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SEX1183 > Semaine 12 > Flashcards

Semaine 12 Flashcards

1
Q

Qu’est ce que le “sexe biologique”

A

«terme médical utilisé pour désigner les chromosomes
et les caractéristiques hormonales et anatomiques utilisées pour classer
une personne comme étant de sexe féminin (femelle) ou masculin (mâle)
ou intersexuée» (traduction libre effectuée par M. Blais)

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2
Q

Quels sont les critères en jeu dans la détermination du sexe?

A

Chromosomes (sexe chromosimique)
Hormones (sexe endocrinien ou hormonal)
Gonades (ovaires, testicules)
Organes sexuels internes (prostate, ovule)
Organes sexuels externes (vagin, pénis)

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3
Q

Qu’est-ce que le sexe assigné à la naissance ?

A

Sexe assigné à la naissance : construction sociale. Le sexe est une valeur déterminé par les médecins (pratiques sociales). Attire l’attention sur la construction sociale du sexe.

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4
Q

Qu’est-ce que l’identité de genre?

A

réfère de manière générale à « la perception interne
du genre d’une personne, comment elle s’auto-identifie (…) » (traduction
libre effectuée par M. Blais)
* Expérience intime et personnelle de se sentir comme homme, femme,
non binaire, etc., et ce, indépendamment du sexe assigné.

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5
Q

Qu’est-ce que l’expression de genre?

A

renvoie à « l’affichage externe de son genre, à travers
une combinaison de vêtements, d’attitudes, de comportements sociaux et
d’autres facteurs ; se rapporte généralement à des échelles de masculinité
et féminité » (traduction libre effectuée par M. Blais)1

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6
Q

Quelques variations sur le sexe assigné, le genre et sur la modalité de genre :

A

sur le sexe assigné…

  • Sexe masculin (ou mâle)
  • Sexe féminin (ou femelle)
  • Intersexe

sur le genre…

  • Genre masculin (ou homme)
  • Genre féminin (ou femme)
  • Genre non binaire, agenre, bigenre…

sur la modalité de genre (sexe assigné X genre)

  • Homme cisgenre, Homme trans
  • Femme cisgenre, Femme trans
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7
Q

La définition de trans ou trangenre et cis ou cisgenre:

A

Trans ou transgenre : Terme parapluie couvrant un éventail d’identités
qui transgressent les normes de genre socialement définies. Une
personne transgenre vit en tant que membre d’un genre autre que celui
qui lui a été assigné à la naissance. (traduction libre effectuée par M.
Blais)

Cis ou cisgenre : Relatif à une personne dont l’identité de genre
correspond au genre assigné à la naissance. (traduction libre)1

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8
Q

La définition de l’orientation sexuelle:

A

Réfère de manière générale à l’attirance sexuelle, romantique, émotionnelle ou spirituelle qu’une personne a la capacité de ressentir pour d’autres, généralement étiqueté en fonction de la relation entre le genre de la personne et le genre des personnes envers lesquelles elle est attirée. (traduction libre effectuée par M. Blais) 1

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9
Q

Quelles sont les trois dimensions de l’orientation sexuelle?

A

Orientation sexuelle - 3 dimensions :
Désir (attirance)
Conduite (comportement)
Identité (autoidentification)
Elles ne sont pas toujours ensemble, mais peuvent interagir entres elles. Des personnes peuvent avoir le désir et la conduite similaire, mais peuvent avoir des orientations sexuelles différentes (ex. bisexuel vs pansexuel). Concept d’orientation romantique et d’orientation sexuelle.

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10
Q

Quelle est la définition de l’homophobie?

A

Homophobie : Attitudes négatives envers l’homosexualité pouvant mener à la discrimination directe ou indirecte, envers les personnes homosexuelles, bisexuelles ou celles perçues comme telles. Il existe également des variantes de l’homophobie comme la lesbophobie lorsque cette aversion est plus particulièrement adressée aux lesbiennes ou la biphobie lorsqu’il s’agit de personnes bisexuelles. L’homophobie inclut les préjugés dont les personnes LGB+ font l’objet.

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11
Q

Quelle est la définition de la transphobie?

A

Transphobie : Attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directe ou indirecte, envers des personnes trans, travesties, ou à l’égard de toute personne qui transgresse le genre ou les normes et les représentations relatives au sexe et au genre. La transphobie inclut les préjugés dont les personnes trans font l’objet.

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12
Q

Qu’est-ce que l’hétérosexisme, l’hétéronormativité et le cissexisme?

A

Hétérosexisme : Système de pensée institutionnalisé qui défend et
promeut la supériorité de l’hétérosexualité à l’exclusion des autres
identités et orientations sexuelles. 1

Hétéronormativité : Système de normes et de croyances qui renforce
l’imposition de l’hétérosexualité comme seule sexualité ou mode de vie
légitime. 1

→ Postule la binarité et l’alignement du sexe (masculin vs.
féminin), du genre (homme vs. femme), des rôles sociaux (par
ex., père vs. mère) et de l’orientation sexuelle

Cissexisme: Système de pensée institutionnalisé faisant de la cissexualité
(correspondance entre l’identité de genre d’une personne et son sexe
biologique ou assigné à la naissance) la norme. 1

Hétérosexisme : Défend la supériorité de l’hétérosexisme.
Hétéronormativité : Renvoi aux idéologies normatives de sexe, de genre et d’orientation sexuelle dans une posture de binarité des sexes (femmes et hommes).
Cissexisme : Assigner le sexe à la naissance renvoi à la norme sociale. Cisgenrisme?
Plus macro, plus systémique.

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13
Q

En Europe, du XIX siècle à la 2e guerre mondiale, comment la construction des identités sexuelles est faite?

A

CONSTRUCTION DES IDENTITÉS SEXUELLES

  • « Homosexualité » : 1868-1869
  • « Lesbianisme » : 1870

Inversion, uranisme, unisexualité, sentiment sexuel contraire, etc.

  • Médicalisation (Krafft-Ebing, Moll)
     Recherche des preuves physiologiques de l’homosexualité

Rappel des cours précédents : Le terme s’est répandu dans la presse. L’utilisation du lesbianisme apparaît environ au même moment que l’homosexualité (1870). 1990 : Lesbianisme apparait dans les livres médicaux (médicalisation - Krafft-Ebing).
Recherche de preuves physiologiques de l’homosexualité

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14
Q

En Europe, que ce passe-t-il dans la période d’entre-deux-guerres? (CONSTRUCTION DES IDENTITÉS SEXUELLES)

A
  • Militantisme homosexuel en Europe : Kertbeny, Hirschfeld.
    Signes de reconnaissances entre hommes gais et femmes lesbiennes dans les codes vestimentaires (de manière informelle) - Comme porter du mauve et de la fourrure.
    Sous-culture homosexuelle qui se crée.
    Augmentation de la présence des homosexuelles et lesbiennes dans les arts.
    Mise en scène et histoire homosexuelles sans les ridiculiser.
    Nouvelle visibilité
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15
Q

Europe durant la 2e guerre mondiale… (CONSTRUCTION DES IDENTITÉS SEXUELLES)

A

Confrontation à l’exclusion sociale en société
Répression policière (descente et arrestation massive)
Femme lesbienne : attaque contre elle.
Nazi : Personne homosexuelle (triangle rose = homosexuel). Symbole du triangle rose repris par la communauté.

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16
Q

Comment est-ce que l’homosexualité est-telle conceptualiser/considéré aux USA entre 1950-1960?

A

Considéré comme des délits.
Vivre dans la menace pour divulguer l’orientation sexuelle
Recherche de scandale publique
DSM-I : Répertorié comme une perturbation de la personnalité. Homosexualité médicalisé et traiter par électrothérapie.

Recrudescence de l’homophobie durant la Guerre Froide : Menace pour la famille nucléaire.
Gouvernement américain craint que le URSS utilise les homosexuelles pour divulguer des informations (vagues de persécution)
Peur violette et lié à la peur rouge (communisme)
3 raisons : 1. homosexualité menace à la famille dominante (menace l’État)
2. Peur que l’URSS utilise ses gens pour divulguer des informations (secret d’État). L’homosexualité est une pathologie.
3. N’utilise pas les normes politiques de ce temps. Ne respecte pas les normes sociales. Donc ils sont communistes. Gaies et lesbiennes sont communistes car ils transgressent l’État.
Silence collectif : Susceptible d’intérioriser ces étiquettes et de faire l’objet de la pathologisation et de la criminalisation.
Homophiles : Aimer ses semblables. Ils cherchaient à se conformer aux normes sociales. Stratégie d’intégration qui passe par la discrétion et quête de respectabilité. Mouvement assimilationniste. On peut aussi dire un mouvement homo-normatif. Le profil le moins marginalisé de la communauté gaie.
Objectif : Intégrer l’homosexualité dans la société. On cherchait la normalisation en se distanciant des autres groupes marginalisés.
Éloignement de la subculture homosexuelle : Club, bar, etc. On milite pour les droits homosexuels tout en rejetant les homosexuelles plus marginalisé (ex. travestie et drag).

17
Q

De 1940 à 1970, quelles sont les trois périodes dans la construction de l’homosexualité?

A

 1940 : Développement des binarités hétéronormatives
 1945 : Homonormativité d’après-guerre
 1969 : Libération gaie

18
Q

PREMIÈRE PÉRIODE (1940-1950): DÉVELOPPEMENT DES BINARITÉS HÉTÉRONORMATIVES

A

Passage de l’inversion de genre au choix de l’objet sexuel. Idée que les hommes gaies sont féminins et les femmes lesbiennes sont masculines. On va vers la sexualité vers un choix d’objet. Des personnes qui s’engage dans des pratiques homosexuelles sans égards à leurs physiques. Catégories sociales hiérarchisées (hétéro et homo).

19
Q

DEUXIÈME PÉRIODE (1950-1960) :
HOMONORMATIVITÉ D’APRÈS GUERRE

A

Acceptable. Adhérer au normes hétérosexuelles. Injonction au silence (à rester dans le placard). Avoir des comportements gais sont acceptables tant que tu nie ta sexualité (bon gai vs mauvais gai - celui qui transgresse les normes genrées donc hétérosexuelles).

20
Q

TROISIÈME PÉRIODE (1969) Libération Gaie

A

Réclame des changements sociaux, culturelles et politiques.
S’amorce avec les événements Stonewall (Marsha P. Johnson. Réponse par la brutalité policière. Nom d’un bar gai : victime d’une rafle policière et les réguliers manifestent. Signe le mouvement de la libération gaie).
La communauté gaie va être plus visible (Gay Pride en 1970).
Critique : Histoire blanchie. Mouvement plus diversifié à la base (personne trans et travestie qui subissent plus de violence).
1969 : Homosexualité de question privée à une question publique et politique. Ne plus faire semblant et de se conformer. Dévoilement est un message central. Diminution de l’emprise des hétérosexuel des homosexuels, donc devient un emblème de l’oppression.
Changement de paradigme : Homosexualité transgresse vers l’homophobie.
Nouvelle étape au niveau de l’identité dans le social : Gay, on sort de la pathologisation de l’homosexualité.
Marque aussi l’émergence des études gaies et lesbiennes. (Lecture : Chamberland)

21
Q

Décrivez la dépathologisation de l’homosexualité comme maladie

A
  • 1973 : Homosexualité est retirée du
    DSM-II
  • 1987 : Homosexualité égodystonique
    est retiré du DSM-III-R
  • 1992 : Organisation mondiale de la
    santé (OMS) retire l’homosexualité de
    la Classification internationale des
    maladies (CIM)

Graduelle : Il existait encore l’homosexualité égo dystonique (1987). Les personnes homosexuelles avaient un malaise ou une perturbation par rapport à leur orientation sexuelle (souvent découle de l’homophobie internalisée).
1992 : OMS retire la CIM.

22
Q

DU TRANSEXUALISME AU MOUVEMENT

DES PERSONNES TRANS….

A

Premières transitions : Dora Ritcher (1891-1933) et Lili Elbe (1882-1931) (Danish Girl - controversé dans les communautés trans + archétype de l’image de la femme trans malheureuse).
Médiatisation de la transsexualité dans les années 50 et 60 :
Christine Jorgensen et Coccinelle : ont aidé à mieux comprendre la transsexualité auprès du grand public (militante trans). Figure qui ont permis à la population de mettre un visage sur la transidentité.

Mouvement trans : On interdisait le travestisme. Milite pour le changement de lois et l’accessibilité aux soins (réassignation sexuelle).
Changements avec le mouvement Queer (1990) : dans les revendications. Facilitation du changement de genre. Une très grande implication de femmes trans racisées et les drag queen souvent invisibilisée (souvent aussi plus de violence).

23
Q

Repères historiques pour les droits LGBT au Québec:

A

1969 – Décriminalisation des actes homosexuels entre adultes
consentants
1976 – Possibilité d’immigrer au Canada
1977 – Introduction de l’OS dans la Charte des droits et libertés de la
personne (QC)
1995 – Modification au Code criminel (crimes haineux)
1996 – Introduction de l’OS dans la Loi sur les droits de la personne
(CA)/ Interdiction de discrimination concernant régimes d’ass. et
d’avantages sociaux
1999 – Reconnaissance des conjoints.es de fait de même sexe (QC)
2001 – Reconnaissance des conjoint.es de même sexe dans la Loi sur
l’immigration et la protection des réfugiés
2002 – Introduction du cadre de l’union civile + reconnaissance de
l’homoparentalité (QC)
2005 – Ouverture du mariage civil aux couples de même sexe
2009 – Première politique nationale de lutte à l’homophobie
2015 (majeurs) et 2016 (mineurs) – Possibilité de changement de mention
de sexe sans interventions médicales
2016 (QC) et 2017 (CA) – Introduction de l’identité et de l’expression de
genre dans les lois interdisant la discrimination
2021 – Adoption, par le Sénat, du projet de loi C-4 sur l’interdiction des
thérapies de conversion
2021 – Décision rendue dans l’affaire Centre de lutte contre l’oppression
des genres c. Procureur général du Québec

24
Q

Les principaux enjeux de 1970 à 2000 (les droits LGBT au Québec)

A
  • Violence envers les gais et lesbiennes
  • Discrimination structurelle
  • Non-reconnaissance des couples de même sexe
  • Droits homoparentaux

Fruits du travail des communautés. Mouvements sociaux qui a mené à ses changements mentionnés précédemment.
Mobilisations :
Violence envers les gais et lesbiennes (l’inaction policière)
Discrimination structurelle : surtout celles des femmes lesbiennes (sexismes, hétérosexismes). Invisibilité de celles-ci. Dans toutes les sphères de la vie.
Non-reconnaissance des couples de même sexe : Se marier, attitudes sociales envers les personnes du même sexe, indifférence des personnes atteintes du VIH - interdiction de voir son conjoint lors de l’épidémie du VIH.
Droits homoparentaux : femmes pas accès aux cliniques de fertilité. Connaître les parents biologiques des enfants adoptés.

25
Q

Les principaux enjeux de 2000 à aujourd’hui sur les droits lgbt au Québec

A

Touchant les jeunes (dévoilement difficile, absence de ressources pour les jeunes, intimidation dans les écoles, etc.)
Touchant les personnes trans (discrimination, violence policière, manque d’accessibilité aux soins de santé, accès à la citoyenneté, toilette non-genré, transition légale et pleine citoyenneté)
Touchant les groupes LGBTQ racisé (non-respect des personnes LGBT réfugié, réticence à accueillir des personnes LGBT, absence de lieux pour les personnes LGBT racisées, etc.)

26
Q

Principales actions prises par les organisation militantes :

A
  • Dénonciation des violences et des discriminations
  • Militantisme syndical
  • Luttes juridiques
  • Luttes législatives
  • Formation d’alliances
  • Occupation de l’espace public
  • Éducation populaire
  • Sollicitation d’appuis politique
  • Recours à des expertises
  • Critique des modèles sociopolitiques contemporains
  • États généraux
  • Audiences publiques
27
Q

Nommez quelques organisation militantes

A

Association pour les droits des gai.es du Québec (ADGQ) ● Conseil québécois LGBT
(ancien. Table de concertation des gais et lesbiennes du Qc) ● Act Up ● Association
des mères lesbiennes (aujourd’hui Coalition des familles homoparentales) ●
Coalition pour la reconnaissance des conjoints.es de même sexe (CRC) ● Aide aux
Transsexuel.les du Québec (ATQ) ● PolitiQ ● Coalition des transexuel.les et
transsexué.es du Québec (CTTQ) ● Groupe de travail mixte sur l’homophobie ●
Regroupement national des lesbiennes et des gais du Québec ● Réseau des
lesbiennes du Québec ● Regroupement d’entraide pour la jeunesse allosexuelle du
Québec (REJAQ) ● Coalition jeunesse montréalaise de lutte à l’homophobie (CJMLH)
● Association pour les droits des gais du Québec (ADGQ, anciennement Groupe
homosexuel d’actions politiques et Comité homosexuel antirépression) ● Front de

libération homosexuelle (FLH)

+ Organismes communautaires et bien d’autres…

28
Q

Quels sont les évènements mobiliateurs ?

A

1975 – Comité de moralité publique (nettoyage de la ville)
Nos «Stonewall» québécois

  • Le Truxx (1977, ≈ 114 arrestations) → http://ici.radio-
    canada.ca/nouvelle/1062535/40e-de-la-descente-policiere-du-bar-truxx-un-tournant-
    pour-les-droits-des-homosexuels
  • Le Buds (1984, ≈ 188 arrestations)
  • Le SexGarage (1990, ≈ 8 arrestations + brutalité policière, 48
    arrestations le lendemain)
  • Le Kox / Katakombes (1994, ≈ 168 arrestations)
  • Le Taboo (2003, plus d’une trentaine d’arrestations)
29
Q

Mouvements de personnes trans au Québec?

A
  • Mouvement trans au Québec = peu
    documenté
  • Années 1950-1980 – Milieu des cabarets
    et des bars
  • Années 1960 – Interventions médicales
    aux É-U
  • 1980: Naissance de l’ATQ
30
Q

Quelles sont les priorités des mouvements trans au québec

A

Priorités

Faciliter la transition
* sociale: dévoilement à l’entourage
* médicale: accès aux traitements
* légale: faciliter les changements de mention de sexe et de
nom
Combattre la cisnormativité

31
Q

Qu’est-ce que sont les mouvements féministes lesbiens?

A
  • Plusieurs perspectives lesbiennes dans le mvt féministe : marxiste,
    libérale, matérialiste, radicale
  • Lesbiennes radicales : 1970 = revendiquent leur autonomie (féminisme
    lesbien)
     Adrienne Rich, Monique Wittig, etc.
  • Critique de l’hétérosexualité comme institution centrale du patriarcat
  • « Le féminisme est la théorie, le lesbianisme est la pratique »
  • Rupture du paradigme naturaliste à travers lequel était pensé le sexe, le
    genre et l’hétérosexualité
  • https://www.youtube.com/watch?v=WBcUaDKy7dU

SEX1183 (12 decks)

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