Thème 6 : Les troubles dépressifs, les troubles bipolaires et le risque suicidaire Flashcards

1
Q

Nommez les épisodes thymiques (3)

A
  • Épisode manique
  • Épisode hypomanique
  • Trouble dépressif caractérisé
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2
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Épisode maniaque

A
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3
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Épisode hypomanique

A
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4
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Trouble dépressif caractérisé

A
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5
Q

Comment, en clinique, feriez-vous pour distinguer un épisode maniaque d’un épisode hypomaniaque ? (5)

A
  • Les symptômes reliés à ces épisodes sont les mêmes.
  • Par contre, ils diffèrent selon la sévérité de ceux-ci.
  • Effectivement, un épisode maniaque amène une hospitalisation ou une altération marquée du fonctionnement, tandis qu’un épisode hypomaniaque s’accompagne de modifications du fonctionnement (ne fait pas d’actions amenant des conséquences graves par exemple).
  • De plus, il ne peut pas y avoir des symptômes psychotiques en hypomanie, contrairement aux épisodes de manies.
  • À noter : Il est cliniquement difficile de faire la différence entre les 2, puisque les patients ont généralement une faible autocritique lors de leurs épisodes maniaques. Les patients décrivent d’ailleurs souvent leurs épisodes comme moins intenses qu’ils le sont réellement, d’où l’avantage d’un avis externe.
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6
Q

En regardant votre DSM-5, veuillez indiquer, ci-dessous, quels sont les types d’épisodes possibles dans chacun des troubles suivants : Trouble Bipolaire I (3)

A
  • Épisode maniaque (nécessaire),
  • épisode hypomaniaque
  • et épisode dépressif caractérisé.
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7
Q

En regardant votre DSM-5, veuillez indiquer, ci-dessous, quels sont les types d’épisodes possibles dans chacun des troubles suivants : Trouble Bipolaire II (2)

A
  • épisode hypomaniaque(nécessaire)
  • et épisode dépressif caractérisé (nécessaire)
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8
Q

En regardant votre DSM-5, veuillez indiquer, ci-dessous, quels sont les types d’épisodes possibles dans chacun des troubles suivants : Trouble Dépressif caractérisé (1)

A

épisode dépressif caractérisé (nécessaire).

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9
Q

Différenciez un trouble effect et un épisode (3)

A
  • Un trouble affectif est une maladie qui se diagnostique en considérant l’évolution de celle- ci.
  • Un épisode est une période circonscrite dans le temps et non un diagnostic.
  • C’est en identifiant quels sont les épisodes vécus et comment ceux-ci évoluent que l’on peut faire un diagnostic.
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10
Q

Décrire : Épisode Mixte (4)

A
  • Vous verrez qu’on parle parfois d’un autre type d’épisode : l’Épisode Mixte.
  • Sachez que cet épisode N’EXISTE PLUS dans le DSM-5.
  • Cependant, vous le verrez parfois dans les textes de référence et dans des dossiers de patients en clinique puisqu’un épisode mixte était considéré comme un épisode à part entière dans le DSM-IV.
  • Maintenant, on considère les aspects mixtes comme un spécificateur …
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11
Q

Mais qu’est-ce qu’un spécificateur ? (3)

A
  • Lorsqu’on émet un diagnostic de trouble affectif, on nommera le trouble (la maladie) puis l’épisode actif (ou le plus récent). Ce n’est toutefois pas suffisant.
  • Un peu comme dans les thèmes précédents, on ajoutera à notre diagnostic des spécificateurs.
  • Les spécificateurs peuvent qualifier les épisodes (s’il y a des symptômes spécifiques présents ou en spécifiant sa sévérité) et ils peuvent qualifier l’évolution du trouble (en fonction du moment que survient un épisode par exemple).
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12
Q

Nommez : Les troubles bipolaires (3)

A
  • Le trouble bipolaire I
  • Le trouble bipolaire II
  • Le trouble cyclothymique
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13
Q

Nommez : Les troubles dépressifs (2)

A
  • Le trouble dépressif caractérisé
  • Le trouble dépressif persistant
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14
Q

Nommez : Les troubles dépressifs secondaires (2)

A
  • Les troubles dépressifs ou bipolaires liés à une condition médicale
  • Les troubles dépressifs ou bipolaires liés à l’usage d’une substance
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15
Q

Concernant l’épidémiologie génétique, que retenez-vous des études de jumeaux dans les troubles bipolaires (2)

A
  • 50 – 80 (chiffre accepté de 63) % de concordance jumeaux monozygotes
  • 10 – 30 % de concordance chez les jumeaux hétérozygotes
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16
Q

Décrie la COMPOSANTE génétique des troubles bipolaires (1)

A

Les études sur les jumeaux suggèrent une forte composante génétique avec une cause épigénétique (influencés ou non par l’environnement). On note d’ailleurs un risque X 10 si un membre de la famille du 1er degré est atteint.

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17
Q

Décrire les anomalies dans les systèmes MONOAMINES BIOGÈNES dans les troubles bipolaires (1)

A

On remarque des anomalies sur les systèmes des monoamines biogènes (DA, A, NA et 5HT) + plusieurs neuropeptides chez les patients.

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18
Q

Décrire les anomalies STRUCTURELLES dans les troubles bipolaires (1)

A

Anomalies structurelles non spécifiques,mais anomalies en neuro-imagerie fonctionnelle au niveau du cortex antérieur, des circuits sous-corticaux, thalamo-corticaux et des noyaux gris qui corrèle avec l’état clinique de la maladie.

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19
Q

Résumez l’influence génétique et épigénétique dans les troubles bipolaires (1)

A

Alors que les gènes confèrent une vulnérabilité pour favoriser l’apparition de la maladie (génétique), les facteurs environnement permettent ou non son expression (épigénétique).

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20
Q

Qu’est-ce que le kindling (embrasement ou sensibilisation en français) ? (2)

A

Mécanisme proposé pour expliquer le déclenchement des épisodes.

  • Il est fréquent qu’un premier épisode dépressif ou maniaque soit provoqué par un stresseur identifiable dans l’environnement (perte d’emploi, deuil, séparation, etc.).
  • Le MAB évolue ensuite de façon autonome, sans cause ou évènement déclenchant pour les épisodes subséquents.
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21
Q

Qu’est-ce qui fait la différence entre le trouble bipolaire type I et II? (2)

A
  • La présence de manies.
  • Dans le TB type 2, il n’y a pas de manies, quoique la présence d’hypomanies soit requise (sinon nous sommes en présence d’un trouble unipolaire, soit dépressif).
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22
Q

Vrai ou Faux ? Une dépression bipolaire est par sa nature différente cliniquement d’une dépression unipolaire.

A

Faux, malgré que certains éléments soient plus fréquemment observés dans certains types

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23
Q

Comparez Dépression bipolaire et unipolaire

A
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24
Q

Vrai ou Faux? Le trouble cyclothymique est un trouble bipolaire sans épisodes d’hypomanie franche. (1)

A

Vrai, quoiqu’il y ait plus que ça…

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25
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Trouble cyclothymique

A
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26
Q

Que penser de la notion de mixité comme spécificateur? (3)

A
  • Dans le DSM-5, la notion de mixité est utilisée lorsqu’il y a des éléments subsyndromiques du pôle opposé.
  • Cette notion satisfait pleinement la notion de spectre bipolaire.
  • Par contre, cette notion de mixité rend la distinction entre un TB et un trouble dépressif majeur beaucoup moins claire (exemple : un patient peut souffrir d’un trouble dépressif majeur avec caractéristiques mixtes, donc des caractéristiques de manies, sans présenter les critères d’un TB).
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27
Q

Expliquer en une phrase à votre collègue d’étude un peu endormi ce qu’est le “spectre bipolaire” (2)

A
  • Le spectre bipolaire réfère à des troubles de l’humeur qui ne répondent pas aux critères de TB type 1 et 2, mais qui semble en partager plusieurs caractéristiques.
  • Puisqu’il est souvent difficile de délimiter la frontière entre les troubles dépressifs majeurs récurrents et les troubles bipolaires, certains proposent la notion de spectre plutôt qu’une dichotomie entre ces troubles « unipolaire » et « bipolaire ».
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28
Q
A
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29
Q

Vrai ou Faux

Le trouble bipolaire est rarement associé à de la comorbidité

A

Faux.

La comorbidité constitue la règle plutôt que l’exception.

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30
Q

Le trouble bipolaire est souvent associé à de la comorbidité. Nommez les. (5)

A
  • l’abus de substances,
  • les trouble anxieux,
  • les TP (particulièrement TPL)
  • ainsi que plusieurs problèmes de santé physiques,
    • tels les maladies CV,
    • l’obésité,
    • le diabète,
    • les atteintes tyroïdiennes
    • et les migraines.
  • Les mécanismes amenant les comorbidités physiques sont inconnus, mais l’hypothèse actuelle évoque un mécanisme inflammatoire commun.
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31
Q

Vrai ou Faux

Le trouble schizoaffectif est difficile parfois à distinguer du trouble bipolaire (1)

A

Vrai.

Il faut toutefois se rappeler que le trouble shizoaffectif est évoqué chez les patients présentant des épisodes clairement thymiques, mais chez qui persistent des symptômes psychotiques malgré une amélioration des symptômes thymiques.

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32
Q

Vrai ou Faux

Il est recommandé d’associer à la pharmacopée du patient atteint d’un trouble bipolaire, un anti- dépresseurs non-tricyclique. (2)

A

Faux, malgré qu’elle soit parfois nécessaire.

  • Beaucoup plus de détails sont fournis suite au tableau à la fin de ce guide en ce qui a trait au traitement.
  • Il est par ailleurs à noter que les antidépresseurs tricycliques ont un grand potentiel de virage maniaque.
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33
Q

Décrivez comment on peut aborder la prévention des rechutes, avec un patient atteint d’un trouble bipolaire (5)

A
  • Les rechutes sont fréquentes, et la médication est souvent indiquée pour les prévenir.
  • Elle est principalement composée d’un stabilisateur de l’humeur, la majorité du temps le lithium (Rx considérés efficaces : lithium, acide valproïque, carbamazépine, lamotrigine, A2G).
  • Malheureusement, les patients acceptent rarement d’utiliser la médication pour prévenir les rechutes.
  • On peut aborder la prévention des rechutes au niveau de la psychothérapie et de la psychoéducation afin que le patient accepte pleinement sa maladie.
  • Au niveau de la psychoéducation, il faut fournir des informations au niveau de la maladie, son traitement, les facteurs de risque, les symptômes de rechutes, l’importance d’une régularité du rythme veille-sommeil et de l’adhésion au traitement pharmacologique.
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34
Q

Expliquiez l’épidémiologie du trouble dépressif (4)

A
  • La dépression a une prévalence annuelle de 4.1 – 4.8 % par an au Canada (2002) chez l’adulte, et de 4 – 9 % chez l’adolescent, pour une prévalence à vie de 15 %.
  • Elle est surreprésentée chez les femmes (ratio 1.5 – 3 F : 1 H sauf chez les enfants d’âge préscolaire ou le ratio est pratiquement neutre) et arrive de façon médiane à 27 ans.
  • Plus de 40 % des patients souffrant de dépression présentent un premier épisode avant 21 ans.
  • Il est à noter que selon l’OMS, la dépression est la première cause d’année de vie vécue avec une incapacité et représentera en 2020 la première cause de morbidité dans les pays développés.
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35
Q

Comparez Trouble dépressif caractérisé et MAB selon les types d’études : Jumeaux

A
  • Trouble dépressif caractérisé
    • 35 – 40 % de concordance chez les jumeaux homozygotes → on donne une part d’héritabilité de 35 % pour cette pathologie.
  • MAB
    • 50 – 80 (chiffre accepté de 63) % de concordance jumeaux monozygotes
    • 10 – 30 % de concordance chez les jumeaux hétérozygotes
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36
Q

Comparez Trouble dépressif caractérisé et MAB selon les types d’études : Familiales 1er degré

A
  • Trouble dépressif caractérisé
    • Augmente le risque de 2 – 4 fois si un parent du premier degré souffre de dépression
  • MAB
    • Risque X 10 si membre de la famille du 1er degré atteint
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37
Q

Nommez les trois amines biogènes les plus souvent évoqués dans l’étiologie et le traitement de la dépression majeure.

A
  • Noradrénaline (relié à l’anxiété et l’hypervigilance)
  • Sérotonine (inappétence et troubles du sommeil)
  • Dopamine (ahnédonie et manque de motivation)
  • N.B. : les associations entre parenthèse sont spéculatives du livre.
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38
Q

Décrire l’étiologie GÉNÉTIQUE du trouble dépressif (3)

A
  • Chez les jumeaux homozygotes, on a une corrélation de 35 – 40 %, ce qui permet de déduire une part d’héritabilité de 35 %, malgré une transmission non mendélienne classique.
  • Le risque est de 2 – 4 X plus élevé chez un patient du 1er degré.
  • Par contre, plus la personne est âgée lors de son 1er épisode, moins la part génétique est grande.
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39
Q

Décrire le lien entre les troubles dépressifs et le stress (5)

A

Stress via la voie classique de l’axe HHS et de l’amygdale

  • Probablement un des facteurs déclencheurs des épisodes.
  • Peut être un stress aigu ou chronique.
  • Rôle par l’épigénétique.
  • Taux anormalement élevé de cortisol (effet neurotoxique probable notamment au niveau de l’hippocampe).
  • Dysfonctionnement cérébral relié à une hyperactivité de l’amygdale et de l’axe HHS et une hypoactivité de l’hippocampe et du cortex préfrontal.
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40
Q

C’est quoi l’influence de la vie psychique dans l’étiologie des troubles depressifs (4)

A
  • Rôle important autant au niveau protecteur que du risque.
  • Considération d’un facteur stresseur « les événements susceptibles d’induire un état dépressif sont ceux qui nous empêchent d’atteindre les buts et idéaux essentiels au maintien de notre estime personnelle. »
  • On voit donc une grande composante de subjectivité chez les patients face à leurs stresseurs.
  • On a d’ailleurs développé la triade dépressive
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41
Q

Quel axe hormonal est souvent évoqué dans la pathogenèse de la dépression ? Décrire son activité.

A
  • Axe hypophyso-surrénalien (HHS) qui serait hyperactif, entraînant des taux anormalement élevés de cortisol qui seraient neurotoxique sur certaines structures cérébrales, dont l’hippocampe, et qui inhiberait la production de BDNF.
  • (SCHÉMA EXTRÊMEMENT BIEN FAIT…!)
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42
Q

Qu’est-ce que le triangle ou la triade de Beck? (3)

A

C’est une triade mentionnant 3 tendances d’un individu qui prédisposent à la dépression :

  • Vision négative de soi-même (worthlessness)
  • Vision négative des événements (helplessness)
  • Aproche pessimiste de l’avenir (hopelessness).
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43
Q

Quel facteur de biologique est associé au développement d’un épisode dépressif chez la personne âgée? (2)

A
  • Certains facteurs de risque sont plus propres aux personnes âgées, notamment les maladies cardiovasculaires et les anomalies métaboliques.
  • Il est à noter que l’apparition d’un trouble lors d’un âge plus avancé signifie une composante génétique moins importante.
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44
Q

Pourquoi, selon vous, plusieurs auteurs ont tenté d’expliquer la dépression avec des hypothèses psychodynamiques ?? Est-ce toujours utile de nos jours? (4)

A
  • Plusieurs auteurs ont tenté d’expliquer la dépression avec des hypothèses psychodynamiques puisque la vie psychique et la réaction des individus au stress joue un rôle important dans les réactions face aux stresseurs.
  • Effectivement, plusieurs pensent que les événements susceptibles d’induire un état dépressif sont ceux qui nous empêchent d’atteindre les buts et idéaux essentiels au maintien de notre estime personnelle.
  • Cette façon d’expliquer la dépression est critiquée puisque plusieurs pensent que ces pensées négatives sont souvent en fait une conséquence et non une cause de l’état dépressif.
  • Cette explication est quand même utile afin de bien comprendre le modèle multi-étiologique de la dépression.
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45
Q

Nommez les théories psychodynamiques principales avancées pour la depression (3)

A
  • Freud et Abrahan
  • Bibring
  • Seligman
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46
Q

Décrire cette théorie psychodynamique pour la depression : Freud et Abrahan (1)

A

la perte d’un être cher peut provoquer des émotions négatives et le retournement de ces émotions contre soi sous forme de culpabilité contribue à la formation de la dépression

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47
Q

Décrire cette théorie psychodynamique pour la depression : Bibring (1)

A

la notion de l’estime de soi est au centre de la vie psychique, selon lequel les évènements qui empêchent d’atteindre les idéaux essentiels au maintien de notre estime personnel seraient en cause.

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48
Q

Décrire cette théorie psychodynamique pour la depression : Seligman (1)

A

élabore le concept d’impuissance acquise, dans lequel la répétition d’évènements négatifs peut mener la personne dans un état de passivité et la perte de motivation quant à son sort.

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49
Q

Expliquez dans vos mots l’impuissance acquise (ou impuissance apprise) (3)

A
  • Concept élaboré en 1975 par Seligman
  • stipule que la répétition d’échecs ou d’expériences négatives peut amener la personne à la passivité et à la conviction qu’il ne sert à rien de tenter d’améliorer son sort.
  • On conçoit facilement qu’un tel état d’esprit puisse constituer un terrain favorable à la genèse d’un état dépressif.
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50
Q
A
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51
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode DÉPRESSIF devant vous, décrivez-moi : Son état général (2)

A
  • Le patient sera fatigué, les patients souffrant presque toujours d’insomnie.
  • Il pourra avoir maigrit ou pris du poids et consulter pour des plaintes somatiques (la dépression s’accompagne souvent de plaintes somatiques).
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52
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode DÉPRESSIF devant vous, décrivez-moi : Ses affects et son humeur (3)

A
  • Le patient peut se présenter avec une humeur irritable voire colérique.
  • L’intérêt pour ses activités quotidiennes s’amenuise, le désir d’agir aussi, les sources habituelles de plaisir le laissent sans joie ; c’est l’anhédonie.
  • Ses affects peuvent être mobilisable si l’épisode dépressif n’est pas majeur, mais seront davantage limités et moins mobilisables lorsque l’épisode sera sévère.
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53
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode DÉPRESSIF devant vous, décrivez-moi : Son discours (2)

A
  • En général, on observe une diminution de la vitesse de traitement de l’information, des difficultés attentionnelles et de concentration ainsi que des troubles de la mémoire de rappel.
  • Ceci peut influencer le discours ; celui-ci peut se dérouler plus lentement.
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54
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode DÉPRESSIF devant vous, décrivez-moi : Ses distorsions perceptuelles (1)

A

(ø informations …)

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55
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode DÉPRESSIF devant vous, décrivez-moi : Sa pensée (4)

A
  • Les pensées du patient deviennent moroses ; le patient déprimé se dit que rien de ses accomplissements ou de ses projets n’a de valeur, il s’autodéprécie.
  • Il se sent coupable et peut se reprocher sans cesse ses échecs et ses malheurs passés.
  • Il envisage le futur tout aussi négativement, son rétablissement lui paraît improbable et le désespoir peut s’installer.
  • Le patient souffrant en vient souvent à penser à la mort et à la souhaiter.
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56
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode DÉPRESSIF devant vous, décrivez-moi : Ses fonctions cognitives (2)

A
  • L’activité psychomotrice du patient dépressif est souvent altérée.
  • On distingue une forme ralentie (la plus commune) et une forme plus anxieuse ou agitée
    • Ralenti : Le patient parle peu, bouge et pense lentement, peine à se sortir du lit. Plus rarement, il s’enferme dans le mutisme et l’immobilité totale de la catatonie.
    • Anxieux/agité : Le patient peut parler plus vite, s’inquiéter de tout tandis que des pensées anxieuses et pessimistes se bousculent dans sa tête. Préoccupations et comportements phobiques, attaques de panique ou ruminations obsessives sont chose commune.
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57
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode DÉPRESSIF devant vous, décrivez-moi : Son contrôle pulsionnel - Son jugement - Sa fiabilité (1)

A

(ø informations …)

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58
Q

Est-ce que des plaintes somatiques sont possibles dans l’épisode dépressif?

A

Des plaintes somatiques sont souvent présentes, et elles peuvent prendre différentes formes

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59
Q

Nommez les plaintes somatiques possibles dans les épisodes dépressifs (6)

A
  • Constipations préoccupantes / Malaises digestifs
  • Céphalées / nausée
  • Palpitations
  • Dlrs musculosquelettiques et abdo
  • Parasthésies
  • Préoccupation hypocondriaque
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60
Q

Décrire l’épisode dépressif chez les personnes âgées (2)

A
  • présente des manifestations cliniques plus particulières de la dépression.
  • La tristesse est moins souvent au premier plan et l’état anxieux de novo est assez caractéristique de la dépression.
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61
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode MANIQUE devant vous, décrivez-moi : Son état général (3)

A
  • Augmentation du niveau d’énergie,
  • une expansivité
  • et une accélération au niveau psychomoteur.
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62
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode MANIQUE devant vous, décrivez-moi : Ses affects et son humeur (1)

A

est typiquement labile, avec une alternance rapide et souvent sans raison apparente de l’euphorie à la colère, de la bonhommie à l’impatience, etc.

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63
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode MANIQUE devant vous, décrivez-moi : Ses distorsions perceptuelles (4)

A
  • Les symptômes psychotiques sont fréquents au cours des états maniaques.
  • Il peut s’agir d’hallucinations auditives ou plus rarement visuelles.
  • Les idées délirantes sont plus fréquentes que les hallucinations, et elles sont présentes chez plus de la moitié des patients.
  • Celles-ci sont généralement peu élaborées comparées à un schizophrène.
64
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode MANIQUE devant vous, décrivez-moi : Sa pensée (2)

A
  • L’accélération psychique rend la pensée du patient souvent difficile à suivre avec classiquement une « fuite des idées ».
  • Le patient commente toutes les stimulations qu’il perçoit autour de lui et en lui.
65
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode MANIQUE devant vous, décrivez-moi : Ses fonctions cognitives (3)

A
  • Les fonctions psychomotrices sont augmentées en termes de rapidité.
  • Le patient est hypervigilant; il ne peut se concentrer efficacement.
  • l’hyperpsychisme avec distractibilité, hypermnésie et troubles du jugement sont aussi habituels.
66
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode MANIQUE devant vous, décrivez-moi : Son contrôle pulsionnel (1)

A

(ø informations …)

67
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode MANIQUE devant vous, décrivez-moi : Son jugement (2)

A
  • Son jugement, du fait de sa faible autocritique est altéré.
  • Il y a d’ailleurs fréquemment un engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables.
68
Q

Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode MANIQUE devant vous, décrivez-moi : Sa fiabilité (2)

A
  • Règle générale, l’autocritique est faible chez les patients et ils tendent à sous-estimer les comportements et conséquences de l’épisode maniaque.
  • Avoir une histoire collatérale peut être bien pertinente afin d’avoir une bonne histoire fiable.
69
Q

Décrire la présentation des enfants avec MAB (3)

A
  • Chez les enfants, les caractéristiques classiques de la MAB sont moins présentes.
  • Les épisodes affectifs sont moins évidents et le fonctionnement est compromis entre les épisodes.
  • Ils peuvent démontrer des signes d’instabilité émotionnelle, une dysrégulation comportementale et des troubles cognitifs.
70
Q

Décrire la présentation des personnes âgées avec MAB (2)

A
  • Chez les personnes âgées, la phase de manie est d’intensité moindre que chez les adultes habituellement.
  • Elle est surtout caractérisée par de l’irritabilité. La réponse au traitement est souvent moindre.
71
Q

Vrai ou Faux

Dans les épisodes maniques, les déficits cognitifs s’observent même durant la phase euthymique chez les patients en rémission et touchent 3 domaines

A

Vrai

72
Q

Dans les épisodes maniques, les déficits cognitifs s’observent même durant la phase euthymique chez les patients en rémission et touchent 3 domaines.

Nommez les.

A
  • Attention et vitesse de traitement de l’information
  • Mémoire épisodique, surtout verbale
  • Fonctions exécutives.

Il est à noter que les déficits sont généralement moindres que chez les schizophrènes. Ils peuvent exister dès le début de la maladie et être associés à des facteurs génétiques.

73
Q

Vrai ou Faux

Les psychotropes utilisés dans le traitement des MAB peuvent aggraver les troubles cognitifs

A

Vrai

74
Q

les psychotropes utilisés dans le traitement des MAB peuvent aggraver les troubles cognitifs .

Nommez des exemples de psychotropes (2)

A

stabilisateur de l’humeur : lithium et acide valproïque

75
Q

Décrire la différence entre deuil et dépression selon : Affects prédominants

A
  • Deuil : Sentiments de vide et de perte
  • Dépression : Humeur dépressive persistante et incapacité à anticiper la joie ou le plaisir
76
Q

Décrire la différence entre deuil et dépression selon : Dysphorie, humeur, dépressive

A
  • Deuil :
    • Diminue habituellement en intensité au fil des jours et des semaines et survient par vagues.
    • Ces vagues sont habituellement associées à des pensées relatives à la personne décédée et à ce qui la rappelle.
  • Dépression :
    • Persistante et non liée à des pensées ou préoccupations spécifiques
77
Q

Décrire la différence entre deuil et dépression selon : Douleur, souffrance

A
  • Deuil :
    • Peut être accompagnée par des émotions et une humeur positives
  • Dépression :
    • Tristesse foncière et grande souffrance
78
Q

Décrire la différence entre deuil et dépression selon : Contenu des pensées

A
  • Deuil :
    • Pensées et souvenirs concernant la personne décédée
  • Dépression :
    • Rumination pessimistes et autocritiques
79
Q

Décrire la différence entre deuil et dépression selon : Estime de soi

A
  • Deuil :
    • Habituellement préservée
  • Dépression :
    • Sentiments de dévalorisation et de mépris de soi fréquents
80
Q

Décrire la différence entre deuil et dépression selon : Autodépréciation

A
  • Deuil :
    • Si l’autodépréciation est présente, elle concerne habituellement des sentiments d’échec vis-à-vis de la perosnne décédée (p.ex., ne pas lui avoir suffisamment rendu visite, ne pas lui avoir suffisamment dit combien il ou elle l’aimait)
  • Dépression :
    • Sentiments de dévalorisation et de mépris de soi fréquents
81
Q

Décrire la différence entre deuil et dépression selon : Idées de mort

A
  • Deuil :
    • Habituellement liées à la personnes décédée et à la possibilité de la rejoindre
  • Dépression :
    • Centrées sur la possibilité de mettre fin à ses jours, à cause de sentiments de dévalorisaiton, d’indignité ou d’incapacité à faire face à la douleur de la dépression
82
Q

Décrire l’utilisation de l’Électrochoc ou Électro-Convulsivo-Thérapie (ECT) dans le tx destroubles affectifs (2)

A
  • Sachez que les ECT (Électrochoc ou Électro-Convulsivo-Thérapie) sont utilisés en clinique et peuvent même l’être en première intention (avant la médication !) dans certaines circonstances.
  • Ce traitement est particulièrement efficace en cas d’un épisode dépressif caractérisé avec éléments psychotiques.
83
Q

Décrire : Traitement des maladies bipolaires (2)

A
  • Le traitement pharmacologique est la pierre angulaire du traitement.
  • Une TCC ou psychothérapie interpersonnelle et des rythmes sociaux en combiné peut aider.
84
Q

C’est quoi le tx : Épisodes maniaques (4)

A
  • Lithium et acide valproïque (lignes directrices du CANMAT).
  • On ajoute souvent la rispéridone, l’olanzapine ou la quétiapine (d’autres se sont aussi rajoutés récemment).
  • En situation d’urgence (et en clinique), on utilise fréquemment les antipsychotiques atypiques (début rapide, facilité d’utilisation et effet sédatif notable).
  • N.B. : En premier épisode de manie, on utilise peu le lithium, l’acide valproïque et la carbamazépine (effet sédatif insuffisant).
85
Q

C’est quoi le tx : Épisodes dépressifs dans TB type 1 (2)

A
  • lithium, lamotrigine, quétiapine en 1ère intention. Lorsque l’on envisage une antidépresseur, attention pour ne pas amener un virage en manie → on le couple souvent avec le lithium, l’acide valproïque ou à un antipsychotique atypique.
  • À noter que les ISRS et le bupropion entraîne un moins grand risque de virage.
86
Q

C’est quoi le tx : Épisodes dépressifs dans TB type 2 (2)

A
  • seule la quétiapine en monothérapie a été jugée efficace. Les stabilisateurs de l’humeur tels la lamotrigine, le lithium et l’acide valproïque peuvent aussi être utilisés.
  • Comme en TB type 1, l’utilisation d’un stabilisateur de l’humeur couplé ou non avec un antidépresseur est préconisé.
87
Q

Il faut faire quoi dans le tx des maladies bipolaires chez : les patients sensibles aux saisons (1)

A

ajouter luminothérapie

88
Q

Il faut faire quoi dans le tx des maladies bipolaires chez : les patients en état dépressif majeur non répondants aux traitements pharmacologiques (1)

A

rapidement envisager l’utilisation de l’électroconvulsivothérapie.

89
Q

C’est quoi les interventions sociales pour les maladies bipolaires (4)

A
  • Les séances formelles de psychoéducation en groupe sont reconnues comme étant efficaces.
  • Elles permettent une meilleure observance au traitement, une diminution des rechutes et une augmentation des délais de récurrences.
  • Les séances de groupe permettent un partage des expériences et une discussion des renseignements fournis.
  • Elles favorisent une meilleure intégration des informations.
90
Q

C’est quoi les préventions des rechutes pour les maladies bipolaires (4)

A
  • La recommandation actuelle est de traiter au long cours, puisque l’on considère que les rechutes sont fréquentes (ex : risque de 60-90% pour un épisode maniaque).
  • Le lithium, l’acide valproïque, la carbamazépine, plusieurs antipsychotiques atypiques et la lamotrigine (Lamictal) sont les psychotropes considérés efficace dans le traitement à long terme des troubles bipolaires.
  • Bien qu’une monothérapie soit privilégiée, elle est souvent inefficace pour prévenir efficacement les risques de rechute.
  • Il est aussi à noter qu’un rythme circadien et une bonne hygiène de sommeil est primordial pour limiter les épisodes thymiques.
91
Q

Dans les préventions des rechutes pour les maladies bipolaires, c’est quoi les associatons médicamenteuses souvent utilisées? (2)

A
  • lithium + acide valproïque / lamotrigine
  • et antipsychotique atypique + lithium / acide valproïque.
92
Q

Quelle médicament est + efficace pour prévenir les rechutes dépressives? (1)

A
  • Lamotrigine + efficace pour prévenir les rechutes dépressives.
93
Q

Les antipsychotiques atypiques semblent utiles pour la prévention de quelles rechutes? (2)

A
  • rechutes maniaques,
  • quoique certains sont bons aussi pour les états dépressifs
94
Q

Nommez les antipsychotiques atypiques utiles pour la prévention de quelles états dépressifs? (2)

A
  • quétiapine
  • olanzapine
95
Q

Le lamotrigine (Lamictal), topiramate (Topamax) et gabapentin (Neurontin) sont inefficace pour limiter quelles rechutes? (1)

A

les rechutes maniaques.

96
Q

Chez les patients bipolaires, l’utilisation d’un antidépresseur au long cours est ____

A

à priori à éviter.

97
Q

Nommez les bilans necessaires des médicaments dans le tx des maladies bipolaires

A

Plusieurs médicaments nécessitent des bilans biologiques fréquent au début puis aux 6 mois (ex : TSH, urée/créat pour lithium, dosages sanguins (lithium / acide valproïque / carbamazépine), intox et associations médicamenteuses, bilan lipidique, glycémie, syndrome métabolique (antipsychotiques atypiques).

98
Q

C’est quoi la pharmacologie et autres dans le traitement du trouble dépressif caractérisé (5)

A
  • Les antidépresseurs sont les médicaments de 1ère intention.
  • Le 1er agent a généralement une efficacité chez 50 % des patients, et celle-ci arrive en 2 – 4 semaines, c’est pour cela que l’on doit essayer les médicaments 6 semaines pour un essai thérapeutique valide.
  • L’électroconvulsivothérapie (ECT) et la neuromodulation se révèle fort efficace, sécuritaire et bien toléré chez les patients qui ont une dépression grave ou chez qui les médicaments ne fonctionnent pas.
  • D’ailleurs, une bonne réponse à l’ECT est une raison valable pour y recourir dans le futur.
  • La luminothérapie est un traitement de 1ère intention pour la dépression saisonnière.
99
Q

C’est quoi la psychothérapie dans le traitement du trouble dépressif caractérisé (5)

A
  • Un stresseur ou des difficultés psychologiques sont souvent l’élément déclenchant de la dépression, et il en revient de s’attarde à ce problème.
  • Elle est souvent mieux acceptée des patients que la médication et permet une meilleure observance.
  • On dit que pour les états dépressifs légers-modérés, les psychothérapies sont aussi efficaces que la médication.
  • Toutefois, pour les cas graves, la combinaison psychothérapie avec médication est plus efficace que la psychothérapie seule.
  • Elle comporte diverses modalités (voir le cours sur les psychothérapies pour plus de détails). Les psychothérapies utilisées sont les TCC, la thérapie interpersonnelle ainsi que la thérapie basée sur la pleine conscience.
100
Q

C’est quoi les tx naturels dans le traitement du trouble dépressif caractérisé (4)

A
  • Extrait de millepertuis :
    • action comparable aux antidépresseurs et moins d’effets indésirables. Toutefois les données au long terme manquent. C’est à envisager pour les dépressions légères à modérées. Attention aux nombreuses interactions médicamenteuses.
  • Acides gras de type oméga-3 :
    • non recommandés en monothérapie, mais des études y ont trouvé un bénéfice thérapeutique si utilisé en combinaison à d’autres traitements.
  • Traitement hormonale de remplacement de la testostérone : chez les hommes en andropose.
  • Exercice physique peut être adjuvant aux autres traitements également!
101
Q

C’est quoi les interventions sociales dans le traitement du trouble dépressif caractérisé (5)

A
  • Une intervention sociale notamment via la psychoéducation des proches sur la dépression est très utile.
  • De plus, il est important de chercher à identifier des sources de stress sociales, telles qu’un climat familial discordant.
  • Si l’emploi de la personne contribue à la genèse de la dépression ou encore si la personne dépressive est incapable de l’effectuer correctement, un arrêt temporaire du travail peut être indiqué.
  • Il est toutefois recommandé de ne pas le prolonger plus que quelques mois, puisque l’inactivité entrave le retour au fonctionnement plus tard.
  • Un retour graduel le plus précoce possible est à privilégier.
102
Q

C’est quoi la différence dans le tx du trouble dépressif caractérisé chez les adultes et aînés?

A

Il est à noter que les grandes lignes du traitement des adultes s’appliquent aux aînés, à quelques nuances près, notamment une dose de médication parfois plus faible, et un soin attentif aux autres pathologies concomitantes et aux interactions médicamenteuses.

103
Q

Nommez les éléments à considérer dans le choix d’un antidépresseur chez les troubles dépressifs caractérisés (8)

A
104
Q

Nommez les informaitons à communiquer au patient déprimé et à ses proches (14)

A
105
Q

C’est quoi le tx initial des états dépressifs

A
106
Q

Quoi faire en cas d’échec thérapeutique dans les états dépressifs

A
107
Q

C’est quoi le tx de continuation (après le tx de la phase aiguë de la dépression) dans les états dépressifs

A
108
Q

C’est quoi le tx de maintien de durée indéfinie (prophlaxie à long terme) dans les états dépressifs

A
109
Q

L’arrêt d’un antidépresseur doit se faire comment? (2)

A
  • Doit être graduel (sur quatre à six mois au minimum) pour éviter le syndrome d’interruption
  • Surveiller la résurgence de symptômes dépressifs
110
Q

Qu’est-ce qui distingue le trouble dépressif persistant du trouble dépressif caractérisé ? (2)

A
  • La dépression majeure et le trouble dépressif persistant sont vraisemblablement sur un continuum clinique : un même patient peut présenter des symptômes dépressifs chroniques dont l’intensité varie dans le temps, satisfaisant parfois aux pleins critères de dépression majeur, parfois non.
  • Pour être catégorisé comme trouble dépressif persistant, l’humeur dépressive doit être présente et observée pendant une période minimale de 2 ans chez l’adulte et 1 an chez les enfants et adolescents, et ce quasiment toute la journée, au moins 1 jour sur 2.
111
Q

Devant un syndrome dépressif, le médecin doit d’abord éliminer une cause purement médicale. Il faut porter une attention particulière à quoi? (7)

A
  • Signes d’anémie
  • Signes d’hypothyroïdie (surtout chez les 50 ans et plus)
  • Endocrinopathies (hyperthyroïdie, maladie de Cushing, insuffisance surrénalienne, hyperparathyroïdie)
  • Maladies inflammatoires (LED, etc.)
  • Néoplasie (surtout si fatigue et perte de poids)
  • Parkinson, Alzheimer ou d’origine vasculaire (surtout chez la personne âgée avec asthénie,ralentissement moteur)
  • Médicaments
112
Q

Nommez les médicaments pouvant causer un état dépressif (association bien documentée) (8)

A
113
Q

Nommez les médicaments pouvant causer un état dépressif (association possible) (8)

A
114
Q

Nommez les médicaments pouvant causer un état dépressif (association peu probable, bien que souvent mentionnée) (2)

A
  • B-Bloquants
  • Contraceptifs oraux
115
Q

Nommez les critère sdu DSM-V de :

  • Trouble Bipolaire ou apparenté induit par une substance/un médicament
  • Trouble dépressif induit par une substance/un médicament
A
116
Q

Nommez les critère sdu DSM-V de :

  • Trouble bipolaire ou apparenté dû à une autre affection médicale
  • Trouble dépressif dû à une autre affection médicale
A
117
Q

Dans quelle population, les taux de suicide s’est-il accru de 1999 à 2005 ? Pourquoi est- ce surprenant ? (3)

A
  • Le taux de suicide aux États-Unis s’est accru de 3 % par année dans la population blanche âgée de 40-64 ans.
  • Ceci est surprenant, puisque depuis le début des années 1990, le taux de suicide a diminué dans la majorité des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique.
  • On a d’ailleurs vu une diminution du taux de suicide marquée chez les adolescents et les jeunes hommes.
118
Q

Au Québec (2008-2009), dans quel groupe la prévalence est-elle la plus élevée? La moins élevée? (4)

A
  • Hommes 35 – 49 ans : 34.9 / 100 000
  • Hommes 15 – 19 ans : 11.4 / 100 000
  • Femmes 50 – 64 ans : 11.3 / 100 000
  • Femmes 15 – 19 ans : 4.9 / 100 000
119
Q

C’est quoi la prévalence du suicide au Québec (4)

A
  • 8% des Québécois ont déjà penser se suicider
  • 3,6% des Québécois ont déjà attenté à leur vie.
  • Le Québec est l’une des provinces canadiennes avec le plus haut taux de suicide
  • Québec présente le plus haut taux de suicide chez les H
120
Q

C’est quoi la prévalence du suicide au Canada (2)

A
  • Suicide représente 1/10 des causes de décès en importance et compose un peu moins de 2% des décès de 2009
  • Manitoba présente le plus haut taux de suicide chez les F
121
Q

C’est quoi la prévalence du suicide mondialement (2)

A
  • 14,5 décès pour 100 000 personnes
  • Taux plus élevé en Europe de l’Est et plus faible en Amérique centrale, en Amérique du Sud.
122
Q

C’est quoi la prévalence du suicide selon l’âge (4)

A
  • 90% des hommes âgés de plus de 60 ans réussissent leur première tentative
  • Les taux de suicide demeurent relativement stables, saufs chez les hommes et adolescents où les taux augmentent légèrement
  • Au Québec, il y a eu une montée du suicide chez les jeunes des générations de l’après-guerre
  • Le suicide tend à augmenter avec l’âge
123
Q

C’est quoi la prévalence du suicide selon le sexe (2)

A
  • Taux de suicide 3-4X plus élevé chez les H que chez les F, sauf dans quelques pays asiatiques
  • Le choix du moyen de létalité varie selon le sexe
    • Homme : moyen de létalité plus élevés, tels que la pendaison (qui ↑ en incidence) ou les armes à feu (qui ↓ en incidence)
    • Femme : plus souvent une intoxication médicamenteuse (qui ↑ en incidence), et plus rarement la pendaison (qui ↑ en incidence)
124
Q

Vrai ou Faux

Une minorité de 30% des pseudo-suicides réussit leur tentative

A

Faux

15%

125
Q

Pourquoi pense-t-on que le suicide peut être influencé par la génétique? (3)

A
  • Certains tempéraments et traits de caractère (par exemple un comportement impulsif / agressif) sont davantage associés aux comportements suicidaires.
  • De plus, des anomalies du système de la sérotonine sont aussi reliées au suicide et à la dépression.
  • Des études sur l’épigénétique et le système polyaminergique sont actuellement en cours afin de vérifier leur possible rôle.
126
Q

Décrire : Seuil de tolérance du suicide (3)

A
  • Le suicide survient au moment où le niveau de douleur psychique dépasse le seuil de tolérance de l’individu.
  • Le processus d’évaluation clinique revient donc à évaluer jusqu’où la souffrance ressentie se rapproche de ce seuil de tolérance.
  • La souffrance et le seuil peuvent varier en fonction de différents facteurs : fatigue, insomnie, intoxication, etc. et est propre à chaque individu.
127
Q

On considère parfois que le facteur de risque « maladie psychiatrique » est peut-être le plus important. Pourquoi selon vous ? (4)

A
  • Parce que l’on considère que 90 % des patients qui font une tentative de suicide ont un trouble mental. On retrouve particulièrement celles-ci :
    • Schizophrénie
    • Paranoïa
    • Dépression majeure
    • Toxicomanies ou alcoolisme
  • Les troubles mentaux représentent d’ailleurs de 47 à 74 % du risque attribuable au suicide dans la population.
  • Également, 35% à 40% de tous les suicidés présentent une maladie organique (épilepsie, cancer, problèmes gastro-intestinaux ou problèmes locomoteurs comme des arthrites et la lombalgie).
  • Il est à noter que l’alcoolisme et la toxicomanie sont des facteurs de risque majeurs, puisque l’ingestion de médicament, d’alcool ou de drogue qui induisent un état d’inhibition favorise le passage à l’acte par manque de jugement, sans nécessairement présence d’intention létale.
128
Q

Que pensez-vous du risque suicidaire après le départ d’une hospitalisation psychiatrique ? (3)

A
  • Dans plus du 2/3 des cas de suicide, il s’agit de patients bien connus des services spécialisés en santé mentale et en toxicomanies.
  • Ces malades sont difficiles à engager dans le traitement, présentant des comorbidités (TP, dépression, toxicomanies).
  • Le risque suicidaire élevé et le besoin d’une concertation et d’un suivi serré, coordonnés entre les services spécialisés, peuvent alors ne pas être assez pris en compte, ce qui explique le risque suicidaire élevé après le départ d’une hospitalisation psychiatrique.
129
Q

Que peut signifier la révélation d’une lettre d’adieu? (3)

A
  • La lettre d’adieu, tout comme l’achat récent de matériel, la mise à jour du testament ou une nouvelle demande de contrat d’assurance vie sont tous des indices parfois laissés par les patients avant de passer à l’acte.
  • Ils suggèrent la possibilité d’un plan suicidaire en cours.
  • On estime que 70 – 80 % des patients laissent des signes avant de poser leur tentative.
130
Q

Quelle est la différence entre le risque suicidaire médical et le risque suicidaire psychologique? (2)

A
  • Risque suicidaire médical : Relié à la létalité du moyen (par exemple, utiliser une arme à feu vs des contraceptifs oraux)
  • Risque suicidaire psychologique : Réfère au potentiel de létalité que le patient attribue au plan suicidaire., sans qu’il y ait vraiment de corrélation avec le risque médical réel (par exemple, le patient peut être convaincu que 5 g de Tylenol va le tuer, on a donc un risque suicidaire psychologique élevé, mais médical faible).
131
Q

Qu’est-ce que l’intention de létalité? (1)

A

Il s’agit du degré de conviction que le patient a en l’efficacité létale du moyen qu’il compte utiliser.

132
Q

Nommez des facteurs de risque FAIBLE d’un passage à l’acte (6)

A
  • Désire parler / recherche la communication
  • Recherche des solutions à ses problèmes
  • Pense au suicide sans scénario
  • Souffre psychologiquement sans trouble psychiatrique majeur
  • Établi un lien de confiance avec le clinicien
  • Entourage fiable qui offre du soutien
133
Q

Nommez des facteurs de risque MOYEN d’un passage à l’acte (5)

A
  • Équilibre émotionnel fragile
  • Envisage le suicide avec une intention claire
  • Envisage le scénario suicidaire mais dont l’exécution est reportée
  • Ne voit ø d’autres recours pour ne plus souffrir
  • A besoin d’aide et exprime directement / indirectement son désarroi
134
Q

Nommez des facteurs de risque ÉLEVÉ d’un passage à l’acte (7)

A
  • Est décidée (planification claire et prévue)
  • Coupée de ses émotions ou rationalisation de la décision ou très émotive, agitée, troublée
  • Sentiment d’immobilisation par la dépression ou grande agitation fébrile
  • Éprouve une douleur et souffrance envahissantes ou complètement tues
  • Accès direct et immédiat au moyen de se suicider.
  • Sentiment de tout avoir essayé
  • Très isolé
135
Q

Sur quoi vous baserez-vous pour déterminer si l’hospitalisation en psychiatrie est nécessaire chez un patient ayant des idées suicidaires ?

A
136
Q

Nommez les internvetions si risque IMMINENT OU ÉLEVÉE (48h ou moins) de suicide (4)

A
  • Assurer la sécurité par une surveillance étroite
  • Proposer une hospitalisaiton volontaire si le patient accepte
  • Considérer l’hospitalisation involontaire dans le cas d’un refus (garde préventive et garde en établissement)
  • Considérer une surveillnce constante (un à un) jusqu’à ce que le plan d’intervention soit organisé ou complet
137
Q

Nommez les internvetions si risque À COURT TERME (jours ou semaines) de suicide (3)

A
  • Évaluer la présence de comorbidité médicale ou psychiatrique, tout particulièrement la dépression,l’anxiété et l’utilisation de substances :
    • si une affection médicale est identifiée, réféer pour tx
    • si dépression ou anxiété, entreprendre le tx avec médcation à indice thérapeutique élevé
    • si abus de substances, référer au programme spécifique en toxicomanie
  • Mobiliser le réseau de soutien (incluant conjoint, fmaille proche, famille étendue,etc)
  • Restreindre l’accès à des armes à feu ou à tout autre moyen létal
138
Q

Nommez les internvetions si risque À LONG TERME FAIBLE (semaines ou mois) de suicide (3)

A
  • Évaluer la présence de comorbidit médicale ou psychiatrique, tout particulièrement la dépression, l’anxiété et l’utilisaiton de substances
  • Identifier le stress psychologique contributif
  • Mobiliser le réseau de soutien (incluant conjoint, famille proche, famille étendue, etc).
139
Q

Au Québec, peut-on hospitaliser quelqu’un contre son gré ?

A

Oui, pour 72 h → garde préventive (voir guides précédents pour plus d’infos!)

140
Q

Décrire : Intervention de crise et gestion de cas (suicide) (2)

A

Le risque suicidaire exige une intervention urgente qui tient compte des facteurs de risques et de protection propres à chaque patient.

  • Les mesures d’intervention portent sur plusieurs aspects :
    • Traitement spécifique de la maladie psychiatrique
    • Restriction des moyens envisagés pour le suicide (prescrire des médicaments une semaine à la fois, retirer l’accès à l’arme à feu, etc.).
    • La mise en place d’un fil et de sécurité, habituellement avec la collaboration des proches (surveillance)
    • Identification des services d’urgence et des centres de crise à consulter au besoin.
  • Des psychothérapies spécifiques, telle la TCC de type dialectique élaborée par Masha Linehan, est particulièrement efficace en cas de trouble de la personnalité limite, mais aussi avec des adolescents présentant des traits limites émergents, des TC, de l’impulsivité et des composantes dépressives et toxicomanies associées.
141
Q

En regard du suicide, il est important de distinguer deux types de patients selon le contexte de consultation. Nommez les.

A
  • Le patient avec idées suicidaires : n’implique pas nécessairement une action, un passage à l’acte
  • Le patient suicidaire : n’implique pas qu’il va nécessairement se suicider.
142
Q

Par rapport au suicide, est-ce qu’on peut aborder le sujet? (3)

A
  • contrairement aux idées populaires, aborder directement le suicide ne provoque pas le patient à passer à l’acte.
  • Au contraire, le patient se sent soulagé de pouvoir en parler et d’exprimer sa souffrance à quelqu’un d’empathique.
  • Omettre cette investigation peut avoir des répercussions médicolégales graves.
143
Q

Le médecin doit considérer les éléments cliniques suivant dans le cas du suicide (8)

A
  • Scénario suicidaire (isolé ou souhaite accéder à de l’aide)
  • Létalité médicale du moyen envisagé par rapport à l’intention (léthalité psychologique). Témoigne du degré de conviction du patient.
  • Gradation de l’intention en fonction de la progression suivante (moins grave → plus grave)
  • D’identifier et d’amplifier les instincts de survie. Question directement ce qui retient le patient, avec empathie.
  • Détecter les instincts de mort (ex : fantaisie de réunion avec le conjoint défunt).
  • Évaluer le tonus psychologique, l’énergie pour poser le geste.
  • Demander au patient de décrire les évènements de la journée, en passant du réveil pour arriver au moment où l’idée de mort est arrivée ou l’idée de suicide. Permet de recréer le contexte de l’idée ou du geste.
  • Globalement, les patients collaborent à l’entretien. Il n’y a rien de magique, il faut savoir écouter avec empathie, s’enquérir de ses préoccupations récentes et actuelles ce qui soulage le patient.
144
Q

Après avoir abordé le sujet, identifier les desseins suicidaires (alloplastique vs autoplastique), deux objectifs principaux sont visés.

Nommez les.

A
  • Évaluation de l’état mental et du potentiel de dangerosité que le patient présente pour lui-même et les autres membres de sa famille (estimation du risque suicidaire).
  • Analyser la situation de crise afin de la clarifier aux yeux même du patient et de l’aider à trouver d’autres options à ses difficultés.
145
Q

De manière générale, il faut nuancer les mots gestes suicidaires, d’intention suicidaire et de dépression.

Expliquez. (3)

A
  • Un geste n’implique pas nécessairement une intention et n’est pas nécessairement synonyme de dépression.
  • C’est lorsqu’il y a une interaction entre ces 3 facteurs que le risque suicidaire augmente. Parmi tous les suicidés, les personnes souffrant de dépression majeure sont en minorité.
  • Par contre, la majorité des patients avec idées suicidaires présentent une variété de psychopathologies incluant la psychose, un trouble d’adaptation, un trouble de la personnalité ou un abus de substance.
146
Q

Décrire : Autoplastie (3)

A
  • lorsqu’une modification (la mort) est visée.
  • La recherche autoplastique se centre sur le désir du patient et le sens qu’il donne à une situation.
  • L’idée suicidaire est donc un moyen pour le patient de communiquer que quelque chose doit changer, que la situation est intolérable et qu’il pense à disparaître pour laisse place à un nouvel équilibre.
147
Q

Décrire : Alloplastique (1)

A
  • lorsqu’une modification du milieu environnant est souhaitée.
  • Les idéations à dessein alloplastique cherchent plus clairement à envoyer un message à une personne de l’entourage.
148
Q

Différencier trouble dépressif caractérisé et maladie affective bipolaire 1 et 2 selon : Critères distinctifs

A
149
Q

Différencier trouble dépressif caractérisé et maladie affective bipolaire 1 et 2 selon : Épidémiologie

A
150
Q

Différencier trouble dépressif caractérisé et maladie affective bipolaire 1 et 2 selon : Diagnostic différentiel physique et psychiatrique

A
151
Q

Différencier trouble dépressif caractérisé et maladie affective bipolaire 1 et 2 selon : Cours et pronostic

A
152
Q

Nommez : Spécificateurs du trouble dépressif caractérisé (9)

A
  • Avec détresse anxieuse
  • Avec caractéristiques mixtes
  • Avec caractéristiques mélancoliques
  • Avec caractéristiques atypiques
  • Avec caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur
  • Avec caractéristiques psychotiques non congruentes à l’humeur
  • Avec catatonie
  • Avec début lors du péripartum
  • Avec caractère saisonnier
153
Q

Nommez : Spécificateurs du TB Type 1 (12)

A
  • Avec détresse anxieuse
  • Avec caractéristiques mixtes
  • Avec caractéristiques mélancoliques
  • Avec caractéristiques atypiques
  • Avec caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur
  • Avec caractéristiques psychotiques non congruentes à l’humeur
  • Avec catatonie
  • Avec début lors du péripartum
  • Avec caractère saisonnier
  • Avec cycles rapides
  • Spécifier l’évolution (rémission partielle / complète)
  • Spécifier la sévérité des symptômes si les critères complets d’un épisode thymique ne sont pas réunis (léger / moyen / grave)
154
Q

Nommez : Spécificateurs du TB Type 2 (11)

A
  • Spécifier l’épisode (hypomaniaque vs dépressif)
  • Avec détresse anxieuse
  • Avec caractéristiques mixtes
  • Avec caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur
  • Avec caractéristiques psychotiques non congruentes à l’humeur
  • Avec catatonie
  • Avec début lors du péripartum
  • Avec caractère saisonnier (seulement pour l’épisode dépressif caractérisé)
  • Avec cycles rapides
  • Spécifier l’évolution (rémission partielle / complète)
  • Spécifier la sévérité des symptômes si les critères complets d’un épisode thymique ne sont pas réunis (léger / moyen / grave)
155
Q

Nommez : Spécificateurs du trouble dépressif persistant (14)

A
  • Avec détresse anxieuse
  • Avec caractéristiques mixtes
  • Avec caractéristiques mélancoliques
  • Avec caractéristiques atypiques
  • Avec caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur
  • Avec caractéristiques psychotiques non congruentes à l’humeur
  • Avec début lors du péripartum
  • Avec syndrome dysthymique pur
  • Avec épisode dépressif caractérisé persistant
  • Avec épisodes dépressifs caractérisés intermittents, y compris l’épisode actuel
  • Avec épisodes dépressifs caractérisés intermittents, mais pas au cours de l’épisode actuel
  • Spécifier la sévérité des symptômes actuels (léger / moyen / grave)
  • Spécifier l’évolution (rémission partielle / complète)
  • Spécifier le début (précoce / tardif) → âge d’apparition avant / après 21 ans.
156
Q

Nommez : Spécificateurs du trouble cyclothymique (1)

A

Avec détresse anxieuse