avant.

A

Aymara (Chili)

18
Q

Que peut-on dire de la terminologie topographique de la Vallée Yopno en Papouasie Nouvelle-Guinée ?

A

Il y a distinction entre montée et descente dans les démonstratifs, les verbes de motion ainsi que dans les modificateurs spatiaux.

Montée = futur (ex : l’année en haut = l’année prochaine ) et descente = passé (l’année en bas = l’année passée)

19
Q

Comment la terminologie de la Vallée de Yopno est-elle réinterprêtée à l’intérieur de l’abri ?

A

La porte est associée à la partie descendante et donc au passé. Quand les personnes à l’intérieur de la maison parlent d’un évènement passé, ils vont souvent pointer vers la porte.

20
Q

Quel est l’objet d’étude de la théorie Sapir-Whorf par rapport aux formes et aux substances ?

A

La classification nominale et la comparaison de ces différents systèmes de classification nominale.

21
Q

Qu’est-ce qu’un nom comptable VS un nom massif ?

A

Un nom comptable est comptable (bruh) alors qu’un nom massif n’est pas comptable. Le pluriel des nominales massif donne l’idée de variété.

Ex : une table → des tables (nom comptable), un lait → du lait (nom massif)

22
Q

Comment pluralise-t-on les noms massifs ?

A

En utilisant une phrase de mesure.

Par exemple, « 3 tasses d’eau » : nombre + forme sans substance + substance sans forme

23
Q

Comment pluraliste-t-on les noms comptables ?

A

Sans phrase de mesure, puisqu’ils sont déjà conceptualisés comme ayant une substance et une forme.

Par exemple, « trois arbres » : nombre + forme/substance

24
Q

Selon Whorf, cette distinction entre forme et substance est à la base de quoi ?

A

Une série d’expansions métaphoriques de temps.

Par exemple, les locuteurs de l’anglais perçoivent le temps (massif) comme une substance découpée en blocs discrets (minutes, jours, etc.)

25
Q

Comment sont traités tous les noms dans les langues avec des classificateurs ? Donnez un exemple de langue.

A

Tous les noms sont traités comme des noms massifs. Par exemple, le yucatec (langue maya) conceptualise le monde en substances homogènes.

26
Q

Qu’est-ce que l’expérience de John Lucy cherche à comprendre ? Comment s’y prend-il ?

A

Il voulait savoir si les langues avec les noms comptables (ex : anglais) et les langues sans noms comptables (ex : yucatec) produisent des schémas de pensée différents.

27
Q

Qu’est-ce que Lucy conclut par son expérience ?

A

Que les anglophones (langue avec noms comptables) ont tendance à déterminer les similitude basé sur la forme, alors que les locuteurs yucatèques (langue sans noms comptables) ont tendance à déterminer les similitudes basées sur la substance.

28
Q

Vrai ou faux ?

Dans les langues à classificateurs, on a l’obligation de catégoriser la forme d’un référent.

A

Vrai

29
Q

Qui est l’anthropologue qui élabore une thèse du nom de Colors and Cultures ?

A

Marshall Sahlins

30
Q

Dans quel ordre l’humain fait-il la distinction des couleurs lors de son développement cognitif ?

A
31
Q

Quel est le groupe culturel qui font cette distinction des couleurs :

A

Les Himbas (peuple autochtone bantou)

32
Q

Expliquez l’expérience réalisée auprès des Himbas et par quelles théories ces résultats s’expliquent.

A

Les locuteurs Himbas ont été capables de distinguer une variation de vert dans les couleurs du cercle de gauche, mais pas de variation dans celles du cercle de droite.

Cela s’explique par la langue qui ne possède pas de mot pour notre « bleu » mais qui possèdent plusieurs mots pour les variation de notre « vert ». Leur interprétation des couleurs est donc différente de la nôtre.

33
Q

Que peut-on dire des taxonomies ethno biologiques ?

A

Elle reflètent nos biais cognitifs

34
Q

Quels sont deux anthropologues du 20e siècle ayant étudié la parenté ?

A

Claude Lévi-Strauss, représentant de la tradition française : théorie de l’alliance comme noyau de la parenté

Meyer Fortes, représentant de la tradition anglaise : théorie de la descendance comme noyau de la parenté

35
Q

Qu’est-ce qui est particulier de la terminologie de parenté dans la langue Lardil en Australie ?

A

Il y a 19 pronoms en Lardil. Les référents de parenté dépendent de si les individus font partie de la même génération ou non. Les générations paires sont harmoniques et les générations impaires sont disharmoniques.

36
Q

Comment sont les interactions dans les relations de générations harmoniques VS disharmoniques ?

A

Générations harmoniques : style interactionnel très amical, ouvert, rempli de blagues

Générations disharmoniques : style interactionnel réservé, évitement