118.2 Flashcards

1
Q

Caractéristiques d’un feu d’habitation ?

A

CARACTÉRISTIQUES

► présence de gaz et d’électricité

► propagation horizontale possible vers :
• les autres cellules de l’appartement
• les appartements voisins, les couloirs et les
escaliers lorsque la porte de l’appartement en
cause est restée ouverte ou n’a pas résisté

► propagation verticale possible vers les étages par
les escaliers, gaines, courettes, façades, balcons

► dans les immeubles anciens, les appartements ouvrent généralement directement sur l’escalier. Celui-ci sert alors de voie pour le passage des gaz chauds et des fumées, qui s’élèvent vers les étages supérieurs et
s’y accumulent

► pour les personnes :
• risque de ne pas pouvoir évacuer l’appartement
• tentation de se réfugier sur les toits, balcons et
corniches, voire de se jeter dans le vide

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2
Q

Feu d’habitation, Extinction ?
Elle est conduite avec le souci de maintenir le feu
dans son volume initial :

A

EXTINCTION
Elle est conduite avec le souci de maintenir le feu
dans son volume initial :

► en évitant de le pousser par une action non
coordonnée des lances
► en coupant les propagations

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3
Q

Le feu intéresse un local de petit volume:
Au cours de l’extinction, le personnel doit se montrer
particulièrement vigilant. Outre le strict respect des
devoirs généraux sur intervention, il convient de ?

A

Au cours de l’extinction, le personnel doit se montrer
particulièrement vigilant. Outre le strict respect des
devoirs généraux sur intervention, il convient de :

► se renseigner sur l’occupation de l’étage concerné
notamment auprès du concierge, souvent présent
dans ce type d’immeuble

► n’engager que le personnel strictement nécessaire
à l’attaque, disposant d’un moyen hydraulique lui
permettant de délivrer au minimum un débit de 500 l/mn,
en ayant préalablement reconnu l’itinéraire de repli

► ne pas stationner dans la circulation horizontale
du niveau sinistré, trajectoire fortement probable d’un
phénomène thermique

► rechercher rapidement les possibilités de
création de sortants et mettre en œuvre la ventilation
opérationnelle d’attaque (escaliers encloisonnés)

► s’appuyer sur l’existence de plans qui pourraient
renseigner sur la configuration des lieux, toujours
différente, des niveaux courants

► prendre les plus grandes précautions lors de
l’ouverture des portes, afin de ne pas créer des
modifications aérauliques brutales

► lors de la reconnaissance de locaux enfumés,
refermer la porte derrière les explorateurs

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4
Q

LE FEU SE LIMITE À UNE SEULE PIÈCE DE L’HABITATION ?

A

LE FEU SE LIMITE À UNE SEULE
PIÈCE DE L’HABITATION

► extinction menée par l’intérieur en utilisant le volume
d’eau strictement nécessaire et après avoir neutralisé
le risque d’accident thermique

► investissement des locaux ou volumes adjacents

► reconnaissances dans la totalité de l’immeuble

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5
Q

LE FEU S’EST PROPAGÉ À
PLUSIEURS PIÈCES

Lorsqu’il menace de s’étendre à un ensemble plus vaste
ou aux étages, l’attaque est menée en 3 temps, de
préférence par l’intérieur et dans le sens du tirage :

A

LE FEU S’EST PROPAGÉ À
PLUSIEURS PIÈCES

Lorsqu’il menace de s’étendre à un ensemble plus vaste
ou aux étages, l’attaque est menée en 3 temps, de
préférence par l’intérieur et dans le sens du tirage :

❶ isoler le foyer principal dans son volume initial

❷ combattre les propagations dans toutes les
directions autour du volume initial

❸ compléter le dispositif à l’intérieur de
l’appartement, afin de faciliter la pénétration et d’achever
l’extinction

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6
Q

Les moyens du « renfort habitation » permettent
d’entreprendre rapidement et simultanément ?

A

Les moyens du « renfort habitation » permettent
d’entreprendre rapidement et simultanément :

► les missions de reconnaissances
► la prise en charge des victimes et des personnes
impliquées
► les opérations d’extinction

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7
Q

DÉBLAI ET DÉGARNISSAGE

Ils sont entrepris systématiquement pour éviter les
reprises de feu. Pour cette raison, les rondes peuvent
être plus fréquentes. Le déblai et le dégarnissage sont
conduits avec précaution. De surcroît, il faut qu’ils soient
minimisés au strict nécessaire dans certains cas afin ?

A

DÉBLAI ET DÉGARNISSAGE

► d’éviter la détérioration des objets, dont certains sont
précieux ou ont une valeur affective et irremplaçable pour leur propriétaire (photos, bibelots, livres anciens, etc.)

► d’optimiser les investigations, dans les meilleures
conditions, de la garde RCCI et de la cellule investigation
après incendie (CIAI) qui est composée :
• du groupe de recherche des causes et des
circonstances des incendies (GRCCI)
• du laboratoire central de la préfecture de police
(LCPP)

► de préserver les scènes soumises à une éventuelle
enquête (Retex, police judiciaire, etc.)

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8
Q

Feu ERP. Caractéristiques.

Le caractère essentiel d’un ERP est la présence de
public, qui méconnaît les lieux et dont la composition,
l’effectif et la vulnérabilité varient en fonction du type
et de la catégorie de l’établissement :

A

► public de passage dans les magasins, centres
commerciaux, salles d’expositions, etc.

► enfants dans les établissements d’enseignement

► personnes dépendantes dans les établissements
sanitaires

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9
Q

ERP
Le risque principal en cas de feu est donc … ?

A

Le risque principal en cas de feu est donc la PANIQUE

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10
Q

ERP
Pour ce qui concerne les boutiques, le risque réside
également dans leur implantation. Généralement
installées au rez-de-chaussée d’immeubles :

A

► elles disposent d’une devanture donnant sur la rue
et d’une arrière-boutique contiguë, dont les ouvertures
peuvent donner sur une cour. On y trouve fréquemment
le logement du commerçant, au-dessus ou au même
niveau que la boutique et en communication avec elle

► les réserves, servant au stockage de la
marchandise et disposant le plus souvent d’accès
distincts, présentent un potentiel calorifique élevé et
sont également en communication avec la surface de
vente

► associés à l’isolement avec les tiers, qui est
souvent insuffisant, tous ces éléments concourent à
favoriser les propagations et le développement du feu,
horizontalement vers les zones de l’établissement et
verticalement, vers les habitations

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11
Q

EXTINCTION en ERP
L’engagement doit être conduit selon les règles
habituelles, avec le souci de ne pas pousser le feu
vers les locaux contigus et en tenant compte des
dispositifs techniques de prévention existants :

A

EXTINCTION ERP
L’engagement doit être conduit selon les règles
habituelles, avec le souci de ne pas pousser le feu
vers les locaux contigus et en tenant compte des
dispositifs techniques de prévention existants :

► implantation pour l’accès des secours
► dégagements pour les évacuations de personnes
► cloisonnement pour la lutte contre les propagations
► désenfumage pour l’évacuation des fumées

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12
Q

FEUX D’ESPACES CLOS
CARACTÉRISTIQUES ? (définition)

A

FEUX D’ESPACES CLOS
1. CARACTÉRISTIQUES

Il s’agit d’un volume fermé, aux accès rares ou complexes, naturellement obscur, qui se trouve généralement en partie basse des immeubles (caves, sous-sols, parcs de stationnement, chaufferie, réserves, locaux techniques, etc.). Cependant, dans certains immeubles modernes, il peut se trouver en étage.

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13
Q

FEUX D’ESPACE CLOS
Suivant les cas, cet espace peut ?

A

FEUX D’ESPACE CLOS
Suivant les cas, cet espace peut :

► être indépendant ou non des structures de la
construction

► déboucher sur des communications empruntées
par le public

► comporter des cages d’escalier ou des gaines
pouvant propager le feu et les fumées

► receler des charges calorifiques importantes, des
produits toxiques, inflammables, voire explosifs

► permettre le passage de conduits ou canalisations
de fluides : gaz, hydrocarbures, électricité, etc.

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14
Q

ESPACE CLOS
LUTTE CONTRE LES
PROPAGATIONS ?

A

ESPACE CLOS
LUTTE CONTRE LES
PROPAGATIONS

► rechercher tous les accès, conduits et éléments
de construction (gaines, cages d’escaliers, joints de
dilatation, etc.) qui pourraient faciliter le transport du
feu, parfois jusqu’en partie haute

► fermer les portes

► barrer toutes les conduites de fluides (gaz,
hydrocarbures, électricité)

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15
Q

CAT EXTINCTION D’UN FEUX DE CAGE D’ESCALIER ?

A

► rassurer à la voix et mettre en sécurité les occupants
paniqués

► barrer immédiatement la conduite de gaz montante
de l’immeuble

► ramener dès que possible les cabines d’ascenseur
au niveau d’accès des secours et les bloquer en
position ouverte

► si la cage d’escaliers dispose d’un jour, précéder si
nécessaire l’attaque d’un jet bref de lance verticalement
dans la cage, pour abattre les flammes, refroidir et
préparer la progression des porte-lance

► progresser du niveau inférieur du feu vers le haut
avec deux lances, l’une en avant, abattant les flammes
et l’autre immédiatement derrière, en protection, pour
combattre les réinflammations et terminer l’extinction

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16
Q

Définition d’un feux de cheminée ?

A

FEUX DE CHEMINÉE

Tout feu existant dans un conduit d’évacuation desservant un foyer est dénommé feu de cheminée.

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17
Q

FEU DE CHEMINEE : EXTINCTION
Elle est souvent longue et difficile en raison de l’étroitesse
et du cheminement irrégulier des conduits.
Après avoir déterminé rapidement le conduit intéressé
par le feu (liaison à la voix par le conduit, envoi de
petits objets à l’intérieur, ordre des conduits sur le
toit), l’extinction se fera de la manière suivante :

A

► éteindre tout d’abord le foyer situé dans l’âtre. La
vapeur dégagée par l’extinction peut, dans certains
cas, suffire à éteindre le foyer à l’intérieur du conduit :
• à l’aide d’un miroir, tenté de localiser le foyer à
l’intérieur du conduit
• si l’action n’a pas été suffisante, procéder à
l’extinction complète sur toute la hauteur du
conduit, en déversant de l’eau par petites
quantités (éviter un refroidissement trop rapide du
conduit, ce qui pourrait provoquer son éclatement)
le long des parois internes du conduit au moyen
du seau-pompe ou de la LDT en jet diffusé. Cette
manœuvre nécessite au préalable de protéger
l’âtre des déversements d’eau mélangée de suie,
et de mettre en place un dispositif de liaison (canal
tactique par exemple) entre les deux extrémités du
conduit, afin de coordonner l’envoi de l’eau

► s’il persiste un point de chaleur anormale et
inaccessible depuis une trappe de ramonage, il
pourra être nécessaire de pratiquer une trouée
de dégagement. Cette trouée, dont la section doit
permettre l’enlèvement aisé des matières en ignition,
sera réalisée légèrement en dessous du point où la
chaleur est la plus intense
Dans tous les cas, le conduit devra être reconnu sur
toute sa hauteur au moyen de la caméra thermique, pour
s’assurer qu’il n’existe pas de fissures dans lesquelles se
seraient insinués des points chauds.
En raison des risques importants de dégagement de
monoxyde de carbone, il est nécessaire de procéder à
des relevés fréquents au moyen du détecteur multigaz
dans tous les locaux adjacents au conduit.
Après l’extinction complète, il convient de mettre en place
un service de rondes jusqu’au refroidissement complet
du conduit.

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18
Q

CAT Extinction d’un feu de façade ?

A

EXTINCTION Feu de Façade:

► rassurer à la voix et mettre en sécurité les occupants
paniqués

► barrer le gaz sur rue

► ramener dès que possible les cabines d’ascenseur
au niveau d’accès de secours et les bloquer en position ouverte

► l’attaque est réalisée par l’intérieur selon les règles
habituelles, mais aussi de plain-pied et au moyen des
échelles afin d’éviter la propagation rapide du sinistre
et de limiter la production de fumée qui s’engouffre à
chaque niveau par les baies brisées

► reconnaître tous les locaux

► porter une attention particulière au dégarnissage
des parties de façade non brûlées. L’utilisation de la
caméra thermique est fortement conseillée

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19
Q

Feux de Terrasse:
Le principal danger réside en la présence de … ?

A

Feux de Terrasse:
Le principal danger réside en la présence de bouteilles de gaz

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20
Q

Feux de combles:
Origine d’un feu de comble ?
Découverte d’un feu de comble ?

A

C’est pourquoi, les feux qui y prennent naissance et
qui ont le plus souvent pour origine UNE DEFECTUOSITE DE L’INSTALLATION ELECTRIQUE, ne sont découverts que TARDIVEMENT et peuvent rapidement se propager sans que l’on ne s’en aperçoive au début de l’intervention (même principe que les feux de mur en pan de bois ou de gaine).

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21
Q

Les éléments de construction sont très variés quant
aux matériaux employés et aux modes de pose. Les
habitations modernes comprennent de plus en plus
souvent :

A

Les éléments de construction sont très variés quant
aux matériaux employés et aux modes de pose. Les
habitations modernes comprennent de plus en plus
souvent :

► des matériaux synthétiques pour l’isolation
acoustique et thermique (mousses de polyuréthane ou
de polystyrène)

► des cloisons en préfabriqué, à pose rapide et en
matériaux légers

► des faux-plafonds, qui cachent le passage de
canalisations et de fils et masquent les défauts de
recoupement entre locaux ou étages
Dans les constructions plus ancienne

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22
Q

7) FEU DE PSC
Avec l’évolution des nouvelles technologies, la
Brigade doit prendre en compte l’apparition des
véhicules électriques dans les PSC :

A

7) FEU DE PSC
Avec l’évolution des nouvelles technologies, la
Brigade doit prendre en compte l’apparition des
véhicules électriques dans les PSC :

► soit en station de charges, pouvant regrouper
jusqu’à 10 véhicules

► soit isolés à tous les emplacements, tous niveaux et
dans tous les PSC

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23
Q

7) FEU DE PSC
La situation à l’arrivée des secours peut être
particulièrement défavorable, avec notamment :

A

7) FEU DE PSC
La situation à l’arrivée des secours peut être
particulièrement défavorable, avec notamment :

► un voire plusieurs niveaux entièrement enfumés

► un voire plusieurs niveaux entièrement embrasés

► un effet de « four », qui rend difficile et/ou dangereuse
l’attaque au niveau sinistré

► une température élevée entrainant une fragilisation
de la structure allant jusqu’à l’effondrement partiel le
cas échéant

► éventuellement une notion de victimes à l’intérieur
du parc

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24
Q

7) FEU DE PSC:
La lutte contre le sinistre doit donc répondre à 2
impératifs :

A

La lutte contre le sinistre doit donc répondre à 2
impératifs :

► l’engagement des moyens le plus rapidement
possible, afin de réduire au maximum l’échauffement
des véhicules soumis au rayonnement, les dégradations
de la structure et l’extension du sinistre

► la sécurité du personnel : le COS doit veiller à
engager le personnel strictement nécessaire à la
localisation du foyer, en respectant les prescriptions
du BSP 200.11, partie « engagement d’une équipe en
reconnaissance d’attaque »

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25
7) FEU DE PSC Moyens de secours. Certains éléments d’ordre général méritent d’être pris en compte par le COS :
► la stabilité au feu des planchers intermédiaires d'un PSC peut varier de une 1/2 heure à 1h30, même en IGH. Il faut donc que le COS prenne en compte un risque possible d'effondrement de la dalle supérieure au foyer notamment si elle est surchargée (toiture terrasse ou surcharge du niveau). ► les PSC peuvent disposer de moyens de secours type colonnes sèches et/ou système d’extinction automatique à eau ► les PSC ayant plus d’un niveau peuvent être également dotés de moyens de désenfumage mécanique dont les commandes manuelles sont en général situées au niveau de la rampe d’accès du parc ► la coupure de l’alimentation générale doit rester exceptionnelle afin de ne pas mettre à l’arrêt le désenfumage mécanique du PSC
26
7) FEU DE PSC PARTICULARITÉS DES FEUX DE PSC: Plusieurs éléments, de nature constructive principalement, peuvent favoriser un développement rapide du feu en PSC. Dès leur arrivée, les secours peuvent donc être confrontés à :
PARTICULARITÉS DES FEUX DE PSC Plusieurs éléments, de nature constructive principalement, peuvent favoriser un développement rapide du feu en PSC. Dès leur arrivée, les secours peuvent donc être confrontés à : ► une propagation horizontale rapide, du fait de la proximité des véhicules, de la présence éventuelle de cloisons métalliques (boxes grillagés), voire de stockages anarchiques (fort potentiel calorifique) ► une propagation verticale par les joints de dilatation et/ou les gaines techniques (absence de recoupement) ► une propagation descendante par les écoulements d’hydrocarbures au travers de la dalle fissurée ou déstructurée ► un risque d’envahissement par les fumées des niveaux supérieurs du PSC (via les rampes d’accès des véhicules) et/ou des cages d’escaliers des bâtiments en superstructure (absence ou défectuosité de l’isolement), car les PSC se trouvent en règle générale sous un bâtiment ► la présence d'éventuelles victimes dans les étages supérieurs, car les fumées peuvent se propager par les conduits d'évacuation des eaux usées en PVC, détruits par la chaleur, mais également dans les voitures et les SAS qui servent parfois d’hébergement à une population défavorisée ► différents types de motorisation des véhicules, tels que essence, diesel, GPL, GNV ou électrique et très prochainement, hydrogène
27
7) FEU DE PSC Le COS doit donc axer son idée de manœuvre sur la maîtrise de 6 éléments primordiaux :
7) FEU DE PSC Le COS doit donc axer son idée de manœuvre sur la maîtrise de 6 éléments primordiaux : ► une prise en compte des moyens de secours propres à l’établissement ► des reconnaissances approfondies dans l'ensemble du PSC et dans les bâtiments attenants ► une localisation rapide du foyer (CTHE) ► une attaque massive du foyer ► l’utilisation du désenfumage mécanique du PSC, lorsqu'il existe, ou de nos moyens de ventilations propres, qui permet d'abaisser la température, d’évacuer les fumées et de faciliter les reconnaissances ► une utilisation de la mousse qui peut s’avérer judicieuse dans certains cas : niveau le plus bas, attaque « classique » impossible (demande du groupe mousse ventilation GMV)
28
7) FEU DE PSC: l’emballement des batteries (inflammation) qui survient approximativement ...... après le début du sinistre
7) FEU DE PSC: l’emballement des batteries (inflammation) qui survient approximativement 45min après le début du sinistre.
29
7) FEU DE PSC Les stations implantées en dessous du 1er sous-sol doivent être protégées par ...... .
7) FEU DE PSC Les stations implantées en dessous du 1er sous-sol doivent être protégées par un système d’extinction automatique à eau.
30
7) FEU DE PSC UTILISATION DE LA VENTILATION LORS D'UN FEU DE PSC ?
7) FEU DE PSC UTILISATION DE LA VENTILATION LORS D'UN FEU DE PSC - Si le PSC est doté d’une installation de désenfumage mécanique, le COS la fait mettre en œuvre, même si le foyer n’est pas découvert. (mise en œuvre GV) - La ou les rampes d’accès devront être ouvertes afin de faciliter l’évacuation des fumées et la mise en place de l'extraction immersive
31
7) FEU DE PSC Afin d’obtenir le maximum de renseignements sur la localisation du sinistre, il doit :
7) FEU DE PSC Afin d’obtenir le maximum de renseignements sur la localisation du sinistre, il doit : ► s'appuyer sur la présence éventuelle d'un poste de surveillance avec ou sans caméras, d'un gardien, d'un résident ayant une bonne connaissance des lieux, etc. ► se munir d'un plan affiché dans un hall, un sas, le parc ou la rampe ► couper l'alimentation électrique des éventuelles stations de charges des véhicules électriques ► barrer le gaz si les canalisations traversent le niveau sinistré
32
7) FEU DE PSC: RAPPELS CONCERNANT L'UTILISATION DE LA MOUSSE 1) La mousse agit par ....., ......., ......... et ........ . 2) 3 taux de foisonnement existent :
RAPPELS CONCERNANT L'UTILISATION DE LA MOUSSE 1) La mousse agit par isolement, étouffement, refroidissement et diminution du rayonnement. 2) 3 taux de foisonnement existent : ► bas (0 à 20) ► moyen (20 à 200) ► haut (> 200, « grosses bulles »)
33
TITRE 8 - FEUX DE CLASSE A – FEUX SECS Ils présentent 2 modes de combustion :
8) Feux de classe A - Feux sec Ils présentent 2 modes de combustion : ► combustion vive, avec flammes ► combustion lente, sans flamme visible, mais avec formation de braises incandescentes
34
TITRE 8 - FEUX DE CLASSE A – FEUX SECS Il s’agit dans ce cas de feux « couvants ». L’extinction complète, qui s’effectue généralement à l’eau, comprend en général 2 phases :
► la cessation de la combustion vive (abattage des flammes) ► la cessation de la combustion lente (noyage des braises)
35
TITRE 9 - FEUX DE CLASSE B – FEUX GRAS Moyens d'extinctions pour: 1. LIQUIDES INFLAMMABLES NON MISCIBLES À L'EAU (ESSENCES, HUILES, ÉTHERS, PÉTROLE) 2. LIQUIDES INFLAMMABLES MISCIBLES À L'EAU (ALCOOLS, ACIDES...) 3. SOLIDES LIQUÉFIABLES (PLASTIQUES, CAOUTCHOUC, GOUDRONS...)
1) Non miscibles à l'eau => Eau en jet diffusé pour faible étendue. Sinon, les 2 agents extincteurs les plus efficaces sont la poudre pour les feux de faible importance et la mousse pour les nappes de grande superficie. 2) Miscibles à l'eau => Eau en jet diffusé pour faible étendue. L'utilisation de la mousse est possible en vérifiant la compatibilité de l'émulseur. Pour les feux plus importants, le CO2 et la poudre sont les meilleurs agents d’extinction. 3) Solides liquéfiables => Généralement avec de l'eau et si besoin de la mousse.
36
Citez les différentes classes de feux ?
Feux de classe A = Feux Sec Feux de classe B = Feux Gras (liquides et solides liquéfiables) Feux de classe C = Feux de Gaz Feux de classe D = Feux de métaux Feux de classe F = Feu d'auxiliaire de cuisson
37
TITRE 10 - FEUX DE CLASSE C – FEUX DE GAZ Ce sont les feux de gaz tels que ?
TITRE 10 - FEUX DE CLASSE C – FEUX DE GAZ Ce sont les feux de gaz tels que : ► gaz naturels ► gaz de pétrole liquéfiés (butane, propane) ► autres produits à l'état gazeux (produits chimiques, gaz rares, etc.)
38
TITRE 10 - FEUX DE CLASSE C – FEUX DE GAZ Ils se caractérisent par ?
TITRE 10 - FEUX DE CLASSE C – FEUX DE GAZ Ils se caractérisent par ? ► un très fort dégagement calorifique susceptible de propager l'incendie par simple rayonnement ► un danger potentiel d'explosion consécutif à la présence de poches gazeuses créées avant l'inflammation ou de gaz stockés à proximité du sinistre dont les récipients ont chauffés ► un dégagement de vapeurs toxiques, dans le cas de produits chimiques gazeux
39
TITRE 10 - FEUX DE CLASSE C – FEUX DE GAZ Cependant, en cas d’absolue nécessité d’extinction, l'agent extincteur à employer est .... . S’il s’agit d’une fuite de gaz de ville, l’extinction ne sera effectuée qu’en collaboration avec ...... .
TITRE 10 - FEUX DE CLASSE C – FEUX DE GAZ Cependant, en cas d’absolue nécessité d’extinction, l'agent extincteur à employer est la poudre polyvalente A, B et C. S’il s’agit d’une fuite de gaz de ville, l’extinction ne sera effectuée qu’en collaboration avec les techniciens de Gaz de France.
40
TITRE 11 - FEUX DE CLASSE D – FEUX DE MÉTAUX Les feux de classe D concernent les métaux (sodium, magnésium, potassium, phosphore, aluminium, etc.), qui sont toxiques par ......, ....... ou ....... . Leur combustion est généralement ........ et ........ . La plupart de ces métaux réagit violemment ......., en provoquant un dégagement ........ qui crée un risque d’explosion. ! Certains métaux, comme le sodium, le magnésium, le potassium ou encore le phosphore blanc, peuvent s’enflammer spontanément en présence de l’air, voire exploser. D’autres ne peuvent le faire que lorsqu’ils sont réduits à l’état de poudre ou de copeaux (aluminium par exemple). Ces feux ne doivent en aucun cas être éteints au moyen ................... . Seuls sont à employer des agents d’extinction ...... (poudre, sable, terre, ciment). Dans tous les cas, le COS se conforme également aux prescriptions liées au risque chimique (Partie 3, Titre 3, § 3).
TITRE 11 - FEUX DE CLASSE D – FEUX DE MÉTAUX Les feux de classe D concernent les métaux (sodium, magnésium, potassium, phosphore, aluminium, etc.), qui sont toxiques par inhalation, ingestion ou simple contact. Leur combustion est généralement violente et très luminescente. La plupart de ces métaux réagit violemment à l’eau, en provoquant un dégagement d’hydrogène qui crée un risque d’explosion. ! Certains métaux, comme le sodium, le magnésium, le potassium ou encore le phosphore blanc, peuvent s’enflammer spontanément en présence de l’air, voire exploser. D’autres ne peuvent le faire que lorsqu’ils sont réduits à l’état de poudre ou de copeaux (aluminium par exemple). Ces feux ne doivent en aucun cas être éteints au moyen d’eau ou de mousse. Seuls sont à employer des agents d’extinction secs (poudre, sable, terre, ciment). Dans tous les cas, le COS se conforme également aux prescriptions liées au risque chimique (Partie 3, Titre 3, § 3).
41
TITRE 12 - FEUX DE MOYENS DE TRANSPORT VÉHICULES AUTOMOBILES À L'AIR LIBRE Le risque réside en la présence combinée ou non des éléments suivants ?
TITRE 12 - FEUX DE MOYENS DE TRANSPORT Le risque réside en la présence combinée ou non des éléments suivants : ► réservoir d’hydrocarbure (supercarburant, gazole, E85) ► réservoir sous pression (gaz naturel, gaz de pétrole liquéfié, hydrogène carburant ou alimentant une pile à combustible, azote, air comprimé), qui crée un risque d’explosion ou d’aggravation du feu par création d’une torchère ► plancher de batteries ou un générateur thermique fournissant l’énergie sur les véhicules électriques susceptibles de présenter un risque électrique et de générer des feux aux comportements parfois radicalement différents ► huile et pneumatiques ► matières plastiques en quantité plus ou moins importante pour ce qui concerne l’aménagement de l’habitacle ► dispositifs pyrotechniques (airbag, pré-tensionneurs de ceinture, arceaux automatiques de sécurité) et d’absorbeurs à air comprimé au niveau des parechocs, susceptibles de se déclencher spontanément sous l’effet de l’élévation de température ► matières transportées, plus ou moins dangereuses et plus ou moins bien signalées ► bornes de charge électrique délivrant du courant alternatif
42
TITRE 12 - FEUX DE MOYENS DE TRANSPORT Citez la règle des 4 "I" ?
TITRE 12 - FEUX DE MOYENS DE TRANSPORT Les 4 "I": ► Identifier le véhicule et ses caractéristiques ► Inspecter les éléments constitutifs ► Interdire les actions potentiellement dangereuses ► Intervenir conformément à chaque type de motorisation
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TRANSPORT FERROVIAIRE En cas d’incendie, le risque réside essentiellement dans l’alimentation de ces matériels qui est, le plus souvent, électrique: La distribution se fait ?
En cas d’incendie, le risque réside essentiellement dans l’alimentation de ces matériels qui est, le plus souvent, électrique. La distribution se fait : ► par ligne aérienne de contact (câbles sous tension) : la transmission se fait au moyen de pantographes ou de perches (tramway ou train) ► au niveau du sol (rails de traction) : la transmission se fait par l’intermédiaire de frotteurs (métro)
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TRANSPORT FERROVIAIRE En cas d’intervention pour feu, le COS ne doit faire entreprendre l’extinction qu’après la coupure de l’alimentation électrique, pour éviter la formation d’arcs électriques et le risque d’électrisation des porte-lance : 1) ► abaissement du pantographe ou retrait du frotteur ? 2) ► confirmation de coupure à distance de l’alimentation ? 3) Dans tous les cas ..... ?
TRANSPORT FERROVIAIRE ► abaissement du pantographe ou retrait du frotteur : attaque par l’intérieur avec des moyens portatifs uniquement ► confirmation de coupure à distance de l’alimentation : attaque par l’extérieur possible, à l’eau ou à la mousse, à l’aide de lances à main Dans tous les cas, calage du train ou actionnement des freins manuels.
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AÉRONEFS Les opérations d’extinction comprennent simultanément ?
AÉRONEFS Les opérations d’extinction comprennent simultanément : ► l’attaque des feux d’hydrocarbures (carburant) réalisée au moyen de la mousse ou de la poudre ► l’attaque des parties métalliques, entièrement réalisées en alliage léger dont le refroidissement peut être obtenu avec de l’eau, mais dont l’extinction totale n’est réalisable qu’au moyen de sable ou de terre. Les éléments en magnésium ne seront éteints qu’avec des poudres spéciales ou du ciment ► l’attaque des aménagements intérieurs (ameublement, sièges, coussins, etc.) est à effectuer au moyen de jets diffusés ► l’attaque de feux de bâtiments voisins, qui doit être conduite par les moyens ordinaires
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BATEAUX OU PÉNICHES 1) La principale préoccupation du COS doit être la .... ............. amenés à progresser sur les ponts. 2) Les feux de bateau et de péniche, dès lors qu’ils intéressent les parties en infrastructure, sont assimilables à ........ et sont traités comme tels.
BATEAUX OU PÉNICHES 1) La principale préoccupation du COS doit être la sécurité des intervenants amenés à progresser sur les ponts. 2) Les feux de bateau et de péniche, dès lors qu’ils intéressent les parties en infrastructure, sont assimilables à des feux de sous-sols et sont traités comme tels.
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TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES En règle générale il faut se conformer à la MGO NRBC et notamment ?
TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES En règle générale il faut se conformer à la MGO NRBC et notamment : ► se renseigner immédiatement sur le produit, ses caractéristiques et les moyens d’extinction à employer (auprès du conducteur, qui détient les fiches de produit et auprès du CO, qui dispose d’une base de données sur les produits) ► caler le véhicule ► délimiter un périmètre de sécurité ► établir des moyens d’extinction autour du véhicule, en tenant compte de la pente de la voirie et du sens du vent ► protéger la zone voisine si elle est menacée ► créer des barrages au sol (terre, sable, etc.) ou des tranchées pour empêcher le liquide de se répandre ► entreprendre l’extinction avec les moyens adaptés au produit ► demander le service des égouts, de la voirie, et le laboratoire central d’urgence ► si le transport s’effectue en citerne et qu’elle n’est pas atteinte par le feu au moment de l’arrivée des secours, il est parfois nécessaire pour la protéger : • soit de l’arroser en jet diffusé pour la refroidir progressivement • soit de la recouvrir d’une enveloppe de mousse
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TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE La difficulté est accrue par ?
TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE La difficulté est accrue par : ► l’ensevelissement simultané de plusieurs personnes ► l’impossibilité pour les victimes de manifester leur présence ► le risque de décès pour les personnes ensevelies par : • asphyxie dans des volumes clos • manque de soins • écrasement de membre (crush syndrome) • privation d’aliments
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TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE Le risque pour les sauveteurs est l’ensevelissement au cours des opérations de recherche ou de sauvetage, du fait ?
TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE Le risque pour les sauveteurs est l’ensevelissement au cours des opérations de recherche ou de sauvetage, du fait : ► de l’insuffisance ou de l’absence d’étaiement des ruines dans la zone d’action ► du non-respect des mesures de sécurité pendant les recherches ► des chutes de matériaux
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TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE Lors d’une recherche de personne ensevelie, il faut ?
TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE Lors d’une recherche de personne ensevelie, il faut : ► procéder à une enquête de voisinage, afin d’obtenir des renseignements sur le recensement des victimes potentielles ► procéder selon la chronologie d’une opération de sauvetage déblaiement : • à la recherche des victimes de surface • à la recherche dans les parties peu endommagées • aux recherches approfondies et aux localisations de victimes non visibles • à l’enlèvement sélectionné, puis généralisé des décombres
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TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE Pendant l’opération, il faut ?
Pendant l’opération, il faut : ► demander les moyens RSMU adaptés ► utiliser les moyens de localisation de victimes (détecteurs acoustiques, équipes cynotechniques) ► n’engager dans les éboulis que le minimum de personnel, après s’être assuré de la coupure des fluides ► dans les zones de recherche ou dans les zones de sauvetage, étayer et consolider les parties qui menacent ruine. De même, étayer ou boiser les tranchées dans lesquelles sont recherchées les victimes, après avis des spécialistes « sauvetage-déblaiement » ► amarrer le personnel effectuant des missions d’exploration, de recherche ou de dégagement sous les décombres, en étant particulièrement vigilant en présence de sols meubles ► garder à l’esprit qu’il peut s’être formé des poches d’atmosphère explosible ou irrespirable ► si des trouées sont faites pour accéder à des victimes, prendre garde aux chocs répétés, qui peuvent causer de nouveaux éboulements
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TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose ?
TITRE 1 - PERSONNE ENSEVELIE Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose : ► d’éloigner les curieux hors d’un large périmètre, ce qui nécessite un service d’ordre important ► d’exiger le silence en toutes circonstances
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TITRE 2 - PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Les risques pour la personne qui est tombée sont ?
TITRE 2 - PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Les risques pour la personne qui est tombée sont : ► le décès consécutif aux blessures ou à l’asphyxie ► la difficulté à manifester sa présence
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TITRE 2 - PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Pour le sauveteur, le risque est lié à ?
TITRE 2 - PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Pour le sauveteur, le risque est lié à : ► une chute pendant la progression, liée à un problème matériel ► une asphyxie due à la méconnaissance du milieu où se pratique le sauvetage
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TITRE 2 - PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Avant l’opération, le sauveteur doit ?
TITRE 2 - PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Avant l’opération, le sauveteur doit : ► chercher à entrer en contact avec la personne ► essayer de la localiser si elle n’est pas visible ou ne répond pas, éventuellement au moyen de la caméra thermique ► rechercher des renseignements : • auprès des témoins éventuels sur les circonstances de l’accident • auprès des techniciens (égoutiers, employés de la voirie, entrepreneurs du chantier…) sur les conditions à l’intérieur de l’excavation (profondeur, état, atmosphère, etc.) • auprès des voisins • en consultant les plans spécifiques ► contrôler la qualité de l’atmosphère jusqu’au fond de l’excavation
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TITRE 2 - PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Pendant l’opération, il faut ?
TITRE 2 - PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR Pendant l’opération, il faut : ► n’engager que le personnel strictement nécessaire ► amarrer les sauveteurs ► que les sauveteurs coiffent l’appareil respiratoire isolant tant que le caractère respirable du milieu n’est pas établi ► si l’explosibilité de l’atmosphère est relevée, que le COS juge, selon les circonstances, de la nécessité de ventiler l’excavation et prenne toutes les mesures pour éviter l’apparition d’un facteur de déclenchement d’une explosion ► pendant toute la durée de l’opération, garder la liaison entre les sauveteurs et le personnel en surface
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TITRE 3 - PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Il peut s’agir par exemple d’une personne ?
TITRE 3 - PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Il peut s’agir par exemple d’une personne : ► qui s’est réfugiée en hauteur (toit, balcon…) pour échapper à un sinistre ► qui se retrouve bloquée sur une nacelle évoluant en façade d’immeuble ► qui menace de se jeter dans le vide pour mettre fin à ses jours
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TITRE 3 - PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Dès sa présentation sur intervention, le COS doit ?
TITRE 3 - PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Dès sa présentation sur intervention, le COS doit : ► demander la police ► demander les matelas de sauvetage si nécessaire ► entamer rapidement le dialogue avec la personne, sans pour autant entrer dans une quelconque forme de négociation ► lorsque le dialogue semble ne pas aboutir et que l’intervention va s’inscrire dans le temps, faire intervenir des spécialistes de la négociation (RAID en extramuros, BRI pour Paris) ► faire établir dans le même temps un périmètre de sécurité à l’aplomb de la façade ou de l’ouvrage concerné, et le placer sous la responsabilité d’un sapeur-pompier ► évaluer la situation : • analyse du risque pour la personne et pour les tiers (éventuellement inspection de l’appartement de la personne) demande de moyens supplémentaires : AR si le dialogue avec la personne s’annonce difficile (soit d’emblée, soit après échec des premiers intervenants) et/ou si la situation paraît particulièrement dangereuse pour la victime et/ ou les intervenants GRIMP pour la manœuvre de sauvetage ou l’approche du médecin référent GRIMP ► si l’intervention monte en puissance, le COS doit rapidement définir son idée de manœuvre, afin de parfaitement coordonner l’action des différents acteurs sur le terrain (sécurité des tiers, conservation du dialogue avec la personne, manœuvre du GRIMP, etc.) ► dans le cadre de cette montée en puissance et afin de conserver un certain recul sur son intervention, le COS peut alors demander un second officier de garde compagnie, qui prendra le relais au niveau du dialogue avec la personne. Le médecin de l’AR, notamment s’il est qualifié « IMP », pourra également prendre ce relais, si possible en s’approchant de la personne par le biais du GRIMP.
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TITRE 3 - PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Les statistiques montrent que lorsque les secours se présentent avant le saut, dans ..... des cas ils trouveront une personne qui désire communiquer et qui le fait de façon cohérente.
TITRE 3 - PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE 80% des cas
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TITRE 3 - PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Néanmoins, sans entrer dans une quelconque forme de négociation, le COS, le médecin ou un pompier désigné par le COS, par exemple en raison de ses facilités de communications doit entamer le dialogue en suivant les quelques règles présentées ici :
TITRE 3 - PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Néanmoins, sans entrer dans une quelconque forme de négociation, le COS, le médecin ou un pompier désigné par le COS, par exemple en raison de ses facilités de communications doit entamer le dialogue en suivant les quelques règles présentées ici : ► bien rappeler à la personne que l’on veut seulement discuter avec elle ► intervenir seul, à mains nues, non casqué et si possible sur le même plan, en respectant une distance « intime » (3 m. environ) ► veiller à ce qu’il n’y ait pas d’agitation à proximité. ► éloigner la foule et surtout les médias. ► déculpabiliser les intervenants ► toujours prendre un suicidaire au sérieux ► le degré de préparation est révélateur ► prendre le temps nécessaire : le facteur « temps » est fondamental. ► la méthodologie d’intervention : si l’action engagée par un primo intervenant semble efficace, il faut le laisser poursuivre le dialogue. S’il semble dépassé par la situation ou montre des signes de fatigue, en prendre le relais dès le départ. Toute attente est potentiellement préjudiciable ► laisser la famille à l’écart. ► les actions de derniers recours. (changement d'interlocuteur)
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TITRE 3 - PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Quand rien ne marche ?
TITRE 3 - PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE Quand rien ne marche : Tenter éventuellement une ultime stratégie, en évoquant les conséquences de son acte, en parlant de la réalité physique de la mort, de la possibilité de survie avec un handicap majeur (conséquence fréquente). Lui demander ce que vont penser ses proches en voyant ce spectacle, etc
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TITRE 3 - PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE 3.3. QUELQUES POINTS CLÉS À RESPECTER AU COURS DU DIALOGUE ?
TITRE 3 - PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE 3.3. QUELQUES POINTS CLÉS À RESPECTER AU COURS DU DIALOGUE ► toujours vouvoyer la personne ► sourire, mais sans excès : c’est une manière pour « créer de la sympathie » et passer un message indirect : « je suis quelqu’un de gentil » ► donner son prénom et lui demander le sien ► expliquer pourquoi il y a un tel déploiement de secours, et préciser que l’on a tout notre temps ► apparaître calme et tenter de tenir une conversation d’allure naturelle, sans dramatiser, ni banaliser ► parler avec des mots simples, et lentement ► ne jamais laisser le sujet seul, même quelques secondes ► écouter le sujet au maximum : l’écoute doit être sincère et il faut montrer son implication : « J’ai choisi d’être là, sinon j’aurais laissé ma place à quelqu’un d’autre » ► se contenter d’écouter en acquiesçant ou utiliser des mots de soutien. Ne pas juger, ne pas tenter de raisonner, ne pas invalider le ressenti du sujet ► informer que le désir de mourir est quelque chose de non permanent qui évolue : c’est un élan « réversible »
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Les circonstances sont diverses. Il peut s’agir de : TITRE 4 - ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS Généralités. Les circonstances sont diverses. Il peut s’agir de ?
Les circonstances sont diverses. Il peut s’agir de : TITRE 4 - ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS Généralités. Les circonstances sont diverses. Il peut s’agir de : ► personne bloquée dans la cabine entre 2 étages (pas d’intervention en règle générale) ► personne coincée entre la cabine et la gaine, ou par la cabine ► personne bloquée par un objet à l’intérieur de la cabine ► personne blessée à l’intérieur suite à la chute de la cabine ► personne tombée dans la gaine
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TITRE 4 - ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS Avant toute action sur l’ascenseur, il faut ?
TITRE 4 - ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS Avant toute action sur l’ascenseur, il faut : ► recueillir le maximum d’informations sur le type de l’appareil et son mode de fonctionnement ► localiser la machinerie et y placer, le cas échéant pendant toute la durée de l’intervention, un sapeur-pompier formé pour manœuvrer manuellement la cabine à la demande ► couper l’alimentation électrique ► s’efforcer d’entrer en contact avec les personnes, pour s’assurer de leur état et les rassurer si besoin ► s’assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières pour prévenir tout risque supplémentaire de chute ► demander les moyens nécessaires, en particulier de désincarcération
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TITRE 4 - ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS Pictogramme Anti-vandalisme: Conduite à tenir ?
TITRE 4 - ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS Pictogramme Anti-vandalisme: Conduite à tenir ? ► pour accéder au dispositif principal de déverrouillage de la porte, il faut désactiver au préalable un système anti vandalisme ► un dispositif de coupure électrique permet de désactiver manuellement ce système anti vandalisme. Il est généralement situé soit dans le local de la machinerie, soit dans l’armoire de commande ► le pictogramme d’identification doit être affiché soit au niveau de l’accès principal du bâtiment, soit à l’entrée de l’ascenseur
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TITRE 4 - ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS En fin d’intervention, il faut ?
TITRE 4 - ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS En fin d’intervention, il faut : ► s’assurer une dernière fois que les portes palières sont toutes fermées et verrouillées ► laisser l’installation hors service et ne surtout pas la remettre sous tension ► préciser à une personne qualifiée (représentant du syndic, propriétaire, concierge) la mise hors service de l’appareil et la nécessité de l’intervention d’un spécialiste
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TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES Les types d’accidents possibles ?
TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES Les types d’accidents possibles : ► ERP flottant menaçant de couler ou ayant sombré ► collision entre plusieurs bateaux ou ouvrage d’art
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TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES Les risques ?
TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES Les risques ? ► difficultés pour les intervenants terrestres d’effectuer les sauvetages et mises en sécurité ► survie brève liée aux conditions climatiques (victimes et sauveteurs) ► dispersion des victimes liée à la force du courant ► visibilité réduite et localisation difficile des victimes (période nocturne) ► incapacité des sauveteurs terrestres (courant, froid...) ► nombre de victimes potentiellement élevé et impossible à connaitre ► sur-attentat
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TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES ACTIONS DES SECOURS Les 3 premières actions à mener sont les suivantes ?
TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES ACTIONS DES SECOURS Les 3 premières actions à mener sont les suivantes : ► sauvetage rapide de toutes victimes visibles (dans l’eau et sur l’embarcation menaçant de sombrer) ► prise en charge des victimes ► recherche des corps
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TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES Une victime immobile est visible à ..... avec la CTHE des EP.
TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES Une victime immobile est visible à 50 m avec la CTHE des EP.
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TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES SAUVETAGE NAUTIQUE D'UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE Les circonstances sont variées. Elles peuvent être liées à ?
TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES SAUVETAGE NAUTIQUE D'UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE Les circonstances sont variées. Elles peuvent être liées à : ► un accident sportif ou de loisir (chute dans l’eau fatigue, etc.) ► un acte volontaire ou malveillant ► un véhicule tombé à l’eau ► une inondation
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TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES SAUVETAGE NAUTIQUE D'UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE CONDUITE À TENIR Si la personne est près de la rive ?
TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES SAUVETAGE NAUTIQUE D'UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE CONDUITE À TENIR Si la personne est près de la rive ? Lui tendre une perche ou lui lancer une corde, une bouée ou tout autre objet flottable auquel elle est susceptible de pouvoir s’accrocher afin de la tirer jusqu’à la berge.
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TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES SAUVETAGE NAUTIQUE D'UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE Si elle est éloignée de la rive, le COS décide, selon les circonstances ?
TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES SAUVETAGE NAUTIQUE D'UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE Si elle est éloignée de la rive, le COS décide, selon les circonstances : ► d’opérer à la nage, le sauveteur étant amarré ► d’utiliser une embarcation (barque, canot pneumatique) ► de faire intervenir les spécialistes en interventions aquatiques et/ou subaquatiques
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TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES SAUVETAGE NAUTIQUE D'UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE Si la personne a coulé avant l’arrivée des spécialistes, les recherches peuvent être entreprises, en priorité à l’aplomb du point où la personne a disparu, puis en aval ?
TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES SAUVETAGE NAUTIQUE D'UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE Si la personne a coulé avant l’arrivée des spécialistes, les recherches peuvent être entreprises, en priorité à l’aplomb du point où la personne a disparu, puis en aval : ► par sondage à l’aide de la gaffe si les eaux sont peu profondes ► en apnée par un sauveteur amarré ► à l’aide des spécialistes cynotechniques
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TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES SAUVETAGE NAUTIQUE D'UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE Lorsque l’intervention nécessite l’emploi d’une embarcation, les mesures de sécurité suivantes doivent être respectées ?
TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES SAUVETAGE NAUTIQUE D'UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE Lorsque l’intervention nécessite l’emploi d’une embarcation, les mesures de sécurité suivantes doivent être respectées : ► n’engager que le personnel strictement nécessaire ► alléger autant que possible l’équipement individuel (casque, ceinturon, veste d’intervention) ► équiper si possible le personnel de gilets de sauvetage
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TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES SAUVETAGE NAUTIQUE D'UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE Dans le cas d’un véhicule tombé à l’eau ?
TITRE 5 - SAUVETAGES NAUTIQUES SAUVETAGE NAUTIQUE D'UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE Dans le cas d’un véhicule tombé à l’eau : ► faire préciser par témoin le nombre de personnes à bord ► plonger pour dégager les victimes prises dans le véhicule ou éventuellement éjectées aux abords ► rechercher en aval du point de chute les victimes qui auraient pu être entraînées par le courant
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TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Pour les victimes, le risque principal réside dans une aggravation de leurs états ?
TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Pour les victimes, le risque principal réside dans une aggravation de leurs états : ► de leurs blessures ► d’un sur-accident ► de la survenue de blessures supplémentaires lors de leur dégagement ► de brûlures
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TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Pour les sauveteurs, le risque est lié à la survenue de blessures du fait ?
TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Pour les sauveteurs, le risque est lié à la survenue de blessures du fait : ► de coupures sur des tôles acérées ► de la réalisation des manœuvres de force (écrasement, cisaillement, etc.) ► d’un sur-accident ► d'un déclenchement intempestif des dispositifs pyrotechniques actionnant les équipements de protection (airbags) ► de choc électrique lors de la coupure des câbles de courant de traction sur véhicule électrique/hybride ► d’un emballement thermique d’une batterie de traction
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TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION L’intervention comprend 2 aspects distincts, mais traités simultanément ?
TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION L’intervention comprend 2 aspects distincts, mais traités simultanément : ► l’action sur les victimes ► l’action sur le véhicule
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TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Les facteurs essentiels sont ?
TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Les facteurs essentiels sont : ► la rapidité d’intervention (urgence) ► l’emploi des moyens et procédés convenables ► le respect des mesures de sécurité ► le balisage en amont et en aval, pour éviter le sur-accident (dispositifs lumineux et équipements en dotation dans les engins, VPS, etc.)
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TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Dans tous les cas, les consignes suivantes sont à respecter impérativement ?
TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Dans tous les cas, les consignes suivantes sont à respecter impérativement : ► aucun véhicule de secours ne doit s’arrêter dans le sens opposé à l’accident, mais poursuivre son itinéraire jusqu’à une possibilité de retournement autorisée (échangeur, voie de service, péage…) ► la signalisation des engins (feux à éclipses, feux de détresse, cônes de Lübeck, etc.) et le port du gilet haute visibilité (GHV) pour l’ensemble du personnel sont permanents ► aucun personnel ne doit traverser les voies de circulation opposées ou demeurer dans un véhicule, quelles que soient les conditions d’engagement des secours ► les victimes ne doivent être conduites et traitées à l’intérieur des engins que lorsqu’un balisage efficace a été effectué
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TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Pour réduire au maximum l’occupation de la zone à risques, les chefs d’agrès doivent ?
TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Pour réduire au maximum l’occupation de la zone à risques, les chefs d’agrès doivent : ► demander au médecin de l’UMH ou de l’AR de se diriger dès que possible vers la bretelle de sortie la plus proche dans l’attente du lieu de destination de la victime ► informer les forces de l’ordre, avant tout départ des lieux, de la prise en charge et de l’évacuation des blessés vers l’établissement hospitalier désigné ► laisser les opérations de dégagement de la chaussée aux services concernés (DIRIF, société privée) et le rétablissement de la circulation aux forces de l’ordre
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TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION LA MARCHE GÉNÉRALE DES OPÉRATIONS DE SECOURS La MGO SR comprend ?
LA MARCHE GÉNÉRALE DES OPÉRATIONS DE SECOURS La MGO SR comprend : ► la sécurisation de l’intervention ► la sécurisation du véhicule ► l’abord de la (des) victime(s) ► la recherche d'éventuelle(s) victime(s) éjectée(s) ► la demande de moyens ► la désincarcération ► la cueillette et l’évacuation
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TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Par anticipation, les primo intervenants peuvent, dans la mesure du possible ?
TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION par anticipation, les primo intervenants peuvent, dans la mesure du possible : • couper les ceintures • dégarnir les endroits de coupe • déposer les vitres et pare brises • ouvrir toutes les portières et le coffre
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TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Qu'est-ce qu'une "FAD" ?
TITRE 6 - ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Une Fiche d'Aide à la Décision.
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TITRE 7 - SECOURS À VICTIME EN CARRIÈRES OU DANS LES CATACOMBES INTERVENTION, DANS TOUS LES CAS ?
TITRE 7 - SECOURS À VICTIME EN CARRIÈRES OU DANS LES CATACOMBES 2.3. DANS TOUS LES CAS ► déterminer le ou les accès en liaison avec le chef d’agrès du GRIMP, qui sera le conseiller technique du COS tout au long de l’intervention ► dans la mesure du possible, éviter de briser par la force les accès aux carrières : privilégier l’emploi de la scie à disque du GRIMP ► en cas de médicalisation sur place de la victime, le personnel médical sera pris en charge par le personnel du GRIMP tout au long de la manœuvre de médicalisation ► le groupe cynotechnique peut être demandé par le COS en cas de recherches longues et/ou difficiles (victime inconsciente et/ou immobile) : la manœuvre combinée du groupe cynotechnique et du GRIMP se fera avec l’accord du COS, en liaison permanente avec les chefs de groupe, qui détermineront ensemble la meilleure manœuvre possible
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TITRE 7 - SECOURS À VICTIME EN CARRIÈRES OU DANS LES CATACOMBES INTERVENTION, VICTIME LOCALISÉE AU DÉPART DES SECOURS ?
TITRE 7 - SECOURS À VICTIME EN CARRIÈRES OU DANS LES CATACOMBES VICTIME LOCALISÉE AU DÉPART DES SECOURS Ne pas s’engager sans avoir au préalable confirmé l’emplacement de la victime, ou a minima le secteur dans lequel elle se trouve : le lieu de l’appel peut être différent du lieu de présence de la victime à l’arrivée des engins, notamment lorsque ce n’est pas la victime elle-même qui a contacté les secours.
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TITRE 7 - SECOURS À VICTIME EN CARRIÈRES OU DANS LES CATACOMBES INTERVENTION, VICTIME ÉGARÉE ?
TITRE 7 - SECOURS À VICTIME EN CARRIÈRES OU DANS LES CATACOMBES INTERVENTION, VICTIME ÉGARÉE ► en liaison avec la police et d’éventuels témoins, définir le ou les secteurs probables de présence de la victime ► effectuer des reconnaissances dans chacun de ces secteurs en revenant ensuite systématiquement au point d’entrée, afin d’y effectuer un compte-rendu au COS, qui doit rester en surface ► la recherche de personnes égarées se fera conjointement avec la police des carrières (moniteurs de la DOPC)
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TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION Il est généré par la présence ?
TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION Il est généré par la présence : ► d’un gaz combustible ou de vapeurs de liquides inflammables dont la concentration se situe dans leur plage d’explosibilité ou au-dessus ► de poussières en suspension dans l’air, en proportions variables susceptibles de propager le feu de façon comparable à une explosion (amidon, coton, sucre, aluminium, blé…) ► d’un récipient ou d’une conduite sous pression ► de produits explosifs par nature (poudres, nitroglycérine, TNT, mélinite…) ► de gaz en récipient, soumis aux phénomènes de l’incendie : température, pression, etc.
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TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION RECONNAISSANCE DU RISQUE Elle sert à ?
TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION RECONNAISSANCE DU RISQUE Elle sert à : ► COLLECTER les informations, renseignements ► DÉCELER tout ce qui peut être à l'origine d'un feu, d'une explosion, ainsi que de leur propagation ► VOIR tout ce qui peut être fait et complété pour s'opposer à de tels sinistres
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TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION L’explosion peut être déclenchée par ?
TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION L’explosion peut être déclenchée par : ► une source externe (étincelle, flamme) ► un échauffement trop important (surpression) ► un refroidissement trop rapide (choc thermique) ► un choc mécanique ► un apport brusque de comburant
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TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION On distingue globalement deux types d'interventions ?
TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION On distingue globalement deux types d'interventions ? ► risque d’explosion hors d'un feu ou d'un incendie ► risque d’explosion en présence d’un feu
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TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION Citez les 8 MESURES PRÉALABLES Estimer Localiser, Délimiter ?
1) Identifier la nature du produit 2) Déterminer la source du risque (origine de la fuite de gaz/liquide) 3) Délimiter la zone dans laquelle le risque s'étend 4) Déterminer en présence de gaz, la concentration au moyen du détecteur multigaz. 5) Identifier les différents barrages possible 6) Rechercher les causes incontrôlables de déclenchement de l'explosion. 7) Evaluer l'étendue des dommages et des dégats possible en cas de survenue de l'explosion. 8) Demander l'intervention des services publics (ERDF, GRDF, CPCU, voirie, égouts..)
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TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION Dans certains cas qui doivent rester très exceptionnels et après concertation entre le COS et le responsable du Gaz de France sur place, il peut être nécessaire de procéder à l'extinction alors même que la fuite n'est pas encore arrêtée. Pour ce faire, la conjonction des 4 facteurs suivants est nécessaire ?
TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION Pour ce faire, la conjonction des 4 facteurs suivants est nécessaire : ► urgence absolue (personne en danger, risque d'explosion, risque d'extension grave, etc.) ► impossibilité d'effectuer le barrage (ex : fuite sur le barrage lui-même) ou délais trop longs ► possibilité d'effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite ► absence de matière en ignition aux abords
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TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION CAS DES BOUTEILLES DE GAZ Avant tout déplacement de la bouteille, le chef de détachement doit ?
CAS DES BOUTEILLES DE GAZ Avant tout déplacement de la bouteille, le chef de détachement doit : ► mesurer la température externe au moyen d’un thermomètre infrarouge (en dotation dans les VRCH) ou bien au moyen d’une caméra thermique dotée d’une zone de mesure de point chaud ► refroidir en jet diffusé d’attaque en maintenant le porte-lance hors d’atteinte, jusqu’à ce que la température redescende en-dessous du seuil de rupture (CO2 et GPL : 100° C – oxygène : 350° C) ► dans le cas d’une bouteille d’acétylène prise dans un incendie, le COS demande l’intervention du LCPP d’urgence
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TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION Risques principaux véhicules GPL Différents scénarios accidentels sont possibles ?
TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION Risques principaux véhicules GPL Différents scénarios accidentels sont possibles ? ► fuite de gaz liée à un défaut d’étanchéité pouvant engendrer un VCE en présence d’une source d’inflammation ayant une énergie suffisante ► apparition brutale et répétée d’une torchère sur un véhicule équipé d’une soupape de sécurité et soumis à un incendie ► explosion de type BLEVE en conséquence d’un échauffement important du réservoir suite à un feu
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TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION Rapportés à des réservoirs GPL de 150 l, les 3 effets du BLEVE sont :
Rapportés à des réservoirs GPL de 150 l, les 3 effets du BLEVE sont : ► la projection d’éclats avec effet de missile pouvant aller jusqu’à 100 m ► la création d’un flux thermique avec création d’une boule de feu dont le diamètre peut atteindre 30 m pendant 3 s ► la création d’une surpression dont les effets peuventêtre ressentis jusqu’à 120 m
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TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION Véhicules GNV: Les risques liés aux accidents et aux feux de véhicules équipés au GNV sont relativement réduits en raison ?
TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION Véhicules GNV: Les risques liés aux accidents et aux feux de véhicules équipés au GNV sont relativement réduits en raison : ► de la nature du gaz : plus léger que l’air, le méthane se dilue très rapidement dans l’atmosphère ► du positionnement des bouteilles : en raison de leur volume, les bouteilles sont généralement placées sur le pavillon, hors d’atteinte directe des chocs ► des thermo fusibles placés sur chaque bouteille et sur la canalisation, qui fondent rapidement (100° C)
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Un véhicule GNV se vide en .... ? Un véhicule H2 se vide en .... ?
GNV = 2min H2 = 3min
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TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION Plage d'explosibilité de l'Acétylène ?
LIE = 2.3% à LSE = 83%
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TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION CAT feu en présence de bouteille d'Acétylène ?
- Ne pas déplacer la bouteille - Établir un périmètre de sécurité jusqu’à 200m à l'air libre. Phase 1 (Refroidissement) - Refroidir la bouteille à l'eau 1h à 250l/min - Prendre la température avec la CTHE *Température ambiante stable ==> Phase 2 (surveillance) *Température en hausse, paroi qui sèche ==> Phase 1 Refroidissement 1h. Phase 2: (Surveillance) - 1h Mini - Prise de T° toutes les 15min - Ne pas déplacer la bouteille - Conserver le périmètre de sécu et moyens hydrauliques *T° ambiante stable ==> Fin de surveillance levée du PS et des moyens hydraulique. *T° en hausse ==> Phase 1 (Refroidissement)
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TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION CAS PARTICULIER DES OBJETS SUSPECTS En présence d’engins suspects et plus strictement sur les engins et colis déposés, les mesures suivantes sont à prendre :
En présence d’engins suspects et plus strictement sur les engins et colis déposés, les mesures suivantes sont à prendre : ► demander l’intervention de la police ► ne pas toucher, ne pas déplacer, ni provoquer de vibrations dans les environs immédiats de l’objet même s’il a été initialement déplacé ► prêter son concours à la police pour la réalisation d’un périmètre de sécurité initial de 100 m ► au minimum en zones dégagées, en l’absence de la police, prendre les premières mesures nécessaires à la mise en place de ce périmètre ► demander les moyens supplémentaires jugés nécessaires pour lutter contre les dommages que provoquerait l’explosion
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TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION CAS PARTICULIER DES OBJETS SUSPECTS Ce type d’intervention est du ressort ... ?
TITRE 1 - RISQUE D'EXPLOSION CAS PARTICULIER DES OBJETS SUSPECTS Ce type d’intervention est du ressort du Laboratoire Central de la Préfecture de Police (LCPP).
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TITRE 2 - RISQUE ÉLECTRIQUE Le courant électrique est employé sous plusieurs tensions :
Courant Alternatif Courant Continu TBT T inf ou = 50V T inf ou = 120V BT T entre 50 et 1000V T entre 120 et 1500V HT T + 1000V T + 1500V
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TITRE 2 - RISQUE ÉLECTRIQUE S’il n’existe pas d’autre possibilité que la mise en œuvre d’une LDMR, seul le jet diffusé d’attaque est autorisé, en respectant une distance minimale de 2 m entre la lance et l’installation. Cette manœuvre sera effectuée par un porte-lance aguerri, qui doit ?
TITRE 2 - RISQUE ÉLECTRIQUE S’il n’existe pas d’autre possibilité que la mise en œuvre d’une LDMR, seul le jet diffusé d’attaque est autorisé, en respectant une distance minimale de 2 m entre la lance et l’installation. Cette manœuvre sera effectuée par un porte-lance aguerri, qui doit : ► manœuvrer dans un premier temps la lance dans une direction non dangereuse, puis diriger le jet avec précaution sur les pièces sous tension ► procéder par gestes lents et précis ► reculer à la moindre sensation de picotement ► faire attention au risque d'électrisation : éviter de marcher dans les eaux de ruissellement, qui peuvent conduire le courant ► rester vigilant vis-à-vis des pièces métalliques avoisinantes (rambardes, canalisations, fils volants, etc.)
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TITRE 2 - RISQUE ÉLECTRIQUE CAT pour feu avec présence de HT ?
Lorsque des moyens hydrauliques doivent être mis en œuvre pour lutter contre des propagations, le COS doit s’assurer que les eaux d’extinction ne risquent pas d’entrer en contact avec des installations sous tension ou former des arcs par phénomène d’amorçage. A cet effet, il convient de respecter dans tous les cas une distance minimale de sécurité de 3 m entre l’eau projetée et l’installation alimentée HT.
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TITRE 2 - RISQUE ÉLECTRIQUE INTERVENTION SUR LE RÉSEAU FERRÉ Sur les voies électrifiées par lignes aériennes de contact (LAC), les secours ne doivent en aucun cas s'approcher à une distance inférieure ou égale à ... de la caténaire, tant qu’ils n’ont pas acquis la certitude que le courant est coupé
TITRE 2 - RISQUE ÉLECTRIQUE INTERVENTION SUR LE RÉSEAU FERRÉ Sur les voies électrifiées par lignes aériennes de contact (LAC), les secours ne doivent en aucun cas s'approcher à une distance inférieure ou égale à 3 m de la caténaire, tant qu’ils n’ont pas acquis la certitude que le courant est coupé
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TITRE 2 - RISQUE ÉLECTRIQUE Distance à respecter pour la tension de pas ?
Dans le cas d'un conducteur tombé à terre, il est interdit de s'en approcher et de le toucher. Il faut, en outre, empêcher quiconque d'approcher en imposant un périmètre de sécurité de: au moins 3m pour une tension inférieur à 50 000V (HTA) au moins 5m pour une tension supérieur à 50 000V (HTB) En cas de doute ou de méconnaissance de la tension, la distance d'au moins 5m doit être respecté (BSP 350)
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TITRE 2 - RISQUE ÉLECTRIQUE Une installation photovoltaïque (PV) est constituée ?
TITRE 2 - RISQUE ÉLECTRIQUE Une installation photovoltaïque (PV) est constituée : ► d’un ensemble de capteurs ou panneaux photovoltaïques pouvant atteindre des tensions dangereuses supérieures à 50 V et d’intensité supérieure à 30 mA ► d’un ou plusieurs onduleurs ► de câbles reliant l’ensemble des composants ► de boitiers de jonction faisant la liaison entre les différents groupes de panneaux ► exceptionnellement de batteries
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TITRE 2 - RISQUE ÉLECTRIQUE Une installation photovoltaïque (PV) est constituée : Quels sont les 2 types de disjoncteur ? Quel risque présente le disjoncteur de production ?
Les 2 types: - Disjoncteur de production et Disjoncteur de consommation. Le risque du disjoncteur de production: - Le disjoncteur de production ne coupe pas l’alimentation en courant continu situé entre les panneaux photovoltaïques et l’onduleur.
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TITRE 2 - RISQUE ÉLECTRIQUE Panneau photovoltaïques: Les risques pour les intervenants ?
TITRE 2 - RISQUE ÉLECTRIQUE Panneau photovoltaïques Les risques pour les intervenants : ► électrisation et/ou électrocution (panneaux, boîtiers de jonction, câbles, onduleurs) ► chute liée à la hauteur d’intervention après un choc électrique sur les intervenants ► chute des panneaux par fonte des dispositifs de fixation en toiture ► intoxication potentielle liée aux émissions de gaz toxiques provoqués par la combustion des panneaux ► passage au travers des panneaux
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TITRE 3 - MANŒUVRES DE FORCE Les manœuvres de force ont pour but ?
TITRE 3 - MANŒUVRES DE FORCE Les manœuvres de force ont pour but : ► de modifier la position d’un fardeau ► d’en assurer le déplacement éventuellement
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TITRE 5 - INTERVENTION NRBC La MGO face aux risques technologiques se divise en 2 phases ?
TITRE 5 - INTERVENTION NRBC La MGO face aux risques technologiques se divise en 2 phases : ► une phase réflexe, du ressort des premiers intervenants non spécialistes, constituée de plusieurs étapes ► une phase dite réfléchie, dévolue aux intervenants spécialisés
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TITRE 5 - INTERVENTION NRBC Citez la MGO NRBC ?
1 ► Recherche du renseignement 2 ► Protection du personnel 3 ►Sauvetage/évacuation/mise à l’abri 4 ► Périmètre de sécurité réflexe 5 ► Détection d’alerte 6 ► détection de confirmation 7 ► zonage de l’espace 8 ► prélèvement, transfert 9 ► réduction et ou suppression de la cause 10► désengagement
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TITRE 5 - INTERVENTION NRBC Périmètre de sécurité réflexe. Comment définir les distances de la zone d'exclusion en ambiance NRBC ?
TITRE 5 - INTERVENTION NRBC Périmètre de sécurité réflexe. Comment définir la zone d'exclusion en ambiance NRBC ? ►50 m du point origine estimé pour les pompiers ►100 m du point origine estimé pour la population ►500 m en cas de risques d’explosion ►ajouter 300 m dans le sens du vent, si le vent est fort
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TITRE 5 - INTERVENTION NRBC LE RISQUE RADIOLOGIQUE En effet, les personnes présentes (victimes, impliqués, intervenants) peuvent être soumises à 2 risques en fonction de l’état et de la nature du radioélément ?
TITRE 5 - INTERVENTION NRBC LE RISQUE RADIOLOGIQUE En effet, les personnes présentes (victimes, impliqués, intervenants) peuvent être soumises à 2 risques en fonction de l’état et de la nature du radioélément : ► risque d’irradiation (exposition à distance, source scellée) : la source radioactive est à distance et on est exposé aux rayonnements qu’elle émet, le personnel est exposé aux rayonnements émis par la source radioactive ► risque de contamination (exposition externe par contact et/ou exposition interne, source non scéllée) : présence indésirable de substances radioactives à la surface ou à l’intérieur d’un milieu quelconque, le personnel présent sur intervention est susceptible d’être contaminé par dépôt de matière sur la peau, et par inhalation de particules ou de vapeurs
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TITRE 5 - INTERVENTION NRBC Comment se protéger de la radioactivité ?
Temps / Écran / Distance
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TITRE 5 - INTERVENTION NRBC LES SOURCES RADIOACTIVES Dans le cadre des interventions, il est possible de rencontrer des matières radioactives, ou ça ?
- Gammagraphe et détecteur de plomb - Colis - Fontaine au radium - Objets radioactifs divers - Paratonnerre - Détecteurs de fumée ioniques - Étiquettes signalant la présence de matières radioactives dans le cadre du transport
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TITRE 5 - INTERVENTION NRBC Les produits chimiques concernés sont les substances et préparations dangereuses qui, par leur nature même, par leur réaction à la chaleur ou par leur combinaison plus ou moins rapide entre eux, peuvent ?
TITRE 5 - INTERVENTION NRBC Les produits chimiques concernés sont les substances et préparations dangereuses qui, par leur nature même, par leur réaction à la chaleur ou par leur combinaison plus ou moins rapide entre eux, peuvent : ► accélérer et propager un incendie ► faire naître un danger d’explosion ► provoquer de graves brûlures ► produire des émanations de gaz toxiques ou asphyxiants
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TITRE 5 - INTERVENTION NRBC Risque chimique Ils sont classés par le code du travail en fonction de catégories de danger :
- Explosible - Comburant - Inflammable - Toxique - Corrosif - Cancérigène, mutagène, toxique pour la reproduction
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TITRE 5 - INTERVENTION NRBC CONDUITE À TENIR SPÉCIFIQUE EN CAS DE FEU EN LABORATOIRE CONFINE En cas de feu dans une zone confinée avec présence d’agents biologiques pathogènes ?
En cas de feu dans une zone confinée avec présence d’agents biologiques pathogènes : ► empêcher, limiter tout risque de transfert de contamination en dehors de la partie classée au NSB maximal ► ne pas couper systématiquement les fluides (électricité notamment), car le maintien du confinement est assuré par des dispositifs asservis à l’énergie électrique (sauf en cas d’absolue nécessité à cause d’un risque avéré d’atteinte aux personnes) ► attaque du foyer : limiter et maîtriser la quantité d’eau dispersée, source de propagation d’agents biologiques ; maîtriser les écoulements ► ne pas ventiler l’atmosphère de l’espace clos vers l’air libre
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P4 TITRE 5 - DISPOSITIF ANTI-INTRUSION À FUMIGÈNE .... systèmes environ ont été installés sur le secteur de compétence de la Brigade depuis 2002. un appareil producteur de fumée froide propulse en .... minute .... m3 de fumée froide, blanche et mentholée, puis alterne des séquences d’enfumage de ... secondes toutes les .... secondes, le cycle complet durant .... minutes. Sécurisé, ce système est auto-alimenté et ne peut être mis à l’arrêt sans un .... .
1 000 systèmes environ ont été installés sur le secteur de compétence de la Brigade depuis 2002. un appareil producteur de fumée froide propulse en 1 minute 600 m3 de fumée froide, blanche et mentholée, puis alterne des séquences d’enfumage de 5 secondes toutes les 15 secondes, le cycle complet durant 7 minutes. Sécurisé, ce système est auto-alimenté et ne peut être mis à l’arrêt sans un code spécial.
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P4 TITRE 6 - DISPOSITIFS DE FERMETURE PHYSIQUE De couleur rouge et blanche, munis de languettes pendues à la verticale et de diodes lumineuses, ces dispositifs sont placés à ....m de l’entrée du tunnel
De couleur rouge et blanche, munis de languettes pendues à la verticale et de diodes lumineuses, ces dispositifs sont placés à 50 m de l’entrée du tunnel
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7) FEU DE PSC Utilisation de la ventilation lors d'un feu de PSC Qui en est responsable ? Quand procède t’il à sa mise en œuvre ? Comment le mettre en œuvre ? L'ouverture de la rampe est elle une priorité ? Que permet elle ?
7) FEU DE PSC Utilisation de la ventilation lors d'un feu de PSC. Si le PSC est doté d'une installation de désenfumage mécanique, LE CHEF DE GARDE est responsable de son utilisation. Il procède à sa mise en œuvre après avoir identifié LE NIVEAU CONCERNE, ou LA ZONE DE DESENFUMAGE, sans attendre de découvrir le foyer. Afin de préserver le fonctionnement du dispositif et d'éviter au système de disjoncter, le désenfumage mécanique est lancé en "GRANDE VITESSE" uniquement par niveau ou par zone de désenfumage. L'ouverture des rampes d'accès au PSC n'est PAS UNE PRIORITÉ. Elle devra toutefois être réalisée afin de faciliter L’ÉVACUATION DES FUMÉES et la mise en place de L'EXTRACTION IMMERSIVE.
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P4 - TITRE 1 MODALITÉS D'INTERVENTION DU LCPP Citez les 17 cas de demande d'urgence du LCPP ?
DÉVERSEMENTS ET ÉMANATIONS: 1) Fuite ou déversement d'hydrocarbure en espace clos générant un risque d'explosion 2) Fuite ou émanation de gaz naturel, lorsque la société distributrice de gaz ne trouve pas l'origine 3) émanation oxycarbonée non identifié et/ou non maitrisée 4) intoxication oxycarbonée ayant entrainée une victime décédée 5) émanation ou déversement de produit de toute nature dont l'origine est inconnue et/ou suspecte, en présence de victime 6) intervention à caractère NRBC, accident ou incident chimique 7) pollution d'un cours d'eau ou des égouts INCENDIE ET EXPLOSION: 8) feu avec victime décédée ou une victime UA 9) feu dans un ERP ayant nécessité une demande de moyens complémentaire 10) feu en IGH ou bâtiment institutionnel (préfecture, mairie...) 11) feu nécessitant une demande de RI ou de RH 12) Feu d'équipement technique ou de véhicule à énergie nouvelle (H2, GNV, GPL...) hors énergie électrique 13) échauffement de bouteille d'acétylène prise dans un incendie 14) découverte d'engin explosif ou de matière explosive 15) explosion de toute nature ACCIDENTS SPÉCIFIQUE: 16) choc électrique d'origine inconnue 17) accident d'ascenseur ou de monte-charge avec victime
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P4 - TITRE 1 MODALITÉS D'INTERVENTION DU LCPP Citez le message de demande d'urgence du LCPP ? Quel message de renseignements passé si le LCPP ne se déplace pas ?
"Je demande le laboratoire central de la Préfecture de Police d'urgence, telle adresse, pour tel motif" "LCPP demandé à telle heure, après contact, ne se déplacera pas".
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P4 - TITRE 1 Citez les 2 évènements pour lesquels le LCPP doit être prévenu ? Que faut t'il inscrire dans la rubrique 9 du message de rentrée ? Que faire ensuite ?
1) Intoxication oxycarbonée dont la source est identifiée 2) Feu d'équipement technique ou de véhicule à énergie électrique (batteries, panneaux photovoltaïques...) Rubrique 9 ==> "Prévenir le laboratoire central de la Préfecture de Police". - Ensuite le stationnaire transmet la demande au CSO TC. - Le CSO Retransmet immédiatement le signalement au LCPP par mail. - Le LCPP traite la demande.
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P4 - TITRE 2 MODALITÉS D'ALERTE DES ARCHITECTES DE SECURITE L'architecte de sécurité est demandé simultanément par ?
- Par la police si elle est sur les lieux - Par le COS (message en phonie) selon les modalités suivantes: "je demande architecte de sécurité d'urgence, telle adresse, pour tel motif"
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P4 - TITRE 2 MODALITÉS D'ALERTE DES ARCHITECTES DE SECURITE Comment est exploitée la demande de l'architecte de sécurité à Paris et en Banlieue ?
PARIS => Le CSO retransmet la demande du COS au CO Le CO après avoir demandé à l'architecte un délai le précise au COS. BANLIEUE => Le PVO transmet la demande directement à la Mairie concernée. Le PVO après avoir demandé à la mairie un délai le précise au COS. Le PVO rend compte au CSO concerné.
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P4 - TITRE 3 POSSIBILITÉS DE BRANCARDAGE DES MEA Quels sont les EPAN pouvant assurer une mission de brancardage ?
Les EPAN "F" et "G" ont la capacité "brancardage"
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P4 - TITRE 3 POSSIBILITÉS DE BRANCARDAGE DES MEA 1) Charge théorique dans la plateforme ? (EPAN/BEA) 2) Le Système de fixation du brancard n'admet en pratique que ? (EPAN/BEA) 3) La capacité restante en charge dans la nacelle des est de ? (EPAN/BEA)
1) Charge théorique dans la plateforme: EPAN = 400kg BEA = 500kg 2) Le système de fixation du brancard n'admet en pratique que: EPAN = 200kg BEA = 250kg 3) La capacité restante en charge dans la nacelle est de: EPAN = 200kg BEA = 500kg