4. Les bilans Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le bilan dans le contexte des sapeurs-pompiers?

A

Le bilan est la phase de recueil d’informations par les sapeurs-pompiers, en particulier par le chef d’agrès, afin d’évaluer une situation et l’état d’une ou plusieurs victimes.

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2
Q

Combien de phases constituent le bilan?

A

Le bilan est constitué de quatre phases.

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3
Q

Quelle est la finalité du bilan circonstanciel?

A

Le bilan circonstanciel vise à évaluer la situation dans sa globalité, identifier les risques associés, et prendre les mesures nécessaires, en particulier en ce qui concerne la sécurité.

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4
Q

Quel est l’objectif principal du bilan primaire?

A

Le bilan primaire a pour but de détecter une détresse vitale qui menace immédiatement la vie de la victime et qui nécessite une intervention rapide.

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5
Q

Que permet le bilan secondaire?

A

Le bilan secondaire permet de compléter et d’affiner les informations des deux bilans précédents. Il se compose d’une partie systématique et d’une partie spécifique. Il aide le médecin coordinateur à établir un diagnostic, évaluer un risque de gravité, et déterminer les modalités de prise en charge appropriées.

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6
Q

À quoi sert la phase de surveillance?

A

La surveillance permet de suivre l’évolution de l’état de la victime, de vérifier l’efficacité des interventions réalisées, et d’ajuster, si nécessaire, la prise en charge de la victime.

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7
Q

Quand débute le bilan lors d’une intervention?

A

Le bilan commence dès la réception de l’ordre de départ et se poursuit pendant toute la durée de l’intervention.

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8
Q

Quelle est la différence entre la réalisation du bilan et la transmission du bilan?

A

La réalisation du bilan découle de l’examen de la situation par les sapeurs-pompiers, tandis que la transmission du bilan est un échange verbal entre le chef d’agrès et la coordination médicale.

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9
Q

Quel est l’objectif principal du chef d’agrès lors de la transmission du bilan?

A

L’objectif du chef d’agrès est de fournir de manière claire et structurée tous les éléments pertinents qui permettent au médecin coordinateur d’avoir une conscience précise de la situation pour une prise en charge optimale de la victime.

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10
Q

Qu’est-ce que le bilan circonstanciel?

A

Le bilan circonstanciel est la première étape de l’action réalisée par le chef d’agrès ou un équipier désigné. Il vise à observer la scène de l’intervention et à recueillir des informations concernant les victimes et leur environnement, offrant ainsi une vue d’ensemble de la situation.

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11
Q

Quelles questions le bilan circonstanciel permet-il de répondre?

A

Le bilan circonstanciel répond aux questions suivantes :

Que s’est-il passé avant l’appel des secours?
Pour quelle raison avez-vous appelé?
Existe-t-il un danger?
Les secours sont-ils suffisants pour le moment?
Les informations initiales en ma possession sont-elles correctes?

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12
Q

À quoi servent ces informations recueillies lors du bilan circonstanciel?

A

Ces informations permettent de déterminer la nature de l’intervention, d’identifier les risques potentiels, d’évaluer rapidement le nombre et l’état des victimes, de préciser le bilan, de demander des renforts si nécessaire et de corriger ou compléter les informations initiales.

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13
Q

Quels sont les éléments à considérer pour déterminer la nature de l’intervention?

A

Les sapeurs-pompiers doivent analyser la scène pour se faire une première idée de l’intervention et interroger la victime ou les témoins pour préciser ou confirmer la nature de l’intervention (accident, maladie, intoxication…) et les circonstances de survenue.

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14
Q

Comment les sapeurs-pompiers peuvent-ils assurer la sécurité lors de l’intervention?

A

Ils doivent identifier les risques prévisibles, prendre les mesures nécessaires pour protéger la victime, les intervenants et les témoins, effectuer un dégagement d’urgence si nécessaire, et sécuriser la zone d’intervention avec des moyens adaptés.

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15
Q

Qu’est-ce qu’un dégagement d’urgence?

A

Le dégagement d’urgence est un déplacement rapide d’une victime par les sapeurs-pompiers pour assurer sa sécurité ou celle d’autres victimes. Cette manœuvre doit rester exceptionnelle car elle peut aggraver l’état d’une victime atteinte d’un traumatisme.

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16
Q

Pourquoi est-il essentiel de sécuriser la zone d’intervention?

A

Il est crucial de sécuriser la zone d’intervention pour assurer la sécurité des victimes, des intervenants ou des témoins, éviter la création de risques supplémentaires, et protéger la zone avec des moyens adaptés.

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17
Q

Quel est l’objectif de l’évaluation du nombre, du type et de l’état des victimes?

A

L’objectif est de déterminer le nombre total de victimes, leur type (enfants, adultes, personnes âgées, etc.) et leur état approximatif afin d’adapter la prise en charge et les ressources nécessaires.

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18
Q

Quand doit-on procéder à une évaluation approfondie des lieux?

A

Une évaluation approfondie des lieux est nécessaire lorsque toutes les victimes ne sont pas immédiatement visibles, comme dans le cas de victimes éjectées ou situées dans des lieux différents.

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19
Q

Quand applique-t-on les principes de base du triage?

A

Les principes de base du triage doivent être appliqués dans des situations où il y a plus de 5 victimes visuellement graves, comme celles qui sont allongées, inertes, présentant des douleurs, brûlées, etc.

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20
Q

À quel moment faut-il demander des secours complémentaires?

A

Les secours complémentaires doivent être demandés immédiatement pendant le bilan circonstanciel si les moyens engagés sur place sont insuffisants ou si la situation présente un danger particulier. Dans les situations à nombreuses victimes, cette demande doit être effectuée même si l’état exact des victimes n’est pas encore connu.

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21
Q

Pourquoi est-il important de corriger ou compléter les informations de départ?

A

Les informations de départ fournies lors de l’ordre d’intervention peuvent parfois être insuffisantes ou erronées. Le bilan circonstanciel permet au chef d’agrès de rectifier ces informations et d’obtenir une description plus précise de la situation, ce qui est essentiel pour une prise en charge adéquate des victimes.

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22
Q

Quels sont les principaux éléments du bilan circonstanciel?

A

Les principaux éléments du bilan circonstanciel comprennent :

La détermination de la nature de l’intervention.
L’identification des risques et la mise en place de mesures de sécurité pour la victime et l’intervention.
La détermination du nombre, du type, et de l’état des victimes.
La demande de secours complémentaires en cas de besoin.
La correction ou le complément des informations initiales de départ.

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23
Q

Qu’est-ce que l’ordre de départ?

A

L’ordre de départ est un ensemble d’informations fournies aux sapeurs-pompiers lorsqu’ils sont appelés sur une intervention. Il contient généralement l’adresse de l’événement, la nature présumée de l’intervention et le nombre de victimes.

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24
Q

Quel est l’objectif du bilan primaire?

A

Le bilan primaire vise à identifier et à traiter rapidement toute détresse vitale menaçant immédiatement la vie de la victime.

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25
Q

Comment se différencie le bilan primaire du bilan circonstanciel?

A

Contrairement au bilan circonstanciel qui offre une vue d’ensemble de la situation, le bilan primaire se focalise spécifiquement sur la victime pour évaluer son état de santé immédiat.

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26
Q

Quels sont les quatre étapes essentielles du bilan primaire?

A

Les quatre étapes indispensables du bilan primaire sont :
❶ Sauvegarde immédiate
❷ Évaluation de la conscience
❸ Évaluation de la respiration
❹ Évaluation de la circulation

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27
Q

Quelle est la première étape à suivre après avoir sécurisé la zone d’intervention?

A

Après avoir sécurisé la zone, le bilan primaire commence par une observation rapide de la victime, au cours de laquelle des mesures de sauvegarde immédiates peuvent être prises.

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28
Q

Dans quelles situations une équipe médicale doit-elle être demandée d’urgence?

A

À la suite de l’évaluation rapide des fonctions vitales (conscience, respiration, circulation) du patient, si l’une d’entre elles est compromise, le chef d’agrès doit demander immédiatement l’envoi d’une équipe médicale.

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29
Q

Pourquoi est-il essentiel d’anticiper les actions pendant le bilan primaire?

A

Anticiper permet aux sapeurs-pompiers de préparer le matériel nécessaire, envisager les gestes à accomplir, et être prêts à réagir en cas d’aggravation de l’état de la victime.

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30
Q

Quelles sont les situations qui nécessitent une intervention immédiate lors de l’approche initiale de la victime?

A

Lors de l’approche initiale, les situations nécessitant une intervention immédiate comprennent une obstruction complète des voies aériennes, une hémorragie externe évidente, et une suspicion de traumatisme du rachis.

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31
Q

Dans quelles circonstances le maintien de la tête d’une victime est-il relâché?

A

Le maintien de la tête peut être relâché après une immobilisation complète de la victime, si des manœuvres de réanimation doivent être entreprises, ou si l’on est certain qu’il n’y a eu ni chute ni traumatisme crânien.

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32
Q

Comment détermine-t-on un décès certain?

A

Un décès est considéré comme certain lorsque la victime présente des signes irréversibles de décès, tels que définis dans le chapitre 1. Dans un tel cas, aucun geste de secours n’est entrepris.

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33
Q

Comment évalue-t-on rapidement la conscience d’une victime?

A

L’appréciation de la conscience est effectuée en posant une question simple à la victime et en lui demandant d’exécuter un ordre simple, comme « Comment ça va ? » ou « Serrez-moi la main ».

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34
Q

Que fait-on si la victime est inconsciente?

A

Si la victime est inconsciente, il faut préparer et mettre en œuvre immédiatement le matériel de réanimation. La poursuite du bilan primaire et les gestes d’urgence doivent également être pratiqués.

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35
Q

Comment évalue-t-on rapidement la respiration d’une victime inconsciente?

A

La respiration est évaluée en assurant d’abord la libération des voies aériennes de la victime. Ensuite, on recherche sa respiration sur une durée de 10 secondes au maximum.

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36
Q

Comment évalue-t-on la circulation d’une victime inconsciente?

A

La circulation est recherchée simultanément à la respiration en vérifiant le pouls carotidien pendant 10 secondes au maximum. Si le pouls carotidien n’est pas détectable, le pouls fémoral peut être vérifié.

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37
Q

Comment évalue-t-on la respiration et la circulation d’une victime consciente?

A

Si la victime est consciente, elle respire, mais une évaluation visuelle et auditive rapide permet de détecter une éventuelle détresse respiratoire. La palpation rapide du pouls radial permet d’apprécier sa fréquence, son rythme et sa qualité.

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38
Q

Quels paramètres peuvent être évalués lors d’un contact initial avec une victime consciente?

A

En touchant les mains de la victime, on peut apprécier la température et la moiteur de sa peau. Ce contact physique indique aussi à la victime qu’elle est prise en compte.

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39
Q

Quelles sont les cinq situations principales identifiées à l’issue du bilan primaire?

A

À l’issue du bilan primaire, on peut identifier les situations suivantes :

La victime est consciente.
La victime est inconsciente et respire sans signe de traumatisme.
La victime est inconsciente, respire et présente des signes de traumatisme.
La victime est inconsciente et ne respire pas.
La victime est inconsciente, ne respire pas et ne présente pas de signe de circulation.

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40
Q

Quelle est l’importance du bilan primaire?

A

Le bilan primaire est crucial car il permet de détecter rapidement toute détresse vitale et d’initier les mesures d’urgence appropriées. Il doit être réalisé de manière systématique et méthodique.

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41
Q

Que faut-il prioriser devant une détresse respiratoire ou circulatoire lors du bilan primaire?

A

Devant une détresse respiratoire, la mesure de la saturation en oxygène doit être prioritaire. Devant une détresse circulatoire, la mesure de la pression artérielle doit être prioritaire.

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42
Q

Comment savoir si une victime est en arrêt circulatoire lors du bilan primaire?

A

Après un arrêt de la circulation, la respiration peut sembler normale pendant quelques secondes avant de se transformer en gasps puis de disparaître. Il est donc crucial de détecter rapidement un éventuel arrêt circulatoire.

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43
Q

Qu’est-ce que le bilan secondaire ?

A

Le bilan secondaire est effectué par les sapeurs-pompiers après les gestes de secours d’urgence pour affiner et compléter les données des bilans circonstanciel et primaire. Il comprend une partie systématique et une ou plusieurs parties spécifiques.

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44
Q

Pourquoi effectuer un bilan secondaire ?

A

Le bilan secondaire permet d’évaluer l’état de gravité de la victime, de préparer une éventuelle médicalisation des secours et d’assurer une prise en charge adaptée de la victime.

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45
Q

Doit-on toujours effectuer un bilan secondaire avant de demander une équipe médicale ?

A

Non, la demande d’une équipe médicale ne dispense pas de la réalisation d’un bilan secondaire. Cependant, certains éléments graves peuvent nécessiter une médicalisation immédiate sans un bilan secondaire complet.

46
Q

Quels éléments sont recherchés dans la partie systématique du bilan secondaire ?

A

La partie systématique comporte :

Interrogatoire de la victime (analyse PQRST et antécédents MHTA).
Éléments neurologiques : score de Glasgow, pertes de connaissance.
Éléments respiratoires : dyspnée, fréquence, amplitude, saturation en oxygène.
Éléments circulatoires : fréquence cardiaque, pression artérielle.
Signes de détresse : pâleur, sueurs.
Éléments lésionnels pour les victimes blessées.
Autres éléments : température corporelle.

47
Q

Comment les sapeurs-pompiers orientent-ils leur prise en charge suite au bilan secondaire ?

A

Les éléments anormaux recueillis lors des bilans et de la partie systématique du bilan secondaire servent de signaux d’alarme qui orientent les sapeurs-pompiers vers un type spécifique de détresse.

48
Q

Qu’est-ce que l’analyse PQRST lors de l’interrogatoire de la victime ?

A

C’est une méthode pour analyser la plainte de la victime, comprenant la Provoqué, la Qualité, la Radiation, la Sévérité et le Temps.

49
Q

Pourquoi est-il important de recontrôler toute valeur anormale ?

A

Pour s’assurer de la précision de la valeur initiale et pour surveiller tout changement dans l’état de la victime qui pourrait nécessiter une intervention différente.

50
Q

Comment la recherche des atteintes lésionnelles est-elle effectuée ?

A

La recherche est réalisée en examinant et palpant la victime de la tête aux pieds, un côté à la fois. Cette méthode permet de déceler des signes spécifiques d’atteintes ou de blessures.

51
Q

Quels sont les signes spécifiques recherchés lors de l’examen des atteintes lésionnelles ?

A

Les sapeurs-pompiers recherchent des déformations, des douleurs spontanées ou provoquées, des signes de traumatismes des membres ou des articulations, des saignements, des hématomes, des plaies, et des brûlures.

52
Q

Comment sont localisées les douleurs ou les signes lors de l’examen ?

A

Les douleurs ou les signes sont localisés en utilisant les termes d’orientation mentionnés dans le chapitre 2.

53
Q

Qu’est-ce que la partie spécifique du bilan secondaire ?

A

La partie spécifique du bilan secondaire vise à compléter les signes généraux de la détresse en recherchant les signes particuliers des différentes pathologies ou atteintes lésionnelles suspectées lors de l’examen de la victime. C’est le chef d’agrès qui est responsable de cette partie.

54
Q

Pourquoi est-il important de réaliser cette partie spécifique ?

A

Parce que les pathologies affectant les principaux systèmes du corps présentent souvent des signes communs. La partie spécifique aide à distinguer ces pathologies en identifiant des signes propres à chaque pathologie, ce qui facilite une prise en charge adaptée de la victime.

55
Q

Quel est l’objectif de la surveillance de la victime ?

A

La surveillance vise à suivre l’évolution de l’état de la victime, l’efficacité des gestes de secours effectués, et d’envisager une adaptation éventuelle de sa prise en charge.

56
Q

Qui est responsable de la surveillance de la victime ?

A

Le chef d’agrès est responsable de la surveillance de la victime. Il peut la confier à un équipier si l’état de la victime le permet, tout en précisant les signes ou paramètres prioritaires à surveiller.

57
Q

Quand débute la surveillance ?

A

La surveillance commence dès la fin du bilan primaire et doit être continue jusqu’à la fin de la prise en charge de la victime

58
Q

Quels sont les éléments généraux à surveiller chez la victime pendant cette phase ?

A

Il faut parler à la victime pour la réconforter, évaluer son état de conscience, ses plaintes, l’aspect de sa peau et ses conjonctives, contrôler la qualité des fonctions respiratoire et circulatoire, surveiller les signes relevés lors du bilan, et la protéger contre les intempéries, le froid et la chaleur.

59
Q

Pourquoi est-il essentiel de prêter attention après les opérations d’immobilisation et de brancardage ?

A

Ces étapes peuvent aggraver l’état de la victime, d’où la nécessité d’une surveillance accrue.

60
Q

Comment peut-on suppléer à la surveillance durant l’intervention ?

A

La surveillance peut être renforcée par l’utilisation du saturomètre de l’appareil multiparamétrique, car ses alarmes signaleront si les seuils normaux sont dépassés ou en cas d’arrêt respiratoire ou circulatoire.

61
Q

Que faire si l’état de la victime s’aggrave pendant le transport ?

A

Il faut s’arrêter immédiatement, quelle que soit la distance restante jusqu’à l’hôpital. Le médecin coordinateur décidera ensuite des actions à entreprendre en fonction de l’aggravation constatée.

62
Q

Comment la protection contre le froid doit-elle être réalisée ?

A

La protection doit être “volumétrique”. Il faut isoler la victime du sol, soit en la plaçant sur un lit ou un canapé, soit en la mettant rapidement sur un brancard, pour éviter le refroidissement.

63
Q

Pourquoi est-il nécessaire de transmettre un bilan à la coordination médicale ?

A

La transmission du bilan vise à obtenir un avis médical, définir les modalités de prise en charge de la victime, obtenir un conseil technique, et effectuer un contrôle de l’activité. Elle assure une prise en charge adaptée basée sur un bilan complet et fiable.

64
Q

À quel moment doit-on transmettre le bilan ?

A

Le bilan doit être transmis au moment de la prise en charge de la victime et non après son transport, afin d’assurer une interaction pertinente avec la coordination médicale.

65
Q

Qui est responsable de la transmission du bilan ?

A

Le chef d’agrès est responsable de la transmission. Cependant, pour la formation de ses subordonnés, il peut occasionnellement confier cette tâche à un équipier. Néanmoins, la responsabilité des informations transmises reste celle du chef d’agrès.

66
Q

Quels sont les résultats possibles après la transmission du bilan ?

A

À la suite de la transmission, la victime peut être laissée sur place pour diverses raisons ou hospitalisée via différents moyens, y compris contre son gré ou par un moyen personnel.

67
Q

Comment sont traités les bilans par la coordination médicale ?

A

La plupart des bilans sont reçus par un opérateur de la coordination médicale sous la supervision d’un médecin. Si le bilan est simple, la décision de l’opérateur est validée par le médecin. Si c’est plus complexe, le médecin peut prendre le relais et s’entretenir directement avec la victime.

68
Q

Quels sont les deux types de bilan existants ?

A

Il existe les bilans normaux (non urgents) qui correspondent à la majorité des situations rencontrées, et les bilans urgents qui nécessitent une intervention médicale immédiate en raison d’une détresse vitale avérée ou potentielle.

69
Q

Quand faut-il utiliser le numéro urgent pour la transmission du bilan ?

A

Le numéro urgent doit être utilisé pour des situations potentiellement mortelles comme un arrêt cardiaque, un traumatisme grave, ou une douleur thoracique évocatrice d’une urgence cardiaque. Il est aussi nécessaire lorsque le chef d’agrès requiert des directives pour des gestes vitaux, en cas d’AVC nécessitant un traitement spécialisé, ou lors d’une situation impliquant de nombreuses victimes avec un risque spécifique.

70
Q

Quels sont les principaux moyens de transmission du bilan à la coordination médicale?

A

Les bilans sont principalement transmis à la coordination médicale via le téléphone professionnel de l’engin, ou éventuellement par radio.

71
Q

Quels sont les avantages de la transmission téléphonique ?

A

La transmission téléphonique est discrète et facilite le dialogue entre la coordination médicale et le chef d’agrès.

72
Q

Comment se présente le chef d’agrès lors de la prise d’appel avec la coordination médicale ?

A

Il donne le nom de son engin, son centre de secours d’appartenance, l’adresse, et le motif d’appel des secours mentionné dans son ordre de départ.

73
Q

Dans quels cas devrait-on utiliser la transmission radio ?

A

La transmission radio doit être réservée aux cas d’urgence ou lors de défaillances du réseau téléphonique. Elle est systématiquement prise en charge par un médecin.

74
Q

Quelles sont les procédures à suivre pour la transmission radio en cas d’urgence ?

A

Pour les situations d’urgence, le chef d’agrès doit clairement indiquer “URGENT” trois fois, donner les détails pertinents de la situation, et spécifier le nombre et l’état des victimes.

75
Q

Comment doit-on se comporter lors de l’utilisation du réseau radio ?

A

Il faut toujours demander l’autorisation de parler et attendre d’y être invité. Il est essentiel d’attendre quelques secondes après avoir activé la pédale d’émission avant de parler. Les messages longs doivent être interrompus brièvement pour permettre d’autres communications urgentes. Certains mots doivent être remplacés pour éviter les confusions. Il est important de s’exprimer clairement, d’utiliser un langage correct, et de suivre les procédures appropriées.

76
Q

Quelle est la procédure à suivre si la coordination ne répond pas après un appel radio ?

A

Si la coordination ne répond pas, il faut répéter l’appel quelques secondes plus tard.

77
Q

Quel est le rôle du chef d’agrès lors de la transmission du bilan à la coordination médicale?

A

Le chef d’agrès agit comme les “yeux et les oreilles” du médecin coordinateur. Il doit fournir une synthèse détaillée du bilan, présenter la pathologie de la victime et expliquer le processus logique suivi pendant l’intervention.

78
Q

Quels éléments sont inclus dans le bilan transmis ?

A

Le bilan inclut :

Le nom de l’engin et le centre de secours d’appartenance.
L’adresse et le motif de l’intervention.
Les informations d’identité de la victime.
Le bilan circonstanciel.
Le bilan primaire.
Le bilan secondaire (partie systématique complète et partie spécifique selon le trouble/détresse).
Les détails des soins administrés ou en cours.

79
Q

Comment le chef d’agrès doit-il structurer le bilan lors de la transmission ?

A

Les informations doivent être hiérarchisées et transmises en fonction du trouble principal ou de la détresse de la victime. Les éléments pertinents et toute constante anormale doivent être priorisés.

80
Q

Dans l’exemple d’une intoxication médicamenteuse, quels détails sont fournis dans le bilan ?

A

Le bilan décrit un homme d’une trentaine d’années, somnolent suite à une overdose de médicaments et d’alcool. Il inclut des détails sur l’état de conscience de la victime, le rythme cardiaque, la pression artérielle, la respiration, l’oxygénation, la température corporelle et les interventions effectuées.

81
Q

Comment la demande d’une équipe médicale est-elle formulée dans l’exemple de douleur thoracique ?

A

Le chef d’agrès demande une équipe médicale pour un homme de 52 ans qui présente une douleur thoracique typique d’un début d’infarctus du myocarde après un footing. La douleur est décrite comme constante, avec des signes de gravité comme la pâleur et la sueur.

82
Q

Dans le cas d’un accident de circulation, quels détails sont mentionnés dans le bilan ?

A

Le bilan décrit un véhicule qui a percuté un arbre à 60 km/h avec une déformation de l’habitacle. Il mentionne un homme conscient, détaillant les blessures, l’état cardio-respiratoire, et les interventions effectuées.

83
Q

Qu’est-ce qui est souligné concernant la transmission du bilan ?

A

La transmission du bilan doit être un échange factuel, direct et non orienté, permettant à la personne qui le reçoit de se faire sa propre opinion sur l’état de la victime. Il doit aussi aider le médecin à diagnostiquer l’état de la victime.

84
Q

Quels sont les principes à respecter lors de la transmission d’un bilan médical ?

A

La transmission doit rester professionnelle, sans inclure d’opinions personnelles sur la victime. Si le chef d’agrès est en désaccord avec la décision de la coordination médicale, il peut demander à parler au médecin coordinateur chef pour expliquer son désaccord. Néanmoins, la décision médicale doit être respectée.

85
Q

Quels sont les critères pour aider un patient à prendre un médicament ?

A

Le médicament doit :

Être prescrit au patient et administré à la demande du médecin coordinateur.
Être adapté aux symptômes observés.
Correspondre à la forme, la dose, et le mode d’administration prescrits.
Ne pas être périmé.
D’autres conditions incluent :

La connaissance par le patient des circonstances d’administration.
Un délai d’action rapide.
Noter l’administration et ses effets sur le patient.
L’oxygène médical peut être administré sans avis préalable en cas de détresse vitale.

86
Q

Quels sont les modes d’administration des médicaments que les équipes de secours peuvent aider à administrer ?

A

Les médicaments peuvent être administrés :

Sous forme de gaz.
Par voie orale.
Par inhalation d’aérosols.
Par voie rectale (principalement pour les nourrissons).
Par injection.

87
Q

Dans quelles situations les équipes de secours peuvent-elles aider à la prise de médicaments ?

A

Les situations comprennent :

Convulsions hyperthermiques chez les enfants.
Asthme.
Douleurs thoraciques coronariennes ou insuffisance cardiaque.
Allergies.
Diabète.
Épilepsie.
Overdose aux opiacés.

88
Q

Quels sont les cas qui ne nécessitent pas de contact avec la coordination médicale ?

A

Ces cas sont listés dans l’annexe 1, qui est mise à jour régulièrement. Des fiches d’aide à la décision pour ces cas sont jointes et archivées avec les doubles des fiches bilan.

89
Q

Comment le chef d’agrès doit-il procéder lorsqu’il est confronté à plusieurs victimes ?

A

Le chef d’agrès doit :

Effectuer une évaluation rapide de toutes les victimes.
Prioriser et ordonner les gestes de secours en fonction des ressources disponibles.
Demander des renforts en fonction de la situation.
Répartir les victimes entre les engins de secours.
Assurer les évacuations en priorité avec un contact obligatoire à la Coordination Médicale.

90
Q

Quand peut-on demander l’aide d’une équipe médicale pour le triage ?

A

Le chef d’agrès peut demander l’aide d’une équipe médicale pour le triage s’il juge cela nécessaire, ou la coordination médicale peut prendre cette décision.

91
Q

Quels sont les rôles de la coordination médicale lors d’une intervention ?

A

Décider si une victime doit être évacuée ou laissée sur place.
Répartir les victimes dans les hôpitaux selon :
Pathologies
Liens familiaux
Corps d’appartenance
Capacité d’accueil des SAU et des équipements hospitaliers
Il est crucial de centraliser tous les bilans au niveau médical pour confirmer ou préciser le tri. En cas de besoin, une équipe médicale peut être envoyée pour une évaluation plus détaillée.

92
Q

Comment doit se faire le contact avec la coordination médicale ?

A

Si possible, le contact avec la Coordination Médicale doit se faire en une seule fois, une fois les eFiBi remplies. Cela permet une transmission efficace et organisée des informations. Si plusieurs appels sont nécessaires, il est vital d’indiquer qu’il s’agit d’une intervention multi-victimes qui a déjà fait l’objet d’un contact précédent.

93
Q

Qu’est-ce que la fiche bilan et pourquoi est-elle importante ?

A

La fiche bilan est un document écrit qui contient :

Des informations administratives sur l’intervention et la victime.
Le bilan complet de la victime.
Les détails de la prise en charge.
Les décisions prises et leurs justifications.
Toutes les observations utiles à la compréhension de la situation.
Elle est cruciale pour :

Transmettre par écrit les détails de l’intervention à l’équipe médicale hospitalière.
Servir de preuve en cas de litige ou de contentieux.
Aider à évaluer la gravité de l’état de la victime.
Faciliter la communication orale avec la coordination médicale.

94
Q

Comment doit-on remplir la fiche bilan ?

A

Elle est remplie par le chef d’agrès.
Certains éléments sont remplis en rédaction libre, tandis que d’autres nécessitent de cocher des cases.
Il est crucial d’utiliser des termes précis et non ambigus.
Si plusieurs signes ou symptômes sont présents simultanément, toutes les cases appropriées doivent être cochées.
Certains éléments sont dans des cases rouges pour attirer l’attention sur des anomalies potentielles. Ces éléments nécessitent généralement un contact avec la coordination médicale.

95
Q

Quelle est la durée de conservation des fiches bilan ?

A

Les fiches bilan sont conservées pendant 30 ans, car elles peuvent servir de preuve en cas de signalement, de litige ou de contentieux.

96
Q

Que faut-il faire si un élément de la fiche bilan est en rouge ?

A

Les éléments en rouge sont conçus pour attirer l’attention sur des anomalies potentielles. Ils nécessitent généralement un contact avec la coordination médicale, sauf dans des cas spécifiques où un contact n’est pas justifié.

97
Q

Quelle est l’importance des renseignements administratifs sur la fiche bilan ?

A

Les renseignements administratifs sont aussi cruciaux que les données médicales sur la fiche. Ils comprennent la date, l’heure de la prise en charge, la personne à prévenir et les objets remis à la victime.

98
Q

Pourquoi est-il essentiel de remplir l’item “personne à prévenir” ?

A

Cet item permet à l’équipe hospitalière de contacter un proche de la victime.

99
Q

Que doit-on faire si aucun objet n’a été remis à la victime ?

A

Si rien n’a été remis, il faut indiquer «/» ou «Ø». Cela sert de preuve contre les accusations de vol.

100
Q

Que comprend le bilan circonstanciel dans le cadre d’un accident de circulation ?

A

Il comprend le positionnement de la victime dans un véhicule, la vitesse, le lieu de l’accident, et d’autres détails relatifs à la cinétique de l’accident.

101
Q

Comment doit-on remplir le cadre “que s’est-il passé avant l’appel des secours ?” ?

A

Il faut expliquer l’événement qui a conduit à l’appel des secours. Cela comprend les faits, les antécédents ou états pertinents, et la notion de temps.

102
Q

Pourquoi est-il important de préciser la source des informations dans le bilan circonstanciel ?

A

Car on ne peut pas affirmer ce que l’on n’a pas soi-même constaté. Les informations peuvent provenir de la victime, de témoins, de membres de la famille, etc.

103
Q

Pourquoi ne devrait-on pas utiliser la forme conditionnelle lors de la rédaction ?

A

L’utilisation du conditionnel (par exemple, “la victime aurait eu un malaise”) peut donner l’impression que l’on doute des déclarations, ce qui peut entraîner des incompréhensions ou des malentendus.

104
Q

Quels éléments sont inclus dans le cadre à rédiger « Constatations à l’arrivée des secours, bilan spécifique et évolution » ?

A

Ce cadre permet de visualiser la victime, de comprendre son évolution jusqu’à l’arrivée de l’équipe médicale, son arrivée à l’hôpital, ou jusqu’au moment où on quitte les lieux si elle n’est pas transportée.

105
Q

Quels sont les signes ou données que le chef d’agrès doit absolument renseigner, quel que soit le motif d’appel ?

A

Les données obligatoires à renseigner sont le score de Glasgow, la PCI, la FR, la SpO2, la FC et la PA d’un côté.

106
Q

Comment le chef d’agrès doit-il remplir la section sur les traitements ?

A

Si le chef d’agrès emporte l’ordonnance en cours avec l’accord de la victime, il doit écrire « ordonnance jointe ». Sinon, le nom, le dosage, et la posologie quotidienne de chaque médicament doivent être notés.

107
Q

Est-il permis d’utiliser des abréviations lors de la rédaction du bilan ?

A

Oui, mais seulement si elles sont comprises à l’hôpital. Les moyens mnémotechniques de la BSPP ne sont pas autorisés.

108
Q

Comment signifier qu’une donnée a été recherchée mais n’a pas été trouvée ?

A

On peut écrire « ? ». Si une donnée est recherchée et absente, on peut écrire « / » ou « Ø ».

109
Q

Quels gestes ou actions doivent être renseignés dans la section “Gestes, décision et transport” ?

A

Toutes les actions entreprises doivent être renseignées, y compris les gestes, positions, administrer de l’O2, immobilisations, etc. La décision prise et les modalités de choix de l’hôpital de destination doivent également être indiquées.

110
Q

Qu’est-ce que la fiche bilan dématérialisée, eFiBi ?

A

La eFiBi est la version dématérialisée de la fiche bilan, lue en temps réel à la CM. Les principes de rédaction de la fiche bilan s’appliquent également à la eFiBi.

111
Q
A