Cours 9 - La compréhension du langage et la lecture Flashcards

1
Q

Pour comprendre le langage, on doit d’abord faire quoi?

A

percevoir les unités de langage.

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Q

Qu’est-ce qu’un phonème?

A

Les phonèmes sont les unités du langage oral. Ils correspondent aux sons du langage.

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Q

Qu’est-ce qu’un graphème?

A

Les graphèmes sont les unités du langage écrit. Ils correspondent aux lettres.

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4
Q

Pour comprendre le langage, on doit d’abord percevoir les unités de langage (phonème et graphème). Ensuite, que doit-on faire?

A

On doit ensuite regrouper les unités de langage en mots, puis associer une signification à ces mots.

______________________________

Par exemple, dans le langage oral, le mot chat sera compris comme suit :
– Les sons « ch » et « a » seront perçus et regroupés, puis ils seront associés à la représentation d’un chat

Il en est de même dans le langage écrit :

Les lettres c, h, a et t seront perçues et regroupées, puis elles seront associées à la représentation d’un chat.

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Q

Dans le langage écrit, les lettres c, h, a et t seront perçues et regroupées, puis elles seront associées à la représentation d’un chat.

Toutefois, certains chercheurs proposent autre chose. Quoi?

A

Toutefois, certains chercheurs ont émis l’hypothèse que dans le langage écrit, les graphèmes seraient traduits en phonèmes avant de pouvoir être associés à une signification. Ainsi, selon ces chercheurs, le mot chat serait compris comme suit :
______________________________

– Les lettres c, h, a et t seraient perçues et regroupées, puis elles seraient traduites en les sons « ch » et
« a ». Finalement, ce sont ces sons qui seraient associés à la représentation d’un chat.

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6
Q

Certains chercheurs ont émis l’hypothèse que dans le langage écrit, les graphèmes seraient traduits en phonèmes avant de pouvoir être associés à une signification.
Deux hypothèses peuvent donc être émises en ce qui concerne la compréhension du langage écrit. Lesquelles?

A

L’hypothèse d’un accès direct

L’hypothèse d’une médiation phonologique

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7
Q

L’hypothèse d’un accès direct propose quoi?

A

propose que les graphèmes d’un mot sont directement associés à la signification du mot.

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8
Q

L’hypothèse d’une médiation phonologique propose quoi?

A

propose que les graphèmes d’un mot sont traduits en phonèmes avant d’être associés à la signification du mot.

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9
Q

Quelle était la procédure dans l’étude de Bradshaw et Nettleton (1974) ?

A

Les auteurs ont présenté aux participants des paires de mots.

Paires neutres : les mots ne sont aucunement reliés.

Paires hétérophones : l’orthographe des mots est semblable, mais leur prononciation est différente.

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10
Q

Dans l’étude de Bradshaw et Nettleton (1974), Quelle était les deux conditions expérimentales dans cette étude?

A

Dans une 1re condition, les participants devaient lire les 2 mots des paires à voix haute.
Dans une 2e condition, les participants devaient lire le 1er mot des paires silencieusement, puis le 2e mot à voix haute.

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11
Q

Dans l’étude de Bradshaw et Nettleton (1974). Quelles sont leurs observations à la première condition?

A

Les chercheurs ont observé que dans la 1re condition, les participants commençaient à lire le 2e mot des paires plus tard pour les paires hétérophones que pour les paires neutres.

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12
Q

Bradshaw et Nettleton (1974) ont observé que dans la 1re condition, les participants commençaient à lire le 2e mot des paires plus tard pour les paires hétérophones que pour les paires neutres.

À quoi le délai dans la lecture du 2ème mot pourrait être attribuable?

A

Puisque les mots des paires hétérophones sont semblables, mais que leur prononciation est différente, la prononciation du 1er mot interfèrerait avec la prononciation du 2e mot. C’est ce qui causerait un délai dans la lecture du 2e mot.

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13
Q

Dans l’étude de Bradshaw et Nettleton (1974), selon l’hypothèse d’un accès direct, quels résultats seraient attendus?

A

Selon l’hypothèse d’un accès direct, les lettres ne sont pas traduites en sons lors de la lecture silencieuse.

– Dans la 2e condition, il n’y aurait donc pas de prononciation, même mentale, du 1er mot des paires.

  • Ainsi, il ne devrait pas y avoir d’interférence dans les paires de mots hétérophones.

– On ne s’attend donc pas à observer un délai dans la lecture du 2e mot.

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14
Q

Dans l’étude de Bradshaw et Nettleton (1974), selon l’hypothèse d’une médiation phonologique, quels résultats seraient attendus?

A

Selon l’hypothèse d’une médiation phonologique, les lettres sont traduites en sons lors de la lecture silencieuse.

– Dans la 2e condition, il y aurait donc une prononciation mentale du 1er mot des paires.

  • Ainsi, il devrait y avoir de l’interférence dans les paires de mots hétérophones.

– On s’attend donc à observer un délai dans la lecture du 2e mot.

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15
Q

Dans l’étude de Bradshaw et Nettleton (1974), quels sont les résultats obtenus à la 2e condition
(et ces résultats appuient quelle hypothèse)?

A

dans la 2e condition, les participants commençaient à lire le 2e mot des paires au même moment pour les paires hétérophones que pour les paires neutres.

Ce résultat est un appui à l’hypothèse d’un accès direct.

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16
Q

Dans l’étude de Bradshaw et Nettleton (1974), dans la 2e condition, les participants commençaient à lire le 2e mot des paires au même moment pour les paires hétérophones que pour les paires neutres.

Ce résultat est un appui à l’hypothèse d’un accès direct. Pourquoi?

A

Car selon cette hypothèse les lettres ne sont pas traduites en sons lors de la lecture silencieuse.

Dans la 2e condition, il n’y aurait donc pas de prononciation, même mentale, du 1er mot des paires. Ainsi, il ne devrait pas y avoir d’interférence dans les paires de mots hétérophones. On ne s’attend donc pas à observer un délai dans la lecture du 2e mot.

17
Q

Dans l’étude de van Orden (1987), quelle était la procédure?

A

une catégorie était d’abord présentée aux participants. Ensuite, un mot leur était présenté. Les participants devaient indiquer si le mot correspondait à la catégorie.

18
Q

Dans l’étude de van Orden (1987), en quoi consistait les essais positifs?

A

Dans les essais positifs, le mot correspondait à la catégorie.

Par exemple :
– Catégorie : Couleur
– Mot : Rouge
– Réponse : Oui

19
Q

Dans l’étude de van Orden (1987), en quoi consistait les essais négatifs?

A

Dans les essais négatifs, le mot ne correspondait pas à la catégorie. Il y avait 2 types d’essais négatifs.

– Le mot pouvait être neutre.

Par exemple :
* Catégorie : Couleur
* Mot : Pirate
* Réponse : Non

– Le mot pouvait être un homophone d’un mot qui correspondait à la catégorie.

Par exemple :
* Catégorie : Couleur
* Mot : Verre (homophone de la couleur Vert)
* Réponse : Non

20
Q

Dans l’étude de van Orden (1987), qu’est-ce qui était calculé?

A

Le nombre de fausses alarmes a été calculé pour les 2 types d’essais négatifs.

– Un participant émet une fausse alarme lorsqu’il répond Oui à une question alors que la réponse était Non (essai négatif).

21
Q

van Orden (1987) a observé quoi, et ces résultats appui quelle hypothèse?

A

van Orden (1987) a observé que les participants commettaient plus de fausses alarmes lorsque le mot était un homophone que lorsqu’il était neutre.

Ce résultat est un appui à l’hypothèse d’une médiation phonologique.

Car selon l’hypothèse d’une médiation phonologique, les participants devraient confondre les homophones puisque leur représentation des mots proviendrait de leur prononciation (identique) et non de leur orthographe.

22
Q

van Orden (1987) a observé que les participants commettaient plus de fausses alarmes lorsque le mot était un homophone que lorsqu’il était neutre.

Ce résultat est un appui à l’hypothèse d’une médiation phonologique.
Pourquoi est-ce que ce n’est pas un appui à l’hypothèse d’un accès direct? (en d’autres mots, quels résultats auraient été attendus selon cette hypothèse)?

A

Selon l’hypothèse d’un accès direct, les participants ne devraient pas confondre les homophones puisque la représentation des mots proviendrait de leur orthographe (différente) et non de leur prononciation.

23
Q

Les résultats de Bradshaw et Nettleton (1974) et de van Orden (1987) sont donc contradictoires.

Par contre, Coltheart et ses collaborateurs (2001) ont émis une hypothèse.

Laquelle et pour expliquer quoi?

A

l’hypothèse d’une double voie pour expliquer les processus sous-jacents à la lecture.

– Cette hypothèse intègre l’hypothèse d’un accès direct et celle d’une médiation phonologique.

24
Q

La voie lexicale est composé de 3 choses. Lesquelles?

A

Lexique orthographique

Système sémantique

Lexique phonologique

25
Q

À quelle composante de la voie lexicale je fais référence?

Association du mot écrit à une signification.

A

Système sémantique

26
Q

À quelle composante de la voie lexicale je fais référence?

Association d’un groupe de lettres à un mot écrit.

A

Lexique orthographique

27
Q

À quelle composante de la voie lexicale je fais référence?

Association du mot écrit et de sa signification à un mot prononcé.

A

Lexique phonologique

28
Q

Qu’est-ce qui occupe la voie non lexicale (et sa fonction)?

A

Conversion graphèmes-phonèmes

Traduction des lettres en sons.

29
Q

La voie lexicale correspond à quelle hypothèse?

La voie non lexicale correspond à quelle hypothèse?

A

lexicale : hypothèse d’un accès direct

non lexicale : hypothèse d’une médiation phonologique.

30
Q

En voie (a) lexicale et (b) non lexicale, comment les lettres d’un mot sont traitées?

A

Lexicale : en parallèle

Non lexicale : en série

31
Q

Quand est-ce qu’on utilise la voie (a) lexicale et (b) non lexicale?

A

Lexicale : lorsque le mot écrit est connu

Non lexicale : lorsque le mot écrit est inconnu

32
Q

Je présente le mot “bateau” à un participant. Selon l’hypothèse d’une double voie, quelle est la voie activé et le processus qui mène à la prononciation?

A

la voie lexicale sera activée.

– Les lettres b, a, t, e, a et u seront associées simultanément au mot écrit bateau.

– Le mot écrit bateau sera associé à sa signification.

– Le mot écrit bateau et sa signification seront associés au mot prononcé « bato ».

– Le mot bateau pourra être prononcé.

33
Q

Je présente le mot “zime” à un participant. Selon l’hypothèse d’une double voie, quelle est la voie activé et le processus qui mène à la prononciation?

A

la voie non lexicale qui sera activée.

– La lettre z sera traduite par le son « z ».

– La lettre i sera traduite par le son « i ».

– Les lettres m et e seront traduites par le son « m ».

– Le mot zime pourra être prononcé.

34
Q

L’hypothèse d’une double voie suggère que les processus permettant de comprendre le langage varieraient en fonction de quoi?

A

De la situation

35
Q

Toutefois, mis à part le cas des mots connus et inconnus, les caractéristiques des situations engendrant une médiation phonologique ou un accès direct ne sont pas encore bien connues.

Pourquoi? (qu’est-ce qu’on ne sait pas)?

A

On ne sait pas quels aspects de l’étude de Bradshaw et Nettleton (1974) permettent aux participants de lire les mots directement.

On ne sait pas non plus quels aspects de l’étude de van Orden (1987) font en sorte que les participants effectuent une médiation phonologique.