Cours 8 - L'organisation sémantique Flashcards

1
Q

Dans les deux blocs précédents, nous avons étudié le contenu de la mémoire sémantique.
Maintenant, nous allons voir comment ces connaissances sont organisées en mémoire sémantique à partir de 2 modèles. Lesquels?

A

– Modèle de réseau hiérarchique
– Modèle de distribution de l’activation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce que plusieurs chercheurs postulent au niveau du réseau hiérarchique?

A

Plusieurs chercheurs croient que l’information en MLT est structurée en une hiérarchie de catégories.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Un réseau hiérarchique est constitué de (a) et de (b).

A

de nœuds et de liens.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Un réseau hiérarchique est constitué de nœuds et de liens.
Les nœuds représentent les (a).

A

concepts

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Un réseau hiérarchique est constitué de nœuds et de liens. Les concepts peuvent être représentés à différents (a)

A

à différents niveaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Un réseau hiérarchique est constitué de nœuds et de liens. Les (a) relient les (b)

A

Les liens relient les nœuds.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Un réseau hiérarchique est constitué de nœuds et de liens. Les (a) relient les (b)

A

Les liens relient les nœuds.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Un réseau hiérarchique est constitué de nœuds et de liens. À chaque nœud sont associées quoi?

A

les propriétés spécifiques au concept.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Les caractéristiques partagées par la grande majorité des membres de la catégorie sont emmagasinées à quel niveau?

A

à un niveau supérieur (principe d’économie).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Certains membres moins typiques ne partagent pas nécessairement toutes les caractéristiques de la catégorie, mais en font-il malgré tout parti? Comment?

A

Oui, la caractéristique divergente est précisée à un niveau inférieur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

L’étude de Collins et Quillian (1969) visait quoi (objectif)?

A
  • Cette étude visait à tester le modèle hiérarchique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

L’étude de Collins et Quillian (1969) visait à tester le modèle hiérarchique. Pour ce faire, quelle tâche a été utilisée?

A

une tâche de vérification d’énoncés

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

La vérification d’énoncés consiste à quoi?

A

consiste à déterminer le plus rapidement possible la véracité d’un énoncé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

La vérification d’énoncés consiste à déterminer le plus rapidement possible la véracité d’un énoncé. On peut faire 2 vérifications. Lesquelles et comment?

A

vérification d’appartenance à une catégorie.
p.ex. : <concept - est un - concept>

vérification d’une propriété.
p.ex. : <concept - possède - propriété>

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Dans l’étude de Collins et Quillian (1969) sur l’effet de niveaux du réseau hiérarchique, quel était les résultats attendus?

A

Si le réseau est hiérarchique, le temps de réponse augmentera en fonction du nombre de niveaux entre les termes (l’effet de niveaux).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Dans l’étude de Collins et Quillian (1969) sur l’effet de niveaux du réseau hiérarchique, quels sont les résultats principaux?

A

Le temps nécessaire afin de récupérer une propriété est additif au temps nécessaire afin de traverser un niveau.

– Il est plus long de vérifier une propriété (« possède ») que l’appartenance à une catégorie (« est un »).

Le temps de réponse augmente en fonction du nombre de niveaux à traverser (effet de niveaux).

17
Q

Quelle est la conclusion de l’étude de Collins et Quillian (1969) sur l’effet de niveaux du réseau hiérarchique?

A

L’organisation doit donc être hiérarchique.

18
Q

Quels sont les 2 effets qui constituent problème à l’étude de Collins et Quillian (1969) ?

A

L’effet d’inversion de niveaux
L’effet de typicalité

19
Q

Qu’est-ce que stipule l’effet d’inversion de niveaux du réseau hiérarchique ?

A

Parfois, le jugement est plus rapide pour comparer des concepts non adjacents (p. ex., un chimpanzé est un animal) que des concepts adjacents (p. ex., un chimpanzé est un primate).

20
Q

Qu’est-ce que stipule l’effet de typicalité du réseau hiérarchique ?

A

– Les membres d’une classe ne sont pas équivalents : certains concepts plus typiques (p. ex., moineau) sont catégorisés plus rapidement que d’autres concepts moins typiques (p. ex., poulet) même si le nombre de niveaux à traverser est le même.

21
Q

Afin d’expliquer l’effet d’inversion de niveaux et l’effet de typicalité, Collins et Loftus (1975) proposent quoi?

A

proposent que l’organisation en mémoire sémantique n’est pas hiérarchique.

22
Q

Collins et Loftus (1975) proposent que l’organisation en mémoire sémantique n’est pas hiérarchique. Qu’est-ce que cela veut dire, en ce qui concerne la force d’association?

A
  • Les liens entre les concepts ne sont pas tous de la même force.
    – La force d’association (distance sémantique) est représentée par la longueur de la ligne.
23
Q

Comment se fait l’activation d’un concept, selon Collins et Loftus?

A

Lorsqu’un concept est présenté, il est activé en mémoire.

L’activation du mot présenté se propage à tous les concepts reliés

Les concepts reliés qui sont activés peuvent activer d’autres concepts

L’activation s’affaiblit à mesure qu’elle est propagée

24
Q

La rapidité de la décision quant à la vérification d’un énoncé est fonction de quoi?

A

de la distance sémantique entre les concepts.

25
Q

La rapidité de la décision quant à la vérification d’un énoncé est fonction de la distance sémantique entre les concepts. Ainsi, quand est-ce que l’activation se propage rapidement?

A

Plus 2 concepts sont près l’un de l’autre dans le réseau, plus l’activation se propagera rapidement.

26
Q

L’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971) visait à tester quoi?

A

le modèle de distribution de l’activation.

27
Q

L’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971) visait à tester le modèle de distribution de l’activation. Quelle tâche à été utilisée?

A

Tâche de décision lexicale

28
Q

En quoi consiste la tâche de décision lexicale utilisée dans l’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971) qui visait à tester le modèle de distribution de l’activation?

A
  • Présentation de deux séries de lettres.

– Les deux séries forment-elles chacune un mot ?

29
Q

Dans l’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971), qui visait à tester le modèle de distribution de l’activation, les participants devaient indiquer si le deux séries forment un mot. Quelles étaient les 2 conditions?

A

2 conditions:

Mot - Mot associé (p.ex. chat / chien)

Mot - Mot non associé (p.ex. chat / monstre)

30
Q

Dans l’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971), qui visait à tester le modèle de distribution de l’activation, quel est le résultat?

A

Lorsque les deux mots sont associés (p. ex., chat et chien), la réponse est plus rapide

31
Q

Dans l’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971), qui visait à tester le modèle de distribution de l’activation, Lorsque les deux mots sont associés (p. ex., chat et chien), la réponse est plus rapide. Ce résultat réfère à quel type d’effet?

A

(effet de préparation sémantique).

32
Q

Dans l’étude de Meyer et Schvaneveldt (1971), qui visait à tester le modèle de distribution de l’activation, Lorsque les deux mots sont associés (p. ex., chat et chien), la réponse est plus rapide (effet de préparation sémantique).

Que peut-on conclure de cette étude

(pourquoi est-ce que lorsque les deux mots sont associés (p. ex., chat et chien), la réponse est plus rapide?)

A

– La lecture du premier mot active la représentation de ce mot en mémoire.
– Cette activation se propage aux concepts associés.
– Conséquemment, lors de la lecture du deuxième mot, ce dernier est déjà activé en mémoire. Il est donc reconnu plus rapidement.

______________________

Lors de la lecture du mot « chat », le mot « chat » est activé en mémoire.

  • Cette activation se propage aux concepts sémantiquement reliés comme « chien » et « souris ».
  • Si le deuxième mot est « chien », il sera reconnu plus rapidement que si le deuxième mot est « monstre » parce que le concept « chien », mais pas le concept « monstre », a déjà été partiellement activé par la lecture du mot « chat ».
33
Q

Quel modèle portant sur la mémoire sémantique peut expliquer les effets de typicalité et d’inversion des niveaux?

A

Le modèle de distribution de l’activation.