14.2 Questionnaire pédiatrique Flashcards

1
Q

Ce que nous verrons dans ce chapitre

A
  • L’entretien pédiatrique a ses particularités.
  • Voici un aperçu des caractéristiques importantes du questionnaire de l’enfant et les règles à respecter pour optimiser votre entrevue et, dans la section suivante, votre examen physique.
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2
Q

Accompagnateur: au début de l’entrevue

A
  • La première particularité de l’entretien pédiatrique est la présence d’un accompagnateur, habituellement le ou les parents de l’enfant.
  • Il est important de commencer l’entrevue en se présentant et en vérifiant le lien entre l’enfant et les personnes qui l’accompagnent.
  • L’enfant de moins de cinq ans est habituellement amené en consultation sans avoir demandé à obtenir une aide médicale quelconque.
  • La source d’inquiétude vous sera dévoilée par le parent ou l’accompagnateur.
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3
Q

Entrevue pédiatrique: à quoi faire attention?

A
  • La source d’inquiétude vous sera dévoilée par le parent ou l’accompagnateur.
  • Il faut alors prêter une attention spéciale aux informations qui vous seront livrées, car, tout comme chez l’adulte, c’est le questionnaire qui demeurera la clé pour résoudre la très grande majorité des problèmes pédiatriques.
  • Informez-vous de la raison de consultation, puis offrez un moment d’écoute active à la personne qui vous amène l’enfant afin qu’elle vous livre ses observations et l’objet de ses inquiétudes.
  • Durant cette période de temps, suspendez vos autres activités et offrez un contact visuel aux adultes qui amènent l’enfant en consultation.
  • En début d’entrevue, l’attention doit être donnée presque exclusivement à ces derniers.
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4
Q

Attentes des parents pendant l’entrevue

A
  • Non seulement les parents recherchent une écoute de la part du médecin, mais ils ont également besoin de sentir que le professionnel de la santé devant eux traite leurs préoccupations avec sérieux et qu’il est à l’écoute de leurs perceptions du problème, des répercussions de ce dernier sur l’enfant et la famille, de leurs craintes et de leurs attentes face à la consultation médicale.
  • Si vous portez attention à ces aspects cruciaux, vos messages seront entendus et vous maximiserez les chances de satisfaire votre clientèle et d’apporter des soins de qualité à l’enfant.
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5
Q

Avant l’entrevue pédiatrique: quoi faire?

A
  • RÈGLE 1 Vérifier l’identité de la personne qui consulte avec l’enfant.
  • Écouter attentivement cet accompagnateur et adapter le niveau de langue pour bien vous faire comprendre de ce dernier
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6
Q

Observation de l’enfant pendant l’entrevue

A
  • En cours d’entrevue, vous devrez réserver du temps pour observer le sujet de la consultation, l’enfant.
  • Soyez à l’affût de ses réactions avec les parents tout au long de l’entrevue.
  • Comment interagit-il avec son entourage?
  • Est-il en alerte? Attentif? Moche? Souffrant? Comment réagit-il à votre présence?
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7
Q

Observation de l’enfant pendant l’entrevue: enfant entre 9 mois à 3 ans

A
  • L’enfant, entre 9 mois et 3 ans, devrait être craintif en la présence d’inconnu, à moins d’avoir un tempérament particulièrement docile.
  • L’appréhension du sujet pédiatrique devrait être encore plus importante dans un environnement étrange et non familier comme celui d’une salle d’urgence.
  • Imaginez-vous téléporté sur une planète bizarre peuplée de petits bonshommes en habits verts, souriant de manière un peu forcée, armés d’otoscopes et d’abaisse-langues, désireux de vous examiner les oreilles et la bouche!
  • Observez l’enfant à distance, puis commencez à l’approcher en douceur en recherchant discrètement son regard et en vous intéressant à lui
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8
Q

Observation de l’enfant pendant l’entrevue: enfant entre 18 et 24 mois

A
  • Souvenez-vous cependant qu’entre 18 et 24 mois l’enfant n’aime pas qu’on le regarde dans les yeux au premier contact.
  • Il a alors tendance à se recroqueviller sur le parent.
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9
Q

Observation de l’enfant pendant l’entrevue: vêtements

A
  • La majorité des enfants portent sur eux des vêtements marqués à l’effigie de leurs personnages d’animation préférés ou encore traînent leur doudou ou leur jouet préféré. Intéressez-vous à ces objets.
  • Si vous avez le bonheur de connaître le nom du personnage, vous pourrez parfois passer rapidement du clan des méchants à celui des gentils.
  • Ce ne sera malheureusement pas toujours le cas.
  • En cas de refus total lors de vos premières tentatives, il peut être bon de battre en retraite et d’attendre l’examen pour faire une seconde tentative de rapprochement.
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10
Q

Quoi faire si l’enfant est difficile à approcher pendant l’examen?

A
  • En cas de refus total lors de vos premières tentatives, il peut être bon de battre en retraite et d’attendre l’examen pour faire une seconde tentative de rapprochement.
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11
Q

Approcher le jeune pendant l’examen: si l’enfant est plus vieux

A

Si l’enfant est plus vieux, il est intéressant d’avoir son point de vue sur sa condition et de le faire participer activement au questionnaire et à l’examen.

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12
Q

Pourquoi observer l’enfant pendant l’examen?

A

RÈGLE 2 Observer attentivement l’enfant durant le questionnaire et tenter une approche de reconnaissance afin d’établir un premier lien de confiance.

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13
Q

Environnement pendant l’entrevue

A
  • L’environnement n’est pas toujours contrôlable par le clinicien qui reçoit une clientèle pédiatrique. Il variera en fonction du lieu de travail (bureau, clinique externe, urgence, hôpital).
  • Créez un environnement le plus adéquat possible pour recevoir cette clientèle particulière.
  • Une salle d’attente dotée d’une aire de jeux peut faciliter grandement la tâche des parents et amenuiser les conséquences de l’attente sur la patience de l’enfant.
  • Observer un enfant s’amuser avec un casse-tête, empiler des blocs de bois ou encore interagir avec un autre enfant permet d’avoir une première appréciation de son développement moteur et social ainsi que de son langage.
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14
Q

Environnement: pour les parents

A
  • Pour les parents, une salle d’allaitement, une table à langer à proximité et l’accès à un micro-ondes seront autant d’éléments utiles durant la période d’attente.
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15
Q

Meilleur climat pendant l’entrevue

A
  • Lors de la consultation médicale, le clinicien devra essayer d’établir un contact chaleureux avec l’enfant et ses parents, dans un climat le plus détendu et le plus adapté possible à la consultation pédiatrique.
  • L’attitude du médecin y sera pour beaucoup dans la création de cette ambiance.
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16
Q

Environnement pendant l’entrevue

A

RÈGLE 3 Construire un environnement qui favorise le plus possible la consultation pédiatrique.

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17
Q

Type de visite pédiatrique

A

Grosso modo, il existe deux types de consultations:
1. la visite périodique qui s’inscrit de manière coordonnée avec la vaccination ou le suivi d’une maladie et
2. (2) la consultation pour un problème médical inattendu

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18
Q

Pédiatrie: visite périodique - c’est quoi?

A
  • Elle s’effectue généralement sur rendez-vous et dans un contexte de bureau.
  • Cette rencontre de suivi permet de détecter des facteurs de risque susceptibles d’influencer la santé et le développement de l’enfant ainsi que de guider les parents en fournissant des conseils anticipatoires pertinents, par exemple sur la nutrition, l’activité physique, la sécurité et le développement de l’enfant.
  • Durant cette rencontre, le clinicien procède à un questionnaire ciblé et évalue les paramètres de croissance et de développement.
  • Il procède ensuite à un examen physique pertinent en fonction de l’âge et des facteurs de risque de l’enfant.
  • Le soignant questionnera également les parents sur les préoccupations qui touchent la santé et le comportement de l’enfant (sommeil, discipline, etc.).
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19
Q

Pédiatrie: visite périodique - décrire le déroulement
- examen physique
- éléments à questionner

A
  • Durant cette rencontre, le clinicien procède à un questionnaire ciblé et évalue les paramètres de croissance et de développement.
  • Il procède ensuite à un examen physique pertinent en fonction de l’âge et des facteurs de risque de l’enfant.
  • Le soignant questionnera également les parents sur les préoccupations qui touchent la santé et le comportement de l’enfant (sommeil, discipline, etc.).
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20
Q

Pédiatrie: consultation pour problème médical - c’est quoi?

A
  • Souvent planifiée rapidement, cette consultation médicale peut s’effectuer au bureau, en clinique externe ou dans la salle d’urgence.
  • Elle vise à évaluer un problème médical aigu qui altère la santé ou le fonctionnement de l’enfant ou à en faire le suivi.
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21
Q

Raison de consultation: quand et comment la donner?

A
  • Spécifier rapidement la raison de consultation au moyen d’une question ouverte du genre «Qu’est-ce qui vous amène aujourd’hui?
  • Ou encore qu’est-ce je peux faire pour vous aider?»
  • Encore plus important que poser la question, vous devez écouter la réponse activement pendant au moins 90 secondes.
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22
Q

Raison de consultation: comment et pourquoi le temps au parent / patient de répondre?

A
  • Encore plus important que poser la question, vous devez écouter la réponse activement pendant au moins 90 secondes.
  • Ce délai permet bien souvent à l’accompagnateur non seulement de vous raconter sa version de l’histoire du problème de santé de l’enfant, mais aussi de vous confier ses craintes et ses attentes en lien avec la consultation.
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23
Q

Comment aborder les parents qui ont de la difficulté à exprimer leurs craintes?

A
  • Certains parents peuvent avoir de la difficulté à exprimer leurs craintes ou à aborder des sujets plus délicats, aussi une approche moins directive peut être utilisée dans ces situations.
  • Par exemple, vous pourriez dire: «Un bébé, ça change une vie, n’est-ce pas?»
  • Ou: «Je ne sais pas si vous appréhendez la même chose, mais plusieurs parents dont l’enfant présente un reflux gastro-œsophagien ont peur que l’enfant s’étouffe et décède durant son sommeil…»
  • Lorsqu’on suspecte des préoccupations cachées ou qu’on désire explorer plus à fond la dynamique parent-enfant, une autre stratégie peut être de demander «Avez-vous du plaisir avec votre bébé?»
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24
Q

Raison de consultation: comment l’approcher?

A
  • RÈGLE 4 Après l’accueil et les présentations, diriger rapidement la conversation sur la raison de la consultation et laisser une fenêtre de temps d’au moins 90 secondes pour que les parents s’expriment.
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25
Q

Collecte d’information: structures familiales

A
  • En premier lieu, il est important de connaître la structure familiale.
  • Les parents biologiques sont-ils encore unis? En monoparentalité? La famille est-elle reconstituée? L’enfant a-t-il des frères ou des sœurs?
  • Quel est son rang dans la famille?
  • La collecte d’informations portant sur l’enfant ressemble à plusieurs points de vue à celle qui est effectuée chez l’adulte, en particulier en ce qui a trait aux antécédents médicaux, familiaux, chirurgicaux, traumatiques ainsi qu’à la prise de médication et aux allergies.
  • Par contre, elle diffère de celle de l’adulte à d’autres égards.
  • Explorons ensemble la collecte d’information chez l’enfant.
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26
Q

Collecte d’information: enfants vs adultes

A
  • RÈGLE 5 La collecte d’information chez l’enfant diffère de celle de l’adulte à plusieurs points de vue.
  • Explorer les éléments qui sont propres à l’enfant, tels que les antécédents périnataux, la croissance, le développement et la vaccination.
  • Parcourir les habitudes de vie en tenant compte des besoins de l’enfant qui diffèrent de ceux de l’adulte.
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27
Q

Antécédents périnataux: contexte où ils sont particulièrement importants

A

Plus l’enfant est jeune et plus il est pertinent d’explorer la grossesse et l’accouchement de la mère.

28
Q

Antécédents périnataux: questions à poser

A
  • Est-ce que la grossesse était désirée ou non?
  • Le couple a-t-il eu recours à des méthodes de fertilisation?
  • Recherchez des éléments qui peuvent avoir influé sur la croissance de l’enfant ou la transmission de maladie génétique ou acquise.
  • Par exemple, la mère a-t-elle fait usage de tabac, d’alcool, de drogues ou de médicaments pendant sa grossesse?
  • A-t-elle présenté des complications infectieuses, endocriniennes, vasculaires ou placentaires?
  • Y a-t-il eu des anomalies lors des échographies de dépistage?
  • À quel âge gestationnel l’accouchement a-t-il eu lieu?
  • L’accouchement a-t-il eu lieu par voie vaginale ou par césarienne?
  • Si tel est le cas, vous devez vous informer des raisons ayant mené à un accouchement en salle d’opération.
  • S’agissait-il d’une césarienne planifiée en raison d’un mauvais positionnement de l’enfant, d’une césarienne antérieure ou encore d’un accouchement d’urgence dans un contexte de mauvaise progression du travail (dystocie du travail), de disproportion fœto-pelvienne, d’un placenta praevia ou d’une complication hémorragique?
  • Informez-vous du score Apgar à la naissance.
29
Q

Antécédents périnataux: définir prématurité vs pré-terme

A
  • La prématurité est définie comme un accouchement avant la 37e semaine de gestation.
  • Un accouchement pré-terme, particulièrement avant 28 semaines, peut conduire à des retards de croissance et de développement ainsi qu’à des séquelles physiques et neurologiques qui auront des répercussions sur l’enfant jusqu’à sa majorité et parfois toute sa vie
30
Q

Antécédents périnataux: Séquelles d’accouchement

A
  • La prématurité est définie comme un accouchement avant la 37e semaine de gestation.
  • Un accouchement pré-terme, particulièrement avant 28 semaines, peut conduire à des retards de croissance et de développement ainsi qu’à des séquelles physiques et neurologiques qui auront des répercussions sur l’enfant jusqu’à sa majorité et parfois toute sa vie.
  • Certaines séquelles de l’accouchement ne sont pas détectées à la naissance et se manifesteront par des retards dans le développement.
31
Q

Antécédents périnataux: Score d’Apgar

A
  • Informez-vous du score Apgar à la naissance.
  • L’Apgar est inscrit habituellement dans le carnet de vaccination de l’enfant avec le poids à la naissance.
  • Ces deux données sont importantes lors de l’évaluation de l’état de santé du nourrisson.
  • Le score Apgar est établi subjectivement par le médecin accoucheur ou l’anesthésiste qui a prodigué les premiers soins à l’enfant.
  • Il nous renseigne sur les difficultés vécues par l’enfant à sa naissance et peut témoigner d’un accouchement difficile avec des séquelles possibles sur le développement ultérieur de l’enfant
32
Q

Antécédents périnataux: Score d’Apgar
- où peut-on le trouver?
- pertinence / utilité

A
  • Informez-vous du score Apgar à la naissance.
  • L’Apgar est inscrit habituellement dans le carnet de vaccination de l’enfant avec le poids à la naissance.
  • Ces deux données sont importantes lors de l’évaluation de l’état de santé du nourrisson.
  • Le score Apgar est établi subjectivement par le médecin accoucheur ou l’anesthésiste qui a prodigué les premiers soins à l’enfant.
  • Il nous renseigne sur les difficultés vécues par l’enfant à sa naissance et peut témoigner d’un accouchement difficile avec des séquelles possibles sur le développement ultérieur de l’enfant.
33
Q

Antécédents périnataux: question de dépistage pour savoir s’il y a une réanimation

A
  • Une réanimation ou encore un séjour aux soins intensifs néonataux sont également des informations qui doivent capter votre attention.
  • Une bonne question de dépistage serait celle-ci: «Combien de temps êtes-vous restée à l’hôpital après l’accouchement?»
  • Le séjour moyen d’un accouchement vaginal non compliqué au Québec est d’environ 36 à 48 heures, alors qu’il s’allonge jusqu’à 2 ou 3 jours en post-césarienne non compliquée.
34
Q

Antécédents périnataux: séjour moyen d’hospitalisation après accouchement

A
  • Le séjour moyen d’un accouchement vaginal non compliqué au Québec est d’environ 36 à 48 heures, alors qu’il s’allonge jusqu’à 2 ou 3 jours en post-césarienne non compliquée.
35
Q

Apgar: tableau

A
36
Q

Facteurs influençant croissance post-natale

A
  • La croissance post-natale est influencée par plusieurs caractéristiques en constante interrelation.
  • Parmi ces mécanismes, on retrouve des facteurs génétiques, hormonaux et nutritionnels. Lorsqu’il est question de croissance chez l’enfant, on doit être prudent dans nos interprétations et ne pas nous fier sur une seule série de mesures.
  • L’héritage génétique de l’enfant est indéniable
37
Q

Nommez les paramètres de croissance

A
  • Les paramètres de croissance que sont le poids, la taille et le périmètre crânien doivent être mesurés adéquatement et interprétés sur une période de temps en tenant compte du sexe de l’enfant, de sa race et des caractères physiques de ses parents.
38
Q

Interprétation des paramètres de croissance

A
  • Les paramètres de croissance que sont le poids, la taille et le périmètre crânien doivent être mesurés adéquatement et interprétés sur une période de temps en tenant compte du sexe de l’enfant, de sa race et des caractères physiques de ses parents.
39
Q

Manière d’estimer la grandeur d’un enfant

A
  • Si vous voulez savoir à quoi va ressembler un enfant, regardez attentivement ses parents et adaptez vos interprétations en fonction de ces données.
  • Pour la grandeur, on peut estimer la cible génétique de l’enfant en faisant la moyenne de la taille des parents en centimètres pour ensuite appliquer une correction pour le sexe (+6,5 cm chez le garçon et –6,5 cm pour la fille) et en ajoutant ±8,5 cm sur la courbe, ce qui constitue la cible génétique.
  • En cas de bris de la courbe de croissance ou d’anomalies vraies de la croissance, une alarme doit retentir dans la tête du clinicien qui doit à ce moment se mettre en mode recherche.
40
Q

Quoi faire si bris de la courbe de croissance?

A
  • En cas de bris de la courbe de croissance ou d’anomalies vraies de la croissance, une alarme doit retentir dans la tête du clinicien qui doit à ce moment se mettre en mode recherche.
  • Les causes possibles peuvent être d’ordre génétique, endocrinien, médical, nutritionnel ou psychosocial.
41
Q

Causes possibles de bris de courbe de croissance

A
  • Les causes possibles peuvent être d’ordre génétique, endocrinien, médical, nutritionnel ou psychosocial.
42
Q

Développement de l’enfant

A
  • Dès sa naissance, l’enfant est programmé génétiquement pour passer à travers une séquence de maturation physique et neurologique nécessaire à son développement.
  • Classiquement, on évalue la progression de l’enfant dans ce processus de maturation par l’acquisition chronologique d’aptitudes motrices, sociales et cognitives, considérées comme des étapes normales de développement.
  • Pensons par exemple à la capacité à redresser la tête lorsque le bébé est en position ventrale, à la capacité à se tourner dans son lit, à s’asseoir, à marcher, à comprendre une consigne, à prononcer ses premiers mots, etc.
43
Q

Développement: Acquisition des étapes du développement

A
  • L’acquisition de ces étapes du développement dans le temps est variable d’un enfant à l’autre, mais la chronologie est habituellement respectée et un retard ou une régression dans l’acquisition d’une ou de plusieurs étapes de développement peut survenir et doit inquiéter le clinicien.
  • C’est souvent un élément clé dans la découverte d’une maladie neurologique, d’une surdité, d’un trouble du langage ou d’un trouble envahissant du développement.
  • Nous y reviendrons dans la section sur l’examen physique de l’enfant.
44
Q

Immunisation des enfants

A
  • Rarement remise en question chez l’adulte, sauf pour l’influenza chez les populations à risque ou pour le tétanos lors de blessure accidentelle, la vaccination fait partie intégrante du questionnaire de l’enfant.
  • Comme il s’agit, encore à ce jour, de la mesure de santé publique la plus efficace pour prévenir la transmission de maladies infectieuses, le médecin a le devoir de vérifier et de maintenir à jour le calendrier de vaccination de l’enfant et de prodiguer des conseils appropriés aux parents concernés par les risques et les bénéfices de la vaccination pour la santé de leurs enfants.
  • La vaccination a permis de voir régresser de façon spectaculaire l’incidence de maladies graves, comme la bactériémie à pneumocoque, ou encore le taux de méningite bactérienne, au prix d’effets secondaires mineurs, souvent locaux.
  • Les réactions graves sont extrêmement rares et doivent être signalées pour être évaluées par des experts en immunisation.
45
Q

Habitudes de vie

A
  • À l’ère des familles reconstituées avec les deux parents sur le marché du travail, l’omniprésence des garderies et des activités organisées, des iPad et autres gadgets électroniques, les familles font face à de nouveaux défis.
  • L’équilibre est difficile à atteindre pour plusieurs d’entre elles.
  • Peu importe le milieu socioéconomique dans lequel l’enfant évolue, ce dernier a besoin de l’affection parentale et d’un encadrement adapté à son tempérament pour s’épanouir harmonieusement.
  • Comme travailleur de la santé, vous aurez à prodiguer des conseils adaptés aux parents et aux enfants sur la nutrition, le sommeil, la dentition, la discipline, les activités de loisirs, la télévision, les jeux vidéo, l’école, le tabagisme, l’alcool, les drogues et la sexualité.
46
Q

Nutrition: chez le nourrisson - avantages du lait maternel

A
  • Chez le nourrisson, il ne fait pas de doute que le lait maternel est celui qui est le mieux adapté à ses besoins. L’allaitement maternel possède plusieurs avantages sur les préparations commerciales lactées.
  • Le lait maternel est toujours prêt à servir, gratuit, à la bonne température et renferme des quantités suffisantes de nutriments pour assurer la croissance du bébé pendant les six premiers mois de sa vie, si l’on fait abstraction de la vitamine D qui doit être supplémentée durant la première année et du fer chez l’enfant prématuré ou qui souffre de retard de croissance.
  • Le lait maternel protège le jeune bébé des infections et influence favorablement le lien mère-enfant.
  • Certaines femmes rencontrent des difficultés lors de l’allaitement ou choisissent de ne pas allaiter leurs enfants. Les obstacles à l’allaitement doivent être minimisés par le personnel médical.
  • Devant une interruption de l’allaitement ou le recours aux préparations lactées, il n’est pas souhaitable de mettre de la pression sur la mère qui fait ce choix afin de ne pas la culpabiliser inutilement.
  • Cette dernière est d’autant plus très émotive durant cette période de la vie.
47
Q

Nutrition: chez le nourrisson - préparations commerciales lactées

A
  • Les préparations commerciales lactées sont classiquement du lait de vache modifié pour tenter de ressembler au lait humain. Elles ne protègent pas l’enfant des infections, mais fournissent un apport calorique similaire à celui du lait maternel.
  • Ces formulations peuvent être enrichies de fer.
  • Certains enfants alimentés au moyen de préparations commerciales présenteront des symptômes digestifs ou des manifestations comportementales qui amèneront à la fois les parents et les cliniciens à se questionner sur une allergie ou une intolérance possible aux protéines de lait de vache.
  • Ces manifestations cliniques peuvent être aussi diverses que des pleurs excessifs, des régurgitations, des troubles de transit intestinaux (diarrhée, constipation), la présence de sang dans les selles ou une pauvre prise de poids.
  • Alors commence la danse des préparations lactées.
  • Les allergies alimentaires sont difficiles à diagnostiquer avec assurance.
  • On procède alors à des essais-erreurs en employant diverses formulations jusqu’à la disparition des symptômes ou la maturation de l’intestin.
  • Il est parfois nécessaire de tenter des préparations spéciales plus coûteuses afin de déterminer si les symptômes de l’enfant s’améliorent avec cette diète spéciale.
  • On pourra décider s’il est utile de continuer avec cette diète d’exclusion de protéines de lait de vache et de soya jusqu’à l’âge d’un an dans plusieurs cas.
48
Q

Nutrition: chez le nourrisson - quand introduire l’alimentation solide?

A

Dans la littérature pédiatrique, l’alimentation solide devrait être introduite vers six mois.

49
Q

Nutrition: chez le nourrisson - avant 6 mois

A
  • Dans la littérature pédiatrique, l’alimentation solide devrait être introduite vers six mois.
  • Certaines mères crieront au scandale, prétextant que leur enfant se meurt de faim entre les boires et décideront de ne pas attendre ces délais, faisant fi des risques accrus d’atopie rapportés.
  • Qui a raison, qui a tort?
  • Le rôle du médecin est d’informer les parents sur l’avancement des connaissances médicales afin d’amener les arguments pour permettre aux parents de prendre une décision éclairée, mais en fin de compte ce sont ces derniers qui choisiront le moment de donner des aliments solides à leur bébé.
  • On suggère d’introduire progressivement un nouvel aliment à la fois à quelques jours d’intervalle.
50
Q

Développement de l’enfant 1 an vs 2 ans

A
  • Durant sa première année de vie, l’enfant n’a pas de temps à perdre.
  • Il doit tripler son poids de naissance.
  • Il s’agit d’une phase de croissance accélérée qui requiert des besoins énergétiques accrus.
  • On peut avoir l’impression, au cours de cette période, que l’enfant mange et dort tout le temps.
  • Après la deuxième année de vie, c’est l’inverse.
  • L’enfant s’active, dort moins et il est habituel de voir son appétit décliner en raison d’un ralentissement de croissance physiologique et de la perte de l’adiposité infantile.
51
Q

Âge des caprices gustatifs + les décrrire

A
  • (Après la deuxième année de vie, c’est l’inverse. L’enfant s’active, dort moins et il est habituel de voir son appétit décliner en raison d’un ralentissement de croissance physiologique et de la perte de l’adiposité infantile.)
  • À cet âge, on voit également apparaître les caprices gustatifs alors que l’enfant semble dépenser
  • plus d’énergie à trier les aliments verts dans son assiette qu’à ingurgiter les calories nécessaires à supporter ses excès de colère.
  • Les parents, eux, multiplieront les avertissements et les entourloupettes pour conserver un minimum d’équilibre dans l’alimentation de leurs rejetons.
  • Souvenez-vous comme clinicien que le maintien de l’enfant sur sa courbe de croissance est encore le meilleur indicateur que l’enfant grandit normalement.
52
Q

Meilleur indicateur de croissance pour le médecin

A
  • Souvenez-vous comme clinicien que le maintien de l’enfant sur sa courbe de croissance est encore le meilleur indicateur que l’enfant grandit normalement.
53
Q

Ce qui influence les choix alimentaires des parents

A
  • Les enfants sont, c’est bien connu, de grands imitateurs.
  • Les parents auront une influence importante sur leurs mœurs.
  • D’un point de vue nutritionnel, les enfants seront fortement influencés par les choix alimentaires et les habitudes de leurs parents.
  • L’obésité pédiatrique est un problème de santé publique grandissant, à l’échelle mondiale.
  • Elle est associée à des problèmes de santé chez l’enfant et l’adolescent qui augmente le risque de morbidité et de mortalité précoce à l’âge adulte (1).
  • Les médecins, comme les parents, ont un rôle primordial à jouer dans la prévention et le traitement de l’obésité pédiatrique en insistant sur de bonnes habitudes alimentaires, la promotion de l’activité physique ainsi que sur la réduction des activités sédentaires.
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Q

Sommeil: pendant les premiers mois de la vie

A
  • Dans les premiers mois de vie, les cycles de sommeil et d’éveil subissent plusieurs modifications; les éveils fréquents, le grimaçage, les petits sons et myoclonies sont très fréquents et peuvent inquiéter les parents qui ont l’impression que leur bébé ne se repose pas bien.
  • La grande majorité du temps, ce sont des comportements normaux de nourrisson. Vers l’âge de 2 à 3 mois de vie, le sommeil de l’enfant se concentre davantage.
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Q

Sommeil: évolution du sommeil

A
  • La grande majorité du temps, ce sont des comportements normaux de nourrisson.
  • Vers l’âge de 2 à 3 mois de vie, le sommeil de l’enfant se concentre davantage.
  • Cependant, la lune de miel pour les parents se termine souvent lors de la phase d’anxiété de séparation vers 7 ou 8 mois, âge où le bébé recommence à avoir la fâcheuse tendance à se réveiller de nouveau la nuit.
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Q

Durée de sommeil continue

A
  • Il faut savoir que la durée de sommeil continue est variable selon l’âge et selon l’enfant.
  • À titre d’exemple, un enfant de 2 à 12 mois dort de 9 à 12 heures par jour et fait des siestes d’une durée de 2 à 4,5 heures.
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Q

Problèmes de sommeil pour les enfants plus âgés

A
  • Quant à l’enfant plus âgé, il arrive qu’il présente des problèmes de sommeil appelés parasomnie: difficultés d’endormissement, éveils fréquents, cauchemars, terreurs nocturnes ou somnambulisme.
  • L’histoire est très importante pour distinguer la cause du problème et les conseils sont adaptés selon le diagnostic.
  • La grande majorité des parasomnies seront améliorées par un traitement comportemental et très rarement par de la médication.
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Q

Parasomnie

A
  • Quant à l’enfant plus âgé, il arrive qu’il présente des problèmes de sommeil appelés parasomnie: difficultés d’endormissement, éveils fréquents, cauchemars, terreurs nocturnes ou somnambulisme.
  • L’histoire est très importante pour distinguer la cause du problème et les conseils sont adaptés selon le diagnostic.
  • La grande majorité des parasomnies seront améliorées par un traitement comportemental et très rarement par de la médication.
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Q

Prévention: troubles du sommeil chez l’enfant

A
  • La prévention joue un rôle important dans les troubles du sommeil chez l’enfant.
  • La routine du dodo, la présence d’un objet de transition et un horaire régulier permettent de développer de bonnes habitudes.
  • Les associations de sommeil sont les conditions à l’endormissement qui aident à l’établissement de bonnes habitudes de sommeil; par exemple, un toutou qui est donné à l’enfant lorsqu’on le couche dans son lit pour la nuit réconfortera l’enfant et l’aidera à se rendormir s’il se réveille la nuit au lieu de demander la présence de ses parents.
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Q

Discipline chez l’enfant

A
  • Certains enfants vont tester plus que d’autres les limites parentales; c’est normal et sain pour leur développement.
  • Se faire dire non, apprendre à gérer la contrainte et à partager l’attention des adultes sont des étapes importantes du développement social de l’enfant.
  • Comme parent, cela requiert souvent un investissement d’énergie qui, malheureusement, peut amener son lot de tension à la maison et avoir des répercussions dans un autre environnement, comme à la garderie ou à l’école.
  • On parle souvent, à tort, d’enfant-roi.
  • Dans bien des cas, ce ne sont pas les enfants qui deviennent rois, mais les parents qui deviennent sujets.
  • Pour ces derniers, il est important de s’entendre sur les règlements de la famille et sur l’application de ces règles dans la vie de tous les jours.
  • Une constance dans l’application des règles permet de garder l’enfant dans un cadre qui l’aidera à évoluer avec les contraintes de la vie sociale et à devenir moins anxieux dans l’avenir.
  • En examinant un peu la dynamique familiale, ou simplement en observant les interactions entre ses membres lors de la consultation médicale, vous aurez un accès privilégié à ces informations.
  • Plusieurs parents ont besoin de soutien ou de rappel concernant la discipline à apporter aux enfants.
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Q

Pédiatrie: TV et jeux électroniques

A
  • Les fameuses tablettes, les ordinateurs, les téléphones intelligents, la télévision et les jeux vidéo prennent souvent une trop grande place dans la vie de l’enfant.
  • Il faut questionner les parents à ce sujet.
  • La Société canadienne de pédiatrie recommande de décourager les activités devant un écran chez les enfants de moins de 2 ans; de 2 à 4 ans, les parents devraient limiter le temps d’écran à moins d’une heure par jour et, chez les enfants de 4 ans et plus, à moins de 2 heures par jour!
  • Ces conseils visent à promouvoir une vie saine et active pour les enfants.
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Q

Quelles sont les 1ère dents à faire irruption? âge?

A
  • Les premières dents à faire irruption sont les incisives centrales de la mandibule.
  • Elles apparaissent vers l’âge de 6 mois (habituellement entre 6 et 10 mois), mais parfois la percée peut retarder jusqu’à l’âge d’un an.
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Q

Nouveau-né: Ordre apparition des dents

A
  • Les premières dents à faire irruption sont les incisives centrales de la mandibule.
  • Elles apparaissent vers l’âge de 6 mois (habituellement entre 6 et 10 mois), mais parfois la percée peut retarder jusqu’à l’âge d’un an.
  • Par la suite, ce sont les incisives centrales, puis les incisives latérales du maxillaire supérieur.
  • Suivent ensuite les incisives latérales de la mandibule.
  • Dans cet ordre séquentiel, les premières molaires sortent avant les canines et vers l’âge de 30 mois les deuxièmes molaires terminent les 20 dents de la dentition primaire.
  • Les dents présentes à la naissance (natales) ou après la naissance dans le premier mois de vie (néonatales) peuvent être des dents normales ou surnuméraires et, dans 20% des cas, il y a une histoire familiale.
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Q

Nouveau-né: ce qui est plus anormal

A
  • Les dents présentes à la naissance (natales) ou après la naissance dans le premier mois de vie (néonatales) peuvent être des dents normales ou surnuméraires et, dans 20% des cas, il y a une histoire familiale.
  • Les dents natales sont retrouvées dans certains syndromes.
  • Le retard d’éruption des dents primaires est défini comme une absence de l’incisive centrale de la mandibule à 16 mois ou un retard de 6 mois d’éruption entre les deux dents symétriques.
  • Plusieurs maladies (génétiques, endocriniennes, osseuses) peuvent causer ce retard, mais il est fréquent qu’une histoire familiale existe.
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Q

Sx associés à la pousse des dents

A
  • Vous verrez que plusieurs parents attribuent des symptômes de fièvre, diarrhée, dermite de siège chez l’enfant à la percée des dents.
  • Comme on le dit souvent «les dents ont le dos large!»
  • Les symptômes réellement associés au perçage de dents sont les suivants: l’enfant peut être plus grognon, veut croquer tout objet à sa portée et a tendance à saliver beaucoup plus.
  • Vers six ans, les enfants commencent à perdre leurs dents primaires et alors commencent à poindre les premières dents permanentes.
  • Il est important de promouvoir l’hygiène dentaire dès l’apparition des premières dents.
  • Prendre garde à certaines mauvaises habitudes comme le biberon au lit ou le gobelet avec du lait ou du jus disponible entre les repas.
  • Il est suggéré de visiter le dentiste dès la première année.