Thème 7 : La médecine psychosomatique Flashcards

1
Q

Nommez les critiques souvent adressées à la catégorisation des troubles somatoformes en cours dans les éditions précédentes du DSM (8)

A
  • Propose une approche catégorielle plutôt que dimensionnelle
  • Faible usage du trouble somatoforme
  • Maintien d’appellations variées qui entretiennent une confusion
  • Seuil trop restrictif ou trop bas de différentes pathologies
  • Est un diagnostic d’exclusion
  • Beaucoup de comorbidité avec les troubles anxieux et dépressif, mais constitue une catégorie à part
  • Manque de consensus
  • Stigmatisation élevée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Nommez les troubles somatiques fonctionnels les plus fréquents (13)

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Nommez les somatisations involontaires

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Nommez les somatisations volontaires (2)

A

Avec présentation somatique

  • Simulation
  • Troubles factices avec présentation somatique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Définir : Trouble somatoforme (5)

A
  • Trouble dont le mode de présentation est constitué principalement de symptômes somatiques et de préoccupations / distorsions cognitives face à la maladie.
  • On dit qu’il y a chez l’humain une tendance universelle à expérimenter et communiquer de la détresse psychologique sous forme de symptômes physiques.
  • C’est le principe de somatisation, à travers duquel différents troubles plus spécifiques s’articulent.
  • Notons que des conditions médicalement inexpliquées existent aussi et sont à différencier des somatisations.
  • Ils sont habituellement nommés des troubles somatiques fonctionnels et comportent plusieurs entités tels que le syndrome du côlon irritable en gastro-entérologie et ne s’articulent pas toujours à travers une psychopathologie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Décrire : Facteurs psychologiques influençant des affections médicales

  • Affection médicale
  • Critère A
  • Critère B
  • Détresse
  • Notes
A
  • Affection médicale : Oui
  • Critère A :
    • présence d’un sx ou d’une affection médicale (autre qu’un trouble mental)
  • Critère B :
    • Des facteurs psychologiques ou comportementaux influençant négativement l’affection médicale
  • Détresse : +/-
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Par rapport aux facteurs psychologiques influençant des affections médicale, nommez les facteurs psychologiques les plus fréquents (4)

A
  • ​Détresse
  • Difficultés relationnelles
  • Déni
  • Mauvaise observance des traitements
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Décrire : Trouble symptomatologie somatique (TSS)

  • Affection médicale
  • Critère A
  • Critère B
  • Détresse
  • Notes
A
  • Affection médicale :
    • oui/non
  • Critère A
    • Un ou plusieurs sx somatiques causant de la détresse ou entraînant une altération de la vie quotidienne
  • Critère B
    • 1) Pensées persistantes et excessives concernant la gravité des sx
    • 2) Persistance d’un niveau élevé d’anxiété concernant la santé ou les sx
    • 3) Énergie et temps excessifs dévolus à ces sx ou aux pré-occupations concernant la santé
  • Détresse : +
  • Notes : Spécifier avec dlr prédominante
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Décrire : Conversion

  • Affection médicale
  • Critère A
  • Critère B
  • Détresse
  • Notes
A
  • Affection médicale : oui/non
  • Critère A :
    • Un ou plusieurs sx d’altération de la motricité volontaire ou des fonctions sensorielles
  • Critère B
    • les données cliniques démontrent l’incompatibilité entre les sx et une affection neurologique ou médicale reconnus
  • Détresse : +/-
  • Notes :
    • Avec ou sans facteurs de stress psychologique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Décrire : Trouble factice

  • Affection médicale
  • Critère A
  • Critère B
  • Détresse
  • Notes
A
  • Affection médicale : Non
  • Critère A :
    • Falsification de signes ou de sx physiques ou psychologiques, ou induction de blessures ou de maladies associée à une tromperie identifiée
  • Critère B
    • la personne se présente aux autres comme malade, invalide ou blessée
  • Détresse : +/-
  • Notes :
    • La stimulation n’est pas un dx m.dical ou psychiatrique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Décrire épidémiologie : Tr. symptomatologie somatique (1)

A

On estime une prévalence de 5 -7 % (nouvelle entité diagnostic : pas encore de valeur)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Décrire épidémiologie : Tr. de la crainte excessive d’avoir une maladie (1)

A

Ø infos…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Décrire épidémiologie : Tr. conversion (3)

A
    • fréquent ado / début 20aine
  • 0.3 % / an
  • 2-5 F : 1 H (enfants 1 : 1)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Nommez les facteurs de risque : Tr. conversion (4)

A
  • milieux ruraux
  • faible scolarisation
  • défavorisation
  • pays en voie de développement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Décrire pronostic : Tr. symptomatologie somatique (1)

A

La majorité des TSS sont chroniques et sont associés à des TP, ce qui limite les capacités de changement du patient.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Décrire pronostic : Tr. de la crainte excessive d’avoir une maladie (1)

A

Ø d’infos…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Décrire pronostic : Tr. conversion (2)

A
  • Favorable si d’apparition récente et absence de TP / autres patho psy
  • 50 – 90 % de rémission si hospitalisation avant le congé
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Décrire tx : Tr. symptomatologie somatique (4)

A
  • Ø de pharmacothérapie
  • activation physique peut aider
  • les différentes psychothérapies aident de façon modérée
  • la bonne relation md-pt constitue le principal outil diagnostique et thérapeutique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Décrire tx : Tr. de la crainte excessive d’avoir une maladie (1)

A

Difficulté à traiter le patient, puisque rien ne le rassure.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Décrire tx : Tr. conversion (4)

A
  • Consiste d’abord à établir une alliance thérapeutique
  • La suggestion constitue l’élément central de la thérapie
  • Physiothérapie / relaxation / hypnose peut aider
  • Approche de résolutions de problèmes si stresseurs bien définis
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Au niveau du Ddx , certains indices peuvent orienter vers un TSS et permet d’éviter l’approche par exclusion traditionnelle.

Nommez les. (11)

A
  1. tableau de Sx vagues,
  2. diffus,
  3. fluctuants,
  4. difficile à circonscrire,
  5. chronique ;
  6. consultations médicales multiples et des ATCD chirurgicaux non spécifiques;
  7. histoire développementale marquée par des sévices physiques ou sexuels/
  8. carence affective
  9. somatisations ou de maladies en bas âge chez les proches
  10. facteurs liés à l’apprentissage familial
  11. dysfonctionnement relationnel, social, professionnel de longue date, etc.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Nommez les facteurs PRÉDISPOSANT des troubles somatoformes : Bio (2)

A
  • Génétique : non formellement prouvé, mais des tendances génétiques complexes semblent exister entre les syndromes somatiques fonctionnels (comme anxiété et dépression)
  • Dysfonctionnement de neurotransmetteurs : la 5HT et la NA sont mis en causes, des mécanismes de structures (SNC et corne postérieure de la moelle)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Nommez les facteurs PRÉDISPOSANT des troubles somatoformes : Psycho (2)

A
  • Facteurs liés à la personnalité : divers auteurs amènent diverses théories. Certains voient ces troubles comme étant un trouble de personnalité considérant leur début précoce et les TP associés, d’autres les voient comme des fixations psychodynamiques freudiennes, d’autres expriment encore que les facteurs de la personnalité peuvent influencer la recherche de soins.
  • Recherche à la médecine traditionnelle lorsque la contemporaine offre peu d’écoute/réconfort (aussi social)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Nommez les facteurs PRÉDISPOSANT des troubles somatoformes : Sociaux (4)

A
  • Facteurs développementaux : expérience infantile négative qui entraîne une vie dans une famille dysfonctionnelle, de la maltraitance, des abus physiques et sexuels, expériences précoces de maladies ou de vie avec des malades, et la perte de proches
  • Le style d’attachement à l’âge adulte (attachement anxieux et rigide)
  • Culture
  • Classe socioéconomique : une atteint préférentielle chez les classes faibles (défaut de verbalisation linguistique)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Nommez les facteurs PRÉCIPITANT des troubles somatoformes : Bio (3)

A
  • Traumatisme physique
  • Incidents mineurs de santé
  • Le stress est un facteur contributif au développement d’une somatisation, principalement via l’HHS et l’information sensorielle.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Nommez les facteurs PRÉCIPITANT des troubles somatoformes : Psycho (3)

A
  • Difficulté au travail (aussi social)
  • Facteurs émotionnels : principalement des facteurs reliés à la régulation émotionnelle. Alexithymie / style d’adaptation répressif / mode d’attachement insécure sont associés
  • Deux stéréotypes de patient somatisant Refoulé / inhibé contrôlant / obsédé de son corps, Névrotique / hypersensible / histrionique / anxiété / dépression + plaintes dramatiques.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Nommez les facteurs PRÉCIPITANT des troubles somatoformes : Sociaux (1)

A

Tensions provoquées par des conflits familiaux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Nommez les facteurs PERPÉTUANT des troubles somatoformes : Bio (3)

A
  • Facteurs cognitifs : l’installation et le maintien de la somatisation découlent du style cognitif et perceptuel.
  • Des interférences inadaptées, des distorsions ou encore des croyances erronées sur la santé et le fonctionnement du corps peuvent être causales.
  • La plupart évalueront négativement des Sx bénins (selles molles, urines puantes).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Nommez les facteurs PERPÉTUANT des troubles somatoformes : Psy (2)

A
  • Troubles du sommeil, trouble dépressif et anxieux sont souvent comorbides. La douleur provoque l’insomnie, de la fatigue s’installe et amplifie la douleur ressentie. La dépression peut abaisser le seuil de la perception de la douleur.
  • Le « rôle du malade » sociétaire (moins d’exigence de performance, mais plus de rétablissement) peut être adopté comme le mode normal du patient. Malgré des désavantages, il y a tout de même des gains à avoir ce rôle :
    • Évitement de certaines activités
    • Mobilise le soutien et la sympathie oMaintien du partenaire dans un couple
    • Évitement de punition/blâme
    • La thérapie visera à minimiser ces gains
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Nommez les facteurs PERPÉTUANT des troubles somatoformes : Sociaux (2)

A
  • Surtout chez l’enfant, la somatisation peut être une manière de s’exprimer et devenir un mode privilégié de communication (dlr abdo pour éviter les abandons), ce qui traduit souvent des styles d’attachement insécure
  • Chez la personne âgée, bien que la maladie soit fréquente, il est également fréquent de rencontrer des somatisations. À l’inverse, il faut faire attention aux changements « normaux » du vieillissement!
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Pouvez-vous nommer quelques exemples d’explication de symptômes somatiques inexpliqués dans différentes cultures (3)

A
  • Le « mauvais œil » → bassin méditerranéen
  • Vaudou → Antilles
  • Possession démoniaque → Chrétienté
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Selon vos lectures dans le Lalonde, quel type de personnalité a été spécifiquement associé aux troubles liés à de la somatisation (4)

A
  • Au niveau de l’étiologie, aucun.
  • On observe les trois troubles et aucun spécifique n’y semble associé.
  • On a précédemment cru à l’hystérie pour la conversion (Freud) puis les traits obsessionnels pour l’hypocondriaque.
  • Par contre, au niveau des comorbidités entraînant des dysfonctionnements, les plus marqués sont les personnalités évitante, paranoïde et obsessionnelle-compulsive.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Concernant la conversion, pouvez-vous nommer quatre symptômes MOTEURS souvent rapportés lors de la manifestation de ce trouble?

A
  • Faiblesse / spasmes musculaires / paralysie / évanouissement
  • Troubles du mouvement
  • Troubles de la déglutition
  • Symptômes reliés au langage
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Concernant la conversion, pouvez-vous nommer quatre symptômes SENSORIELS souvent rapportés lors de la manifestation de ce trouble?

A

  • Paresthésies
  • Anesthésies
  • Étourdissements
  • Déficits visuels / olfactifs / auditifs
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Concernant la conversion, pouvez-vous nommer trois symptômes SYSTÉMIQUES souvent rapportés lors de la manifestation de ce trouble?

A
  • Pseudo-convulsions / syncope
  • Symptômes cognitifs
  • Amnésie / état de transe ou de possession
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Qu’est-ce que la belle indifférence? (1)

A

Un terme du Kaplan… : Diminuer l’importance voire être indifférent face à un symptôme important. * À noter que ce n’est plus pathognomonique de la conversion*

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Distinguez le bénéfice primaire du bénéfice secondaire (2)

A
  • Primaire : protection du rôle de malade et celui-ci profite ainsi de certains privilèges (soins et services) et est exempté de plusieurs responsabilités, à condition qu’il veuille retrouver son état de santé.
    • Bref : Offrir un environnement de soins dans le but de recouvrer la santé.
  • Secondaire : obtention de bénéfices secondaires (privilèges et fuite de certaines responsabilités) en adoptant un comportement de malade que l’on qualifie d’anormal (perpétuation du rôle de malade).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Nommez un facteur contribuant à la chronicité des symptômes de somatisation (3)

A
  • Litige administratif
  • Attente d’une compensation
  • Croyances liées à une attribution somatique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Vrai ou faux

La personne souffrant du trouble « crainte excessive d’avoir une maladie » répond habituellement rapidement à une intervention de nature psychologique visant à rassurer. Justifiez (2)

A
  • Faux, la personne est difficile à rassurer et le patient demeure préoccupé, même si les résultats sont normaux.
  • Ceci le porte à être hypervigilant et à surveiller ses signes corporels de façon excessive.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Décrire : Pseudocyèse

A

Grossesse nerveuse (pseudocyèse) : Conviction erronée d’être enceinte associée à des signes objectifs et des sx associés à la grossesse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Autres troubles spécifiés et non spécifiés à symptomalogie somatique

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Trouble à symptomalogie somatique

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Trouble de conversion (trouble à symptomatologie neurologique fonctionnelle)

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Crainte excessive d’avoir une maladie

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Décrire : La fibromyalgie (3)

A
  • est aujourd’hui considérée comme une maladie chronique.
  • Il consiste brièvement en des points douloureux à la pression et la coexistence de fatigue et de troubles de sommeil.
  • Le seuil à la douleur serait plus bas et les sensibilités accentuées.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Vrai ou faux : Il n’existe aucun signe diagnostic pathognomonique ou de test diagnostic validé pour le syndrome de fatigue chronique.

A

Le syndrome de fatigue chronique ne fait pas partie des objectifs, et n’est pas traité comme section dans le Lalonde (petit paragraphe p. 274 - 275).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Il semble exister une corrélation entre la fibromyalgie et des certains troubles psychiatriques. Pouvez-vous en dire plus ? (1)

A

Vrai.

  • Au niveau des comorbidités psychiatriques, on se rend compte que la prévalence de celles-ci est plus élevée que pour les autres maladies rhumatismales.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Il semble exister une corrélation entre la fibromyalgie et des certains troubles psychiatriques. Nommez les troubles les plus souvent associés. (6)

A
  • Anxiété
  • Somatisation
  • Dysthymie
  • Trouble panique
  • TSPT
  • Dépression.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

La fibromyalgie est souvent associée à des affections et étiologies idiopathiques et certaines maladies chroniques.

Nommez les. (6)

A
  • PAR
  • LED
  • maladie de Sjögren
  • diabète
  • hépatite C
  • et les dysfonctions thyroïdiennes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Quelle serait pour vous la meilleure thérapie pour la fibromyalgie? (3)

A
  • Le meilleur traitement a pour but de diminuer la douleur, améliorer la qualité du sommeil et augmenter l’activité physique par la réduction des symptômes somatiques.
  • On propose comme traitement une combinaison d’exercice aérobique, de TCC et d’amitriptyline.
  • Les antalgiques opioïdes ne sont recommandés par aucun guide de pratique clinique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

Nommez les traitements adjuvants ayant une utilité clinique avérée pour la fibromyalgie (6)

A
  • L’exercice aérobique et en milieu aquatique
  • Les étirements musculaires
  • Les techniques de relaxation avec imagerie mentale
  • Le biofeedback
  • L’hypnose
  • L’acuponcture
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

Quel est le diagnostic différentiel de la fibromyalgie? (4)

A
  • Syndrome myofascial
  • Syndrome de fatigue chronique
  • Hypothyroïdie
  • Autres maladies organiques ayant des sx semblables
54
Q

Comment classe-t-on la fibromyalgie dans el DSM-5?

A

La fibromyalgie ne fait pas partie du DSM-5 puisque c’est une pathologie qui est maintenant classée comme étant rhumatismale.

55
Q

Quels sont les postulats de base de la médecine psychosomatique? (1)

A

LE postulat de base est qu’il existe une affection médicale réelle (le contenu) pour le contenant psychologique (maladie psychiatrique / symptôme psychologique).

56
Q

De quelle façon résumeriez-vous les influences des facteurs psychologiques sur une problématique somatique ? (2)

A
  • Les patients qui expriment des problèmes psychosomatiques sont en fait immature au niveau de l’expression de leurs affects, ce que l’on nomme l’alexithymie.
  • L’expression des émotions, au-delà de l’anxiété, est traduite par des phénomènes physiologiques et corporels chez ses patients, dont le but est la décharge de cette émotion.
57
Q

Expliquez le concept d’alexithymie développé par Sifnéos et Nemiah. (4)

A
  • Sifneos propose ce terme pour les patients qui ne semblent pas avoir de mots pour décrire leurs affects et leurs émois.
  • Il observe la pauvreté de la vie fantasmatique et un manque d’importance de représentation mentale.
  • Cette configuration clinique est également observable chez les somatiques sans cause physique objectivable.
  • La personne semble curieusement étrangère à ses propres affects…
58
Q

Décrire : Le concept de trouble factice (4)

A
  • Le concept de trouble factice ne sous-tend pas une étiologie commune, mais est un diagnostic qui présente une utilité clinique.
  • On pense à des patients qui ne collaborent pas honnêtement, qui mentent et recherchent la maladie, ou du moins ses apparences, avec force de symptômes fictifs, simulés ou provoqués, sans égard aux souffrances qu’ils encourent en conséquence.
  • Il y a une composante de mauvaise volonté et de souffrance ; on qualifie souvent le patient d’auteur de la falsification.
  • Il est à noter que la présence de gains extérieurs évidents constitue toujours un facteur d’exclusion qui ramène le diagnostic de simulation.
59
Q

Décrire l’épidémiologie du trouble factice (1)

A

Environ 1 % en milieu hospitalier, et on dénote une prévalence plus accrue chez les femmes (≈3 F : 1 H).

60
Q

Décrire l’étiologie biologique du trouble factice (2)

A
  • Ø transmission génétique / familiale
  • Ø étiologie organique connue
61
Q

Décrire l’étiologie psychologique du trouble factice (4)

A
  • Appétence pour le monde médical
  • Pauvres capacités d’adaptation
  • Présence d’un TP limite / narcissique / dépendant / antisocial (lié par un manque d’autonomie et d’habiletés sociales)
  • Étiologies possibles et facteurs interreliés :
    • Carences affectives / dépendance / besoin de contrôle / masochisme / suicide partiel (pseudosuicide) / gratification perverse / réactivation de problèmes de l’enfance / sentiment de vulnérabilité / besoin de se sentir supérieur en trompant une figure d’autorité
62
Q

Décrire l’étiologie sociale du trouble factice (2)

A
  • Histoire passée d’abus
  • Histoire passée de carence affective
63
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Trouble factice auto-induit

A
64
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Trouble factice imposé à autrui

A
65
Q

Décrire : Le sommeil (2)

A
  • un état naturel de repos, cyclique et réversible,
  • caractérisé par une réactivité réduite aux stimuli.
66
Q

Au cours des dernières décennies, le temps consacré au sommeil aurait diminué de __%.

A

Au cours des dernières décennies, le temps consacré au sommeil aurait diminué de 20%.

67
Q

La moyenne de temps de sommeil chez les personnes de 15 ans et plus est de combien? (2)

A
  • se situe entre 7,5 et 8h par jour, avec une importante dispersion des valeurs autour de cette moyenne
  • 15-19% dorment moins de 6,5h par jour en coupant volontairement leur temps de sommeil
68
Q

Vrai ou Faux

La somnolence diurne interfère avec le fonctionnement de 50% des travailleurs

A

Vrai

69
Q

Le manque chronique de sommeil peut entraîner d’importante conséquence physique sur la santé.

Nommez les (2)

A
  • Complications cardiovasculaires
  • Troubles métaboliques (intolérance au glucose / obésité / HTA / incompétence immunitaire)
70
Q

Globalement, nous pouvons dire qu’environ __% des personnes de 15 ans et plus souffrent d’un problème chronique de sommeil et que chaque année, __% de cette population présente un problème occasionnel.

A

Globalement, nous pouvons dire qu’environ 13% des personnes de 15 ans et plus souffrent d’un problème chronique de sommeil et que chaque année, 6-7% de cette population présente un problème occasionnel.

71
Q

Vrai ou Faux

Remettre à plus tard un problème de trouble du sommeil sous prétexte que ce n’est pas la raison de consultation principale ou encore croire que c’est la plainte originale qui mène à ce trouble du sommeil ne sont pas des raisonnements véridiques

A

Vrai

72
Q

Remettre à plus tard un problème de trouble du sommeil sous prétexte que ce n’est pas la raison de consultation principale ou encore croire que c’est la plainte originale qui mène à ce trouble du sommeil ne sont pas des raisonnements véridiques.

Pourquoi? (2)

A
  • La résolution des troubles du sommeil améliore l’adhésion au traitement et ses chances de succès
  • Les troubles du sommeil ne sont pas toujours la conséquence d’un autre problème de santé
73
Q

Le sommeil est constitué de deux états physiologiques distincts. Quels sont-ils? (2)

A
  • Le sommeil paradoxal (REM), qui apparait entre chaque cycle (90 min) de sommeil.
  • Le sommeil lent (non REM), qui constitue la majorité du temps de sommeil (80%).
74
Q

Nommez les stades stades de sommeil (6)

A
  • Éveillé – yeux ouverts
  • Éveil – yeux fermés
  • Stade 1 – N1 (sommeil lent léger)
  • Stade 2 – N2 (sommeil lent léger)
  • Stade 3-4 – N3 (sommeil lent profond)
  • Sommeil paradoxal - REM
75
Q

C’est quoi la valeur du EEG en Hz dans ce stade : Éveillé – yeux ouverts (1)

A

13-30 Hz

76
Q

Décrire ce stade du sommeil : Éveillé – yeux ouverts (3)

A
  • EEG tracé d’ondes rapides et de faibles amplitudes (13-30Hz)
  • EMG élevé
  • EOG rapide et adapté au comportement
77
Q

Décrire EEG : Éveil – yeux fermés (1)

A

EEG avec onde α (8-12Hz) et disparaissent à l’ouverture des yeux ou au cours d’une tâche mentale

78
Q

Dérire EEG : Stade 1 – N1 (sommeil lent léger) (1)

A

Avec l’assoupissement, le rythme α disparaît pour faire place à un EEG lent (4-7Hz) et synchrone.

79
Q

Décrire ce stade du sommeil : Stade 1 – N1 (sommeil lent léger) (5)

A
  • Avec l’assoupissement, le rythme α disparaît pour faire place à un EEG lent (4-7Hz) et synchrone.
  • EOG présente des mouvements lents
  • EMG : le tonus musculaire est maintenu
  • La flèche montre la transition de l’éveil-yeux fermés à N1
  • Si réveillée, la personne rapporte une sensation de demi-sommeil et rêverie.
80
Q

Décrire ce stade du sommeil : Stade 2 – N2 (sommeil lent léger) (4)

A
  • Apparaît en quelques minutes à l’EEG des caractéristiques en bouffées
  • Les complexes K
  • EOG : Ø de mouvement oculaire
  • EMG : Tonus musculaire maintenu
81
Q

Dans le stade 2 – N2 du sommeil, l’apparition des caractéristiques en boufrées à l’EEG témoigne de quoi? (1)

A

Témoigne de l’inhibition de la réactivité sensorielle par l’inhibition du thalamus

82
Q

Décrire le complexe K dans le Stade 2 – N2 (sommeil lent léger) (4)

A
  • Les complexes K peuvent apparaître spontanément ou en réponse à un stimulus extérieur → preuve que le cerveau reste réceptif
  • Si la stimulation sensorielle est répétée, les ondes K diminuent en fréquences → preuve que le cerveau traite l’information durant le sommeil
  • Si la stimulation est signifiante, la personne peut se réveiller abruptement
  • Le complexe K protège le cerveau en favorisant une activité EEG lente et synchrone
83
Q

Si la personne se reveille pendant le stade 2 – N2 (sommeil lent léger), il se sent comment? (1)

A

Si réveillée, la personne au N2 à l’impression d’avoir réellement dormi

84
Q

Le stade 3-4 – N3 (sommeil lent profond) apparait quand? (1)

A
  • 15-40 min après le N2
85
Q

Décrire EEG de ce stade du sommeil : Stade 3-4 – N3 (sommeil lent profond) (2)

A
  • EEG ralentit et devient hypersynchrone
  • avec des ondes delta (σ) très amples (0,5-4Hz et amplitude supérieure à 75uV)
86
Q

Décrire ce stade du sommeil : Stade 3-4 – N3 (sommeil lent profond) (4)

A
  • EEG ralentit et devient hypersynchrone avec des ondes delta (σ) très amples (0,5-4Hz et amplitude supérieure à 75uV)
  • Ondes σ occupent 20 à 49% ou plus de 50% d’un segment de tracé
  • EOG : Ø de mouvements oculaires
  • EMG : Tonus PSYM
87
Q

Nommez les observations physiologiques de ce stad edu sommeil: Stade 3-4 – N3 (sommeil lent profond) (4)

A
  • ​Ralentissement des fonctions végétatives
  • Diminution de la TA
  • Baisse de la température corporelle
  • Élévation du seuil d’éveil → la personne est confuse en se réveillant
88
Q

Décrire ce stade du sommeil : Sommeil paradoxal - REM (4)

A
  • Après 90 min de sommeil lent, la première période de REM survient.
  • Plusieurs signes d’activation centrale et végétative apparaissent simultanément :
    • EEG désynchronisé semblable au N1 ou éveil
  • EMG : Atonie musculaire complète
  • EOG : Bouffées de mouvements oculaires rapides
89
Q

L’atonie musculaire complète dans le sommeil paradoxal - REM est dû à quoi?

A

inhibition active, soutenue et réversible des motoneurones α de la moelle

90
Q

Comparez l’endormissement de ces sommeils : N3/N4 et Sommeil paradoxal - REM (1)

A

Dans paradoxal, la personne est autant endormie qu’en N3/N4, mais plus sensible aux stimuli

91
Q

Sur le plan physiologique, on observe quoi lors du sommeil paradoxal - REM (5)

A
  • Prédominance SYM
  • Irrégularité du pouls et respiration
  • Clonies irrégulières de la face et des extrémités
  • Vasodilatation et une érection du pénis ou clitoris
  • Contractions par bouffées des muscles de l’oreille moyenne
92
Q

Décrire le tracé : Stade 1 – N1 (sommeil lent léger)

A
93
Q

Décrire le tracé : Stade 2 – N2 (sommeil lent léger)

A
94
Q

Décrire le tracé : Stade 3-4 – N3 (sommeil lent profond)

A
95
Q

Décrire le tracé : Sommeil paradoxal - REM

A
96
Q

Dans les énoncés suivants concernant le sommeil, lesquels sont vrais (type K) ?

1) Les ondes delta sont des ondes de faible amplitude, typiques de l’endormissement
2) Les complexes K s’observent dans le stade 2 du sommeil
3) Les ondes rapides en dents de scie caractérisent le tracé d’EEG des stades 3 et 4
4) Les ondes thêta caractérisent le stade 1 du sommeil

A
  • 2) Les complexes K s’observent dans le stade 2 du sommeil
  • 4) Les ondes thêta caractérisent le stade 1 du sommeil
97
Q

Plusieurs zones spécifiques et neurotransmetteurs spécifiques ont des rôles à jouer au niveau de l’éveil et du sommeil.

Nommez les zones. (3)

A
  • Hypothalamus
  • Thalamus
  • Tronc cérébral
98
Q

Plusieurs zones spécifiques et neurotransmetteurs spécifiques ont des rôles à jouer au niveau de l’éveil et du sommeil.

Décrire le rôle de l’hypothalamus (1)

A

interrupteur qui permet l’alternance entre l’éveil et le sommeil

99
Q

Plusieurs zones spécifiques et neurotransmetteurs spécifiques ont des rôles à jouer au niveau de l’éveil et du sommeil.

Décrire le rôle du Thalamus (1)

A

interrupteur du passage ou du blocage de l’information vers le cortex (utile à partir de la phase N2…)

100
Q

Plusieurs zones spécifiques et neurotransmetteurs spécifiques ont des rôles à jouer au niveau de l’éveil et du sommeil.

Décrire le rôle du tronc cérébral (1)

A

interrupteur permettant l’alternance entre le sommeil lent et le sommeil paradoxal.

101
Q

C’est quoi le rôle de l’adénosine dans le sommeil? (1)

A

responsable de l’apparition du sommeil en désinhibant la neurotransmission GABAergique

102
Q

C’est quoi le rôle du GABA dans le sommeil? (1)

A

protection des stimulations du monde extérieur (diminue la sensibilité aux stimuli)

103
Q

C’est quoi le rôle des neurones cholinergiques (TC) dans le sommeil? (1)

A

Induction et maintien du sommeil paradoxal

104
Q

C’est quoi le rôle des neurones aminergiques (TC) dans le sommeil? (1)

A

Inhibition du sommeil paradoxal

105
Q

Le sommeil est régulé par 2 systèmes. Nommez les.

A
  • Horloge biologique circadienne
  • Pression homéostatique
106
Q

La composante maîtresse de l’horloge biologique circadienne se situe où?

A

se situe dans les noyaux suprachiasmatiques de l’hypothalamus antérieur.

107
Q

L’horloge biologique circadienne s’occupe de réguler quoi? (6)

A
  • Le cycle veille-sommeil
  • La T° corporelle
  • La sécrétion de plusieurs hormones (dont la mélatonine…)
  • L’humeur
  • Certaines habiletés cognitives (attention / mémoire / fluidité verbale)
  • Habiletés psychomotrices (temps de réaction par exemple)
108
Q

L’horloge biologique circadienne est régulée par quoi? (3)

A
  • Cette horloge est influencée par plusieurs synchroniseurs extrinsèques (lumière) et intrinsèques (transmissions de certains gènes).
  • Afin de favoriser un meilleur sommeil, 3 composantes doivent être réunies (diminution T° corporelle, diminution lumière et augmentation de la sécrétion de mélatonine).
  • Il est à noter que la sécrétion de mélatonine est supprimée par la lumière.
109
Q

Décrire : Pression homéostatique (2)

A
  • mécanisme qui facilite le sommeil proportionnellement au temps d’éveil avant le coucher.
  • C’est la « dette accumulée de besoin de sommeil ».
110
Q

L’horloge biologique circadienne et la pression homéostatique cumulent leur influence respective et permet un chronotype uniquement à chaque personne qui permet généralement différentes caractéristiques.

Nommez les. (3)

A
  • Type de matin (maximum de fonctionnement physique et psychologique)
  • Type du soir (meilleure performance en soirée)
  • Durée du sommeil (court ou grand dormeur)
111
Q

Nommez les fonctions du sommeil (2)

A
  • Fonctions cognitives, notamment sur la mémoire explicite/déclarative, implicite/procédurale, la mémoire de travail et l’attention
  • Le sommeil lent et le sommeil paradoxal se succèdent et favorisent une consolidation des apprentissages (les 2 étapes sont nécessaires, d’où l’importance d’une bonne hygiène de sommeil) :
112
Q

Qu’est-ce qui est consolier dans le sommeil lent? Et paradoxal? (3)

A
  • Renforcement des traces mnésiques utiles et effacement de ceux obsolètes dans le sommeil lent
  • Consolidation des traces mnésiques utiles dans le sommeil paradoxal
  • Ceci peut expliquer pourquoi une nuit fragmentée de multiples brefs réveils crée plus de dommage sur la consolidation des apprentissages qu’une nuit blanche (Donc, c’est mieux une nuit blanche pré-exam que de se réveiller 4 X 10 min en stressant pour l’exam… RIP).
113
Q

Lorsque l’on accumule une dette de sommeil, on repend quels sommeils? (2)

A
  • TOUT le sommeil lent profond
  • et 50 % du sommeil paradoxal.
114
Q

Vrai ou Faux

Il est à noter que le nombre de minutes de sommeil lent profond n’est pas le même chez les grands dormeurs que chez les petits dormeurs.

A

Faux

Il est à noter que le nombre de minutes de sommeil lent profond est le même chez les grands dormeurs que chez les petits dormeurs.

115
Q

Nommez : Les rôles du sommeil paradoxal (3)

A
  • la maturation du système nerveux central,
  • la synaptogenèse
  • et la mise en action pendant le rêve de comportements essentiels à la survie.
116
Q

Vrai ou Faux

70% des rêves sont des rêves d’infortunes et permettent à l’individu de s’entraîner à réagir à des situations conflictuelles réelles diurnes

A

Faux

80% des rêves sont des rêves d’infortunes et permettent à l’individu de s’entraîner à réagir à des situations conflictuelles réelles diurnes.

117
Q

80% des rêves sont des rêves d’infortunes et permettent à l’individu de s’entraîner à réagir à des situations conflictuelles réelles diurnes.

Expliquez. (3)

A
  • Le cerveau travaille et tente d’effectuer des processus aussi efficaces qu’à l’éveil pour apprendre à dominer la peur, mais si l’apaisement de la peur échoue, le rêve se transforme en cauchemar et amène l’éveil.
  • Il est à noter que la majorité des rêves sont porteurs de sens pour l’individu.
  • La probabilité d’obtenir un récit de rêve suite au réveil est de 80 – 90 % suite au réveil d’un sommeil paradoxal et 20 % si le patient est en sommeil lent.
118
Q

Nommez les principaux changements dans l’organisation du sommeil selon l’âge

A
119
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Hypersomnolence

A
120
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Insomnie

A
121
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Narcolepsie

A
122
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Trouble de l’éveil en sommeil non paradoxal

A
123
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Syndrome des jambes sans repos

A
124
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Cauchemars

A
125
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Troubles du comportement en sommeil paradoxal

A
126
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Trouble de l’alternance veille-sommeil lié au rythme circadien

A
127
Q

Nommez ce qui pourrait altérer le rythme veille-sommeil dans l’environnement et le comportement de l’individu (11)

A
  • Activité physique
    • Au matin peu de rôle sur le sommeil, en après-midi favorise le sommeil, en soirée altère le sommeil donc préférence d’activités de détente en soirée.
  • Activité intellectuelle
    • Attention à l’hyperactivité intellectuelle en fin de soirée (par exemple lecture prolongée au lit) ou au retour introspectif sur la journée ou sur 1’agenda du lendemain lors du coucher. L’utilisation de technique de relaxation.
  • Nutrition
    • Repas du soir léger.
    • En cas d’éveil nocturne: manger peu pourrait avoir un effet anxiolytique comme utiliser un lait chaud.
  • À éviter
    • Cigarettes, thé, café, chocolat, tisane à saveur de menthe et l’alcool. Cette dernière substance favorise certes l’endormissement, mais procure un sommeil de mauvaise qualité (fractionné, léger et instable).
  • Organisation du temps de sommeil
    • La fin de journée doit préparer au sommeil en évitant toute stimulation excessive.
  • Heure du coucher
    • Varie selon le besoin et le désir de s’endormir. N’a pas à être fixe.
  • Heure du lever
    • Régulière. Ne pas tenter de rattraper le sommeil perdu… cercle vicieux de l’insomnie.
  • Éveil dans la nuit
    • Tenter de se rendormir, après 10 ou 15 minutes, se lever et faire une activité neutre.
  • Sieste
    • Peut être utile si tôt en journée, nuit au sommeil nocturne si plus tard en après•midi.
  • Environnement
    • À vérifier: Bruit, température ambiante et qualité du lit.
  • Travail
    • À éviter : Horaire variable, travail de soirée et de nuit.
128
Q

Nommez les thérapies non pharmacologique des troubles de sommeil (4)

A
  • Thérapie de contrôle des stimuli
  • Thérapie de restriction de sommeil
  • Thérapie cognitive
  • Traitement de relaxation
129
Q

Décrire : Thérapie de contrôle des stimuli (2)

A
  • Veiller à éviter que l’environnement n’influe négativement sur le sommeil et à favoriser un rythme veille - sommeil stable.
  • Le lit et la chambre à coucher sont réservés au sommeil et aux activités sexuelles; on se couche seulement si on est somnolent; on quitte sa chambre après 15 ou 20 minutes si le sommeil tarde puis on y retourne seulement si on est somnolent; on se lève à la même heure chaque matin, peu importe la durée du sommeil; on ne fait pas de sieste.
130
Q

Décrire : Thérapie de restriction de sommeil (3)

A
  • Vise à restreindre le temps passé au lit au temps de sommeil estimé pour empêcher la fragmentation du sommeil et en augmenter l’efficacité.
  • La privation de sommeil qui en résulte, favorise un endormissement plus rapide et contribue à l’augmentation de l’efficacité du sommeil.
  • Ainsi, un sujet qui mentionne dormir seulement quatre heures alors qu’il en passe neuf au lit, devra rester seulement quatre heures au lit; au fur et à mesure que se consolide son sommeil, le temps passé au lit est accru d’une quinzaine de minutes par semaine.
131
Q

Décrire : Thérapie cognitive (4)

A
  • Cible les attentes réalistes ainsi que les conceptions erronées concernant les causes et les conséquences de l’insomnie.
  • La crainte de souffrir des conséquences de l’insomnie est un souci majeur.
  • Or, bien que l’insomnie puisse occasionner fatigue et irritabilité, particulièrement chez les sujets soucieux, les mesures objectives de performance et de somnolence indiquent peu de déficits.
  • La thérapie cognitive permet ainsi de modifier les attentes irréalistes, d’imputer à d’autres causes les conséquences présumées de l’insomnie et de favoriser un sentiment de contrôle sur son sommeil.
132
Q

Décrire : Traitement de relaxation (4)

A
  • Sous forme de relaxation progressive,
  • de training autogène ou de rétroaction biologique,
  • permet de réduire l’éveil et les tensions somatiques;
  • ils améliorent la qualité du sommeil en quatre à six semaines et leur efficacité est plus durable que celle des somnifères.